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25/02/2009

PROPHÉTIES CUAPA (NICARAGUA)


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NOTRE-DAME DE CUAPA
 
NICARAGUA (1980)
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LETTRE DE L’ÉVÊQUE :
 
Aprobación Eclesiástica en 1982
ARZOBISPADO DE MANAGUA
VICARIO GENERAL
El suscrito Obispo Auxiliar y Vicario General de la Arquidiócesis de Managua, autorizá la publicación del Relato de las Apariciones de la Santísima Virgen María en Cuapa.
Mons. Bosco M. Vivas Robelo
Ob. Aux. y Vic. Gral. de Managua

Presentación por Mons. Pablo Antonio Vega M.
Cuapa es un pequeño valle perteneciente al Municipio de Juigalpa, en Chontales, Nicaragua. Sus habitantes son propietarios de pequeñas fincas ganaderas. Es un lugar tranquilo y de pequeña colinas, típicas de la región chontaleña.
Hace ya tres años que uno de los campesinos del lugar ha venido comunicando un mensaje que dice haber recibido de María en sucesivos sueños y apariciones. Discernir la verdad de estos hechos depende más de las señales extraordinarias de Dios que del simple análisis de los acontecimientos.
Han circulado, sin embargo, versiones que distorsionan los hechos y tergiversan los contenidos del mensaje.Por lo que, en el deber de vigilar por la sana piedad de los fieles y por la verdad de los acontecimientos, en mi calidad de Obispo de lugar, me veo en la obligación de asegurar la autenticidad de los hechos, para poder ayudar a discernir el verdadero valor del mensaje aludido.
A este propósito, pedí la colaboración de algunas personas para recoger con la mayor fidelidad posible y del propio testimonio del vidente, una relación de los hechos, sin omitir los testimonios adjuntos que pudieran comprobar las relaciones de palabra.
Nos interesa, en primer lugar, despejar el contenido del mensaje para poder establecer su concordancia con el mensaje evangélico, que como Iglesia, nos toca pregonar y desarrollar en toda su fuerza y plenitud.
La relación que presentamos guarda la fidelidad al contenido y al lenguaje propio del vidente.
Por nuestra parte, nos sorprende el acento que se pone sobre la responsabilidades que pesan sobre el hombre en el deber de hacer la paz y construir el mundo, un acento religioso que no es típico de la religiosidad popular, que más bien se lo deja todo a Dios.
Sirva el relato que presentamos como una invitación a reflexionar sobe los deberes sociales, que muchas veces olvidan gran parte de nuestros cristianos.
Juigalpa, 13 de noviembre de 1982.
Mons. Pablo Antonio Vega M.
Obispo Prelado de Juigalpa
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Je remercie vivement Jean-Charles CAYOUETTE (Québec) pour son aimable traduction
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SIGNE DE LUMIÈRE
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C'est dans l'ancienne chapelle que les signes ont commencé à une date dont je ne me souviens plus, peut-être à la fin du mois de mars.

En entrant dans la sacristie, je vis qu'il y avait de la lumière. Je le reprochai plus tard à Madame AUXILIADORA MARTINEZ parce que je croyais qu'elle l'avait laissée allumée. Un autre jour, j'entrai dans la chapelle et je trouvai de nouveau une lumière allumée, c'était peut-être dans le premiers jours d'avril. Je le reprochai à Madame SOCORRO BAREA.
Je ne pensais pas que ces signes venaient du ciel, c'est la raison pour laquelle je voulais dire à ces dames, à cause du coût de l'électricité, de faire plus attention à la lumière parce que nous avions très peu d'argent. Les clés m'avaient été confiées ... et celui qui est en charge des clés d'une maison doit en prendre grand soin. C'était ma préoccupation.
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Le 15 avril 1980, je vis la statue, toute éclairée.
Je pensai que c'était les garçons jouant sur la place qui avaient cassé les tuiles du toit, de telle façon que la lumière éclairait la statue. Je pensai alors qu'il me faudrait leur faire rembourser les tuiles et les frais de réparation, parce que cela c'était déjà produit auparavant. Depuis, je ne les avais pas accusé de nouveau Je pensai qu'ils étaient entrés par effraction
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«Pendant que je n'étais pas là, ils ont joué et ont cassé les carreaux»
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Je m'approchai pour regarder et je vis qu'il n'y avait pas de trou dans le toit. Je sortis pour voir si ça ne venait pas de la structure de la maison et ne vis rien. Je retournai près de la statue pour voir si quelqu'un aurait mis sur elle un chapelet phosphorescent. J'examinai les mains, les pieds, le cou ... ce n'était rien de tout cela. La lumière ne venait de nulle part : elle émanait d'elle. C''était un grand mystère pour moi, cette lumière qui émanait d'elle à un point tel, qu'on pouvait marcher sans trébucher. J'étais arrivé en retard, il faisait nuit. Il était presque huit heures du soir. Je réalisai que c'était une chose étrange ... quelque chose de pas ordinaire ... En moi-même ...Je me dis :
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«La SAINTE VIERGE vient nous réprimander»
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Je décidai de leur demander pardon tellement j'étais ému de l'avoir vue toute éclairée ...Je l'ai vu très belle, la statue …...maintenant ... je ne la vois plus ainsi.

J'allai sonner la cloche de l'église parce que j'avais une heure de retard et avec l'incident de la lumière, la prière du ROSAIRE avait encore plus de retard. Tout ce que j'avais vu était gravé dans mon esprit et je pensai 

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«Je suis fautif»
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Alors que ces pensées traversaient mon esprit, je me souvins de quelque chose que me disait ma grand-mère quand j'étais enfant :
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«Ne sois jamais une lumière dans la rue, et les ténèbres à la maison.»
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Je compris mon péché : je voulais que les autres fassent la paix, mais j'étais source de discorde chez moi .
Je dis cela parce que j'avais aidé à résoudre un problème dans la ville de CUAPA. Il y avait une division parmi les habitants parce que beaucoup étaient opposés à l'arrivée de cubains pour le programme d'alphabétisation. Les principaux opposants étaient les jeunes qui enseignaient. Ils disaient que nous pouvions nous en charger nous-mêmes : professeurs, élèves du centre scolaire et les volontaires de la ville. Les jeunes furent si violents à ce sujet, qu'ils dirent :
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«Si le père veut que les cubains viennent ici, il vaut mieux qu'il retourne en ITALIE»
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Mais, peu à peu, en discutant avec le prêtre, nous réglâmes tout calmement . Je dis que nous nous avons tout réglé, car les cubains ne sont pas venus à CUAPA pour le programme d'alphabétisation.
Mais, dans la COMARCA DEL SILENCIO, un jeune homme tomba malade, et ils durent le remplacer par un Cubain. Il s'avéra que le cubain, voyant que les paysans rendaient grâce à DIEU pour leur nourriture, leur dit ...
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«Ne dites pas ça ... dites ce que nous disons» :
«Merci à FIDEL de nous donner à manger»
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Ce fut la preuve que nous avions raison de ne pas vouloir les cubains à CUAPA parce que ce jeune homme avait appris à mettre l'homme à la place de DIEU.
Je méditais tout cela : que j'étais capable de faire la paix, mais que dans ma propre maison, je ne la faisais pas. Alors, je demandai leur pardon publiquement. Je le fis et ils me pardonnèrent.
Après les excuses publiques, je racontai aux fidèles présents à la prière du ROSAIRE, que j'avais vu la statue éclairée mais je leur demandai de garder le secret. Ce ne fut pas le cas. Le secret se répandit dans CUAPA et j'en souffris beaucoup car certains d'entre eux me ridiculisèrent.
Une des soeurs de la communauté alla le raconter au prêtre de JUIGALPA qui est également notre recteur. Chaque fois qu'il venait à CUAPA il me disait :

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«Quelles nouvelles avez-vous ?»
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J'aurais voulu lui dire qu'il n'y avait pas de nouvelles mais il insistait :
«Vous en avez sûrement» 
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Un jour que j'étais chez Madame CONSUELO MARIN, elle m'interrogea. Je lui racontai tout ce qui était arrivé. Elle me dit qu'elle me croyait et me dit de demander à la VIERGE de la voir illuminée. Elle me fit promettre de lui dire, si je la voyais de nouveau.
Un autre jour, le prêtre, me convoqua pour me dire tout ce qu'il lui avait été rapport
Je lui confirmai, que c'était vrai. . Il me demanda de tout lui raconter de nouveau. Je le fis. Il me demanda comment je priais. Je lui répondis : le chapelet. Depuis que j'étais petit, j'avais l'habitude de dire trois «JE VOUS SALUE MARIE» et ma grand-mère m'avait appris à faire appel à elle quand j'avais des malheurs, en disant : «Ne me laissez pas, ma MÈRE» : Elle m'avait appris à dire :
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«MARIE, notre avocate, doux phare de la mer»
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J'ai ainsi appris à l'aimer. Elle est l'amour de mon âme. Elle a guidé chacun des pas depuis mon enfance. Et grâce à cela, depuis l'enfance, mon amour pour elle a toujours demeuré.
Elle m'apprenait cela de mémoire car elle ne savait pas lire. Le pasteur me dit alors de prier et de demander à la SAINTE VIERGE, si elle attendait quelque chose de nous, et de se manifester plus clairement. Je le fis, mais en priant comme ceci :
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«Très sainte MÈRE, s'il vous plaît n'attendez rien de moi. J'ai beaucoup de problèmes à l'église. Faites vous connaître à une autre personne parce que je veux éviter tout problème. J'en ai déjà beaucoup . Je n'en veux pas plus»
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C'est ce que j'ai dit à la SAINTE VIERGE.
Comme les jours passaient, les gens commencèrent à oublier la lumière de la statue. Pour ma part, je continuai ma prière comme le prêtre me l'avait demandé.
Je comprends maintenant que la VIERGE a voulu me préparer de la même façon qu'un agriculteur prépare le sol. Avec cette confession publique que j'ai faite devant mes frères à qui j'ai demandé pardon, un changement s'est opéré en moi...Elle m'a préparé à cette transformation
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Le 8 mai 1980 je me sentais triste en raison de problèmes financiers, d'emploi, et spirituels. J'avais même dit dans la matinée que je voulais mourir. Je ne voulais plus exister. 
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J'avais beaucoup travaillé pour les habitants de la ville et je me rendais compte qu'ils n'appréciaient rien .. Je n'avais plus envie de continuer . ... Dans la chapelle, j'avais balayé ... dépoussiéré .... lavé les nappes d'autel et aubes ... et en échange, j'avais été bafoué, traité d' idiot. Même ma propre famille - mes frères de sang - disaient que si je n'avais pas réussi financièrement, c'était à cause de mon engagement à la sacristie.J'étais sacristain bénévolement.Je travaillais dans la maison de DIEU, depuis que j'étais capable d'utiliser les chiffons et les balais ...Je me sentais humilié.Je le faisais pour servir le Seigneur.
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En tout cas, depuis, à CUAPA, tout a changé : le balayage de la chapelle est un honneur. C'est maintenant un honneur ! Les nappes d'autel sont lavées en un clin d'œil, avant que vous soyez capable de le remarquer.
La septième nuit, je dormis mal. J'eus très chaud toute la nuit et à cause de cette chaleur, je me levai. Je déjeunai peu et me dis :
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«Je vais aller pêcher à la rivière de sorte que je serai au frais et au calme»
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Je partis tôt le matin avec un sac et une machette et me dirigeai vers la rivière ... Je me sentais heureux ...content ....dans un environnementagréable..Et j'ai tout oublié.Quand il fut midi, je n'avais pas envie de partir tant je me sentais en paix ...Je ne sentais pas la faim. Tout-à-coup, il se mit à pleuvoir et je m'abritai sous un arbre où je commençai à prier le ROSAIRE.Comme la pluie finissait, je terminai mon ROSAIRE J'étais tout mouillé et tous mes vêtements étaient trempés.Je ramassai les poissons qui étaient dans le sable, je les mis dans un sac, et me rendis sous un manguier pour voir si un fruit était mûr. 

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arbre à jocote

J'allai ensuite sur une colline pour couper une branche afin de cueillir des baies, puis je me dirigeai vers un arbre à jocote.
J'allai ensuite sur une colline pour couper une branche afin de cueillir des baies, puis je me dirigeai vers un arbre à jocote.
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Je pensai soudain que j'étais en retard. Je regardai le soleil parce que je n'avais pas de montre. Pour nous, dans le pays, le soleil est une horloge, dans lequel nous lisons le temps. Il était trois heures de l'après-midi. Les heures avaient passé comme des minutes. Je me dis :
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«Il est tard»
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Je me souvins que j'avais à nourrir les animaux et que je devais aller en ville pour prier le ROSAIRE avec les gens à cinq heures.

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palmier coyoles

Je partis à pied chercher des coyoles quand soudain, j'ai vis un éclair Je pensé en moi-même,
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«Il va pleuvoir»
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Mais j'étais intrigué parce que je ne voyais pas d'où la lumière venait. Je me suis arrêté mais je ne vis ni pluie, ni rien. Ensuite je partis près d'un endroit rocheux. J'avançai de six ou sept pas.
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Le nuage était au-dessus ... le nuage était très blanc .. les rayons se confondaient avec la lumière du soleil. Les pieds nus d'une très belle dame reposaient sur le nuage. Sa robe était longue et blanche. . Elle avait un ceinture d'or autour de la taille.. Ses manches étaient longues. Elle était couverte d'un voile de couleur pâle, avec des bordures brodées d'or. Ses mains étaient jointes sur sa poitrine. Elle ressemblait à la statue de la VIERGE DE FATIMA.
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Je demeurai immobile. incapable de courir ou crier. Je n'avais pas peur J'étais stupéfait. Je me dis :
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«Qu'est-ce que je vois ? .... Serait-ce la même statue de la VIERGE, qu'ils auraient apporté et mise ici pour moi ? …La statue de la chapelle ... Serait-ce pour me jouer un tour parce que j'avais dit l'avoir vue illuminée... était-ce une ruse ? Mais non ! je les aurais vu la transporter»
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Je me suis frotté les yeux croyant que c' était un rêve. Et je me dis :
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«Est-ce que je dors ?»
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mais je n'ai trébuché sur rien.
Quand j'écartai les mains de mon visage, je vis qu'elle avait une peau humaine et que ses yeux bougeaient et clignaient. Je me fis la réflexion : 
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«Elle est vivante ... ce n'est pas une statue ! Elle est vivante !»  
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Mon esprit était la seule chose en éveil. Je me sentais comme engourdi, ma mâchoire inférieure rigide et ma langue immobilisée, seul l'esprit était en éveil. J'étais dans ces réflexions quand elle étendit les bras - comme la MÉDAILLE MIRACULEUSE qui je n'avais jamais vu, mais qui plus tard m'a été montrée- Elle étendit les bras et de ses mains émanaient des rayons de lumière plus forts que le soleil ... elle était au-dessus et les rayons qui venaient de ses mains touchèrent ma poitrine ... . C'est quand Elle émit Sa lumière que je fus encouragé à parler, bien qu'avec bégaiement., je Lui dis :
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«Quel est votre nom ?»
..
Elle me répondit d'une voix si douce …. Je n'avais jamais entendu pareille voix d'aucune femme ni d'aucune personne. En lui voyant bouger les lèvres, je me dis :
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«Elle est vivante! Elle a parlé ! Elle m'a répondu !»
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J'ai réalisé que nous pourrions entamer une conversation, que je pouvais parler avec elle.. Je lui demandai, ensuite, d'où elle venait. Elle me dit avec la même douceur :
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«Je viens du ciel. Je suis la MÈRE DE JÉSUS»
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Entendant cela, je lui demandai immédiatement, en me rappelant la demande du prêtre :
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«Qu'est-ce que vous voulez ?»
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Elle me répondit :
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«Je veux qu'on récite le ROSAIRE chaque jour»
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L' interrompant je lui dis :
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«Oui, nous le prions ... Le prêtre nous confie les intentions de la paroisse de San Francisco, afin que nous nous unissions avec eux»
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Elle me dit :
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«Je ne le veux pas seulement prié au mois de mai. Je veux qu'il soit prié de façon permanente, en famille, y compris avec les enfants suffisamment âgés pour comprendre ; qu'il soit prié à une heure définie quand il n'y a pas de problèmes avec le travail dans la maison»
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Elle me dit que le Seigneur n'aime pas les prières que nous faisons à la hâte ou mécaniquement. Pour cette raison, elle recommanda de prier le ROSAIRE médité avec l’Évangile pour mettre en pratique la Parole de DIEU. Quand j'entendis cela, je me dis 
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«Comment cela ?»
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parce que j'ignorais que le ROSAIRE fut biblique. C'est pourquoi je lui demandai :
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«Où sont les méditations ?»
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Elle me dit de les chercher dans la BIBLE et continua en disant :
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«Aimez vous les uns les autres. Remplissez vos obligations. Faites la paix. Ne demandez pas à notre Seigneur la paix parce que si vous ne la faites pas, il n'y aura pas de paix. Refaites les cinq premiers samedis. Vous avez reçu beaucoup de grâces quand vous tous faisiez cela»
«Avant la guerre, nous avions l'habitude de faire cela. --- Nous allions à la Confession et à la Communion tous les Premiers Samedis du mois. --- Mais depuis que le Seigneur nous avait libérés des batailles sanglantes à CUAPA, nous ne continuions plus cette pratique»
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Puis elle dit :

 
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«Le NICARAGUA a beaucoup souffert depuis le tremblement de terre. Il est menacé de plus de souffrance. Il continuera à souffrir si vous ne changez pas»
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Et après une brève pause, elle dit :
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«Priez ! Priez, mon fils, le Chapelet pour le monde entier. Dites aux croyants et aux non-croyants que le monde est menacé par de graves dangers. Je demande au Seigneur d'apaiser Sa justice, mais si vous ne changez pas, vous hâterez l'arrivée de la TROISIÈME GUERRE MONDIALE
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Après avoir dit ces mots, je compris que je devais le dire aux gens et je lui dis :
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«Madame, je ne veux pas de problèmes, j'en ai déjà beaucoup à l'église. Demandez cela à une autre personne»
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Elle me répondit :
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«Non, parce que Notre Seigneur vous a choisi pour donner le message»
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Quand elle me dit cela, je vis que le nuage s'élevait, et je me suis souvenu de la demande de Madame CONSUELO MARIN et dis :
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«DAME, ne partez pas car je voudrais vous parler de Madame CONSUELO qui ne peut vous voir»
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Elle me dit :
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«Tout le monde ne peut me voir. Elle me verra quand je l'emmènerai au ciel, mais je lui demande de prier le ROSAIRE»
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Après m'avoir parlé, le nuage n'avait pas disparu.. Elle leva les bras au ciel, comme la statue de l’ASSOMPTION que j’ai vue tant de fois dans la cathédrale de JUIGALPA. Elle tourna les yeux en haut vers le ciel, et le nuage qui la soutenait l’éleva. Elle était comme dans une niche de lumière, et à une certaine distance, Elle disparut de ma vue.. Je rassemblai ensuite la machette, le sac, et les branches et je partis couper les coyoles en pensant que je ne dirais rien à personne de ce que j'avais vu et entendu.
J'allai prier le ROSAIRE à la chapelle, sans rien dire. En rentrant je me sentais triste. Mes problème grandissaient. Je priai de nouveau le ROSAIRE en demandant à la TRÈS SAINTE MÈRE de me libérer de la tentation, car je pensais qu'il s'agissait d'une tentation. Au cours de la nuit, j'entendis une voix qui me demandait de parler. Je me réveillai à nouveau, et je priai de nouveau le chapelet.. Je ne parvenais pas à trouver la paix.. Je ne racontai rien à personne car je ne voulais pas que les gens en parlent. Ils parlaient déjà à cause de la statue que j'avais vue éclairée. Je me disais :
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«Maintenant, ce sera pire. Je ne connaîtrai plus la paix»
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aussi, je ne voulais rien dire.. Je ne retournai pas sur le lieu des apparitions. Les mangues et jocotes furent perdues. J'allai à la rivière, mais par une autre route.. J'y vais tous les jours pour me baigner et donner à boire à mon veau
Au cours de cette période où je gardais le secret, un grand poids semblait être tombé, m'abattait, et j'ai entendu quelque chose comme une voix qui me disait de parler. Mais je ne le voulais pas Pour oublier ma souffrance qui grandissait, je cherchais à me divertir. Mais rien ne parvenait à m'intéresser. Je recherchais mes amis afin de me divertir - des amis jeunes et anciens- mais au meilleur de ma joie, j'entendais la voix et ma tristesse revenait.. J'étais devenu pâle et maigre. Des gens me demandaient ce qui n'allait pas, si j'étais malade..8 jours passèrent ainsi.

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Le 16 mai, j'étais en route pour donner à boire au veau. Je traversai le pâturage sans trouver le veau.. Je marchais avec un bâton à la main. Comme j'étais près d'une Guapinol déjà à mi-chemin de la prairie, avec un soleil de plomb au-dessus, je vis un éclair de flash. Il était midi.
En pleine lumière, parce que comme je l'ai dit, il s'agissait d'une chaude journée ensoleillée, il y eut une lumière encore plus forte que la lumière du jour Dans ce flash-éclair, elle apparut.
Je la vis de la même manière que je l'avais vue le 8 mai, elle étendit les mains et dans le prolongement de ses mains, les rayons de lumière m'apparurent.. Je suis restée à la regarder. Je restai silencieux en pensant :
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«C'est Elle ! C'est la même. La même Femme m'est à nouveau apparue»
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je pensais qu'Elle allait me reprocher d'avoir tu ce qu'elle m'avait demandé de dire. Je me sentais coupable de ne pas en avoir parlé comme Elle le voulait, et en même temps, dans mon esprit, je me dis :
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«Je ne suis pas allé ou elle apparaît d'habitude mais Elle m'apparaît n'importe où et maintenant, Elle est ici. Je vais être dans un bel état, Elle va me suivre partout où j'irai»
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C'est ainsi, qu'Elle me dit avec sa voix douce - mais sur un ton de reproche :
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«Pourquoi n'avez-vous pas dit ce que je vous avais demandé de dire ?»
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Je lui répondis alors :
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«Madame, c'est que je suis effrayé. J'ai peur d'être le ridiculisé par les gens, peur qu'ils se moquent de moi, qu'ils ne me croient pas. Ceux qui ne croiront pas cela se moqueront de moi. Ils diront que je suis fou»
«N'ayez pas peur. Je vais vous aider. Et parlez au prêtre»
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Puis, il ya eu un autre éclair, et elle disparut.
Je continuai ensuite à pied et découvrit le veau que je n'avais pas vu auparavant.. Je l'emmenai à la rivière, lui donnai un peu d'eau, et retournai à la maison.. Je me préparai pour aller à la chapelle tout en priant le chapelet.
Je pensai qu'il me faudrait parler à Madame LILLIAM RIZ DE MARTINEZ et à Madame SOCORRO BAREA DE MARIN. C'est ce que j'ai fis. J'ai plus confiance en elles qu'aux autres personne de la communauté de CUAPA. Je les pris à part et leur dit tout ce que j'avais vu et entendu.. Elles me réprimandèrent. C'était la première fois que je recevais une réprimande sans répondre, car j'ai toujours regimbé en défendant mes idées. Je promis qu'à l'avenir, je parlerais. Je rentrai chez moi pour me reposer.Le lendemain, à l'aube, je ressenti un étrange bonheur. Tous les problèmes semblaient dissipés.
Le 17 mai , tous ceux qui vinrent chez moi, entendirent ce que j'avais à leur dire. Certains me croyaient, d'autres écoutaient par curiosité et faisaient semblant de me croire, d'autres ne me croyaient pas et riaient.. Mais cela n'avait pas d'importance pour moi. Quand l'heure fut venue, nous priâmes le ROSAIRE et ensuite, je leur dis tout. Une fois de plus, je remarquai la même chose, certains croyaient, d'autres non, certains écoutaient, étonnés ... surpris ... d'autres, analysaient, d'autres restaient silencieux, d'autres riaient et me traitaient de fou, chacun en fonction de ce qu'il ressentait....mais rien ne m'importait.. Je ressentais le bonheur de tout dire.
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Le 19 mai, j'allai à JUIGLPA dans la matinée et je dis au prêtre ce que la DAME attendait de moi. Je lui dis tout ce que j'avais vu et entendu.. Il m'écouta et me dit :

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«Serait-ce quelqu'un qui veut te faire peur dans les collines ?»
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Je répondis non car ce serait impossible à la rivière et dans les collines où je vais couper la canne ainsi qu'au milieu des pâturages où je passe car personne ne peut s'y cacher : ils seraient à découvert. Il me dit :
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«Peut-être est-ce une tentation qui te persécute ?»
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Je lui répondit que non ...Je lui ai répondu que je ne savais pas car avec lui je ne pouvais pas dire ce que j'avais vu et entendu, mais en ce qui concerne la tentation, je ne savais pas parce que je ne connaissais pas. Il me dit de retourner prier le ROSAIRE à l'endroit où les apparitions avaient eu lieu, de faire le signe de la croix quand je La verrai et de ne pas avoir peur, car que ce soit bien ou mal rien ne m'arriverait Il me demanda également, à l'avenir, de ne parler à personne ce que je verrai ou entendrait. Mais ce que j'avais déjà vu, je pourrai le dire aux gens de CUAPA.

Je considère cette apparition comme un prolongement de celle du 8 Mai et je l'appelle, celle de la réprimande
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LA DEUXIÈME VISION
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Le 8 Juin, j'allai à l'endroit où les apparitions avaient eu lieu comme elle me l'avait demandé.Je priai le ROSAIRE en arrivant, avec d'autres personnes, mais la DAME ne vint pas.Je repartis inconsolable.
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Pendant la nuit, elle se présenta en rêve. Elle était la même que pendant la journée. Je la vis au même endroit que la première fois. Je priai le chapelet. A la fin du ROSAIRE, je vis de nouveau les deux éclairs clignoter et elle apparut. Dans mon rêve, je lui dis :
«Que voulez-vous, ma MÈRE ?»
Elle me donna le même message que la première fois. Je lui confiai ensuite certaines intentions, parce que maintenant les gens me confiaient certaines requêtes. Elle me répondit :
«Certaines seront exaucées, d'autres non»
Je n'ai pas su quels sont ceux qui seraient exaucés et ceux qui ne le seraient pas. Les intentions que me confiaient les gens de Cuapa étaient variées : certains demandaient des choses plus ou moins matérielles, telles que : «avoir de la chance dans le travail», «être guéri de quelque maladie», ou autres problèmes. D'autres demandaient quelque chose de spirituel, tel que, «être patient», «aimer Dieu"», «avoir la foi”», «persévérer dans la prière», «être capable d'aimer ceux qui ne sont pas comme nous et qui sont durs pour ceux qu'on aime» En fait, il m'était impossible de dire quelles personnes seraient exaucées ou qui ne le seraient pas.


NOTRE-DAME se présenta sur le petit arbre Norisco comme la première fois. Elle regardait vers l'Est. À sa gauche, près du tas de roches, où a grandi le petit arbre, il y avait deux cèdres. À l'heure actuelle, l'un d'eux n'existe plus, parce que les gens ont coupé le tronc, morceau par morceau ; l'autre est également en train de disparaître. Aussi, les cèdres ne sont pas très grands, dépouillés, sans feuillage et sans branche, ils sont secs. La seule partie restante est la partie où le tronc est attaché à ses racines. Sur le petit arbre Norisco il ne reste rien, il a totalement disparu. À sa droite, mais un peu plus loin, il y a quatre palmiers coyole. Entre le première et le second, quand on vient de la rivière, il y a un grand espace. Elle leva la main droite, en indiquant l'espace et dit : 
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«Regarde le ciel»
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Je regardai dans cette direction. L'arbre jocaro qui est en face, entre les deux palmiers, ne m'empêcha pas de regarder, car il a peu de branches et il est bas. Elle présenta quelque chose comme un film dans le ciel. que je vais décrire :
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Je vis un grand groupe de personnes habillées de blanc qui cheminaient vers l’orient. Elles allaient, toutes baignées de lumière et de joie, elles chantaient. Je les entendais, mais je ne comprenais pas les paroles qu’elles prononçaient. C'était une fête céleste. C'était un tel bonheur ... une joie incomparable telle, que je ne l'ai jamais vu dans aucune procession. . Leurs corps irradiaient de lumière. Je me sentis transporté. Je ne pus me l'expliquer dans mon émerveillement

 
Elle me dit :
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«Regarde, voici les premières communautés des débuts du christianisme. Ce sont les premiers catéchumènes. Beaucoup d’entre eux furent martyrs» 


«Voulez-vous être martyrs ? Aimerais-tu être martyr ?»
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A l'époque, je ne savais pas exactement ce que voulait dire être martyr 
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–je le sais maintenant, pour l'avoir demandé, que c'est celui qui confesse JÉSUS-CHRIST ouvertement en public, qui est un témoin prêt à donner sa vie-. On me le demanda et je répondis oui.
Ensuite, je vis un autre groupe. Les gens étaient aussi habillés de blanc avec des chapelets lumineux dans les mains. Les grains étaient très blancs et jetaient des feux multicolores. L’un d’eux avait un grand livre ouvert.. Il lisait et après avoir écouté, ils méditaient silencieusement. Ils semblaient être en prière. Après un moment de prière silencieuse, ils prièrent le NOTRE PÈRE et dix JE VOUS SALUE MARIE Je priai avec eux. Lorsque le ROSAIRE fut terminé, la SAINTE VIERGE me dit :
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«Ceux-ci, sont les premiers à qui j'ai donné le ROSAIRE. C'est de cette façon que je veux que vous priiez le ROSAIRE»
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Je répondis oui à la DAME. Certaines personnes me dirent qu'il s'agissait peut-être de Dominicains. Je ne connais pas les religieux et à ce jour n'ai jamais vu quelqu'un de cet ordre.
Ensuite, je vis un troisième groupe, tous vêtus d'une robe marron. Je crus reconnaître des Franciscains. Pareillement, ils priaient le ROSAIRE. Alors qu'ils passaient, après avoir prié, la DAME me dit de nouveau :
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«Ils ont reçu le ROSAIRE des mains des premiers»
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Après cela, un quatrième groupe arriva. C'était une immense procession, habillée comme nous. Il étaient si nombreux qu'il m'eut été impossible de les compter. Précédemment, j'avais vu beaucoup d'hommes et de femmes, mais cette fois, c'était comme une armée en bataille avec des Chapelets à la main. Ils étaient habillés normalement, de toutes les couleurs. Je fus très heureux de les voir.
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LA TROISIÈME VISION
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Le 8 juillet 1980 , une quarantaine d'entre nous, allâmes à l'endroit où les apparitions avaient eu lieu, . Nous priâmes et chantâmes, mais je ne La vis pas. Dans mes prières, je La suppliai de la voir de nouveau.
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La nuit, en dormant, j'ai fis un rêve. Je rêvai que j'étais à l'endroit des apparitions, en train de prier pour le monde. Dans mon rêve, je me rappelai que la VIERGE m'avait demandé de prier pour le NICARAGUA et pour le monde entier en raison de graves dangers menaçants.
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Je me souvins ensuite ce que le prêtre m'avait dit quand je lui avais confié le message de la VIERGE, en particulier, de prier pour les religieux, les religieuses, les prêtres, et le Pape. Me souvenant de tout cela, je commençai à prier, je commençai à les confier. Et je confiai l'humanité entière dans le ROSAIRE.

Il y avait un garçon de CUAPA qui avait été mis en prison, accusé d'être un contre-révolutionnaire contre le gouvernement communiste. Sa sœur m'avait demandé de faire une pétition pour lui. Elle était très triste parce qu'elle ne pouvait pas lui parler seul à seul quand elle lui a rendait visite en prison. Après avoir fini le chapelet, je me rendis compte que j'avais oublié de prier pour ce garçon, et je pensai :

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«Je vais prier pour lui, mais le ROSAIRE me prends tant de temps...»
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Je pensais dans mon rêve de la même façon que sur le lieu des apparitions. Je me dis :
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«Je dois rentrer à la maison, sinon je serai en retard ... je vais dire trois JE VOUS SALUE MARIE»
Dans le rêve, je m'agenouillai et mis les bras en CROIX. Je regardai de nouveau vers le haut en priant pour le garçon.
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Néanmoins, elle m'inspirait plus de respect, un plus grand respect et une plus grande vénération, que ce que je ressentais envers l'ANGE. Avec elle j'ose lui poser des questions, lui parler et lui faire des pétitions. Avec l'ANGE, je parle difficilement.
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J'entendis l'ANGE me dire :

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«Votre prière a été entendue»
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Après un moment de silence, il ajouta :
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«Allez et dites à la soeur du prisonnier d'aller le consoler dimanche, parce qu'il est très triste ; de lui conseiller de ne pas signer un document qu'ils vont le presser de signer, un papier dans lequel il assume sa responsabilité pour quelque somme d'argent [il est innocent] ; elle ne devrait pas s'inquiéter ; elle pourra lui parler pendant un long moment ; elle sera traitée de façon amicale ; dites-lui d'aller lundi au siège de la Police de JUIGALPA pour compléter toutes les étapes de sa libération parce qu'il sera relâché ce jour-là ; de prendre 1.000 Cordoba comme montant de l' amende»
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Je lui dis que j'avais une autre requête écrite par une cousine qui vit en ZELAYA. Elle était venue me voir à CUAPA pour me demander de parler à la SAINTE VIERGE au sujet de deux soucis : un problème chez elle, d'alcoolisme et un autre de travail en raison des changements apportés par la Révolution. Elle voulait savoir comment venir à bout de l'alcoolisme de son père et de son frère, parce qu'ils devenaient violents quand ils buvaient trop. Elle voulait également savoir comment résoudre les problèmes qu'elle connaissait dans son emploi de professeur. Elle m'avait expliqué qu'elle ne voulait pas perdre son emploi, ça la conduisaient peu à peu à renier sa foi. Ça la faisait beaucoup souffrir, car elle ne voulait pas perdre son travail, mais encore moins renier sa foi.

Je dis à l'ANGE que j'avais deux demandes pour la VIERGE venant d'un cousin, et sans entrer dans les détails, je lui dis qu'il s'agissait de problèmes familiaux d'un frère et d'un père alcooliques, ainsi que de problèmes d'emploi. Je ne suis pas rentré dans les détails.

L'ANGE me répondit :

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«Les personnes qui les entourent devraient être patientes avec eux, et ne pas se plaindre quand ils sont ivres»
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Plus tard, il ajouta :
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«Va et dis-leur d'arrêter ce vice ; de le faire petit à petit. De cette façon, cette envie les quittera»
.
Il me dit d'avertir mon cousin qu'ils allaient l'attaquer ; et qu'ils lui tireraient dans le pied, le blessant au talon gauche. Plus tard, ils le tueraient. En entendant cela, j'ai tellement pris peur que je dis à l'ANGE :
.
«Ne pourrait-on pas éviter à mon cousin, ce malheur, en récitant de nombreux Chapelets ?»
.
Il répondit :
.
«Non, il en mourra, mais s'il écoute tes conseils, sa vie pourra être prolongée»
.
Il ajouta ensuite, à propos de mon cousin :
.
«Elle ne devrait pas avoir peur, et elle devrait rester ferme là où elle est. Il dit qu'elle ne devrait pas quitter son travail, parce qu'en tant qu'enseignante (qui a foi en Notre Seigneur), elle pourrait faire beaucoup de bien aux gens»
.
Il poursuivit, disant :
.
«Ne tournez pas le dos aux problèmes et ne maudissez personne»
.
et l'ANGE à la fin, disparut.
Je me réveillai. Je commençai immédiatement à prier le ROSAIRE, sans être distrait par ce rêve. Puis, je me remémorai son contenu. Je me rappelais de tout .Tout était resté imprimé. Je ne savais qu'en penser. Mais je choisis de parler à la soeur du détenu en secret parce que je craignais, qu'il ne tienne pas compte de son devoir. Les gens firent des commentaires sur la gloire de DIEU que j'avais vu, le 8 Juin et ils dirent :
.
«Qui a disparu et qui est repartie ? BERNARDO est fou. Il faut l'emmener à l'asile»
.
C'est pourquoi j'ai eu peur.

Je dis à
Madame SOCORRO de lui transmettre, que ça la concernait personnellement. Je lui dis le lendemain. Elle me demanda comment ce serait possible puisqu'elle n'était pas été autorisée à parler avec lui. Je lui dis d'avoir confiance dans le Seigneur, d'y aller et de faire tout ce que l'ange demandait. Ensemble, nous avons prié le ROSAIRE pour son frère qui était en prison. Nous sommes allés le voir le dimanche 13 Juillet. Elle est restée longtemps seul avec lui, grâce à quoi elle fut en mesure de lui transmettre de ne pas signer le document. Ils ont tous été aimables avec elle. Quand elle revint à CUAPA, le jour même, dimanche après-midi, elle demanda un prêt de 1000 cordobas à un homme qui ne prête rien sans garantie. Il lui donna sans aucune garantie, sans caution, et ajouta :
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«Si vous en voulez plus, je vous en donnerai plus»
.
Ils présentèrent le document au garçon, mais il refusa de le signer.


Madame SOCORRO se rendit lundi au poste de police de JUIGALPA pour effectuer toutes les démarches nécessaires afin, éventuellement , de le relâcher. Elle trouva les personnes du poste assez conviviales. Ils libérèrent le frère en le condamnant à une amende de 1000 cordobas. Elle leur dit qu'elle était pauvre, qu'ils pourraient abaisser un peu l'amande. Ils la réduisirent de 200 córdobas. Tout fut accompli. Ils partirent rapidement et retournèrent à CUAPA où, arrivés chez moi, ils m'exprimèrent leur reconnaissance. Je leur ai dit de ne pas me remercier, mais plutôt de remercier le Seigneur et la SAINTE VIERGE. Je leur suggérai de prier le ROSAIRE.

.
Madame SOCORRO
était très heureuse et me demanda si elle pouvait en parler aux gens. Je lui dis oui. Beaucoup crurent grâce à cet événement. Et pour moi comme pour d'autres, ce dénouement providentiel fut perçu comme une grâce.
Il sortit de prison le lundi 14 Juillet, et le lendemain j'allai à ZELAYA leur parler du message reçu. Je parlai à trois d'entre eux. Elle me cru et me dit qu'elle continuerait à travailler comme enseignante. Mon oncle écouta et me promit qu'il essayerait d'abandonner son vice peu à peu. Ensuite je partis rapidement à cheval au ranch de mon cousin mais il ne me pas crut pas. Il ne cru rien. Il écouta par politesse. Il fut indifférent , et même dur parce que, d'un ton de voix insultant, il me dit :
.
«Cousin, cherches-tu une occasion pour prendre un verre ?»
Je retournai chez moi avec un sentiment de tristesse et priai le Rosaire à son intention. Quelques jours plus tard, j'entendis dire qu'on l'avait volé et agressé à son domicile. Je repartis à ZELAYA pour lui donner des conseils et lui dire de vendre son ranch et retourner à CUAPA. Ainsi, il pourrait d'éviter ces incidents. Il ne me prêta aucune attention malgré ce que je lui avait dit lors de la précédente visite, et déjà en partie accompli : Je lui avais parlé d'un vol. Ils lui volèrent deux mules . Je lui avais parlé d'une effraction . Ils lui cassèrent une porte une nuit et le volèrent de nouveau.

Je lui avais dit que son talon gauche serait blessé. Il en fut ainsi. Lors de cette deuxième visite à ZELAYA, il me montra sa blessure, mais n'y cru pas. Il dit que c'était un hasard. Cela n'avait provoqué aucun changement en lui.
Triste, je repartis de nouveau à CUAPA, inconsolable ! Je tins à prier le chapelet pour lui.
Deux mois et un jour plus tard, soit le 9 Septembre, 1980, sa belle-sœur qui vivait à CUAPA et ne croyait rien de ce que je disais, reçu un télégramme l'avisant que mon cousin avait été retrouvé assassiné. Le même jour à minuit, suivant la quatrième vision, son cadavre arriva à CUAPA. Tout ce que m'avait dit l'ANGE se révéla exact.

Je pris rendez-vous avec la DAME, mais il fut annulé. Nous ne pûmes pas y aller parce que la rivière était trop profonde...elle était en crue. Le courant était trop fort et la rivière débordait de son lit à cause du vent violent. Il plut abondamment toute la nuit et le jour suivant le septième jour ainsi que toute la nuit du lendemain. Il plut sans arrêt toute la journée du huitième jour du mois d'août. Il fut impossible de
traverser ! J'étais accompagné par un groupe de femmes. Arrivant au bord de la rivière en dépit de notre volonté , il nous fut impossible de traverser . C'eût été impossible, même à cheval. Je dis :

.
«je vais traverser tout seul»

.

Mais, après avoir regardé, je dis :
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«Je ne peux pas le faire seul ! Le courant va m'emporter il est trop fort !»
.
Il continua à pleuvoir. Nous étions totalement détrempés. Je dis alors aux gens :
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«La VIERGE MARIE, la TRÈS SAINTE MÈRE, nous entendra où que nous soyons»
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Et nous avons cessé d'essayer de traverser la rivière pour rejoindre le site de l'apparition. Nous nous assîmes sur les rochers au bord de la rivière, pendant que certains restaient debout. Nous priâmes le ROSAIRE, et chantâmes de nombreux cantiques. A notre retour, nous n'eûmes pas froid et ne fûmes pas tristes.

Quand il fut de nouveau possible de traverser, nous retournâmes sur le lieu des apparitions. Mais rien ne se passa et la DAME ne vint pas. Ne pas la voir, me manquait. Je m'étais fait à l'idée de La voir. Son attente et sa vue me rendaient heureux.

Un autre événement eut lieu au cours de ce mois, je m'étais rendu compte que le prêtre ne me croyait pas. Par politesse, il essayait de ne pas le montrer, mais ...non, il n'y croyait pas. Il n'a jamais manifesté aucun intérêt pour le lieu des apparitions. Cependant, un jour qu'il célébrait la messe à la chapelle, il me dit qu'il voulait aller sur le lieu des apparitions Mais il me demanda de ne pas lui indiquer la route et de ne pas parler avec lui.

Il en fut ainsi. Nous arrivâmes sur les lieux. Je me rendais compte qu'il regardait tout autour de nous. Il sembla reconnaître quelque chose. Ensuite, en indiquant un endroit précis :

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«j'ai rêvé de ce lieu la nuit dernière»
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Après cela, il changea. Auparavant, il ne croyait rien. J'en pris note mais ne le jugeai pas , il fut sans doute l'instrument de la providence.

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Vers la fin du mois d'août, je lui dis un jour :

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«Père, je suis triste parce que nous n'avons pas pu traverser la rivière à cause de la force des courants. Serait-ce qu'elle attendait que nous traversions la rivière, le 8 août ? Serait-il possible qu'Elle ne revienne pas ?»
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Il me dit :
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«Priez, et Elle apparaîtra de nouveau»
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Il le dit avec certitude.
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LA QUATRIÈME VISION
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Le 8 septembre 1980 , j'allai sur le lieu des apparitions dans l'espoir d'accomplir ce que je n'avais pas réalisé au mois d'août. J'accompagnai de nouveau de nombreuses personnes, il y avait aussi des enfants. Nous priâmes le ROSAIRE, et dès que nous eûmes fini, je vis une lumière éclatante.On voyait seulement cette lumière.Il fait clair et aucun signe de la pluie. Je me dis intérieurement :
 
«La dame est sur le point d'arriver !»

L'autre signe fut la grande joie intérieure que je connais lorsque je suis sur le point de la voir. Je vis alors une seconde lumière éclatante – lors de laquelle, Elle apparaît toujours - et je la vis sur un nuage. Le nuage était suspendu sur l'arbre Morisco sans feuille- les gens de CUAPA se sont parlé peu à peu entre eux- le petit arbre, planté au beau milieu de la plaine dont les épines semblaient desséchées parce que l'arbre Morisco est brun et ayant été laissé sans feuille, semblait encore plus desséché. Mais non, il n'était pas sec, si l'on grattait l'écorce fine, il était vert à l'intérieur.
De cette manière, apparaissait la VIERGE MARIE. Je l'ai vue comme une enfant. Magnifique ! Mais petite ! Elle était vêtue d'une tunique de couleur crème pâle, sans voile, ni couronne, ni manteau, ni ornement, ni broderies. La robe ainsi que les manches étaient longues, ceinturé d'un cordon rose. Ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules. Les yeux étaient d'un brun léger, presque de la couleur du miel, tout en elle, irradiait de lumière. Elle ressemblait à la DAME, mais c'était une enfant.

Je la regardai étonné, sans dire un mot, puis j'entendis sa voix qui semblait celle d'une enfant ... une enfant de sept ... huit ... ans. D'une très belle voix, elle donna le message, totalement identique. Tout d'abord, je pensai, puisqu'il s'agissait d'un enfant, que ce serait plus facile de la voir pour ceux qui m'accompagnent. C'était ma préoccupation. Je me disais :
 
«Les autres devraient aussi La voir !»
 
Je lui dis :
 
«Laissez-vous voir, afin que tout le monde vous croit. Ces gens qui sont réunis ici, veulent vous rencontrer»
Les gens pouvaient m'entendre , mais ne pouvaient pas L'entendre. Je lui parlai essayant de la persuader de se montrer, mais après m'avoir écoute Elle dit :
«Non, il vous suffit de leur donner le message ; pour celui qui croit, ce sera suffisant, et pour celui qui ne croit pas, même s'il me voyait, il ne croirait pas d'avantage»
Ses paroles se sont accomplies. Je peux maintenant voir l'incrédulité ou la foi d'un individu. Les personnes qui sont venues ne cherchent pas à voir un signe, le message leur suffit , ils le reçoivent. Certains ont de grands besoins ... ils ne demandent pas un miracle, ils ne demandent pas la guérison, ils préfèrent faire confiance dans le Seigneur. Il en est d'autres qui, par les signes en sont venus à croire. Je connaissais un homme, qui rempli de joie, m'a dit :
«BERNARD, je crois maintenant que la VIERGE est apparue. Vous en avez de la chance ! Je la vois aussi»
Et il a indiqué l'endroit. C'est dans l'ancienne chapelle, où était l'autel avant. A quelques mètres il y avait un autre homme qui, quand il me vit passer à proximité, me dit plein d'indifférence :
«C'est vrai qu'Elle est là. Mais ce n'est rien de plus que les êtres d'autres planètes. Qui sont-ils ?»
Cela se produisit le 7 mai, 1981, la veille du premier anniversaire de la première apparition.
Je n'insistai plus pour qu'Elle se montre mais lui parlai plutôt de l'église que les gens voulaient construire en son honneur. Le Père DOMINGO nous avait dit que c'était une décision qu'il ne pouvait prendre et que nous devions le dire à la SAINTE VIERGE. C'est pourquoi je lui posai cette question. Parce qu'un homme de MATAGALPA avait déjà donné C $ 80,00 córdobas dans ce but. Elle me répondit :
«Non ! Le Seigneur ne veut pas d'églises matérielles, Il veut des temples vivants qui sont vous-mêmes. Restaurez le temple sacré du Seigneur. Le Seigneur prend plaisir d'être présent en vous»

Et Elle continua en disant :
«Aimez vous les les autres. Pardonnez vous les uns les autres. Faites la paix. Ne la demandez pas seulement, faites la»
Je lui demandai ce que je devais faire des C $ 80,00 córdobas que j'avais en ma possession. Je me demandais si je devais les rendre. Elle me dit d'en faire don pour la construction de la chapelle de CUAPA. Et d'ajouter :
«A partir d'aujourd'hui, n'acceptez pas un centime pour quoi que ce soit»
Ensuite, Elle me dit de ne pas dire «église» pour les choses matérielles parce que l'église et les temples sont nous-mêmes, que les chapelles sont les maisons réservées à la prière. Parfois, par habitude je faisais l'erreur de dire «église» au lieu de «chapelle»

A ce moment, l'ombre d'un doute me vint à l'esprit. Je décidai de lui confier ce doute : je ne savais pas si oui ou non, je devais poursuivre le catéchuménat. Je souhaitais qu'Elle me conseille. Elle me dit :
«Continuez toujours fermement dans le catéchuménat. Petit à petit, vous comprendrez tout ce que le catéchuménat signifie. En tant que groupe communautaire, méditez les Béatitudes en silence»
Plus tard, elle ajouta :
«Je ne reviendrai pas le 8 octobre, mais le 13»
Ensuite, les nuages s'élevèrent comme pour chaque apparition.
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LA CINQUIÈME VISION
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Le 8 octobre nous allâmes sur le lieu d'apparitions. Je savais qu'Elle ne viendrait pas parce que la petite fille me l'avait dit. Les gens me suivaient parce qu'ils voulaient se réunir et réciter le rosaire sur le monticule de pierre. Ils voulaient le faire par dévotion et le 13 qui était lundi, nous eûmes une célébration à la chapelle vers 10 heure du matin. Nous partîmes ensuite une cinquantaine de personnes, vers le lieu d'apparition en petit pèlerinage. Nous allâmes réciter le ROSAIRE et chanter.

Nous avions commencé un autre ROSAIRE. Le ciel était menaçant de pluie avec des gros nuages. Il allait pleuvoir. Nous allâmes placer les fleurs que les gens avaient apportées, sur le monticule de rochers.

Quand nous fumes rendus au troisième mystère, «la naissance de l'ENFANT-JÉSUS», je sentis l'émotion habituelle, quand Elle était sur le point de m'apparaître mais je ne voulais pas déranger le cours du ROSAIRE.

A la fin nous chantions «SAINTE REINE DU ROSAIRE», nous répétions cette partie qui dit «Étoile brillante du jour, donne-nous la grâce de chanter l'AVE MARIA»quand tout à coup se forma un cercle lumineux sur la terre. Tous, sans exception le virent comme un seul rayon qui tombait et marquait un cercle lumineux sur le sol. La lumière venait d'en haut. La lumière qui venait était comme un feu qui, en tombant sur le sol se dispersait. Voyant que cette lumière tombait sur la tête de ceux qui étaient là, je me retournai pour voir ce qui arrivait et vis qu'il s'était également formé un cercle dans le ciel. Nous nous dîmes «son royaume est au ciel comme sur terre». Ce cercle donnait des lumières de couleurs qui n'apparaissaient pas au sol. On ne connaît rien de semblable ici bas.

Une jeune fille qui tenait sa mère par la main, essaya de s'en défaire, disant que la DAME l'appelait. La maman l'a retenue encore plus fort et ne l'a pas laissée partir. Ceci c'est la mère qui me l'a raconté après que les apparitions furent passées. Il était 3 heures de l'après-midi. On pouvait sentir une petite brise qui était suave comme un vent frais qui ne nous froissait pas.
Durant ce phénomène, nous restions silencieux et continuions de regarder ce cercle sur le sol comme un soleil de midi .
Tout à coup, une lumière semblable aux autres apparitions m'apparut. Je levai le regard et vis la MADONE. Le nuage était au dessus des fleurs que nous avions disposées, et au-dessus, les pieds de la très belle MADONE. Elle étendit les mains et nous envoya à tous, des rayons de lumière. En la voyant ainsi les bras étendus, je dis aux gens :
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«Regardez la, Elle est ici !»
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Et personne ne me contesta. Je demandai alors à la MADONE de se laisser voir... que les personnes qui étaient ici désiraient la voir. Elle répondit :
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«Non, ce n'est pas tout le monde qui peut me voir»
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Et je redis aux gens qu'elle était sur le tas de pierres au-dessus des fleurs. J'entendis quelques personnes pleurer. J'entendis qu'ils marmonnaient seuls. Une dame qui s'appelait MILDRED me dit :
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«Je ne vois qu'une ombre au-dessus des fleurs»
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Je me retournai vers la DAME pour demander à nouveau qu'elle se laisse voir et Elle me dit :
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«non»
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Alors je me retournai vers les gens :
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«Regardez les fleurs sur les pierres !»
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Personne ne contesta. Alors je dis à la MADONE :
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«DAME, qu'ils te regardent pour croire parce que plusieurs ne croient pas ; Ils me disent que c'est le diable qui m'apparaît, que la VIERGE est morte, et ....... comme n'importe quel mortel...Mais DAME...qu'ils te voient»
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Elle me dit :
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«non»
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Et levant les mains sur la poitrine, tout comme l'image de la VIERGE DES DOULEURS, ces images que l'on voit dans les processions, lors de la semaine sainte. Son visage devint pâle comme celui de la statue, son manteau devint gris, et puis le regard triste et elle pleura. Je pleurai moi aussi.
Je tremblais de La voir comme ça et lui dis :
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«DAME, pardonnez-moi pour ce que j'ai dit, c'est moi qui suis coupable ! Vous êtes attristée à cause de moi. Pardonnez-moi! Pardonnez-moi !»
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Elle me répondit :
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«Je ne suis pas attristée et fâchée à cause de toi»
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Je lui demandai :
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«Et pourquoi pleurez-vous ? Je vous vois pleurer»
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Elle me dit :
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«Cela m'attriste de voir la dureté des cœurs de ces gens. Mais vous devrez prier pour eux pour qu'ils changent»
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Je sentis que j'étais à blâmer de lui avoir dit cela . Je ne pouvais pas supporter ses pleurs. Alors que je continuais à pleurer, Elle me communiqua le message :
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Je ne pouvais parler. Je continuai à pleurer, le cœur broyé. Je me sentais très triste comme si j'allais mourir sur place, de douleur. Mon seul soulagement était de pleurer. J'arrêtai d'insister pour qu'Elle se laisse voir. Je sentis que j'étais à blâmer de lui avoir dit cela . Je ne pouvais pas supporter ses pleurs. Alors que je continuais à pleurer, Elle me communiqua le message :
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«Priez le Chapelet. Méditez sur les mystères. Écoutez la Parole de DIEU qui qui se communique dans ces mystères. Aimez vous les uns les autres. Pardonnez vous les uns les autres. Faites la paix. Ne demandez pas la paix sans la faire parce que si vous ne la faites pas, il ne sert à rien de la demander.
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Remplissez vos obligations. Mettez en pratique la Parole de DIEU. Cherchez des moyens de plaire à DIEU. Servez votre voisin car de cette façon vous Lui plairez»
 
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Quand elle eut fini de donner son message, je me souvins de la demande des gens de CUAPA. Je lui dis :
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«Lady, j'ai beaucoup de demandes, mais j'ai oublié. Il en existe un grand nombre. Vous, Madame, les connaissez tous»

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Puis Elle me dit :
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«Ils me demandent des choses qui sont sans importance. Demandez la Foi pour que chacun ait la force de porter sa croix.

La souffrance en ce monde ne peut pas être enlevée. Les souffrances, c'est la CROIX que vous avez à porter. C'est la vie. S'il y a des problèmes avec le mari, la femme, les enfants, les frères. Parlez, discutez, afin qu'ils soient résolus en paix. N'ayez pas recours à la violence. N'ayez jamais recours à la violence. Priez pour avoir la foi qui vous donnera la patience»
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De cette manière, Elle me permis de comprendre que, si avec foi, nous demandons d'être libéré d'une souffrance, nous ne serons libéré que si la souffrance n'est pas la CROIX que nous avons à porter. Mais si la souffrance est la la CROIX d'une personne, ce poids se transformera en gloire. C'est pourquoi Elle nous dit de demander la foi pour recevoir force et patience.

Ensuite, Elle me dit :

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«Vous ne me verrez plus en ce lieu»
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Je pensai que je ne la reverrais jamais et je commençai à me lamenter :
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«Ne nous laissez pas, ma MÈRE !
Ne nous laissez pas, ma
MÈRE !
Ne nous laissez pas, ma
MÈRE !»
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Je parlais au nom de tous, puis Elle me dit :
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«Ne sois pas triste. Je suis avec vous tous même si vous ne me voyez pas. Je suis la MÈRE de vous tous pécheurs.
Aimez vous les uns les autres. Pardonnez vous les uns les autres. Faites la paix, parce que si vous ne la faites pas, il n'y aura pas de paix. N'ayez pas recours à la violence. N'ayez pas recours à la violence.
Le NICARAGUA a beaucoup souffert depuis le tremblement de terre, et il va continuer à souffrir si vous tous ne changez pas. Si vous ne changez pas, vous allez hâter l'arrivée de la TROISIÈME GUERRE MONDIALE.
Priez, priez, mon fils, pour le monde entier. De grave dangers menacent le monde. La MÈRE n'oublie jamais Ses enfants, et Je n'oublie pas votre souffrance. Je suis la MÈRE de vous tous pécheurs. Invoquez-moi avec ces mots»
SAINTE VIERGE, Vous êtes ma MÈRE, la MÈRE de nous tous pécheurs»
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La VIERGE MARIE est apparue à un paysan, BERNARDO MARTINEZ, devenu prêtre par la suite (1995), durant six mois, du 8 mai au 13 octobre 1980. Les apparitions, par leur fréquence notamment, témoignent d'une certaine similitude avec celles de FATIMA.
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04/02/2009

INVESTIGATIONS D'UN JOURNALISTE SUR LES APPARITIONS MARIALES

 

NQUÊTE D'UN JOURNALISTE SUR LES APPARITIONS MARIALES

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PIERRE JOVANOVIC

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PIERRE JOVANOVIC, né en 1960, est un journaliste et écrivain français.
 
PIERRE JOVANOVIC a été journaliste au MATIN DE PARIS puis au QUOTIDIEN DE PARIS de PHILIPPE TESSON et rédacteur en chef des informations technologiques de Missive de France Câbles & Radio. En tant qu'écrivain, il a popularisé le thème des anges gardiens en publiant le best-seller Enquête sur l'existence des anges gardiens en 1993 traduit aux ÉTATS-UNIS en 1995, en ITALIE 1995, en ESPAGNE en 1996, au PORTUGAL 1997, au BRÉSIL en 1997, au MEXIQUE en 2000 et en POLOGNE en 2008.
 
Pour la sortie de son livre NOTRE DAME DE L'APOCALYPSE, un journaliste nous parle de ses investigations sur les différentes apparitions mariales.
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Pour la sortie de son livre NOTRE DAME DE L'APOCALYPSE (Extraits), PIERRE JOVANOVICest interviewé à propos des apparitions mariales, sur une chaîne radio.
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ABBÉ RENÉ LAURENTIN
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Né le 19 octobre 1917 à Tours (37). Fils de MAURICE LAURENTIN, architecte et de MARIE JACTEL. C'est le frère de la journaliste MÉNIE GRÉGOIRE. Il entre au séminaire des Carmes en 1934. Il y obtient ses grades de Licencié en Philosophie thomiste en même temps que sa Licence ès lettres philosophie en Sorbonne (1938).
 
Au terme de sa première année de théologie (1937-1938), il fait son service militaire. Officier d'infanterie pendant la guerre, il est fait prisonnier en 1940 et passe 5 ans en captivité, dont une partie dans la forteresse de Königstein. Il enseigne l'hébreu à l'université de son oflag et s'initie à la mariologie sous la direction du Père GÉNÉVOIS, dominicain (o.p.)
 
Ordonné prêtre le 8 décembre 1946, il prépare ses trois thèses (ès lettres et théologie) sur la VIERGE MARIE en parcourant les principaux pays d'EUROPE (1946-1947). À l'issue de ses doctorats, il est nommé professeur de théologie à l'Université catholique d'ANGERS (1955).
Consulteur à la commission théologique préparatoire au CONCILE VATICAN II (1960), puis expert au Concile (1962-1965).
 
Journaliste professionnel il a écrit près de 2.000 articles dont la moitié au FIGARO où il est chroniqueur religieux (1963).
 
C'est un mariologue (études de la VIERGE MARIE) et un spécialiste des apparitions. Il a abondamment publié sur le cas d'YVONNE-AIMÉE DE MALESTROIT (YVONNE BEAUVAIS), sur laquelle un décret du Saint-Office avait interdit de publier. ROME l'a autorisé en 1981 à rouvrir le dossier. Il poursuit méthodiquement sa réhabilitation.
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