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15/12/2006

III - MARIE CO-REDEMPTRICE (CONCHITA)

 

MARIE CO-RÉDEMPTRICE

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«J'ai mieux compris les peines indicibles du cœur très pur de MARIE, l'unique créature qui lisait et comprenait les douleurs intérieures, les souffrances de son divin FILS, comment elle fut la seule à pouvoir mesurer ses peines, à saisir sa pureté et son innocence, à subir aussi le poids infini de l'ingratitude humaine qui l'accablait ; sans être coupable, elle vécut une existence de souffrance en union avec son JÉSUS très saint et obtint les grâces pour les pêcheurs coupables. Dès que MARIE eu consenti à l'incarnation du VERBE, plus jamais le plan divin ne s'effaça de son esprit. Son cœur de mère, broyé, contempla le martyr innocent et Divin.

La vie de cette VIERGE-MÈRE fut la plus crucifiée après celle de JÉSUS. Sa constante méditation de l'avenir gardait toujours son âme déchirée en sa petite maison de Nazareth. Qui aurait pu soupçonne , à la vue de ces deux êtres si purs, mais vivant la même existence commune, qu'en réalité, ils supportaient au-dedans d'eux-mêmes le martyre le plus cruel en vue du salut du genre humain !
Oui, MARIE a occupé une place immense dans la rédemption de l'homme. Que MARIE est grande et combien nous lui sommes redevables !»
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La passion de JÉSUS fut aussi la passion de MARIE. Elle a été seule à comprendre ce cri de
JÉSUS dans son abandon. La mesure de la douleur est celle de l'amour. La mesure de l'amour est celle de la grâce, et MARIE fut pleine de grâce, d'amour et de douleur.


 


«La mission personnelle de MARIE dans le mystère du salut est inséparable de celui de sa divine maternité comme l'est aussi le rôle rédempteur du CHRIST de son incarnation»


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«MARIE fut choisie parmi toutes les femmes pour que dans son sein virginal fut réalisée l'incarnation du VERBE divin et dès cet instant, elle, la toute pure, la VIERGE-MÈRE, celle qui a tout accepté avec amour et dans la plus haute soumission à mon PÈRE, elle n'a pas cessé de m'offrir à lui en victime qui venait du ciel pour sauver le monde, mais en sacrifiant son cœur de MÈRE à la divine volonté de ce PÈRE bien aimé.
Elle m'a nourri pour être victime, atteignant la suprême immolation de son âme quand elle m'a livré pour être crucifié. C'était un même sacrifice, le mien sur la croix et celui qui avait lieu dans son cœur. MARIE m'a toujours offert au PÈRE, elle a toujours rempli le rôle du prêtre ; elle immola toujours son cœur innocent et pur en union avec moi pour attirer des grâces pour l’Église»
(6 avril 1928) 
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«Pour ces derniers temps, destinés au règne de l'ESPRIT-SAINT et au triomphe final de l’Église, était réservé le culte du martyre de la solitude de MARIE, son épouse très aimée. Durant ce martyre, seule la puissance et la force de cet ESPRIT de DIEU ont pu la maintenir en vie. MARIE, en effet, a vécu pour ainsi dire, miraculeusement et uniquement pour mériter les grâces requises pour sa maternité en faveur de l'humanité. Elle a vécu pour donner son témoignage sur moi en mon humanité, comme le SAINT-ESPRIT témoignait de ma Divinité. Elle a vécu pour être en quelque sorte l'instrument visible de l'ESPRIT-SAINT dans l’Église naissante, tandis que l'ESPRIT-SAINT agissait sur le plan Divin et tout spirituel. Elle a vécu pour fournir sa première nourriture à cette unique et véritable Église, et pour mériter dans le ciel les titres de Consolatrice, Soutien, Refuge de ses enfants.

Cette étape de la vie de MARIE, constituant pour son coeur une source d'amertume, quintessence du martyre, purification de son amour en même temps que source inépuisable de grâces et de miséricorde pour le monde est restée ignorée.

Au pied de la croix, naquirent tous ses enfants. Ma mort leur a communiqué la vie dans le cœur de ma MÈRE ; mais avant de mourir Elle devait manifester cette maternité sur la terre, en achetant, par les souffrances de mon absence, une infinité de grâces présentes et futures pour ses enfants. Son titre de MÈRE DE L’HUMANITÉ, MARIE l'a conquis par le martyre de sa solitude après ma mort. Le monde en a-t-il conscience ?...MARIE a acheté des grâces pour tous et pour chacun des hommes»
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LES VERTUS ET LES SOUFFRANCES DE MARIE SONT RESTÉES CACHÉES
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«De même que les vertus de MARIE sont restées cachées à cause de son humilité, par exemple à l'occasion de la Purification, puisqu'elle-même ne les extériorise pas, ainsi ses souffrances demeurèrent voilées. Ni plainte ni récrimination : elle les acceptait toutes, les accueillant toutes sans en perdre une seule , les aimant, adorant en elles la volonté de DIEU qui était sa vie. Cette adhésion à ma volonté adorable qu'elle pratiqua après mon Ascension, fut particulièrement intime, au cours de sa vie de souffrances sans nom, durant le martyre de mon absence et parmi les crucifiements de sa solitude. Adhésion, simplification, unification très élevée et très étroite de nos volontés, de mes vouloirs dans ses martyrs, soumission et parfaite conformité à mes désirs et à mes desseins de l'immoler, telle fut alors la forme de la vie de MARIE. Telle fut son adhésion sublime, très sainte et divine qui la maintenait absorbée dans ma volonté qui la conduisait par les voies d'humiliation, de souffrance, de déchirement du cœur dans l'amour même. On ne peut pas apprécier en MARIE son titre de REINE DES MARTYRS, parce que l'homme demeure très loin de comprendre son amour.»
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MARIE est co-rédemptrice, MÈRE de la Rédemption parce qu'elle est la MÈRE de JÉSUS, Mère de «YAHVEH qui sauve». 
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La solitude de MARIE est l'association la plus parfaite à l'acte rédempteur du CHRIST. Le drame de notre salut sedécida au moment même où JÉSUS fut abandonné mystérieusement par son PÈRE, et que lui-même s'abandonna, en réponse, avec confiance et amour, entre ses mains. C'est le «oui» de l'homme dans la suprême angoisse..
«Tu avais longuement considéré la première solitude de MARIE, c'est-à-dire l'extérieure, mais tu n'avais pas pensé à l'intérieure, la plus cruelle et amère, celle qui déchire et dans laquelle l'ESPRIT éprouve une agonie à cause de l'abandon

Le martyre de MARIE après mon Ascension ne fut pas causé seulement par mon absence matérielle : elle a souffert aux terribles creusets d'un abandon semblable à celui que j'ai éprouvé Moi-même sur la croix ; et mon PÈRE l'a uni au mien qui acheta dant de grâces.

En tant que co-rédemptrice, MARIE éprouva dans son âme toute pure, l'écho de toutes mes agonies, humiliations, outrages et supplices, le poids des péchés du monde qui ont fait saigner mon cœur, et la vibrante douleur de l'abandon du ciel qui obtient des grâces.

Il est évident que MARIE n'a rien eu à purifier en elle-même mais dans l'humanité, c'est-à-dire dans ses enfants, conquérant avec cette douleur une nouvelle couronne de MÈRE-MARTYRE.
C'est ainsi qu'elle souffrit pour ses enfants, c'est ainsi qu'elle leur donnait la vie surnaturelle de la grâce, c'est ainsi qu'elle leur achetait le ciel»
(22 juin 1918)
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MARIE est vraiment la MÈRE des hommes, sa maternité spirituelle est une maternité engagée. Elle, l'Immaculée, souffre pour le péché de ses enfants.
«Le Coeur de MARIE acheta ces grâces dans le martyre d'une solitude désemparée, non pas du fait des hommes (elle avait SAINT JEAN et les Apôtres et beaucoup d'âmes qui l'aimaient avec ferveur), non pas du fait de mon absence matérielle (elle se consolait avec l'eucharistie à cause de sa foi si vivante et parfaite), mais par l'abandon spirituel, l'abandon divin de la TRINITÉ qui se cachait à elle.....
MARIE a souffert plus que toutes les âmes désemparées, parce qu'elle a souffert un reflet de mon propre abandon sur la Croix, celui qu'on ne peut évaluer et qui n'a pas de termes pour être exprimé.

Cet abandon de MARIE, ce vif et palpitant martyre de sa solitude, le martyre désolateur du divin abandon, qu'elle a souffert avec une force héroïque, avec amoureuse résignation et sublime abandon à ma volonté, n'est pas honoré.

C'est un grand honneur pour les âmes quand le PÈRE les appelle pour les associer : à la rédemption ; à la co-rédemption en s'unissant à moi et à Marie ; à l'apostolat de la Croix, c'est--dire à celui de la souffrance innocente, douleur pleine d'amour et pure, douleur expiatrice et salvatrice en faveur du monde coupable»
(23 juin 1918)
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ILS NOUS PARLENT DE MARIE CO-RÉDEMPTRICE
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SAINT ALBERT LE GRAND (1193-1280)
«MARIE est l'aide, la coopératrice de la Rédemption»
(Super Missus, q., 29, §3)
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SAINTE BRIGITTE (1303-1373)
«Comme ADAM et ÈVE ont de concert vendu le monde pour une pomme, ainsi c'est d'un seul et même cœur que mon FILS et moi nous l'avons racheté»

(Revelationes, Lib I, cap. XXXV)
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SAINT BONAVENTURE (1217-1274)
«Aussi, tandis que le FILS était suspendu mourant à la croix, la MÈRE s’offrait aux bourreaux afin de donner sa vie pour nous»
Liber de institutione Virginis, cap. VII, n°49 : cité dans les Gloires de Marie
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SAINT BERNARD (1090-1153)
«Un homme et une femme ayant coopéré à notre ruine, il convenait qu'un homme et une femme coopérassent à notre réparation»
(Sermo de duodecim proerogativis B.V.M., n°1)
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SAINT ANSELME (1033-1109)
«DIEU a bien pu créer le monde de rien, mais le monde s'étant, par le péché, précipité dans la ruine, DIEU n'a pas voulu l'en tirer sans le concours de MARIE»
(Oratio 52)
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SAINT ALPHONSE (1696-1787)
«Il est vrai que JÉSUS voulut être seul à mourir pour le salut des hommes :
«Seul, dit-il, j’ai foulé le pressoir» 
(ISAÏE 53,3) Mais, devant l’ardeur de MARIE à vouloir, elle aussi, se consumer pour notre salut, voici ce qu’il arrêta : par le sacrifice et l’offrande de sa vie à lui JÉSUS, elle coopérerait à notre rédemption, et deviendrait ainsi la MÈRE de nos âmes»
(Commentaire de Is 53,3 dans les Gloires de MARIE)
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PÈRE GARIGOU LAGRANGE (1877-1964)
«MARIE, qui a mérité le titre de Corédemptrice et celui de Médiatrice universelle, est le modèle des âmes réparatrices par ses souffrances au pied de la croix. Par elles, elle nous a mérité de congruo, ou d'un mérite de convenance, fondé sur la charité, tout ce que le VERBE fait chair nous a mérité en stricte justice. S. S. Pie X (Encycl. Ad diem illum, 2 févr. 1904) a approuvé cet enseignement commun des théologiens. Et BENOÎT XV a ratifié le titre de corédemptrice en disant que «MARIE, en union avec le CHRIST, a racheté le genre humain, ut dici merito queat ipsam cum Christo humanum genus redemisse»
(Lettre du 22 mars 1918, Acta Apost. Sed. X, 182).
C'est ainsi que MARIE est devenue la MÈRE spirituelle de tous les hommes».
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BIENHEUREUSE ANNE CATHERINE EMMERICK (1774-1824)
«Pendant tout le temps que dura le supplice [de la flagellation] du Sauveur, je vis la SAINTE VIERGE plongée dans l'extase. Elle voyait et ressentait en esprit, avec un amour et une douleur indicibles, tout ce qu'endurait son FILS. Souvent des cris plaintifs s'échappaient de sa bouche ; ses yeux étaient rouges de larmes. Elle était voilée et étendue dans les bras de sa sœur aînée, MARIE d'HÉLI, qui était déjà âgée, et ressemblait beaucoup à ANNE leur mère. MARIE DE CLÉOPHAS, fille de Marie d'HÉLI, était aussi là. Les saintes amies de MARIE et de JÉSUS étaient toutes enveloppées de leurs voiles, serrées autour de la SAINTE VIERGE, tremblant de douleur et d'angoisse : on eût dit qu'elles attendaient leur propre condamnation. MARIE portait une longue robe bleu d'azur, et par dessus un ample manteau de laine blanche ; son voile était d'un jaune pâle. MADELEINE était bouleversée et hors d'elle-même ; ses long cheveux flottaient épars sous son voile»
(VNSJC3 p272-273)

[...]


«Il était à peu près onze heures de la nuit quand la SAINTE VIERGE, tourmentée par son attente, se leva et quitta le cénacle, enveloppée de son manteau. J'éprouvai une vive inquiétude en voyant cette SAINTE MÈRE, déjà brisée de fatigue et si affligée, parcourir seule les rues de la ville au milieu de la nuit. Elle alla d'abord à la maison de CAÏPHE, puis au palais de PILATE, et suivit ainsi toute la voie douloureuse à travers les rues, où régnait un profond silence. Elle s'arrêtait aux endroits où le Seigneur avait enduré les souffrances les plus cruelles ; on eût dit qu'elle cherchait un objet perdu. Souvent elle se prosternait par terre, touchait les pierres ou les baisait, comme si elle eût vu les traces du sang sacré de son FILS. Elle adorait pleine d'amour, et toutes les places sanctifiées lui apparaissaient lumineuses. Je l'accompagnai durant tout le chemin, et je ressentis tout ce qu'elle éprouva, selon la mesure de mes forces»
(VNSJC3 p380-381)
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ROLANDE LEFEBVRE
«La VIERGE MARIE m'a fait comprendre ce que, jusqu'ici je n'avais pas compris en profondeur. C'est que, pendant la Passion, le SAINT-ESPRIT s'est comme incarné en MARIE. Par Lui, le PÈRE et MARIE se rejoignaient intimement et ne faisaient qu'Un.

La Passion de JÉSUS était aussi la Passion du PÈRE, la Passion du PÈRE était vécue dans MARIE. Le PÈRE, Lui, a emprunté, pour ainsi dire son cœur humain pour souffrir en Elle, avec Elle, par Elle, la Passion de leur FILS, de leur enfant, dans une seule fusion d'amour. La Passion du PÈRE et la Passion de MARIE n'étaient plus qu'une seule Passion humanisée, vécue en MARIE dans un amour et une intensité infinie, celle du PÈRE Lui-même.

Pendant toute la Passion de JÉSUS, le SAINT-ESPRIT était le lien, la communication entre
JÉSUS et MARIE et le PÈRE en Elle. C'est la TRINITÉ qui était en Passion avec MARIE. Tout ce que JÉSUS souffrait, tout ce qu'Il ressentait dans Son corps, dans Son âme, dans Son cœur humain, le SAINT-ESPRIT le transmettait dans MARIE qui éprouvait aussitôt les mêmes souffrances, les mêmes sentiments de désolation, d'amour pour le PÈRE, de pardon pour les hommes. Au pied de la Croix, Sa maternité, Son amour pour JÉSUS ont atteint le sommet de la plénitude car, en Elle, le PÈRE vivait et lui faisait partager la plénitude, la perfection l'infini de Sa paternité à Lui.

De même, pour nous, parents (combien est faible la comparaison), c'est à la mort d'un de nos enfants, ou dans sa plus grande souffrance, que notre amour pour lui atteint son plus haut degré. Alors le père et la mère se rapprochent l'un de l'autre, même si leur union humaine n'est pas parfaite, dans un seul et même amour, dans une seule et même douleur, dans une seule fusion de paternité et de maternité ?
[...]
Il y avait aussi la présence invisible de SAINT JOSEPH qui partageait tout avec MARIE. MARIE avec
JÉSUS, en même temps que Lui, disait, tout bas : «J'ai soif». Elle avait soif avec Lui, et pas seulement de cette soif physique, atroce, dans son corps meurtri, vidé de sang, brûlant de fièvre. MARIE a sûrement essayé de soulager cette soif-là. Mais combien fortement elle éprouvait avec JÉSUS cette soif spirituelle, cette soif de nous tous qu'Il voulait sauver par Sa mort.

Ce que vivait
JÉSUS, MARIE le vivait avec Lui. Dans sa maternité qui connaissait sa plus intense plénitude, Elle rassemblait en Elle ses enfants, absolument tous les enfants de DIEU, ses enfants de tous les temps depuis le commencement jusqu'à la fin du monde. Pas un seul ne manquait, bons et mauvais. Avec son JÉSUS bien-aimé, elle disait aussi : 
«PÈRE, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font».

Ce n'était pas seulement pour ceux qui, au Calvaire, faisaient souffrir
JÉSUS. Mais pour les hommes pécheurs de tous les temps. Avec Lui, son cœur disait inlassablement : 
«PÈRE pardon, Père pardon, Père pardon !»

Elle présentait aussi à son FILS tous ceux qui L'ont aimé, attendu, tous ceux qui L'aiment actuellement, nous étions là, présents, ainsi que tous ceux qui L'aimeront jusqu'à la fin des temps, rassemblés dans une même unité dans le cœur de la VIERGE où brûlait le cœur du
PÈRE. Notre amour a été le suprême réconfort de JÉSUS mourant».
LA PASSION DE MADAME R. Plon 1993, p. 207-208
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ROSALIE PÜT (1868-1919)Stigmatisée belge
«Aucun homme ne peut comprendre les souffrances de la MÈRE de DIEU pendant le chemin de la Croix. Ceci est un mystère, un secret de tous les temps»
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