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24/05/2012

PROPHÉTIES LOUISA PICCARRETA (1865-1947)


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ROPHÉTIES
LOUISA PICCARRETA (1865-1947)

STIGMATISÉE
INÉDIQUE
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BIOGRAPHIE

La Servante de DIEU LUISA PICCARRETA est née à Corato (Bari) en Italie, le 23 avril LUISA PICCARRETA, âgée1865. Elle y mourra en odeur de sainteté le 4 mars 1947.

Sa famille était l'une de ces famille patriarcales que l'on trouve encore aujourd'hui dans les Pouilles. Des gens qui aiment vivre à l'air des champs. Ses parents, VITO NICOLA et ROSA TARANTINO, eurent cinq filles : MARIA, RACHELE, FILOMENA, LUISA et ANGELA. Les trois aînées se marièrent. ANGELA, que l'on appelait «la petite ANGELA» resta célibataire et vécut aux côtés de sa sœur, LUISA, jusqu'à sa mort.

LUISA naquit le dimanche in Albis et fut baptisée le jour même. Son père — quelques heures après sa naissance — l'enveloppa dans une couverture et l'emmena à la paroisse pour y recevoir son Baptême.

NICOLA PICCARRETA travaillait comme métayer dans une ferme qui appartenait à la famille MASTRORILLI. Cette ferme se trouvait dans une petite localité des Murge, Torre Disperata, à 27 kilomètres de Corato. Ceux qui connaissent l'endroit peuvent apprécier la solennité du silence qui règne sur ces collines ensoleillées, dépouillées et pierreuses. LUISA y passa toute son enfance et son adolescence. Le grand bon vieux mûrier au tronc percé dans lequel elle aimait se cacher pour prier loin des regards indiscrets, existe encore. C'est dans ce lieu solitaire et ensoleillé que commença pour LUISA cette grande aventure divine qui la conduira sur les sentiers de la souffrance et de la sainteté. C'est d'ailleurs là qu'elle subira les assauts du démon ; des souffrances indicibles dont son corps ne saura être épargné. Pour se libérer de ses peines, LUISA se réfugiait sans cesse dans la prière, s'adressant en particulier à la TRÈS SAINTE VIERGE dont la seule présence constituait pour elle une grande consolation.

La Divine Providence conduisait la jeune fille sur des sentiers d'un tel mystère qu'il ne pouvait y avoir de joie plus grande que DIEU et la Grâce de DIEU. Un jour, en effet, le Seigneur lui dit :
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«J'ai remué la terre entière, regardant une par une toutes les créatures. Je voulais choisir la plus petite d'entre elles, et c'est toi que j'ai trouvée, toi, la plus petite d'entre toutes. Tu me plaisais alors je t'ai choisie ; puis je t'ai placée sous la protection de mes anges, non pas pour qu'ils te fassent grandir, mais pour qu'ils veillent sur toi, toi si petite ; ma volonté était faite et je pouvais poursuivre mon œuvre. Ceci n'est pas pour que tu te sentes plus grande, bien au contraire ; ma volonté te fera encore plus petite et tu resteras la petite fille de la Volonté Divine» (cf. Volume XII, 23 mars 1921).

A l'âge de neuf ans, LUISA reçût l'Eucharistie pour la première fois, puis sa Confirmation. Dès lors, elle apprit à rester en prière des heures entières au pied du Saint Sacrement. A onze ans, elle fut Fille de Marie - alors en pleine floraison - à l'église Saint-Joseph, puis Tertiaire Dominicaine, sous le nom de SŒUR MADELEINE. Elle fut l'une des premières à s'inscrire au Troisième Ordre, dont son curé de paroisse était le fondateur. Sa dévotion pour la Mère de DIEU développera en elle une profonde spiritualité mariale, prélude de ce qu'un jour elle aurait écrit sur la VIERGE MARIE.

La voix de JÉSUS accompagnait LUISA dans son cheminement : elle se détacha d'elle-même, de tout et de tous les autres. Vers l'âge de dix-huit ans, du balcon de chez elle, via Nazario Sauro, elle eut une vision : JÉSUS, souffrant sous le poids de sa croix était là, sous ses yeux. Il la regardait et lui disait :
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«Âme ! Aide-moi !»..
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Cette apparition suscita en elle le désir insatiable de souffrir pour JÉSUS et pour le salut des âmes. Commencèrent alors pour elle ces souffrances physiques qui, ajoutées aux souffrances spirituelles et morales, allèrent jusqu'à l'héroïsme.

Sa famille, voyant tous ces phénomènes, la crut malade et fit appel à la science médicale. Mais tous les médecins interpellés à son chevet ne surent résoudre son cas, un cas aussi unique que singulier. A leur grande stupeur, LUISA, pourtant bien vivante, souffrait de rigidité cadavérique, et aucune cure au monde n'arrivait à la soulager de ses terribles souffrances. Ayant tout essayé sur le plan médical, il ne restait plus qu'un seul espoir : les prêtres. Ainsi fit-on appel à un prêtre augustin, le Père COSMA LOIODICE, de retour chez lui après la condamnation des fameuses «lois siccardiennes» ; et, à la stupeur générale, il suffit d'un signe de croix du père sur le pauvre corps de l'infirme pour que cette dernière retrouvât tous ses moyens. Du coup LUISA fut convaincue que tous les prêtres étaient des saints. Or, un jour le Seigneur lui dit :

«non pas parce que ce sont des saints, mais parce qu'ils sont la continuité de mon sacerdoce dans le monde, tu dois te soumettre à leur autorité sacerdotale ; ne les contrarie jamais, bons ou mauvais qu'ils soient». (cf. Vol. I).
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LUISA se soumettra à eux toute sa vie. Et elle en souffrira. Ce besoin quotidien d'avoir recours à eux pour redevenir normale était source de grande mortification pour elle. Au début, c'est d'ailleurs des prêtres eux-mêmes qu'elles subira toutes les incompréhensions et toutes les souffrances les plus humiliantes. Pour eux, LUISA était une jeune fille exaltée, une pauvre folle qui voulait attirer l'attention des autres sur elle. Il leur arrivait parfois de la laisser dans cet état pendant plus de vingt jours. Puis LUISA finit par accepter son rôle de victime et sa vie prit un nouveau tournant : le matin, elle se réveillait le corps raide et immobile. Recroquevillée au fond de son lit, personne n'arrivait à l'allonger.
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Impossible de relever ses bras, ni de bouger sa tête ou ses jambes. Comme nous le disions, il lui fallait la présence d'un prêtre qui, en la bénissant d'un signe de croix, aurait éliminé la rigidité de son corps. Sans cela elle ne pouvait retourner à ses occupations (travail de dentelle). Cas unique : ses confesseurs n'étaient pas ses directeurs spirituels. Une tâche que Notre Seigneur gardait pour Lui. JÉSUS préférait s'adresser à elle directement. Il l'éduquait, corrigeait ses fautes, et s'il le fallait, n'hésitait pas à lui faire des reproches, la portant peut à peu au plus haut sommet de la perfection. LUISA, sagement, fut instruite et préparée, pendant de longues années, à recevoir le don de la Volonté Divine.

Après avoir su ce qui se passait à Corato, l'Archevêque de l'époque, Monseigneur GIUSEPPE BIANCHI DOTTULA (22 décembre 1848-22 septembre 1892), consulta plusieurs prêtres et décida de prendre sur lui la responsabilité de cette affaire. Après mûres réflexions, il délégua un confesseur personnel en la personne de Don MICHELE DE BENEDICTIS, un excellent prêtre auquel la jeune fille ouvrira son âme en profondeur. Don MICHELE, un homme avisé, imposa des limites à ses souffrances. LUISA ne devait rien faire sans son consentement. Il lui ordonna de manger au moins une fois par jour, tout en sachant parfaitement qu'elle aurait immédiatement tout rejeté. LUISA ne devait vivre que du Divin Vouloir. Dès lors elle reçut l'autorisation de garder son lit pour toujours, victime d'expiation. Nous sommes en 1888. LUISA restera clouée sur son lit de souffrance jusqu'à sa mort, survenue cinquante neuf ans plus tard. Si LUISA acceptait jusqu'ici son état de victime, elle ne pouvait cependant garder son lit toute la journée. Il lui fallait obéir aux règles de l'obéissance. A partir du 1er janvier 1899, LUISA ne quittera plus son lit.

En 1898, le nouvel Archevêque du lieu, Monseigneur TOMMASO DE STEFANO (24 mars 1898- 13 mai 1906) décida de nommer un nouveau confesseur en la personne de Don GENNARO DI GENNARO. Celui-ci restera vingt-quatre ans à son service. Le nouveau confesseur, percevant les merveilles que produisait le Seigneur sur cette âme, ordonna à LUISA de mettre par écrit tout ce que la Grâce de DIEU opérait en elle. Toutes les raisons avancées par la Servante du Seigneur pour échapper à de telles obligations furent vaines : même ses capacités littéraires, très modestes, ne suffirent pas à la dispenser de faire ce qu'on lui demandait. Don GENNARO DI GENNARO, qui avait les idées claires, ne céda pas. Il était pourtant parfaitement au courant que la pauvre fille n'avait fréquenté que l'école primaire. Ainsi, le 28 février 1899, LUISA commença son journal, un énorme recueil de trente-six volumes ! Le dernier chapitre fut achevé le 28 décembre 1939, date à laquelle elle reçut l'ordre de ne plus écrire.

A la mort de son confesseur, le 10 septembre 1922, arriva un chanoine, Don FRANCESCO DE BENEDICTIS, qui mourut le 30 janvier 1926, au bout de quatre ans de service. L'Archevêque, Monseigneur GIUSEPPE LEO (17 janvier 1920-20 janvier 1939) délégua un autre confesseur, Don BENEDETTO CALVI, un jeune prêtre ordinaire qui assista Luisa jusqu'à sa mort. Il partagea avec elle toutes les souffrances et toutes les incompréhensions qui l'affligèrent durant les dernières années de sa vie.

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Au début du siècle passé, la visite du BIENHEUREUX ANNIBALE MARIA DI FRANCIA dans les Pouilles fut une bénédiction pour nos populations. Venu chercher à Trani une nouvelle maison pour les hommes et les femmes de sa toute jeune Congrégation, il avait entendu parler de LUISA PICCARRETA et avait décidé d'aller lui rendre visite. Les deux grandes âmes devinrent inséparables. Mais il ne fut pas le seul à la fréquenter. D'autres prêtres venaient la voir : le Père GENNARO BRACCALI, Jésuite, le Père EUSTACHIO MONTEMURRO, mort en odeur de sainteté, et Don FERDINANDO CENTO, Nonce Apostolique et Cardinal de Notre Sainte Mère l'Eglise. Le BIENHEUREUX ANNIBALE devint son confesseur extraordinaire et le réviseur officiel de ses écrits, examinés et soumis au fur et à mesure à l'approbation des autorités ecclésiastiques.
Vers 1926, le BIENHEUREUX ANNIBALE ordonna à LUISA d'écrire un cahier de mémoires sur son enfance et son adolescence. Lui-même publia divers écrits de LUISA, dont le célèbre ouvrage L'Horloge de la Passion qui connut quatre éditions. Le 7 octobre 1928, à Corato, le couvent des sœurs de la Congrégation du Divin Zèle était achevé et LUISA, pour répondre au vœu du BIENHEUREUX ANNIBALE, y fut transférée. Le BIENHEUREUX ANNIBALE était déjà mort en odeur de sainteté à Messine.

En 1938, la vie de LUISA PICCARRETA subit un bouleversement total : Rome la désavouait publiquement et ses écrits furent mis à l'index. A la publication de la condamnation du Saint-Office, LUISA se soumit à l'autorité de l’Église.

De Rome, les autorités ecclésiastiques envoyèrent un prêtre lui réclamer tous ses écrits. Elle les lui remit immédiatement, et très gentiment. Ses écrits finirent dans les Archives secrètes du Saint-Office.

Le 7 octobre 1938, sur ordre de ses supérieurs, LUISA dut quitter le couvent et se trouver un nouveau logis. Elle passa les neuf dernières années de sa vie dans un appartement de la via Maddalena, bien connu des personnes âgées de Corato qui assistèrent à la sortie de sa dépouille, le 8 mars 1947.

LUISA connut une existence modeste. Elle occupait un appartement en location avec sa sœur ANGELINA et plusieurs autres femmes pieuses. Mais ce qu'elle possédait ne suffisait pas à payer son loyer. Alors elle faisait de la dentelle. Et ce qu'elle gagnait, en travaillant avec acharnement, lui permettait de subvenir aux besoins de sa sœur, dans la mesure où elle-même n'avait besoin ni de vêtements ni de chaussures. Sa nourriture se limitait à quelques grammes d'aliments que lui servait son assistante, ROSARIA BUCCI. LUISA ne demandait jamais rien. Elle ne désirait jamais rien, d'autant que son estomac rejetait immédiatement tout ce qu'elle mangeait. Mais son aspect n'était pas celui d'une mourante. Ce qui ne veut pas dire non plus qu'elle respirait la santé. Non plus. Mais elle n'était jamais inerte. Ses forces s'épuisaient dans la souffrance, le travail ; et pour ceux qui la connaissaient, sa vie était considérée comme un miracle permanent.

Son détachement de tout ce qu'elle aurait pu gagner en dehors de son travail était admirable. Elle refusait l'argent et les offrandes que les autres voulaient lui donner. Au moment de la publication de ses ouvrages, alors que le BIENHEUREUX ANNIBALE était venu un jour lui remettre l'argent relatif à ses droits d'auteur, elle répondit :

«Je n'y ai pas droit, car ce qui est écrit là n'est pas à moi» (cf. «Préface» du livre L'Horloge de la Passion, Messine, 1926).

Lorsqu'une âme charitable s'avisait de lui envoyer de l'argent, elle le lui renvoyait immédiatement.

L'appartement de LUISA ressemblait à un monastère. Sa porte était fermée au regard des curieux. Seules quelques personnes, animées de la même spiritualité, et les jeunes filles venant prendre des cours de dentelle, l'entouraient. De ce cénacle sortirent de nombreuses vocations religieuses. Mais cette œuvre de formation n'était pas uniquement réservée aux filles. Il y avait aussi des garçons qui entrèrent dans les ordres et furent orientés vers le sacerdoce.

Sa journée commençait vers cinq heures, l'heure à laquelle arrivait le prêtre pour la bénir et célébrer la messe, celle-ci était présidée par son confesseur ou par un de ses délégués : un privilège accordé par LÉON XIII et confirmé par SAINT PIE X en 1907. Après la messe, LUISA restait deux heures en prière. Vers huit heures, elle commençait son travail qui durait jusqu'à midi ; à l'issue d'un repas frugal, elle se retirait dans sa chambre pour se recueillir. Dans l'après-midi - au bout de quelques heures de travail - elle récitait son chapelet. Le soir, vers 20h., LUISA prenait son journal et se mettait à écrire jusqu'à minuit. Elle se réveillait au petit matin, le corps immobile, bloqué, toute recroquevillée dans son lit, la tête penchée vers la droite. Et il fallait attendre l'intervention du prêtre pour pouvoir l'asseoir dans son lit et qu'elle puisse reprendre sa routine.

LUISA mourut à l'âge de 81 ans, 10 mois et 9 jours, le 4 mars 1947, au bout de quinze jours de maladie, la seule et unique maladie que l'on ait réussi à diagnostiquer : une pneumonie. Elle mourut au petit matin, à l'heure même où le prêtre, en la bénissant, l'aurait libéré de son état. L'Archevêque du lieu était alors Monseigneur FRANCESCO PETRONELLI (25 mai 1939-16 juin 1947). LUISA garda sa position assise. L'allonger était absolument impossible et - phénomène extraordinaire - son corps ne souffrait plus de rigidité.

A l'annonce de sa mort, toute la population, tel un torrent en pleine crue, se déversa chez elle et il fallut faire appel aux forces de l'ordre pour contenir la foule qui, jour et nuit, venait la voir. LUISA était chère à leurs cœurs.
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«LUISA la sainte est morte !»
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s'écriait-on. Et tout le monde se précipitait. Ainsi, les autorités publiques et sanitaires acceptèrent d'exposer sa dépouille pendant quatre jours de suite, sans qu'il n'y ait aucun signe de corruption du corps. LUISA n'avait pas l'air morte. Elle était assise dans son lit, vêtue de blanc ; on aurait dit qu'elle dormait car, comme nous le disions, son corps avait perdu toute rigidité. En effet, bouger sa tête, lever ses bras, plier ses mains et tous ses doigts, ne demandait aucun effort. On pouvait même soulever ses paupières et observer ses yeux ; des yeux tout à fait brillants, absolument pas voilés. Pour tout le monde, LUISA était encore vivante, plongée dans un sommeil profond. Un conseil de médecins, convoqué pour la circonstance, prit le temps de bien examiner sa dépouille avant d'en conclure que LUISA était vraiment morte et qu'il ne s'agissait pas d'une mort apparente comme tout le monde croyait.

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sur son trône, toute de blanc vêtue, le Fiat posé sur sa poitrine. Plus de quarante prêtres, le Chapitre et le Clergé local, participèrent au cortège funèbre ; les sœurs, à tour de rôle, la portaient sur leurs épaules, se créant un passage dans la foule immense : les rues étaient bondées. C'était incroyable. Il y avait des gens partout, sur les toits, aux balcons, et le cortège avait du mal à passer. Les obsèques de la petite fille de la Divine Volonté furent célébrées par le Chapitre au grand complet en l’Église Mère. Toute la population de Corato accompagna le corps jusqu'au cimetière. Tous voulaient ramener chez eux un petit souvenir, des fleurs. Au bout de quelques années, sa dépouille fut transférée en l'église Sainte-Marie-la-Grecque.

En 1994, jour de la fête du Christ-Roi, Son excellence Monseigneur CARMELO CASSATI, en présence d'une foule nombreuse de fidèles et de personnalités étrangères réunies en l’Église Mère, ouvrit officiellement le procès de béatification de la Servante de Dieu LUISA PICCARRETA.

http://voiemystique.free.fr/luisa_piccarreta_extrait.htm
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L'église, les vocations, le sacerdoce

1er NOVEMBRE 1899

Alors que j'étais dans mon état habituel, je me suis soudainement trouvée hors de mon corps, à l'intérieur d'une église. Là, il y avait un prêtre qui célébrait le Sacrifice divin. Il pleurait amèrement et disait :
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«La colonne de mon Église n'a pas d'endroit où se reposer !»
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Pendant qu'il disait cela, j'ai vu une colonne dont le sommet touchait le ciel. À la base de cette colonne, se trouvaient des prêtres, des évêques, des cardinaux et d'autres dignitaires. Ils soutenaient la colonne. J'observais de très près. À ma surprise, j'ai vu que, parmi ces personnes, l'une était très faible, une autre à moitié putréfiée, une autre infirme, une autre couverte de boue. Très peu étaient en condition pour soutenir la colonne. En conséquence, cette pauvre colonne vacillait. Elle ne pouvait rester ferme à cause des coups qu'elle recevait au bas.
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À son sommet se tenait le Saint-Père qui, avec des chaînes d'or et des rayons émanant de toute sa personne, faisait tout ce qu'il pouvait pour stabiliser la colonne et pour attacher et éclairer les personnes qui se trouvaient plus bas (bien que quelques-unes s'échappaient pour être plus libres de pourrir ou de devenir plus boueuses). Il s'efforçait aussi d'attacher et d'éclairer le monde entier.
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Comme je regardais tout cela, le prêtre qui célébrait la messe (je pense que c'était Notre-Seigneur, mais je n'en suis pas sûre) m'appela près de lui et me dit :
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«Ma fille, regarde dans quel piteux état se trouve mon Église ! Ces personnes mêmes qui devraient la soutenir, la démolissent. Ils la frappent et vont jusqu'à la diffamer. Le seul remède pour moi est de faire couler beaucoup de Sang pour en former comme un bain afin de pouvoir laver cette boue putride et guérir ces blessures profondes. Lorsque, par ce Sang, ces personnes seront guéries, fortifiées et belles, elles pourront être des instruments capables de maintenir mon Église stable et ferme.»

LE LIVRE DU CIEL TOME 3


4 OCTOBRE 1917
LES SOUFFRANCES ET LE SANG DE JÉSUS POURSUIVENT L’HOMME POUR LE GUÉRIR ET LE SAUVER

«L’homme empire toujours ; il a accumulé en lui tant de pus que pas même la guerre ne fut capable de l’en départir. La guerre ne l’a pas arrêté ; plutôt, elle l’a rendu plus osé. Les révolutions le rendront furieux, la misère le rendra désespéré et il tombera dans les bras du crime. Tout cela servira d’une manière ou d’une autre à le dégager de sa pourriture. Ensuite, ma bonté le frappera, non indirectement à travers les créatures, mais directement du Ciel. Ces châtiments seront pour lui comme une rosée bienfaisante qui le tueront. Touché par ma main, il se rendra compte de son état, se réveillera du sommeil du péché et reconnaîtra son Créateur. Ma fille, prie pour que tout tourne pour le bien de l’homme.»

«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12


27 NOVEMBRE 1917
LA SAINTETÉ DANS LA DIVINE VOLONTÉ EST EXEMPTE D’INTÉRÊTS PERSONNELS ET DE PERTES DE TEMPS.
 

«Les églises sont peu nombreuses et, cependant, beaucoup seront détruites. Souvent, je ne trouve pas de prêtres pour me consacrer sous la forme eucharistique. Certains permettent que des âmes indignes me reçoivent. Certaines âmes ne se donnent pas la peine de me recevoir et d’autres ne le peuvent pas. Ainsi, mon Amour est entravé. Voilà pourquoi je veux la sainteté dans ma Volonté. Pour les âmes qui la vivront, je n’aurai pas besoin de prêtres pour me consacrer, ni d’églises, ni de tabernacles, ni d’hosties, parce que ces âmes seront tout ensemble prêtres, tabernacles et hosties. Mon amour sera plus libre. Quand je voudrai me consacrer, je pourrai le faire à tout moment, jour et nuit, et partout où ces âmes se trouveront. Oh ! comme mon Amour trouvera son complet déversement !»
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«Ah ! ma fille, la génération présente mérite d’être complètement détruite ! Si je permets à quelques personnes de rester, ce sera pour former ces soleils de sainteté dans ma Volonté qui feront pour moi tout ce que les autres créatures, passées, présentes et futures, me doivent. Alors, la terre me donnera une vraie gloire et mon «Fiat Voluntas tua» sur la terre comme au Ciel connaîtra son total accomplissement.»

«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12


30 DÉCEMBRE 1917
LE CHAGRIN DE JÉSUS À CAUSE DE L’AFFECTION QU’ON LUI VOLE.

«Cela n’est aucunement pris en considération. Au contraire, il y a des gens qui vendent leur affection ; ils sont contents de trouver quelqu’un pour l’acheter ; ils me volent sans aucun scrupule. Il ont des scrupules s’ils volent une autre créature, mais me voler moi-même ne leur cause aucun scrupule. Ah ! ma fille, j’ai tout donné aux créatures en leur disant : «Prenez tout ce que vous voulez, mais laissez-moi seulement votre cœur.» Non seulement elles me refusent leur cœur, mais elles me volent l’affection des autres. De plus, cela ne vient pas seulement des personnes séculières, mais aussi d’âmes pieuses, d’âmes consacrées. Quel mal on me fait par une certaine direction spirituelle à l’eau de rose, par certaines condescendances, par tant de sentimentalité, par l’usage de séductions ! Au lieu de faire le bien aux âmes, on les plonge dans un labyrinthe».
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«Quand je suis contraint d’entrer sous la forme sacramentelle dans ces cœurs complaisants, j’aimerais fuir, voyant que leur affection n’est pas pour moi, que leur cœur n’est pas mien. Et cela, de la part de qui ? De ceux qui devraient conduire les âmes vers moi ! Plutôt, ils ont pris ma place. Je ressens une telle nausée que je n’arrive pas à m’accommoder de rester dans leur cœur, même si je suis contraint de le faire jusqu’à ce que les accidents de l’hostie soient consumés».

«Quel massacre d’âmes ! Ce sont les vraies blessures de mon Église ! C’est pourquoi il y a tant de mes ministres retranchés de l’Église ! Malgré toutes les prières qu’ils me font, je ne les écoute pas ; pour eux, il n’y a pas de grâces et je leur dis avec mon Cœur chagriné : «Voleurs, partez, quittez mon sanctuaire parce que je ne peux plus vous tolérer !»

«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12


12 FÉVRIER 1918
RAISONS POUR LESQUELLES LES ÉGLISES SONT DÉSERTES ET LES MINISTRES DISPERSÉS.
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«Hélas ! ma fille, quand je permets que les églises soient désertes, les ministres dispersés et les messes en diminution, cela signifie que les sacrifices sont des offenses pour moi, les prières des insultes, les adorations des irrévérences, les confessions des passe-temps sans fruits. Ne trouvant plus ma gloire mais plutôt des offenses en retour des bénédictions que je donne, j’arrête ces dernières. Ces départs de mes ministres indiquent aussi que les choses ont atteint leur point culminant. Les châtiments seront multipliés. Comme l’homme est dur, comme l’homme est dur !»

«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12

«Les gens ne se soumettent plus à l’Église et méprisent les prêtres parce que certains parmi eux sont motif de scandale. Écoute bien ce que je te dis et annonce-le à tous. Mon Cœur est attristé par tant d’afflictions qui menacent le monde. La Justice de notre Père céleste est gravement offensée. Les hommes s’obstinent à vivre dans leurs péchés…» (16 avril 1954).
 
«Rome sera purifié dans le sang de ses nombreux péchés, en particulier ceux de l'impureté ! Le troupeau est sur le point d'être dispersés et le Pape devra beaucoup souffrir !» (1959).
 
19 MARS 1918
LES DISSENSIONS ENTRE LES PRÊTRES DONNENT LA NAUSÉE À JÉSUS.

«Ma fille, quelle nausée je ressens à cause de la désunion chez les prêtres. Cela m’est intolérable. Leur vie désordonnée est la raison pour laquelle ma justice permettra que mes ennemis viennent sur eux pour les maltraiter. Les méchants sont prêts à attaquer et l’Italie est sur le point de commettre le plus grand des péchés, celui de persécuter mon Église et de faire couler le sang innocent.»

«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12


19 AOÛT 1918
JÉSUS DÉPLORE LES VILENIES DES PRÊTRES.

«De toute façon, je suis fatigué de la vilenie des prêtres. Je ne peux plus en prendre, je veux en finir avec cela. Oh ! que d’âmes dévastées, défigurées, que d’idolâtries ! Se servir des choses saintes pour m’offenser cause mon plus amer chagrin. C’est le péché le plus abominable, la marque de la ruine totale. Il attire les plus grandes malédictions et brise les communications entre le Ciel et la terre. J’aimerais éradiquer ces êtres de la terre. Pour cette raison, les châtiments continueront et seront multipliés ; la mort dévastera les villes et beaucoup de foyers et de routes disparaîtront ; il n’y aura plus personne pour les habiter. Le deuil et la désolation régneront partout !»

Je le priai beaucoup. Il resta avec moi une bonne partie de la nuit et il souffrait tant que je sentais mon cœur se briser de chagrin. J’espère que mon Jésus s’apaisera.
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4 SEPTEMBRE 1918
PLAINTES DE JÉSUS AU SUJET DES PRÊTRES.

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«Ma fille, les créatures ne veulent pas céder, elles défient ma justice. En conséquence, ma justice se dresse contre elles. Les offenses proviennent de gens de toutes les classes, y compris de ceux qui s’appellent mes ministres ; peut-être même plus d’eux que de bien d’autres. Quel venin ils portent ! Ils empoisonnent ceux qui s’approchent d’eux ! Plutôt que de me déposer dans les âmes, ils s’y placent eux- mêmes. Ils cherchent à être entourés, à se faire connaître et ils me mettent de côté».
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«Par leurs contacts empoisonnés, ils distraient les âmes plutôt que de les conduire vers moi. Ils les rendent dissipées plutôt que de les orienter vers les choses sérieuses. Ainsi, celles qui n’ont pas de contact avec eux s’en tirent mieux. Je ne puis me fier à eux. Je suis contraint de permettre que les gens s’éloignent des églises et des sacrements afin que le contact avec ces ministres ne les éloignent pas davantage de moi. Mon chagrin est grand. Les blessures de mon Cœur sont profondes. Prie et unis-toi aux bons qui restent. Compatis à mon chagrin.»
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«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12

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VÉNÉRABLE TÉRÉSA HÉLÉNA HIGGINSON (1880-1905)
«Dans une autre occasion, je vis les étoiles brillant avec éclat au firmament ; puis une fumée s’éleva et je vis tomber nombre d’entre elles. Notre Seigneur me fit comprendre que beaucoup de ses prêtres vont bientôt déchoir par légèreté, défaut de mortification et orgueil intellectuel» .

14 OCTOBRE 1918
C’EST SEULEMENT PAR DIEU QUE L’HOMME PEUT ARRIVER À UNE PAIX VÉRITABLE ET DURABLE.
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«Ma fille, les gouvernements sentent le sol se dérober sous leurs pieds. J’userai de tous les moyens pour les amener à se soumettre, à entrer en eux-mêmes, et à comprendre que seulement par moi ils peuvent arriver à une paix véritable et durable. Ainsi, j’humilie tantôt l’un, tantôt l’autre ; je les amène à être tantôt amis, tantôt ennemis ; je leur ferai manquer d’armes.
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«Je ferai des choses inattendues pour les confondre et leur
faire comprendre l’instabilité des choses humaines. Je leur ferai comprendre que seul DIEU est stable et que seulement par lui ils peuvent espérer tous les biens. S’ils veulent la justice et la paix, ils doivent venir à la fontaine de la vraie justice et de la vraie paix ; autrement, ils n’arriveront à rien et continueront à se battre.
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«Bien sûr, ils continueront à s’agiter. Et s’ils arrivent à s’entendent pour la paix, cela ne durera pas. Plus tard, ils reprendront leurs batailles, et plus férocement encore. Ma fille, seulement mon doigt tout-puissant peut arranger les choses et, au temps voulu, je le ferai. Mais, au préalable, de grandes épreuves sont à prévoir et il y en aura beaucoup dans le monde. Par conséquent, une grande patience est nécessaire.»
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Il ajouta d’un ton ému : 

 
«Ma fille, les plus grands châtiments résulteront de l’action des pervers. Les purifications sont encore nécessaires et, dans leur triomphe, les pervers purifieront mon Église. Plus tard, je pulvériserai ces pervers et les éparpillerai comme poussière au vent. Par conséquent, ne sois pas impressionnée par leur triomphe. Pleure plutôt avec moi sur le triste sort qui les attend.»
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16 OCTOBRE 1918
LA «GRANDE GUERRE» SE TERMINE. JÉSUS PARLE DES NATIONS BELLIGÉRANTES ET DE CE QUI ARRIVERA À LA FIN.
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«Calme-toi, calme- toi ; c’est moi, écoute-moi. Te souviens-tu que, dans les mois passés, quand tu pleurais avec moi sur la pauvre ITALIE, je t’ai dit :
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«Ma fille, qui perd gagne et qui gagne perd.»
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L’ITALIE et la FRANCE ont déjà été humiliées et elles le seront encore jusqu’à ce qu’elles soient purifiées et qu’elles me reviennent librement, volontairement et pacifiquement. Dans le triomphe apparent dont elles jouissent, elles subissent l’humiliation que non pas elles, mais des étrangers — pas même des européens — sont venu expulser l’ennemi. Aussi, si cela peut être appelé un triomphe — ce qui n’en est pas un —, il appartient aux étrangers».
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«Mais cela n’est rien. Ils perdent plus que jamais, autant dans le domaine spirituel que dans le domaine temporel, parce que ces événements les disposent à commettre de plus grands crimes, à vivre des révolutions internes féroces, jusqu’à surpasser même la tragédie de la guerre. Ce que je te dis ne concerne pas seulement le temps présent, mais aussi le futur. Ce qui n’arrive pas maintenant arrivera plus tard. Si quelqu’un trouve cela difficile ou doute, cela signifie qu’il ne comprend pas ma manière de parler. Ma Parole est éternelle, comme je le suis moi-même».
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«Je veux maintenant te dire quelque chose de consolant. L’ITALIE et la FRANCE perdent maintenant et l’ALLEMAGNE gagne. Toutes les nations ont leurs zones obscures et toutes méritent d’être humiliées et écrasées. Il y aura une agitation générale et de la confusion partout. Je vais renouveler le monde par l’épée, le feu et l’eau, avec des morts subites et des maladies contagieuses. Je ferai des choses nouvelles. Les nations deviendront une sorte de tour de BABEL. Elles en arriveront à ne même plus se comprendre entre elles ; les gens se révolteront entre eux, ils ne voudront plus de rois. Tous seront humiliés. La vraie paix ne viendra que de moi. Et si tu les entends parler de paix, ce ne sera pas la vraie paix, mais seulement une paix apparente».
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«Quand j’aurai tout purifié, je poserai mon doigt d’une manière surprenante et je donnerai la vraie paix. Toux ceux qui furent humiliés me reviendront. L’ALLEMAGNE sera catholique ; j’ai de grands desseins sur elle. L’ANGLETERRE, la RUSSIE et tous les pays où le sang a coulé retrouveront la foi et seront incorporés à mon Église. Ce sera un grand triomphe et une grande union chez les peuples. Par conséquent, prie. La patience est nécessaire parce que cela ne viendra pas bientôt, mais prendra du temps.»
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8 JANVIER 1919
TOUT CE QUI ENTRE DANS LA DIVINE VOLONTÉ DEVIENT IMMENSE, ÉTERNEL, INFINI.
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«Ah ! ma fille, il y aura beaucoup de bagarres ! La mort moissonnera beaucoup de vies et même des prêtres ! Oh! combien d’entre eux ne sont que des simulacres de prêtres ! Je veux les enlever avant que la persécution de mon Église et les révolutions ne débutent. Qui sait s’ils ne se convertiront pas au moment de leur mort ? Autrement, si je les laisse, ceux qui sont travestis en prêtres enlèveront leur masque dans la persécution ; ils s’uniront avec les sectaires, deviendront des ennemis féroces de l’Église et leur salut n’en sera que plus difficile.»
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Grandement affligée, je lui ai dit :
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«Mon JÉSUS, quelle souffrance de t’entendre parler ainsi! Les gens, que feront-ils sans les prêtres ? Ils sont déjà si peu nombreux et tu veux en prendre d’autres ? Alors, qui administrera les sacrements ? Qui enseignera tes lois ?»

JÉSUS reprit :

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«Ma fille, ne t’afflige pas trop. Le petit nombre n’est rien. Je donnerai à un seul la grâce et la force que je donne à dix, à vingt. Je peux compenser pour tout. De plus, n’étant pas bons, beaucoup de prêtres sont le venin du peuple. Au lieu de faire le bien, c’est le mal qu’ils font. Je ne ferai rien d’autre que d’enlever les éléments qui empoisonnent le peuple.»
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29 JANVIER 1919
LES TROIS GRANDES ÉPOQUES ET LES TROIS GRANDS RENOUVELLEMENTS DU MONDE.

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«Ma fille bien-aimée, je veux te faire connaître l’ordre de ma Providence. À tous les deux mille ans, j’ai renouvelé le monde. À la fin du premier deux mille ans, je l’ai renouvelé par le déluge. À la fin du second deux mille ans, je l’ai renouvelé par ma venue sur la terre où j’ai manifesté mon Humanité. À travers elle, comme à travers un treillis, ma Divinité s’est laissé deviner. Les bons et les très saints des deux mille ans qui ont suivi cette venue ont vécu des fruits de mon Humanité et ont joui un peu de ma Divinité».
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«Actuellement, nous sommes près de la fin de la troisième période de deux mille ans et il y aura un troisième renouveau. C’est là la raison de la confusion générale actuelle qui n’est rien d’autre que la préparation au troisième renouveau. Au second, j’ai manifesté ce que mon Humanité a fait et souffert, mais j’ai très peu fait connaître ce que ma Divinité y a fait».
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«À ce troisième renouveau, après que la terre aura été purifiée et une grande partie de la génération présente détruite, je serai encore plus magnanime pour les créatures. Je réaliserai le renouveau en manifestant ce que ma Divinité a fait dans mon Humanité, comment ma Divine Volonté a travaillé de concert avec ma Volonté humaine, comment tout est lié en moi, comment j’ai refait toutes choses, comment chaque pensée des créatures fut refaite par moi et scellée par ma Divine Volonté».
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«Mon Amour veut s’épancher en faisant connaître les excès que ma Divinité a faits dans mon Humanité en faveur des créatures, excès allant bien au-delà de ce qui a pu paraître extérieurement. C’est pourquoi je t’ai tant parlé de la vie dans ma Volonté, ce que je n’avais manifesté à personne auparavant. Au plus, ils ont connu l’ombre de ma Volonté, un aperçu des grâces et de la douceur qu’on éprouve en l’accomplissant. Mais, la pénétrer, embrasser son immensité, se multiplier avec moi et pénétrer partout, autant sur la terre que dans le Ciel et dans les cœurs, abandonner les voies humaines et travailler à la manière divine, cela n’est pas encore connu. Aussi, cela apparaîtra étrange à beaucoup. Quiconque n’a pas l’esprit ouvert à la lumière de la vérité n’y comprendra rien. Néanmoins, petit à petit, je montrerai la voie, manifestant une vérité à un moment, une autre à un autre, de manière à ce qu’on finisse par y comprendre quelque chose».
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«La première manifestation de la vie dans ma Volonté se fit à travers mon Humanité. Celle-ci, accompagnée de ma Divinité, baigna dans la Volonté éternelle et s’empara de toutes les actions des créatures pour donner au Père, en leur nom, une gloire divine et donner à chacune de leurs actions la valeur, l’Amour et le baiser de la Volonté éternelle. Dans la sphère de la Volonté éternelle, j’ai vu tous les actes que les créatures auraient pu faire, mais n’ont pas faits, ainsi que leurs bonnes actions faites incorrectement ; j’ai fait les choses qui ont été omises et refait celles qui ont été faites incorrectement. Les actions non accomplies ainsi que celles qui ne furent pas accomplies pour moi seul restent suspendues dans ma Volonté en attendant les créatures qui vivront dans ma Volonté pour qu’elles répètent à leur endroit tout ce que j’ai fait».
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«Et je t’ai choisie comme maillon de jonction avec mon Humanité afin que ta volonté, ne faisant qu’un avec la mienne, répète mes actions. Sans cela, mon Amour ne saurait s’épancher totalement et je ne pourrais recevoir des créatures la gloire pour tout ce que ma Divinité a accompli à travers mon Humanité. En conséquence, la fin première de la Création ne serait pas atteinte — cette fin qui se trouve dans ma Volonté et qui doit y atteindre sa perfection —; ce serait comme si j’avais versé tout mon Sang sans que personne ne l’ait su. Alors, qui m’aurait aimé ? Quel cœur aurait été ému ? Personne! Dans aucun cœur mon Humanité n’aurait trouvé son fruit.»
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Sur ces mots, je l’interrompis en lui disant :

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«Mon Amour, si vivre dans ta Divine Volonté résulte en tant de bien, pourquoi n’as-tu pas manifesté cette vérité avant ?»
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Il poursuivit :

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«Ma fille, j’avais d’abord à faire connaître ce que mon Humanité a fait et souffert extérieurement pour préparer les âmes à connaître ce que ma Divinité a fait intérieurement. La créature est incapable de comprendre le sens de mes actes d’un seul coup et, par conséquent, je me manifeste petit à petit. Au maillon de jonction avec moi que tu es seront rattachés les maillons d’autres créatures. Ainsi, j’aurai une cohorte d’âmes vivant dans ma Volonté qui referont tous les actes des créatures ; j’aurai la gloire de toutes les actions en suspens faites seulement par moi, de même que celles faites par les créatures, cette gloire venant de la part de toutes les catégories de créatures : vierges, prêtres, laïques, chacun selon son statut».
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«Ces âmes ne travailleront plus humainement mais, immergées dans ma Volonté, leurs actions se multiplieront pour tous d’une manière complètement divine. Je recevrai de la part des créatures la gloire divine pour tant de sacrements administrés et reçus d’une manière humaine, ou profanés, ou couverts de la boue des intérêts personnels, de même que pour tant de soi-disant bonnes actions qui me déshonorent plus qu’elles m’honorent. Je languis beaucoup après ce temps. Toi-même, prie et languis avec moi et ne détache pas ton maillon de jonction avec moi, toi, la première.»
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7 AVRIL 1919
LES DÉSORDRES DANS LE MONDE ET DANS L’ÉGLISE SONT CAUSÉS PAR LEURS CHEFS.


«Quel désordre dans le monde ! Ce désordre provient des chefs ecclésiastiques autant que civils. Leur vie étant remplie d’intérêts corrompus, ils n’ont pas la force de corriger leurs sujets. Ils ferment les yeux sur leurs méfaits parce que, vraiment, ils leur reprocheraient leurs propres méfaits. S’ils reprennent leurs sujets, ce n’est que d’une manière superficielle. Ils ne sont pas eux-mêmes habités par le bien ; comment pourraient-ils l’infuser chez les autres ? Combien de fois n’ont-ils pas préféré le mal au bien ? Aussi, je les frapperai d’une manière particulière.»

J’ai dit à JÉSUS :

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«JÉSUS, épargne les chefs de l’Église, ils sont déjà si peu nombreux. Si tu les frappes, nous manquerons de leaders.»
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Il me répondit :
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«Ne te souviens-tu pas qu’avec douze apôtres, j’ai fondé l’Église ? De la même manière, ceux qui resteront seront en nombre suffisant pour réformer le monde. L’ennemi est déjà à leur porte ; les révolutions sont déjà à l’œuvre ; les nations nageront dans le sang et leurs chefs seront dispersés. Prie et souffre pour que l’ennemi n’ait pas la liberté de tout précipiter dans la ruine.»

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10 MAI 1919

«Ah ! tu ne sais pas la destruction qui va venir dans le monde. Tout ce qui est arrivé jusqu’à maintenant peut être considéré comme un jeu en comparaison des châtiments à venir. Je ne te laisse pas tout voir pour ne pas trop t’oppresser. À la vue de l’entêtement des hommes, je reste comme caché en toi. Et toi, prie avec moi et refuse de tourner tes pensées vers toi-même.»

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8 FÉVRIER 1921
PENDANT QUE LE MONDE VEUT L’ÉVINCER DE LA SURFACE DE LA TERRE, JÉSUS PRÉPARE UNE ÈRE D’AMOUR, CELLE DE SON TROISIÈME FIAT.
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«Ô monde inique, tu fais tout pour m’évincer de la surface de la terre, pour me bannir de la société, des écoles et des conversations. Tu conspires pour démolir les temples et les autels, pour détruire mon Église et tuer mes ministres. De mon côté, je prépare pour toi une ère d’Amour, l’ère de mon troisième Fiat. Pendant que tu tenteras de me bannir, je viendrai par derrière et par devant pour te confondre par l’Amour. Partout où tu m’auras banni, j’érigerai mon trône et je régnerai plus qu’avant et d’une manière qui te surprendra, jusqu’à ce que tu tombes au pied de mon trône, foudroyé par mon Amour.»
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Il ajouta :

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«Ah ! ma fille, les créatures se précipitent toujours plus dans le mal. Que de machinations elles ruminent et de ruines elles préparent ! Elles iront jusqu’à épuiser le mal lui-même. Mais, pendant qu’elles poursuivront ainsi leur chemin, je verrai à ce que le «que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel» arrive à son complet accomplissement. Je prépare l’ère du troisième Fiat dans laquelle mon Amour se manifestera d’une manière merveilleuse et complètement nouvelle. Oh ! Oui ! je vais confondre l’homme par l’Amour ! Quant à toi, sois attentive. Je te veux avec moi pour préparer cette céleste et divine ère d’Amour. Nous y travaillerons la main dans la main.»
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22 FÉVRIER 1921
LE TROISIÈME FIAT FERA DESCENDRE TANT DE GRÂCES SUR LES CRÉATURES QU’ELLES RETROUVERONT PRESQUE LEUR ÉTAT ORIGINEL.

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«Les générations ne prendront pas fin avant que ma Volonté n’ait régné sur toute la terre. Mes trois Fiats s’entremêleront et accompliront la sanctification de l’homme. Le troisième Fiat donnera à l’homme tant de grâces qu’il reviendra presqu’à son état originel. Seulement alors, quand je verrai l’homme tel qu’il est sorti de moi, mon travail sera complété et je prendrai mon repos perpétuel ! C’est par la vie dans ma Volonté que l’homme sera restauré dans son état originel. Sois attentive et aide-moi à compléter la sanctification de la créature.»
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26 AVRIL 1921
LA GUERRE QUE LA DIVINE VOLONTÉ LIVRERA AUX CRÉATURES.

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«Ma fille, je te le répète, ne t’attarde pas à la terre ! Laissons les créatures faire ce qu’elles veulent. Elles veulent faire la guerre, qu’il en soit ainsi. Quand elles seront fatiguées, je ferai moi aussi ma guerre. Leur fatigue du mal, leurs désillusions et leurs souffrances les disposeront à accepter ma guerre. Ce sera une guerre d’Amour. Ma Volonté descendra du Ciel au milieu des créatures. Tes actions faites dans ma Volonté, de même que celles d’autres âmes faites aussi dans ma Volonté, feront la guerre aux créatures, une guerre non sanguinaire. Elles batailleront avec les armes de l’Amour, apportant aux créatures des cadeaux, des grâces et la paix. Elles donneront des choses si surprenantes que les hommes en seront stupéfiés.
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Ma Volonté, ma milice du Ciel, confondra les hommes avec des armes divines ; elle les submergera, leur donnant la lumière pour qu’ils voient les dons et la richesse avec lesquels je veux les enrichir. Les actions faites dans ma Volonté, portant en elles la Puissance créatrice, seront le nouveau salut de l’homme et leur apporteront tous les biens du Ciel sur la terre. Elles amèneront l’ère nouvelle de l’Amour et son triomphe sur l’iniquité humaine. Par conséquent, multiplie tes actions dans ma Volonté afin de former les armes, les cadeaux et les grâces qui descendront au milieu des créatures et engageront la guerre d’Amour avec elles.»

Puis, d’un ton plus affligé, il ajouta :

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«Ma fille, il m’arrivera ce qu’il arrive à un pauvre père dont les enfants méchants, non seulement l’offensent, mais veulent le tuer. Et s’ils ne le font pas, c’est qu’ils ne le peuvent pas. Si ces enfants veulent tuer leur propre père, ce n’est pas étonnant qu’ils s’entre-tuent, que l’un s’élève contre l’autre, qu’ils s’appauvrissent mutuellement et qu’ils atteignent l’état de moribonds. Et, ce qui est pire, ils ne se souviennent même pas qu’ils ont un père».

«Et que fait le père ? Exilé par ses propres enfants et pendant que ceux-ci se battent, se blessent l’un l’autre et sont sur le point de mourir de faim, il travaille fort pour acquérir de nouvelles richesses et des remèdes pour ses enfants. Puis, quand il les verra presque perdus, il ira au milieu d’eux pour les rendre riches, leur donner des remèdes pour leurs blessures et leur apporter la paix et le bonheur. Conquis par tant d’amour, ses enfants s’attacheront à leur père dans une paix durable et ils l’aimeront».

«La même chose va m’arriver. Par conséquent, je te veux dans ma Volonté et je te veux au travail avec moi pour acquérir les richesses à être données aux créatures. Sois-moi fidèle et ne t’occupe de rien d’autre.»
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«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12
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14 AOÛT 1917
SAINTETÉ
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«Pour qui vit dans la Divine Volonté, les vertus sont d’ordre divin. Dans le cas contraire, elles sont d’ordre humain, sujettes à l’estime de soi, à la vanité et aux passions. Oh ! combien d’âmes faisant de bonnes actions et recevant les sacrements pleurent parce que, n’étant pas investies de la Divine Volonté, elles ne produisent pas de fruits ! Oh ! si tous comprenaient ce qu’est la vraie sainteté, comme tout changerait !

Beaucoup sont sur une fausse voie de sainteté. Beaucoup la mettent dans les pratiques pieuses — et malheur à qui voudrait les faire changer. Ces âmes se leurrent. Si leur volonté n’est pas unie à celle de JÉSUS et transformée en lui, alors, avec toutes leurs pieuses pratiques, leur sainteté est fausse. Avec une grande facilité, elles passent des pratiques pieuses aux défauts, aux diversions, à la discorde, etc. Oh ! comme est disgracieuse cette fausse sainteté !

D’autres âmes mettent leur sainteté à se rendre souvent à l’église et à assister à tous les offices, mais leur volonté est loin de celle de JÉSUS ; ces âmes se préoccupent peu de leurs propres devoirs. Si elles sont empêchées d’aller à l’église, elles sont fâchées et leur sainteté s’évapore. Elles se plaignent, désobéissent et sont encombrantes dans leur famille. Oh ! quelle fausse sainteté !

D’autres âmes mettent leur sainteté à se confesser souvent, à se faire diriger spirituellement dans les menus détails et à se faire des scrupules sur tout. Elles ne se font cependant aucun scrupule que leur volonté ne soit pas fondue avec celle de JÉSUS. Malheur à qui les contredit ! Elles sont comme des ballons gonflés qui, quand un petit trou leur est fait, se dégonflent. Ainsi, sous la contradiction, leur sainteté s’évapore. Elles se plaignent d’être facilement tristes. Elles vivent toujours dans le doute et aiment avoir un directeur spirituel juste pour elles, pour les aviser en toutes choses, les réconcilier et les consoler ; néanmoins, elles demeurent toujours agitées. Pauvre sainteté que celle-là, comme elle est falsifiée ! [...] Par contre, le «ballon» de la fausse sainteté est sujet à des inconstances continuelles. L’âme semble voler à une certaine hauteur, tant et si bien que plusieurs personnes, y compris des directeurs spirituels, sont en admiration devant elle. Mais ils sont bientôt désillusionnés parce que, pour dégonfler le ballon, il suffit d’une humiliation ou d’une préférence du directeur pour une autre personne. L’âme croit qu’on la vole, se croyant la plus en besoin. Pendant qu’elle se fait des scrupules pour des bagatelles, elle en vient à désobéir. La jalousie est la vermine de cette âme ; cette jalousie évente son ballon qui se dégonfle et tombe par terre. Et si on examine la prétendue sainteté qui était dans ce ballon, on trouve l’amour-propre, les ressentiments et les passions camouflés sous l’aspect du bien. On peut voir que cette âme était le jouet du démon. Seulement Jésus connaît tous les maux de cette fausse sainteté, de cette vie de dévotions sans fondement, basée sur la fausse piété».
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«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12


20 JUIN 1918
JÉSUS JOUE LE RÔLE DE PRÊTRE POUR CEUX QUI VIVENT DANS SA VOLONTÉ.

«Chez les âmes qui font ma Volonté et vivent en elle, mon Amour ne rencontre pas d’obstacle. Je les aime et les préfère tant que je m’occupe directement de tout ce qui les concerne. Je leur procure des grâces inattendues. Et je suis jaloux si quelqu’un d’autre fait quelque chose pour elles ; je veux tout faire moi- même».
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«J’atteins une telle jalousie d’amour que, à l’instar du prêtre à qui je donne le pouvoir de me consacrer dans l’hostie sacramentelle, je m’accorde le privilège de consacrer moi-même ces âmes qui font leurs actions dans ma Volonté en laissant tomber leur volonté humaine pour permettre à la Divine Volonté de prendre toute la place. Ce que fait le prêtre pour l’hostie, je le fais pour ces âmes, non seulement une fois, mais chaque fois qu’elles répètent leurs actes dans ma Volonté. Elles m’attirent comme de puissants aimants et je les consacre comme des hosties privilégiées, répétant sur elles les mots de la consécration».
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«Je fais cela avec justice parce que les âmes qui vivent dans ma Volonté se sacrifient davantage que les âmes qui reçoivent la communion mais ne vivent pas dans ma Volonté. Les âmes qui vivent dans ma Volonté se vident d’elles-mêmes pour me donner toute la place en elles. Elles me donnent l’entière direction et, si nécessaire, elles sont prêtes à souffrir toute peine pour vivre dans ma Volonté».

«Aussi, mon Amour ne peut attendre que le prêtre juge convenable de me donner à elles par le moyen de l’hostie sacramentelle. Je fais tout moi-même. Oh! que de fois je me donne en communion avant que le prêtre trouve que c’est le temps de me donner à ces âmes ! S’il n’en était pas ainsi, mon Amour resterait comme enchaîné par les sacrements. Non, non, je suis libre ! J’ai les sacrements dans mon Cœur ; j’en suis le propriétaire et je peux les exercer quand je veux.»

Pendant qu’il disait cela, il semblait chercher partout pour voir s’il ne trouverait pas une âme vivant dans sa Volonté afin de la consacrer. Que c’était beau de voir mon aimable JÉSUS voyageant en hâte pour accomplir l’office de prêtre et de l’entendre répéter les paroles de la consécration sur les âmes qui font sa Volonté et y vivent ! Oh! comme elles sont belles ces âmes bénies qui reçoivent ainsi la consécration de JÉSUS !»

«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12


16 JUIN 1919
IL N’Y A PAS DE SAINTETÉ SANS LA CROIX, PAS DE
VERTU SANS SOUFFRANCE.

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«Ne sais-tu pas que lorsque ma justice est contrainte de verser de nouveaux fléaux à cause des péchés des hommes, je suspens tes souffrances ? Le mal sera si grand qu’il suscitera l’horreur. Je sais que cela est une souffrance pour toi, mais moi aussi j’ai connu cette souffrance. J’aurais aimé libérer les créatures de toute souffrance, autant dans le temps que dans l’éternité, mais cela ne me fut pas accordé par la sagesse du Père. Ah ! ma fille, il n’y a pas de sainteté sans la croix, pas de vertu sans union avec la souffrance ! Sache, cependant, que je te rétribuerai abondamment pour toutes les privations de ma présence dont tu souffres, de même que pour les souffrances que tu aimerais avoir, mais que tu n’as pas.»

«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12


24 JANVIER 1920
DIEU CRÉA L’HOMME POUR QU’IL LUI TIENNE COMPAGNIE.

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«Ma fille, si tu savais à quel point j’aime la compagnie des créatures ! Quand j’ai créé l’homme, j’ai dit :
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«Il n’est pas bon que l’homme soit seul, créons une autre créature semblable à lui pour lui tenir compagnie, afin qu’ils soient la joie l’un de l’autre.»
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Avant de créer l’homme, je me suis dit à moi-même des paroles semblables :
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«Je ne veux pas être seul ; je veux des créatures pour me tenir compagnie, pour que je puisse me réjouir avec elles, pour qu’elles puissent partager mon bonheur. Avec elles, je donnerai libre cours à mon Amour.» C’est pour cela que j’ai fait les créatures à ma ressemblance».
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«Quand leur intelligence pense à moi, elles tiennent compagnie à ma sagesse. Si leur regard se porte vers moi ou vers les choses créées pour m’aimer, je sens la compagnie de leur regard. Si leur langue prie ou enseigne ce qui est bien, je sens la compagnie de leur voix. Si leur cœur m’aime, je sens la compagnie de leur amour, etc. Mais, si les créatures font l’opposé, je me sens seul, comme un roi destitué. Hélas ! combien me laissent seul et m’ignorent !»
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«Le Royaume du Divin Fiat» LE LIVRE DU CIEL,TOME 12
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