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29/03/2017
JÉSUS-CHRIST ÉTAIT-IL ESSÉNIEN ?
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LIRE FLAVIUS JOSÈPHE
à propos des ESSÉNIENS
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LIRE PLINE L’ANCIEN |
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LIRE PLINE LE JEUNE
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LIRE PHILON D’ALEXANDRIE
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Alors que PHARISIENS, ZÉLOTES et SADDUCÉENS s'organisaient comme des partis politico-religieux au sein de la Synagogue, les ESSÉNIENS (Essênoï, chez PHILON toujours Essaïoï), tout en appartenant, par les origines ethniques de leurs membres, au peuple juif, s'en étaient radicalement séparés quant à la doctrine, au culte, au mode de vie, et, tenus pour infidèles par l'Eglise d'ISRAËL, excommuniés par elle, considérés par leurs compatriotes comme des renégats de l'âme hébraïque, menaient leur existence de quasi-Trappistes en-dehors du QAHAL.
MODE DE VIE DES ESSÉNIENS
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«Les «saints», les «pauvres», les «humbles», comme les ESSÉNIENS s'appelaient eux-mêmes, dispersés dans les villes et bourgades de PALESTINE, avaient pour centre religieux QUMRÂN.
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«Sur le rivage occidental du lac d’ASPHALTIE (la MER MORTE), hors de portée de l’influence nocive de ses eaux, sont établis les HESSÉNORIENS (ESSÉNIENS). Peuple solitaire et le plus extraordinaire qui soit, sans femmes, sans amour, sans argent, et vivant dans la société des palmiers. Elle se reproduit de jour en jour, grâce à l'affluence de nouveaux hôtes; et la foule ne manque pas de ceux qui, fatigués de la vie, sont amenés par le flot de la fortune à adopter ce genre de vie. Ainsi, pendant des milliers de siècles, chose incroyable, dans une nation chez laquelle il ne naît personne, tant est fécond pour elle le repentir qu'ont les autres de leur vie passée» PLINE L’ANCIEN, dans son livre «Histoire Naturelle V 17»
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Selon PLINE LE JEUNE et FLAVIUS JOSÈPHE, Les ESSÉNIENS avaient les cheveux longs et portaient des vêtements blancs. Ils menaient une vie communautaire, sans femmes, sans argent et la mise en commun des biens était de rigueur. C'était donc des sortes de moines.
Selon PHILON D’ALEXANDRIE, ils étaient apiculteur et végétariens, faisaient voeux de silence et croyaient en l'immortalité de l'âme.
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«Ils se forment à la piété, à la sainteté, à la justice, à l'économie, à la politique, à la science de ce qui est réellement bon, mauvais ou indifférent, au choix de ce qu'il faut faire et à la fuite du contraire, en prenant pour triple règle et critère l'amour de DIEU, l'amour de la vertu et l'amour des hommes.
.De l'amour de DIEU, ils produisent d'innombrables exemples : la pureté constante incessante durant la vie entière, le rejet du serment, le rejet du mensonge, la pensée que la divinité est cause de tout ce qui est bien, mais n'est cause d'aucun mal. L'amour de la vertu, ils l'illustrent par le mépris des richesses, de la gloire, du plaisir ; par la maîtrise de soi, l'endurance, et encore par la frugalité, la simplicité, l'humeur facile, la modestie, le respect de la loi, équilibre du caractère et toutes les vertus analogues. L'amour des hommes par la bienveillance, l'égalité, la vie communautaire, laquelle est supérieure à tout éloge, mais dont il n'est pas hors de propos de parler ici brièvement. . Outre qu'ils habitent ensemble en confréries, leur demeure est ouverte aussi aux visiteurs venus de l'extérieur et qu'anime le même idéal. Ensuite il n'y a qu'une bourse commune à tous, et les dépenses sont communes : communs sont les vêtements et communs les aliments ; ils ont adopté, en effet, l'usage des repas en commun. Nulle part ailleurs on ne trouverait mieux réalisé en fait, un tel usage du même toit, du même genre de vie et de la même table, Et ce n'est pas sans raison : en effet, ils ne gardent pas pour eux tout ce qu'ils reçoivent comme salaire de leur journée, mais ils le mettent en commun, pour qu'il soit à l'égale disposition de ceux qui désirent en faire usage» PHILON D'ALEXANDRIE «Quod omnis probus liber sit (Tout homme vertueux est libre) 83-86» |
Nous savons depuis les découvertes des manuscrits de la MER MORTE (QUMRÂN) comment ces ESSÉNIENS travaillaient et leur manière de vivre. Leur noyau dur est donc bien défini localement. Ils vivaient comme des moines, pratiquaient le baptême et se ressemblaient pour les rituels et les repas.
APÔTRES ESSÉNIENS |
«A NAZARETH demeurait un homme nommé ZEBEDIA ou SEBADIA, qui n'était pas le ZÉBÉDÉE, père de JEAN et de JACQUES. Il avait une fille mariée à un ESSÉNIEN, parent de JOACHIM : je ne me souviens plus de leurs noms. Ces époux avaient quatre fils un peu plus âgés ou un peu plus jeunes que JÉSUS. Ils s'appelaient CLÉOPHAS, JACOB, JUDA et JAPHET ; plus tard ils sont devenus disciples de JEAN BAPTISTE et après sa mort disciples de JÉSUS. CLÉOPHAS est le même auquel JÉSUS s'apparut à EMMAÜS en compagnie de LUC. Il était marié et demeurait alors à EMMAÜS. Sa femme se réunit plus tard aux femmes de la communauté chrétienne. Ces quatre disciples allèrent trouver JEAN vers le temps du baptême de JÉSUS et ils restèrent près de lui jusqu'à la fin. Lorsqu'ANDRÉ et SATURNIN allèrent rejoindre JÉSUS de l'autre côté au JOURDAIN, ils les suivirent et restèrent avec lui toute la journée. Ils étaient aussi du nombre des disciples de JEAN que JÉSUS amena avec lui aux noces de Cana». |
VIE DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. |
ORIGINE ESSÉNIENNE DE SAINT JEAN BAPTISTE ET SAINTE ANNE, MÈRE DE LA VIERGE MARIE |
JEAN BAPTISTE était très probablement un ESSÉNIEN. Comme eux, il vivait ascétiquement et pratiquait l'apiculture ainsi que le rituel du baptême.
On notera qu'il a baptisé JÉSUS dans le JOURDAIN dans un lieu situé à seulement 7 km de la communauté ESSÉNIENNE de QUMRÂN.
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BAPTÊME |
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DES MOINES |
Les supérieurs (épimélètes) obtenaient de leurs subordonnés une obéissance absolue. Il y avait un noviciat, un premier temps d'épreuve, d'un an ; puis deux années encore de probation. A l'entrée définitive dans l'association, on prêtait serment de ne pas révéler les secrets de l'ordre et, au contraire, de n'avoir rien de caché pour les frères. |
JOSÈPHE, B. J., II, VIII, 6, 7. |
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HABITS |
Le costume était celui de tout le monde, mais absolument blanc |
JOSÈPHE, B. J., II, VIII, 3, 7.
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JEUNE |
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FRÈRES |
les ESSÉNIENS formaient une communauté dont les membres s'appelaient «frères», selon la terminologie courante en ISRAËL (Ex 2, 11 ; 4, 18 ; Dt 1, 16. 28 et passim) mais dans un sens plus étroit. Sont «frères» ceux qui sont entrés dans l'alliance des prêtres fidèles, «les fils de SADOQ» et «les hommes de leur alliance», liés par une sorte d'engagement réciproque à observer la Loi en commun : «Ils se réprimanderont l'un l'autre dans la vérité et l'humilité et la charité affectueuse à l'égard de chacun, prescrit la règle de la communauté. que l'on ne parle point à son frère avec colère ou en grondant» |
MANUSCRITS DE QUMRÂN et JOSÈPHE, B. J., II, VIII, 3. |
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BIENS MIS EN COMMUN |
Tous les biens étaient en commun. Ceux qui entraient dans l'ordre donnaient leur fortune à la communauté ; les confrères ne vendaient ni n'achetaient entre eux ; tout se faisait par échange ou par don gratuit
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JOSÈPHE, B. J., II, VIII, 3, 4 ; PHILON, II, 458, 632.
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Les intérêts communs étaient confiés à des économes éprouvés
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JOSÈPHE, ANT., XVIII, I, 5 ; PHILON, II, 458, 633. |
Les vêtements mêmes appartenaient à la communauté
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PHILON, II, 458, 633 ; JOSÈPHE, B. J., II, VIII, 4.
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Quand un frère était malade, il était soigné aux frais de tous ; les vieillards, entourés par les jeunes gens, semblaient des pères au milieu d'excellents fils
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PHILON, II, 633.
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Les aumônes se faisaient de la caisse commune
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JOSÈPHE, B. J., II, VIII, 6.
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Dans chaque ville, un frère était chargé de l'hospitalité envers les frères
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JOSÈPHE, B. J., II, VIII, 4.
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LE TEMPLE |
«tout atteste chez eux la nostalgie du TEMPLE de DIEU, le respect pour la ville sainte ; s'ils refusent de pactiser avec ceux qui actuellement y règnent, leurs espoirs sont tournés vers le TEMPLE nouveau et la JÉRUSALEM nouvelle qui demeurent le centre de leurs pensées et de leur cœur». |
PHILON, II, 457 ; JOSÈPHE, ANT., XVIII, I, 5. |
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LA CROIX |
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LA CÈNE |
A QUMRÂN, un repas était pris en commun au cours duquel un prêtre bénissait le pain et le vin
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PHILON D’ALEXANDRIE)
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L'ATTENTE DU MESSIE |
Ces textes, véritables archives du courant le plus pur du judaïsme palestinien au temps de la naissance du CHRIST, montrent que les juifs étaient prêts, au sein de la fervente communauté ESSÉNIENNE, à recevoir la révélation que l'ange GABRIEL fit à MARIE. .
La découverte des manuscrits de QUMRÂN nous révèle donc ce que furent en toute vérité les racines juive du christianisme : NON PAS LE JUDAÏSME RABBINIQUE rené à YABNÉ, 20 ans après la destruction de JÉRUSALEM, et qui exclura les chrétiens de la Synagogue, mais la religion des «pauvres d'ISRAËL». Ce judaïsme ESSÉNIEN, dans la logique de sa fidélité à l'ancienne Alliance, devint chrétien, serviteur de la nouvelle et éternelle Alliance.
FRÈRE BRUNO BONNET-EYMARD
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21:58 Publié dans JÉSUS-CHRIST ÉTAIT-IL ESSÉNIEN ? | Lien permanent | Commentaires (0)
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