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05/03/2009

MIRACLE ZEITOUN


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CULTES EN ÉGYPTE
Musulmans sunnites …. 90%
Coptes Environ 7%

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SITE COMPORTANT DE NOMBREUSES VIDÉOS ET ARTICLES SUR CES APPARITIONS
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Ainsi l’Évangéliste raconte la fuite en Égypte :
Voici qu’un ange du Seigneur apparut en songe à JOSEPH et lui dit : «Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égide, et tu y resteras jusqu’à ce que je te parle ; car HÉRODE cherchera le petit enfant pour le faire mourir». Alors, JOSEPH, s’étant levé, prit pendant la nuit le petit enfant et sa mère et il se retira en Égypte.Il y demeura jusqu’à la mort d’HÉRODE ; ainsi fut accompli ce que le 
Seigneur avait dit par le prophète : «J’ai rappelé d’Égypte Mon Fils»
 
La tradition trace l’itinéraire de la SAINTE FAMILLE par le désert arabique à Kantara et les collines de Basta - terre de Gessen. La traversée du Nil se serait faite à Samanoud.
Des monastères furent construits aux emplacements bénis par le passage ou le séjour de la SAINTE VIERGE et de son DIVIN FILS. Ainsi, deux monastères ont été bâtis au nom de la VIERGE (AI-Suriane et AI-Baramous) à Ouadi Natroun. Ainsi le monastère El Moharraq se trouve dans la montagne de Koscan. Sur le chemin du retour, la SAINTE FAMILLE s’arrêta dans une grotte dans un endroit appelé Babylone dans le Vieux Caire. A cet endroit fut fondé le monastère de SAINT-SERGE, puis l’Église d’Abou-Serga. L’Église existe de nos jours. Le sanctuaire est placé au-dessus de la grotte.
Ils passèrent par Zeitoun. A Matariêh ils s’arrêtèrent près d’un arbre qui existe encore, puis se dirigèrent vers Mostorod. A Zeitoun une église dédiée à la SAINTE VIERGE commémore le passage de la SAINTE FAMILLE. Cette église copte orthodoxe s’élève dans la rue Touman-Bey, principale artère de cette banlieue du Caire. Elle est surmontée d’un dôme central et de quatre dômes plus petits aux quatre coins de l’édifice. En face de l’église se trouve le garage des autobus des Transports Publics.
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PREMIÈRE APPARITION A ZEITOUN
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Tout commença le 2 avril 1968, lorsqu'une forme humaine blanche apparut sur la coupole centrale d'une petite église copte de Zeitoun, un quartier populaire au nord du Caire. La journée finissait et de nombreux mécaniciens se trouvaient encore dans le garage de bus en face de l'église. «Le Monde copte» a préservé le nom des premiers témoins, tous musulmans : FAROUK MOHAMMED ATWA, chauffeur de bus, HUSSEIN AWWAD, mécanicien, ABED-EL-AZIZ ALI, gardien et MAHMOUN AFIFI, chauffeur :
«En voyant distinctement cette forme blanche, ils crurent être en présence d'une religieuse en habit blanc. Étant donné qu'elle se tenait sur une surface arrondie et glissante, ils lui crièrent de faire attention et d'attendre. L'un d'eux, craignant qu'il ne s'agisse d'une personne voulant se suicider, avertit la police. Un autre frappa à la porte de l'église. Ce fut ADEL YOUSSEF IBRAHIM qui lui ouvrit, garçon de 18 ans et fils du Père YOUSSEF IBRAHIM, l'un des prêtres de la paroisse. Ayant constaté l'apparition, il prévint son père, qui, à son tour, en avertit le Supérieur le Père CONSTANTIN MOUSSA. Pendant ce temps, une grande foule s'étant amassée devant l'église, la circulation dut être interrompue dans la rue Touman-Bey.»
 
Sur le coup, les gens n'ont pas pensé à noter combien de temps avait duré l'apparition, d'autant qu'elle disparaissait pour réapparaître une ou deux heures plus tard. Ainsi, dans la nuit du 3 avril, la VIERGE s'est manifestée à nouveau vers 3 heures du matin. D'ailleurs dans ces cas-là, l'expérience prouve que les estimations de la durée peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre.
 
 

Le Père MOUSSA attendit que se produisent plusieurs apparitions avant de rédiger un rapport :

«La SAINTE VIERGE apparut de nouveau le 9 avril. La nuit suivante, aussi bien les sœurs d'une école voisine que mon fils aîné me dirent l'avoir aperçue de nouveau. Je me précipitai sur la place et je vis l'apparition, cette fois sous la forme d'un buste dans l'une des ouvertures du dôme, du côté nord-est de l'église. C'était un corps lumineux doré.»
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On assiste à plusieurs autres apparitions récentes dans cette région dont SAINT MARC D'ASSIUT(HAUTE ÉGYPTE)
Le 17 août 2000 (jusqu’en 2001), vers vingt-trois heures trente, la VIERGE a commencé à apparaître à des milliers de témoins, coptes et musulmans, au-dessus des dômes de l’église Saint-Marc à Assiout, rue de l’Évêché.
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La MÈRE DE DIEU s’est d’abord manifestée sous la forme d’un halo de lumière intense, entouré d’un tourbillon d’éclairs, certains de teinte bleue ou verte, et de grandes colombes. Progressivement, l’apparition s’est ensuite précisée, jusqu’à ce que les témoins soient en mesure de l’identifier comme la VIERGE tendant ses bras vers les fidèles. «Elle était très belle, confie un témoin, SARWAT HANI MARZOUK, couverte d’un long voile bleu.» Les phénomènes se poursuivirent sans discontinuer jusqu’à trois heures du matin, puis s’interrompirent, mais reprirent de quatre heures à six heures.
Des centaines de personnes accoururent sur les lieux, et les forces de sécurité furent obligées de faire évacuer le secteur.
Les mêmes phénomènes se répétèrent les nuits suivantes, entre deux heures et six heures, attirant des foules de plus en plus nombreuses, venues des quatre coins de l’Égypte, parfois en car et en voyage organisé, passant la nuit sur les lieux en prière, dansant et chantant :
«Viens MARIE, viens ! Ta lumière est sur la Croix !»
Lors d’une de ces apparitions, l’ombre d’un moine fut aperçue près de la VIERGE, sans que quiconque pût l’identifier. Certains observateurs ont aussi senti très nettement un parfum suave d’encens qui emplissait l’atmosphère.
Ces phénomènes photographiés ont été publiés dans plusieurs journaux. Les clips vidéo de l'apparition ont été diffusés sur internet. Les rapports indiquent que, pendant la messe, l'icône d'une colombe accrochée au-dessus de l'autel à l'intérieur de l'église, a d'abord commencé à s'éclairer, puis la lumière de la colombe s'est élargie. Des lumières sont alors apparues au-dessus de l'église et ont été vus par des milliers de personnes.
L'Église copte approuve ces apparitions.
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L’ÉGLISE SAINTE MARIE de ZEITOUN
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L'église SAINTE MARIE de ZEITOUN est dédiée comme son nom le précise à la MÈRE DE DIEU. Au départ, il s'agit plutôt d'une chapelle familiale construite en 1924 par KHALIL IBRAHIM PACHA à l'angle formée par la rue Shari Tuman Bey (l'artère principale de Zeitoun) avec une toute petite rue adjacente qui porte précisément le nom de KHALIL. Consacrée en 1925 par AMBA ATHANASIOS, évêque de Beni-Soueif, l'église est censée occuper le lieu de l'une des étapes du voyage de la SAINTE FAMILLE en Égypte. En réalité, elle s'en trouve éloignée de quelques centaines de mètres, mais la coïncidence n'en est pas moins frappante. D'après la tradition, le père de monsieur PACHA aurait eu vers 1918 une apparition de la VIERGE au cours de laquelle elle lui avait demandé de construire une église à son nom à cet endroit précis où elle avait fait halte lors de sa fuite, lui promettant qu'elle y apparaîtrait 50 ans plus tard.

Les apparitions commencèrent effectivement le 2 avril 1968 et cessèrent en juin 1971, soit pendant un peu plus de trois ans. Les plus éclatantes eurent lieu entre le 27 avril et le 15 juin 1968. A partir de 1970, elles furent moins fréquentes, environ une par mois, même si certaines furent très spectaculaires, notamment celles du 6 janvier, du 14 février et du 5 mars 1970. La dernière, qui eut lieu le 29 mai 1971, fut même rapportée par la presse américaine.

La fréquence des apparitions varia dans le temps. Au début, elles eurent lieu presque chaque nuit. Ensuite, elles s'espacèrent peu à peu pour en arriver à une moyenne de trois par semaine. De plus, la VIERGE semblait tenir aussi compte de ses fêtes liturgiques qui, dans l’Église copte, sont assez nombreuses : 32 dans l'année. Il était donc impossible de savoir de façon certaine quand la prochaine apparition aurait lieu. Les fidèles, qui venaient parfois de loin, se trouvaient ainsi contraints de prévoir plusieurs jours et surtout plusieurs nuits d'attente pour être sûrs de voir la MÈRE DE DIEU. Du coup, toutes les maisons avoisinantes s'étaient un peu transformées en hôtel ou en auberge afin que la famille ou les amis qui venaient d'Alexandrie ou de la Haute Égypte puissent y dormir.

La durée des apparitions était très variable : dans les premiers mois, elles duraient généralement plus longtemps. Mais ensuite, si certaines se limitaient à quelques minutes, d'autres prenaient une heure, voire deux, et parfois plus. Ainsi, dans la nuit du 8 au 9 juin 1968, l'apparition commença à 21 heures pour finir à 4h30. Parfois, après s'être montrée un certain temps, la SAINTE VIERGE disparaissait, pour reparaître un plus tard dans la même nuit.

Ces apparitions étaient donc totalement imprévisibles. Elles avaient presque toujours lieu la nuit, mais il y eut des exceptions. Vous trouverez dans ce livre un témoignage sur une apparition «en plein jour et en plein soleil» donc sans qu'«aucune lumière artificielle» ait pu intervenir.

En effet, dès le début, des sceptiques tentèrent d'expliquer ces formes lumineuses par des reflets. Certains ont même escaladé les murs pour arracher les fils électriques. D'autres grimpèrent dans les arbres pour secouer leurs feuilles, parce qu'ils pensaient qu'elles envoyaient des reflets. Une nuit, voulant prouver que cette lumière venait des réverbères, la police en cassa un, sans pour autant perturber l'apparition. Une autre fois le courant fut coupé, plongeant tout le quartier dans l'obscurité. L'apparition eut quand même lieu.
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Ensuite, les arbres ont été soit abattus, soit taillés et transformés en poteaux, sans que les apparitions cessent pour autant. La police mena une enquête rigoureuse dans toute la zone, parfois très loin de l'église, pour découvrir si éventuellement ces apparitions lumineuses pouvaient être produites par une quelconque installation technique. Résultat : néant. Quelques uns allèrent même jusqu'à soupçonner une opération du Ministère du Tourisme égyptien pour attirer plus d'étrangers !

La plupart des apparitions de la VIERGE eurent lieu au-dessus de la petite église de Zeitoun. Mais, sur ce point aussi, il y eut des variantes : une fois elle semblait circuler entre les coupoles, une autre elle paraissait suspendue dans l'air, largement au-dessus.
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Plusieurs témoins l'ont vue à travers l'une des arcades à la base de la coupole, ce qui implique que l'apparition se trouvait cette fois dans l'église même, à la hauteur de la coupole. On l'a même vue sortant directement d'un des vitraux. La VIERGE est apparue à l'intérieur de l'église, plus souvent, semble-t-il, sous la coupole qui surplombe son icône. Elle s'est parfois manifestée aussi sur les arbres, un palmier et un petit olivier qui se trouvent près de l'église. Une de ces apparitions a ainsi duré 3h 30 et les feuilles de l'arbre sous ses pieds scintillaient comme de gros diamants. Mais elle est aussi apparue loin de tout bâtiment, loin de ces arbres, flottant simplement en l'air, à très faible hauteur. Sa forme aussi était très variable : parfois, il ne s'agissait que d'une forme lumineuse, assez vague, comme une sorte de nuage nettement ses vêtements, le voile qui couvrait sa tête, tantôt blanc, tantôt bleu. Certains témoins ont même vu d'autres couleurs, du rose, du vert, mais toujours pâles. De nombreuses personnes ont précisé que la vision leur rappelait les représentations habituelles de la VIERGE de FATIMA.

Au moins une fois, elle est apparue sans voile, ses cheveux descendant jusqu'à ses épaules. Il lui est même arrivé de se manifester portant une couronne. On distinguait alors nettement ses traits et même l'expression de son visage. Les fidèles ont noté qu'elle était toujours douce, souvent souriante, mais quelquefois aussi, grave et triste. Sa taille pouvait aussi changer et pas seulement d'une apparition à l'autre mais au cours de la même apparition, donnant l'impression de grandir, jusqu'à deux fois la taille normale.
La VIERGE s'est manifestée au moins une fois comme une petite fille de douze ou treize ans, ses cheveux châtains tombant sur ses épaules, une robe courte s'arrêtant au-dessous du genou, avec une ceinture nouée sur le côté.

Elle disparaissait parfois brusquement, mais pouvait aussi s'estomper peu à peu, devenant progressivement transparente, en commençant par le bas. Souvent, elle s'évanouissait comme elle était apparue, c'est-à-dire semblant sortir d'un nuage et s'y résorber, ou comme sortant par une porte mystérieuse ouvrant sur une autre dimension et repartant par la même ouverture sur l'au-delà.

La MÈRE DE DIEU était presque toujours comme lumineuse. Il arrivait que cette lumière fût si intense qu'il fallait quelque temps pour arriver à distinguer le visage qui s'en détachait. Elle pouvait même être comme entourée d'un halo lumineux «phosphorescent» ou seulement d'une auréole autour de la tête. L'un et l'autre pouvaient d'ailleurs disparaître brusquement au cours de l'apparition. Mais il lui est arrivé, bien que très rarement, d'apparaître aussi sans lumière, comme un corps opaque normal.

Certains témoins ont aussi parlé de la lumière de ses yeux. C'est pour tout cela que la VIERGE de Zeitoun est appelée indifféremment en Égypte «NOTRE-DAME DE ZEITOUN» ou «MÈRE DE LA LUMIÈRE» (Om-el-Nour), ce dernier terme convenant particulièrement bien puisque, selon le prologue de l’Évangile de SAINT JEAN, le CHRIST ou VERBE DE DIEU «était la lumière véritable qui éclaire tout».

La VIERGE ne restait pas immobile. Elle se déplaçait sur la coupole de l'église, se tournant de droite et de gauche pour que tous puissent la voir. Elle ne semblait pas marcher, mais plutôt glisser dans l'air. Elle s'inclinait même vers la foule massée dans les rues voisines, puisque l'église se trouve à l'angle de deux rues. Elle s'agenouillait devant la croix de la coupole centrale, ou se présentait les mains jointes droit pour bénir la foule, brandissant ainsi parfois une branche d'olivier ou une croix. Les témoins racontent que ses vêtements suivaient alors ses mouvements ou semblaient flotter au vent. Avant de disparaître, elle faisait souvent une sorte de signe d'adieu.
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Il lui est arrivé également de se manifester portant le CHRIST-ENFANT dans ses bras. On a même des récits où elle semblait le lancer gentiment en l'air pour le reprendre dans ses bras, comme on le fait en jouant avec un enfant. Mais parfois aussi, la VIERGE ET L'ENFANT sont apparus plus solennels, le CHRIST semblant âgé d'une douzaine d'années, et tous les deux portant des couronnes. Au moins une fois, SAINT JOSEPH s'est montré avec eux et l'ensemble correspondait tout à fait aux images pieuses de la fuite en Égypte, la VIERGE assise sur un âne et SAINT JOSEPH marchant à ses côtés avec un bâton. On l'aurait vue aussi entourée de deux, trois, quatre et même une fois cinq «PETITS ANGES».
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La plupart du temps, l'apparition de la VIERGE était précédée de différentes apparitions lumineuses, comme des éclairs silencieux ou comme une chute d'étoiles. La lumière s'étendait souvent pendant l'apparition sur les coupoles elles-mêmes, en suivant leur courbe, comme on le voit souvent sur les icônes orthodoxes où cette lumière est représentée par l'«assiste», c'est-à-dire de l'or en fins filaments dorés. Mais la lumière pouvait aussi aller et venir plusieurs fois le long des coupoles.

Parfois elle balayait le mur de l'église dans le tiers ou les deux-tiers de sa partie supérieure. Quand l'image de la VIERGE se tournait vers l'une des croix en ciment, celle-ci pouvait devenir lumineuse. D'autres lumières pouvaient aussi apparaître, comme des étoiles, mais beaucoup plus grandes. Une fois, ce fut une boule de lumière rouge, d'environ un mètre de diamètre : une traînée de lumière semblait en sortir et prit peu à peu la forme de la MÈRE DE DIEU. Même la croix de la coupole centrale, pourtant normalement opaque, pouvait devenir lumineuse placer dans le ciel, au-dessus de la VIERGE.
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Avant, pendant et après les apparitions, on a aussi vu des oiseaux, plus grands que des colombes, d'une blancheur éclatante, ailes déployées mais sans battements et pourtant très rapides. Leur couleur dépassait le blanc, c'est-à-dire qu'ils semblaient émaner de la lumière, comme illuminés de l'intérieur. Ils pouvaient même se manifester lors des nuits sans apparition de la VIERGE. Ces oiseaux ne se posaient jamais, ni sur l'église, ni sur les arbres. Ils semblaient parfois sortir de l'une des coupoles, alors que celles-ci ne possèdent pas d'ouvertures, seulement des vitraux qui ne peuvent même pas s'ouvrir. On ne les voyait pas arriver, ni s'éloigner pour disparaître. Ils apparaissaient et disparaissaient d'un coup, sur place.
 
Ces oiseaux étaient plus ou moins nombreux selon les nuits, deux, trois, six ou même sept, formant une grande croix, par douze sur deux rangées de six. Parfois, l'une de ces colombes semblait plus importante que les autres, comme si elle les guidait, les autres glissant dans le ciel en formation, mais à une certaine distance. Ils volaient en formant souvent différentes figures, couronne autour de la croix de la coupole centrale, ou croix dans le ciel. Mais, comme pour la VIERGE elle-même, il est arrivé qu'ils aient l'apparence de pigeons normaux. Pourtant, les pigeons ne volent jamais la nuit car ils ne voient rien dans l'obscurité, sauf une espèce très rare, mais qui ne se trouve pas dans cette région de l'
Égypte.
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PARFUMS
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Souvent au cours des apparitions, des parfums d'encens de rose émanaient de l'église, et la fragrance persistait longtemps après. Quelquefois même, ce phénomène se manifestait avant l'apparition, mais il pouvait aussi bien ne se produire qu'après le départ de la VIERGE. Il était si dense qu'il constituait une sorte de brouillard qui enveloppait complètement l'église. Ce parfum était extrêmement fort. L'évêque copte GRÉGORIOS le vit un jour sortir des vitraux (pourtant scellés) de la base du dôme central, et il en parvenait tant «qu'il aurait fallu», dit-il, «des millions d'encensoirs pour en produire autant». Ce brouillard est chaque fois décrit comme extrêmement épais, roulant de tous côtés vers l'église pour finalement la recouvrir complètement. Il était parfois rouge sombre et pouvait prendre directement la forme de la VIERGE
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  PHOTOS
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Des clichés ont été pris par différents photographes. Les plus nombreuses sont celles où n'apparaissent que ces oiseaux. Lorsque la VIERGE elle-même se matérialisait, la surprise était telle que la plupart des personnes munies d'un appareil photo n'y pensaient même plus. Comme ils le disent souvent eux-mêmes, ils se retrouvaient comme «hors du temps» ou «hors de ce monde». De plus, la pellicule n'arrivait pas toujours à fixer ce que les yeux pouvaient voir. La lumière était trop diffuse sur les photos et la nuée lumineuse qui entourait souvent la VIERGE rendait les images obtenues encore plus floues.

Beaucoup ont cherché à compenser ce problème en dessinant ou en peignant ce qu'ils avaient vu. On dispose cependant de photos où l'on voit très nettement la silhouette de MARIE. Comme d'habitude, pour ce genre de phénomènes, lorsque l'image n'est pas assez nette, les sceptiques disent «elle ne prouve rien» et quand elle est nette «il y a forcément eu truquage». Je crois que la plupart sont vraiment authentiques, car on en connaît les auteurs, et tout à fait probantes puisque ceux qui avaient assisté aux apparitions ont dit : «c'est tout à fait ce que j'ai vu». En outre, plusieurs photographies ont été examinées dans des laboratoires spécialisés qui ont affirmé qu'il n'y avait eu aucune retouche.
 
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Dans les rues adjacentes à l'église, la foule était considérable. La clôture de la petite cour céda rapidement. Il fallut déplacer le garage d'autobus en face, et interdire la circulation des voitures dans les rues voisines. On estime que pour la seule année 1968, la moyenne des fidèles présents devait être d'environ 50.000 et pouvait monter jusqu'à 100.000 personnes certaines nuits. D'autres parlent même de 250.000, mais à partir d'un certain nombre, il devient difficile de donner une estimation exacte.
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LA «UNE» DU JOURNAL ÉGYPTIEN «ALAHRAM» DU 27 AVRIL 1968
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Parfois plus de 100.000 personnes se rassemblaient chaque soir à Zeitoun pour suivre les apparitions lumineuses de la VIERGE.
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Une masse compacte emplissait les rues : les gens qui étaient trop loin pour voir la VIERGE poussaient les autres qui, tellement serrés, arrivaient à peine respirer. Les terrasses aussi étaient pleines. En fait, dans le quartier, on ne dormait plus la nuit. Certains s'y rendaient tous les soirs dès 18h et s'asseyaient par terre quand les autres étaient allés se coucher, dans l'espoir que la VIERGE réapparaîtrait encore avant l'aube.
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Bien des murs cédèrent sous la pression des spectateurs et certains ont même empilé les briques de ces murs pour s'asseoir. Ensuite, un périmètre complet du quartier fut fermé afin de réguler le nombre de fidèles. Puis, les habitants commencèrent à faire payer les chaises, gentiment disposées au début pour les personnes âgées et les malades. Et pour certaines fêtes, c'est l'entrée même dans ce périmètre que la police faisait payer : 2 Livres égyptiennes. C'est à partir de ce jour, prétend-t-on, que les apparitions cessèrent.
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Bien évidemment, la foule ne comportait pas seulement des coptes. Il y avait aussi des chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants), des juifs, et surtout un très grand nombre de musulmans. Toutes les couches sociales étaient également représentées : des riches, des pauvres, des hauts fonctionnaires du régime égyptien, des ecclésiastiques, des diplomates, des touristes et des hommes d'affaires étrangers. Chacun priait selon sa foi, les uns récitant des versets du CORAN, les autres priant ou chantant des hymnes liturgiques, en arabe ou même en grec.
 
Spontanément, la foule a même composé sur place quelques nouveaux chants en l'honneur de la VIERGE :

«Jetez des fleurs, jetez des fleurs à la Mère de DIEU...».
 
A une certaine période, une procession était même organisée autour de l'église à minuit. Parfois, les prières étaient guidées par haut-parleurs. Ou encore, ceux-ci transmettaient le récit de guérisons miraculeuses obtenues par l'intercession de la VIERGE les jours précédents. Il arrivait que les miraculés racontent eux-mêmes comment cela s'était produit. Mais, surtout, c'était des cris de joie, des demandes, des supplications qui jaillissaient de tous côtés. Et, parfois aussi, des applaudissements, au moment même où la VIERGE apparaissait, avec les you-you typiques des femmes arabes, ou des exclamations d'étonnement, lorsque les uns ou les autres se trouvaient guéris de leurs infirmités ou de leurs douleurs.
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Certains pleuraient tout simplement d'émotion en voyant ce qu'ils n'auraient jamais espéré voir.
 
Les demandes adressées à la MÈRE DE DIEU étaient parfois très terre à terre, mais correspondaient sans doute à des choses importantes pour la vie quotidienne de ces gens : succès aux examens, devenir riche, trouver du travail. Parfois aussi, une sorte d'immense respect finissait par saisir la multitude qui faisait progressivement silence et entrait en contemplation.

Tous ne voyaient pas la SAINTE VIERGE. Certains sont d'abord venus plusieurs fois sans la voir, puis l'ont aperçue une fois, mais n'ont pas pu la distinguer les fois suivantes. Les enfants étaient souvent les premiers à la voir. Beaucoup, moins nombreux semble-t-il, ne voyaient que les lumières ou les oiseaux. Ce détail a une extrême importance : en effet, il suffit à prouver que l'image de la VIERGE ne se voyait pas avec les yeux du corps charnel.
 
Il n'en reste pas moins que l'on a ici, si l'on peut dire, un phénomène d'apparitions de masse absolument unique dans l'histoire. Il faut remonter, semble-t-il, au NOUVEAU TESTAMENT avec l'apparition du CHRIST «à plus de 500 frères à la fois», d'après SAINT PAUL1, pour trouver une manifestation d'une telle ampleur. Il est vrai que l'on pourrait encore faire un rapprochement avec les apparitions de la VIERGE à FATIMA. Mais, même à FATIMA, la foule ne voyait pas directement la VIERGE. Elle voyait de la lumière, elle assistait au spectacle extraordinaire de la danse du soleil, elle entendait parfois comme un sifflement ou un murmure, mais elle n'était pas admise à la vision directe de la VIERGE.

Une des grandes caractéristiques des apparitions de Zeitoun (et des autres apparitions de la VIERGE que nous allons voir) par rapport à la plupart des autres manifestations mtahomaes, est que MARIE n'a jamais prononcé un seul mot : il n'y a jamais eu de long dialogue avec les voyants, ni même de message à transmettre comme à LA SALETTE, à LOURDES ou à FATIMA jamais eu d'inscription apparaissant dans le ciel ou sur la coupole de l'église, comme ce fut le cas par exemple à PONTMAIN ou à LA CHAPELLE MIRACULEUSE DE LA RUE DU BAC, lors des apparitions de la VIERGE à CATHERINE LABOURÉ. Silence absolu ! Apparitions muettes, comme par exemple celles de KNOCK en 1879, encore citées par le Pape JEAN-PAUL II le 24 septembre 2000 lors de célébrations exaltant le rôle de MARIE.

Un autre aspect très étonnant de ces apparitions est qu'elles ont souvent été accompagnées d'autres manifestations de la VIERGE, à domicile, qu'il s'agisse de véritables apparitions privées ou de songes, parfois pour consoler qui ne l'avait pas vue, parfois pour dissiper le doute chez ceux qui l'avait vue, d'autres fois encore pour accomplir une guérison. On retrouvera ces phénomènes lors des apparitions de Choubra ou d'Assiout que l'on verra un peu plus loin dans ce livre.
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GUÉRISONS MIRACULEUSE
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Un comité médical fut institué par le Patriarcat, comité dirigé par le professeur Docteur SHAFIK ABDEL MALEK, pour l'étude des cas de guérison signalés. Des constatations de guérison purent ainsi être faites dans des cas de cancer des voies urinaires, des maladies de la thyroïde, de la hernie, de l'évulsion du biceps et de très nombreuses autres affections.
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RECONNAISSANCES OFFICIELLES
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Le 23 avril 1968, Sa Sainteté CYRILLE VI, «Pape d'Alexandrie et Patriarche de la Prédication de SAINT MARC» institua une commission composée de 12 évêques et prêtres coptes, chargés d'étudier ces phénomènes. Voici leurs conclusions :

«Nous avons le grand honneur de soumettre à votre Sainteté le résultat des investigations menées sur les apparitions de la SAINTE VIERGE, survenues en notre église orthodoxe copte de Zeitoun, au Caire. Le 23 avril 1968, après avoir été nommés par votre Sainteté, nous nous sommes rendus à l'endroit où se dresse l'église et avons pris contact avec ceux qui avaient été témoins des apparitions.

Après avoir recueilli les déclarations des employés du garage, nous sommes parvenus à la conclusion que l'apparition de la SAINTE VIERGE MARIE s'est produite plusieurs fois au sommet et à l'intérieur des dômes de l'église à partir du 2 avril 1968. Ces apparitions ont surtout été observées par les employés du garage, dont le témoignage a été confirmé par les habitants de Zeitoun, tant musulmans que chrétiens. Des foules de gens venant de différentes régions du pays ont pu observer les apparitions de la SAINTE VIERGE, et un grand nombre d'entre eux ont certifié la réalité de ces apparitions et envoyé leurs témoignages, accompagnés de messages écrits enthousiastes.


Désirant voir l'apparition de nos propres yeux, afin de pouvoir en juger en toute certitude, nous avons passé plusieurs nuits dans le voisinage de l'église. Finalement, nous avons aperçu le buste de la SAINTE VIERGE entouré d'un halo. Ensuite, elle apparut en entier et se déplaça entre les dômes. Puis, elle s'agenouilla devant la croix et, finalement, bénit les multitudes.
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Une autre nuit, nous avons vu des colombes aussi blanches que la neige, irradiant de la lumière. Les colombes apparurent soudainement et disparurent aussi mystérieusement. Elles semblèrent voler du dôme vers le ciel et elles ne battaient pas des ailes comme font d'habitude les oiseaux. Nous avons glorifié le DIEU Tout-Puissant d'avoir permis aux habitants de la terre de voir la gloire des habitants du ciel.»
 
Un comité civil d'enquête fut officiellement formé, composé du Gouverneur de la ville du Caire, du colonel SAAD ZAYED directeur de la Sécurité intérieure, de MAHMOUD EL SEBAI, de quelques ingénieurs et des membres de la hiérarchie de l'Église orthodoxe copte. Il en ressortit un autre rapport, publié par le Directeur de l'Information pour le compte du Ministre du Tourisme, et qui confirmait le témoignage des ouvriers, et signalait 27 apparitions de la VIERGE du 2 avril à la date du rapport. En voici un extrait :

«Une enquête officielle a été menée dont la conclusion est que l'apparition de la VIERGE MARIE Bénie sur l'église de Zeitoun, en un corps clair et très lumineux, vu par toutes les personnes présentes, chrétiennes ou musulmanes, est un fait indéniable.»

Le cardinal STÉPHANOS
Ier SIDAROUSS, Patriarche des coptes catholiques, fit une déclaration qui se trouva incluse dans le rapport précédent :

«Il s'agit certainement d'une véritable apparition, confirmée par de nombreux membres de l'Église copte catholique, de toute confiance.
 
Ils ont vu les apparitions de la VIERGE Bénie sur le dôme de l'église de Zeitoun et m'en ont rapporté la description en détail. Sœur PAULA DE MOFALO, religieuse catholique romaine bien connue pour son exactitude et sa précision, m'a assuré de l'authenticité des apparitions de la VIERGE sur le dôme de cette église.


Elle était si excitée et émue par les apparitions qu'elle en était frissonnante et tremblante. Elle dit qu'elle n'était pas la seule à les observer mais qu'il y avait des milliers de gens à voir les apparitions.»
 
On remarquera peut-être que le patriarche catholique semble se cacher derrière le témoignage des autres. Mais il ne pouvait pas faire plus. Sa position était délicate. Il ne lui appartenait pas de reconnaître officiellement l'authenticité des apparitions puisqu'elles n'avaient pas eu lieu sur des églises relevant de sa juridiction... Les orthodoxes auraient pu s'en offusquer. Mais les autorités de l'Église catholique, à Rome, auraient aussi pu l'accuser de faire le jeu d'une Église dissidente !

Le Révérend IBRAHIM SAID, porte-parole de toutes les Églises protestantes d'Égypte, affirma que ces apparitions étaient authentiques et déclara même dans son temple de Kasr el Doubara :


«Si DIEU avait permis ces apparitions, c'était peut-être pour donner à son peuple quelque compensation depuis qu'il ne pouvait plus se rendre aux lieux saints, à Jérusalem».
 
Sa déclaration fut reprise dans le journal Watani du 5 mai 1968, jour de la reconnaissance officielle des apparitions par le Pape CYRILLE VI.
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LE PRÉSIDENT NASSER
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Le Père CONSTANTIN, un des premiers témoins de l'apparition que j'ai eu le privilège de rencontrer, m'a rapporté un épisode important qui n'a pas été relaté dans les journaux, mais qui est confirmé par un grand nombre d'autres témoins :
 
«Le président NASSER est venu deux fois et il a vu la VIERGE. Un beau jour, alors que la foule était là, la police militaire a renvoyé les bus l'intérieur. Nous avons vu des voitures à l'intérieur du garage. Le lendemain jeudi, NASSER est revenu et ils ont montré un livre d'or de l'église. Je m'en souviens parce que j'ai traversé la foule pour aller voir le livre. NASSER avait écrit qu'il était venu voir les lieux de l'apparition de la VIERGE MARIE à Zeitoun, et il a daté et signé. Je ne savais pas où se trouvait ce livre d'or jusqu'à la mort du Père CONSTANTIN en 1982. Après sa mort, son bureau a été donné à quelqu'un d'autre.

Si nous avions eu conscience de l'importance de ce document, ça aurait été une sorte de témoignage très précieux, très officiel, que le président musulman de la République a reconnu que la VIERGE était apparue. Il a donné 10.000 Livres pour construire une cathédrale, mais pas, comme on le dit parfois, la grande église qui se trouve maintenant à la place du garage de bus.»
 
La reconnaissance des apparitions par le patriarcat copte a été rendue publique le 5 mai 1968 au cours d'une conférence de presse, avec institution de la fête liturgique de NOTRE-DAME DE LA LUMIÈRE, ou NOTRE-DAME DE ZEITOUN au 2 avril, date anniversaire de la première apparition.
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INTERVIEW AVEC LE PÈRE CONSTANTIN
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Si bien des années ont passé depuis les apparitions de Zeitoun, j'ai quand même pu rencontrer plusieurs témoins. Le premier était encore tout jeune au moment des faits, mais cet événement l'a profondément marqué et a décidé de toute sa vie. C'est très probablement lui qui a été le premier à reconnaître la VIERGE dans la forme bizarre au-dessus de la coupole. Il habitait d'ailleurs directement dans le bâtiment. En effet, les églises coptes comportent souvent des étages avec des salles de réunion, comme il arrive souvent aussi avec nos églises. Mais il arrive aussi très souvent que le prêtre chargé de l'entretien et de la sécurité y soit logé avec toute sa famille. L'église saint Sulpice à Paris comporte encore un logement occupé par un employé qui remplit à peu près les mêmes fonctions.
 
Dans l'église copte il s'agit d'un prêtre car il est chargé en outre d'une fonction très importante, la préparation du pain qui servira à la célébration eucharistique, appelée «korban». C'est pourquoi chaque église est flanquée d'une petite pièce annexe avec un four pour cuire le pain, et cette maisonnette s'appelle traditionnellement Bethléem. Le mot convient parfaitement puisqu'il correspond au lieu de naissance du CHRIST et il se trouve, de plus, qu'en hébreu ce mot veut dire «maison du pain». A Zeitoun donc, ce fut le fils de ce prêtre qui avait donné l'alerte au presbytère. Aujourd'hui, il est lui même devenu prêtre et porte le nom de «Père CONSTANTIN». Voici son témoignage tel qu'il me l'a confié en mars 2004 :
 
«Je suis vraiment né à l'église en 1953. Mon père y habitait et son travail consistait à fabriquer le pain sacré, de nettoyer les lieux, etc. L'Égypte était en guerre et tout le pays était plongé dans le noir à cause des avions. Au début du mois d'août, le jeudi de la fête de l'ASCENSION, à 22h, toute l'église est soudain devenue lumineuse, mais l'intérieur seulement. Même les fenêtres de l'église, peintes en bleu à cause de la guerre, se sont aussi recouvertes de lumière. Les habitants se sont rassemblés ainsi que la police et les gens de la défense civile et ils ont commencé à insulter les chrétiens. Ils ont cru que ces lumières étaient une indication que l'église voulait donner afin d'aider les avions juifs... Certains ont sauté à l'intérieur de l'église. Mon père a pris les clefs et a ouvert aux autres qui se sont précipités à l'intérieur : toute l'électricité de l'église était allumée. Ils ont couru pour tout éteindre mais ont fini par comprendre, en voyant les fusibles, que ce n'était pas possible. Rien n'avait été allumé, il n'y avait pas de source d'électricité, pas de courant.»

Question : «Mais les ampoules étaient bien allumées ?»

«Oui, oui. Ils ont cherché dans toute l'église s'il y avait quelqu'un de caché, des juifs... Ils étaient furieux... Alors, on a soudain vu toute la lumière se rassembler à partir des lustres, des chandeliers pour se transformer en une colonne de lumière dans la coupole. Ça, c'était un signe de DIEU qui annonçait ce qui allait se passer quelques mois plus tard. Cette colonne de lumière était encore à l'intérieur de l'église. Moi, j'étais là. A l'époque, j'étais en classe de troisième préparatoire et j'ai vu tout ça de mes yeux»

Q : «La troisième préparatoire, vous aviez quel âge ?»

«15 ou 16 ans. Dans cette église, il y avait un prêtre qui était un saint. Il s'appelait le Père MOUSSA. Quand on lui a dit ce qui s'était passé, il ne se troubla pas. Ça lui semblait naturel»

Q : «Vous vous souvenez du jour de la première apparition ?»

C'était le mardi 2 avril 1968, à 19h, et le soleil était presque couché. De l'autre côté de la rue, il y avait un grand garage d'autobus. Ceux qui y travaillaient étaient tous musulmans, mais nous avions de bonnes relations avec eux, parce que il n'y avait qu'à traverser la rue. Ils ont frappé à la porte. J'ai ouvert la fenêtre de ma chambre et demandé :

«Qu'est-ce qui se passe ?»

L'homme m'a dit :

«Ta sœur. Elle est au dessus de l'église et elle va se tuer»

J'ai répondu :

«Ma sœur est là et elle dort. Elle est là, à l'intérieur, elle n'est pas au dessus de l'église»

Bien que pieds nus, j'ai sauté par la fenêtre pour voir qui avait escaladé l'église. Alors, en regardant, j'ai vu que c'était la VIERGE ! C'est exactement comme la statue que vous voyez là, la même chose, exactement. Vous savez que la coupole de Zeitoun est en pente. Elle, elle était debout sur cette pente, elle ne tombait pas, elle était en face de la croix. Ses vêtements étaient comme de la soie. Je ne voyais pas les détails de son visage, ni de ses mains ou de ses pieds. C'était un tissu de lumière volait dans l'air. Mais ça, c'était la forme de VIERGE que j'ai toujours connue dans mon enfance.

J'ai couru pieds nus jusqu'à la maison du Père CONSTANTIN et je lui ai dit :

«Viens mon Père, la VIERGE est sur la coupole de l'église»

Lui, il a simplement souri et m'a pris le visage comme ça, en me pinçant les joues et m'a dit :

«toi, ne parle pas de l'apparition de la VIERGE»

Je me suis senti vexé, parce qu'il n'avait pas assez d'enthousiasme et il n'a pas couru avec moi pour voir. Mais j'ai senti qu'il avait une certaine relation... qu'il parlait avec la VIERGE en quelque sorte, qu'il savait déjà tout ça.

La semaine suivante, le mardi 9 avril 68, à la même heure, vers 19h15, la VIERGE est apparue à l'intérieur de la coupole, comme une image illuminée. Encore une fois, tous les employés du garage et les habitants du quartier l'ont vue...

Durant toute la semaine les gens avaient parlé, alors quand ça s'est passé le mardi suivant, il y avait beaucoup plus de monde rassemblé, y compris le maire HAMDI HARROS. Il a pris la moto de la police, une Gawa, et l'a tournée afin que les phares puissent illuminer l'église. Ces phares étaient très puissants. Et la lumière de l'image de la VIERGE a augmenté, comme une sorte de miroir reflétant la lumière des phares. Mais les phares de la Gawa ont soudain éclaté ! La moto est restée dans cet état, à côté du commissariat, pendant deux ans. C'est devenu un grand témoin !

En ce temps, les religieuses du collège Notre-Dame tout proche venaient elles aussi très souvent. Il y avait la Mère THÉRÈSE qui a commencé à venir chaque jour GENNARO de la basilique Notre-Dame à Héliopolis qui est aussi venu et qui est maintenant Monseigneur GENNARO. En fait, tous les catholiques de Zeitoun sont venus et chantaient des chansons. Moi je ne comprenais que le «AVE MARIA». Les coptes chantaient des chansons en copte et en moins de vingt jours, il y avait des milliers de fidèles en face à l'église.

Je ne descendais pas dans les rues pour voir ce qui se passait, parce qu'il était important pour moi de former un groupe de jeunes pour protéger l'église de gens qui se comportaient mal. Il y avait des messes chaque jour et parfois ces gens venaient dans l'église pour pisser dedans. C'était comme ça, ils voulaient déranger. Alors, nous devions protéger l'église.

Bien sûr, il y avait des apparitions. Moi, après, je ne les ai pas vues, je ne voyais que les oiseaux. Ils étaient grands comme des canards. Et ils ne volaient pas comme ça, avec les ailes, car leurs ailes étaient fixes, elles ne bougeaient pas. Ces pigeons, ils venaient jusqu'à la coupole et ils disparaissaient directement dans la paroi, et puis ils reparaissaient. Ils devaient avoir une grande force. Je ne sais pas.
 
Le même jour, il y a eu plein de miracles, pas des dizaines, mais des centaines. Dans une rue, même éloignée de l'église, il y avait des foules qui priaient et qui chantaient. Si un paralysé s'y trouvait, il était guéri tout de suite, qu'il soit chrétien ou musulman. Il y avait des aveugles ou des gens qui n'avaient pas une bonne vue et le gouvernement leur donnait même un petit bâton pour se diriger. Une fois guéris, ils rapportaient ce bâton comme une sorte de témoignage. L'apparition a été confirmée par des miracles qui témoignent de quelque chose de divin, sans aucune intervention humaine.

Je l'ai vu et je continuerai à témoigner devant DIEU de ce que j'ai vu. Je suis peut-être le premier chrétien à voir vu l'apparition de la VIERGE de Zeitoun. Les musulmans ont pensé que c'était une fille qui voulait se suicider. Je tiens à préciser que ce n'est qu'après que j'ai eu la vocation pour devenir prêtre. Peut-être que la VIERGE me l'a donnée, comme une sorte de privilège. Sans les apparitions, je ne serais pas devenu prêtre. Peut-être qu'elle me l'a aussi donnée afin que je puisse témoigner et être cru par tout le monde.»

Q : «Les apparitions ont duré combien de temps ?»

«Presque deux ans. Deux à trois fois par semaine. Parfois elles duraient pendant deux heures et quart. Cela a été témoigné par le métropolite ATHANASIOS, évêque de Beni-Soueif et BAHNASA, qui est décédé maintenant. Il était venu avec le comité du saint synode, comité officiel de l'Église copte pour confirmer les apparitions. Il y a eu aussi deux coptes laïques, l'un Néerlandais, l'autre Normand, venus de France et qui sont devenus par la suite métropolites de l'Église copte en France, AMBA MARCOS et AMBA ATHANASIOS».
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ENQUÊTE D'AMBA ATHANASIOS, ÉVÊQUE COPTE DE BENI SOUEIF
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Cet évêque fut chargé par le Pape CYRILLE VI de mener une première enquête sur les apparitions de Zeitoun et il a raconté au père JÉRÔME PALMER ce qu'il avait vu pendant la nuit du 29 au 30 avril 1968 :

«La première chose que je vis quand j'arrivai à Zeitoun, vers 23h, c'était quelque chose dans l'ouverture sous la coupole nord-est. Une silhouette, plutôt pâle, partit du sommet de l'ouverture et s'éleva lentement. Je ne l'avais d'abord pas vue, mais de nombreuses personnes prétendaient la voir. Je commençai à réaliser que c'était là. Cela dura environ 20 minutes, puis disparut. Je dis aux gens que je ne pouvais pas raconter ça, s'il n'y avait rien de plus.»

Mais, à 3h 45, il entendit dire qu'elle apparaissait sur la coupole centrale et qu'on la voyait bien. Il arriva à se frayer péniblement un passage à travers la foule et il vit cette fois la VIERGE pour de bon :

«Elle était à 5 ou 6 mètres au-dessus de la coupole, haut dans le ciel, en forme complète, comme une statue phosphorescente, mais pas raide comme une statue. Il y avait mouvement, du corps et des vêtements».

Puis, raconte-t-il, il n'osa pas partir alors que la VIERGE était toujours là. Il se réfugia alors dans le petit bâtiment qui se trouve au sud de l'église et y resta de 4 à 5 heures du matin, regardant la silhouette de MARIE qui n'avait toujours pas disparu.
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Dans le rapport de la commission, il nous a laissé un récit assez extraordinaire d'une autre visite qu'il fit à Zeitoun. Comme la VIERGE était apparue sur la coupole, il entra dans l'église pour s'assurer que toutes les lumières étaient éteintes et donc qu'aucune lueur n'en provenait. Il ressortit et ferma à clefs la porte de l'église. Puis il s'éloigna de quelques pas afin d'apercevoir la coupole. L'image de la VIERGE y était toujours. Il rentra dans l'église et se livra alors à une étrange expérience en gravissant la petite échelle qui conduisait de l'étage vers la coupole :
 
«Je commençai à monter et, je me rappelle, comme je me tenais sur l'échelle, je regardai vers le plafond de l'église en priant pour que les gens dans les rues ne puissent pas me voir. C'est alors que je fus pris de tremblements. Je m'agrippai à l'échelle, mais celle-ci se mit à trembler avec moi et je frissonnai. Je compris qu'il se passait quelque chose d'extraordinaire. Je priai : 
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«Si c'est vous, notre Mère bénie, que je vous voie. C'est pour conforter mon témoignage auprès des gens. Je n'ai pas d'autre but ! Vous voyez, je suis tout tremblant» Les gens dans les rues continuaient de crier qu'elle était là.»
 
Il redescendit rapidement et une fois dehors, constata que la VIERGE se trouvait toujours sur le toit de l'église, à un mètre de l'endroit qu'il venait de quitter. Il revint alors dans l'église, en entraînant avec lui le «corbangui» à la fois portier, gardien et surtout boulanger du pain eucharistique. C'était le père du jeune CONSTANTIN dont nous venons de lire le témoignage. Ensemble, ils grimpèrent rapidement l'escalier jusqu'à l'étage mais, comme il avait déjà saisi la petite échelle pour monter sur la coupole, le portier demanda :

«Mais, que voulez-vous faire ?»

«Je veux voir notre Mère depuis le toit de l'église»

«Mais, Monseigneur, ne savez-vous pas que JÉSUS disait que DIEU révélait ses mystères aux petits enfants et lescachait aux sages ? ... Croyez-vous que nous devions monter lui serrer la main ? Et si nous ne pouvions pas le supporter ?»
 
Monseigneur. ATHANASIOS comprit alors que ce brave portier avait raison et redescendit. On peut quand même être reconnaissant à cet évêque de sa tentative : elle confirme de façon très convaincante qu'il ne pouvait s'agir d'un trucage. L'église était dans l'obscurité et pourtant des foules entières voyaient cette forme lumineuse.
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LE TÉMOIGNAGE D'AMBA GRÉGORIOS
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Cet évêque est chargé auprès du Patriarchat des Hautes Études Coptes et de la recherche scientifique. Lui aussi a confié ses souvenirs au Père JÉRÔME PALMER dont «la merveilleuse scène» à laquelle il lui fut donné d'assister :
 
«Vers 21h ou 21h30, une lumière apparut au centre de la fenêtre de la petite coupole nord-est. La lumière prit la forme d'un globe qui s'élevait et s'abaissait, puis, très lentement, sortit à travers l'arcade de la fenêtre et prit la forme de la VIERGE MARIE...
 
Elle semblait par moments heureuse et souriante, mais parfois aussi, triste, toujours bienveillante. Elle retourna alors vers la coupole et sa forme redevint celle d'une boule de lumière qui se fondit peu à peu dans l'obscurité.

Au bout de 10 minutes, le cycle se répéta. J'y assistai plusieurs fois entre 22h et 3h 30, à environ 10 minutes d'intervalle. Quand elle avait disparu sous l'une des coupoles et que l'obscurité y était revenue, elle apparaissait sous une autre coupole ou au-dessus de l'entrée dans la petite cour... On ne pouvait pas distinguer ses traits, mais le contour était celui d'une très belle silhouette.

La fumée d'encens, très brillante sortait de la coupole principale en quantités incroyables. Le nuage s'élevait à 10 ou 20 mètres ou plus. Il était rouge sombre. Il n'y avait pas de nuage dans le ciel autre que celui de la coupole. Il prenait la forme de la VIERGE, tandis que des étoiles apparaissaient et disparaissaient au-dessus de l'église.»
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LE TÉMOIGNAGE DU PÈRE BOUTROS GAYED
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Le Père BOUTROS n'était pas le curé de la paroisse de Zeitoun lors des apparitions. Mais en 1968, comme beaucoup de prêtres, il était venu à Zeitoun et avait, lui aussi, vu la VIERGE, mais selon une variante assez curieuse : elle apparut dans le cercle de la pleine lune, d'abord toute petite, puis de plus en plus grande.
 
«Après le cycle des apparitions de Zeitoun au-dessus et près de l'église, il y en eut d'autres», raconte-t-il, «mais dans des maisons et surtout chez des musulmans». Il y eut non seulement des miracles, mais aussi des conversions, des retours à l'Église ainsi que des non-chrétiens qui ont demandé à être baptisés»
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DIFFÉRENTES PERCEPTIONS DE LA VIERGE
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Une des caractéristiques de ces apparitions, non seulement à Zeitoun mais aussi dans les autres lieux où s'est manifestée la VIERGE en Égypte, est que chacun la voyait d'une façon très personnalisée. Certains ne l'ont d'abord pas vue alors que les gens autour d'eux semblaient la voir. Voici l'un de ces récits qui m'a été confié par Madame ZAER. Il s'agit d'une grande dame, épouse d'un banquier qui travailla pendant plusieurs années à la First National City Bank de New-York, puis au CCF à Paris. Parfaitement trilingue, arabe, anglais, français, elle possède une grande culture mais surtout, est profondément croyante. Son récit est émouvant :
 
«Il y a bien un quart de siècle que cela est arrivé. Mais il y a des événements qui demeurent toujours frais à notre mémoire. Il me semble que c'était encore hier. Cela eut lieu le 2 avril 1968, dans un quartier du Caire, appelé Zeitoun. Une date que l'on ne peut oublier. Nous habitons Héliopolis qui est situé à 10 ou 15 minutes de Zeitoun. Et dès les premiers jours, tout le monde parlait déjà de l'apparition miraculeuse de la VIERGE.

Le lendemain de cet événement, des amis sont venus nous voir. 
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Évidemment, le sujet abordé était l'apparition de la VIERGE. Les uns n'y croyaient pas, les autres la jugeaient impossible. De nombreuses opinions. Là je m'arrête et dans un aveu franc et sincère, je dirai que je ne vaux pas grand chose spirituellement et encore, à l'époque, beaucoup moins. Mon époux et moi n'étions pas encore allés à Zeitoun et, cependant, je pris part à leur conversation et me souviens très bien avoir dit : «quel est le plus difficile à croire, l'apparition de la VIERGE MARIE ou la conception du CHRIST, ou encore, sa résurrection ?»

Ce même soir, nous nous sommes rendus à Zeitoun et, au milieu d'une foule inimaginable, et à nos côtés de part et d'autre, on entendait les gens crier, pleurer. De partout des exclamations, des implorations, des supplications de toutes sortes. Cela se répétait de nombreuses fois. Tous les jours. La majorité voyait ces apparitions. Le reste, dont nous, hélas, ne la voyait pas. Étions-nous donc allés à Zeitoun, juste par curiosité ou par amour ? Cela se répétait presque tous les soirs, jusqu'aux petites heures du matin et pendant plus d'un mois. On s'y rendait, mais toujours en vain.

A plusieurs reprises, NANOU, ma sœur, nous avait accompagnés. Mais, elle non plus ne l'avait jamais vue. Ce n'est pas tous les jours que mon époux m'accompagnait, non plus. Il m'arrivait de m'y rendre, soit avec des amis, quelquefois musulmans ou chrétiens, soit seule. Les uns la voyaient, les autres non. A mon retour, toutes les fois, j'étais toujours déçue, malheureuse et bien triste. J'ajouterai que cela faisait quelques années avant ces apparitions que je passais par une épreuve difficile, mais sans jamais rien en dire. Et, me semble-t-il, je ne pensais pas non plus à l'époque, que c'était pour cette raison que je me rendais à Zeitoun, ou peut-être bien qu'un quelque chose au fond de moi-même me poussait à m'y rendre. Je ne saurais vous le dire.

Cependant, je ne désespérais pas et mon désir de la voir se faisait plus grand tous les jours. En raison de ses occupations, il arrivait à mon époux de rentrer tard, bien souvent. Mais quoi qu'il tardait, je l'attendais toujours pour dîner ensemble. Le matin, j'étais toujours la première à me lever afin de lui préparer son café.

Un soir, comme beaucoup d'autres, je me suis rendue à Zeitoun, seule, cette fois-ci. Toujours des cris de partout «La voilà, je la vois, oh MARIE, prie pour nous, fais cela» ; des implorations et des prières sans fin. Et moi, toujours rien ! Ce soir, je n'ai pas attendu longtemps. En rentrant à la maison, j'étais bien triste, malheureuse comme tout. Mon époux n'était pas encore rentré. Vêtue comme j'étais, lasse, fatiguée, je suis entrée dans la chambre d'amis et je m'assis sur le bord du lit. J'ai ressenti une profonde tristesse. C'est là que je commençai à parler à la VIERGE MARIE.

M'adressant à Elle, je lui dis que je commençais à réaliser combien je devais être indigne d'une telle bénédiction pour ne l'avoir jamais vue. Je lui dis aussi combien était grand mon désir de la voir et combien j'étais malheureuse de constater que tous ceux qui m'entouraient la voyaient et moi, pas !
 
J'ai pleuré longtemps ce soir-là. Et je devais être tellement fatiguée, attristée, que j'ai dû m'endormir sans m'en rendre compte. Le lendemain, j'ai eu beaucoup de peine à me lever. J'étais surprise de me trouver habillée comme j'étais la veille. Et, en plus, toujours dans la chambre d'amis. En voyant l'heure, je compris que mon époux devait être déjà sorti. En quittant la pièce, je passai par un long corridor. Je me sentais comme ivre, et comme marchant sur quelque chose de mou. Ne pouvant aller plus loin, je retournai dans la même pièce et c'est là que j'ai revu une deuxième fois ce que j'avais vu pendant mon sommeil. Était-ce une vision, un songe, une révélation, est-ce que je dormais, étais-je éveillée, je ne saurais le dire. DIEU et Elle, seuls, doivent le savoir. Mais, je l'ai vue, toute belle, en grandeur naturelle, debout, tout près de mon lit, souriante, pleine d'amour, vêtue de blanc, avec un voile bleu sur la tête qui lui tombait jusqu'à la taille. Elle me tendit les bras. Je me suis donc levée et m'assis sur le bord du lit. Elle me prit les mains dans les siennes et les serra fort et me parla. Je l'entends encore me disant :
 
«Me voilà ! N'aie pas peur»

Je ne sais pas combien de temps cela a duré, mais tout cela était tellement vivant. Je ne crois pas avoir soufflé un mot. Mais je sentis au fond de moi-même que c'était une très grande consolation, même beaucoup trop grande pour moi. Et, sans aller plus loin, je me suis levée et, instinctivement, j'ai appelé ma sœur au téléphone et, sans rien raconter, je me rappelle fort bien lui avoir dit :
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«Viens, NANOU, tout de suite, on ira en fin d'après-midi à Zeitoun». Elle répondit «Combien de fois je suis venue et je ne l'ai jamais vue !» Je répondis fermement «Aujourd'hui, on la verra !»

Et elle est venue effectivement. J'ai aussi appelé une voisine à moi qui m'avait déjà accompagnée plus d'une fois. Et toutes les trois sommes parties à Zeitoun. C'était la première fois qu'on s'y rendait pendant qu'il faisait encore jour. C'était en plein été et les journées sont longues. Nous y étions vers 17h30. C'était en plein jour, plein soleil. Loin de toute coupole de tout bâtiment, de tout arbre. Il y avait encore peu de monde et on était là à attendre. Mais, ce jour, je sentais que je la verrais. On s'échangeait quelques paroles de temps en temps. Il y avait presque une heure que nous attendions. Il était donc 18h30. Et soudainement, juste devant moi, à une petite distance, la SAINTE VIERGE

MARIE était là ! Juste comme je l'avais vue la veille, et la dernière chose que j'entendis était la voix de ma sœur, qui était placée juste derrière moi et qui criait vivement :

«NOUNOU, tu la vois ?»

et ma voisine aussi avait crié.

Mais où suis-je partie ensuite ? Je ne saurais vous le dire. Je suis persuadée que je n'étais pas de ce monde et sans doute, tous ceux qui étaient présents aussi. Tout honneur t'est dû, ô MÈRE DE DIEU. Elle était là, en l'air, comme ça, loin de tout bâtiment, de l'église, en grandeur naturelle. Le bas de sa robe devait être au niveau de nos têtes, ce qui veut dire qu'elle devait être tout près de nous, en robe blanche, un long voile bleu lui couvrait la tête.

Elle bougeait sa tête, tantôt à droite, tantôt à gauche, et le bras droit levé, elle nous bénissait. La manche de sa robe remuait avec chacun de ses mouvements, ainsi que le voile qu'elle portait sur la tête. Tout cela en plein jour, plein soleil, donc absolument aucune lumière artificielle, plus lumineuse que le soleil. Et quand elle disparut, tout le monde était comme fasciné.

Une foule immense s'était amassée autour de nous. Peu de paroles échangées. Il en résultait que tous ceux qui étaient là l'avaient vue comme je l'avais vue et, sans doute, sentie comme je l'avais sentie. Il était difficile ou presque impossible de parler ou de commenter ou même d'exprimer ce que l'on ressentait. Tout cela, je crois, chacun de nous désirait le garder pour lui-même. Je réalisai, au milieu de tout cela, que ma chemise était toute mouillée. J'ai sans doute beaucoup pleuré, de joie, d'amour, de consolation. Et en regardant ma montre, il était 20h30 !

Cela veut dire que cette apparition miraculeuse avait duré exactement 2 heures, 2 heures consécutives, pendant lesquelles je ne faisais pas partie de ce monde».
 
Je me permets d'ajouter quelques précisions, matérielles et secondaires qui ne se trouvent pas dans le récit : son époux, en rentrant de son bureau, l'avait donc trouvée allongée sur le lit de la chambre d'amis, et toute habillée, comme pour sortir. Elle semblait plongée dans un tel sommeil qu'il n'avait pas osé la réveiller. Il était allé se coucher dans leur chambre habituelle mais l'inquiétude l'avait empêché de bien dormir. Le lendemain, au réveil, il avait trouvé sa femme dans le même état et n'avait toujours pas osé intervenir. Mais dans la journée, il l'avait appelée au téléphone de son bureau. Elle l'avait rassuré, lui disant qu'il n'y avait rien de grave, mais qu'il s'était effectivement passé quelque chose qu'elle lui expliquerait le soir quand il rentrerait. J'ajouterai encore que son époux, lui aussi, un autre jour, avait fini par voir la SAINTE VIERGE à Zeitoun.
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LE TÉMOIGNAGE DE SOPHIE GUIRGUIS
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Voici un autre témoignage, rapporté cette fois par la revue «Le monde copte» celui de madame SOPHIE HABIB GUIRGUS, professeur à l'Institut d'Études Artistiques du Caire qui, vers 3h30 du matin vit une barre verticale Etlumineuse :
 
«J'ai pensé qu'il s'agissait d'une barre métallique dressée sur le toit et violemment éclairée. Cette lumière blanche se détacha du toit en s'élevant dans l'air et ses deux extrémités inférieure et supérieure commencèrent à perdre leur éclat et à rosir. A la partie basse, devenue rose, apparurent graduellement les pieds et la partie haute de la figure de la SAINTE VIERGE. Ensuite, on a pu voir l'ENFANT-JÉSUS couché dans le creux du bras gauche de sa mère qui le couvrait avec son bras droit. Le vêtement de la VIERGE était assez court pour laisser voir les pieds et le bas des jambes. Le visage, souriant et regardant la foule avec bienveillance, était particulièrement jeune. On lui aurait donné 14 ans. Toute la silhouette se tournait à droite et à gauche d'une façon gracieuse et douce comme si elle voulait se présenter à l'ensemble de l'assistance qui entourait l'église de toutes parts. Sa tête était recouverte d'un voile blanc argenté légèrement bleuté, largement brodé sur tous les bords. Lorsque la silhouette se déplaçait, le voile léger était soulevé par le mouvement et était gonflé par le vent».
 
SOPHIE GUIRGUIS se sentit si bouleversée qu'elle serra la main de son amie en répétant : «Est-ce que je vois réellement ou bien est-ce un rêve ? Dis-moi si tu vois la même chose». Son amie, dans le même état, n'a pu que lui confirmer qu'elle voyait bien la même chose.
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LE TÉMOIGNAGE D'UN MUSULMAN RÉTICENT
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Voici maintenant l'essentiel du témoignage d'un musulman que j'emprunte à MICHEL NIL. Il s'agit de MOSHEN TAHER qui habitait à 300 mètres environ de l'église de Zeitoun. Il a d'abord entendu des «hurlements» qui venaient du côté de l'église et envoya quelqu'un voir ce qui se passait. On lui rapporta que des gens voyaient des lumières anormales. Il lui en aurait fallu plus pour le décider à y aller lui-même. Mais les cris continuèrent toute la nuit et le lendemain tout le monde parlait de visions, d'apparition, etc. Il s'y rendit alors pour la première fois, le matin. Il ne trouva partout que les restes habituels du passage d'une foule : paquets de cigarettes vides, boîtes de conserves, papiers gras. Rien de bien excitant, mais la preuve au moins qu'il s'était passé quelque chose. Le soir, il se prépara donc à suivre en direct l'événement, quel qu'il fût, avec des jumelles et un appareil photo. Mais quand il voulut sortir vers 19 heures, ce fut trop tard. Toutes les rues du quartier étaient déjà pleines d'une foule dense, serrée, compacte, y compris devant sa porte. Impossible de forcer le passage ! Il remonta donc chez lui. Mais vers minuit, cinq ou six copains vinrent le chercher et l'un d'eux, pourtant athée, lui dit :
 
«Tu dois aller voir !... Moi je suis croyant en rien : c'est la première fois que je commence à croire en quelque chose. C'est incroyable, c'est inouï ! Tu dois venir !»
 
Cette fois, à plusieurs, et en se tenant par la main, ils arrivèrent à pousser, à écarter, à s'infiltrer, et, en une demi-heure, ils parvinrent un court instant devant la porte de l'église, seul endroit à ce moment-là d'où on pouvait voir l'apparition. Un court instant seulement, car ils n'étaient pas les seuls à pousser, et ceux qui arrivaient derrière eurent vite fait de les pousser plus loin pour voir à leur tour :
 
«Vous êtes sous le choc. Vous voyez la VIERGE... ou bien un éclairage qui ressemble, qui ne peut être que ça. Alors, c'est une personne qui est là, en lumière, elle n'était qu'en lumière. Et puis là, c'est tellement réel, c'est tellement beau, vous voyez... Je ne peux pas vous expliquer, on ne peut pas voir quelque chose de plus beau que ça. C'est une personne que vous voyez, qui sourit, qui veut parler, qui veut dire quelque chose au monde, qui est en train de donner quelque chose... Une bénédiction... Je ne sais pas comment expliquer ça... J'étais complètement bouleversé.»

MICHEL NIL essaie alors de comprendre ce que ce témoin musulman a pu ressentir :

«Il y a une puissance plus forte que nous, il y a quelque chose n'est rien. Il y a toujours une puissance, il y a toujours... Il y a DIEU... Pour moi, MOÏSE, JÉSUS, MOHAMMED, n'importe qui, c'est un représentant de DIEU, c'est DIEU. Alors j'ai senti que c'est une sorte de lien, de rapprochement, à quelque chose de très grand qu'on ne peut pas savoir maintenant, qu'on le verra peut-être un jour, qu'on saura peut-être un jour... Là on commence à réfléchir. Avant ça, je n'étais pas vraiment instruit, à l'école, de façon à comprendre, ou à évaluer ce que c'est que la religion... Là, c'était un choc qui commençait à faire bouger quelque chose en moi, à me faire penser, réfléchir... Qu'est-ce qu'on est ? On est des grains sur Terre.»
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LE TÉMOIGNAGE DUNE MUSULMANNE
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La maman du témoin précédent ne songeait pas non plus à aller voir les apparitions. Elle avait entendu parler de celles de Lourdes, mais en tant que musulmane, elle ne se sentait pas concernée. D'ailleurs, la VIERGE apparaissait normalement à une seule personne ou tout au plus à quelques témoins. En outre, tous ces cris d'hystériques qui parvenaient jusque chez elle ne l'attiraient pas du tout. Cependant, sa famille parvint à l'entraîner. Elle ne vit d'abord que le ciel noir :
 
«Mais vraiment, où est cette apparition ? Puis, tout à coup, entre deux coupoles de l'église, j'ai vu !... J'ai commencé à crier comme une hystérique, comme toute la foule. J'ai eu peur à vrai dire de faire un signe de croix ou quoi que ce soit... Ensuite j'ai repris mon sang-froid, j'ai alors bien regardé. Parce qu'il me revenait en tête tout ce qu'on disait... que c'était une projection, que c'était une photo, que c'était ceci, que c'était cela... Pas du tout ! D'abord ce n'était rattaché à aucune partie de l'église. La VIERGE apparaissait à peu près comme l'IMMACULÉE CONCEPTION. Elle était tout en blanc... C'était, je vous dirais... Une de ces blancheur, c'était phosphorescent tellement c'était blanc».

La suite du récit ressemble trop à tout ce que vous avez déjà lu. Je reprends seulement le détail suivant, particulièrement intéressant :
 
«Il y avait un prêtre orthodoxe qui, m'entendant décrire ce que j'ai vu, m'a dit : «Quelle chance ! Quel bonheur vous avez madame !» Je dis : «Pourquoi, mon Père ? Vous ne l'avez pas vue ?» Il a répondu : «Non, je n'ai pas eu le bonheur que vous avez eu».
Et vraiment, j'étais très heureuse».
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LE TÉMOIGNAGE D'UN MUSULMAN HOSTILE
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RONALD BULLIVANT, le correspondant d'une revue anglicane, a rapporté une bien curieuse histoire. S'étant rendu de nuit à l'église de Zeitoun, il y rencontra le Ministre du Travail en personne, ainsi qu'un des responsables de la télévision égyptienne. Un habitant, sorte de figure du quartier, entraîna alors les trois hommes pour leur raconter ce qui l'avait bouleversé :
 
«Il était d'abord violemment hostile qui passaient devant chez lui pour aller à l'église.
Il leur jetait des pierres et appelait la police pour les faire arrêter. Mais la VIERGE lui apparut et lui demanda pourquoi il se conduisait ainsi. Elle le pria de ne pas continuer et lui recommanda de peindre une croix sur sa maison.
Tout en restant musulman, il fut tellement convaincu de l'authenticité des apparitions qu'il peignit 40 grandes croix sur tous les murs de sa maison.»
 
Ses hôtes d'un soir, ou plutôt d'une nuit, purent les voir et peuvent aujourd'hui en témoigner.
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LES TÉMOIGNAGES DES CATHOLIQUES
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Le Père HENRY AYROUT, recteur du collège jésuite de la Sainte Famille au Caire, déclara qu'il croyait à ces apparitions miraculeuses de la VIERGE, disant que catholiques ou orthodoxes, «nous étions tous ses enfants et qu'elle nous aimait de la même façon». Les soeurs de l'ordre du Sacré-Coeur témoignèrent aussi de ces apparitions et envoyèrent un rapport détaillé au Vatican.
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Le quotidien Watani du 21 avril 1968 publia même une photo où l'on peut voir nettement des religieuses présentes à Zeitoun, ainsi qu'un prêtre de l'Église grecque orthodoxe. Au soir du 28 avril 1968, un envoyé du Vatican vit également les apparitions et envoya son compte-rendu au Pape PAUL VI. Du coup, en 1969, le Père bénédictin américain JÉRÔME PALMER fut envoyé par l'éditeur catholique CULLIGAN pour enquêter sur les apparitions de Zeitoun. Il fut aidé par le Père JOSEPH MAZLOUM, un prêtre maronite et rédacteur en chef du journal catholique du Caire «Le Messager». Pour le Père MAZLOUM en effet, il n'y avait aucune raison de douter de l'authenticité des faits :
 
«puisque des gens d'une intégrité incontestable affirmaient avoir vu les apparitions et, parmi eux, des coptes, des catholiques et des musulmans, aussi bien que des protestants des différentes dénominations.»
 
On juge l'arbre à ses fruits. Or, les conversions étaient nombreuses et partout la foi en était renforcée. Ces apparitions ne pouvaient venir que de DIEU.
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LE RÉCIT D'UN PROTESTANT
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Ce témoignage est d'autant plus important que les protestants, tout en respectant bien évidemment la mère du CHRIST, ne s'adressent pas à elle dans leur prière et ne lui font pas une place particulière dans leur culte. WADIE TADROS SHUMBO était un ingénieur de la Mobil Oil. La première fois qu'il était allé à Zeitoun avec sa femme, il n'avait vu que des rayons lumineux, un peu comme ceux de projecteurs de cinéma, partant de l'église et dirigés vers le ciel. Des gens autour d'eux disaient qu'ils avaient vu la VIERGE habillée en religieuse. Il s'y rendit toutes les nuits pendant deux semaines, de 6h du soir à 6h du matin. Et un soir, vers 21h 50, sa femme et lui virent des éclairs jaillir de l'église, beaucoup plus intenses que la lumière de projecteurs :

«J'avais le sentiment que quelque chose allait se produire. Un fin rai, ou frange de lumière, apparut comme.....
 
SUITE DANS LE LIVRE «LA VIERGE DE L'ÉGYPTE»
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2 AVRIL 2008 : 40ÈME ANNIVERSAIRE DES APPARITIONS DE LA THEOTOKOS À NOTRE-DAME DE ZEITOUN AU CAIRE
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«.. MARIE était venue dans son pays comme la «MÈRE DE LA LUMIÈRE» avec tout un cortège de colombes célestes…
Et comment ne pas mentionner ici les «apparitions» dont NOTRE-DAME aurait gratifié l’Égypte, d’abord au quartier pauvre de Zeitoun, dans la banlieue nord du Caire, où elle se montra des mois durant, à partir d’avril 1968, sur le dôme d’une église, entourée de halos lumineux et de vols de colombes ?
Des manifestations similaires se sont étonnement répétées depuis, à Shoubra, autre quartier cairote, en 1981, à Edfou, à Gizeh, dans le Delta, à Assiout depuis 2002. Souvent des musulmans sont témoins de ces apparitions avant même des chrétiens. Les guérisons se multiplient. Certains esprits forts daubent volontiers ces phénomènes et parlent de duperies. D’autres font remarquer qu’ils interviennent dans un contexte de confrontation avec l’ISLAM et semblent être instrumentalisés par l’Église et l’État. Il ne faut sans doute pas se prononcer à la légère ni avec a priori. Ces «apparitions» témoignent en tout cas d’une extraordinaire histoire d’amour entre l’Égypte et la Mère de JÉSUS, qui trouva un jour refuge au pays des Pharaons et, dit-on, le porte spécialement dans son cœur et sa prière»
CHRISTIAN CANUYER Les Coptes du Nil.. L’Archange Minotaure l’âme du monde 200
 
Pour faire bref, quelques extraits du livre de BRIGITTE VOILE :

https://lh3.googleusercontent.com/uO_F8i3USFZnVcK7GQBixPE9anP0gXe1cvGZqmQWijQ7izWOQEgLTXwqeErpEtLh9EBqHdM1a0EfWGPWfLNff3EdT8_VF3fIOv6-kvv-71HlEMy_LjuBAivOCwTFJNDqsc4GTfU8ehzvil0liBMKDILGaW2Bh1FZ13yvUylhJPpKUM_U0xkqoalC4_FCbCea5bmKBEdEGuUMJbIXwxHZVPju4zKX3sO4tPUng-A6VzcPOIkwqD9bvU8DXpFZDk_7IDBJOVBTSMaxuFWRK12_Lr8ZbPK8BqM2dQDSVVflzuepnhS0FcxsQmHVRgCEZk1DvKRH21pl7jSAS4QaPfyWAGO4xyDyJc6C-6ShVEhI9VNQHl9KQW-Z9F9EENOJ-G3H9QbOJgdKgh6ameuX_qvJQvU9UZf6grQqwQ-A854jpCHWqM9ZUBwOMV_PazzuSttiOIAqQxqR2hNk5RayvRC9gONL93IB4vXIyaybOl7FmoeY3Cnurg4vu7Hs-eTFFpHZ09-PQyWLfXnpL30TC-WfQ01fSUktKGsRmV3LuQfN7ag-mf_yI6Lv7AnvmDSV-uFXIIBY8A=w320-h294-no
Les coptes d’Égypte sous NASSER Sainteté, miracles, apparitions (thèse) CNRS ed. 2004
Ch. VIII Les apparitions de la VIERGE à Zaytûn : avril 1968-1970
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Quartier périphérique, en 1968, il abrite, entre autre, les nombreux nouveaux migrants fraîchement arrivés du Delta ou du Saïd. Son église est récente : elle fut construite en 1924 à l’initiative de KHALIL LANE, un notable copte de la ville, sur un terrain lui appartenant. La VIERGE serait apparue à KHALIL LANE, en 1918, pour lui réclamer une église, et lui aurait promis qu’elle reviendrait, 50 ans plus tard, pour la bénir...
3 dômes dont le plus important est couronné d’une croix. C’est au-dessus de ce dernier que la première vision de la VIERGE est localisée par des habitants du quartier le soir du 2 avril 1968.. premiers témoins : 3 employés musulmans : (l’apparition) celle d’un rayon lumineux très puissant sur la grande coupole de l’église, puis d’une fille vêtue de blanc, agenouillée au-dessus de la coupole à côté de la croix. Selon leur témoignage, la jeune fille se lève bientôt et se met à évoluer sur la coupole très pentue de l’édifice. Les trois employés pensent alors à une personne qui est sur le point de se suicider. La seconde scène est composée par la description des cris qui fusent en direction du dôme, à partir du groupe qui s’est formé autour des trois employé ; on hèle la jeune fille, la suppliant de ne pas sauter ; la police arrive sur place et prend place autour de l’église. La troisième scène débute par le cri soudain d’une femme qui s’élève dans la foule : 
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«Sittinâ Maryam Sittinâ Maryam !» 
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L’assemblée se met à genoux et les prières commencent à s’élever…/ le 27/4/68 Al-Ahrâm consacre une page entière à l’événement, décrivant les foules qui attendent la vision (tayf) de la VIERGE et donnant la parole aux nombreux témoins, chrétiens et musulmans, qui déclarent l’avoir vue.»
«belle étant celle où on voyait la VIERGE en entier. J’ai vu moi-même cette vision extraordinaire à 2h45 mardi dernier (20/4). J’avais vu auparavant deux pigeons, puis une lumière très faible comme une lampe qu’on allume et qui commence à briller. A travers cette lumière est apparue une sorte de corps un peu gazeux ou vaporeux qui a tout de suite pris une forme très claire. Cette vision est restée de la sorte jusqu’à 5h du matin. Elle n’a cessé de se mouvoir sur le côté droit et gauche en ouvrant les bras et en les tendant vers le peuple comme si elle le saluait ou lui donnait la bénédiction…»
ATHANASE, évêque de Beni Suef : 
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«L’apparition a pris des formes multiples, la plus belle étant celle où on voyait la VIERGE en entier. J’ai vu moi-même cette vision extraordinaire à 2h45 mardi dernier (20/4). J’avais vu auparavant deux pigeons, puis une lumière très faible comme une lampe qu’on allume et qui commence à briller. A travers cette lumière est apparue une sorte de corps un peu gazeux ou vaporeux qui a tout de suite pris une forme très claire. Cette vision est restée de la sorte jusqu’à 5h du matin. Elle n’a cessé de se mouvoir sur le côté droit et gauche en ouvrant les bras et en les tendant vers le peuple comme si elle le saluait ou lui donnait la bénédiction…»
L’apparition se manifeste sous de multiples aspects, y compris auprès d’un même témoin… Les descriptions témoignent d’une variété de représentations qui ne sont pas toutes rattachables à des modèles connus../ l’odeur d’encens qui accompagne certaines des apparitions et la présence au-dessus du dôme de ce que les témoins décrivent comme des colombes (hamân) et qui reviennent fréquemment dans les témoignages, correspondent en revanche à des motifs connus.. [l’apparition de colombes est fréquente chez les coptes contemporains : on en trouve trace notamment dans les sources concernant les mouleds. Elle est déjà notée par Maqrîzî au XV siècle à la fête du monastère d’Atrib dédié à la VIERGE :
«sa fête a lieu le 21ème jour de ba’ûna. Ach-Chabouchti rapporte que, ce jour-là, une colombe blanche pénètre dans le sanctuaire sans que l’on sache d’où elle vient, et on ne la revoit qu’à la fête suivante».
L’association de la VIERGE et de la colombe est par ailleurs ancienne dans la liturgie copte dans laquelle on trouve un hymne à la VIERGE qualifiant cette dernière de «colombe de la paix»..
Les conditions dans lesquelles se déroulent les apparitions de 68 demeurent sans modèle connu chez les coptes. /…
Après ce travail passionnant d’investigation, d’essai de compréhension, travail scientifique qui se doit, .. que peut dire un témoin qui a vécu de l’intérieur dans cette Église d’Égypte en 2007 :
O Église du CHRIST qui est en Égypte, puisses-tu continuer à transmettre au monde par le Souffle et la Vie qui est en toi la Présence qui t’anime, par ces temps évangéliques que tu vis...
 
Quand on prie en Lui, le CHRIST par Lui et avec Lui on ne tue ni le temps, ni le prochain, mais on sanctifie, le tout, tous…
Et SAINTE MARIE, la silencieuse des 
Évangiles, à Zeitoun a fait prier et retrouver la foi, c’est unanimement reconnu..
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