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17/11/2009

PROPHETIES MARIAM DE BETHLEEM

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MARIE DE JÉSUS CRUCIFIE

(1846/1878)

 

 

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Marie BAOUARDY est béatifiée en 1983 sous le nom bienheureuse Marie de Jésus Crucifié.

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Très tôt le Seigneur marque de son sceau le cœur de Mariam. Un jour , elle veut laver deux petits oiseaux, qui en meurent ! Profondément désolée, elle entend cette parole intérieure : «c’est ainsi que tout passe ; si tu veux me donner ton cœur, je te resterai toujours»
Deux ans après la naissance de Mariam, voici celle d’un petit frère Boulos (Paul), qui vient réjouir la famille.
Mais elle a tout juste trois ans quand soudain son père et sa mère meurent à quelques jours d’intervalle. Selon l’usage oriental, Boulos est alors recueilli par sa tante , tandis que Mariam est confiée à son oncle paternel.
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EN ÉGYPTE
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Quelques années plus tard, cet oncle part pour l’Égypte, et se fixe dans les environs d’Alexandrie. A l’âge de 13 ans , Mariam refuse un mariage , arrangé à son insu selon la coutume orientale, pour se donner totalement au Christ. La fureur de son oncle éclate en mauvais traitements et vexations de toutes sortes. Au bout de trois mois de cette situation, Mariam songe à son frère qu’elle voudrait revoir, et lui écrit. Elle porte la lettre à un musulman, ancien domestique de la famille de son oncle, en partance pour Nazareth. Invitée à table, elle expose sa situation malheureuse.
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MARTYRE A 13 ANS
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Le domestique lui suggère alors de passer à l’Islam. De nouveau , Mariam refuse énergiquement, en confessant sa foi chrétienne. Il la jette alors à terre et, dans son cimetière, lui tranche la gorge (elle en gardera toute sa vie une cicatrice impressionnante ). Puis ,la croyant morte, il l’enveloppe d’un grand voile et l’abandonne dans une rue déserte. C’était le soir du 8 septembre 1859.
Mariam «se réveille» dans une grotte avec à ses côtés une «religieuse en bleu», qu’elle saura plus tard être la Vierge Marie. Celle-ci a recousu la blessure, la soigne et l’enseigne avec une science et un amour hors du commun. Puis, lorsque Mariam est suffisamment rétablie, elle la quitte dans une église d’Alexandrie pendant que Mariam s’y confesse.
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SUR LES ROUTES
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A 13 ans commence alors pour la jeune Mariam une vie d’errance de ville en ville puis de pays en pays. Elle cherche sans y parvenir à rejoindre son frère et travaille comme domestique, d’abord à Alexandrie, Jérusalem, puis à Beyrouth, et enfin à Marseille. Chaque fois que l’estime des familles chez qui elle travaille devient trop grande (à Beyrouth deux miracles lui sont attribués) elle part plus loin.
En service à Marseille depuis deux ans ,elle a le bonheur d’être admise en mai 1865 chez les Sœurs de Saint Joseph de l’Apparition.
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DONS MYSTIQUES EXTRAORDINAIRES
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Toute la vie de Mariam a été remplie d’extraordinaires dons mystiques, parfois surprenants. Visions, extases (elle converse couramment avec les saints du ciel), prophéties, guérisons , lévitations, stigmates, possessions diaboliques ou angéliques, etc… Son humilité profonde (elle s’appelait couramment «le petit») et son abandon total entre les mains du Seigneur lui ont permis de tout vivre avec un parfait équilibre humain et spirituel. Son amour unique est plein de fraîcheur. Elle est aussi pour nous le témoin de cet « univers invisible » que notre foi professe et dont nous vivrons éternellement, par delà la mort.
Mais, toujours, elle ramènera à la Foi et à l’Évangile comme seuls fondements solides.

Peu après son entrée chez les Sœurs de St Joseph, l’apparition des stigmates gêne ses supérieurs qui préfèrent l’orienter vers une forme de vie plus contemplative et plus cachée.
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AU CARMEL
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En juin 1867, elle rentre au Carmel de Pau comme «sœur converse», c’est à dire plus particulièrement chargée des tâches matérielles. Elle y prend le nom de Sœur Marie de Jésus Crucifié. Elle a 21 ans, mais on ne lui en donne pas plus de douze :

«sa petite taille, sa figure candide, sa difficulté à s’exprimer en notre langue, sa profonde ignorance de toutes choses, car elle ne savait même pas lire, ni en arabe ni en français ; tout cela réuni en faisait un vrai type de l’enfance ; aussi pouvions-nous guère la désigner entre nous que sous le nom de la petite sœur»

disait une de ses sœurs.
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Au bout de trois ans, elle part avec cinq autres religieuses fonder un Carmel à Mangalore, en Inde. Elle y fait profession religieuse, après un noviciat qui a été plus long qu’à l’ordinaire à cause de ses stigmates. Mais une persécution éclate contre elle, toujours à cause de ses dons extraordinaires, mal interprétés par certains de ses supérieurs. Elle a beaucoup à en souffrir : on lui dit que sa profession est invalide, qu’elle est menée par le démon … ; elle doit finalement rentrer en France.
Ce deuxième séjour de trois ans au Carmel de Pau est marquée par de multiples grâces de joie. Sœur Mariam retrouve le monastère qu’elle appelle sa « maison paternelle ». Son renom de sainteté commençait alors à rayonner sur tout le diocèse : des prêtres, des évêques, des savants ou des voisins paysans venaient la consulter. Pour tous, elle avait une parole, un conseil très simple à donner.
En août 1875, elle part à nouveau, pour la fondation du Carmel de Bethléem. Connaissant l’arabe, elle sera l’apôtre du chantier de Bethléem, après avoir été l’inspiratrice des plans. Elle y meurt des suites d’un accident en allant porter à boire aux ouvriers qui y travaillent.

Sa vie remplie d’extraordinaires grâces mystiques ne souligne qu’une chose : la fraîcheur et la simplicité de ces petits de l’Évangile en qui Dieu trouve sa joie car il peut y déployer son Amour en plénitude. Les paraboles et les cantiques qui jaillissent spontanément de son cœur ont la saveur de l’Orient et sont tout pétris de cette terre où a vécu Jésus de Nazareth.

C’est là où elle fit la majeure partie de ses prédictions.

Elle était stigmatisée et favorisée de révélations de la Sainte Vierge et de Notre Seigneur. Elle mourut au Carmel de Bethléem, le 26 août 1878.
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PROPHÉTIES
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«Le Souverain Pontife actuel (Pie IX) est un saint».

Après lui, il en viendra un comme aucun autre. Il aura beaucoup à souffrir entre les mains de ses ennemis (Léon XIII).

Le troisième Saint Père sera le séraphique (Pie X).

Le quatrième… hélas ! hélas ! il n’y aura pas de croix semblable à la sienne. Mais le triomphe de l’Eglise commencera dès le règne de ce pontife…

Elle prédit encore de nombreux évènements, la convocation du concile de Vatican, la définition de l’infaillibilité, la guerre de 1870-1871, et la prise de Rome par les piémontais

 
Elle révélait que la France devra subir «beaucoup d'humiliations, plus encore qu'elle n'en a jamais eu» mais, ajoutait-elle, «après, le Seigneur triomphera et sera à la tête du royaume».
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A plusieurs reprises, depuis 1873, elle annonça une guerre qui ferait
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«des fleuves de sang». On lui demanda dans une exase de mai 1873 : Quand finira cette guerre ?”»

Après un temps de silence, elle transmettait la terrible réponse :

«Ah ! Elle sera longue, parce qu'il faut que tout le monde en passe, petits et grands, nous sommes tous corrompus !»
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Et cette extase particulièrement douloureuse, semblait lui mettre sous les yeux, les efforts de dex armées immenses s'acharnant l'une contre l'autre.
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Elle voyait parfois deux citernes, l'une déjà remplie de sang, l'autre encore vide, mais si grande que les ¾ des hommes ne paraissait pas pouvoir la remplir, et la voix lui disait :

«Vous voyez bien, il faut que cette citerne soit remplie pour calmer la justice de Dieu».
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Le 13 Mai 1874, une voix lui dit :
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«Je vous avertis comme je vous avertis deux mois avant les guerres qui arrivèrent en France (1870). Mais ce que je vous annonce sera dix fois plus terrible que ce qui est alors arrivé à la France»
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Soeur Marie de Jésus Crucifié, nous dit le R.P. BUZY, revient encore sur cet angoissant sujet le 14 août 1874 :
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«Ce sera un massacre terrible. On marchera dans le sang jusqu'aux genoux. Je pense que dans cette grande guerre qui va venir, on prendra tous les prêtres pour combattre.... Je ne sais si c'est de cette manière que les prêtres périront, car il doit en rester très peu après l'épreuve, et il me semble qu'on les mettra devant, au plus grand danger».
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Nous lisons dans les notes du premier vendredi de mars 1874 :
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«Sœur Marie de Jésus Crucifié» a compris que la France serait la reine des royaumes et triompherait sur plusieurs, en particulier, si nous avons bien compris, de la Prusse et de l'Allemagne, mais quand elle se sera assez humiliée».
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Le 4 juillet 1875, elle rendait compte de son extase de la veille. Elle avait entendu un personnage inconnu lui dire :
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«Consolez-vous, viendra un temps à venir -c'est loin d'ici- où la France deviendra reine. Mais avant, il faut qu'elle subisse beaucoup d'humiliations, plus encore qu'elle n'en a jamais eu. Après, le Seigneur triomphera et sera à la tête du royaume [….] Elle gouvernera la Syrie».
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Et le lendemain 5 juillet, elle disait toute joyeuse, en extase
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«Oh ! Ce qui réjouit mon cœur, c'est que la Syrie appartiendra à la France».
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Le R.P. BUZY conclut : -Pour terminer cette liste déjà longue de prophéties, rappelons ce qu'elle prononça, dans une ravissante extase, le 25 mai 1876 :
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«Le Seigneur m'a fait beaucoup de promesses : mon âme est contente, mon coeur fond. On ne sait que faire pour le contenter... Le Seigneur m'a promis : il ne (nous) arrivera rien à nous...».
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Puis, comme si une autre voix parlait par sa bouche :
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«Où sera ton corps, tout sera gardé : la maison-mère [le carmel de Bethléem par allusion au carmel de Nazareth en projet de construction] sera gardée».
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Le 31 août 1876, rendant compte de extases des jours précédents :
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«Je vis des nuages, des tempêtes, des pluies de toutes choses, tomber sur la terre, et rien n'arrivait à cette maison»
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Ces prédictions, constate l R.P BUZY, ont été pleinement réalisées au cours de la dernière guerre (celle de 1914/1918). Tandis que tous les couvents de Bethléem, sans exception, on été occupés et pillés par l'ennemi, seul le Carmel de cette ville a été respecté et il est toujours resté aux mains de quelques carmélites qui n'avaient pas été expulsées. La divine Providence, par de visibles interventions, a toujours fait échouer les projets d'occupation étrangère. Ce fut pendant quatre ans, on peut le dire, un miracle continuel de préservation, d'autant plus étonnant, que la résidence toute voisine des prêtres du Sacré-cœur fut horriblement saccagée, et servit durant toute la guerre, de maison d'étape aux régiments turcs, autrichiens et allemands...
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Elle disait en 1878 au père Prosper CHIRON, aumônier du Carmel :
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«Il y aura un mauvais gouvernement en France. Les religieux seront chassés. Il faudra faire des lieues pour se confesser. Les allemands reviendront en France, mais ils seront écrasés. On sera forcé de dire -Le doigt de Dieu est là-, et la France deviendra plus brillante que jamais».
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«Le Seigneur a dit : c'est le siècle ou le serpent a pris des ailes, c'est pourquoi je vais purger la terre ! Qui pourra donc être sauvé ? C'est celui qui demande l'humilité et la pratique».
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Elle aimait la France avec la tendresse et la ferveur d'une Syrienne et d'un palestinienne. On est surpris de la place que la France tenait dans ses préoccupations et le termes enflammés avec lesquels elle en parlait dans ses extases. La France dans ses visions était le Rosier, comme la Sainte Église était l'Olivier.
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Le 26 mai de cette année 1873, elle avait vu la France comme un champ arrosé par la pluie, éclairé et chauffé par le soleil ; mais la terre était couverte de mauvaises herbes, parmi lesquelles, pourtant, il y en avait quelques unes de bonnes.
«J'ai dit à Jésus : Seigneur, pourquoi laissez-vous ces mauvaises herbes ?»
«Je les laisse, m'a répondu le divin Maître, parce que les hommes sont encore trop faibles, elles ont leurs racines liées avec les mauvaises. Si j'arrache les mauvaises, les bonne seront endommagées et elles se flétriront. Quand les bonnes seront plus fortes, j'arracherai tout ce qu'il y a de mauvais. Maintenant, c'est la paix bâtie sur le sable ; plus tard, j'établierai la paix sur le rocher ferme et rien ne pourra l'ébranler. La France est le centre de mon cœur».

.B

«La puissance de l’ennemi ne durera pas toujours. L’église revivra et fleurira éternellement.
Le rosier, disait-elle, était malade, il n'était point mort ; le jardinier s'apprêtait à l'émonder vigoureusement pour lui communiquer une vie nouvelle, et elle voyait déjà le rosier s'épanouir en une multitude innombrable de belles roses parfumées».
«Hier, je me sentais devant Dieu, et je priais pour notre Mère la Sainte Eglise et pour la France. Voici ce que j'ai vu et entendu :

«Oui, je ferai mes délices dans le sein de la France ; elle sera encore la reine de tous les royaumes. Mais avant, il faut que la France soit tout-à-fait rien pour que je sois à la tête des armées, afin que toutes les nations disent entre elle, de génération en génération :

- Vraiment, c'est le Très Haut qui est à la tête de la France. Toutes les Nations le crieront d'une même bouche, d'une même voix, sur le même ton, même les impies».
(16 février 1874)
K
Le R.P. BUZY rapporte que lorsque les carmélites de Bethléem parlaient en récréation de leur chère et lointaine Frnce, le regard de la petite soeur s'illuminait et elle s'écriait :
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«Oui, oui, bientôt la France triomphera ; bientôt, elle sera la reine des royaumes. Elle a fait trop de bien dans les Missions pour que Dieu l'abandonne».
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Dans une extase du 16 juillet 1876 :
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«Oh cher Rosier, tu fais la joie de mon cœur ! On y batira un grand salon pour le Maître ; et le Seigneur dit : Je viendrai y habiter avec ma lumière, avec le soleil en plein jour ; mais avant, on brûlera les épines. Oh, qu'il sera beau, le Rosier !»
«On sème sur la terre du Rosier beaucoup d'épines parce qu'il y a beaucoup de petits vers qui mangent le suc des bonnes plantes».
Et le Seigneur a dit :
«s'il y a des bonnes plantes, mettez-les dans un trou et cachez-les. Plantez des arbres épineux ; comme il y a beaucoup de moucherons, ils viendront se poser sur ces épines. Alors on y mettra le feu, et les voilà tous brûlés.....».
«Et le cher petit Rosier qui semblait sur le point de mourir ! Attendez encore un peu, et vous verrez comme il sera beau ! Mais ce sera long : il faut encore un peu de temps....».
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1920/1943 (protectorat français)
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Cette allusion au protectorat (1920/1943) montre que les prophéties de Soeur Marie de Jésus Crucifié ne se sont pas encore complètement réalisées :
«La France gouvernera la Syrie...»
a-t-elle annoncé le 4 juillet 1875. La sainte religieuse ajoutait le lendemain 5 juillet
«Oh ! Ce qui réjouit mon cœur, c'est que la Syrie APPARTIENDRA A LA FRANCE...».
Si la Syrie a été sous «mandat français», on ne peut pas affirmer cependant qu'elle a “appartenu» à notre pays qui a tenu ce mandat de la Société des Nations.

D'ailleurs, d'après Soeur Marie de Jésus Crucifié, cet évènement ne doit avoir lieu qu'à l'époque où «la France deviendra reine» (hélas, nous n'en sommes pas là !) et doit être précédé d'une persécution religieuse. Sans doute le R.P. BAZY pense que cette persécution s'et déjà produite au début du siècle

«Il y aura un mauvais gouvernement en France. Les religieux seront chassés....»
En effet, nous avons vu cela sous les ministères Waldeck-Rousseau et Combes. Mais Soeur Marie de Jésus Crucifié pécisait
«.....Il faudra faire des lieues pour se confesser....».
Or, aux pires moments de 1905, si les religieux étaient chassés, il restait les prêtres du clergé séculier dans les villes et les campagnes. On n'était pas obligé de faire des lieues pour se confesser.
Il en sera tout autrement quand, selon de vieilles prophéties, «Les églises seront fermées». Ce n'est qu'après la tourmente, annoncée par toutes les prophéties, que triompheront l’Église et notre pays. C'est alors, probablement, que la Syrie appartiendra à la France.
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«Elle fut le témoin des guerres épouvantables qui bouleversaient tous les Etats ; et elle disait que lorsque ces guerres seraient terminées, les guerres civiles, les guerres de nation à nation, et après les trois jours de ténèbres sans doute, ténèbres pestilentielles durant lesquelles, les hommes adonnés au vice mourront, de sorte qu'il ne restera debout que le quart des hommes, les autres ayant péri dans la lutte.

A cette époque le nombre des prêtres sera fort réduit, car ils seront morts pour la foi ou pour la défense de leur pays.

La cause des terribles désastres qui vont fondre sur la France, la voici : on commettra des péchés et des outrages envers le Saint Sacrement, et l’Incarnation sera considérée comme une fable.

La Sainte Vierge dit que les temps vont changer ; vous verrez des choses que vous n'avez pas encore vues ; des religieuses quitteront leur couvent ; des prêtres apostasieront».
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DES PAROLES
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LA SOUFFRANCE
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La vierge me dit, en me montant Marie :
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«Vous aimez bien cette bonne et tendre Mère, n'est-ce pas ? Vous ête témoin de la gloire qui l'environne, quoique vous ne la voyiez pas telle que vous la verriez, si vous étiez ici pour toujours. Dites moi, la gloire du ciel vaut-elle la peine que l'on fasse des efforts pour la mériter ? Et, je vous le répète, ce ne sont pas les grandes choses qui font mériter le ciel. L'âme ne doit pas dire : -Je voudrais souffrir ; je désirerais telle croix, telle privation, telle humiliation-, parce que la volonté propre gâte tout. Il vaut mieux avoir moins de privations, moins de souffrances, moins d'humiliations par la volonté de Dieu, qu'un très grand nombre par sa propre volonté. L'essentiel est d'accepter, avec amour et avec une entière conformité à sa volonté, tout ce qu'il plaira au Seigneur de nous envoyer.
Il y a, dans l'enfer, des âmes qui demandaient à Dieu des Croix, des humiliations. Dieu les a exaucées, mais elles n'ont pas su profiter de ces grâces : l'orgueil les a perdues.
Sans rien demander, acceptez avec reconnaissance tout ce que le Bon Dieu vous enverra».
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«Que d'illusions encore, quand Dieu envoie la maladie ! Au lieu d'en profiter, on se dit : -Ah ! Si j'étais en santé, je ferais telle chose, telle oeuvre pour Dieu, pour mon âme- Si on demande la guérison, que ce soit toujours d'une manière conditionnelle : -Mon Dieu, si c'est votre volonté ; si l'intérêt de votre gloire l'exige ; si le bien de mon âme le demande-».
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«Je désirerais, ajouta la Vierge, descendre avec vous dans ce bas monde pour souffrir, pour être plus conforme en toute chose à la volonté de Dieu, pour lui procurer une plus grande gloire, pour me rendre digne d'approcher de plus près cette beauté souveraine.»
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LE JUSTE ET L'INGRAT
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«Un jeune homme m'a montré l'homme juste et l'homme ingrat. L'âme de l'homme juste est très belle, mais son corps souffre toujours. Il travaille dans la peine et l'angoisse ; il a toutes sortes de maux, de persécutions à supporter ; et au milieu de tout cela, il ne pense pas à lui, il en pense qu'à Dieu qui vit en lui. Tout ce qu'il fait, il le fait pour Dieu et non pour lui ; il s'oublie entièrement. Il oublie son corps, sa santé, son bien-être, pour en penser qu'à Dieu. La fin de sa vie arrive ; il meurt et il est porté en Dieu ; et quand il est en Dieu, il ne semble plus un homme mais Dieu. Et alors sa chair, qu'il a maltraitée, lui rend hommage et le remercie de l'avoir traitée de la sorte. Ses cheveux, ses os, ses yeux, ses oreilles, ses pieds, ses mains sont fiers de lui appartenir, d'avoir été à son service, et ils viennent lui rendre hommage et le remercient de les avoir traités comme il l'a fait. Toutes ces louanges cependant, quoique adressées à l'homme, reviennent à Dieu. La terre se félicite de l'avoir porté, d'avoir été foulée par lui lorsqu'il marchait ; les animaux s'estiment heureux d'avoir été immolés pour lui et d'être devenus sa chair. Les arbres se réjouissent d'avoir porté des fruits pour se mêler à sa chair ; les maisons de l'avoir abrité ; le soleil, la lune et les étoiles, de l'avoir éclairé. Les nuages, la pluie, les sources, la mer, les poissons rendent hommage à cet homme et ils sont heureux de l'avoir servi.
L'homme ingrat, pendant sa vie, pense à bien traiter son cops, en lui accordant tout ce qui est bon, doux, délicat. Et au milieu de tout cela, cet homme ne pense pas à Dieu, il ne pense qu'à lui, aux satisfactions, aux grandeurs, aux richesses, aux jouissances. S'il pouvait être roi du ciel et de la terre, s'il pouvait détrôner Dieu pour se faire Dieu lui-même, il le ferait. Il ne pense pas qu'il tient tout de Dieu, que c'est Dieu qui lui a tout donné. Et cet homme qui semble vouloir absorber le monde entier, voit sa fin arriver. Et il meurt. Et il m'a semblé que ses cheveux le détestent et que ses yeux, ses oreilles, ses pieds, ses mains, ses ongles, tout son corps le détestent, et qu'ils sont honteux et furieux de l'avoir servi, de lui avoir appartenu ; s'ils pouvaient maudire le temps où ils ont été à lui, ils le feraient. La terre est honteuse et furieuse d'avoir été foulée par lui, et elle le maudit. Les arbres sont furieux contre lui et ils frémissent de rage d'avoir porté des fruits pour se convertir en sa chair. Les bêtes, le soleil, la lune, les étoiles, les fontaines, la mer, les poissons sont furieux d'aoir été à son service et ils le maudissent de concert. Et toutes ces malédictions suivent celles de Dieu, car Dieu maudit l'ingrat, et c'est parce que Dieu le maudit que toute la création le maudit à son tour. C'est pour la même raison que la bénédiction de Dieu sur le juste lui attire les bénédictions de toutes les créatures.
Et le jeune homme m'a dit :
«Tu as vu, tu as enendu : mets-toi du côté du juste. Et il a disparu».
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LE PROCHAIN
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«Il y a des saints sur la terre qui, par suite de la fragilité humaine, tombent dans quelques faute, parfois même grave. Le démon met alors tout en oeuvre pour intimider l'âme coupable, afin de l'empêcher d'accuser son péché.
Il lui dit : -Le prêtre te croit bonne, sainte ; comment oserais-tu lui avouer cette faute ? Quoi ! Confesser ce péché à un homme ? Non, tu ne le feras pas-. L'âme trompée cache son péché ; elle continue à recevoir les sacrements ; un péché en attire un autre ; le démon finit par l'aveugler, et elle tombe dans l'enfer.”
La Vierge a beaucoup insisté sur cette vérité que, dans la confession, ce n'est pas à un homme qu'on s'adresse, mais à Dieu lui-même».
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«Que l'âme aime beaucoup Dieu, ce Père céleste, tendre et compatissant ; qu'elle aime le prochain plus qu'elle même ; qu'elle aime les pauvres. Si elle n'a qu'un morceau de pain, qu'elle le partage avec eux, et la miséricordieuse bonté de Dieu la pourvoira de tout pour le lendemain et elle ne la laissera jamais manquer du nécessaire. Que Dieu seul lui soit tout en toute chose ; que cette âme n'ait d'autre ambition que de lui plaire et d'accomplir sa sainte volonté. Oh ! Qu'une âme semblable serait agréable à sa divine Majesté ! Elle pourrait seule convertir des millions d'autres âmes.
Que l'âme qui aime ainsi Dieu et son prochain ait, en toute circonstance, une grande, une inébranlable confiance.
Comme tous les hommes qui vivent sur la terre sont faibles, Dieu permettra que cette âme fasse des fautes pour la maintenir dans l'humilité.
Qu'elle ne se décourage pas, qu'elle se repente, qu'elle confesse ses fautes au prêtre, et Dieu le lui pardonnera. Oh oui ! Qu'elle ait confiance, quels que soient ses péchés ; qu'elle les confesse tous, et tous lui seront remis».
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LE PARADIS
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«Rappelez-vous bien ces paroles que Notre Seigneur vous dit, et que ses disciples ne les oublient jamais :
- Venez à moi, Venez à moi, vous tous qui vous êtes oubliés sur la terre pour votre Dieu : moi, je ne vous ai pas oubliés ; venez, entrez pour toujours dans la joie de votre Maître.
«Je vis ensuite comme une procession formée par les prêtres, par les vierges, par les bonnes religieuses. Mêlés ensemble, ils marchaient tout brillants de gloire à côté du divin Sauveur : de chaque côté, se tenait une multitude d'anges. Une foule d'enfants innocents, semblables aux anges, de jeunes vierges, toutes les âmes pures suivaient la procession en chantant. En même temps, je vis les autres élus plongés dans le ravissement, dans l'adoration. Ici, les paroles me manquent pour dire ce que j'ai vu.. Sur un trône élevé, que ma faiblesse n'a pu qu'entrevoir à cause de l'éclat de la lumière qui m'éblouissait, j'ai vu beaucoup d'autres choses que je ne puis ni comprendre ni exprimer».
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«Marie, me dit la vierge qui m'accompagnait, cette fête est toujours nouvelle, et elle durera éternellement. Vous y participerez un jour, mais pas encore : votre livre n'est pas achevé. Profitez bien de la vie ; elle n'est que d'un instant, tandis que celle-ci durera éternellement.
Surtout dans les épreuves et dans les souffrances, ne perdez jamais confiance ; jetez-vous en aveugle dans les bras de Dieu, afin que vous soyez plus près de lui, au ciel».
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LA TERRE
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«La vierge me montra ensuite la terre comme dans un souterrain ; elle m'apparaissait.....dirai-je comme une pièce de cinq francs ou comme une pomme ? Je ne sais pas l'exprimer.
Ce que je sais, c'est que l'univers tout entier était renfermé dans ce petit rond.
Oh ! Que les hommes s'égarent ! S'ils songeaient qu'ils ne sont que des voyageurs sur cette terre, et que, à chaque instant, ils peuvent être cités au tribunal de Dieu !»
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LA TENTATION
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«Dieu ne permet la tentation que pour nous faire grandir ; courons d'autant plus vers Dieu que nous sommes plus éprouvés. La tentation est l'eau qui nous lave ; la tentation plus forte est comme l'eau chaude qui nous nettoie mieux».
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LE PURGATOIRE
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«Il faut, me dit la vierge, que vous voyiez à présent le purgatoire. Nous y entrons. C'est un lieu tout couvert de verdure, très spacieux, plus long que large. Combien d'âmes qui s'y trouvent ! Elles sont rapprochées les unes des autres. Leurs peines diffèrent beaucoup. Les unes souffrent plus que si elles enduraient les plus cruels supplices. Les souffrances d'autres âmes ressemblent à celles d'une maladie sur la terre. On ne voit pas de feu à l'extérieur ; chaque âme porte son feu avec elle. Il n'y a pas de démons, ni rien au dehors qui jette l'alarme».
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«La vierge me dit que la Mère de Dieu descendait tous les samedis au purgatoire avec une escorte d'anges, qu'elle faisait délivrer beaucoup d'âmes par ces esprits bienheureux, et que ces âmes délivrées, suivaient joyeuses cette douce Reine, comme de petits agneaux».
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«J'ai vu dans le purgatoire un grand nombre de prêtres, d'évêques, de religieuses. Celle-ci, me disait la vierge, est au purgatoire, et pour longtemps, parce qu'elle prenait sans permission du fruit au jardin, et qu'elle acceptait également sans permission de petites choses de ses élèves. Il y en avait d'autres qui étaient détenues pour n'avoir pas assez profité des immenses grâces de l'état religieux ; d'autres pour un défaut de confiance en Dieu».
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L'ENFER
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«Venez voir maintenant l'enfer, sans entrer»me dit la vierge.
En le voyant, le purgatoire me parut être un paradis. Les âmes du purgatoire sont soumises à la volonté divine ; elles sont heureuses de se purifier par le feu, pour être dignes de la vision béatifique.
Dans l'enfer, au contraire, on entend que cris épouvantables, imprécations, blasphèmes.
Les démons paraissaient consternés à la vue de la vierge qui me conduisait ; car Satan est forcé de se tenir sans mouvement comme un vil esclave, en présence d'une âme toute à Dieu.
Il en est de même, quand il voit une âme monter au ciel ; il entre dans des accès de rage : -Eh quoi ! Se dit-il à lui-même, tu étais un ange, et une créature humaine s'élève au-dessus de toi !-.
«Je compris que le démon est semblable au vent. Quand le vent soufle, on ferme tout ; on bouche les trous, les fentes, pour se préserver. L'âme devrait prendre les mêmes précautions contre Satan ; elle devrait tout fermer chez elle, pour ne laisser aucun accès à cet esprit malin».
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«Ce qui me frappa tout d'abord dans l'enfer, ce fut la vue des âmes qui s'étaient perdues par le vice impur. Elles étaient enveloppées de flammes qui prenaient la forme de l'idole qu'elles avaient aimées avec dérèglement sur la terre. Les avares étaient aussi couverts de flammes imitant la forme de l'or et de l'argent. Dans chaque damné, la flamme qui l'entourait se montrait sous la figure de l'objet, cause de sa damnation. J'ai vu dans l'enfer des âmes de toutes les classes, de tous les rangs».”
«Je n'ai fait que balbutier, je le sens, en disant ce que j'ai dit».
«Marie avait raison ; pour parler des réalités surnaturelles, il faudrait la langue du ciel».
«Ce n'est pas Jésus qui condamnera le pécheur quand il paraitra devant lui, c'est l'âme elle-même.

Le soleil, la lune, les étoiles, l'air, tout ce qu'il a foulé se tournera contre lui ; et quand il verra Dieu, sa bonté, son amour, il ne pourra le supporter et il se précipitera lui-même dans l'abime.

Mais Dieu présente à l'âme fidèle, quand elle parait devant lui, son amour, sa bonté, sa miséricorde et elle en est toute confuse, et elle se perd comme une goutte d'eau dans le sein de Dieu».
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«LE RÊVE D'EZEQUIEL»
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«J'ai vu un canal qui semblait n'avoir ni commencement ni fin. Et j'ai dit : il faut que je sache d'où vient ce canal. Et le jeune homme m'a dit :
«Tu pourras voir d'où il vient, mais tu ne verras pas où il commence».
Et j'ai dit :
«c'est égal je voudrais bien marcher le long de ce canal».
Et il m'a semblé qu'en approchant de ce canal, ceux qui ont soif sont rafraichis, désaltérés ; les aveugles voient ; les muets parlent ; les sourds entendent, les boiteux marchent, les morts ressuscitent. Et l'eau de ce canal coule en silence : et sur ses bords, il y a toute espèce de roses, de fleurs d'un parfum et d'une couleur que je n'ai jamais rencontrés sur la terre ; on y voit aussi de la verdure et des arbres. Certains arbres n'ont que des feuilles, d'autres n'ont que des fleurs, il y en a qui commencent à porter des fruits, il y en a d'autres dont les fruits sont murs. Tout ce qui boit à ce canal et tout ce que ce canal arrose est beau, magnifique. Et à mesure que j'avançais le long du canal, je voyais des choses de plus en plus belles. Et je montais toujours, et toujours je voyais de nouvelles choses, des fleurs nouvelles, des arbres nouveaux.

«Et de loin, j'ai aperçu une montagne plus belle que tout l'univers il m'a semblé qu'elle sortait du ciel ; et le pied de cette montagne, ainsi que ses flancs, était parsemé des fleurs les plus belles. Et j'ai vu que le canal sortait des entrailles de cette montagne. Et je voulais connaitre la source de ce canal qui sortait de la montagne, et j'ai passé sur le flanc de la montagne et je suis parvenue à la cime. Et derrière la montagne, je vois une mer sans commencement et sans fin. Et cette mer est tellement pleine qu'elle cherche à déborder, et elle n'a pas d'autre issue que la montagne. Je suis entrée dans la mer et j'ai trouvé de l'agitation dans l'eau qui cherchait à sortir ; et, en même temps, il y avait dans la mer un calme parfait, un silence profond ; on n'entendait pas le moindre bruit. Et j'ai aperçu au bord de la mer, des arbres fruitiers de toute espèce ; ils semblaient être au milieu de la mer, et ils étaient au bord rangés comme en étage. Les plus élevés paraissaient être au milieu de la mer et ils avaient des fruits magnifiques. Sur le bord de la mer, il y avait aussi de petites plantes fleuries. Et ces fleurs étaient de toutes les couleurs ; et elles étaient si belles, que leur vue aurait ravi un ange. Et j'ai entendu une musique, un chant doux, fort et bas en même temps ; c'était des éclats à faire bondir les montagnes, et, en même temps, ces éclats de voix étaient doux et bas. Et j'ai vu un agneau qui court dans la mer, qui nage dans cette mer, et qui, en nageant, cherche à agrandir le passage par lequel l'eau s'échappe, car il trouve que l'eau est trop abondante dans la mer.
Et je contemplais cette mer, ces fleurs, ces arbres et ces petites plantes fleuries ; et j'ai demandé au jeune homme qui m'accompagnait la signification de tout cela. Et il m'a dit :
«La mer, c'est Dieu. Les arbres qui ont des fruits si beaux représentent les âmes qui ont travaillé toute leur vie pour Dieu, pour le salut du prochain. Les fruits dont ils sont chargés figurent les âmes gagnées à Dieu par leur parole, par leur exemple, par leurs souffrances. Les arbres qui sont le plus avant dans la mer, dans le cœur de Dieu, figurent les âmes les plus humbles, les plus méprisées, les plus cachées qui ont toujours travaillé pour la gloire de Dieu.
Et j'ai vu un arbre qui n'avait que des fruits et pas une fleur ; et j'ai demandé ce qu'il représentait. Et le jeune homme m'a répondu :
il représente les âmes qui ont beaucoup pêché et qui, une fois revenues à Dieu, ont passé leur vie dans l'espérance, dans l'amour, dans la pratique de toutes les vertus, et qui ont gagné à Dieu beaucoup d'âmes. Elles n'ont pas la fleur de l'innocence conservée mais elles ont les fruits de leurs bonnes œuvres et de leurs vertus.
Et j'ai vu des arbres qui avaient beaucoup de fleurs, avec quelques rares fruits, et d'autres qui n'avaient que des fleurs sans aucun fruit. Et le jeune homme m'a dit que les premiers représentaient les âmes vierges qui avaient peu travaillé pour Dieu ; et les seconds, les âmes des petits enfants morts avec la fleur de la grâce baptismale, sans avoir eu le temps de porter des fruits. Les petites plantes fleuries du bord de la mer figurent aussi ces mêmes petits enfants».
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SYMBOLE DE LA MONTAGNE ET DU CANAL
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«La montagne, c'est Marie ; les eaux du canal sont les eaux de la grâce. C'est par Marie que Dieu donne la grâce et que l'homme revient à la grâce et entre au ciel. Et tout ce qui approche Marie a la vie de la grâce. La verdure, les fleurs et les arbres qui bordent le canal et qui sont d'autant plus beaux qu'ils approchent d'avantage du canal et de la montagne, sont les âmes qui naissent à la vie de la grâce, qui progressent et qui deviennent plus belles, à mesure qu'elles deviennent plus vertueuses».
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SYMBOLE DE LA GROTTE
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«J'ai vu un escalier et je l'ai gravi, et, au bout de l'escalier, j'ai vu une grotte dans laquelle il y avait trois cierges allumés. Et j'ai vu dans la grotte une porte ouverte. Et je suis entrée par cette porte. Et, en entrant, j'ai vu un prêtre qui célébrait la messe. Et la pensée m'est venue que je n'avais pas bien examiné les cierges de la grotte. Et j'y suis retournée et il me semble avoir vu un lettre d'or écrite sur chacun d'eux. Et la lettre écrite sur le premier cierge représentait la pauvreté ; et la lettre écrite sur le second cierge figurait la chasteté, et la lettre écrite sur le troisième cierge symbolisait l'obéissance ; les trois cierges étaient aussi la figure de la sainte Famille. Le cierge de la pauvreté représentait saint Joseph ; celui de la chasteté, Marie, et celui de l'obéissance, Jésus. Et il m'a été dit que le prêtre qui célébrait la messe représentait Jésus, par conséquent l'obéissance ; et les deux cierges allumés pendant la messe figuraient Marie et Joseph, c'est-à-dire la pauvreté et la chasteté qui doivent accompagner le prêtre à l'autel.
«Et j'ai vu les flammes des trois cierges de la grotte brûler entre le trône de Dieu et moi, et la flamme de la pauvreté produisait devant Dieu, au ciel, des richesses infinies ; et la flamme de la chasteté produisait une pureté et des joies immenses, infinies ; et la flamme de l'obéissance produisait une autorité infinie devant laquelle tout s'incline, à laquelle tout obéit. Et j'ai vu que, pour se tenir devant Dieu, il faut se tenir derrière les flammes de la pauvreté, de la chasteté et de l'obéissance qui se trouvent entre Dieu et nous».
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«Et j'ai vu qu'en se tenant derrière ces flammes, l'image de Jésus s'imprimait en nous ; et Dieu, qui ne peut plus regarder l'homme depuis sa prévarication qu'à travers Jésus, comme l'homme ne peut, de son côté, regarder Dieu qu'à travers le même Jésus, Dieu, dis-je, nous regarde, parce qu'il ne nous voit plus en nous-mêmes, mais à travers l'image de Jésus en nous».
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«Et il m'a dit que la grotte est la figure de l'Eglise, qui parait sans beauté et petite extérieurement, mais qui cache dans ses entrailles des trésors, des beautés et des grandeurs infinies. Il m'a dit que la pauvreté est son trésor, la chasteté, ses délices, et l'obéissance, sa puissance».
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L'EUCHARISTIE
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«Le samedi de la première semaine du carême, malgré ses vives souffrances, soeur Marie demanda et obtint d'être transportée au choeur, afin de pouvoir communier. Elle vit deux anges qui assistaient le prêtre à l'autel. Notre Seigneur lui apparut au-dessus du calice, sous la forme d'un enfant ravissant. De ses petites mains, il bénissait les soeurs. Tout à coup, elle le voit grandir jusqu'à la taille de l'homme parfait ; il s'offrait à son Père pour les âmes. Cette vision la rendait heureuse ; elle eut voulu toutefois comprendre comment Jésus était en même temps au ciel et partout où il y a des hosties consacrées :
«Que ce mystère ne t'étonne pas, lui dit le Seigneur, la lumière naturelle n'est-elle pas partout à la fois ? Et pourquoi l'auteur de la lumière ne pourrait-il pas être, par son sacrement, en plusieurs endroits à la foi ?»
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LA SAINTETÉ
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Jésus dit :
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«Regarde les fruits qui viennent sous la terre : ils croissent et personne ne jouit de leur vue. Regarde au contraire, un rosier exposé aux yeux de tous : il produit des boutons qui se changent en belles roses dont le parfum embaume tous ceux qui approchent ; ce parfum n'est pas pour le rosier, mais pour les autres ; le rosier n'a pour lui que le bois et l'épine. De même je choisis certaines âmes pour être glorifié en elles ; les dons extérieurs que je leur accorde ne sont pas pour elles, mais pour les autres ; ces âmes ne gardent que la souffrance qui est comme l'épine de la rose ; mais après qu'elles auront bien souffert, elles feront comme la rose qui s'ouvre, elles répandront ma bonne odeur et elles iront s'épanouir au ciel»
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«POSSÉDER» L'AMOUR
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«Comme on lui demandait ce qu'il fallait faire pour posséder l'Amour, elle se baissa, ramassa un grain de poussière, et, le tendant à son interlocuteur :

«
Il faut devenir petit comme cela».
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L’HUMILITÉ
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Elle parla ensuite de l'humilité :
«Aujourd'hui, la sainteté ce n'est pas la prière, ni les visions, ni les révélations, ni la science de bien parler, ni les cilices, ni les pénitences, c'est la règle toute crue et l'humilité».
Le Seigneur a dit :
«c'est le siècle où le serpent a pris des ailes, c'est pourquoi je vais purger la terre ! Qui pourra être sauvé ? C'est celui qui demande l’humilité et la pratique».
«L'humilité, c'est la paix ! ….Elle est reine, l'âme humble. Elle est toujours heureuse. Dans le combat, dans la souffrance, elle s'humilie, elle croit en mériter d'avantage, elle en demande encore plus, elle est toujours en paix.....
L'orgueil donne le trouble. Le coeur humble est le vase, le calice qui tient Dieu !»
Le Seigneur dit :
«Une âme humble, véritablement humble, fera plus de miracles que les anciens prophètes».
«Au ciel, les plus beaux arbres sont ceux qui ont le plus péché, mais ils se sont servis de leurs misères comme d'un fumier qui entoure le pied».
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«Jésus demeura quarante jours dans le désert sans boire ni manger : il jeûnait pour nous. Jésus avait faim et soif des âmes ; il pleurait ; et, pendant que ses larmes coulaient sur son visage, il disait :
«Pauvres pécheurs, point de ciel pour vous, si vous ne vous convertissez pas».
Jésus m'a montré dans le désert, de petits arbres chargés de fruits et il m'a dit :
«Vois ces petits arbres, vois comme l'odeur de leurs fruits embaume ce désert : ils sont l'image de l'âme humble et petite à ses yeux. Regarde au ontraire, ces arbres, ils n'ont que des fruits et l'odeur de leurs fruits est mauvaise aussi : ils sont la figure de l'âme orgueilleuse».
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Jésus m'a dit encore :
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«Vois ces deux personnes, l'une est estimée de tout le monde ; elle possède tous les dons de la nature ; elle est belle, riche. Elle se complait en elle-même ; elle recherche les plaisirs de la terre, mais son âme est laide devant Dieu. L'autre est pauvre, malade, méprisée ; mais son coeur est toujours avec moi, elle ne cherche qu'à me plaire, à faire ma volonté. Oh ! Que cette âme est belle et riche à mes yeux ! Quelle gloire l'attend au ciel »
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L’OBÉISSANCE
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«Si tu vois, ajouta-t-elle, en s'adressant à la prieure, de jeunes sœurs, des novices, avides de rester en prière, hors de ce qui est de règle, fais-les travailler aux ouvrages les plus bas».
Elle disait, le 19 avril 1874, le dimanche du Bon Pasteur :
«Si une novice fait des miracles et ne se soumets pas, ou si elle a apporté un million et qu'ensuite elle en veuille disposer ou seulement s'attacher à son image, la Mère Thérèse [d'Avila] dit : “Renvoyez-la avec ce qu'elle a porté».
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DONNER SA VOLONTÉ.... «Soyez parfaits...»
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«Et j'ai vu deux hommes : l'un a donné sa volonté à Dieu, l'autre l'a gardée pour lui-même.
Celui-ci travaille, s'agite, possède, jouit, reçoit la louange et la flatterie. Et le travail et l'agitation et la richesse et les plaisirs et les louanges et les flatteries et la gloire ne parviennent pas à le satisfaire. Il a toujours des désirs nouveaux, il n'est jamais content, jamais à l'aise. Dieu lui accorde tout ce qu'il souhaite et il n'est jamais heureux. Et Dieu a compté ses jours, et la fin de la vie vient, et il quitte la terre sans avoir cherché Dieu, sans être rassasié.
Et à sa mort, deux enfants le prennent et le jettent dans la terre maudite. Et la terre maudite voit ses douleurs augmenter en recevant ces restes maudits. Et si cette terre pouvait refuser de recevoir ces restes, elle le ferait.
Et celui qui a donné sa volonté à Dieu, vit aussi sur la terre comme le premier. De grandes souffrances l'atteignent ; d'autres fois, les joies se présentent, les richesses l'environnent ; et puis c'est la pauvreté qui le poursuit. Il voit du même œil soit le bien, soit le mal. Il est toujours content, toujours heureux, il est sans désir. La faim, la soif, les louanges, les humiliations le trouvent toujours le même. Il est toujours content, toujours heureux, toujours rassasié.
La fin arrive aussi pour lui. Il meurt, et deux enfants le portent dans la terre des miséricordes. Il me semble que cette terre porte Dieu, et cet homme, il, me semble, devient Dieu.

Et Pourquoi murmures-tu contre les mystères de Dieu ?
Prends un vase d'eau et jette cette eau dans la mer ; et puis, essaie de retrouver l'eau que tu as jetée ; tu n'y parviendras pas.
C'est ainsi que cet homme est entré comme perdu en Dieu. Et comme il a donné sa volonté à Dieu, Dieu et l'homme en font qu'un. Et de même qu'en cherchant l'eau du vase jetée dans la mer, on ne trouve que l'eau de la mer, de même pour l'homme entré en Dieu, on ne voit et on ne trouve que Dieu, en regardant et en cherchant l'homme.
Et alors, je me suis tournée vers Dieu, et je lui ai fait toutes sortes de caresses ; et je l'ai prié et je l'ai conjuré en son propre nom, au nom de Jésus, au nom du Saint Esprit, au nom de a Sainte Vierge, de tous les anges et de tous les saints, d'accepter, de prendre ma volonté et de en plus me la rendre, si j'avais le malheur de la lui redemander».
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«Celui qui n'a pas donné sa volonté à Dieu ne lui a rien donné. Quand on a donné quelque chose à Dieu, il ne faut pas le reprendre. Vous êtes sorties nues du sein de votre mère et vous retournerez nues dans le sein de la terre».
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«HEUREUX ÊTES-VOUS...»
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«Il est bon d'être méprisée, de n'être rien ; il est bon d'être dans la tristeesse sur la terre pour être glorifiée dans le ciel.
Toute âme qui cherche le mépris sur la terre aura la joie au ciel. Vous ne serez pas toujours méprisée, ô âme, vous ne serez pas toujours souffrante, toujours pauvre ; l'épreuve n'est pas faite pour durer toujours. Cherchez donc les occasions de vous humilier. Si l'on vous reproche de faire toute sorte de mal, dites merci.
Tout passe sur la terre, vous n'y resterez pas toujours. Ramassez des mérites chaque jour. Chaque fois que vous serez méprisée, qu'on vous mortiera, qu'on brisera votre volonté ; réjouissez-vous : tout cela est bon pour le ciel».
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VISITE AU CIEL...... LES MARTYRS
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«Les grâces extraordinaires se multipliaient et grandissaient dans la mesure de sa fidélité. Elles eut un premier ravissement qui dura deux heures ; on n'y attacha pas une grande importance. Quatre mois après, dans l'église des Grecs-unis, elle en eut un second, qui fit plus de bruit. S'étant présentée en extase à la Sainte table, elle s'écrie, au moment de la communion :
«Mon Père, vous me donnez un enfant !»
et elle tombe comme morte. Impossible de la faire revenir de cet état ; on la transporte chez ses maitres. Plusieurs médecins sont appelés ; ils emploient inutilement les plus violents remèdes pour la tirer de son sommeil, auxquels ils déclarent ne rien comprendre. Elle resta ainsi quatre jours ; son visage, plein de vie, montrait qu'elle n'était pas morte. Que se passa-t-il durant ce long espace ? Marie, obligée, plu tard, de tout dire par obéissance, va nous le raconter elle-même.
«Je fus transportée au ciel ; je vis la très Sainte Vierge entourée d'anges ; à ses côtés, se trouvaient aussi d'innombrables vierges. Je me voyais toute petite, réduite à rien ; et néanmoins, je sentais que toutes ces âmes me recevaient avec une grande joie dans leurs bras.
Je me jetai aux pieds de la Sainte Vierge, en lui disant :
«Bonne Mère, me garderez-vous ici pour toujours ?»
«Il vous manque, me répondit-elle, bien des choses encore».
Je ne saurais exprimer la gloire qui l'environnait. Une vierge lui dit :
«Bonne mère, ce ne sont pas les grandes choses que l'on fait sur la terre qui méritent le ciel, mais l'entière fidélité. J'y descendrais encore, pour accomplir chaque acte avec plus de perfection».
«Cette vierge m'apprit que Dieu l'avait chargée de montrer la gloire du ciel, ainsi que ce qui se passait su la terre, au purgatoire et dans l'enfer. Elle me fit voir Jésus-Christ, notre divin Sauveur, tout brûlant d'amour, et, bien près de lui, le collège des Apôtres. Elle me montra l'armée des martyrs, et les âmes qui sont passé, sur la terre, par de grandes tribulations. Celles-ci n'ont pas versé leur sang comme les martyrs, et cependant elles ont le même rang qu'eux, parce qu'elles ont bien porté la croix».
«Chacun a sa croix, me dit la Vierge, et, lorsque Dieu voit une âme accepter généreusement celle qu'il lui envoie, lui-même aide cette âme à la porter»
«Elle me montra les bons, les saints prêtres, aussi éclatants que les vierges, et placés tout près de Notre Seigneur et des Apôtres. Elle disait :
«Oh ! Comme Dieu aime les bons prêtres ! Quand il les voit zélés pour sa gloire, pour le salut des âmes, comme il est content ! Comme il les aime ! Un très petit nombre monte ici directement sans passer par les flammes du purgatoire»
«Je vis les hommes qui avaient vécu chrétiennement : il sortait de leur bouche et de leurs mains une lumière, récompense de leurs aumônes et de leur application au travail. Les femmes fidèles aux devoirs de la vie chrétienne étaient inférieures aux vierges ; elles portaient sur leur poitrine comme des vases de fleurs magnifiques, et la lumière sortait de ces vases».
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LA VIERGE-MARIE
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«Marie était aussi un modèle de foi. Oh ! Que la foi de Marie était agréable au Père céleste ! Par sa foi, elle faisait tous les jours grandir Jésus en elle. Cette même foi, si nous l'avons, fera aussi grandir Jésus dans notre coeur. A cause de sa foi et de son humilité, Marie se sent indigne de devenir la Mère de Dieu».
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«Sur la terre, les enfants ne peuvent pas naître sans une mère ; ils entrent dans le monde par une femme. C'est par une femme aussi que nous entrons au ciel, et cette femme, c'est Marie. Dieu ouvre le ciel par le Fruit de Marie. Depuis le péché, les hommes attendaient le Fruit de Marie, de cette Vierge douce, humble et sainte. Soyez bénie, Marie, soyez bénie !»
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