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13/09/2009

MARIE CO-REDEMPTRICE ???

 

ARIE CO-REDEMPTRICE
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LA CO-REDEMPTION
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(surnommée LA GRANDE CONCHITA) (1862/1937)
«J'ai mieux compris les peines indicibles du cœur très pur de Marie, l'unique créature qui lisait et comprenait les douleurs intérieures, les souffrances de son divin fils, comment elle fut la seule à pouvoir mesurer ses peines, à saisir sa pureté et son innocence, à subir aussi le poids infini de l'ingratitude humaine qui l'accablait ; sans être coupable, elle vécut une existence de souffrance en union avec son Jésus très saint et obtint les grâces pour les pêcheurs coupables.
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Dès que Marie eu consenti à l'incarnation du Verbe, plus jamais le plan divin ne s'effaça de son esprit. Son cœur de mère, broyé, contempla le martyr innocent et Divin.
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La vie de cette vierge-mère fut la plus crucifiée après celle de Jésus. Sa constante méditation de l'avenir gardait toujours son âme déchirée en sa petite maison de Nazareth. Qui aurait pu soupçonne , à la vue de ces deux êtres si purs, mais vivant la même existence commune, qu'en réalité, ils supportaient au-dedans d'eux-mêmes le martyre le plus cruel en vue du salut du genre humain ! Oui, Marie a occupé une place immense dans la rédemption de l'homme. Que Marie est grande et combien nous lui sommes redevables !»
[...]
La passion de Jésus fut aussi la passion de Marie. Elle a été seule à comprendre ce cri de Jésus dans son abandon. La mesure de la douleur est celle de l'amour. La mesure de l'amour est celle de la grâce, et Marie fut pleine de grâce, d'amour et de douleur.
[....]
«La mission personnelle de Marie dans le mystère du salut est inséparable de celui de sa divine maternité comme l'est aussi le rôle rédempteur du Christ de son incarnation»
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«Marie fut choisie parmi toutes les femmes pour que dans son sein virginal fut réalisée l'incarnation du Verbe divin et dès cet instant, elle, la toute pure, la Vierge-mère, celle qui a tout accepté avec amour et dans la plus haute soumission à mon Père, elle n'a pas cessé de m'offrir à lui en victime qui venait du ciel pour sauver le monde, mais en sacrifiant son cœur de mère à la divine volonté de ce Père bien aimé.
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Elle m'a nourri pour être victime, atteignant la suprême immolation de son âme quand elle m'a livré pour être crucifié. C'était un même sacrifice, le mien sur la croix et celui qui avait lieu dans son cœur. Marie m'a toujours offert au Père, elle a toujours rempli le rôle du prêtre ; elle immola toujours son cœur innocent et pur en union avec moi pour attirer des grâces pour l’Église
(6 AVRIL 1928)
VÉNÉRABLE CONCEPCIÓN CABRERA DE ARMIDA (surnommée LA GRANDE CONCHITA) (1862/1937)
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«Pour ces derniers temps, destinés au règne de l'Esprit-Saint et au triomphe final de l’Église, était réservé le culte du martyre de la solitude de Marie, son épouse très aimée. Durant ce martyre, seule la puissance et la force de cet Esprit de Dieu ont pu la maintenir en vie. Marie, en effet, a vécu pour ainsi dire, miraculeusement et uniquement pour mériter les graces requises pour sa maternité en faveur de l'humanité. Elle a vécu pour donner son témoignage sur moi en mon humanité, comme le Saint-Esprit témoignait de ma Divinité. Elle a vécu pour être en quelque sorte l'instrument visible de l'Esprit-Saint dans l’Église naissante, tandis que l'Esprit-Saint agissait sur le plan Divin et tout spirituel. Elle a vécu pour fournir sa première nourriture à cette unique et véritable Église, et pour mériter dans le ciel les titres de Consolatrice, Soutien, Refuge de ses enfants.
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Cette étape de la vie de Marie, constituant pour son cœur une source d'amertume, quintessence du martyre, purification de son amour en même temps que source inépuisable de grâces et de miséricorde pour le monde est restée ignorée.
Au pied de la croix, naquirent tous ses enfants. Ma mort leur a communiqué la vie dans le cœur de ma mère ; mais avant de mourir Elle devait manifester cette maternité sur la terre, en achetant, par les souffrances de mon absence, une infinité de grâces présentes et futures pour ses enfants. Son titre de Mère de l'humanité, Marie l'a conquis par le martyre de sa solitude après ma mort. Le monde en a-t-il conscience ?...Marie a acheté des grâces pour tous et pour chacun des hommes»
VÉNÉRABLE CONCEPCIÓN CABRERA DE ARMIDA (surnommée LA GRANDE CONCHITA) (1862/1937)
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LES VERTUS ET LES SOUFFRANCES DE MARIE SONT RESTÉES CACHÉES
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«De même que les vertus de Marie sont restées cachées à cause de son humilité, par exemple à l'occasion de la Purification, puisqu'elle-même ne les extériorise pas, ainsi ses souffrances demeurèrent voilées. Ni plainte ni récrimination : elle les acceptait toutes, les accueillant toutes sans en perdre une seule , les aimant, adorant en elles la volonté de Dieu qui était sa vie. Cette adhésion à ma volonté adorable qu'elle pratiqua après mon Ascension, fut particulièrement intime, au cours de sa vie de souffrances sans nom, durant le martyre de mon absence et parmi les crucifiements de sa solitude. Adhésion, simplification, unification très élevée et très étroite de nos volontés, de mes vouloirs dans ses martyrs, soumission et parfaite conformité à mes désirs et à mes desseins de l'immoler, telle fut alors la forme de la vie de Marie. Telle fut son adhésion sublime, très sainte et divine qui la maintenait absorbée dans ma volonté qui la conduisait par les voies d'humiliation, de souffrance, de déchirement du cœur dan l'amour même. On ne peut pas apprécier en Marie son titre de Reine des Martyrs, parce que l'homme demeure très loin de comprendre son amour.»
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Marie est co-rédemptrice, Mère de la Rédemption parce qu'elle est la Mère de Jésus, Mère de «Yahveh qui sauve»
VÉNÉRABLE CONCEPCIÓN CABRERA DE ARMIDA (surnommée LA GRANDE CONCHITA) (1862/1937)
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La solitude de Marie est l'association la plus parfaite à l'acte rédempteur du Christ. Le drame de notre salut se décida au moment même où Jésus fut abandonné mystérieusement par son Père, et que lui-même s'abandonna, en réponse, avec confiance et amour, entre ses mains. C'est le «oui» de l'homme dans la suprême angoisse.
VÉNÉRABLE CONCEPCIÓN CABRERA DE ARMIDA (surnommée LA GRANDE CONCHITA) (1862/1937)
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- «Tu avais longuement considéré la première solitude de Marie, c'est-à-dire l'extérieure, mais tu n'avais pas pensé à l'intérieure, la plus cruelle et amère, celle qui déchire et dans laquelle l'Esprit éprouve une agonie à cause de l'abandon
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Le martyre de Marie après mon Ascension ne fut pas causé seulement par mon absence matérielle : elle a souffert aux terribles creusets d'un abandon semblable à celui que j'ai éprouvé Moi-même sur la croix ; et mon Père l'a uni au mien qui acheta tant de grâces.
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En tant que co-rédemptrice, Marie éprouva dans son âme toute pure, l'écho de toutes mes agonies, humiliations, outrages et supplices, le poids des péchés du monde qui ont fait saigner mon cœur, et la vibrante douleur de l'abandon du ciel qui obtient des grâces.
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Il est évident que Marie n'a rien eu à purifier en elle-même mais dans l'humanité, c'est-à-dire dans ses enfants, conquérant avec cette douleur une nouvelle couronne de Mère-Martyre.
C'est ainsi qu'elle souffrit pour ses enfants, c'est ainsi qu'elle leur donnait la vie surnaturelle de la grâce, c'est ainsi qu'elle leur achetait le ciel»
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(22 JUIN 1918)
VÉNÉRABLE CONCEPCIÓN CABRERA DE ARMIDA (SURNOMMÉE LA GRANDE CONCHITA) (1862/1937)
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«Marie est vraiment la Mère des hommes, sa maternité spirituelle est une maternité engagée. Elle, l'Immaculée, souffre pour le péché de ses enfants»
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«Le Cœur de Marie acheta ces grâces dans le martyre d'une solitude désemparée, non pas du fait des hommes (elle avait saint Jean et les Apôtres et beaucoup d'âmes qui l'aimaient avec ferveur), non pas du fait de mon absence matérielle (elle se consolait avec l'eucharistie à cause de sa foi si vivante et parfaite), mais par l'abandon spirituel, l'abandon divin de la Trinité qui se cachait à elle.....
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Marie a souffert plus que toutes les âmes désemparées, parce qu'elle a souffert un reflet de mon propre abandon sur la Croix, celui qu'on ne peut évaluer et ui n'a pas de termes pour être exprimé.
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Cet abandon de Marie, ce vif et palpitant martyre de sa solitude, le martyre désolateur du divin abandon, qu'elle a souffert avec une force héroïque, avec amoureuse résignation et sublime abandon à ma volonté, n'est pas honoré.
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C'est un grand honneur pour les âmes quand le Père les appelle pour les associer : à la rédemption ; à la co-rédemption en s'unissant à moi et à Marie ; à l'apostolat de la Croix, c'est--dire à celui de la souffrance innocente, douleur pleine d'amour et pure, douleur expiatrice et salvatrice en faveur du monde coupable»
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(23 JUIN 1918)
VÉNÉRABLE CONCEPCIÓN CABRERA DE ARMIDA (surnommée LA GRANDE CONCHITA) (1862/1937)
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ILS NOUS PARLENT DE MARIE COREDEMPTRICE
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SAINT ALBERT LE GRAND (1193-1280)
«Marie est l'aide, la coopératrice de la Rédemption»
(Super Missus, q., 29, §3)
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SAINTE BRIGITTE (1303-1373)
«Comme Adam et Eve ont de concert vendu le monde pour une pomme, ainsi c'est d'un seul et même coeur que mon Fils et moi nous l'avons racheté»
(Revelationes, Lib I, cap. XXXV)
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SAINT BONAVENTURE (1217-1274)
«Aussi, tandis que le Fils était suspendu mourant à la croix, la Mère s’offrait aux bourreaux afin de donner sa vie pour nous»
Liber de institutione Virginis, cap. VII, n°49 : cité dans les Gloires de Marie
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SAINT BERNARD (1090-1153)
«Un homme et une femme ayant coopéré à notre ruine, il convenait qu'un homme et une femme coopérassent à notre réparation»
(Sermo de duodecim proerogativis B.V.M., n°1)
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SAINT ANSELME (1033-1109)
«Dieu a bien pu créer le monde de rien, mais le monde s'étant, par le péché, précipité dans la ruine, Dieu n'a pas voulu l'en tirer sans le concours de Marie»
(Oratio 52)
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SAINT ALPHONSE (1696-1787)
«Il est vrai que Jésus voulut être seul à mourir pour le salut des hommes :

«Seul, dit-il, j’ai foulé le pressoir» (Is 53,3) Mais, devant l’ardeur de Marie à vouloir, elle aussi, se consumer pour notre salut, voici ce qu’il arrêta : par le sacrifice et l’offrande de sa vie à lui Jésus, elle coopérerait à notre rédemption, et deviendrait ainsi la mère de nos âmes»
(Commentaire de Is 53,3 dans les Gloires de Marie)
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PERE GARIGOU LAGRANGE (1877-1964)
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«Marie, qui a mérité le titre de Corédemptrice et celui de Médiatrice universelle, est le modèle des âmes réparatrices par ses souffrances au pied de la croix. Par elles, elle nous a mérité de congruo, ou d'un mérite de convenance, fondé sur la charité, tout ce que le Verbe fait chair nous a mérité en stricte justice. S. S. Pie X (Encycl. Ad diem illum, 2 févr. 1904) a approuvé cet enseignement commun des théologiens.
Et Benoît XV a ratifié le titre de corédemptrice en disant que «Marie, en union avec le Christ, a racheté le genre humain, ut dici merito queat ipsam cum Christo humanum genus redemisse»
(Lettre du 22 mars 1918, Acta Apost. Sed. X, 182).
C'est ainsi que Marie est devenue la Mère spirituelle de tous les hommes».
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SAINTE ANNE CATHERINE EMMERICK (1774-1824)
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«Pendant tout le temps que dura le supplice [de la flagellation] du Sauveur, je vis la sainte Vierge plongée dans l'extase. Elle voyait et ressentait en esprit, avec un amour et une douleur indicibles, tout ce qu'endurait son fils. Souvent des cris plaintifs s'échappaient de sa bouche ; ses yeux étaient rouges de larmes.
Elle était voilée et étendue dans les bras de. sa sœur aînée, Marie d'Héli, qui était déjà âgée, et ressemblait beaucoup à Anne leur mère. Marie de Cléophas, fille de Marie d'Héli, était aussi là. Les saintes amies de Marie et de Jésus étaient toutes enveloppées de leurs voiles, serrées autour de la sainte Vierge, tremblant de douleur et d'angoisse: on eût dit qu'elles attendaient leur propre condamnation. Marie portait une longue robe bleu d'azur, et par dessus un ample manteau de laine blanche; son voile était d'un jaune pâle. Madeleine était bouleversée et hors d'elle-même ; ses long cheveux flottaient épars sous son voile»
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(VNSJC3 p272-273)[...]

«Il était à peu près onze heures de la nuit quand la sainte Vierge, tourmentée par son attente, se leva et quitta le cénacle, enveloppée de son manteau. J'éprouvai une vive inquiétude en voyant cette sainte mère, déjà brisée de fatigue et si affligée, parcourir seule les rues de la ville au milieu de la nuit. Elle alla d'abord à la maison de Caïphe, puis au palais de Pilate, et suivit ainsi toute la voie douloureuse à travers les rues, où régnait un profond silence. Elle s'arrêtait aux endroits où le Seigneur avait enduré les souffrances les plus cruelles ; on eût dit qu'elle cherchait un objet perdu. Souvent elle se prosternait par terre, touchait les pierres ou les baisait, comme si elle eût vu les traces du sang sacré de son fils. Elle adorait pleine d'amour, et toutes les places sanctifiées lui apparaissaient lumineuses. Je l'accompagnai durant tout le chemin, et je ressentis tout ce qu'elle éprouva, selon la mesure de mes forces»
(VNSJC3 p380-381)
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L'HISTOIRE DE MADAME R. (ROLANDE LEFEBVRE)
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ROLANDE LEFEBVRE
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«La Vierge Marie m'a fait comprendre ce que, jusqu'ici je n'avais pas compris en profondeur. C'est que, pendant la Passion, le Saint Esprit s'est comme incarné en Marie. Par Lui, le Père et Marie se rejoignaient intimement et ne faisaient qu'Un.

La Passion de Jésus était aussi la Passion du Père, la Passion du Père était vécue dans Marie. Le Père, Lui, a emprunté, pour ainsi dire son cœur humain pour souffrir en Elle, avec Elle, par Elle, la Passion de leur Fils, de leur enfant, dans une seule fusion d'amour. La Passion du Père et la Passion de Marie n'étaient plus qu'une seule Passion humanisée, vécue en Marie dans un amour et une intensité infinie, celle du Père Lui-même.

Pendant toute la Passion de Jésus, le Saint-Esprit était le lien, la communication entre Jésus et Marie et le Père en Elle. C'est la Trinité qui était en Passion avec Marie. Tout ce que Jésus souffrait, tout ce qu'Il ressentait dans Son corps, dans Son âme, dans Son cœur humain, le Saint-Esprit le transmettait dans Marie qui éprouvait aussitôt les mêmes souffrances, les mêmes sentiments de désolation, d'amour pour le Père, de pardon pour les hommes. Au pied de la Croix, Sa maternité, Son amour pour Jésus ont atteint le sommet de la plénitude car, en Elle, le Père vivait et lui faisait partager la plénitude, la perfection l'infini de Sa paternité à Lui.

De même, pour nous, parents (combien est faible la comparaison), c'est à la mort d'un de nos enfants, ou dans sa plus grande souffrance, que notre amour pour lui atteint son plus haut degré. Alors le père et la mère se rapprochent l'un de l'autre, même si leur union humaine n'est pas parfaite, dans un seul et même amour, dans une seule et même douleur, dans une seule fusion de paternité et de maternité ?
[...]
Il y avait aussi la présence invisible de saint Joseph qui partageait tout avec Marie. Marie avec Jésus, en même temps que Lui, disait, tout bas : «'ai soif». Elle avait soif avec Lui, et pas seulement de cette soif physique, atroce, dans son corps meurtri, vidé de sang, brûlant de fièvre. Marie a sûrement essayé de soulager cette soif-là. Mais combien fortement elle éprouvait avec Jésus cette soif spirituelle, cette soif de nous tous qu'Il voulait sauver par Sa mort.

Ce que vivait Jésus, Marie le vivait avec Lui. Dans sa maternité qui connaissait sa plus intense plénitude, Elle rassemblait en Elle ses enfants, absolument tous les enfants de Dieu, ses enfants de tous les temps depuis le commencement jusqu'à la fin du monde. Pas un seul ne manquait, bons et mauvais. Avec son Jésus bien-aimé, elle disait aussi : «Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font».

Ce n'était pas seulement pour ceux qui, au Calvaire, faisaient souffrir Jésus. Mais pour les hommes pécheurs de tous les temps. Avec Lui, son cœur disait inlassablement : «Père pardon, Père pardon, Père pardon !»

Elle présentait aussi à son Fils tous ceux qui L'ont aimé, attendu, tous ceux qui L'aiment actuellement, nous étions là, présents, ainsi que tous ceux qui L'aimeront jusqu'à la fin des temps, rassemblés dans une même unité dans le coeur de la Vierge où brûlait le cœur du Père. Notre amour a été le suprême réconfort de Jésus mourant».
LA PASSION DE MADAME R. Plon 1993, p. 207-208
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ROSALIE PÜT (1868-1919)Stigmatisée belge
«Aucun homme ne peut comprendre les souffrances de la Mère de Dieu pendant le chemin de la Croix. Ceci est un mystère, un secret de tous les temps»
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MARIE «CO-REDEMPTRICE» : Un appel à la prudence
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En juin 1997, L’Osservatore Romano a publié la déclaration de la Commission théologique du Congrès mariologique international de Czestochowa à propos de demandes adressées au Saint-Siège en faveur de nouvelles définitions dogmatiques en mariologie (la définition des titres marials de «Médiatrice», «Co-rédemptrice» et «Avocate»). Cette déclaration a été accompagnée d’une note explicative de l’Académie pontificale mariale internationale. Nous proposons les deux documents dans leur intégralité.
RÉSUMÉ
Puisque les titres marials de «Médiatrice», «Co-rédemptrice» et «Avocate» peuvent être compris de manières très différentes, leur définition dogmatique semble inopportune. De toute façon, une telle définition s’écarterait des orientations du texte mariologique de Vatican II. En effet, les Pères du Concile, après mûre réflexion, ont décidé de ne pas procéder à de nouvelles définitions dogmatiques en mariologie. Cela ne veut pas dire que le Concile ait définitivement bloqué tout progrès de la doctrine concernant Marie : il s’agit simplement de souligner le poids d’une décision très récente prise lors d’un Concile oecuménique sur une question qui est grave, théologiquement parlant, et qui continue d’être discutée. Dans ce contexte, il faut approfondir les questions liées aux titres concernés.
PERSPECTIVES
Ces documents expriment le souci de rester dans la ligne théologique tracée par le Concile Vatican II qui a refusé de définir de nouveaux dogmes sur Marie voir Lumen gentium, 54). Ils rappellent en même temps que ce choix a été fait dans le cadre exceptionnel d’une Constitution dogmatique, « fruit de l’action de l’Esprit et de la réflexion pondérée de ceux – les évêques – auxquels le Seigneur a confié le soin de garder et d’expliquer le dépôt de la foi».
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Textes italiens dans l’Osservatore Romano du 4 juin 1997. Traduction de la DC. Voir DC 1997, n° 2164, p. 693-696. Titre de Questions actuelles.
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DÉCLARATION DE LA COMMISSION THÉOLOGIQUE DU CONGRÈS MARIOLOGIQUE INTERNATIONAL
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Le Saint-Siège ayant demandé que ce XIIe Congrès mariologique international, qui se déroule à Czestochowa (Pologne), étudie la possibilité et l’opportunité de la définition des titres marials de «Médiatrice», «Corédemptrice» et «Avocate», comme certains milieux le demandent actuellement au Saint-Siège, il a paru opportun de constituer une Commission, en choisissant quinze théologiens spécialement préparés pour étudier cette matière, qui pourraient en discuter et analyser la question par une mûre réflexion. Outre cette exigence de préparation théologique, on a veillé à ce que la provenance géographique de ces théologiens soit la plus diverse possible, de sorte que leurs éventuels consensus s’avèrent spécialement significatifs. On a cherché en outre à enrichir ce groupe d’étude, en lui agrégeant, au titre de membres extérieurs, certains théologiens non catholiques présents au Congrès. On est ainsi parvenu à une double conclusion :
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1. Tels qu’ils sont proposés, les titres apparaissent ambigus car on peut les comprendre de manières très différentes. Il est apparu de plus que l’on ne doit pas abandonner la ligne théologique suivie par le Concile Vatican II, qui n’a voulu définir aucun d’entre eux. Dans son Magistère, il n’a pas employé le mot «Corédemptrice» et il a fait un emploi très sobre des titres de «Médiatrice» et d’«Avocate» (cf. Lumen gentium, 62). En réalité, le terme «Co-rédemptrice» n’est pas employé par le Magistère des Souverains Pontifes, dans des documents importants, depuis l’époque de Pie XII. À cet égard, il y a des témoignages du fait que ce pape a évité intentionnellement de l’employer. En ce qui concerne le titre de «Médiatrice», il ne faudrait pas oublier des événements historiques assez récents : dans les premières décennies de ce siècle, le Saint-Siège confia à trois Commissions différentes une étude sur la possibilité d’une éventuelle définition ; cette étude amena le Saint-Siège à la décision de ne pas donner suite à la question.
2. Même si l’on attribuait à ces titres un contenu dont on pourrait accepter qu’il appartient au dépôt de la foi, leur définition, dans la situation actuelle, ne semblerait cependant pas claire théologiquement, du fait que ces titres, et les doctrines qui leur sont relatives, ont encore besoin d’un approfondissement ultérieur dans une perspective trinitaire, ecclésiologique et anthropologique nouvelle. Enfin, les théologiens, spécialement les théologiens non catholiques, se sont montrés sensibles aux difficultés oecuméniques qu’entraînerait une définition de ces titres.
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La Commission était ainsi composée :
P. Paolo Melada et P. Stefano Cecchin, président et secrétaire de l’Académie pontificale mariale internationale ; P. Candido Pozo, S.J. (Espagne) ; P. Ignacio Calabuig, O.S.M. (Marianum, Rome) ; P. Jesus Castelano Cervera, O.C.D. (Teresianum, Rome) ; P. Franz Courth, S.A.C. (Allemagne) ; P. Stefano De Fiores, S.M.M. (Italie) ; P. Miguel Angel Delgado, O.S.M. (Mexique) ; don Manuel Felicio da Rocha (Portugal) ; P. Georges Gharib, melchite (Syrie) ; abbé René Laurentin (France) ; P. Jan Pach, O.S.P.P.E. (Pologne) ; don Adalbert Rebic (Croatie) ; abbé Jean Rivain (France) ; P. Johannes Roten, S.M. (États-Unis) ; P. Ermanno Toniolo, O.S.M. (Italie) ; Mgr Teofil Siudy (Pologne) ; Don Anton Ziegenaus (Allemagne) ; chanoine Roger Greenacre, anglican (Angleterre) ; Dr Hans Christoph Schmidt-Lauber, luthérien (Autriche) ; P. Gennadios Limouris, orthodoxe (Constantinople) ; P. Jean Kawak, orthodoxe (Syrie) ; Prof. Constantin Charalampidis, orthodoxe (Grèce).
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NOTE DE L’ACADÉMIE PONTIFICALE (•) MARIALE INTERNATIONALE
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À l’occasion du dernier Congrès mariologique, qui se déroula à Czestochowa du 18 au 24 août 1996, une Commission fut constituée pour répondre à une demande du Saint-Siège : connaître l’avis des spécialistes présents au Congrès quant à la possibilité et à l’opportunité de définir un nouveau dogme de foi sur Marie Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate.
En effet, des pétitions en ce sens ont été envoyées au cours de ces dernières années au Saint-Père et à divers dicastères romains.
La réponse de la Commission, intentionnellement brève, fut unanime et précise : il n’est pas opportun d’abandonner le chemin tracé par le Concile Vatican II et de procéder à la définition d’un nouveau dogme.
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(•) Les origines de l’Académie pontificale mariale internationale remontent à 1946. Cette année-là, à l’initiative de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, une Académie a été établie pour promouvoir les études mariologiques et la piété mariale.
En 1959, cette académie a reçu le titre de «pontificale».
Ses statuts ont été approuvés par Paul VI en 1964 et révisés en 1995.
L’Académie collabore aujourd’hui avec les Académies et Sociétés mariales à travers le monde.
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.POURQUOI PRIER MARIE
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Le Christ est l’unique sauveur, l’unique médiateur. Lui seul donne accès au Père par la puissance de l’Esprit. Mais ce salut s’exprime de façon surabondante dans les dons qu’il accorde. Comme un surcroît de l’amour, cette médiation suscite diverses coopérations. Le médiateur en est l’unique source. Il donne à ses frères et sœurs, les saints, d’intercéder par lui, avec lui et en lui. Pour Marie, sa coopération est unique, elle est maternelle. Chez elle, le mot évangélique «mère» explique tout. Marie est mère, infiniment mère, dirait Péguy. Mais cette «médiation maternelle» de Marie qui accueille la prière de ses enfants n’altère en rien la
médiation parfaite de salut du Christ. Au contraire, elle rend plus éclatante sa puissance.
Cela est visible à Lourdes où l’Eucharistie tient une si grande place. Comme si Marie répondait aux prières qui lui sont adressées : «Faites tout ce qu’il vous dira» Enfin, prier ne consiste pas seulement à demander mais à regarder le Christ, à l’aimer, à demeurer en présence de Dieu. Pourquoi l’enfant ne demeurerait-il pas avec sa mère en regardant sa beauté, fruit du salut accompli en elle ?
MONSEIGNEUR D’ORNELLAS
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DANS LE SILLAGE DE L'ENSEIGNEMENT DE VATICAN II
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De quelque façon qu’on le considère, le mouvement qui postule une définition dogmatique concernant les titres marials de Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate, ne se situe pas en droite ligne avec les orientations du grand texte mariologique de Vatican II – le chapitre VIII de Lumen gentium qui, au jugement de Paul VI, constitue la synthèse la plus large qu’un Concile oecuménique ait jamais tracée « de la doctrine catholique sur la place que la très sainte Vierge Marie occupe dans le mystère du Christ et de l’Église» (Allocution pour la clôture de la troisième session conciliaire, 21 novembre 1964, n. 7).
Il ne faut donc absolument pas sous-évaluer la portée de l’enseignement mariologique de Vatican II, proposé dans le cadre exceptionnel d’une Constitution dogmatique, fruit de l’action de l’Esprit et de la réflexion pondérée de ceux – les évêques – auxquels le Seigneur a confié le soin de garder et d’expliquer le dépôt de la foi. L’actuel mouvement en faveur de la définition n’est donc pas dans la lignée de Vatican II en ce qui concerne aussi bien la demande d’un nouveau dogme mariologique que le contenu proposé pour une éventuelle définition dogmatique.
En ce qui concerne l’hypothèse d’un nouveau dogme mariologique
Les Pères du Concile et ses présidents institutionnels, Jean XXIII et Paul VI, estimèrent que l’on n’avait pas à procéder à de nouvelles définitions dogmatiques : une conclusion mûrie par un processus de réflexion et de prière qui vit engagés en première ligne Jean XXIII, Paul VI et la Commission théologique du Concile. Parce que des demandes de nouveaux dogmes marials avaient été adressées à la Commission préparatoire de Vatican II.
Par exemple, 265 évêques avaient demandé : «Doctrina mediationis universalis Beatae Mariae Virginis definiatur ut dogma fidei» [«Que la doctrine de la médiation universelle de la B. V. Marie soit définie comme un dogme de foi»]. Quarante-huit évêques avaient adressé la même demande avec la précision : «Si id opportunum visum fuerit» [«Si cela semble opportun»]. Au total, donc, 313 évêques, un chiffre à prendre en considération.
Mais l’on était dans la phase préparatoire, «ante Concilium». Ces requêtes deviennent en effet rares «in Concilio», et même disparaissent peu à peu au fur et à mesure que le débat avance dans l’aula conciliaire, déjà avec une portée universelle, accompagné par la prière de l’Église. Le résultat en est connu : la Constitution Lumen gentium qui, par un choix médité, ne contient pas la définition dogmatique de la médiation, fut approuvée par 2 151 votes favorables sur 2 156 votants : une approbation moralement unanime, expression vraie et légitime du Magistère de l’Église. Parmi ces 2 151 votes favorables se trouvent sans aucun doute ceux des 313 évêques qui, lors de la phase préparatoire, avaient demandé la définition dogmatique de la médiation de Marie.
Trente-trois ans à peine après la promulgation de Lumen gentium et ce laps de temps est vraiment court par rapport à la rareté et au caractère exceptionnel de la célébration d’un Concile oecuménique –, on ne voit pas de changement substantiel dans le panorama ecclésial, théologique et exégétique qui détermina les déclarations doctrinales solennelles de Vatican II dans le domaine marial.
Cela ne veut évidemment pas dire que le chapitre VIII de Lumen gentium constitue une sorte de blocage ou de cadenas pour le progrès de la doctrine concernant la Mère du Seigneur : cela signifie simplement que, dans une question aussi grave que celle d’une définition dogmatique, on ne peut ignorer une prise de position spécifique de la part d’un organisme, un Concile oecuménique, qui a un si grand poids doctrinal.
Quant au contenu spécifique
La demande de définition dogmatique est centrée sur trois titres de la Vierge : Co-rédemptrice, Médiatrice et Avocate.
La Déclaration de Czestochowa observe à juste titre que l’on peut attribuer à chacun d’eux un contenu conforme au dépôt de la foi, mais on souligne néanmoins que « ces titres, tels qu’ils sont proposés, apparaissent ambigus car on peut les comprendre de manières très différentes». Observation grave, car en vue d’une déclaration doctrinale solennelle d’une portée aussi grande que l’est une définition dogmatique, on exige que les termes ne se prêtent pas à des interprétations ambiguës et soient compris d’une manière substantiellement univoque. Or, le titre de Médiatrice, par exemple, a été compris tout au long des siècles et est encore compris de manières remarquablement diverses. Il suffit de feuilleter les manuels de mariologie de ces dernières années – de 1987 à nos jours, une vingtaine ont été publiés – pour constater que la médiation de la Bienheureuse Vierge est traitée par les théologiens de manière discordante en ce qui concerne la problématique, l’évaluation doctrinale, la détermination du domaine ou elle s’exerce, la comparaison avec la médiation du Christ et de l’Esprit Saint. En dehors de toute autre considération, dans le cas de la médiation de Marie, nous nous trouvons, en ce qui concerne de nombreux aspects de cette médiation, devant une «quaestio disputata» [«question disputée»]. C’est-à-dire que l’on est loin de cette substantielle unanimité théologique qui, pour toute question doctrinale, est le prélude nécessaire pour que l’on procède à une définition dogmatique.
La doctrine de la maternité spirituelle
À propos du titre de Co-rédemptrice, la Déclaration de Czestochowa remarque : «Le terme «Co-rédemptrice» n’est pas employé par le Magistère des Souverains Pontifes, dans des documents importants, depuis l’époque de Pie XII. À cet égard, il y a des témoignages sur le fait que ce Pape a évité intentionnellement de l’employer». Précision importante parce que, ici ou là, dans des documents pontificaux secondaires et donc sans portée doctrinale, on peut trouver ce titre, même si ce n’est que très rarement. Au contraire, dans les documents fondamentaux et dans ceux qui ont une importance doctrinale, il est soigneusement évité. Ainsi, le titre de «Co-rédemptrice» a été intentionnellement évité dans la Constitution dogmatique Munificentissimus Deus (1950) et dans les Encycliques Fulgens corona (1953) et Ad caeli Reginam (1954) de Pie XII, dans le chapitre VIII de Lumen gentium (1964) de Vatican II, dans les Exhortations apostoliques Signum magnum (1967) et Marialis cultus (1974) de Paul VI, dans l’Encyclique Redemptoris Mater (1986) de Jean-Paul II qui, par la matière traitée, auraient pu être une occasion propice de l’employer. (•) Il s’agit d’un fait significatif que l’on ne peut négliger.
On est alors surpris que le mouvement en faveur d’une définition demande au Magistère pontifical de procéder à une définition dogmatique – l’expression la plus haute de l’engagement magistériel – d’un titre à l’égard duquel le Magistère nourrit des réserves et qu’il écarte systématiquement.
Mais plus que ces considérations, la Déclaration de Czestochowa souligne avec force l’importance de suivre la ligne tracée par le Concile Vatican II et poursuivie par le Saint-Père Jean-Paul II. Une ligne qui engage du point de vue doctrinal, en rien minimaliste, féconde en perspectives pastorales. Ses deux points essentiels sont :
L’affirmation réitérée de la coopération de Marie à l’oeuvre du salut (cf. Lumen gentium, 53, 56, 61, 63) : cooperatio, un terme ouvert, qui ne suscite pas de réactions négatives dans le cadre de la théologie catholique, qui est employé par saint Augustin dans son texte célèbre De sancta virginitate, 6. Pour la préférence du Magistère pontifical du terme cooperatio par rapport à celui de coredemptio, voir la catéchèse de Jean-Paul II lors de l’audience générale du 9 avril 1997 : le Saint-Père y traite abondamment de la coopération de la Vierge à l’oeuvre du salut.
L’affirmation insistante de la maternité spirituelle de Marie à l’égard des disciples du Christ et de tous les hommes (cf. Lumen gentium, 53, 54, 55, 56, 58, 61, 63, 65, 67, 69), soit comme coopération historique à l’événement de la Rédemption, soit comme intercession permanente en faveur des hommes, depuis le moment de sa glorieuse Assomption jusqu’au couronnement de tous les élus (cf. Lumen gentium, 62).
On sait que l’on a observé à plusieurs reprises que si le Concile d’Éphèse (431) fut le Concile de l’affirmation solennelle de la maternité divine de Marie, Vatican II a été celui de l’affirmation de la maternité universelle, dans l’ordre de la grâce. À la lumière de l’enseignement de Vatican II, Paul VI estimait que la doctrine concernant la maternité spirituelle de Marie est une vérité de foi : la Vierge «continue maintenant, au ciel, à remplir son rôle maternel en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans chacune des âmes des hommes rachetés.
C’est une vérité très consolante qui, par une libre disposition du Dieu très sage, fait partie intégrante du mystère du salut des hommes; elle doit donc être objet de foi pour tous les chrétiens» (Signum magnum, 1).
Lui aussi Jean-Paul II, dans son Encyclique Redemptoris Mater (n. 44-47) conçoit la «médiation mariale» comme une «médiation maternelle» ; il la situe dans la réflexion sur la maternité spirituelle et voit en elle l’expression la plus haute de sa coopération à l’œuvre du salut.
La Déclaration de Czestochowa indique la route à suivre : approfondir les questions relatives à la médiation de Marie et à sa fonction d’Avocate dans le cadre de la maternité spirituelle, comme moments significatifs de son exercice. C’est dans cette direction que s’est nettement orienté le sensus fidelium.
Emprunter la route contraire peut se révéler erroné. Comme nous l’avons dit, les trois titres en question sont susceptibles d’une lecture correcte. Comme de très nombreux autres titres qui apparaissent dans les documents magistériels et dans la piété de l’Église
nova Eva, Auxiliatrix, Socia Redemptoris… Il faut cependant réfléchir sur les raisons pour lesquelles ces trois titres – Co-rédemptrice, Médiatrice, Avocate – ont été évités ou peu employés par le Magistère de l’Église au cours des cinquante dernières années : probablement parce qu’ils ne sont pas les plus aptes à exprimer le contenu auquel ils renvoient.
En un certain sens, surprenante est la sobriété avec laquelle la Déclaration de Czestochowa fait allusion aux graves conséquences négatives qu’entraînerait, au plan oecuménique, la définition dogmatique des titres en question : « Enfin, les théologiens, spécialement les théologiens non catholiques, se sont montrés sensibles aux difficultés oecuméniques qu’impliquerait une définition de ces titres». Une modération digne d’éloges ! Parce que, en définitive, le noeud de la question se trouve ailleurs : dans la nécessité d’un «approfondissement ultérieur» de toute la problématique, qui doit être accompli «dans une perspective trinitaire, ecclésiale et anthropologique nouvelle».
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