25/05/2010
HISTOIRE DES RELIQUES
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.....ISTOIRE DES RELIQUES
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RELIQUES : DU LATIN RELIQUIAE = RESTES
. Ce qui reste d'une personne honorée comme un saint (éléments corporels, objets lui ayant appartenu.) Le culte rendu aux reliques, qui s'adresse aux saints est un culte de respect et non d'adoration, réservé à Dieu seul. Ce culte remonte aux martyrs des premiers siècles, sur les tombeaux desquels on venait prier et célébrer la messe. |
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11 Ils continuaient de marcher en s'entretenant, et voici qu'un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon.
12 Élisée regardait et criait : «Mon père ! Mon père ! Char d'Israël et ses cavaliers !» Et il ne le vit plus. Il saisit alors ses vêtements et les déchira en deux morceaux, 13 et il releva le manteau d’Élie qui était tombé de dessus lui. Puis, étant revenu au Jourdain, il s'arrêta sur le bord ; 14 et, prenant le manteau d’Élie qui était tombé de dessus lui, il en frappa les eaux et dit : «Où est Yahweh, le Dieu d’Élie ? Où est-il ?» Lorsqu'il eut frappé les eaux, elles se partagèrent d'un côté et de l'autre, et Élisée passa. |
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20 Élisée mourut, et on l'enterra. Les bandes de Moab pénétraient dans le pays quand revenait l'année nouvelle.
21 Comme on enterrait un homme, voici que l'on aperçut une de ces bandes, et l'on jeta l'homme dans le sépulcre d’Élisée. L'homme toucha les os d’Élisée, et il reprit vie, et se leva sur ses pieds. |
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10 Quant aux douze prophètes, que leurs ossements refleurissent du sein de leurs tombeaux ! Car ils ont consolé Jacob, et l'ont sauvé par une espérance certaine.
11 Comment célébrer Zorobabel ? Car il est comme un anneau de cachet à la main droite. 12 Il en est de même de Jésus, fils de Josédec ! Tous deux, en leurs jours, ont rebâti la maison de Dieu, et relevé le temple, consacré au Seigneur, destiné à une gloire éternelle. 13 De Néhémie aussi le souvenir est grand, lui qui a relevé nos murs en ruines, qui a rétabli nos portes avec leurs barres, et reconstruit nos maisons. 14 Pas un homme n'a existé ici-bas semblable à Hénoch, car, lui aussi, il a été enlevé de cette terre. 15 Nul homme ne fut non plus comme Joseph, le prince de ses frères, le soutien de sa nation; et ses ossements ont été gardés avec soin. |
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11 Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul,
12 si bien que même (on appliquait) sur les malades des mouchoirs ou des tabliers qui avaient été pris sur son corps, et que les maladies les quittaient, et que les esprits mauvais s'en allaient. |
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9 Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu'ils avaient eu à rendre.
10 Et ils crièrent d'une voix forte, en disant : «jusques à quand, ô Maître Saint et Véritable, ne ferez-vous pas justice et ne redemanderez-vous pas notre sang à ceux qui habitent sur la terre ?» |
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Les origines du culte sont complexes. D'abord, les premiers chrétiens qui reprenaient la tradition israélite, et à la différence des païens, évitaient l'incinération des morts, rendirent un culte fervent aux dépouilles mortelles des apôtres à qui ils devaient la foi et des martyrs morts pour leur croyance, et comme leurs persécuteurs mêmes avaient pour les tombeaux un respect religieux sanctionné par les lois, les nécropoles inviolables devinrent presque nécessairement le lieu de réunion des fidèles et de célébration du culte.
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L'autel chrétien fut, dans le principe, la tombe des martyrs, sur laquelle les premiers évêques consacraient le pain mystique, au fond des catacombes : de là ses noms divers, memoria, martyrium, testimonium, titulus. Depuis ce temps, les autels ont conservé la forme d'un sarcophage ; comme ils étaient creux, on leur appliqua souvent le nom d'arca (coffre). La table qui les recouvre rappelle le banquet divin auquel les fidèles sont conviés. L'autel est donc à la fois table et tombeau. Au milieu de la table de l'autel, à l'endroit où le prêtre offre le saint sacrifice, est une pierre bénite, carrée, marquée de cinq croix, aux coins et au milieu, et sous laquelle on place ordinairement quelques reliques de saints ; c'est la pierre de consécration, sans laquelle on ne pourrait user des autels.
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La force – celle par laquelle le Christ et les apôtres avaient opéré des miracles – révèle aux hommes le pouvoir de Dieu.
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L'autel chrétien fut, dans le principe, la tombe des martyrs, sur laquelle les premiers évêques consacraient le pain mystique, au fond des catacombes : de là ses noms divers, memoria, martyrium, testimonium, titulus. Depuis ce temps, les autels ont conservé la forme d'un sarcophage ; comme ils étaient creux, on leur appliqua souvent le nom d'arca (coffre). La table qui les recouvre rappelle le banquet divin auquel les fidèles sont conviés. L'autel est donc à la fois table et tombeau. Au milieu de la table de l'autel, à l'endroit où le prêtre offre le saint sacrifice, est une pierre bénite, carrée, marquée de cinq croix, aux coins et au milieu, et sous laquelle on place ordinairement quelques reliques de saints ; c'est la pierre de consécration, sans laquelle on ne pourrait user des autels.
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La force – celle par laquelle le Christ et les apôtres avaient opéré des miracles – révèle aux hommes le pouvoir de Dieu.
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Ier SIÈCLE |
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A travers la description suivante, on voit que déjà, moins de cent ans après l'établissement de l’Église du Christ, les fidèles acceptent et comprennent parfaitement la sainteté et la force spirituelle miraculeuse des saintes reliques. Non seulement ils recueillent les ossements pour pieusement les vénérer, mais encore les transfèrent de Rome à Antioche pour recevoir d'eux une miraculeuse intercession.
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d’assez grosse taille. Les fidèles qui étaient alors à Rome les ramassèrent et les mirent à un endroit honorable dans cette même ville et puis, toujours pendant la règne du même TRAJAN, les transférèrent à Antioche, pour la protection de la ville, pour le guérison des malades, pour la consolation de tout son troupeau spirituel et pour la gloire du Christ Dieu, au Nom duquel il souffrit ardemment
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IIème SIECLE |
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Un culte rendu au Christ sur la tombe de ceux qui avaient préféré mourir que de le renier, et que l'on appelle pour cela les martyrs (en grec : «témoins»). Cette vénération des restes des martyrs est attestée dès la seconde moitié du second siècle par le texte du martyre de POLYCARPE. Comme on pense d'une part que le corps des martyrs a été habité par le SAINT-ESPRIT, et d'autre part qu'il est appelé à ressusciter corporellement au Jour du Jugement dernier, on considère qu'il est profitable de prier, puis de se faire enterrer à proximité de ces corps privilégiés pour tirer parti de la communion des saints. C'est l'origine première des basiliques construites généralement sur d'anciennes zones funéraires, à la périphérie des villes antiques.
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Ainsi nous ensuite, ramassant les ossements plus précieux que les gemmes de grand prix et plus épurés que l’or, nous les avons déposés en un lieu convenable.
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Là même, autant que possible, nous nous réunissons dans l’allégresse et la joie en mémoire de ceux qui sont déjà sortis du combat, et pour exercer et préparer ceux qu’attend le martyre.»
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SAINT POLYCARPE, ayant été condamné à être brûlé, et étant jeté dans les flammes, ils entendirent une voix du ciel qui criait :
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«Courage, POLYCARPE ! sois fort, montre-toi homme !» ; qu'alors les flammes du bûcher s'écartèrent de son corps et formèrent un pavillon de feu au-dessus de sa tête, et que du milieu du bûcher il sortit une colombe ; enfin on fut obligé de trancher la tête de SAINT POLYCARPE
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Ainsi le culte des reliques galvanisait le courage des chrétiens, les excitait à une foi intrépide, les associait aux mérites des saints et obtenait leur intercession. La coutume fort ancienne de célébrer l’Eucharistie sur le tombeau des martyrs se prolonge en quelque sorte par le fait qu’encore aujourd’hui les autels consacrés contiennent, enchâssées dans la pierre, des reliques de saints.
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SAINTE PRUDENTIENNE allaient, au péril de leur vie, récupérer pieusement quelques débris de leurs frères moulus par la dent des fauves ! Ce culte était si insupportable aux païens qu’ils s’acharnaient sur les corps des martyrs pour être sûrs qu’il n’en restât rien.
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IIIème SIÈCLE |
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SAINT FÉLIX 1er (269/275), Pape et martyr
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Il oblige à célébrer sur les tombeaux des martyrs. Mais c'est une pratique générale depuis longtemps. Le plus souvent, l'autel est situé sur le tombeau même :
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«l'autel eucharistique sous lequel devait reposer ceux qui, au prix de leur sang, avaient témoigné pour le Christ». |
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IVème SIÈCLE |
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C'est seulement dès 370 que la conservation de leurs corps est indiquée comme moyen d'assistance miraculeuse. Cette croyance ne s'introduisit dans l'Église ou n'y prévalut qu'après la conversion des empereurs, lorsque les païens y entrèrent en multitude. Mais dès qu'elle y eut pris racine, elle se développa avec une grande rapidité et une grande puissance, ardemment préconisée par SAINT AMBROISE et SAINT AUGUSTIN en Occident, et par SAINT JEAN CHRYSOSTOME en Orient.
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Dès lors, l'usage s'établit de construire des autels sur leur corps, ou d'enclore la place où ils avaient souffert.
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La paix rendue à l'Église et le nombre des martyrs diminuant tandis que celui des autels augmentait, il fallut fractionner les corps saints. On bouleversa bientôt les catacombes pour en extraire les reliques des martyrs ; elles furent fractionnées à l'infini et répandues dans toute la chrétienté pour être enchâssées dans les autels.
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La partie de l'autel dans laquelle les reliques étaient placées reçut en Occident le nom de Sepulchrum ou de Confessio.
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Dès lors, l'usage s'établit de construire des autels sur leur corps, ou d'enclore la place où ils avaient souffert.
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La paix rendue à l'Église et le nombre des martyrs diminuant tandis que celui des autels augmentait, il fallut fractionner les corps saints. On bouleversa bientôt les catacombes pour en extraire les reliques des martyrs ; elles furent fractionnées à l'infini et répandues dans toute la chrétienté pour être enchâssées dans les autels.
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La partie de l'autel dans laquelle les reliques étaient placées reçut en Occident le nom de Sepulchrum ou de Confessio.
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funéraires sur les tombeaux des martyrs les plus vénérés, pour les prier publiquement et bénéficier de leur protection.
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S'ils célèbrent de grandioses liturgies dans les grandes basiliques qui s'édifient peu à peu telle Saint Jean de Latran, ils ne manquent pas de continuer à se rassembler sur les tombes des martyrs. Ils construisent alors monuments, églises et basiliques dont le centre est un autel bâti sur la tombe du martyr, afin de relier le sacrifice du saint à celui du Christ, ce qui nécessite parfois des travaux considérables. Ainsi à Rome pour l'édification de la basilique Saint Pierre construite sur le tombeau même de Saint Pierre.
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Les dévotions attachées aux reliques se propagent très rapidement dans toute la chrétienté, car les chrétiens veulent la protection de ces imitateurs du Christ. Les missels liturgiques de cette époque recommandent de garder l'usage qui consiste à déposer sous l'autel à consacrer (coutume respectée encore aujourd'hui dans la pierre d'autel) des reliques de saints, même non martyrs. |
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lisez les combats qu’ils ont soutenus, les traits édifiants de leur foi et de leur courage. Prenez de l’huile sainte qui brûle devant leurs tombeaux, frottez-en votre corps, votre langue, vos lèvres, votre cou et vos yeux, et vous ressentirez les effets de leur puissante intercession auprès de Dieu»
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SAINT BASILE (329/379), Père de l’Église
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«Celui qui touche les os d’un martyr participe à la sainteté et à la grâce qu y résident»
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terre», dit CYRILLE DE JÉRUSALEM. D’où, reliques à Rome (Sainte-Croix-de-Jérusalem) ; puis transférées au Vatican et au Latran.
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Née vers l’an 250, HÉLÈNE partit vers la Terre sainte au lendemain du meurtre de son petit-fils CRISPUS, victime de complots dans la Rome impériale. Elle avait alors près de 80 ans. Quittant Rome avec CONSTANTIN pour Milan, elle gagna probablement la Thrace, s’embarqua à Alexandria Troas afin de passer en Asie Mineure, puis suivit la route la plus proche des côtes, pour s’embarquer à nouveau afin de gagner Chypre. Elle a dû y rester tout l’hiver, à attendre un temps plus favorable pour continuer sa route. On suppose que, le printemps venu, elle s’est embarquée pour Tyr, et de là, a atteint Jérusalem où, après avoir fait faire des fouilles sur le lieu du Calvaire, elle découvrit la Sainte Croix.
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À part quelques détails secondaires, des auteurs dont l’enfance est contemporaine du voyage de l’Impératrice ou ceux de la génération qui suit, attestent de la découverte de la Sainte Croix par sainte HÉLÈNE et de son culte ; ainsi peut-on se référer à SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM (mort en 386), à SAINT PAULIN DE NOLE (mort en 431), à SAINT SULPICE SÉVÈRE (mort en 420), à saint Ambroise de Milan (mort en 397), à SAINT JEAN CHRYOSTOME(mort en 407), à RUFIN d’AQUILÉE (mort en 410), à THÉODORET DE CYR ou à l’avocat de Constantinople, SOCRATE.
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DE 1578 A 2004+ TURIN
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ENQUÊTE SUR LE SAINT SUAIRE
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À partir du IVe siècle, les Pères de l'Église évoquent les miracles qui se produisent sur les tombeaux des saints.
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MIRACLE SAINT JANVIER
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Début IVe siècle, lors du transfert de son corps vers sa catacombe, le sang se liquéfia lorsque les deux ampoules contenant le sang desséché furent approchées de sa dépouille par sa parente.
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Ce phénomène a ensuite été attesté pour la première fois à Naples le 17 août 1389. À noter que la liquéfaction ne nécessita pas ce jour-là que les fioles soient approchées de la dépouille puisque, de 1156 jusqu’en 1480, celle-ci était secrètement dissimulée sous le maître autel de l’abbaye de Montevergine à Avellino. Depuis, le phénomène se produit régulièrement lors de cérémonies organisées spécifiquement à Naples.
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Lorsque SAINT AMBROISE dédia l'Église des Apôtres, à Milan, il y transféra les reliques de SAINT NAZAIRE. Il dédia ensuite la basilique Ambroisienne sans y mettre de reliques ; mais le peuple s'en étant, plaint, il chercha et trouva des reliques pour donner satisfaction à ce vœu. Cela devint un usage, et l'usage se transforma en règle
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reprises. Le Saint était vêtu dusticharion de lin des Diacres, sur lequel était brodé son nom en lettres rouges et or. La tête couverte d'une longue chevelure blanche, il était chaussé de sandales d'or et tenait en main un bâton doré, avec lequel il frappa légèrement LUCIEN, en l'appelant par son nom. Il lui ordonna d'avertir l'Évêque JEAN DE JÉRUSALEM, et de procéder à l'invention de ses Reliques, pour que Dieu accomplisse par leur intermédiaire quantité de Miracles.
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LUCIEN alla aussitôt avertir l'Evêque JEAN, qui lui commanda de creuser à l'endroit indiqué par le Saint, là où se trouvait un amoncellement de pierres.
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Cette même nuit, SAINT ÉTIENNE apparut de nouveau à LUCIEN pour lui révéler que cet amas n'était qu'un mémorial élevé lors de ses funérailles, et qu'il devait chercher sa sépulture un peu plus au nord. Après avoir creusé en grande hâte, on découvrit une plaque de pierre, sur laquelle étaient inscrits en lettres hébraïques les noms d'ÉTIENNE de NICODÈME et d'HABIB. Aussitôt la terre trembla et un suave parfum se répandit alentour, accomplissant soixante-treize guérisons. Et l'on put entendre des voix angéliques chanter : «Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, aux hommes la bienveillance.» L’Évêque JEAN DE JÉRUSALEM, qui présidait alors un synode à Lydda (Diospolis), se rendit sur les lieux, assisté de deux autres Évêques, pour reconnaître le corps du Premier-Martyr, et il le transféra dans l'église de la Sainte-Sion à Jérusalem, le 26 décembre 415. Une pluie abondante vint alors mettre fin à la sécheresse qui affligeait depuis longtemps la Palestine.
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On raconte que quelque temps après, la veuve du fondateur de l'église dans laquelle avait été déposée la Relique de SAINT ÉTIENNE voulut transporter à Constantinople la dépouille de son mari. Mais, à cause de la ressemblance des deux sarcophages, ce fut la Relique du Saint qu'elle emporta. Tout le long du chemin les miracles se multiplièrent à son passage ; et quand le navire parvint au port de Chalcédoine, les démons qui étaient cachés dans les flots crièrent qu'un feu insupportable les tourmentait. Quand le navire eut abordé, on posa le sarcophage sur un chariot traîné par des mules. Mais les bêtes s'arrêtèrent soudainement en un lieu nommé Constantianes, et l'une d'elles prit même une voix humaine pour déclarer qu'il fallait déposer là le corps du Saint. On eut beau atteler douze autres mules, il fut impossible de déplacer le chariot. On déposa donc les précieux restes, le 2 août, en cet endroit où une église en l'honneur du Saint Premier-Martyr fut ensuite édifiée. |
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Vème SIÈCLE |
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LE CONCILE DE CARTHAGE (411) ordonna de démolir tous les autels qui avaient été construits, per agros et vias, tanquam memoriae martyrum, si les restes des martyrs n'étaient réellement enterrés au-dessous.
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de Byzance, soit par les rois de France. On en compte environ 70, de même nature, qui s'en réclament originaires. De nombreux récits, notamment de pèlerins à Jérusalem au IVe siècle ont fait état de l'existence de la SAINTE COURONNE.
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L'allusion faite à la couronne d'épines et aux instruments de la Passion du Christ pendant les persécutions des premiers siècles n'est peut-être pas décisive. Déjà en 409, SAINT PAULIN DE NOLE la mentionne parmi les reliques sacrées de la basilique du Mont Sion à Jérusalem. Ce sont ces mêmes reliques qui sont transférées au VIIe siècle à Byzance dans la chapelle impériale, pour les mettre à l'abri des pillages perses puis arabes.
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Ainsi, la relique, dont l'authenticité ne peut être vérifiée, fut envoyée à Constantinople dans le trésor des empereurs byzantins.
. En réalité on ignore la date exacte de son transfert à Constantinople. Sans totalement s’interrompre, son histoire s'obscurcit pour un temps. Il est certain qu'elle réapparaît à Constantinople avant le milieu du Xe siècle, puisqu’un fragment, nommément désigné, y est enfermé dans un reliquaire d’or émaillé dédicacé au nom de «l’empereur CONSTANTIN VII PORPHYROGÉNÈTE, monté en 913 sur le trône». Ce reliquaire fut réalisé à Constantinople et rapporté à l'issue de la IVe croisade en Allemagne par le chevalier ULRICH VON ULMEN à Limbourg-sur-la-Lahn.
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SAINT LOUIS souhaita se porter acquéreur de nombreuses reliques christiques dont la COURONNE (tableau de SAINT LOUIS vénérant la SAINTE COURONNE). Il faudra deux ans pour conclure l’affaire car le roi tenait à s’assurer de l’authenticité des reliques. Moyennant la somme de 135 000 livres (environ 24 171 750 EUR), la couronne fut acquise en août 1238 et prit la route de France en 1239. Le 10 août 1239, elle fit une entrée solennelle à Villeneuve-l'Archevêque (Champagne) accompagnée du roi, de son frère ROBERT Ier D'ARTOIS et de leur mère BLANCHE DE CASTILLE. .
Deux ans plus tard, en 1241, le roi poursuivit son ambition en se portant acquéreur du premier morceau de la SAINTE CROIX et de sept autres reliques dominicales, notamment le SAINT SANG et la PIERRE DU SÉPULCRE.
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L'année suivante, ce sont des morceaux de la SAINTE LANCE et de la SAINTE ÉPONGE qui furent ajoutées à la Sainte collection. .
Afin de conserver ces objets sacrés, la Sainte-Chapelle fut érigée au centre de Paris, dans l'île de la Cité, sanctuaire toujours existant à l'heure actuelle. |
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SAINT AUGUSTIN D'HIPPONE (354/430), Père et Docteur de l'Église
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SAINT AUGUSTIN encourage la vénération du corps des fidèles «qui ont servi d'instrument et d'organe au Saint-Esprit pour toutes sortes de bonnes œuvres».
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VIème SIÈCLE |
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Dès le VIe siècle, on mit des reliques au-dessus de l'autel comme à la place la plus honorable. Pour pourvoir aux besoins, toujours croissants, on s'adressait ordinairement à Rome. Lorsque les reliques y manquaient, on déposait sur les confessions de saint Pierre et de SAINT PAUL des morceaux d'étoffe ou d'autres objets, qui se trouvaient ainsi élevés à la dignité de reliques.
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Les reliques étaient considérées comme tellement nécessaires à la consécration des églises, qu'on en pourvut toutes les églises anciennes qui n'en possédaient point.
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VIIIème SIÈCLE |
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CONCILE DE NICÉE (787)
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VII. On ne doit point consacrer d'église sans y mettre des reliques.
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«En conséquence, comment ne pas vénérer des temples animés de Dieu, des demeures corporelles animées de Dieu. Ceux-ci, étant vivants, se tiennent avec hardiesse devant Dieu»
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XVIème SIÈCLE |
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. . CONCILE DE TRENTE 1545 |
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«Les fidèles doivent porter respect aux saints corps des martyrs et des autres saints qui vivent avec JÉSUS-CHRIST, ces corps ayant été autrefois les membres vivants de Jésus-Christ et le temple du Saint-Esprit, et devant être ressuscités pour la vie éternelle et revêtus de la gloire, Dieu même faisant aux humains beaucoup de bien par leur moyen. De sorte que ceux qui soutiennent qu'on ne doit point honneur ou de vénération aux reliques des saints ou que c'est inutilement que les fidèles leur portent respect, ainsi que aux autres monuments, sacrés, et que c'est en vain qu'on fréquente les lieux consacrés a leur mémoire, sont absolument condamnés, comme l'Église les a déjà condamnés et comme elle les condamne encore.»
. «Les fidèles doivent aussi vénérer les saints corps des martyrs et des autres saints qui vivent avec le Christ, eux qui ont été des membres vivants du Christ et le Temple du Saint-Esprit et qui seront ressuscités et glorifiés par lui pour la vie éternelle ; par eux Dieu accorde de nombreux bienfaits aux hommes»
.(Décret sur les reliques des saints et les saintes images, Denzinger n° 1822) |
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XVIIIème SIÈCLE |
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qu'ils ont le bonheur d'être les amis de Dieu, et de jouir à jamais de sa sainte présence, mais encore, nous devons avoir un grand respect pour tout ce qui leur a appartenu.
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L'Église a toujours beaucoup honoré les reliques des saints, parce qu'ils sont les membres vivants de Jésus-Christ, les temples du Saint-Esprit, les instruments de toutes les bonnes œuvres que Dieu a opérées par eux pendant leur vie vie et après leur mort : ce qui nous console grandement, et ranime notre foi touchant la résurrection et la récompense de l'autre Oui, M.F., il est une autre vie plus heureuse que celle-ci, et qui nous est réservée, si nous sommes assez heureux pour imiter les saints qui ont vécu avant nous. Que de miracles le bon Dieu n'a-t-il pas faits par les reliques des saints ? Que de morts ressuscités, que de malades guéris. Voyez les apôtres, leur ombre seule guérissait les malades ACTES V,15. Les vêtements qui avaient touché le corps de SAINT PAUL, guérissaient les boiteux, rendaient la vue aux aveugles et la santé aux malades ACTES XIX,12.Voyez la croix de Jésus-Christ, la plus précieuse des reliques ; lorsqu'on la fit toucher à un mort, celui-ci se leva comme s'il n'avait fait que dormir. Il est rapporté dans l'histoire que le bon Dieu révéla à un saint religieux, l'endroit où était la tête de SAINT JEAN-BAPTISTE. Le religieux la trouva, en effet, et, passant dans un lieu où venait de se livrer une bataille, les morts se levaient, comme s'ils n'avaient fait que dormir. Nous devons donc nous trouver très heureux de posséder des choses qui ont appartenu aux saints. Oh ! M.F., nous qui avons tant de reliques, que de grâces nous recevrions des saints, si nous avions le bonheur de les prier, de demander ce qui nous est nécessaire pour nous sauver ! Quelle foi, quel amour ne sentirions-nous pas en nous ! |
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. . CONCILE VATICAN II |
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«selon la Tradition, les saints sont l’objet d’un culte dans l’Église, et l’on y vénère leurs reliques authentiques et leurs images»
Il faut respecter le sens religieux du peuple chrétien qui de tout temps a entouré la vie sacramentelle de l’Église par de telles formes de piété légitimes.. |
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XXIème SIÈCLE |
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à des personnes visitées par la puissance transcendante de Dieu.
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Les reliques des saints sont des traces de la présence invisible mais réelle qui illumine les ténèbres du monde, manifestant que le règne de Dieu est au-dedans de nous. Elles crient avec nous et pour nous :
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«Maranatha» – «Viens Seigneur Jésus».
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BENOÎT XVI, discours aux Jeunes des JMJ de Cologne 20/08/2005
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