« lun. 01 déc. - dim. 07 déc. | Page d'accueil
| lun. 29 déc. - dim. 04 janv. »
12/12/2008
PROPHÉTIES MARTHE ROBIN
(1902/1981)
.
Cliquer sur l'icône pour l'agrandir : ![]() |
|
MARTHE ROBIN est née le 13 mars 1902 à Châteauneuf de Galaure, petit village du Nord du département de la Drôme. Ses parents, JOSEPH ROBIN et CÉLESTINE CHOSSON, y possédaient, au quartier des Moïlles, une modeste maison construite en pisé, entourée de 13 hectares de terres. Il fallait travailler dur pour subvenir aux besoins d'une famille de 6 enfants, dont elle était la cadette. En 1903, la famille ROBIN connut l'épreuve d'une épidémie de fièvre typhoïde. Parmi les enfants atteints, l'avant-dernière, CLÉMENCE, en mourut, et MARTHE en resta fragile.
A la paroisse de Châteauneuf-de-Galaure, MARTHE ROBIN reçut le sacrement de Confirmation en 1911, fit sa première Communion, le 15 Août 1912. Dès son enfance, elle a eu, pour la SAINTE VIERGE une affection filiale et c'est bien souvent qu'elle la prie. MARIE sera toujours pour elle Mère et Éducatrice. En 1914, elle quitte l'école du village et prend part aux travaux de la maison et de la ferme.
La découverte d’un livre dans un grenier fait basculer sa vie, lorsque ses yeux tombent sur une phrase qui la marque à tout jamais : .
«c’est à la souffrance qu’il faut te préparer». .
Elle sait à ce moment là que pour elle, c’est ce chemin qui a été choisi. Elle a vingt ans, et décide de tout donner à DIEU.Elle devait se rendre à Lourdes, pour un pèlerinage plein d’espoir de guérison, mais elle cède sa place à une autre malade de Châteauneuf, s’oubliant elle-même. C’est à partir de ce moment, MARTHE l’a confié elle-même à une amie, que la SAINTE VIERGE commence à la combler de grâces.
Les apparitions de la SAINTE VIERGE se font de plus en plus fréquentes dans la chambre de MARTHE. Mais la contrepartie ne se fait pas attendre, et le démon s’attaque à MARTHE, lui causant même des dommages physiques (dents cassées, coups...). A 27 ans, un an après sa paralysie des jambes, MARTHE perd l’usage de ses mains. A 28 ans, JÉSUS apparaît à MARTHE, et lui demande : .
«Veux-tu être comme Moi ?». .
Est-il besoin d’imaginer sa réponse ? Quelques mois plus tard, les marques de la crucifixion apparaissent sur son corps. Elle saigne des pieds, des mains, et du cœur. Puis une autre fois, elle saigne abondamment de la tête, sa couronne d’épines lui ayant été enfoncée par Jésus dans une vision. Puis «enfin», elle se sentit une autre fois complètement disloquée, comme placée sur la croix.Le vendredi qui suivit, MARTHE commença à vivre la Passion de JÉSUS. Cet événement se renouvela chaque semaine, pendant 50 ans... avec pour seule nourriture l’EUCHARISTIE. Chaque jeudi, commençaient les souffrances de la Passion. Ainsi que les attaques du démon. Mais irrémédiablement, elle entrait ensuite dans une phase d’identification totale avec JÉSUS, et parlait au PÈRE... puis entrait dans une extase profonde. Vie de souffrance, vie de service à tous ceux qui ont eu le privilège de l’approcher. Ses visions de la vie de JÉSUS, son Amour total pour la création du PÈRE, son sacrifice permanent au bonheur des autres, au cours d’une vie hors du commun. Dans cette chambre de prières et de souffrances, elle reçoit plus de 1000.000 personnes ! Elle a connu quelques-unes des personnalités les plus remarquables de son temps. Elle a changé la vie de centaines de gens, éclairant, consolant, encourageant, en restant une âme simple, avenante, directe, pourvue d'un bon sens, d'un humour, et, d'une intelligence du cœur et des choses qui en faisait un être exceptionnel. Avec le Père GEORGES FINET, elle fonde les Foyers de Charité, dont le premier à Châteauneuf en septembre 1936. «Oh VIERGE MARIE, faites que je sois chaque jour plus docile, plus patiente, plus simple. Qu’on m’ignore et qu’on m’oublie. Je ne demande pas que DIEU fasse en moi des choses visibles, mais uniquement d’être une humble enfant, douce et humble de cœur» «De mon DIEU, je suis le calice : ma mission est de Le faire aimer en débordant d’amour, il faut donc que je saisisse toutes les occasions pour répandre lumière et vérité.»
.
(…) À nous deux, nous la prîmes et nous la posâmes sur le lit. Son second bras était aussi froid que le premier. Je mis un miroir sur ses lèvres, je ne recueillis aucun souffle. Alors, on alla prévenir le médecin. Il arriva vers huit heures du soir et il dit : .
«Elle est morte»..
MARTHE ROBIN meurt le vendredi 6 février 1981. Sa cause de béatification fut introduite en 1991.
|
.
|
«MARTHE disait que les souffrances d’ordre physique ne pouvaient se comparer à sa souffrance d’ordre moral. Elle avait l’impression d’être réprouvée. Elle était désolée, au sens le plus fort de ce mot. Elle participait à la grande ténèbre. Elle se croyait rejetée. L’ÉPÎTRE AUX HÉBREUX, qui est une méditation sur la Passion, dit que le CHRIST s’est fait péché, et qu’il a pris sur lui non la culpabilité mais la peine des péchés. MARTHE se sentait «devenue péché». BAUDELAIRE, parmi les modernes, est peut-être celui qui a exprimé de manière la plus intime l’impression d’être habité par le dégoût […]
.
Cette impression de péché était ce qu’il y avait de plus pénible dans son épreuve du vendredi. Et comme elle pensait que le malheur du XXe siècle était la séparation qu’avait faite l’humanité d’avec Dieu (sorte d’enfer sur terre) elle pensait qu’en éprouvant cette impression de déréliction et de condamnation elle représentait l’humanité entière, en ce XXe siècle à son déclin».. JEAN GUITTON
|
.
En écrivant sur MARTHE ROBIN, JEAN GUITTON a pris conscience de l’importance de la question du sacrifice qui heurte tellement la conscience moderne, et de la nécessité de la soumettre à une réflexion approfondie. C’est pourquoi son portrait contient de longs développements sur ce thème majeur :
«A mes yeux, le sacrifice du sang est coloré par une mentalité grossière, par une biologie primitive. Mais c’est aller bien vite que de s’en tenir à cet aspect superficiel. Sous les mentalités, je me suis toujours efforcé de chercher l’esprit […]
Plus personne ne songerait à faire du sang l’élément substantiel de notre être, porteur et signe de la vie […] Plus personne ne lie plus le don du sang à l’alliance éternelle. Personne n’admet plus que la séparation radicale du corps et du sang chez le bouc, le taureau ou l’agneau sans tache puisse purifier la conscience humaine. Les chrétiens savent qu’à l’immolation stérile des victimes animales innombrables s’est substituée l’immolation unique et efficace du fils de Dieu : le corps et le sang ont été mystérieusement sublimés dans le rite eucharistique […] . Je cherche pour ma part à discerner, par une analyse faite en profondeur, quel est l’esprit qui se voile sous ces mentalités. Et je réponds que c’est l’esprit le plus profond et le plus pur, le plus abyssal, le plus nucléaire, de la religion juive et de la religion chrétienne […]
Quel est cet esprit, ce mystère, cette idée ? C’est l’idée qu’à cause de la solidarité des hommes et de leur communion intime et substantielle, l’acceptation d’une mort sanglante par l’être pur purifie l’être impur, l’idée (qui en résulte par voie de conséquence) qu’il n’est pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Et nous retrouvons ce qui est admis tacitement par la conscience universelle : la prééminence du don de soi fait par amour.» . JEAN GUITTON
|
MARTHE ROBIN a reçu de nombreux théologiens réputés, le Père GARRIGOU LAGRANGE, o.p, envoyé par PIE XII, AUGUSTE VALENSIN et le cardinal JEAN DANIÉLOU jésuites. Sur la demande de Rome, elle a été examinée par des professeurs de médecine à Lyon. De nombreux livres ont été publiés à son sujet (RAYMOND PERRET, MARCEL CLÉMENT etc…). Son rayonnement s’est répandu sur la terre grâce aux « Foyers de Charité » fondés avec le père Finet en 1936. Pendant cinquante ans plus de 100. 000 personnes se sont succédées dans sa chambre obscure pour recevoir un conseil, une orientation pour leur vie. Son procès de béatification est en cours depuis 1991. Son cas continue pourtant d’alimenter le scepticisme. Joachim Bouflet, l’historien du surnaturel, auteur d’un ouvrage sur les phénomènes mystiques qui fait autorité, croit déceler chez elle une forte charge pathologique. Affectée d’une pathologie effroyable (grabataire, aveugle, les jambes repliées, ramenées sous le torse), elle aurait selon lui «surnaturalisé» sa maladie…
«Je souffre, disait-elle, mais je suis heureuse de pouvoir offrir mes souffrances pour la patrie, pour les pécheurs et pour l’Église.»
|
«Ce n'est rien à côté de ce qui va arriver..
Vous n'imaginez pas jusqu'où l'on descendra !. Mais le renouveau sera extraordinaire, comme une balle qui rebondit !. Non, cela rebondira beaucoup plus vite et beaucoup plus haut qu'une balle !» |
Elle aura le nez dans la poussière.
. Alors elle criera vers Dieu, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver.. Elle retrouvera sa mission de fille aînée de l'Eglise et enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier» |
«Je joue avec les projets des hommes ; ma main droite prépare des miracles et mon nom sera glorifié dans le monde entier.
.
Plus la terre sera hostile à tout ce qui est surnaturel, plus Je me complairai à briser l’orgueil des impies, le fait en sera autant plus admirable et extraordinaire. .
En lieux et place du trône de la bête seront dressés deux trônes glorieux : celui du Sacré Cœur de Jésus et celui du Cœur Immaculé de Marie. .
On reconnaîtra que ni le pouvoir humain, ni les démons, ni le génie de l’industrie ne mettront fin à la guerre, mais celle-ci ne se terminera que lorsque la réparation sera consommée. .
Prend courage ! .
Car le royaume de Dieu approche. .
Il commencera par quelque chose d’aussi soudain qu’inespéré.» |
«J'ai rencontré personnellement Marthe trois fois, et j'ai entendu de mes propres oreilles le père Finet dire :
.
«Marthe Robin prophétise qu’il va y avoir une faillite économique, et qu’ensuite il y aura la grande Pentecôte d’amour, et que l’ensemble des chrétiens vivront alors en communauté». .
«La France va descendre jusqu’au fond de l’abîme, jusqu’au point où l’on ne verra plus aucune solution humaine de relèvement. .
Elle restera toute seule, délaissée de toutes les autres nations qui se détourneront d’elle, après l’avoir conduite à sa perte. .
Elle ne restera pas longtemps dans cette extrémité. .
Elle sera sauvée, mais ni par les armes, ni par le génie des hommes, parce qu’il ne leur restera plus aucun moyen humain… .
La France sera sauvée, car le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge. .
C’est Elle qui sauvera la France et le monde… .
Le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge et par le Saint-Esprit : ce sera la nouvelle Pentecôte, le second «avènement» du Saint-Esprit. .
Ce sera une ère nouvelle et à partir de ce moment se réalisera la prophétie d’Isaïe sur l’union des cœurs et l’unité des peuples… .
Après le nouvel «avènement» du Saint-Esprit qui se manifestera plus particulièrement en France, celle-ci réalisera vraiment sa mission de fille aînée de l’Église, et l’épreuve, en la purifiant, lui rendra son titre perdu.» |
* «Marthe Robin, le voyage immobile», Jean Jacques Antier, 1996
* «Pour entrer chez Marthe», Marcel Clément, Fayard, 1993
* «Portrait de Marthe Robin», Jean Guitton, Grasset, 1985
* «Marthe Robin sous la conduite de Marie», Henri-Marie Manteau-Bonamy, édition Saint-Paul, 1995
* «Marthe Robin, le mystère décrypté», François de Muizon édition Presses de la Renaissance, 2011
* «Le secret de Marthe Robin», Jacques Ravanel, Presses de la Renaissance, 2008
* «Vie de Marthe Robin», Bernard Peyrous, Editions de l'Emmanuel/Editions Foyer de Charité, 2006
* «Marthe Robin : La Croix et la Joie», Raymond Peyret, Editions Peuple Libre, 2012
|
Certains croient qu'ils n'ont plus la foi, mais ils l'ont sous des cendres. Il faut souffler pour raviver la flamme. |
Il y a rarement de grandes choses à faire. Il y en a beaucoup de petites. Il faut être ambitieux pour les petites. |
On ne croit plus quand on ne prie plus. Foi, espérance, charité sont données au baptême. Il faut cultiver ce don par la prière. C'est la SAINTE VIERGE qui nous l'apprendra |
Par l'amour le cœur se dilate, par l'amour l'âme triomphe, par l'amour notre vie est fortifiée, affermie. |
Chercher DIEU c'est la foi... le trouver, c'est l'espérance... le connaître, c'est l'amour... le sentir, c'est la paix... le goûter, c'est la joie... le posséder, c'est l'ivresse.... |
La paix, c'est un sentiment suave et profond dans l'âme, lequel ne vient que de DIEU... La paix durable et profonde naît dans la prière elle est semblable à un ruisseau qui coule, limpide, calme et paisible entre deux rives fleuries. |
La prière est le parfum qui charme, la fraîcheur qui captive, l'aimant qui attire, la grâce qui enivre, la douceur qui enchante. Si l'âme est triste, elle la relève, si elle dort, elle l'éveille, si elle est joyeuse, elle la modère, si elle est dans les ténèbres, c'est le rayon divin qui doucement descend sur elle et la ravit en DIEU. |
Aimer ! C'est sans retour se dévouer sans cesse, c'est se laisser trahir sans jamais se venger, c'est plus que se donner, c'est faire avec noblesse l'abandon de soi-même et ne jamais changer. Aimer ! C'est ennoblir sa pensée et son être, c'est réchauffer son cœur et c'est le ranimer, c'est un parfum si pur qu'il charme, qu'il pénètre, c'est un ravissement qu'on ne peut exprimer. Aimer ! C'est accomplir un vœu de la nature, qui trace la route au but mystérieux. C'est obéir à DIEU qu'aimer sa créature, de tous les sentiments, c'est le plus glorieux.
|
C'est dans la souffrance que la foi est lumière, que l'espérance s'affirme, que l'amour grandit. |
12:38 Publié dans PROPHETIES MARTHE ROBIN | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : propheties, marthe robin
09/12/2008
PROPHÉTIES TÉRÉSA-HÉLÉNA HIGGINSON
VÉNÉRABLE
|
.
|
A partir de ce jour, sa vie ne fut qu’horreur du péché et recherche de souffrances en réparation. Elle fut providentiellement formée dès son enfance, admirablement fidèle à la grâce ; souple entre les mains divines qui la façonnaient, elle est montée par degrés à la plus haute sainteté. Voici le témoignage d`un de ses directeurs spirituels :
«Je crois être mon devoir, de déclarer ma ferme conviction que TÉRÉSA ne fut pas seulement une sainte, mais encore l'une des plus grande saintes que DIEU Tout-Puissant ait jamais suscitées dans Son Église»
CHANOINE SNOW
A 10 ans, THÉRÉSA fut envoyée chez les Sœurs de la Merci où elle demeura jusqu’à 21 ans.
Lors d’une terrible épidémie de petite vérole, elle débuta comme maîtresse d’école à Bootle-Liverpool, à la demande du Révérend POWELL, curé de Saint Alexandre. Il devint son premier directeur spirituel. Il fallait s’occuper des enfants livrés à eux-mêmes et errant dans les rues, et THÉRÉSA, sans crainte de l’épidémie, accepta l’emploi dans une harmonieuse conciliation des plus grandes grâces mystiques avec l’accomplissement des menus devoirs quotidiens. Son second poste, après Bottle, fut d’enseigner à Sainte-Marie de Wigan. Là, elle connut de fortes attaques du démon très contrarié de la voir accepter mortifications et stigmates. THÉRÉSA écrit : «C’était le vendredi matin de la Semaine de la Passion, lorsque mon Seigneur, le DIEU Tout-Puissant, m’accorda la faveur d’imprimer sur mon corps Ses cinq Plaies sacrées. Je le suppliai de n’en point laisser paraître les traces, mais si possible, de me faire souffrir davantage.»
Le dimanche de la Passion 1874, elle reçu le stigmate de la Couronne d’épines ; plus tard, ce fut l’anneau des fiançailles mystiques dans la nuit du 23 au 24 octobre 1887.
Tout au long de ses différents emplois d’institutrice des jeunes têtes mais surtout des jeunes âmes, elle fut favorisée de nombreuses communions miraculeuses, de bilocations et d’autres étonnants faits mystiques. Elle fut l'apôtre de la dévotion à la sainte Face de JÉSUS, comme siège de la Sagesse divine. Elle rendit son âme à DIEU à Chudleigh, dans le comté du Devon, sur son dernier poste d’institutrice le 15 février 1905. Elle fut inhumée dans le cimetière de Neston (Cheshire – Angleterre). Cette âme, DIEU l'avait comblée de faveurs exceptionnelles, en vue d`une mission spéciale, la mission de faire connaître au monde le désir de Notre-Seigneur de voir honoré Son Chef Sacré, comme Temple de la Divine Sagesse.
En la fête du Sacré-Coeur de 1879, THÉRÉSA fait allusion pour la première fois à la grande dévotion qui doit :
|
|
«O Sagesse du Chef Sacré, guidez-nous dans toutes nos voies.»
« O Amour du Sacré-Coeur, consumez-nous par votre feu.» (Invocations préférées de THÉRÉSA HIGGINSON) Imprimatur + CLÉMENT, évêque d'Aire et de Dax Sagesse infinie, Amour immense, Vos Voies sont insondables. Faites, Seigneur que, suivant Votre Désir, Votre Chef Sacré, Temple de la divine Sagesse, soit honoré et adoré pour Votre consolation...
Ah ! levez-Vous, Seigneur, montrez que Vous êtes le DIEU tout-Puissant. Faites connaître l'ardent Désir de Votre Sacré-Coeur. Hâtez-vous pour Votre propre gloire... Ne tardez pas, Seigneur, je vous en supplie, au Nom de Votre très précieux Sang, en considération de Votre douloureuse Passion... Je Vous prie, TRÈS SAINTE TRINITÉ, au Nom de Jésus pour l'honneur du Temple de la divine Sagesse, et par l'Amour ardent du Sacré-Coeur. Je vous le demande, au nom de la VIERGE MARIE, de SAINT-JOSEPH : pour le salut des âmes, veuillez faire connaître au monde entier cette Dévotion. Ainsi soit-il. |
Il était parfois donné à THÉRÉSA de prévoir l’avenir ; Notre Seigneur lui révéla les terribles châtiments qui allaient fondre sur le monde par la guerre et la famine. En 1880, elle écrivait au Père POWELL :
«Je ne sais comment ni où j’ai été transportée, mais il me semblait être en un lieu élevé d’où, regardant en bas, j’apercevais la terre. D’abord je vis un nuage de ténèbres l’envelopper. C’était des ténèbres réelles, épaisses, matérielles, que je compris être une figure des ténèbres de l’intelligence dans lesquelles l’homme s’est précipité ; puis j'entendis le fracas d'un tonnerre épouvantable, je vis éclater la foudre et il me sembla que des boules de feu tombaient sur la terre et pénétraient jusque dans ses entrailles, réduisant les rochers en miettes. J'entendis ensuite le flot impétueux des eaux, et une terrible lamentation de deuil monta de la terre. Alors, me prosternant humblement, j’implorai miséricorde et je criai grâce par le Sang et de la Passion amère de JÉSUS-CHRIST, car, à travers ces ténèbres, j'entrevis distinctement des étoiles brillantes sur la surface de la terre (les saints Tabernacles de son amour), et je suppliai DIEU de ne pas nous regarder, nous, mais la Face de son CHRIST. Alors j'entendis une voix puissante s’écrier : «Je ne sauverai pas ce peuple, car il est chair. Ne me prie pas par son Sang, car son Sang est sur ce peuple.» (Je compris que c’était pour le condamner). Mais je persévérai néanmoins, unissant ma pauvre prière à celle de notre cher JÉSUS crucifié, répétant sans cesse : «PÈRE, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. JÉSUS, miséricorde ! MARIE, au secours !» |
«Je ne puis dire combien de temps cela dura, car j'étais très angoissée et je me sentais très petite ; mais ensuite, j'entendis une voix que je reconnus parfaitement bien être celle de notre cher Seigneur et Rédempteur JÉSUS-CHRIST, s’écriant :
«Dites que pas un seul de ceux qui M'ont été donnés ne sera perdu !»
|
.
«Dans une autre occasion, je vis les étoiles brillant avec éclat au firmament ; puis une fumée s’éleva et je vis tomber nombre d’entre elles. Notre Seigneur me fit comprendre que beaucoup de ses prêtres vont bientôt déchoir par légèreté, défaut de mortification et orgueil intellectuel. D’autres fois, j’ai vu des herbages desséchés, des bestiaux morts, des figures d’êtres humains épuisés qui présagent, je pense, la famine ; mais cela ne m’a pas été dit distinctement. Je ne sais pas non plus le temps exact où ces choses arriveront, mais je comprends qu’elles nous menacent actuellement. Le signe qui marque le front de ceux qui seront sauvés est la Sagesse, dont le Temple, dit le Seigneur, sera dûment et publiquement adoré». |
THÉRÉSA comprit qu’une grande paix suivrait ces effroyables calamités :
..
«Quand ces choses seront passées, il y aura très peu d’homme qui n’auront pas le sceau de Notre Seigneur sur leurs fronts ; toutefois ceux-ci même seront amenés à aimer et à adorer la Sagesse du Père en la personne de JÉSUS-CHRIST, et le SAINT-ESPRIT demeurant dans les cœurs et les esprits de son peuple, l’Église jouira d’une grande paix et d’un calme profond. Alors DIEU sera adoré, aimé, connu et servi réellement et en vérité». |
.
17:41 Publié dans PROPHETIES TERESA-HELENA HIGGINSON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : propheties, teresa-helena higginson, jeanne le royer