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19/02/2010
L'IMMACULEE CONCEPTION RACONTEE
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LIRE :
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TEXTES OFFICIELS
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* 1904 PIE X, AD DIEM ILLUM LAETISSIMUM* 25.03.1987 REDEMPTORIS MATER IOANNES PAULUS PP. II |
Régis Burnet nous propose une émission de théologie fondamentale sur la Vierge Marie
IIème SIÈCLE
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D'elle est né celui dont nous avons montré que parlent beaucoup d'écritures ; au moyen de qui Dieu anéantit le serpent traître et les anges et les hommes qui lui ressemblent, et libère de la mort ceux qui se repentent et croient en lui»
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SAINT JUSTIN
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Car, de même qu'Ève, ayant pour époux Adam, et cependant encore vierge - car ils étaient nus tous les deux dans le paradis et n'en avaient point honte (Gn 2,25), parce que, créés peu auparavant, ils n'avaient pas de notion de la procréation : il leur fallait d'abord grandir , et seulement ensuite se multiplier (Gn 1,28) - de même donc qu'Ève, en désobéissant, devint cause de mort pour elle-même et pour tout le genre humain, de même Marie, ayant pour époux celui qui lui avait été destiné par avance, et cependant Vierge, devint, en obéissant, cause de salut (He 5,9) pour elle-même et pour tout le genre humain. C'est pour cette raison que la Loi donne à celle qui est fiancée à un homme, bien qu'elle soit encore vierge, le nom d'épouse de celui qui l'a prise pour fiancée (Dt 22,23-24), signifiant de la sorte le retournement qui s'opère de Marie à Ève. Car ce qui a été lié ne peut être délié que si l'on refait en sens inverse les boucles du nœud»
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«Parallèlement au Seigneur, on trouve aussi la Vierge Marie obéissante»
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«Car il fallait qu'Adam fut récapitulé dans le Christ, afin que ce qui était mortel fut englouti par l'immortalité, et il fallait qu'Ève le fut aussi en Marie, afin qu'une Vierge, en se faisant l'avocate d'une vierge, détruisit la désobéissance d'une vierge par l'obéissance d'une Vierge»
«Et, de même que celle-là avait été séduite de manière à désobéir à Dieu, de même celle-ci se laissa persuader d'obéir à Dieu, afin que, de la vierge Ève, la Vierge Marie devint l'avocate; et, de même que le genre humain avait été assujetti à la mort par une vierge, il en fut libéré par une Vierge, la désobéissance d'une vierge ayant été contrebalancée par l'obéissance d'une Vierge»
SAINT IRÉNÉE DE LYON, Père de l’Église, (130/202)
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IIIème SIÈCLE
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une grande vertu par la grâce de son visage et la dignité de son maintien. Frappé de stupeur à ce spectacle, il se leva de son lit et lui demanda qui il était et à quelle fin il venait.
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Celui-ci apaisa le trouble de sa pensée d'une voix douce et lui dit qu'il lui était apparu sur ordre de Dieu en raison des questions controversées autour de lui, pour que lui soit révélée la vérité de la foi orthodoxe. Lui reprit courage à ces paroles et le regarda avec joie et étonnement.
. Ensuite celui-ci, ayant tendu la main droite devant lui, comme pour lui montrer avec les doigts tendus ce qui apparaissait sur le côté, lui fit tourner le regard par sa main tendue et voir en face une autre apparition sous l'aspect d'une femme, bien supérieure à une apparition humaine. Lui, à nouveau frappé de stupeur, détourna son visage ; il était incapable de regarder ce spectacle, car ses yeux ne pouvaient supporter l'apparition. Ce qu'il y avait de tout à fait extraordinaire dans cette vision, c'était, alors que la nuit était profonde, qu'une lumière brillait sur ceux qui lui étaient apparus, comme si une lampe brillante était allumée. Comme ses yeux ne pouvaient supporter l'apparition, il entendit ceux qui lui étaient apparus s'entretenir au cours d’une conversation sur l'objet de sa recherche ; grâce à eux, non seulement il fut instruit de la véritable connaissance de la Foi, mais il reconnut grâce à leurs noms ceux qui lui étaient apparus, chacun d'entre eux appelant l'autre de son propre nom. On dit en effet qu'il entendit celle qui était apparue sous l'aspect d'une femme exhorter l'évangéliste Jean à révéler au jeune homme le mystère de la vérité, et celui-ci lui répondre qu'il était prêt à accorder cela à la mère du Seigneur, puisque ce lui était agréable. Ayant ainsi exposé la question de manière convenable et bien claire, ils disparurent ensuite de sa vue. Et lui aussitôt mit par écrit cette divine mystagogie et c’est d'après elle qu’il annonça ensuite la parole dans l'église. Il laissa à ses successeurs cet enseignement donné par Dieu, comme un héritage. C'est grâce à lui que, jusqu'à ce jour, le peuple de chez eux, qui est resté exempt de toute hérésie, est initié aux mystères.» |
IVème SIÈCLE
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Le Jardin le voyant et le trouvant hideux dehors le repoussa ! Mais pour lui par Marie fut faite tunique neuve 1.. . Vêtu de cette parure, et selon la promesse le Larron resplendit : Revoyant en son image Adam, le Jardin l’embrassa !» . 1. Marie tisse la tunique neuve : la chair de son Fils. Le Larron se revêt du Christ, robe nuptiale». |
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«[Le Christ] devient homme en tout, sauf le péché : conçu par une Vierge, prépurifiée [prokatarteisis] dans l'âme et dans le corps par l'Esprit Saint»
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SAINT AMBROISE, Père de l’Église, évêque (340/397)
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«Marie est un commencement des œuvres de Dieu : il n'est donc pas étonnant que le Dieu qui devait racheter le monde, ait commencé son œuvre par sa mère, afin que celle par qui le salut était préparé à tous, jouit la première du fruit du salut»
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SAINT AMBROISE Commentaire sur l’Évangile selon saint Luc
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Par elle le monde était prisonnier du démon. Les événements conjurés contre l'homme, les eaux du déluge pouvaient détruire l'homme, ils ne pouvaient détruire le péché.
. Isaac, né d'une mère stérile, mais non d'une vierge, mérita de porter la figure de la croix : il mérita d'être pris, lié, mais non d'être immolé en sacrifice. Moïse, sauvé des eaux, est envoyé par Dieu pour sauver son peuple, mais non pour sauver le monde ; il peut exterminer les égyptiens, mais non le péché ; le Pharaon et son armée, mais non le démon et ses légions. David déclare qu'il a été conçu dans le péché ; il demande la délivrance de son péché, mais il ne peut effacer le péché du monde. Le monde, dans sa course, voyait les fautes s'aggraver, les ruines s'accumuler, et il ne voyait venir ni remède, ni secours. Alors la cause revint à la femme, à celle qui se trouvait à nos origines. A une source de mort sera substituée une source de vie ; la mère du péché sera remplacée par la Mère du Christ». .
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Vème SIÈCLE
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la volonté de Dieu et de ne prendre ses délices que dans ce que Dieu aime»
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VIème/VIIème SIÈCLE
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consentement de l'Esprit..., est descendu vers notre bassesse,... et que, en entrant dans le sein tout resplendissant de pureté virginale de Marie, la Vierge sainte et radieuse, pleine d'une sagesse divine et exempte de toute tache du corps, de l'âme et de l'esprit, s'est incarné, lui qui est incorporel...; il s'est fait vraiment homme, lui qui reste toujours Dieu... il a voulu se faire homme pour purifier le semblable avec le semblable ; pour sauver le frère au moyen du frère...
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Voilà pourquoi une Vierge sainte est choisie ; elle a été purifiée dans son corps et dans son âme; étant chaste, pure et immaculée, elle devient la coopératrice de l'Incarnation du Créateur».
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«L'Esprit Saint descendra sur de toi, o immaculée, pour t'orner d'une plus splendide pureté et pour t'accorder la capacité de porter du fruit».
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SAINT SOPHRONE DE JÉRUSALEM (550/638)
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VIIème/VIIIème SIÈCLE
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contraire, un fruit de grâce. C'est une terre qui n'entendra jamais des paroles de malédiction, mais des paroles de bénédiction.
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Ainsi, si les Anges, au témoignage de la Sainte Écriture, louaient Dieu en contemplant la création naissante, cette création qui n'était pas sans défauts, quelles louanges ils adressaient à Dieu en contemplant cette créature toute remplie de Dieu !»
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SAINT JEAN DAMASCÈNE deuxième homélie sur la Nativité de la Vierge
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BEAUTÉ DE MARIE, ARBRE DE VIE
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«Ton appétit est de te nourrir des paroles divines et de te fortifier de leur sève, comme «l'olivier fertile dans la maison de Dieu» (Ps 52,10), comme «l'arbre planté près du cours des eaux» (Ps1, 3) de l'Esprit, comme l'arbre de vie, qui a donné son fruit au temps qui lui fut marqué (Ap 22,2) : le Dieu incarné, vie éternelle de tous les êtres. Tu tiens toute pensée nourrissante et utile à l'âme : mais toute pensée superflue et qui serait pour l'âme un dommage, tu la rejettes avant de la goûter.[...]
Toute belle, tout entière proche de Dieu. Car dominant les chérubins, plus haute que les Séraphins, proche de Dieu.»
SAINT JEAN DAMASCÈNE homélie sur la Nativité et l'Assomption
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désobéissance et chassée du pays de vie. Au lieu d'un paradis de délices, elle n'avait plus qu'une vie corruptible à nous transmettre comme patrimoine héréditaire, une vie d'où s'ensuivrait la mort avec sa conséquence, la corruption de la race.
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Tous, nous avions préféré le monde d'en bas à celui d'en haut. Il ne restait aucun espoir de salut ; l'état de notre nature appelait le ciel au secours. Point de loi qui pût guérir notre infirmité… Enfin, en son bon plaisir, le divin artisan de l'univers décida de faire paraître un monde neuf, un autre monde - tout d'harmonie et de jeunesse - d'où serait repoussée la contagion envahissante du péché et de la mort,sa compagne. Une vie toute nouvelle, libre et dégagée nous serait offerte, à nous qui trouverions dans le baptême une naissance nouvelle et toute divine..
Et ce dessein, comment le mener à bien ? Ne convenait-il pas qu'une vierge très pure et sans tache se mît d'abord au service de ce plan mystérieux, et devînt enceinte de l'être infini, selon un mode transcendant les lois naturelles ? … Aussi, de même qu'au paradis il avait puisé dans la terre vierge et sans tache un peu de limon pour en façonner le premier Adam, de même, au moment de réaliser sa propre incarnation, il se servit d'une autre terre, pour ainsi dire, à savoir de cette Vierge pure et immaculée, choisie parmi toutes les créatures. C'est en elle qu'il nous refit à neuf à partir de notre substance même et devint un nouvel Adam, lui le Créateur d'Adam, afin que l'ancien fût sauvé par le nouveau et l'éternel». SAINT ANDRÉ DE CRÊTE
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un enfantement divin, parce que la première femme [Ève] avait été la cause de la ruine humaine, lorsque le serpent fut envoyé par le diable pour tromper la femme avec l'esprit de l'orgueil. Ou mieux le diable même, une fois trompé les ancêtres, s'introduisit dans les dépouilles du serpent pour voler au genre humain la gloire de l'immortalité. De même que la mort a fait son entrée dans le monde au moyen d'une femme, c’est opportunément au moyen d'une autre femme que la vie est rentrée. Ève, séduite par le diable dans le travail du serpent, a offert à l'homme le goût de la mort ; Marie, instruite par Dieu à travers l'ange, a engendré pour le monde l'auteur du salut»
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«Dans la sainte Église s'est développée une coutume excellente et salutaire : tous enflamment leurs âmes pleines de foi en élevant chaque jour un hymne à la Vierge, avec la psalmodie de la louange du soir. Ainsi, tandis que le souvenir de l'Incarnation du Seigneur est plus fréquent, avec une conduite de vie solide et vertueuse, ils renforcent dans leur cœur les exemples de la Mère de Dieu, si souvent médités»
SAINT BÈDE LE VÉNÉRABLE |
IXème SIÈCLE
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«Cf M. Jugie, L'Immaculée Conception dans l’Écriture et la tradition orientale, PAMI, Roma 1952,130-132»
Théodore est aussi le premier à nous renseigner sur la pratique du jeûne de quarante jours en préparation à la fête de l'Assomption, le 15 Août.
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Xème SIÈCLE
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XIème SIÈCLE
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vénérable Mère a reçu les sept dons de l'Esprit Saint».
«Il était avant nécessaire d'édifier la chambre nuptiale, pour qu'elle fût apte à recevoir l'Époux qui venait pour prendre la sainte Église comme épouse»
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«Comment la faiblesse de la nature humaine peut célébrer dignement la fête de celle qui a mérité d'engendrer la joie des anges ? Comment l'éphémère parole de l'homme mortel pourra-t-elle louer celle dont le sein a donné le jour au Verbe qui demeure dans l'éternité ?»
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et de la Vierge ; cette Vierge que le Fils devait élire pour en faire substantiellement sa Mère, et au sein de laquelle l'Esprit-Saint voulait opérer la conception et la naissance de Celui dont il procédait lui-même»
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«De conceptu virginali et originali peccato»
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XIIème SIÈCLE
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De plus, il n'y a aucune proportion entre le délit et le bienfait, et l'ampleur du don dépasse de beaucoup le dommage.
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Je m'explique : le divin ouvrier en sa suprême habileté et clémence, n'a pas mis en pièces ce qui déjà était fêlé, mais, pour un plus grand profit, il a complètement repris son œuvre, façonné pour nous un Adam nouveau en partant de l'ancien, et transmué Ève en Marie».
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«Maintenant il est évident que cette femme, bénie entre toutes les femmes, ne restera pas sans rien faire.
. Sa place est toute trouvée dans la réconciliation qui nous occupe. Puisqu'il faut un médiateur auprès du Médiateur qui nous est donné, personne ne le sera plus avantageusement pour nous que Marie. . Médiatrice, Ève le fut aussi, mais combien cruelle : par elle l'antique serpent inocula même à l'homme son virus pestilentiel. Mais, en revanche, médiatrice fidèle, Marie, elle, a fait boire, aux hommes comme aux femmes, le contre-poison sauveur. . Celle-là fut instrument de séduction, celle-ci de pardon : celle-là suggéra la désobéissance, celle-ci apporta la délivrance». .
SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX |
«Le symbole de notre foi a donc acquis, non une vérité nouvelle, mais une nouvelle lumière sur la vérité qui était auparavant l'objet de la croyance universelle. En ce jour, le serpent infernal a senti de nouveau la pression victorieuse du pied de la Vierge-mère, et le Seigneur a daigné nous donner le gage le plus signalé de ses miséricordes. Il aime encore cette terre coupable ; car il a daigné l'éclairer tout entière d'un des plus beaux rayons de la gloire de sa Mère. N'a-t-elle pas tressailli, cette terre ? N'a-t-elle pas ressenti à ce moment un enthousiasme que notre génération n'oubliera jamais ? Quelque chose de grand s'accomplissait à cette moitié du siècle ; et nous attendrons désormais les temps avec plus de confiance, puisque si l'Esprit-Saint nous avertit de craindre pour les jours où les vérités diminuent chez les enfants des hommes, il nous dit assez par là que nous devons regarder comme heureux les jours où les vérités croissent pour nous en lumière et en autorité.
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En attendant l'heure de la proclamation solennelle du grand dogme, la sainte Église le confessait chaque année, en célébrant la fête d'aujourd'hui. Cette fête n'était pas appelée, il est vrai, la Conception immaculée, mais simplement la Conception de Marie. Toutefois, le fait de son institution et de sa célébration exprimait déjà suffisamment la croyance de la chrétienté»
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SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX |
SAINT AELRED DE RIELVAULX (1099-1166)
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«Beaucoup de filles ont réuni des richesses, mais elle les a toutes dépassées» (Pr 31,29). En effet comme était singulière sa virginité et incomparable sa chasteté, sa sainteté était aussi au-dessus de toutes les autres. C'était la seule au monde à qui on puisse dire : «Tu es toute belle o ma bien-aimée ; il n'y a pas de tache en toi. (Ct 4,7)»
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XIIIème SIÈCLE
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femme, puis l'accomplissement par l'homme, de même, dans le mystère de la réparation, la femme, en croyant et en concevant, devait dans le secret débuter la victoire sur le démon, puis son Fils aurait accompli la victoire de manière manifeste... à la croix»
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«Comme Abel et ses descendants ont été formés d'Adam et Ève, de même du Christ et de son Église tout le peuple chrétien est formé. Et comme Ève est la mère d'Abel et de nous tous, de même le peuple chrétien a pour mère la Vierge»
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1... La manière la plus haute et la plus parfaite de réparer l'offense de quiconque n'est autre que de prévenir cette offense. Si en effet la réparation se limite à apaiser l'offensé pour l'amener au pardon, la réparation n'est pas parfaite...Pour cette raison, le Christ n'aurait pas rendu de réparation parfaite à la Très sainte Trinité s'il n'avait pas prévenu, au moins en quelqu'un, l'offense à la Trinité même ; et ensuite si l'âme de quelque fils d'Adam n'existait pas l'exemption de telle faute. Par conséquent, il doit exister quelque descendant d'Adam, exempté de la faute originelle, qui n'ait pas de faute.
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2 Le médiateur parfait mérite que toute peine soit enlevée pour celui qu'il veut réconcilier. Mais la faute originelle représente une grande punition, la privation même de la vision divine... Donc si le Christ nous a réconcilié avec Dieu de manière parfaite, il a mérité qu'au moins quelqu'un fût préservé par cette grave peine. Mais ceci ne pouvait arriver que pour sa Mère...[...]
3. La personne réconciliée, à la limite, ne se sent pas obligée vis-à-vis du médiateur si elle n'a pas reçu le maximum de bien possible. [...] Et personne ne se sentirait ensuite aussi extrêmement obligée envers le Christ médiateur que la personne préservée du péché originel...»
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XIVème SIÈCLE
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JEAN Ier, ROI D'ARAGON (1350/1395)
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L'Espagne dépassa tous les Etats catholiques par son zèle pour le privilège de Marie. Dès l'année 1398, Jean Ier, roi d'Aragon, donnait une charte solennelle pour mettre sa personne et son royaume sous la protection de Marie conçue sans péché.
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XVème SIÈCLE
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BIENHEUREUX DENIS LE CHARTREUX (1402/1471)
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«Nous avons en horreur de dire de cette femme que, devant écraser un jour la tête du serpent, elle ait jamais été écrasée par lui, et que, mère de Dieu, elle ait jamais été fille du démon» (III Sent., d. II, q. 1)
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SAINT BERNARDIN DE SIENNE (1380/1444
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«O Marie, bien avant la création, vous étiez prédestinée dans la pensée de Dieu pour le revêtir de notre chair» (Sermo 4, De Immaculata Virginis conceptione, art. 3, cap. 4.)
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XVIème SIÈCLE
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XVIIème SIÈCLE
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AU DIEU TRÈS BON ET TRÈS GRAND, MONARQUE DU CIEL ET DE LA TERRE, PAR QUI RÈGNENT LES ROIS ; A LA VIERGE MÈRE DE DIEU, IMMACULÉE DANS SA CONCEPTION. PAR QUI LES PRINCES COMMANDENT, QUE L'AUTRICHE A CHOISIE AVEC AMOUR POUR SOUVERAINE ET PATRONNE , FERDINAND III AUGUSTE CONFIE, DONNE, CONSACRE SOI-MÊME, SES ENFANTS , SES PEUPLES , SES ARMÉES , SES PROVINCES, ENFIN TOUT CE QU'IL POSSÈDE, ET ÉRIGE POUR ACCOMPLIR UN VŒU CETTE STATUE, EN SOUVENIR ÉTERNEL».
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LOUIS XIV (1638/1715)
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La France, par l'entremise de Louis XIV, obtint de Clément IX que la fête de Marie immaculée dans sa Conception serait célébrée avec Octave dans le royaume faveur qui fut bientôt étendue à l’Église universelle par Innocent XII. Déjà, depuis des siècles, la Faculté de théologie de Paris astreignait tous ses Docteurs à prêter serment de soutenir le privilège de Marie, et elle maintint cette pieuse pratique jusqu'à son dernier jour.
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XVIIIème SIÈCLE
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CHARLES III D'ESPAGNE (1759/1788)
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CHARLES III obtient du PAPE CLÉMENT XIII que la Conception immaculée devînt la fête patronale des Espagnes. Les habitants du royaume Catholique inscrivaient sur la porte ou sur la façade de leurs maisons la louange du privilège de Marie ; ils se saluaient en le prononçant dans une formule touchante. MARIE DE JÉSUS, abbesse du monastère de l’Immaculée-Conception d'Agréda, écrivait son livre de la CITÉ MYSTIQUE DE DIEU, dans lequel Murillo s'inspirait pour produire le chef-d'œuvre de la peinture espagnole.
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XIXème SIÈCLE
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qui monte vers le ciel, mille et mille fois répétée par mille et mille cœurs de chrétiens dans le monde entier, à la demande même de la Mère de Dieu, va produire son effet !
. Le 8 décembre 1854 Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception : par une grâce spéciale qui lui venait déjà de la mort de son Fils, Marie est sans péché dès le début de sa conception. .
L'APPARITION DU 27 NOVEMBRE
Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à Catherine dans la chapelle. Cette fois, c'est à 17 h 30, pendant l'oraison des novices, sous le tableau de saint Joseph (emplacement actuel de la Vierge au globe). D'abord Catherine voit comme deux tableaux vivants qui passent, en fondu enchaîné, et dans lesquels la Sainte Vierge se tient debout sur le demi-globe terrestre, ses pieds écrasant le serpent.
Dans le 1er tableau, la Vierge porte dans ses mains un petit globe doré surmonté d'une croix qu 'elle élève vers le ciel. « Cette boule représente le monde entier, la France et chaque personne en particulier» entend Catherine.
Dans le 2e tableau, il sort de ses mains ouvertes, dont les doigts portent des anneaux de pierreries, des rayons d’un éclat ravissant. Catherine entend au même instant une voix qui dit : «Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent»
Puis un ovale se forme autour de l’apparition et Catherine voit s’inscrire en demi-cercle cette invocation en lettres d’or : «O MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ priez pour nous qui avons recours à vous».
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Alors une voix se fait entendre : «Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces |
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«Nous déclarons, Nous prononçons et définissons que la doctrine qui enseigne que la Bienheureuse Vierge Marie, dans le premier instant de sa Conception, a été, par une grâce et un privilège spécial du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée et exempte de toute tache du péché originel, est révélée de Dieu, et par conséquent qu'elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles»
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«ELLE LEVA LES YEUX AU CIEL, JOIGNANT EN SIGNE DE PRIÈRE SES MAINS QUI ÉTAIENT TENDUES ET OUVERTES VERS LA TERRE, ET ME DIT : QUE SOY ERA IMMACULADA COUNCEPCIOU.»
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La jeune voyante part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas. Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne la Sainte Vierge. Quatre ans plus tôt, en 1854, le pape Pie IX en avait fait une vérité de la foi catholique
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XXème SIÈCLE
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17:58 Publié dans HISTOIRE DE L'IMMACULEE CONCEPTION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : immaculee conception, bernadette soubirous
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