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29/01/2010
LES ANGES «ANCILLA DOMINI»
LIRE ICI ANCILLA DOMINI (L'intime amie des anges)
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Le Livre des Paraboles |
CHAPITRE 40
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1. Après cela j’aperçus des milliers de milliers, des myriades de myriades, et un nombre infini d’hommes, qui se tenaient debout devant le Seigneur des esprits.
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2. Sous les quatre ailes du Seigneur des esprits, à ses quatre côtés, j’en vis encore d’autres, outre les premiers, qui se tenaient devant lui. J’appris en même temps leurs noms, parce que les anges qui étaient avec moi me les expliquaient, m’en révélant tous les mystères.
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3. Alors j’entendis la voix de ceux qui étaient aux quatre côtés ; ils célébraient le Seigneur de toute gloire.
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4. La première voix célébrait le Seigneur des esprits dans tous les siècles.
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5. La seconde voix que j’entendis célébrait l’élu et les élus qui sont tourmentés pour le Seigneur des esprits.
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6. La troisième voix que j’entendis suppliait et priait pour ceux qui sont sur la terre, et qui invoquent le Seigneur des esprits.
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7. La quatrième voix que j’entendis repoussait les anges impies, et leur défendait de présenter devant le Seigneur des esprits afin qu’ils ne suscitent point d’accusations contre les habitants de la terre.
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8. Après cela je demandai à l’ange de paix qui était avec moi, de m’expliquer tous ces mystères. Je lui dis : Quels sont ceux que j’ai vus aux quatre côtés du Seigneur, et dont j’ai entendu et écrit les paroles. Il me répondit : C’est d’abord saint Michel, l’ange clément et patient.
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9. C’est ensuite saint Raphaël, l’ange qui préside aux douleurs et aux blessures des hommes.
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10. Vient ensuite Gabriel, qui préside à tout ce qui est puissant. Enfin c’est PHANUEL, qui préside à la pénitence et à l’espérance de ceux qui doivent hériter de la vie éternelle. Tels sont les
quatre voix que tu viens d’entendre.
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BIOGRAPHIE
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Ce petit livre a été tiré des expériences mystiques de MECHTILDE VON SCHONWERTH Cette âme privilégiée appartenait à la pieuse Association de Saint Grignon de Montfort, et lors de son admission elle reçut ce nom de MAGDALENA DE LA CROIX. C'est ainsi qu'elle se nomme elle-même dans ses écrits mais le plus souvent encore elle signe simplement : «ANCILLA». Cette dernière dénomination lui fut donnée par son directeur spirituel Monsieur le curé FISCHER, il voulait ainsi lui indiquer que toujours, en toutes circonstances elle devait se considérer comme la servante du Seigneur. Petite enfance et adolescence à Munich.
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Dès son éveil à la vie cette âme avait reçu de DIEU la sublime vocation de victime. Bien que continuellement dans le monde, très peu de personnes connurent sa vie religieuse et mystique. Favorisée des stigmates du CHRIST, mais par ordre de DIEU ils n'étaient visibles que pour son confesseur. .
Dès ses jeunes années DIEU commença sa formation au sacrifice, ce tendre cœur d'enfant se vit repoussé par sa mère à qui, à sa naissance, elle avait failli coûter la vie. Toute l'affection maternelle était réservée aux sept frères et sœurs de MECHTILDE. Par contre, son père, homme de haute culture et de profonde piété aimait la petite fille à l'égal de ses autres enfants. Les mauvais procédés de sa mère n'endurcirent pourtant pas le cœur de l'enfant. .
A quatre ans, MECHTILDE éprouvait une compassion pour NOTRE DAME DES DOULEURS. Certain jour elle monta sur une chaise et d'un petit mouchoir de dentelle elle essuya les larmes Le la Divine Mère. Et voici que les larmes disparurent. Mais les pleurs reparaissaient et la petite MECHTILDE éprouvait une vive douleur, alors avec persévérance elle les essuyait de nouveau. .
Ayant fait la rencontre d'un pauvre enfant frappé de cécité elle supplia le Seigneur de le guérir par les larmes de sa Mère et, lorsque de son petit mouchoir de dentelle elle eût touché les yeux de l'aveugle, ils s'ouvrirent à là lumière .
A cinq ans elle fit le don total d'elle-même. Dès lors, elle vit son «Archange» qui lui fut donné comme guide Spécial, en plus de son ange gardien. .
MECHTILDE reçut une éducation solide et soignée. Elle avait une magnifique voix d'alto Le choix d'un confesseur fut de la plus grande importance pour sa vie spirituelle ; ce fut le Père SCH. Rédemptoriste qui le devint. Il semble avoir été exceptionnellement éclairé et inspiré par DIEU. Très sévère, lorsqu'il constata que sa pénitente marchait dans une voie de grâces extraordinaires, où elle était visiblement conduite par son ange gardien, il sut extirper de cette âme tout germe de vanité ou d'amour-propre pour la maintenir dans une profonde humilité. Plus les grâces que DIEU répandait sur cette âme étaient grandes, plus elle était persuadée de son indignité. .
Et cependant elle lui garda tout son amour. En 1898 son mari ayant accepté un poste important dans le Wurtemberg le ménage dut habiter O. Là ses rapports de direction furent très difficiles. Le mariage fut pour elle le chemin du Golgotha. En compensation, le Père SCH. lui annonça qu'elle rencontrerait un bon confesseur.
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Monsieur le curé FISCHER fut présenté à MECHTILDE Par son ange gardien comme le don de DIEU «DEUS DEDIT». Plus tard ce prêtre s'adjoignit un confrère pour conduire d'une main sûre cette âme victime et pour réaliser lui-même dés progrès en sainteté. Nous appellerons ce dernier prêtre sous le nom que lui donna l'Archange «SERVUS DEI» Serviteur de DIEU. Le journal de MECHTILDE une centaine de pages, contient avec tous les détails les relations de ses croix, de ses souffrances, comme aussi de ses grâces extraordinaires. Une croix particulièrement lourde pour elle fut de ne pas avoir d'enfants. Mais en revanche DIEU lui donna une très grande famille d'enfants spirituels : hommes et femmes, prêtres et laïcs personnes consacrées à DIEU, qui se placèrent sous sa direction et, par elle furent conduites de manière Supérieure dans les voies de la vie chrétienne. .
Elle fut favorisée du don de bilocation. Pendant que son corps reposait sur sa couche, son ange gardien l'enveloppant d'une sorte de manteau gris, l'emmenait au loin. Elle allait consoler les blessés de guerre et ils la reconnurent à leur retour au pays natal. Un de ses enfants spirituels est en danger de commettre un péché mortel, MECHTILDE vient à lui et lui fait des remontrances, il repousse alors la tentation. Elle avait reçu de son Archange l'ordre strict de cacher les faits extraordinaires de sa vie, de sa stigmatisation, aussi longtemps qu'elle serait de ce monde. .
Avec le temps sa faculté de souffrir pour le prochain et pour certaines âmes du purgatoire augmente. Jamais elle n'obtint l'allègement de ses souffrances personnelles, mais elle l'obtint pour autrui. .
Son mari ne cessa de trouver de nouvelles occasions de la tourmenter, elle ne cessa de prier pour sa conversion ; ce n'est qu'après sa mort qu'elle lui obtint de mourir repentant, ainsi que la femme qui empoisonna sa vie conjugale. .
Le Père SCH. mourut le 24 Mars 1906, mais ses relations avec ANCILLA ne furent pas interrompues. Le 15 Novembre 1919 elle écrit à une fille spirituelle : . «Aujourd'hui après midi, je sommeillais. J'ai rêve que le Père SCH. était devant moi avec une expression de grande bonté», il dit : . «Bientôt ma chère fille, bientôt». . «Que dois-je entendre par-là», . lui demandais-je ? Alors il mit un doigt sur sa bouche et répéta. «Bientôt ma chère fille bientôt». . Et il disparut. Le 21 Nov. MECHTILDE reçut «encore une fois l'Extrême Onction. Quand Monsieur le curé FISCHER lui dit de s'abandonner à la volonté de DIEU et de recevoir la mort de Sa main, elle se contenta de sourire, car depuis longtemps elle se réjouissait à la pensée de cette heure. Le 30 Nov. elle envoya la religieuse qui la soignait à une Messe matinale, c'était un dimanche, pendant l'absence de sa garde-malade, elle expira. Son mari était près d'elle et elle put encore lui dire, «Je dois mourir». Quelques souffles et son âme s'envola. SAINT ANDRÉ, qu'elle avait aimé et honoré comme Apôtre de la Croix était venu la chercher. Le visage de la morte exprimait le bonheur et la paix. Une majestueuse grandeur entourait le cadavre. Comme doucement plongée dans l'oraison, elle était là, telle qu'on l'avait vue agenouillée à la table de communion. Aujourd'hui du haut du Ciel, ANCILLA fait toujours du bien parmi nous. Avec le temps, peu à peu elle se fera connaître. .
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VISIONS
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Elle est l'auteur du petit livre ci-dessous dont le contenu a été puisé dans sa propre vie. Ce n'est que le choix de quelques extraits et leur coordination qui est mon œuvre.
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POURQUOI NOUS HONORONS SI PEU LES ANGES
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38 Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni le anges, ni les principautés, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances
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22 Après être monté au ciel, il est maintenant à la droite de DIEU ; à lui sont soumis les anges, les principautés et les puissances.
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APOCALYPSE 1,20 (7 anges)
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20 le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et les sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont sept Églises.
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Le motif principal est très simple : nous ne les connaissons pas ou tout au moins très peu.La connaissance précède toujours l'amour et la vénération. De la connaissance de leur supériorité, de leur perfection, de leurs rapports intimes avec Dieu, de leur puissance et de leurs privilèges, jaillit spontanément notre vénération des Anges. Si nous savions comme ils nous aiment en DIEU et entourent nos âmes de cette affection parce qu'ils furent témoins du plus grand acte d'amour : la mort volontaire du FILS DE DIEU, et par-là savent le prix dont Il rachète toute âme humaine nous leur rendrions cette affection et nous serions humblement heureux de pouvoir les saluer comme des amis et des frères en Dieu. Mais nous ne les connaissons pas. Nous ne connaissons même pas notre propre ange gardien, bien qu'il soit notre fidèle compagnon et notre ami durant tout le cours de notre vie. Nous pourrions peut-être le connaître davantage si nous en prenions un tant soit peu la peine. Il le mérite vraiment.Nous savons que les anges sont des esprits bienheureux dans l'éternelle vision et la connaissance de l'éternel Amour : DIEU.
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Pour la multitude du monde angélique la céleste béatitude est parfaite. La connaissance de DIEU n'est pas la même à tous les degrés. Ces degrés consistent simplement en ce que les plus hautes hiérarchies possèdent une plus grande connaissance de DIEU que celles qui sont au-dessous d'elles (entre tous les Anges, SAINT GABRIEL et SAINT MICHEL ont la plus parfaite connaissance de DIEU). Les SÉRAPHINS sont plongés d'un tel degré dans cette connaissance qu'ils sont embrasés d'un ardent amour. Puisqu'elle est parfaite, la béatitude des Anges ne peut s'accroître, mais ils peuvent, me semble-t-il éprouver des joies accidentelles. Aussi souvent qu'un ange gardien conduit une âme du PURGATOIRE au Ciel, il éprouve une grande joie parce qu'il est heureux de ce qu'une âme de plus est digne de DIEU et Le louera éternellement. C'est un bonheur indescriptible pour un ange lorsqu'il a la certitude que les fruits de la Passion et le Précieux Sang de JÉSUS-CHRIST ne sont pas perdus pour l'âme dont il eût la garde.
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Ils ont un soin continuel des humains qui leur sont confiés. Leur nombre est si grand qu'aucun ange ayant conduit son protégé à l'éternité ne revient rendre le même service à une génération suivante. L'Ange qui accompagna l'homme sur la terre reste avec lui dans le Ciel. Les Anges Gardiens des malheureux qui ne verront jamais la Splendeur Divine ne sont pas placés à un moindre rang. DIEU Juste leur donne autant de bonheur qu'aux autres, et ils sont spécialement affectés au service de la REINE DES ANGES ; c'est avec une indescriptible joie qu'ils louent la justice du Seigneur. Il est différents degrés parmi les Anges Gardiens ; les uns sont ardents, d'autres silencieux, je dirais presque réservés. Les Anges de ceux qui souffrent compatissent aux douleurs de leur protégé. D'autres anges ont le visage souriant; ils servent leurs protégés plus qu'ils ne les soutiennent. Ce sont les Anges des âmes pures. Les enfants ont des anges plus aimables qu'on ne saurait le dire. Il m'a semblé les voir, ayant leurs mains jointes pour la prière et leurs regards élevés vers le Ciel. Les pauvres pécheurs ont aussi des Anges d'une grande majesté. Des yeux de mon âme, je les ai vus ; leurs mains sont croisées sur la poitrine, et leurs yeux suppliants regardent le Ciel avec douleur. Ah ! comme un péché mortel doit terriblement offenser DIEU pour que les Anges en éprouvent une telle tristesse. Les âmes pieuses obligées de vivre dans un milieu non chrétien ont un Ange tout spécial ; de même que les personnes à qui DIEU donne une mission particulière à remplir. Il n'est rien de plus aimable qu'un Ange Gardien. Rien n'égale la Bonté de DIEU qui aime tant nos âmes, qu'elles sont gardées, guidées et même servies par un Ange. O toi ! mon plus fidèle ami, mon frère bien aimé, mon saint ange gardien, je te salue mille fois au nom de JÉSUS et je remercie DIEU de ce qu'il t'a créé si beau, si bon, si puissant. Le culte des Anges Gardiens apporte beaucoup de consolations et de courage. Ils sont partagés en divers ordres et leurs couleurs qu'ils revêtent dans mes visions sont différentes. C'est parmi eux qu'ont été choisis les sept esprits bienheureux qui se tiennent devant le trône de DIEU toujours prêts à exécuter ses Ordres.
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Lorsqu'une âme s'engage dans le chemin de la perfection, elle reçoit à part son ange gardien, d'autres anges d'un ordre plus élevé principalement de ceux du troisième et du quatrième chœur, des VERTUS et des PUISSANCES.
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SERVICES RENDUS PAR LES ANGES
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Je vois mon ange et réclame son secours. L'Archange m'accompagne dans mes voyages mystiques; il me mène et me ramène. Si je voulais écrire une chose que je ne devrais pas dire, il serait là aussitôt pour m'avertir et arrêter ma main. il arriva qu'un jour, recevant une très longue lettre, je fus sur le point de répondre brièvement, mais l'Archange me dit :
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«Oublies-tu ton vœu de souffrir ?».
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Je regardais mon Crucifix et pensais :
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«Comme le Seigneur a supporté pour toi des peines infinies ! Je veux être patiente.»
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D'après ce qu'elle me racontait (communique un de ses enfants spirituels) son ange lui apparaissait vêtu de manières différentes. Vêtement vert et clair signifiait des petites souffrances et des contrariétés. Vert sombre, c'était l'annonce de grandes douleurs et de lourdes croix. S'il portait des vêtements sacerdotaux, comme l'aube et l'étole il venait annoncer de grandes grâces ; alors il avait l'air joyeux et solennel. Vers le soir, il apparaissait souvent vêtu de bure sombre et tenant un bâton, comme les pèlerins; cela signifiait qu'il venait la chercher. Comme je lui exprimais mon étonnement de ce qu'un ange put l'emporter avec le poids de son corps, elle me répondit :
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«comment vous expliquer cela ? Imaginez-vous que mon ange m'enveloppe d'un voile gris ou qu'il m'entoure d'un épais nuage, et qu'ainsi nous partons». Où ? Elle me raconte ceci :
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«La semaine dernière je suis allée chaque nuit en Belgique ; j'avais là trois pécheurs à convertir et à préparer pour la réception des sacrements ; ce fut une tâcha difficile. Ils résistaient et ne voulaient pas ; enfin j'eus la victoire et tous trois moururent réconciliés avec DIEU. Au mois dernier (1919), j'ai passé trois nuits à Haunstetten près d'Augsbourg ; là, un grave sacrilège avait été commis envers le SAINT SACREMENT : le Tabernacle fracturé, les Hosties dispersées et piétinées. Avec mon Archange, je pus recueillir les parcelles des Saintes Hosties sur le plancher et celles attachées aux chaussures du criminel ; puis faire un acte de réparation devant le tabernacle». |
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Aujourd'hui je cherchais refuge près de Mon Ange et le suppliais de se souvenir de mes souffrances dans sa gloire. Alors il m'apparut dans sa merveilleuse splendeur. Il se pencha sur mon lit en disant.
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«Tu n'es jamais seule. Vois, jour et nuit, je suis près de toi, je sèche tes larmes et je présente tes prières au Seigneur. Mon frère le compagnon de GABRIEL, lui aussi, est près de toi et t'apporte la force dont tu as besoin pour supporter les amertumes dont tu dois être accablée.»
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Je vis le compagnon de GABRIEL près de moi. Il avait une étole verte ; à son diadème des pierres vertes étincelaient. En le voyant j'éprouvais une grande tristesse. Mon ange me consola et dit :
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«Tu souhaites aimer JÉSUS, ce n'est que par la souffrance que tu parviendras à aimer DIEU de tout ton coeur. Allons, prends courage.»
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J'envoyais mon bon Ange à mes amis spirituels pour qu'il les Salua au nom de JÉSUS. Je ne vois pas mon Archange mais toujours mon ange gardien est près de moi; il est si aimable, et si bon. Aujourd'hui, vers le soir, quand je souffrais beaucoup, il me prit dans ses bras et appuya sur sa poitrine ma tête endolorie. Aussitôt je me sentis mieux et la fièvre me quitta. |
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13 Mais le chef du royaume de Perse s'est tenu devant moi vingt et un jours, et voici que MICHEL, un des premiers chefs, est venu à mon secours, et je suis resté là auprès des rois de Perse.
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21 Mais je te déclarerai ce qui est écrit dans le livre de vérité ; et il n'y en a pas un qui se tienne avec moi contre ceux-là, sinon MICHEL, votre chef.
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1 En ce temps-là se lèvera MICHEL, le grand chef, qui tient pour les enfants de ton peuple, et ce sera un temps de détresse telle qu'il n'y en a point eu de pareille, depuis qu'il existe une nation jusqu'à ce temps-là. Et en ce temps-là, ton peuple sera sauvé, quiconque sera trouvé inscrit dans le livre.
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9 L'archange MICHEL lui-même, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de MOÏSE, n'osa pas porter contre lui une sentence d'exécration, mais il se contenta de dire : «Que le Seigneur te punisse ! »
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7 Et il y eut un combat dans le ciel MICHEL et ses anges combattaient contre le dragon; et le dragon et ses anges combattaient
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Est toujours le plus près de DIEU LE PÈRE. Je le vois semblable à un guerrier. Sa beauté est d'une sublime élévation. Les anges de son ordre ont le même aspect que lui. Ces archanges assistent les martyrs pendant leurs tourments, comme aussi tous les hommes qui souffrent persécution pour DIEU. A de semblables heures, DIEU, par SAINT MICHEL, envoie un Archange qui, avec l'Ange Gardien, vient au secours de celui qui est persécuté ou martyrisé. Que d'actes de renoncement et de mortifications héroïques, que de force de volonté chez des âmes qui ne pensent pas qu'elles sont redevables aux Anges du secours qu'elles ont reçu. Les anges sont si fidèles au service des hommes, et les hommes sont si ingrats envers les anges !
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16 Et j'entendis une voix d'homme du milieu de l'Oulaï ; elle cria et dit : «GABRIEL, fais-lui comprendre la vision»
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21 comme je parlais encore dans ma prière, cet homme, GABRIEL, que j'avais vu auparavant en vision, s'approcha de moi d'un vol rapide vers le temps de l'oblation du soir.
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19 L'ange lui répondit : «Je suis GABRIEL, qui me tiens devant DIEU ; j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer cette heureuse nouvelle».
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26 Au sixième mois, l'ange GABRIEL fut envoyé par DIEU dans une ville de Galilée appelée Nazareth
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Il est tout particulièrement le messager du SAINT-ESPRIT. Ses privilèges le mettent au même rang que SAINT MICHEL. Il est l'ange des fils du SAINT-ESPRIT, des prêtres, des âmes qui honorent le SAINT-ESPRIT et souhaitent le servir dignement. Les prêtres ne devraient pas passer un seul jour sans l'invoquer, surtout lorsqu'ils doivent prêcher. Ceux qui sont aux prises avec de grandes peines physiques et morales doivent 1'invoquer. Il nous obtient un grand amour pour la VIERGE-MARIE. A l'heure de leur mort il viendra saluer et conduire à sa Reine les âmes qui l'auront invoqué souvent. La beauté de SAINT GABRIEL est séduisante, irrésistible, elle gagne les cœurs ; elle n'est pas aussi imposante que celle de SAINT MICHEL. Une fois j'étais agenouillée devant mon Crucifix auquel je ne voyais pas le CHRIST suspendu, et je méditais sur l'abandon et les effroyables douleurs de Marie. Je pleurais amèrement sur les souffrances de la VIERGE MARIE lorsque je sentis un suave parfum. Ma chambre s'illumina, je vis SAINT GABRIEL qui me dit avec grande joie :
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«Je te salue toi et tes larmes bénies».
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J'étais éblouie par l'irradiante clarté qui émanait de «l'ange du Seigneur» et je fermais les yeux. Quand je les rouvris, la VIERGE IMMACULÉE était devant moi, pleine de bonté. Une fois encore, SAINT GABRIEL se tourna vers moi et dit
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«Tu as souffert avec MARIE, réjouis-toi avec elle ! Tu n'as jamais récité le chapelet des Sept joies ; fais-le donc ! Le chapelet apporte de grandes joies à ceux qui le récitent et beaucoup de joie à la Reine du Ciel. Fais en part à tes amis spirituels. Salue les au nom de JÉSUS et dis leur que ma REINE les aime et veille en tout temps sur chacun d'eux, car ils travaillent à rependre mon culte et celui de tous les Anges ; ceci est une inexprimable joie pour la REINE DES ANGE». |
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A l'Angélus saluons SAINT GABRIEL. Avec quelles délices il a d'entendre les mots «Ecce Ancilla domini». Voici, je suis la Servante du Seigneur, et comme il s'est profondément incliné lorsque le VERBE s'est fait chair. SAINT GABRIEL est aussi l'Ange Gardien de l'humanité de JÉSUS. C'est lui qui, le premier, annonça la naissance du CHRIST aux bergers, et il accompagna la SAINTE FAMILLE pendant sa fuite en Égypte. Au Jardin des Oliviers, il soutint JÉSUS dans son Agonie ; à la quatrième station du Chemin de la Croix, il se tenait près de MARIE et quand JÉSUS mourut sur la Croix, il était près de lui. Il fut l'Ange de la Résurrection et celui de l'Ascension. Parce que cet Ange assista le Seigneur mourant, ceux qui vénèrent SAINT GABRIEL seront consolés et fortifiés par lui à leurs derniers moments. La fête de SAINT GABRIEL est proche de celle de SAINT JOSEPH. Quand SAINT JOSEPH était de ce monde, SAINT GABRIEL était en actives relations avec lui ; il lui communiquait les conseils et les commandements de DIEU. C'est pourquoi il est dans l'ordre divin que les têtes de l'Annonciation, de SAINT JOSEPH et de SAINT GABRIEL se trouvent dans le même mois, la même octave.
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La Divine Providence ayant désigné SAINT GABRIEL pour être le premier serviteur de MARIE, REINE DES VIERGES, il demeura toujours près d'elle. Ce privilège élève GABRIEL au-dessus des autres anges et on ne peut lui faire plus grand plaisir que de remercier la SAINTE TRINITÉ de l'avoir choisi pour annoncer à MARIE le Mystère de l'Incarnation. Oh ! toi bienheureux esprit céleste, élu de DIEU pour transmettre ses ordres, je te salue avec une humble tendresse et je me réjouis au-delà de toute expression en pensant au moment où dans le Ciel je pourrai comprendre tes privilèges et ta beauté. «Toi, rempli de grâces entre tous les Anges, toi, élu par le Seigneur, toi, le Serviteur béni de la VIERGE IMMACULÉE, je te salue mille fois au nom de JÉSUS et de ta céleste REINE. Je t'en supplie à l'heure de ma mort, annonce moi que j'ai trouvé grâce devant DIEU».
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25 et le saint ange du Seigneur, RAPHAËL, fut envoyé pour guérir TOBIE et SARA, dont les prières avaient été prononcées en même temps en présence du Seigneur.
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SAINT RAPHAËL est le patron, le Protecteur des confesseurs et de leurs pénitents. Celui qui l'honore aura toujours un bon directeur de conscience. Il est l’Ange de la consolation dans les difficultés de notre temps ; il est notre secours dans la détresse. Il s'intéresse d'une façon Particulière au Sacrement de Pénitence. Les gens engagés dans le sacrement du mariage ne doivent pas l'oublier. On représente ordinairement SAINT RAPHAËL tenant un bâton semblable à un sceptre ; SAINT GABRIEL un lys ; SAINT MICHEL un glaive et un bouclier. L'Archange de 1a patience a son visage tourné vers le Ciel, Ses mains sont jointes, pour Une fervente prière, sa beauté a quelque Chose d’émouvant, je dirais presque mélancolique. Où DIEU l’envoie, 1a résignation et la patience pénètrent les âmes. Il est des personnes auprès desquelles il séjourne presque continuellement. Ces natures privilégiées peuvent tout supporter, même l'incroyable. Partout où ses regards s’arrêtent, il y a une croix, et il aide celui qui souffre avec courage à la porter patiemment (ANCILLA était de ceux-là). Archange secourable, j’ai besoin de toi, moi aussi. Je ne suis pas digne de demander ta visite, mais viens, pour l'amour de DIEU, afin que je ne l'offense pas par mes pensées de lâcheté et d’impatience. Maintenant je considère davantage le privilège de cet ange. Oh ! que le Ciel doit être beau.
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Ce matin vers trois heures, j’ai vu l'Archange RAPHAËL. Il avait l’apparence d'un pèlerin, mais son visage a une grande majesté, à laquelle se joignait une grande bonté. Je souffrais d’une grande oppression ; il mit sa main sur mon cœur qui s'apaisa et mes souffrances diminuèrent. De, tout mon coeur, je remerciais SAINT RAPHAËL lui recommandant aussitôt «DEUS DEDIT», «B» Je demandais la guérison de «SERVUS DEI», Il sourit et me dit :
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«Les désirs de DEUS DEDIT dont tu sollicites la réalisation seront allégés, mais il aura toujours ce souci, car le Seigneur ne le lui enlèvera pas complètement. Il y a des désirs et des soucis dont DIEU ne délivre jamais parce qu'il veut toujours être prié. Il aime par-dessus tout les prières pleines d'abandon à sa volonté. DIEU est infiniment bon et miséricordieux envers les hommes et Il ne laisse rien sans récompense : à ceux qui le prient et qu'Il semble ne pas écouter Il donne de grandes grâces qu'un cœur humain ne pourrait se les représenter. La compréhension des prévenances de la bonté divine est une des plus grandes joies réservées aux âmes humaines dans la bienheureuse éternité. Qu'elle est grande la valeur de la souffrance ! Les souffrances sont les plus grands bienfaits et les plus grandes grâces de DIEU. Les hommes ne comprennent pas plus la valeur de la souffrance qu'ils ne comprennent l'extraordinaire grandeur et la puissance du prêtre. Le sacerdoce est chose si élevée, si prodigieuse, que même les hommes les plus avancés dans la voie de la sainteté mourraient de terreur et d'humiliation s'ils arrivaient à la moindre connaissance des pouvoirs du prêtre. Cette connaissance appartient à la «béatitude éternelle».
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Il demeura muet dans une sublime contemplation. |
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Après un court instant je lui pris la main et dis :
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«Qu’en est-il avec le Père B.» Il me regarda amicalement et répondit :
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«Que doit-il en être ? Fidèle ouvrier dans la vigne du Seigneur il est en souci pour son séminaire, mais il doit rejeter ses soucis sur le Seigneur qui l'aidera en tout temps…»
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Je te dis encore que l'ange du diocèse se tient devant l'évêque comme un protecteur. Il a changé son sceptre contre une épée et un chérubin l'accompagne. Malheur à ceux contre qui il lèvera l'épée des anges ! Trois fois Malheur à ceux qu'elle blessera ! La porte du Ciel restera fermée pour eux. Comme le Seigneur a dit à ses apôtres :
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«Veillez et priez»
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ainsi je vous répète :
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«veillez et priez ! Veillez sur les faux prophètes afin qu'ils n'entraînent pas tant d'âmes au Royaume des Ténèbres ; priez sans cesse, afin que le Seigneur relève et fortifie les faibles, qu'Il soutienne les forts pour qu'ils ne chancellent pas ... Car pour l’Église le temps de la grande tribulations est commencé». |
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21 au-dessus de toute principauté, de toute autorité, de toute puissance, de toute domination et de tout ce qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
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Comme leur nom l'indique, ces Anges personnifient les Vertus. DIEU les envoie à tout homme qui, de toute l'énergie de sa volonté travaille avec persévérance à son amélioration ; qui ne s'arrête pas lorsqu'il a extirpé un défaut, mais au contraire, continue à employer tous les moyens de mortification spirituelle et corporelle pour sauver son âme. Il est des prêtres qui ont continuellement un de ces anges près d'eux. Généralement, ils ont peu de soin pour eux-mêmes, ne se Ménagent point et se Mortifient sans cesse. Ils sont les préférés des VERTUS. Maint pécheur converti est accompagné d'un de ces anges. L'ange encourage jour et nuit et le pénitent ne cesse de lui obéir, car l'ange l'oblige à persévérer par la force de vertus qu'il possède. Toutes les âmes attirées à la vie intérieure doivent invoquer spécialement les anges de ce chœur, car les bonnes pensées ne suffisent pas à nous rendre parfaits, il faut aussi la force de la vertu pour les mettre à exécution
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38 Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni le anges, ni les PRINCIPAUTÉS, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les PUISSANCES,
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24 Puis ce sera la fin, quand il remettra le royaume à DIEU et au PÈRE, après avoir anéanti toute principauté, toute puissance et toute force.
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21 au-dessus de toute PRINCIPAUTÉ, de toute autorité, de toute PUISSANCE, de toute DOMINATION et de tout ce qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
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10 afin que les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES dans les cieux connaissent aujourd'hui, à la vue de l’Église, la sagesse infiniment variée de DIEU,
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12 Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l'air.
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16 car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, TRÔNES, DOMINATIONS, PRINCIPAUTÉS, PUISSANCES ; tout a été créé par lui et pour lui.
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10 En lui vous avez tout pleinement, lui qui est le chef de toute PRINCIPAUTÉ et de toute PUISSANCE.
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15 il a dépouillé les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES, et les a livrées hardiment en spectacle, en triomphant d'elles par la croix.
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22 Après être monté au ciel, il est maintenant à la droite de DIEU ; à lui sont soumis les anges, les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES.
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Les anges du chœur des PUISSANCES sont grands. Ils m'apparaissent portant une aube et une dalmatique. A peu d'exception près, ils ne servent que les prêtres. Leur force est plus intense que celle du chœur précédent. Devant eux le démon s'enfuit... Leurs Mains sont croisées Sur la poitrine, leur regard a quelque chose d'impérieux, d'irrésistible. Leur visage resplendit magnifiquement. Ce chœur mérite bien sa dénomination par la haute Majesté de ses anges. Ils protègent les prêtres, spécialement dans l'exercice de leur ministère ; ces anges doivent être invoqués avant la récitation du bréviaire, car ils chassent les distractions dans la prière. Pourtant, on ne pense jamais à eux : ANGES, ARCHANGES, CHÉRUBINS, SÉRAPHINS, sont invoqués alors que sont négligés les autres chœurs. Du troisième et du quatrième chœur les prêtres reçoivent une assistance spéciale dont ils ont besoin au confessionnal pour diriger les âmes consacrées à DIEU. Les confesseurs ont aussi besoin de ces anges lorsque des âmes spécialement aimées de DIEU sont sous leur direction. Les prêtres qui, jour et nuit, ont un de ces anges sont les privilégiés de DIEU, car cet Ange conduit à la connaissance de soi-même et donne un vif désir de perfection. Quand un prêtre est gardé par un Ange des PUISSANCES il est à peu près certain que plus tard, il recevra un ange du chœur des DOMINATIONS. Il est arrivé qu'un prêtre dès son ordination, ait reçu un Ange des PUISSANCES parce qu'il était appelé à une grande activité comme confesseur. Un prêtre assisté d'un Ange des PUISSANCES exerce une particulière autorité sur les âmes et son ministère est béni. Chaque fois que leur zèle s'attiédit, l'Ange le ranime. On invoque l'assistance des Anges de ce chœur dans les sécheresses spirituelles, dans toute les mauvaises dispositions intérieures et dans les tentations de colère et d'impatience.
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38 Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni le anges, ni les PRINCIPAUTÉS, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les PUISSANCES
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24 Puis ce sera la fin, quand il remettra le royaume à DIEU et au PÈRE, après avoir anéanti toute principauté, toute PUISSANCE et toute force.
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21 au-dessus de toute PRINCIPAUTÉ, de toute autorité, de toute PUISSANCE, de toute DOMINATION et de tout ce qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
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12 Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les PUISSANCES, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l'air.
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16 car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, TRÔNES, DOMINATIONS, PRINCIPAUTÉS, PUISSANCES ; tout a été créé par lui et pour lui.
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10 En lui vous avez tout pleinement, lui qui est le chef de toute PRINCIPAUTÉ et de toute PUISSANCE.
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15 il a dépouillé les principautés et les PUISSANCES, et les a livrées hardiment en spectacle, en triomphant d'elles par la croix.
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22 Après être monté au ciel, il est maintenant à la droite de DIEU ; à lui sont soumis les anges, les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES.
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Chaque paroisse a un ange spécial qui appartient au chœur des PRINCIPAUTÉS. Cet Ange est grand et d'un magnifique aspect ; il est entouré d'un chœur d'autres anges. Prosternés devant le SAINT SACREMENT, ils prient , jour et nuit pour les membres de la paroisse ; ils veillent à ce que les mourants reçoivent les derniers sacrements et à ce que les enfants soient baptisés. Ils connaissent chaque paroissien de leur église. Ils implorent le pardon de DIEU pour chaque offense grave. Ils sont habituellement des intercesseurs. Ils honorent le DIEU caché dans l'hostie, si oublié des hommes et les attendant en vain. Pour réparer l'indifférence des âmes, ces Anges chantent le Sanctus d'une manière mystérieuse et sans interruption. On ne les invoque presque jamais. Le culte de ce chœur d'anges apporte la joie et l'assiduité dans la prière. Leurs traits sont gracieux et pleins d'amabilité, mais ils expriment une profonde douleur si quelqu'un reçoit la Communion indignement. En tel cas, ils se prosternent et disent des prières réparatrices. Aucun prêtre ne devrait négliger de Saluer les Anges de la paroisse dont il a la charge ; par cette pratique il recevrait des grâces abondantes, grâces qui sont rarement méritées. La Fête de la Dédicace est jour de joie pour les PRINCIPAUTÉS. L'Ange de chaque église présente à DIEU les prières, les actes de piété, les mortifications, les mérites accumulés depuis la dernière fête. C'est aussi le jour où le PRINCE CÉLESTE bénit 1'édifice. Cet ange n'abandonne jamais les enfants de la paroisse et prie sans : cesse DIEU pour eux ; il leur obtient courage et force. Une mère ne peut prier avec plus de ferveur que lui... et personne ne le remercie.
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24 Puis ce sera la fin, quand il remettra le royaume à DIEU et au PÈRE, après avoir anéanti toute principauté, toute puissance et toute force.
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21 au-dessus de toute PRINCIPAUTÉ, de toute autorité, de toute PUISSANCE, de toute DOMINATION et de tout ce qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
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10 afin que les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES dans les cieux connaissent aujourd'hui, à la vue de l'Eglise, la sagesse infiniment variée de DIEU,
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16 car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, TRÔNES, DOMINATIONS, PRINCIPAUTÉS, PUISSANCES ; tout a été créé par lui et pour lui.
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Le Sixième chœur est celui des DOMINATIONS. Ce sont les anges à qui DIEU confie ceux qui doivent enseigner, que ce soit dans la chaire d'une grande école, celle d'une église ou au confessionnal lorsqu'il s'agit de direction spirituelle. Les missionnaires sont gardés par les DOMINATIONS. Ces anges sont avec tous ceux qui s'efforcent d'étendre le Royaume de DIEU sur la terre. Les Supérieurs de communautés et de séminaires ont aussi un de ces Anges, à condition qu'ils soient humbles. Ces âmes doivent glorifier DIEU, c'est pourquoi un tel Ange se tient à leur côté. Dans mes visions ils ont un bouclier portant le nom de DIEU. Leur visage luit comme le soleil, leur couronne éblouit par sa magnificence. Il, faut les invoquer pour obtenir l'extension du Royaume de DIEU en ce monde par la conversion des hérétiques, des incroyants, des catholiques tièdes et de ceux qui n'en ont que le nom. Dans le découragement, ayons rebours à eux ; ils nous aideront. Mais on ne pense pas souvent à ces anges. Dans la Préface, on dit bien : «Adorant Dominationes», mais on n'y pense pas après la Messe, et cependant ils travaillent tant pour agrandir le Royaume de DIEU. Quand j'avais neuf ans, il m'arrivait fréquemment de plaindre les Anges parce qu'ils étaient honorés dans la Préface, en paroles, mais presque jamais avec le cœur. En compensation je récitais chaque jour neuf AVE en l'honneur des neuf chœurs et trois GLORIA pour tous les prêtres afin qu'ils aient une connaissance plus grande des Anges et de leurs privilèges. Je suis restée fidèle à cet exercice, il apporte beaucoup de consolation, et en retour DIEU nous donne le don d'oraison.
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9 Je regardais, jusqu'au moment où des TRÔNES furent placés, et où un vieillard s'assit. Son vêtement était blanc comme de la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était des flammes de feu ; les roues, un feu ardent.
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16 car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, TRÔNES, DOMINATIONS, PRINCIPAUTÉS, PUISSANCES ; tout a été créé par lui et pour lui.
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Le Septième Chœur, les TRÔNES, est le Chœur Royal. Chaque diocèse, chaque royaume, chaque communauté, a un ange spécial choisi dans les TRÔNES. Ces anges m'apparaissent semblables à des rois. Leur visage est empreint de noblesse et de majesté surnaturelle. Malgré leur aspect majestueux, leur regard fixe le Ciel avec humilité et ardente ferveur. Ils présentent sans cesse au TOUT-PUISSANT les prières de leur royaume. Ils offrent à la SAINTE TRINITÉ tous les renoncements, les sacrifices, les mortifications qu'exerce chaque cœur humain et les ennoblissent, les sanctifient par leurs propres prières. Leur souveraineté consiste en ce perpétuel dévouement ; leur règne dans la plus profonde humilité ; leur couronne dans un brûlant amour. Par le vouloir de DIEU il est fait mention d'eux dans la Préface, sinon ils seraient jamais nommés. Il y a quelque chose de silencieusement tragique dans le service des anges : Ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour l'humanité coupable et les malheureux hommes, pauvres de foi, sont de glace ; ils les oublient en prétendant que leur existence est un conte gracieux. Les Anges nous servent sans relâche ; ils n'attendent aucun remerciement et en reçoivent rarement. Pourtant, la dévotion aux Saints Anges nous aiderait à atteindre la perfection, la sainteté.
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24 Et il chassa l'homme, et il mit à l'orient du jardin d'ÉDEN les CHÉRUBINS et la flamme de l'épée tournoyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.
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3 Or les CHÉRUBINS se tenaient à droite de la maison quand l'homme y alla, et la nuée remplit le parvis intérieur.
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Sont les glaives du Seigneur. Leur vêtement est de resplendissante et pure lumière. Leur face est sévère et comme expression ressemble à SAINT MICHEL. Il sont ceinturés de feu et leur main droite tient une épée à lame de feu. Leur couronne est faite de rayons de soleil. Ils personnifient le zèle de la gloire de DIEU et l'arme toujours prête à la défendre. Quand DIEU eût chassé ADAM et ÈVE du Paradis Terrestre, des CHÉRUBINS en gardèrent l'entrée dit l’Écriture Sainte. Je Crois que des CHÉRUBINS doivent veiller sur le Souverain Pontife. Dans les tentations de doute, d'impureté, de scrupules, Il est bon de les invoquer. J'ai vu que cette dévotion avait des résultats surprenants.
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2 Des SÉRAPHINS se tenaient devant lui ; ils avaient chacun six ailes : de deux ils se couvraient la face, de deux ils se couvraient les pieds, et de deux ils volaient.
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6 Mais l'un des vola vers moi, tenant à la main un charbon ardent, qu'il avait pris sur l'autel avec des pincettes.
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Et voici le chœur bienheureux des SÉRAPHINS. Que dois je en dire ? Ils sont amour et servent l'Amour. Ils honorent, ils louent, ils aiment la SAINTE TRINITÉ sans interruption. Ils ne peuvent faire autre chose, et c'est leur béatitude. Leur amour s'enflamme de jour en jour et d'heure en heure, un plus grand amour qui les a choisis pour son service et sa louange. Quel cœur ne désirerait pas être rempli d’amour en méditant les sublimes fonctions des SÉRAPHINS ? Qui n’envierait ces Anges bienheureux entre tous, qui, de toute éternité ont été créés pour aimer l’éternel Amour, source de tout Amour ? Quel magnifique holocauste d'amour sont ces anges qui sans cesse brûlent sans se consumer et qui peuvent se plonger toujours, éternellement dans l’Amour. Quand on contemple la splendeur des Anges on voit mieux combien la terre est petite et l'humanité misérable ; alors, celui qui médite, pressent la perfection du Créateur et de son Amour sans limite qui livra son FILS pour nous sauver. Par la dévotion aux Anges, nous nous rapprochons de DIEU. Pourquoi les Anges sont-ils si peu honorés et aimés ?
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…L'Ange sourit... dis à«SERVUS DEI»qu'il y a beaucoup d’âmes qui n’ont d'autres désirs que de trouver DIEU et le servir. Dis lui qu’il est dans ce, monde beaucoup plus d’innocence et de sainteté qu’il le croit. La vie de sacrifice de telles âmes monte comme un encens vers le Ciel et réjouit le Cœur de DIEU.Ce matin, de bonne heure, avant l'Angélus, mon Archange me dit :
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«Tu ne dois désirer rien d’autre que d’appartenir à DIEU. En même temps il ne conseilla d’éviter les examens de conscience inutiles et d'être attentive à commencer et à terminer mes actions et mes paroles en DIEU».
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Lorsque j’ai répliqué que je trouvais cela très difficile, car il faut exercer une particulière attention, il dit :
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«Pour DIEU et Sa volonté, rien ne doit être trop difficile pour toi. Plus la lutte sera vive, plus le repos conquis sera profond et heureux. Délivre ton cœur de ce qui est terrestre et DIEU viendra y demeurer. Donne tout ton cœur à ton Créateur et Maître et Il te donnera tout son Amour».
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Mon Archange me disait hier :
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«Il ne faut pas renouveler une confession générale quand elle a été déjà faite avec une bonne préparation et une ferme volonté de bien se confesser. Non seulement c'est tout à fait inutile, mais c'est perdre un temps précieux. L’âme ne doit pas toujours penser à la sévère justice de DIEU, mais aussi à son immense miséricorde».
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Puis mon ange m'avertit qu'avant de parler à quelqu'un ou de rendre une visite, je devrais toujours prier ainsi :
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«O DIEU, que de cette visite, de cette conversation il me vienne joie ou peine, j'accepte tout et ne veux pas autre chose que t'honorer et te servir.» |
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Aujourd'hui, après le repas, je m'assis dans ma chambre et voulus réciter mes habituels neuf PATER et AVE en l'honneur des neuf Chœurs des Anges. Je pensais à mon Archange. Soudain je le vis devant moi ayant une expression sévère que je ne lui connaissais pas. «tu t'assieds pour prier», dit-il, et tu as pensé auparavant :
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«comme je suis fatiguée, je me réjouis de l'idée que d'ici le mois de Mai, je pourrai me reposer dans l’Éternité.»
. «Comment est-il possible que toi, favorisée par DIEU de tant de souffrances, tu penses si facilement à quitter cette vie. Nous, les Anges ne pouvons jamais souffrir pour DIEU et par Sa Volonté. Si nous étions capables d'éprouver de l'envie, nous aurions ce sentiment envers les humains parce qu'ils peuvent souffrir. Va tout de suite demander pardon au Saint Sacrement de mésestimer cette précieuse vie de souffrances dont DIEU te gratifie... En te confessant, n'omets pas de t'accuser de ton peu d'estime des grâces de DIEU». .
Ayant rassemblé mes forces, je me rendis à l'église où, de tout mon cœur et en pleurant, je priais DIEU de me pardonner. Je demandais aussi à mon ange de ne plus être fâché. Il ne se montra, pas. Puis devant mon Crucifix je priais le Seigneur de dire à l'ange que je m'étais repentie autant que possible et qu'il ait compassion de ma faiblesse. Alors le Crucifix sourit et s'inclina profondément vers moi. J'éprouvais un vif désir de m'appuyer sur JÉSUS, et je le fis. Je reconnus mon coupable découragement, et comme j'avais tort de demander la délivrance de mes peines pour nous pauvres pécheurs, et comme une âme s'élève dans la grâce et dans l'Amour Divin lorsqu'elle souffre, patiemment soumise à la Volonté Divine. Je fus par un ardent désir de souffrir et de vivre longtemps si telle était la volonté de mon Amour crucifié. Je pris courage et dis :
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«Seigneur, laisse-moi vivre et souffrir encore longtemps».
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Le Seigneur me regarda avec une indicible tendresse. Je ne le voyais plus crucifié mais ressuscité, et je dus fermer les yeux. Le Seigneur éleva la main droite, et je vis, devant moi, un grand et bel Ange tenant une lumière dont la flamme était si infime qu'elle semblait sur le Point de s'éteindre. Je dis :
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«Ah ! Seigneur comment ce SÉRAPHIN ose-t-il, paraître devant toi avec une si faible lumière ?»
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Le Sauveur me répondit avec une grande bonté
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«N'as-tu pas aujourd'hui, caressé l'espoir de mourir bientôt ? Cette lumière symbolise ta vie. Veux-tu qu'elle s'éteigne Vite ?»
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Je répondis avec vivacité :
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«Seigneur qu'elle s'éteigne aujourd'hui ou dans de nombreuses années, pourvu que Ta Sainte Volonté s'accomplisse.»
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Le Seigneur jeta un regard plein de force créatrice sur la pauvre lumière qui grandit aussitôt. Je dis alors
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«Que ta Volonté soit faite, O cher Seigneur, sur la terre comme au Ciel.» |
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... Les trois Rois furent les premiers hommes qui honorèrent MARIE en tant que REINE. En contemplant ce tableau, j'éprouvais une grande douleur à la pensée de nos graves et nombreux péchés, volontiers j'aurais apporté une offrande comme je le voyais faire aux trois rois, mais je n'avais rien. Alors je vis mes deux Anges, le compagnon de GABRIEL tenait en main une large coupe d'or, et mon ange gardien y déposa un frêle rameau de myrrhe. Et l'Ange me dit :
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«offres tes maux à l'Enfant».
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Je saisis la coupe et je priais l'Enfant de daigner y déposer la myrrhe de ses souffrances afin que je puisse la lui offrir car ce que j'avais était trop peu do chose L'Enfant sourit et bénit mon minuscule rameau qui grandit prodigieusement et se couvrit de roses rouge sombre. Leur céleste parfum me remplit de délices et j'oubliais toutes mes douleurs... |
C'EST A LUI QUE TU ES SOUMISE ET NON A MOI |
... La fonction d'un directeur spirituel est si haute que nous, les Anges, en sommes étonnés. Par ton obéissance, tu honoreras et serviras DIEU. ...Aujourd'hui. comme je quittais ma chambre pour me mettre route, un Ange merveilleusement beau parut devant moi. Il ressemblait à un lévite, les bras croisés sur la Poitrine, les regards levés au Ciel dans une attitude suppliante... ... Pour lui être agréable, je récitai : AVE MARIA GRATIA PLENA, DOMINUS TECUM... Il étendit les mains et me regarda avec une céleste bonté. Puis il dit :
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«Je suis l'ange que DIEU envoie à ceux qui souffrent ; maintenant je viens à toi ; ensuite j'irai vers le P.B. puis à DEUS DEDIT. Ne te décourage pas et d'avance rends grâce à DIEU pour les douleurs à venir !»
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Il disparut. |
LES ÂMES PURES PLUS BELLES QUE LES ANGES |
Mon deuxième ange, celui que j'ai reçu hier matin, appartient aux Archanges. Il me fortifiera selon la volonté de DIEU, son visage est sérieux, il m'accompagnera jusqu'à la mort. Dans les chagrins de mon cœur j'implorais mon ange. Je le vis avec le compagnon de GABRIEL, dans leur céleste et noble beauté.
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«Oh ! leur dis-je comme vous êtes merveilleusement beaux. Et vous devez être encore plus beaux que je ne vous vois, certainement, si je vous voyais dans tout l'éclat de votre splendeur, je devrais mourir». Le frère de GABRIEL répondit :
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«Oui, c'est vrai, mais la beauté des élus est plus grande que celle des anges parce qu'ils ont pu souffrir pour DIEU»
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Je repris :
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«Comme les âmes de mon directeur et de son ami doivent être belles ...»
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«Tu n'as qu'une faible idée de la magnifique beauté de ces âmes. Si DIEU te la dévoilait toute tu ne saurais pas si c'est lui-même que tu voie. Il en est ainsi pour toute âme pure. Les âmes sacerdotales ont une splendeur toute particulière, merveilleuse en son rayonnement ; ce n'est qu'au Ciel qu'elles se verront. Et ce sera une grande part de leur bonheur et de leur éternelle jubilation.» |
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16 Car, au signal donné, à la voix de l'archange, au son de la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le CHRIST ressusciteront d'abord.
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9 L'archange MICHEL lui-même, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de MOÏSE, n'osa pas porter contre lui une sentence d'exécration, mais il se contenta de dire : «Que le Seigneur te punisse !»
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Pourquoi DEUS DEDIT s'attriste-t-il inutilement de ne pouvoir être Plus charitable (me dit l'Archange) DIEU ne regarde pas la grandeur du don, mais la bonne volonté. Un seul mot de bonté sincère dit à un affligé à plus de valeur qu'un sac de pièces d'or.
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Ce matin pendant mon oraison, je vis Saint Jean Népomucène. Dion Archange me dit que l'on n'invoque pas assez ce glorieux martyr. Il est non seulement le patron des confesseurs, mais celui des âmes calomniées. Les prêtres doivent l'invoquer tout spécialement pour leurs calomniateurs. Mon Archange me recommanda cet exercice pour moi-même...
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Ce soir mon ange me fit parcourir une partie du PURGATOIRE. C'est épouvantable ! Que sont toutes les souffrances de la terre en comparaison ! Qu'est ce que le feu le plus ardent en comparaison de ce brasier consumant et sans flammes ! Je parvins à la dernière place et j'y vis une parente que l'on croyait, à tort, bienheureuse depuis long temps... Elle est au nombre de ceux qui doivent souffrir le plus longtemps et pour qui les messes ne sont guère plus qu'une goutte d'eau car la Justice de DIEU ne permet pas que les mérites de nos prières leur soient appliqués. Elles mêmes n'accepteraient pas ce soulagement car elles savent que la Justice Divine exige qu'elles expient par ces tourments. C'est une partie du PURGATOIRE où les anges eux-mêmes ne peuvent pénétrer qu'à certains moments de l'année liturgique, pour consoler leurs protégés d'autrefois ; un lieu rempli d'inexprimables soupirs et de larmes ardentes ; un lieu qui serait l'enfer s'il n'y avait l'espérance, et la certitude de ne pouvoir, en aucun cas, y rester plus longtemps que jusqu'au Jugement Dernier. Oh ! les pauvres âmes. Je voulus tendre la main à l'une d'elles pour l'attirer à moi et la consoler, mais mon ange me retint en disant :
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«Ne la touche pas ! Tu brûlerais et tomberais en poussière ; malgré toute ta force, ton corps ne pourrait supporter ce feu.» ...
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De plus ce lieu est rempli d'épaisses ténèbres ; je n'y aurais rien aperçu si la gloire de mon ange ne m'avait éclairée. Les pauvres âmes qui sont dans ces horribles ténèbres doivent cependant, être estimées heureuses, car la plupart de ceux qui ont commis des péchés semblables aux leurs sont damnés ; leurs péchés ressemblent à celui de Lucifer. Au dernier moment, un mourant peut encore, par une grâce spéciale de DIEU, faire acte d'amour parfait, et traverser seulement le PURGATOIRE. Je vis une âme qui, à mon avis, devait expier longuement car, pendant sa vie elle avait gravement offensé DIEU par ses imprécations, ses colères et ses vices. Quand j'ai demandé à mon ange quelle serait la durée de l'expiation pour cette âme, il dit en souriant :
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«Dans cette heure même cette âme entrera dans la joie éternelle.»
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Et comme je m'étonnais car elle était entrée seulement la veille dans son éternité, il m'expliqua que cet homme, à ses derniers moments, sur le point d'être jugé, ressentit un si ardent amour et une si vive contrition, lui qui avait tant aimé la vie et en avait tant joui, se réjouit de mourir parce qu'il ne pourrait plus offenser le Sauveur. Je demandais s'il aurait un moindre degré de béatitude et l'ange me répondit :
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«Non, son trône sera dans le chœur des SÉRAPHIN»
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Durant sa vie il n'avait jamais refusé l'aumône à un pauvre. Bienheureux les miséricordieux, il leur sera fait miséricorde ! La veille de la fête du Saint Nom de JÉSUS, un nombre incalculable d'âmes entrèrent au Ciel... Il me vint soudain la pensée d'offrir toutes les sueurs d'angoisse à la Justice Divine en faveur des Pauvres âmes du PURGATOIRE. Je suivis cette inspiration et demandais aux neuf chœurs des Anges de m'aider dans cette prière. Ma prière fut fervente et pressante comme elle ne l'avait jamais été... je voulus m'interrompre, mais mon ange me dit :
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«Prie encore, prie jusqu'à ce que soit délivrée l'âme à laquelle DIEU applique tes prières.»
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Mon âme fut si profondément émue que je ne trouvais plus d'autre prière que :
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«O JÉSUS ! Miséricorde, Tu dois être miséricordieux, car Tu as voulu mourir pour nous, pauvres créatures.»
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Et je renouvelais cette invocation de manière toujours plus pressante avec d'abondantes larmes, car la plainte de cette pauvre âme parvenait à mon oreille. Enfin une grande Paix m'envahit et de lassitude, mes yeux se fermèrent. Alors mon ange me dit :
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«Ouvre les yeux et loue la miséricorde de DIEU».
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Je vis un jeune garçon plein d'une grâce céleste qui se tenait debout devant moi. Il me dit :
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«Ta compassion, ta prière et tes larmes m'ont ouvert les portes du Ciel. Maintenant je vais devant le Trône de DIEU. Auparavant je veux te remercier et te dire que je te rendrai ta prière au centuple. Depuis vingt et un an j'étais dans le Purgatoire, oublié de mes parents et de mes amis. A l'heure de ta mort, je viendrai t'assister». |
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... Ce soir, vers cinq heures, j'étais assise à ma place habituelle près de la fenêtre, devant une image du Sacré-Cœur et je priais pour les pauvres âmes ; soudain mon ange se trouva devant moi et me dit d'une manière pressante :
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«Fais attention et ne t'effraie pas».
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On frappe doucement à la porte. Pleine d'anxiété, je dis «Entrez» et le défunt K parut. Il Paraissait terriblement misérable et vint jusqu'à moi près de la fenêtre. Il était très faible et très las et me dit d'une voix éteinte :
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«Enfin je peux venir jusqu'à vous ! mon cœur s'en réjouit. Tous m'oublient, excepté vous. Dites donc au curé F. de ne pas m'oublier tout à fait. Chaque jour j'attends le secours de sa prière. J'ai tant prié pour lui et il commence à m'oublier. Mais maintenant, cela ira mieux puisque j'ai pu venir moi-même à vous.»
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Je lui demandais s'il devait souffrir encore longtemps, car tant de messe ont été célébrées pour lui. Il me répondit en pleurant abondamment que, de toutes ces messes, une seule lui fut appliquée, Car il avait à B. célébré la messe à des heures trop irrégulières, de sorte que beaucoup de gens ne pouvaient y assister parce qu'ils ne savaient jamais à quelle heure elle serait dite.
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«La Justice Divine, dit-il a voulu que ces messes me soient reprises jusqu'à ce qu'il y ait une suffisante compensation pour les omissions et les retards involontaires de ces gens.».
Je lui demandais comment je pourrais lui venir en aide .
«Par la patience et la prière».
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Je lui promis que la nuit prochaine je souffrirai et prierai pour lui avec instance jusqu'à ce qu'il soit délivré. Je lui demandais si les larmes qu'il venait de répandre ne l'avaient pas soulagé ? Il répondit :
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«Toutes les souffrances de ce monde rassemblées, depuis sa création jusqu'à sa fin, ne sont rien auprès d'une seconde du plus léger Purgatoire.»
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Je me séparais de la pauvre âme plaintive. C'était si beau et si impressionnant de voir le respect avec lequel mon ange accompagna jusqu'à la porte cette âme sacerdotale ; tout à coup, cette âme disparut et mon ange et moi priâmes avec ferveur. Lorsque cette âme entra au Ciel, je vis qu'elle était accueillie par la Miséricorde Divine. Une voix me dit :
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«Je suis la Miséricorde et celui-ci fut un de ceux qui suivirent toujours mes traces. C'est pourquoi je l'ai oint de l'huile de la joie et le conduis au bonheur éternel. Il fut miséricordieux pendant son terrestre pèlerinage ; vois, moi la Divine Miséricorde je viens au-devant de lui à l'entrée du Ciel».
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L'ange de la patience parut ensuite. Je le connaissais déjà. Son expression grave, je dirais même parfois douloureuse, s'était transformée en joie et il tendit au bienheureux la palme de la victoire. Puis encore une fois, j'entendis le splendide Alléluia du chœur des anges et je vis l'élu avancer dans l'éternelle lumière. Remplie de bonheur je restais en arrière. |
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...Aujourd'hui je me Sentais terriblement abandonnée et lasse à mourir. Toutes les peines de ma vie pesaient lourdement sur mon cœur, comme aussi l'abandon des meilleurs. Subitement, je vis devant moi une étrange apparition. Elle était enveloppée d'un vêtement bleu brodé d'or. Toute sa personne était belle, mais il y avait quelque chose d'indéfinissable qui me repoussait. A voix basse cette apparition commença à énumérer toutes les fautes de ma vie et me plaignit amèrement de l'impossibilité où j'étais de réparer pour le bien omis. Mon âme fut comme transpercée d'un glaive. Mais je m'apaisais quelque peu en pensant :
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«Si j'écoute ces discours plus longtemps je vais désespérer ! Il est impossible qu'un bon esprit parle de cette façon. Je considérais attentivement celui qui me parlait, et comme au début, je me sentis mal à l'aise ; ses yeux étaient toujours baissés. Je l'interrompis brusquement dans son énumération de mes négligences - il en était à ma quinzième - année et je lui dis :
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«Au nom de JÉSUS CRUCIFIÉ, je t’ordonne de lever les yeux et de me regarder».
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Son beau visage se crispa dans une horrible grimace, et deux yeux terribles, pleins de haine, les yeux du démon, me dévisagèrent. Je savais qui j'avais devant moi. Je commandais au démon de rester encore et lui dis :
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«Tous les péchés dont tu m'as fait le compte je les ai commis et encore mille fois plus. Mais si mes péchés sont sans bornes en nombre et en gravité, ma confiance dans les mérites de JÉSUS CRUCIFIÉ est aussi illimitée».
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Je prononçais sans y réfléchir la formule de bénédiction que j'emploie habituellement avec les âmes du PURGATOIRE :
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«Que la Miséricorde de DIEU te console et te donne la paix».
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Le démon disparut en poussant un hurlement formidable. Mais je vis mon très aimé Père JEAN se tenir devant moi, fâché et il me dit :
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«Comment peux-tu adresser ce vœu de paix au démon, à lui qui ravit si volontiers la paix aux hommes et travaille toujours à troubler la paix ? Comme tu es irréfléchie pour souhaiter la paix à celui qui par un jugement de la Justice de Dieu, l'a perdue pour l'éternité!».
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Cela me fit de la peine et j'ai récité le TE DEUM en l'honneur de la Divine Justice. |
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Nous ne voulons pas prendre congé d'ANCILLA et des bons anges à travers le royaume desquels elle nous a conduits, en les quittant à la porte de l'ENFER.
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votre vie et honorez le pour sa présence, pour son dévouement, pour sa bienveillance : Ayez confiance en sa protection.»
. En effet, l'ange de DIEU nous accompagne de sa présence ; il nous honore et nous aime par sa bienveillance et nous aide par sa protection. En conséquence, pour nous aussi, il a la même bonté que celle indiquée par SAINT BERNARD. Nous ne devons jamais oublier la présence de notre ange gardien ; ce Prince de la Cour Céleste ne doit jamais avoir à rougir de nous. Enfants ou adultes, nous ne voudrons jamais faire quelque chose qui puisse offenser celui qui a soin de nous, avec sollicitude. Jamais nous ne voudrons faire ce que nous n'oserions accomplir devant notre père, notre mère, ou le moindre de nos camarades, car partout, à chaque instant, notre ange est présent. Mais ce n'est pas tout. Sa présence est pleine de délicatesse et de bonté ; nous devons, en retour, l'honorer par notre délicate tendresse, notre soumission, notre dévotion, en y ajoutant notre reconnaissance envers DIEU. Nous prouverons notre pieuse confiance par une prière quotidienne, au commencement et à la fin de chaque journée, comme aussi pendant son cours. En cela nous ferons comme le Pape qui, de l'aurore la nuit, chaque jour de sa vie invoque son ange gardien et répète souvent cette invocation dans la journée, surtout quand des embarras et des difficultés se présentent, ce qui, naturellement, n'est pas rare. Nous attachons une grande importance, dit encore le Saint Père à vous déclarer hautement ce devoir de reconnaissance, car Nous avons toujours éprouvé le merveilleux secours de notre ange gardien. Très souvent, Nous avons vu et senti que notre ange est à nos côtés, toujours prêt à Nous soutenir et à nous secourir. Ceci, tous vos anges gardiens le font aussi pour vous chers enfants. Ils sont toujours là, toujours pleins d'amour, toujours vigilants. La certitude que nous sommes gardés par un Prince de la Cour Céleste, par un de ces esprits dont le Sauveur a dit en parlant de ceux des petits enfants : . «qu'ils contemplent sans cesse la majesté de DIEU», . cette certitude, dis-je, ne doit pas nous inspirer seulement du respect et de la dévotion, mais aussi une pleine confiance. Cette confiance est nécessaire et doit s'affermir lorsque l'accomplissement d'un devoir pénible nous attend et que tenir de bonnes résolutions nous est difficile. Alors nous devons compter tout spécialement sur le secours, la défense et la Protection de notre ange gardien. La prière est la plus vraie et la meilleure expression de cette confiance. Chacune des salutaires paroles de SAINT BERNARD - conclut le Souverain Pontife - furent, dès nos premiers pas, gravés dans notre cœur par notre mère, aussitôt que nous fûmes capables de les comprendre. Avec la grâce de DIEU, elles nous ont toujours soutenu dans les travaux de notre existence, et Seront encore notre force et notre secours tant que le Seigneur nous accordera de vivre ici bas. |
LES ANGES DANS LA BIBLE |
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LES ANGES
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10/01/2010
MESSAGES DE NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES (1)
Un lieu d'apparition et 56 messages (1945-1959) extraordinaires de la VIERGE MARIE, appelée NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES, confiés à IDA PEERDEMAN 1905/1996. Il est regrettable qu'une fausse mystique québécoise se soit approprié ces message et ait donné à sa communauté (aujourd'hui excommuniés) le même nom, semant la confusion et jetant le discrédit sur des apparitions, reconnues officiellement depuis 2002.
IDA PEEDERMAN (1905-1996)
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1er MESSAGE
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25 MARS 1945 (FÊTE DE L’ANNONCIATION, DIMANCHE DES RAMEAUX) |
LA DAME APPARAÎT |
C’était le 25 mars 1945, en la fête de l’Annonciation. Assises dans le séjour, mes sœurs et moi-même, nous étions en train de bavarder autour du poêle à charbon. C’était la guerre et ce qu’on a appelé l’hiver de la faim. Alors qu’il se trouvait à Amsterdam ce jour-là, le Père FREHE 2 était passé nous voir. Nous étions en pleine conversation quand, soudain, je me suis sentie attirée vers l’autre pièce. Là, j’ai vu d’un coup venir une lumière. Je me suis levée, ne pouvant faire autrement que de m’en approcher. Le mur disparut à mes yeux et tout ce qu’il y avait là normalement n’y était plus. C’était un océan de lumière et un espace vide illimité. De cet espace, j’ai vu soudain se détacher une forme, une forme vivante, une silhouette de femme. Je la voyais debout, à ma gauche, à une certaine hauteur. Elle était vêtue d’une longue robe blanche et portait une ceinture ; elle avait un air très féminin. Elle se tenait, les bras tendus vers le bas et les paumes des mains tournées vers l’extérieur, tournées vers moi. Tandis que je la regardais, quelque chose d’étrange m’étreignit. Je me suis dit : «Ce doit être la SAINTE VIERGE ; c’est pas possible autrement». |
ANNONCE DE LA LIBÉRATION |
Soudain, la forme se met à me parler. Elle dit : «Répète après moi.» Je me mets donc à répéter mot à mot ce qu’elle dit. Elle parle très lentement et lève d’abord trois doigts, puis quatre et, pour finir, les cinq doigts en me disant : «Le 3, c’est mars ; le 4, avril et le 5, c’est le 5 mai. 3» |
LE ROSAIRE ET LA PRIÈRE |
Elle me montre ensuite le chapelet en disant : «C’est à cela qu’on le doit ! Persévérez !»
Après un moment de silence, elle ajoute : « Il faut diffuser la prière.» Je vois alors devant moi une multitude de soldats, beaucoup d’Alliés ; la SAINTE VIERGE me les montre. Elle saisit alors la petite croix du chapelet et me montre le CHRIST en croix. Puis, de nouveau, elle me montre les soldats. C’est pour me faire comprendre ce sur quoi les soldats doivent appuyer leur vie, parce que la voix reprend : «Il rentreront bientôt chez eux, ceux-là.» Et elle désigne les troupes. |
«LA DAME», «MÈRE» |
Mes sœurs et le Père FREHE étaient venus se placer autour de moi. Quand il m’a entendue prononcer des paroles, il a dit à l’une de mes sœurs : «Note un peu ce qu’elle dit.» Après que j’eus répété deux ou trois phrases – que la voix disait –, j’ai entendu le Père FREHE me dire : «Eh ! Demande-lui un peu qui c’est !» Et je demande alors : «Êtes-vous MARIE ?» La forme me sourit et répond :« Ils m’appelleront «la Dame», «MÈRE» |
LA CROIX |
La vision s’efface et je regarde dans ma main. Une croix est alors déposée devant moi. Il me faut la soulever. D’un geste très lent, je la soulève ; elle est lourde. Quand la forme a eu fini de dicter, elle a disparu très lentement. Ce n’est qu’ensuite que la lumière a disparu à son tour et, soudain, j’ai retrouvé autour de moi tout dans la pièce comme c’était depuis toujours. |
2ème MESSAGE (21 AVRIL 1945)
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L’IMAGE DE LA DAME |
Tout d’un coup, me voici placée dans une église. Je dis alors : «Me voici devant un autel particulier et voilà l’image de la DAME» C’est une représentation de la DAME pareille à celle que j’ai vue la première fois. Elle est au milieu de fleurs. Il y a plein de fleurs, des fleurs même sur les marches de l’autel, en nombre incalculable. Des milliers de gens sont agenouillés devant elle. |
LA PAIX DANS LE CHRIST |
L’image me regarde et fait aller et venir son doigt en signe d’avertissement en disant à trois reprises : «Vous ne garderez la paix, vous, les hommes, que si vous croyez en Lui. Diffusez cela !» En prononçant ces mots, la DAME dépose un crucifix dans ma main ; elle me montre le crucifix que je dois faire voir tout autour de moi. |
UN NOUVEAU DANGER |
Elle me conduit ensuite pour ainsi dire en dehors de l’église et là, j’ai devant les yeux un vide sans fin. Tandis que je regarde cet espace vide, j’aperçois des têtes humaines. C’est pour ainsi dire comme si je devais en prendre une çà et là. L’image me dit alors : «Il y a des personnes importantes qui sont encore en train de projeter quelque chose.» |
ISRAËL SE RELÈVERA |
J’ai alors une autre image, celle de gens en fuite et en marche. Je comprends intérieurement : c’est l’Exode des Juifs fuyant l’Égypte. Tout en montrant cet Exode, la DAME dit : «Mais ISRAËL se relèvera. 4» Au-dessus de l’image de l’Exode, je vois une représentation de DIEU le PÈRE dans les nuées. Il tient la main devant les yeux et la DAME me dit : «Et YAHVÉ a honte de son peuple.»
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ABEL ET CAÏN – LES TABLES DE PIERRE |
Dans l’image suivante, je reconnais clairement la représentation de CAÏN et d’ABEL. Il y a en effet, par terre, une grande mâchoire d’âne. Je vois CAÏN qui s’enfuit. Je vois ensuite quelqu’un portant un long vêtement, une barbe et, dans les mains, deux tables de pierre. Sur les tables de pierre, il y a quelque chose dans une langue que je ne connais pas du tout. J’ai ensuite l’impression que quelqu’un les jette et les brise en morceaux. Je vois les morceaux éparpillés sur le sable. |
LA PROCESSION DU MIRACLE |
Je me retrouve placée une deuxième fois devant l’autel. Et d’un coup, je vois pour ainsi dire passer une procession à l’extérieur de l’église. En me la montrant, la DAME dit : « C’est la Procession du Miracle d’Amsterdam. 5» Je vois cette procession passer par la vieille ville. Il y a aussi un prêtre qui marche en tête avec «Notre Seigneur 6 ». La procession bifurque alors tout d’un coup vers ce quartier (Amsterdam-Sud), en direction d’un terrain vague. Puis tout a de nouveau disparu. |
4 | Le 14 mai 1948 fut proclamée l’indépendance de l’État d’ISRAËL. |
5 | cf. annexe I : «Le miracle eucharistique d’Amsterdam». |
6 | C’est ainsi que la voyante désigne JÉSUS présent dans l’Eucharistie |
4ème MESSAGE (29 AOÛT 1945)
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TRISTESSE ET JOIE |
Je vois la DAME debout. Elle me fait signe de regarder dans ma main. C’est comme s’il en sortait d’étranges choses. Je vois une grande tristesse ; tristesse qui se dépose dans ma main et qu’il me faut regarder. Tandis que je regarde dans ma main, je sens monter en moi une profonde tristesse. La DAME sourit et dit : «Mais après, il y aura de la joie.» À ce moment-là, je ressens la joie en question. Je vois des rayons, des rayons lumineux. |
UNE SEULE COMMUNAUTÉ |
Je vois ensuite de grands bâtiments, des églises. Se dressent des églises de tout genre et pas seulement des églises catholiques. La DAME dit : «Il faut que ce soit une seule et grande communauté.» À ces mots, j’éprouve d’horribles douleurs dans la main. Des tempêtes se lèvent sur ces églises. |
UNE PÉRIODE DE TROIS PAPES |
La DAME me fait voir à présent trois papes. En haut, à gauche, se tient le pape PIE X. Notre pape PIE XII est au milieu et, à droite, je vois un nouveau pape 7 . En montrant les trois papes, la DAME dit : «Ces trois-là, c’est une période. Ce pape et le nouveau sont les combattants.» |
UNE NOUVELLE GUERRE |
Elle montre ensuite une nouvelle guerre, une guerre bien étrange 8 cependant, bien plus tard, et qui causera de grandes calamités. |
LA FORMATION DU CLERGÉ |
Je vois à présent passer des files de jeunes membres du clergé. La DAME dit : «Il faudra cependant bien du changement dans l’Église. Il faudra changer la formation du clergé, une formation plus moderne, adaptée à ce temps, bonne toutefois, avec le bon esprit.» La DAME insiste sur ces derniers mots. Je vois soudain une colombe voler autour de ma main. Retenue, la colombe ne cesse pourtant de voler en rond. Elle projette des rayons nouveaux. La DAME me montre ensuite le pape et dit : «Il faut de la largesse d’esprit, plus de social. Toutes sortes de courants tendent au socialisme, ce qui est bon, mais cela peut se faire sous la conduite de l’Église» La DAME prend alors un air accablé et dit : «Vraiment beaucoup de choses doivent changer dans la formation». Je vois de grands courants qui s’opposeront, beaucoup de lutte contre cela dans l’Église. Et puis, d’un seul coup, la DAME a disparu. |
7 | Quand, en 1963, le Cardinal MONTINI devint pape sous le nom de PAUL VI et que la voyante le vit à la télévision, elle reconnut immédiatement en lui ce troisième pape. |
8 | La voyante l’a identifiée plus tard avec la guerre du Golfe de 1991, qui fut courte mais dévastatrice. À cette époque-là, elle n’avait, bien sûr, aucune idée de l’usage des missiles. C’est pourquoi elle la qualifia d’ «étrange» |
9 Quatre ans plus tard, en 1949, la République populaire de CHINE fut proclamée à l’issue d’une dure guerre civile.
6ème MESSAGE (3 JANVIER 1946)
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COMBAT EN ANGLETERRE ET EN EUROPE |
J’entends la voix qui dit : «ANGLETERRE, fais attention !» Je vois alors l’ANGLETERRE et une grande église. Je comprends intérieurement : c’est l’Abbaye de Westminster. Je vois ensuite un évêque ; il n’est pas de notre Église. Je comprends intérieurement : c’est un évêque d’ANGLETERRE. Je vois ensuite le pape, assis devant moi ; il regarde d’un air très sérieux. Puis je vois une nouvelle fois cet évêque ; ça concerne l’ANGLETERRE. La DAME m’indique l’ANGLETERRE ; je vois alors qu’il y a le mot «combat» au-dessus de la tête de l’évêque. Je me sens dans un état si étrange ; c’est pour ainsi dire comme si tout était en train de changer en moi. Je ne sais pas l’expliquer. Je regarde tout d’un coup en haut à gauche et, de nouveau, je vois la DAME, debout. Elle est tout habillée de blanc et un peu élevée de terre. Elle me montre quelque chose. Je regarde et de nouveau, je vois l’ANGLETERRE devant moi. La DAME me dit : «Un combat va toucher l’EUROPE entière et s’étendre au-delà.» Une sensation de lourdeur paralysante et de grande fatigue spirituelle s’empare de moi. La DAME dit : «C’est un dur combat spirituel.» Regarde la Croix. La DAME me dit ensuite : «Viens !», Et elle me montre ma main. C’est comme si on y déposait une croix. La DAME me fait voir à présent ce que je dois faire : je tiens la croix dans la main et tout en faisant voir la croix, je fais passer la main au-dessus de la terre en décrivant un cercle. La DAME me dit alors : «Regarde donc la croix.» Je le fais et tandis que je regarde, la croix sort de ma main et je ferme le poing que je dois regarder aussi. La DAME dit ensuite : «Regarde maintenant de nouveau la croix.» Et la croix se trouve de nouveau dans ma main. La DAME fait aller et venir son doigt en signe d’avertissement et dit : «Cette croix, ils veulent la changer en d’autres croix.» Je vois alors différentes choses tournoyer devant mes yeux : le COMMUNISME et un nouveau genre de mouvement qui va venir, une union entre la CROIX GAMMEE et le COMMUNISME.
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COMBAT |
La Dame dit : «Les chrétiens vont se fatiguer à force de combattre»
Elle accentue le mot «fatiguer» et je me sens prise par une fatigue spirituelle. La DAME me montre quelque chose devant moi ; je vois alors une bande de sable, un désert. Une chaire y est dressée. Puis la chaire disparaît et, le temps d’un éclair, je vois une nouvelle fois le même désert devant moi. J’entends une voix crier quelque chose dans une langue étrangère provenant d’un temps ancien. Ceci se reproduit à plusieurs reprises sous mes yeux, à toute vitesse.
La DAME me montre de nouveau quelque chose et je vois le VATICAN. C’est comme s’il tournait sur lui-même au milieu du monde. À l’intérieur du VATICAN, je vois le pape, la tête droite et deux doigts levés. Il regarde au loin d’un air grave. Je me frappe alors trois fois la poitrine. |
JEANNE D'ARC |
Puis, tout d’un coup, je vois quelqu’un à cheval, revêtu d’une armure. Comme je demande qui c’est, il m’est répondu : «JEANNE D’ARC» Derrière elle, je vois soudain s’élever une grande cathédrale. Je demande quelle peut bien être cette église et j’entends intérieurement : c’est la cathédrale de Reims. Je vois ensuite un cortège qui s’avance et se dirige vers l’église. C’est un cortège comme dans les temps anciens avec quelqu’un à cheval. Il porte un bouclier et une épée ; il y a un grand nombre d’écuyers autour de lui. J’entends : «BOURBON»
J’ai l’impression que c’est pour plus tard. |
VÉRITÉ, CHARITÉ, ÉQUITÉ |
Je dois ensuite regarder dans mes mains ; je représente l’humanité. «Elles sont vides», je dis à la DAME. Elle regarde ; je dois alors les joindre sans la quitter du regard. La DAME me sourit. On dirait qu’elle descend d’un pas. Elle dit : «Viens !» C’est alors pour ainsi dire comme si je parcourais le monde avec elle. Je me sens soudain terriblement fatiguée et je dis à la DAME : «Je suis tellement fatiguée, mortellement fatiguée.» Je le ressens dans tout mon corps. Mais la DAME continue à me faire avancer. Je regarde alors devant moi et vois, écrit en très grandes lettres : «Vérité». Je le lis à haute voix et nous continuons. La DAME hoche la tête. Elle a un air très grave et triste ; elle me dit : «Vois-tu la Charité ?» Je regarde de nouveau dans mes mains et dis : « J’ai les mains vides. » Elle me prend de nouveau par la main et nous continuons. Tout en voyant devant moi un espace vide sans fin, j’entends la Dame qui demande : «Équité, justice, où sont-elles donc ?» |
JÉRICHO |
Puis, je vois de nouveau la croix dressée au milieu du monde ; la DAME la montre d’un geste. Il me faut la prendre mais je détourne la tête. C’est pour ainsi dire comme si j’étais l’humanité et que je repoussais la croix. «Non», dit la DAME, «il faut la prendre et la placer au centre. Il y aura une catégorie de gens qui vont se battre, se battre pour cela et je les mènerai au but.» Tandis qu’elle dit cela, je suis saisie dans tout le corps par une douleur si épouvantable qu’une plainte m’échappe ; je dis à la DAME : «Oh ! Comme ça me fait mal !» J’entends alors une voix crier très fort : «JÉRICHO !» Et la DAME reprend sa place en hauteur. Elle baisse le regard, le porte sur moi et me dit : «Cela, il faut le rapporter, ce que je t’ai communiqué ; il n’y aura pas de paix avant.»
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COMBAT SPIRITUEL |
Puis, de nouveau, je vois le pape entouré d’un certain nombre de prélats et d’autres messieurs. Je dis : «On dirait qu’ils sont en conférence». On discute fort. Il y en a qui paraissent contrariés. La DAME dit : «C’est le combat spirituel qui se propage dans le monde. Celui-là est bien pire que l’autre et le monde en est miné de l’intérieur.» |
EGO SUM |
C’est alors pour ainsi dire comme si j’avançais sur la terre et fouillais le sol. Il me semble descendre continuellement en rampant sous le sol et passer par toutes sortes de galeries. D’un seul coup, c’est fini et j’entends : «Je suis là.»J’entends alors une voix qui dit : «Ego sum» 10Et je dis tout bas : «Et le monde est petit.» La Dame dit ensuite en pointant le doigt : «Allez et diffusez.» Et d’un seul coup, tout disparaît. |
10 Latin pour « Je suis ».
7ème MESSAGE (7 FÉVRIER 1946)
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L’EUROPE MISE EN GARDE |
Je vois soudain la Dame debout. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement et dit : «Regarde l’ensemble de l’EUROPE et avertis les peuples d’EUROPE.» |
La DAME, le regard très grave, dit : «Ora et labora.11»Et de nouveau, elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement. La DAME me fait voir alors un loup. Ce loup passe de long en large devant moi. L’animal disparaît subitement. Elle me fait voir ensuite une tête de mouton avec, tout autour de la tête, des cornes enchevêtrées. La DAME répète alors : «L’EUROPE doit faire attention ; avertis les peuples d’EUROPE !» |
CONFLITS ET CALAMITÉS |
Elle me fait voir ensuite ROME ; je vois très clairement tourner le VATICAN. On dirait que la DAME, à présent, me fait signe du doigt pour que je m’approche ; elle dit : «Viens. Regarde bien ça !» Elle lève alors trois doigts puis toute la main, c’est-à-dire les cinq doigts. Elle refait ce geste à plusieurs reprises devant moi. «Regarde bien et écoute», dit-elle. «L’EST CONTRE L'OUEST» J’entends ensuite la Dame répéter : «Fais attention, EUROPE !» Tout d’un coup, voici l’ANGLETERRE. La DAME fait un mouvement comme si elle descendait une marche ; on dirait qu’elle pose le pied sur l’ANGLETERRE. J’observe bien : je vois la DAME joindre les mains. Elle donne alors un nouvel avertissement. Je l’entends dire : «Malheur à toi, ANGLETERRE !» De nouveau, la DAME me fait signe de bien regarder. Alors, tout d’un coup, je vois une nouvelle fois ROME et le pape. Assis, le pape tient en main un livre ouvert qu’il me fait voir. Je n’arrive pas à voir de quel genre de livre il s’agit. Le pape tourne ensuite ce livre dans tous les sens. J’entends la DAME dire : «Mais il y a là beaucoup à changer.» Et elle indique l’endroit où est le pape. Très grave, elle secoue la tête de droite à gauche. De nouveau, la DAME lève les trois doigts puis les cinq doigts. Une sensation de confusion me saisit ; j’entends la DAME dire : «De nouvelles calamités vont s’abattre sur le monde.» |
LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS |
Tout à coup, voici une plaine sous mes yeux. On y dépose un gros œuf ; tandis que je regarde, je vois une autruche s’enfuir à toutes jambes. Je vois ensuite un grand nombre d’enfants noirs, puis, de nouveau, un avertissement et des enfants blancs. J’ai l’idée qu’il y a là Notre Seigneur JÉSUS et des enfants qui l’entourent. C’est une Silhouette lumineuse que je vois. J’entends : «Laissez venir à Moi les petits !» Et je vois écrit : «Il faut élever les enfants dans la doctrine chrétienne.» |
ALUNISSAGE |
Je vois ensuite la partie d’une carte. J’entends : «JUDÉE», et je vois écrit : «JÉRUSALEM». Je vois alors subitement deux lignes avec une flèche aux extrémités ; «RUSSIE» est écrit sur l’une et «AMÉRIQUE» sur l’autre. C’est alors pour ainsi dire comme si je me trouvais avec la DAME au-dessus du globe. La DAME m’indique quelque chose et je distingue très clairement la lune devant moi. Il y a quelque chose qui s’approche en volant ; je vois cette chose se poser sur la lune 12Je dis : «Il y a quelque chose qui se pose, qui se pose sur la lune.» J’ai l’impression de flotter dans l’espace. Tout me paraît si étrange autour de moi et je dis : «Une sorte de phénomène naturel.» |
UNITÉ EN EUROPE. ANGLETERRE |
J’entends ensuite la Dame qui dit : «Peuples d’EUROPE, rassemblez-vous. Les choses ne vont pas bien, ici.» Je vois l’ALLEMAGNE au milieu de l’EUROPE et c’est comme si ce pays cherchait à se dégager de là. Puis je vois encore l’ANGLETERRE et il me faut cette fois tenir fortement des deux mains la couronne. C’est pour ainsi dire comme si la couronne oscillait et qu’il me fallait la tirer pour la fixer au-dessus de l’ANGLETERRE. J’entends : «ANGLETERRE, prends bien conscience de ta mission. ANGLETERRE, tu dois retourner au Très-Haut, the Highest13» Et alors, tout d’un coup, la DAME a disparu. |
11 Latin pour «Prie et travaille».
12 La voyante a reconnu, dans cette image, le premier alunissage télévisé de l’année 1969.
13 Ces mots : «le Très-Haut» sont dits en anglais par la DAME
8ème MESSAGE (25 FÉVRIER 1946)
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LA VÉRITÉ EST INTROUVABLE |
Je vois une lumière crue et, en hauteur, la Dame. Elle indique ce qui est en bas et je vois l’EUROPE. La DAME secoue la tête de gauche à droite. Je vois à ses pieds comme des petits anges ; pendant que je les regarde, ils ramènent d’un coup leurs ailes sur leur visage. Une grande lumière vient alors envelopper la DAME. Plus je regarde la terre, plus celle-ci devient sombre ; du doigt, la DAME attire mon attention là-dessus. Je lève une nouvelle fois les yeux sur elle mais elle me montre la terre d’un air sévère et, là, je vois dans cette obscurité, écrit en grandes lettres, le mot : «Vérité». Tout à coup, les petits anges sont de nouveau à ses pieds et ils ramènent cette fois encore leurs ailes devant leur visage. La DAME me dit : «Tu dois les mettre en garde. La Vérité est introuvable.»
Je me dis en moi-même : comment faire ? La DAME me fait un signe en direction du bas et dit : «Allez et diffusez !» Du doigt, elle montre le monde. J’y vois beaucoup de membres du clergé, beaucoup d’églises, mais sans bien les distinguer. |
LA CROIX AU MILIEU DU MONDE |
La DAME me montre une nouvelle fois le monde et dit : «Cherche et vois si tu peux Le trouver.» Je cherche et cherche et je lui dis : «Je suis tellement fatiguée et ça me fait horriblement mal.» Je vois tout à coup descendre d’elle une grande et longue croix. On dirait que quelqu’un la traîne mais je ne vois pas cette Personne ; je ne vois que la croix. La croix suit le long chemin qui descend vers la terre et, d’un seul coup, je la vois dressée au milieu du monde. Je regarde de nouveau la Dame et je vois s’avancer une longue file de gens ; il me semble que ce sont des pèlerins. |
VÉRITÉ, FOI ET AMOUR |
La DAME me dit : «Regarde.» Et elle décrit au-dessus du monde un arc de cercle, une courbe. J’ai l’impression qu’elle y écrit quelque chose et, à haute voix, je lis le mot «Vérité» : celui-ci est au milieu. Elle écrit ensuite à gauche un mot et je lis : «Foi» ; enfin un à droite, et je lis : «Amour». La DAME m’indique le tout et dit : «Allez et diffusez !» Elle m’indique une fois de plus la courbe et dit : «Voilà ce qui doit revenir. En apparence, c’est là, mais en réalité, ça ne l’est pas.» Et dans son regard se lit une terrible tristesse. |
CALAMITÉ SUR CALAMITÉ |
Après cela, une force m’oblige à dire : «Calamité sur calamité, des calamités naturelles.» Je vois ensuite le mot «Faim», qui est écrit, et le mot «Chaos Politique»La DAME dit : «Ce n’est pas seulement pour ton pays, mais c’est sur le monde entier.» Je suis prise d’une terrible douleur et dis : «C’est encore une période d’oppression et de peine qui s’étend encore sur le monde.» Je vois ensuite écrit le mot «Désespéré». Je me trouve soudain entourée de lumière et je vois la DAME comme si elle descendait. Elle m’indique les trois mots : «Vérité», «Foi» et «Amour». La DAME sourit et me dit : «Mais il va falloir apprendre beaucoup de choses.» |
ECCE HOMO |
Tout à coup, elle porte mon attention sur la droite et je vois quelqu’un qui est assis et qui porte une longue barbe blanche. L’homme est vêtu d’un long vêtement ; il pointe deux doigts joints vers le haut. Sous son coude, il y a un gros livre et devant lui, une grande clef. L’image s’efface et la DAME me dit une fois de plus : «Regarde !» Et elle me fait voir à présent quelque chose d’autre. C’est une grande pierre sur laquelle est couché un agneau. J’entends une voix dire : «Ecce Homo. 14»D’un seul coup, la DAME a disparu ainsi que la lumière. |
14 Latin pour : «Voici l’Homme.»
9ème MESSAGE (29 MARS 1946)
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L’ENFANT DIVIN | |
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RETOURNER A LUI | |
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CHRISTUS REGNUM |
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Après les avoir lus, je vois à ses pieds un lion de pierre, la tête auréolée d’une lumière d’un blanc diaphane. Derrière le fauteuil, je vois apparaître des clochers et des églises et je vois des évêques. Je dis : «Pas de notre Église.» Je comprends intérieurement que c’est l’Église d’ANGLETERRE. Tandis que j’observe, une croix en forme de X transparaît. Et je vois la DAME sourire. Tout à coup, l’ENFANT qu’elle a sur les genoux a grandi ; Il est maintenant debout et tient un calice dans la main. | |
À côté de tout ça, je vois apparaître une échelle ; puis j’ai l’impression de l’escalader. J’arrive en haut de l’échelle et je découvre subitement devant moi un autre signe, en grand : un X traversé d’un P 15 . La DAME dit : «La religion va endurer un sévère combat et on va chercher à la fouler aux pieds. Cela se fera de façon si subtile que presque personne ne s’en apercevra. Mais je mets en garde.» Avec une extrême gravité, elle montre alors le calice. Je l’entends dire : «Christus Regnum. 16» |
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Je vois ensuite JÉRUSALEM, c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. Il y a un combat. Je vois alors soudain des prêtres arméniens devant moi. Je lève ensuite deux doigts. Je vois de nouveau la DAME assise sur son fauteuil, avec tout le reste autour, puis l’église d’ANLETERRE, une église russe, une église arménienne et beaucoup d’autres églises encore. Elles ne cessent de tourner, pêle-mêle. La DAME paraît soucieuse et je l’entends dire : «ROME, sois sur tes gardes !» Elle insiste sur ces mots et serre le poing. Et la DAME disparaît d’un coup. |
15 Lettres grecques du monogramme du CHRIST.
16 Latin pour : «Le CHRIT est le Royaume.»
10ème MESSAGE - 9 JUIN 1946 (PENTECÔTE)
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URBI ET ORBI |
De nouveau, je vois la Dame. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement ; elle dit, comme si elle s’adressait au monde : «Urbi et Orbi 17 . C’est, pour l’instant, le plus important.» |
AGIR ET VEILLER |
La DAME descend en portant dans un linge un petit ENFANT, un ENFANT dans la gloire. Elle me fait signe de la suivre et je lui emboîte le pas. La DAME dépose cet ENFANT au milieu du monde. L’ENFANT se met à pleurer très fort. La DAME désigne l’ENFANT et dit : «Vous qui êtes pour Lui, veillez donc ! Je ne peux assez mettre en garde » Je regarde alors de nouveau cet endroit ; mais l’ENFANT a subitement disparu. La DAME regarde dans le monde d’un air bien abattu et dit : «Ce n’est pas parmi ces hommes qu’on peut les trouver : la Justice, la Vérité et l’Amour.» Puis, on dirait que la DAME, l’air concentré, fixe l’horizon ; elle dit : «Calamité sur calamité. Pour la seconde fois, je vous le dis : tant qu’Elles ne sont pas là, il ne peut pas y avoir de vraie paix. Par la prière et surtout en agissant en bien et non pas seulement en priant. Agir et veiller.» |
UNE NOUVELLE CALAMITÉ |
Je vois ensuite, tout d’un coup, que la DAME a fait un pas de côté. Une image très désagréable se présente alors à moi. De l’autre côté, il y a comme des démons qui se précipitent vers moi, formes qui voltigent pêle-mêle et qui ont des cornes sur la tête, de drôles de pattes et des visages affreux. J’entends alors la DAME dire : «Je vous prédis une grande, une nouvelle calamité sur le monde.» La DAME dit ces mots avec beaucoup de tristesse et pour mettre en garde. Elle dit ensuite : «Si seulement les hommes voulaient écouter… » Et elle ne cesse de faire non de la tête. Je vois ensuite défiler une brève période et j’entends : «Pendant un court laps de temps, ça va apparemment bien.» Je vois ensuite le globe terrestre ; la DAME le montre du doigt. Je vois de vives lumières et de vifs rayons ; on dirait que le globe éclate de toutes parts. Puis, la DAME montre le ciel. Elle se tient à ma droite, c’est à dire côté ouest, et elle montre l’EST. Je vois un grand nombre d’étoiles dans le ciel et la DAME dit : «C’est de là que ça vient»
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COMBAT CONTRE LE PAPE |
Voilà soudain un chapeau de cardinal d’où pendent des rubans. Un signe en forme de X apparaît comme pour barrer le chapeau d’une croix. J’entends la DAME qui dit : «Un combat va être mené à ROME contre le pape.» Je vois tout autour du pape un grand nombre d’évêques assis ; j’entends alors : «Catastrophique !» La DAME disparaît alors. |
17 «Pour la Ville (ROME) et le Monde», qualifiant la bénédiction que donne le Saint-Père à Noël et à Pâques.
11ème MESSAGE (4 JANVIER 1947)
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MENACE SUR LE MONDE |
Je vois la DAME debout. Elle dit : «Qu’ils cherchent donc un appui dans le vrai !»
«Ça, c’est le monde futur ; il est très dur. Le monde va s’autodétruire»
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ROME, SOIE PRÉVENUE |
La DAME prend ensuite, pour ainsi dire, le monde dans la main et le fait tourner. Elle dit : «Il faudra que ça s’arrange, mais…» Je regarde ce que me montre la DAME et je vois toutes sortes d’églises ; j’ai l’impression que ce ne sont pas des églises catholiques. Au milieu d’elles, je vois ROME. La DAME fait aller et venir de nouveau le doigt en signe d’avertissement et dit : «ROME, sois prévenue !» Ensuite, je vois l’Église d’ANGLETERRE ; c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. J’ai l’impression qu’il va y avoir du changement. |
CHARITÉ, ÉQUITÉ, VÉRITÉ |
La DAME s’approche d’un pas et dit : «Regarde !» Je vois tout à coup un bouquet de clochers de toutes sortes, très rapprochés les uns des autres. La DAME prend alors une courroie de fer. Elle la passe autour des clochers et attache ceux-ci en serrant bien. Nous regardons ensemble. Elle détache alors la courroie et dit trois fois de suite : «En haut !» En disant cela, elle lève les mains à chaque fois un peu plus. Elle se met alors à écrire des mots au-dessus de l’église et je lis à haute voix : «Charité» ; elle place celui-ci en plein milieu, au-dessus des tours. Elle écrit ensuite à droite, mais un peu plus bas : «Équité». Elle va ensuite vers la gauche et y écrit : «Vérité». Pendant ce temps, j’entends la Dame qui dit : «Tout cela, en fait, on ne le trouve toujours pas. Combien de fois ne l’ai-je pas déjà dit ! » Apitoyée, elle secoue la tête de droite à gauche. ROME réapparaît tout d’un coup. La DAME me montre ROME et me dit : «Je ne les avertirai jamais assez de mettre cela en pratique.» |
LARGESSE D'ESPRIT |
Je vois ensuite se produire de grands changements que la DAME me fait voir. Voilà ce que je vois : de grandes vagues rouges qui pénètrent toujours plus sur le monde. Je les vois se répandre de plus en plus loin. J’entends la DAME qui dit : «C’est bien, mais… plus spirituel, réellement dans la vérité, l’équité et la charité.» J’ai ensuite l’impression de voir venir, des années plus tard, de tout autres courants spirituels. La DAME dit : «Une fois encore, je mets ROME en garde. De la largesse d’esprit… Il leur faut voir les choses avec largesse d’esprit, mais…» Et tandis que la DAME, d’un geste, porte mon attention sur ces mots, tout disparaît d’un coup. |
12ème MESSAGE (30 AOÛT 1947)
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L’ITALIE |
J’entends la voix et je regarde. Une sensation de lourdeur me saisit et j’entends dire : «Il y a une lourde pression.»
«Bannissement»
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LUTTTE POLITICO-CHRÉTIENNE |
Entre-temps, je vois distinctement le nord et la pointe sud de l’ITALIE. Entre les deux, je vois l’IALIE centrale. Il y règne un silence glacial. Il n’y a personne, rien, si ce n’est un silence de mort. Je vois ensuite surgir une grande coupole. Tout à coup, la pluie se met à tomber dessus, de plus en plus drue et à grosses gouttes. Soudain, je m’aperçois que ce ne sont pas de communes gouttes de pluie qui tombent du ciel sur cette coupole, mais des gouttes de sang. Dans le lointain, je vois une croix dressée dans la lumière et j’entends : «Ce sera une grande lutte politico-chrétienne ; politique ecclésiastique»
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RÉUNIONS SECRÈTES AU VATICAN |
Je vois ensuite, tout à coup, une grande pièce au VATICAN où se trouve le pape. Il semble que quelque chose se passe au VATICAN. La DAME dit :
«On tient des réunions secrètes. Cela fait plusieurs fois. Ils se rassemblent en secret.»
La DAME désigne quelqu’un et je comprends intérieurement que c’est un envoyé des ÉTATS-UNIS. Devant le pape, il y a de nombreux papiers. La DAME dit : «Le pape est mis au courant de tout. Il est parfaitement au courant de ce qui va arriver. Soi-disant que la paix règne, mais en réalité ce n’est pas le cas, tout est camouflé au monde»
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13ème MESSAGE (7 DÉCEMBRE 1947)
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LA CROIX |
Je vois la DAME debout et j’entends : «ROME menacée.» Un grand 4 vient alors se placer devant moi et un cercle vient l’entourer. Puis l’image disparaît et une croix vient se placer devant moi, une croix aux quatre branches égales. Là aussi, un cercle se forme autour d’elle et, au centre de la croix, je peux lire : «IHS 18». Je soulève pour ainsi dire cette croix et je la montre tout autour de moi. Je vois subitement des foules de gens qui nous entourent. Ils regardent la croix, mais pour beaucoup, c’est dans une attitude de rejet. |
L’EUROPE SOUS LES FLOTS |
Je vois ensuite de gros nuages épais s’accumuler sur l’EUROPE et, juste en dessous, de grandes vagues déferler sur l’EUROPE. Puis je vois la DAME éclairée par une lumière crue. Elle est vêtue de blanc. Elle a les mains grandes ouvertes et il en sort un dense faisceau de rayons lumineux. Une force me commande de tenir ma main en l’air, et j’ai l’impression que ce faisceau la touche. Ça me brûle et ça me picote. La DAME me sourit et, désignant ma main, elle fait oui de la tête. J’ignore ce que cela signifie. Alors, le visage de la DAME s’assombrit et elle a l’air très triste. Portant mon attention sur les gros nuages et les grosses vagues, elle dit :
«Il va d’abord leur falloir périr par ces flots, et seulement après…»
Ces paroles apparaissent alors sous mes yeux, écrites. Le mot «après» est suivi de plusieurs petits points comme si d’autres paroles devaient suivre qui doivent toutefois rester secrètes. Puis le visage de la DAME s’éclaire, et je vois l’eau s’élever comme de la vapeur. On dirait que le soleil perce brièvement cette vapeur. La DAME porte de nouveau mon attention sur la TERRE et je constate que tout s’est dégagé. Je vois à présent partout des ossements humains, des morceaux de crânes, des parties d’os des bras et des jambes. C’est un spectacle affreux.
J’entends la DAME qui dit :«C’est cela, la perdition. Mettez-vous donc à l’œuvre, mettez vous donc à l’œuvre !» |
ÉQUITÉ, CHARITÉ, JUSTICE |
Elle fait alors un geste en direction du haut et dit : «Lis !» Je vois alors apparaître des lettres et je lis : «Équité». Une douleur épouvantable m’envahit la main ; une main lourde comme du plomb. J’entends ensuite la Dame qui dit : «Allons, continue à lire.» Et je vois en grandes lettres : «Charité». Au-dessus de ces lettres apparaissent plein de glaçons dégoulinants. J’entends alors la voix me dire «Continue.» Mais au moment où je m’apprête à lire, j’en suis empêché par des flammes qui s’élèvent autour des lettres. Les flammes s’interrompent un instant et je lis : «Justice». |
UN CIMETIÈRE MILITAIRE |
La DAME me montre ensuite quelque chose : je vois un cimetière militaire avec d’innombrables rangées de croix blanches. Je les vois se renverser les unes après les autres ; elles tombent toutes à la renverse. La DAME me montre autre chose : je vois apparaître d’autres croix blanches ; à perte de vue, elles surgissent de terre. J’entends alors la DAME me dire : «Voilà le message que j’apporte aujourd’hui.» 19 Je la vois ensuite disparaître peu à peu de la lumière. Je ressens alors un énorme vide autour de moi et c’est comme si tout était sombre sur la Terre. |
18 Le sigle IHS désigne le monogramme du CHRIST : à la fois les trois premières lettres de «JÉSUS» en grec et les initiales de l’expression latine : Iesus Hominum Salvator (JÉSUS, Sauveur des hommes).
19 C’est la première fois que la DAME emploie le terme de «message».
14ème Message (26 DÉCEMBRE 1947)
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LE MONDE DÉCHIRÉ |
Soudain, je vois une lumière crue et je sens une douleur m’envahir la main ; c’est comme un faisceau de rayons lumineux. Je vois la Dame et elle dit : «Des calamités vont survenir et s’étendre du Nord jusqu’au Sud et du Sud jusqu’à l’Ouest et de l’Ouest jusqu’à l’Est.»
«À cause de JÉRUSALEM et près de JÉRUSALEM, de dures batailles vont être livrées»
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LA CROIX |
Je sens quelque chose de lourd dans la main. En la regardant, je vois apparaître une croix. Une force me pousse à la poser. Cette croix est lourde et elle vacille de tous les côtés, dans un sens et dans l’autre, de gauche à droite et d’avant en arrière. À un moment donné, on dirait qu’elle va tomber en avant mais elle se redresse ; j’ai l’impression qu’elle est maintenant plus légère et tient solidement en terre. Il me faut alors regarder le sol : des ossements et des casques gisent au pied de la croix. Je reçois alors une grande clef dans la main. Une force me pousse à la laisser tomber aussitôt. Elle tombe parmi les ossements et les casques. Je vois alors passer des rangs de jeunes hommes devant moi. Ce sont des militaires. J’entends la voix qui dit : «Qu’attendez-vous pour prêter secours à nos jeunes, un secours spirituel ? 20» Je vois ensuite se dresser des tombes blanches, plein de petites croix blanches. Puis j’ai des douleurs dans la main et je vois côte à côte, l’AMÉRIQUE et l’EUROPE. Je vois alors écrit : «Guerre économique, Boycott, Devises, Calamités»
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LE CADRAN SOLAIRE |
Je vois à présent différentes formes passer très vite, pêle-mêle. La première que j’arrive à distinguer, ce sont des flambeaux qui projettent de la lumière dans trois directions : Ouest, Nord et Est. Je distingue ensuite des rayures bleues et blanches qui se mélangent puis des étoiles ; ça ressemble à des drapeaux. Suivent la faucille et le marteau ; mais le marteau se détache de la faucille et tout cela se met à voltiger dans tous les sens. Je vois encore un croissant de lune et un soleil. Ces drapeaux aussi traversent les images précédentes. Pour finir, arrive un genre d’antilope avec de grandes cornes rabattues vers l’arrière. Ça me semble être un springbok 21 . L’antilope fait de gigantesques bonds par-dessus tout cela. Tandis que tout est en train de tourner en tous sens, un cercle apparaît à gauche, dans lequel tourne le globe. Puis, tout à coup, je vois un grand cadran solaire. J’entends la DAME dire : «Le cadran solaire est tourné»
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DES INVENTIONS DIABOLIQUES |
Une image très curieuse se présente alors à moi. Une force me pousse à regarder le ciel ; c’est comme si on tirait quelque chose en l’air. Ça me frôle en passant à une telle vitesse que j’arrive à peine à voir ce que c’est. Ça a la forme d’un cigare ou d’une torpille et la couleur de l’aluminium. |
Tout à coup, je vois quelque chose qui s’en détache par l’arrière. Je tâte de la main devant moi et différentes sensations horribles m’envahissent. D’abord un engourdissement total ; je vis et, en même temps, je ne vis pas. Je vois alors devant moi d’épouvantables images d’êtres humains. Je vois des visages, de larges visages recouverts d’ulcères affreux, une sorte de lèpre. J’éprouve ensuite de terribles maladies mortelles : le choléra, la lèpre, tout ce que ces gens ont à subir. Alors que tout ça a disparu, je vois flotter de minuscules choses noires autour de moi. J’essaie de sentir ce que c’est, mais je n’y parviens pas ; cela me semble une matière très fine. Mes yeux ne distinguent pas ce que c’est. C’est comme si je devais regarder à travers quelque chose et, en contrebas, je vois à présent de magnifiques champs blancs. Sur ces champs, je vois ces mêmes petites choses noires, mais grossies et comme vivantes. Je ne sais comment l’expliquer. Je demande à la DAME : «Est-ce que ce sont des bacilles ?» Avec beaucoup de gravité, elle répond : «C’est diabolique.» Je sens alors mon visage enfler ainsi que tout mon corps. J’ai l’impression que mon visage grossit énormément, que tout se raidit et est boursouflé. Je ne peux pas bouger. J’entends la DAME dire : «Et c’est ce qu’ils sont en train d’inventer», puis, tout doucement : «le RUSSE, mais les autres aussi.» Elle ajoute énergiquement : «Peuples, vous êtes prévenus !» Puis la DAME disparaît. |
20 Il se peut que ce soit là une allusion à l’action militaire menée à cette époque par la HOLLANDE en INDONÉSIE.
21 Un des symboles de l’AFRIQUE DU SUD
15ème MESSAGE - 28 MARS 1948 (PÂQUES)
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LE COMBAT COMMENCE |
Je vois la DAME et elle dit : «C’est le droit qui sera en jeu. En un laps de temps très court, des choses graves vont se produire. Chaos, désordre, doute et désespoir les précéderont. Au-dessus de la basilique Saint-Pierre s’amasseront de lourds nuages qu’on ne dissipera qu’au prix de grands combats et de beaucoup d’efforts. Si on ne le fait pas, périr… Il faut que tous les chrétiens s’unissent. Ce sera lié à bien des peines et des misères. Unissez-vous tous ensemble car le combat commence. Les Portes s’ouvrent. À JÉRUSALEM, les peuples d’Orient gardent les mains devant leur visage. Ils pousseront des cris et des lamentations sur leur ville.
Il y a une grande source à laquelle vous pouvez tous vous laver.» 22Je vois alors des mots : «Équité», «Amour» et «Justice». La DAME dit : «Tant que ces mots ne seront pas suspendus au-dessus de la tête des hommes et ne vivront pas dans leur cœur, la paix n’est pas en vue.» Je vois ensuite une croix plantée dans le sol. Un serpent s’entortille autour d’elle ; tout ce qui m’entoure devient noir et sombre. Puis je vois un glaive suspendu au-dessus de l’EUROPE et de l’ORIENT. De l’Occident apparaît une lumière. J’entends la DAME dire sur un ton plein de gravité : «Peuples chrétiens, ce sont les païens qui vous l’apprendront.» |
RECUEILLEZ-VOUS |
Je vois ensuite le pape et, autour de lui, une garde renforcée. Il y a d’autres hommes autour de lui ; il me semble que ce sont des hommes d’Église : des évêques et des cardinaux. En désignant ces hommes d’Église, la DAME dit : «Des embûches et des obstacles.» Après avoir dit cela, la DAME me lance un regard pénétrant. De lourds nuages s’amassent au-dessus de la basilique Saint-Pierre. La DAME s’adresse alors à tous ceux qui sont assis autour du pape : «Soyez justes et conformez-vous à votre doctrine. Des mains, couvrez-vous les yeux puis recueillez-vous.» Je me retrouve pour ainsi dire une nouvelle fois avec une croix dans la main ; elle me fait mal. Elle est si lourde que j’arrive à peine à la tenir. La Dame me dit : «Tiens-la bien.» C’est comme si de grands rayons lumineux sortaient de la croix. Puis, tout d’un coup, la DAME a disparu ainsi que la lumière. |
22 Le rapprochement est frappant avec le passage du livre de ZACHARIE : « En ce jour-là, il y aura une fontaine ouverte pour la maison de DAVID et pour les habitants de Jérusalem, pour laver péché et souillure.» (ZACHARIE 13,1)
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MESSAGES DE NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES (2)
MESSAGES DE
16ème MESSAGE (7 MAI 1949)
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Il me faut lever deux doigts ; je vois alors un évêque revêtu de ses ornements sacerdotaux. Je vois ensuite un brancard de pierre sur lequel gît un haut prélat, lui aussi en pierre. Au bout du brancard, il y a une épée et une couronne et, entre la tête de l’évêque et ces deux objets, un chapeau de cardinal. L’épée est un peu en biais par rapport au chapeau ; étant donné que le brancard est incliné, elle pointe vers le bas. | |
L’OBSCURITÉ DES TEMPS | |
Je me trouve alors placée devant une grande porte ; elle s’ouvre et il me faut entrer. Quelqu’un se tient à l’entrée, debout dans un long vêtement. L’idée de faire un pas en avant pour franchir le seuil me soulève le cœur. Je m’aperçois subitement que c’est la DAME. Elle dit : «Fais-le, ce pas.» Nous arrivons alors dans un grand espace circulaire. C’est un espace qui ouvre sur un abîme et une obscurité sans fin. La DAME dit : «C’est une tache obscure. Il faut t’y enfoncer. C’est l’abîme et l’obscurité des temps.» | |
LES PLUS PETITS D'ENTRE LES MIENS |
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Soudain, je vois la DAME assise ; elle porte des vêtements de deuil et un crêpe blanc sur la tête. Son visage est marqué par la vieillesse ; elle est toute courbée. Elle dit : «Nous sommes ici dans l’obscurité : c’est la corruption dans l’humanité.» | |
Puis je vois une croix. Le CHRIST en croix glisse par terre de sorte qu’il n’y a plus rien sur la croix. La DAME dit avec beaucoup de tristesse : «Le martyre recommence»
Je vois de profondes rides et de grosses larmes sur le visage de la DAME. Puis je la suis toujours plus loin dans l’obscurité. Nous continuons à avancer et je ne vois rien que du noir. Je lui demande : «Eh ! Qu’est-ce que c’est ?» |
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Nous arrivons dans une grotte. La DAME m’en fait pour ainsi dire toucher la paroi. C’est de la roche. Tout à coup, il y a là un peu de paille sur laquelle on pose un enfant. Plein de gens se regroupent dans ce lieu, des gens très simples. La DAME dit : «Des gens simples. Les plus petits d’entre les miens. On n’a plus de place pour eux, des foules entières.» La DAME ne cesse de répéter : «Les plus petits d’entre les miens.» Voilà que sous mes yeux, la grotte se transforme en église. Juste après, je vois une rangée d’églises qui s’étend à perte de vue et, de nouveau, cette même église. Comme dans la grotte, il y a de la paille sur laquelle on pose un enfant. Cette fois aussi, ce n’est pas un enfant comme les autres, mais un enfant qui a un rayonnement céleste, un enfant tout spiritualisé. La DAME me fait alors passer par toutes ces églises. Elle me montre, d’un geste, tous les bancs vides, et dit : «Vois-tu l’erreur ? Du vide.» |
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Apparaissent alors sur les bancs plein de petites plaques blanches semblables à celles sur lesquelles on inscrit le nom des gens. La DAME répète : «Vois-tu l’erreur ?» Elle promène ensuite la main sur toutes ces rangées de bancs ; je vois alors qu’il n’y a plus rien sur les bancs, que toutes les plaques nominatives ont été enlevées. «Les plus petits d’entre les miens », reprend la voix. J’ai alors l’impression que la DAME souhaite que des gens viennent remplir les bancs. Puis je vois un évêque. La DAME dit : « Dis-le ! Dis-le !» Et d’un geste, elle montre les églises. | |
Elle dit ensuite : «Le monde doit se détacher de tout, et surtout l’Église.» | |
COMBAT | |
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. Je vois le pape assis, la tête penchée, entouré de sa garde. Tout ceci est placé également dans la grotte. La DAME écrit alors un grand P traversé par un X. Elle dépose cela aux pieds du pape, et devant les lettres, elle place la croix dont la poutre la plus longue est à l’envers, le bas est en haut. La DAME dit : «Où sont vos soldats ?»
Le pape est assis, les doigts levés ; au-dessus de sa tête est écrit : «Combat». Je vois de plus en plus de combats. Tout d’un coup, derrière le pape, je vois des soldats portant de grands bonnets. Ils lèvent deux doigts. |
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DUEL ET CORRUPTION | |
La DAME dit : «Un grand duel va alors survenir dans le monde.» Et je vois deux puissances qui s’opposent. Soudain, je vois un champ de blé dont les épis ondulent, vont et viennent lentement. J’entends alors la DAME dire à deux reprises : «Corruption.» | |
Elle ajoute : «Tout ce que fera la RUSSIE, ce ne sera qu’apparence. On va assister à une entière révolution» |
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Je vois alors la TERRE ; on dirait qu’elle fait une demi-révolution autour de son axe. La DAME ajoute : «La nature change elle aussi.» | |
J’entends : «Le CHRIST n’est plus.» Je cherche partout autour de moi et j’entends : «Réalisme, un esprit de réalisme.» Et je vois pour ainsi dire cet esprit. | |
L’ESPRIT QU'ILS N'ONT PAS COMPRIS | |
Il m’est alors donné de voir une très belle image. Nous retournons dans la grotte et je vois qu’on y dépose pour ainsi dire tous les fruits et toutes les richesses de la terre. La Dame n’a plus le même visage : elle paraît toute réjouie ; elle me dit : «On va partager.» Mais elle prend soudain un air grave et dit : «Tel a été l’ESPRIT qu’ils n’ont pas compris.» Entre-temps, tout se passe comme si elle faisait la distribution. À présent, la DAME me montre la croix nue ; elle la dépose à plat sur le sol de la grotte. |
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FORCES NATURELLES | |
Je me trouve subitement au-dessus de la terre. Le globe terrestre est en dessous de nous. Je vois alors quelque chose de très curieux, qu’on n’a encore jamais vu. Il y a, au milieu, une surface toute bleue d’une profondeur sans fin. Tout autour se forment des anneaux, des cercles aux couleurs splendides qui se fondent les uns dans les autres. Des couleurs qu’on n’a encore jamais vues. Tandis que je plane ainsi dans l’espace, je me trouve subitement attirée vers le bas comme par un aimant. La DAME dit : «Ce sont des forces naturelles, tu en entendras parler.» On dirait que c’est pour plus tard.
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Nous progressons et arrivons au-dessus de ces anneaux ou de ces cercles, dans une lumière infinie, une lumière très étrange et curieuse. Nous parvenons ensuite au-dessus d’un autre cercle qui, pour moi, est très lourd. Je perds toute sensation tant dans les mains que dans tout le corps. J’ai l’impression de flotter, de monter et de descendre. Je suis prise ensuite par une sorte de douleur, une douleur affreuse. En quoi est-elle liée au reste ? je l’ignore. L’image disparaît et je vois à présent la DAME qui me montre quelque chose. Elle dit : «C’est le cercle lumineux.» | |
L’ÉGLISE ENCLAVÉE | |
Et maintenant, revoilà tout d’un coup la basilique Saint-Pierre et, à côté, l’église d’ANGLETERRE puis celle d’ARMÉNIE et celle de RUSSIE. Une fois encore, c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. Une corde vient délimiter tout ça. Je vois alors le pape, assis sur le devant, qui tient les deux bouts de la corde. Derrière, derrière le pape et les églises, j’entends très vaguement la parole : «ATHÉES» Ceux-ci forment un demi-cercle autour de tout cela. Un autre arc apparaît alors. L’Église est pour ainsi dire enclavée. J’entends la DAME qui dit avec beaucoup de tristesse et en appuyant sur les mots : «On n’y arrivera pas ainsi» | |
Après cela, je vois un âne avec des gens en fuite. Il est monté par une femme avec un enfant. Tous deux sont des êtres lumineux. C’est une scène orientale. | |
Je me vois comme en train de prendre une poignée de quelque chose dans le centre de l’AMÉRIQUE DU NORD et de le répandre sur l’EUROPE.
J’ignore ce que c’est. |
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Je vois ensuite dans le lointain plein de peuples d’Orient. «Eux, il va les réveiller», dit la DAME. Cette scène, je la vois de très loin. | |
Apparaît alors une tête de mort et j’entends la DAME qui dit : «Une grande calamité va survenir. Ils seront abasourdis de l’apprendre. Les mers de l’Est débordent ; ça ne se voit pas.»
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Il me faut à présent tracer une ligne allant du NORD à l’OUEST, une ligne inclinée vers le bas. Je ne sais pas ce que cela signifie. La DAME dit ensuite : «Ils recherchent la paix, mais on ne saurait la trouver.» Et sur ces mots, la DAME disparaît. |
17ème MESSAGE (1er OCTOBRE 1949)
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LE CHRIST PERSÉCUTÉ |
Je vois la DAME. Elle dit : « Mon enfant, je vais t’aider. Aie confiance, même dans les moments difficiles». Elle pose une croix dans ma main ; elle est si lourde ! La DAME dit : «Mon enfant, la croix, tu vas la porter de place en place» Je vois à présent écrit devant moi : «1950» puis «1951-1953». Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre devant moi. Il tombe des gouttes sur elle : des larmes ou de la pluie. La DAME dit alors : «Préviens-les que ce n’est pas bien comme ça ! On persécute de nouveau mon FILS. Prends la croix et plante-la donc au milieu. C’est alors seulement que viendra la paix». |
COMBAT DANS LES BALKANS. L'ANGLETERRE. |
Soudain, je vois les Balkans. Il y a une bataille ; une nouvelle fois, ils se combattent. La DAME dit : «Mon enfant, un combat acharné va s’engager. Nous ne sommes pas encore au bout de ce combat. Des calamités de nature économique vont se produire.L’Empire d’ANGLETERRE chancelle». Je vois maintenant la couronne d’Angleterre ; une corde y est attachée. On tire de tous côtés sur la couronne pour la maintenir en équilibre au-dessus de ce pays. Je vois ensuite le pape et un patriarche. |
LA RUSSIE |
La DAME dit ensuite : «Viens avec moi en RUSSIE» Je vois à présent la RUSSIE. La DAME m’emmène dans des immeubles de verre, également dans des sous-sols où travaillent toutes sortes de gens. On dirait des Allemands, des Français et des Polonais mais d’autres aussi. Je les entends parler en différentes langues. Il me semble que c’est au fond de la RUSSIE, quelque part dans une vaste étendue inhabitée du nord. La DAME dit : «Des substances chimiques, voilà ce qu’ils sont en train de produire.
AMÉRIQUE, tu es prévenue ! Interviens donc ! Interviens donc !Ce ne sont pas seulement des vies humaines qui sont en jeu, mais de plus hautes puissances. Ramenez donc la foi dans le monde. Mais les croyants…» |
Et la DAME secoue la tête de droite à gauche : «Conformez-vous donc à elle : la Charité. L’Amour, n’est-ce pas le premier commandement ? La Justice vient juste après.» |
LES PAYS DU DANUBE |
À présent, j’ai pour ainsi dire l’impression de descendre le DANUBE avec la DAME. Elle porte mon attention sur ce qui nous entoure et dit : «Il faut œuvrer ici, il faut œuvrer là.» Elle fait un geste du bras de gauche à droite. «Il doit retourner à DIEU. Le peuple est mûr pour cela. Les dirigeants ne le veulent cependant pas.» Et soudain, la DAME a disparu. |
18ème MESSAGE (19 NOVEMBRE 1949) |
L’ITALIE ET L'ALLEMAGNE |
Revoilà la DAME. Elle me montre l’ITALIE et dit : «Là, il faut qu’on œuvre en haut lieu.
Les paroles seules ne donnent aucun résultat. Des actes !» C’est alors comme si la basilique Saint-Pierre vacillait.
La DAME dit : «En ITALIE, il faut œuvrer davantage contre le communisme. Mettez donc en garde contre l’ALLEMAGNE et l’ITALIE. On peut encore retourner la situation. Je le dis ici afin que tu le transmettes, afin qu’ils œuvrent contre la corruption de l’ALLEMAGNE. Les personnes sont bonnes mais les circonstances les induisent en erreur. Nous devons y ramener la croix et la planter au milieu. Il leur faut commencer par réveiller la foi et la ramener au sein de la jeunesse. Si on n’œuvre pas fortement en ITALIE, elle périra. Il faut réveiller les plus petits d’entre les miens.» |
PRIER |
Puis la DAME paraît rassembler, en un certain point, une grande foule de gens. En regardant, je vois la DAME pousser des gens vers un autel sur lequel se dresse une grande croix. Elle dit alors : «C’est l’œuvre des grands de la terre, mais…» La DAME fait alors aller et venir son doigt et elle fait continuellement non de la tête. «C’est pourquoi il faut qu’ils coopèrent tous. Transmets cela !», dit la DAME. «Ils doivent prier davantage. Priez à cause de la corruption. Le monde entier va se détruire s’ils ne le font pas. C’est pourquoi je t’ai fait voir cela.» Et soudain, la DAME a disparu. |
19ème MESSAGE (3 décembre 1949)
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L’ALLEMAGNE. LE PAGANISME MODERNE |
Je vois la DAME debout. Elle dit : «Mon enfant, je t’apporte de nouveau un message pour l’ALLEMAGNE. Il faut la sauver.» La DAME m’entraîne alors au-dessus de l’ALLEMAGNE. En voyant l’ALLEMAGNE, je ressens la situation qui règne là : une terrible régression du pays, du peuple, de la jeunesse et une grande apostasie. La DAME dit : «Que les évêques agissent ! Qu’ils commandent à leurs prêtres d’agir, surtout parmi la jeunesse, contre l’humanisme, le paganisme moderne.» Je vois un grand nombre de croix dressées devant moi. La DAME me montre qu’on place ces croix en différents endroits. Je vois alors, à BERLIN, une grande place où se trouve le REICHSTAG. On dirait que la DAME y plante une grande croix. Elle me dit : «C’est là qu’il faut amener les gens. Il faut tenir la jeunesse à l’écart du paganisme moderne. Qu’ils s’y donnent à fond !» |
ROME |
Puis, je vois une fois encore ROME. La DAME fait passer son doigt au-dessus de ROME en signe d’avertissement et dit : «Ah ! Ah ! Pourquoi donc ne pas commencer par là ? Il faut tout transformer.» C’est comme si, de ses mains, elle entourait le VATICAN et se mettait à creuser le sol par en dessous et à tout chambouler. |
LES PAYS-BAS |
Je vois ensuite les PAYS-BAS. La DAME dit : «Les PAYS-BAS aussi arrivent sur une pente glissante.» Je vois la jeunesse des PAYS-BAS, des jeunes et des enfants au bord d’une pente. La DAME dit : «Ils sont près d’une pente !» |
LE GOUFFRE |
Puis, j’ai l’impression que la DAME m’emmène quelque part. Je vois deux très hautes montagnes. Entre les deux, il y a un gouffre, un précipice noir, très profond. Soudain, je me retrouve autant dire transportée sur l’une des montagnes. La DAME dit : «Regarde» Et je vois un gouffre au milieu du monde. Tout d’un coup, on dirait que la DAME rapproche les deux montagnes l’une de l’autre. Elle dit : «Il faut refermer le gouffre.» |
CHANGER LES LOIS |
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. La DAME dit : «Mon enfant, tu vois le pape dans ses ornements pontificaux, les deux doigts levés. Écoute bien ! La doctrine est juste, mais le pape est en droit de changer les lois. Qu’il persévère !» Je continue à voir le pape assis, les deux doigts levés. Je le vois ensuite dans une grande salle de réunion. La DAME me dit : «Mon enfant, les lois peuvent être changées. On peut, on doit les changer. Il faut que les classes sociales se rapprochent. Qu’ils persévèrent à ROME et donnent l’exemple au monde entier ! Pense à ça et dis-le – et je te le répète – : en effet, l’amour est le premier commandement, viennent ensuite la vérité et la justice qui lui sont liées comme par un arc.» |
LA DOCTRINE DU CHRIST |
La DAME reprend : «Mon enfant, regarde.» Je vois alors un «50» entre la DAME et le pape. La DAME dit : «Il va falloir travailler dur en cette année qui vient et… pas seulement en paroles. La doctrine du CHRIST est juste. Pourquoi ne l’observe-t-on pas de façon juste et en détail ?» Je vois à présent, tout autour de moi, de petits points et, au milieu, un grand point rouge. De la main, la DAME appuie fortement sur le rouge et dit : «C’est ça le plus important. On ne l’observe pas bien. Un retournement complet est nécessaire. S’ils ne donnent pas suite aux avertissements, ils périront et en arriveront là.» Je vois alors de nouveau les montagnes et le gouffre. Puis, une fois encore, je vois le pape. La DAME dit : «Il lui suffit de donner les ordres et cela se fera. » Je vois ensuite l’ITALIE et de hauts prélats étrangers ; je vois le pape assis avec des cardinaux et des évêques autour de lui ; ils sont dans une salle de réunion au VATICAN. La DAME me dit qu’il promulgue un décret. Je vois alors un pont jeté entre les classes supérieures et les classes inférieures. La DAME dit : «C’est vers ça qu’il faut aller. Pense à l’amour et à la justice. Que tous ceux qui croient, coopèrent à faire le bien.» |
CELA SE VÉRIFIERA AVEC LES ANNÉES |
Je demande alors : «Mais êtes-vous bien la DAME ?» 23 . Elle me regarde avec un sourire et dit : «Ton directeur spirituel doit te croire. Il a suffisamment de preuves. Dis-lui ceci : il a de bonnes intentions et il porte en lui l’amour, y compris pour son travail. Pour le reste…» La DAME fait alors un gentil mouvement de la tête et des mains, à la manière d’une bonne maman et elle ajoute : «Pour le reste, qu’il ne se fasse pas de souci. Sa vie, telle quelle, est menée. La preuve a été donnée pour vous. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. Cela se vérifiera avec les années. Dis-le lui.» J’ai très peur en entendant ces derniers mots et je me dis : avec les années ? Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Puis la DAME disparaît. |
20ème MESSAGE (16 DÉCEMBRE 1949)
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PAUVRE ALLEMAGNE | |
J’entends la DAME qui dit, tout en lançant un regard très sévère et en faisant aller et venir son doigt en signe d’avertissement : «Pauvre, pauvre ALLEMAGNE. Prends donc les croix et plante-les au milieu ! Réveille donc les hommes d’Église ! Commence par en bas. Il faut ramener le petit peuple à Lui. Sache que ça fonctionne ainsi !» Et la DAME ferme le poing et me le montre. Elle le fait avec force ; elle brandit même le bras et le poing vers moi ! | |
DE LOURDS NUAGES AU-DESSUS DE LA BASILIQUE SAINT-PIERRE | |
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. La DAME tient la main au-dessus et dit : «Il faut à tout prix la protéger. L’autre esprit s’infiltre incroyablement.»
J’ai alors, sous les yeux, plein de nuages, des blancs et des rouges, qui passent pêle-mêle. On dirait qu’ils se frôlent et se traversent à toute vitesse. Je vois en dessous les silhouettes de toutes sortes de coupoles et de clochers qui s’entremêlent et se frôlent. La DAME porte mon attention sur cette image ; puis, on dirait que, des mains, elle écarte les nuages. |
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Je vois alors une surface bleue très profonde et, au milieu de cette surface bleue, une lumière crue, comme une étoile toute brillante qui scintille sous mes yeux. De son index, la DAME tapote sur cette lumière, très délicatement, et pourtant avec une telle force que j’entends, pour ainsi dire, les coups comme si elle frappait avec un marteau. Elle dit alors : «C’est là qu’il leur faut aller.» Je vois alors en dessous de lourds nuages très noirs, et la coupole de la basilique Saint-Pierre. J’entends la voix qui dit : «Un combat va s’engager. C’est violent, ça va s’embraser. Nous sommes encore loin d’être au bout.» |
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ŒUVRER PAR DES ACTES | |
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CHARITÉ, ÉQUITÉ | |
Au-dessus du pape et de la basilique Saint-Pierre, je vois alors les mots : Charité, Équité». C’est écrit en grosses lettres. La DAME dit : «C’est là, la grande erreur de ces temps. Si on ne les met pas en pratique, ça ne va cesser d’empirer et le monde va s’enfoncer, s’enfoncer. Chacun doit veiller personnellement à mettre cela en pratique» C’est alors comme si la DAME me mettait une croix dans la main et, tout en se désignant elle-même de la main, elle dit : «Pas moi, mais la Croix !»
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PÉRIODE DE COMBATS ET DE CALAMITÉS | |
Elle me fait ensuite lire un tableau sur lequel est écrit : «50 - 51 - 53» et elle dit : «Cette période verra un combat et des catastrophes.» Elle étend alors une main protectrice au-dessus de la coupole et met l’autre devant ses yeux. Je ressens une affreuse douleur qui me brûle la main. Je dis : «C’est insupportable !» La DAME dit alors avec autorité : «Cet esprit va continuellement essayer de s’infiltrer sous plein de formes, lentement, subtilement. Cela va s’infiltrer si subtilement que les peuples ne les reconnaîtront pas. Une nouvelle fois, je t’avertis de transmettre cela»
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P. LOMBARDI |
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Puis, je vois l’Italie. J’y vois un homme simple, sobre, un membre du clergé. On dirait qu’il est en train de parler au milieu d’un grand nombre de gens. La DAME sourit et porte mon attention sur cette scène. Tandis que j’observe, elle dit : «Ce LOMBARDI, il s’y prend bien. Il œuvre dans le sens que Nous voulons.» 24 Je vois ensuite, devant moi, deux rangées d’églises différentes. On dirait que la DAME se dirige vers le premier rang et qu’elle fait passer très légèrement la main sur cette rangée. Je vois les églises tomber toutes ensemble et disparaître.
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LE CENTRE | |
La DAME reprend alors : «Mon enfant» et elle trace un genre de losange devant moi, «mon enfant, c’est le centre.» Je vois maintenant une coupole entourée d’un mur ayant la forme qu’elle vient de tracer. Je m’aperçois soudain que c’est la coupole de la basilique Saint-Pierre. Tout autour, un mince ruisseau coule, délimité par une mince bande noire. La DAME porte mon attention sur tout ça et reprend : «C’est le centre.» Elle fait alors aller et venir son doigt très lentement et avec insistance puis elle reprend : «Veillez à ce que cela reste le centre ! Les esprits du monde sont en train de détruire ce centre. Je vous aiderai.» Maintenant, je vois que la DAME tient de nouveau la main au-dessus du pape et de la basilique Saint-Pierre. Voilà que tout à coup, sur ma gauche, j’aperçois une grande patte noire aux longues griffes acérées. On dirait que cette patte fouille tout dans la basilique Saint-Pierre. Ça me fait très mal. Tout devient rose et rouge sous mes yeux. La patte se met alors à planer au-dessus de tout cela et, au même instant, je vois voler un aigle noir. Il vole à grands coups d’aile vers la gauche. |
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L’ALLEMAGNE ET L'ITALIE | |
Je vois, à ma droite, l’ALLEMAGNE. J’entends alors la DAME qui dit : «ALLEMAGNE, tu es avertie !» Je vois maintenant un triangle tracé au-dessus de l’ALLEMAGNE. La DAME dit : «L’ESPRIT DU TRIANGLE essaie de s’infiltrer sous une autre forme. Les personnes sont bonnes, mais elles sont tiraillées de tous côtés et ne voient plus d’issue. Pauvre ALLEMAGNE ! Elles vont être et elles sont victimes de l’autre grand.»
Tout à coup, je vois devant moi un évêque allemand dans ses ornements sacerdotaux, un homme âgé, imposant. À ma droite, un laïc prend place, lui aussi un homme imposant. J’entends : «L’évêque en son domaine, et là quelqu’un vient dans l’autre domaine. Mais c’est pour plus tard. L’ALLEMAGNE va tenter de s’en sortir, l’ITALIE de même.»
Je vois alors de nouveau ce simple ecclésiastique avec des gens tout autour de lui. La DAME dit : «Il essaie d’apporter le vrai parmi les gens.» Elle me dit ensuite : «Tu dois diffuser cela, n’hésite pas à le dire !» Et la DAME, tout d’un coup, a disparu.
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21ème MESSAGE (14 FÉVRIER 1950)
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LES JEUNES |
Je vois la DAME debout. Elle me dit : «Mon enfant, je viens ici pour te dire quel est mon message. Il faut œuvrer, et même très dur !» La DAME fait alors un mouvement des mains comme pour inviter différentes personnes à approcher. Je vois ensuite plein de jeunes, jeunes filles et jeunes hommes. |
Cette image s’efface soudain et revoilà la DAME. On dirait qu’elle fait signe aux jeunes de venir se placer devant elle. Elle dit : «Je ne les vois pas encore, les légions de jeunes hommes et de jeunes filles. Pourquoi ne pas commencer par là, pourquoi néglige-t-on cela ?» Et on dirait qu’elle cherche autour d’elle, du regard, où ils sont. Elle dit ensuite : «C’est pourquoi je viens ici pour attirer votre attention là-dessus. Ceci est également destiné à l’ALLEMAGNE» |
LA SIMPLE CROIX |
Puis, la DAME continue : «Il y a dans le monde un grand courant qui tend au bien. Voilà justement pourquoi l’autre esprit est à l’œuvre. Cet esprit est en train d’influencer le monde et de le corrompre. Les hommes ne sont pas mauvais en soi, mais faibles.» La DAME tient alors, de nouveau, une croix dans la main. J’ai l’impression qu’elle la place sur une hauteur. Puis elle dit : «Est-ce que tu vois cette croix ? C’est à elle qu’il va falloir ramener l’humanité. Je le leur demande instamment : qu’ils n’oublient pas, dans ce monde moderne à la technique moderne, cette simple croix.» |
AGIR AVEC LES MOYENS MODERNES |
Je vois ensuite le pape et tout le VATICAN autour de lui. Tout d’un coup, j’ai l’impression que la DAME se tient au-dessus de tout cela. Je vois ensuite de grosses gouttes qui tombent sur le VATICAN ; les gouttes viennent de la DAME. Sur un ton d’avertissement, elle dit : «Cette Église a encore une chance, mais je n’en dis pas plus à ce sujet. Je viens de parler du monde moderne. Pourquoi ROME ne recourt pas davantage aux moyens modernes, pourquoi n’œuvrent-ils pas davantage dans l’esprit moderne ? Qu’ils saisissent ces moyens pour gagner à leur cause l’esprit de ce monde ! D’autres prendront soin du corps. C’est à l’Église de façonner l’esprit. Une chance sans pareille leur est offerte, étant donné que l’humanité est en quête. Ce n’est plus contre les nations, mais contre l’esprit.» |
L’AMÉRIQUE ET LA RUSSIE. LE JAPON. L’INDONÉSIE 25 |
La DAME poursuit : «Il va y avoir là un grand combat : l’AMÉRIQUE et la RUSSIE ; ça s’approche.» Je ressens d’affreuses douleurs dans les mains. La DAME dit alors : «Le JAPON va se convertir.» Je ne sais pas quoi en penser. Je sens venir ensuite une affreuse douleur sur l’INDONÉSIE ; la DAME me la fait ressentir dans la main. |
IL Y A ENCORE UNE CHANCE |
La DAME dit ensuite : «Si ROME est prête à agir comme il faut, de nouvelles impulsions viendront de tous côtés.» Je vois alors le VATICAN. De nouveau, la DAME se tient pour ainsi dire au-dessus. Elle fait un mouvement des mains comme si elle plaçait différentes églises tout autour du VATICAN. La DAME dit ensuite comme si elle se parlait à elle-même : «Il y a encore une chance. Ce pape doit prendre conscience de la grande œuvre qu’il lui faut accomplir en ce temps.» |
L’ALLEMAGNE |
Elle me montre ensuite l’ALLEMAGNE et dit : «Demande donc que le pape envoie des lettres apostoliques. L’ALLEMAGNE a en effet tellement besoin du bon esprit. Cet esprit, ils peuvent l’apporter.» Je vois un archevêque en ALLEMAGNE, un homme imposant. J’entends la DAME dire : «Il va mener un combat.» La DAME écarte ensuite l’index et le majeur et, de ces deux doigts, elle décrit une ligne en zigzag au-dessus du centre de l’ALLEMAGNE et dit : «Agissez sur la jeunesse d’ALLEMAGNE, vous tous qui en avez la charge ! Je ne vous le dis pas pour rien.» Et puis, la DAME disparaît. |
22ème MESSAGE (27 MAI 1950)
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DU TEMPS POUR LE SPIRITUEL | |
Je vois la DAME debout. Elle me dit en regardant la paume de ses mains : «Mon enfant, je vois des mains encore et toujours vides. Je te demande de rapporter que c’est vraiment ma ferme intention de former, justement parmi ce noyau de gens, un groupe qui veuille le bien et fasse le bien. Écoute bien ! On consacre beaucoup de temps aux choses matérielles. Qu’ils consacrent du temps aussi aux choses spirituelles. C’est si urgent ! J’aimerais que ce cercle de gens finisse par en prendre conscience. Je te le répète : ces catholiques doivent travailler dur. Un grand danger menace. Une sorte de duel attend l’Italie.»
La DAME me fait voir de nouveau la basilique Saint-Pierre et dit : «Il y en a d’autres qui s’activent à former quelque chose de même dimension, mais dans d’autres directions.»
«En ALLEMAGNE, il faut travailler dur. Heureusement, on a entrepris certaines choses pour œuvrer de nouveau plus et mieux parmi les croyants. Mais c’est loin de suffire. L’ALLEMAGNE, surtout, doit être vigilante. On joue par là un rôle malhonnête, avec l’ALLEMAGNE»
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LES JEUNES |
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Je vois à présent un très grand groupe de jeunes gens rassemblés autour de la DAME. Elle les regarde et les désigne d’un geste. Puis elle dit : «Mon enfant, qu’ils entreprennent…» – de nouveau, elle désigne de la main le groupe autour d’elle – «… de ramener les jeunes à la forme de religion qu’il faut. C’est difficile et dur pour ceux qui veulent s’engager à faire ça. Mais je n’insisterai jamais assez dans ce sens. Il est grand temps de s’y mettre.» | |
LE PREMIER ET PRINCIPAL COMMANDEMENT | |
De la main, la DAME décrit à présent une sorte d’arc de cercle et dit : «C’est pour plus tard.» Je ne sais pas ce que cela veut dire.
La DAME dit ensuite : «Tu verras qu’après bien des malheurs et des calamités, on replantera la croix. Que chacun y mette du sien, selon ce qu’il peut. Et je porte de nouveau votre attention sur le premier et principal commandement : l’Amour, l’Amour du prochain.» Et la DAME disparaît d’un coup. |
23ème MESSAGE - 15 AOÛT 1950 (ASSOMPTION) | |
L’ORIENT |
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Je vois un personnage de type oriental portant un long vêtement et un turban. Il s’incline à trois reprises, les bras croisés et la paume des mains tournée vers le bas. Ensuite, les bras écartés, il s’incline de la même façon, cette fois la paume des mains tournée vers le haut.
Puis, je vois plein de signes étranges : petites courbes, petits traits, points, une sorte de lettre semblable à notre J et différents signes encore, détachés les uns des autres. Cela me fait penser à une sorte de langage. Je vois ensuite un mur. Le mur décrit des courbes le long d’une pente comme s’il descendait d’une montagne. J’en ressens une affreuse douleur. |
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FORMOSE |
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Voici, tout à coup, un animal. C’est un animal symbolique que nous ne connaissons pas. Je vois ensuite des crabes et de grandes étoiles de mer. Puis, je vois une île devant moi. Le nom m’est donné : c’est l’île de FORMOSE.
Il y a au sud, une île plus petite. Il me faut alors m’écarter un peu de la gauche et faire, au-dessus de l’île, comme si je descendais. Et j’entends dire : «AMÉRIQUE, tu te vois mise en garde ici !» Je sens que quelque chose doit venir sur cette île.
Lutte politico-chrétienne Il me faut ensuite joindre les mains et lever les yeux vers la gauche. Je vois la DAME. Je l’entends dire : «C’est l’époque de la lutte politico-chrétienne. Cela, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises. De grands évènements vont à présent s’intensifier. Le chaos dont j’ai parlé est en cours. Les calamités sont arrivées, les gouvernements ont démissionné, et c’est loin d’être tout. Fais bien attention, mon enfant, le combat va s’engager. Je te montre ces quatre doigts et décris un cercle autour d’eux. Un prince va régner, un règne très bref et puissant. Tu ne t’en apercevras pas dans ton cercle restreint.»
La DAME dit ensuite : «Regarde.» Alors que je me tiens près d’elle, je vois soudain des animaux qui se placent devant elle. «Regarde», répète la DAME ; je vois alors devant elle, sur sa gauche, un loup. Juste devant elle, un autre loup ou un chien arrive, tenant un flambeau dans la gueule. Une lionne se met à côté de lui. Devant la DAME, bien sur sa droite, un grand aigle arrive. «Regarde», répète encore la Dame.
Elle fait à présent un signe vers le haut et je vois une colombe blanche. La DAME dit : «Ceci est un esprit nouveau qui va venir.» Je vois alors des rayons qui partent de la colombe ; ils se dirigent vers le bas : deux rayons au centre, deux rayons à droite et deux rayons à gauche. La DAME dit : «Tu en comprendras le sens plus tard.» Ensuite, je revois la DAME avec ces animaux et la colombe. De nombreuses étoiles apparaissent alors tout autour.
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L’EST ET L’OUEST | |
La DAME semble ensuite descendre une marche. Elle dit : «Viens.» On dirait que nous arrivons maintenant sur un grand plateau. Nous nous arrêtons au milieu. La DAME dit alors : «Tu vois ça ?» Elle fait un geste allant de l’EST à l’OUEST. Puis elle étend les bras en grand ; j’ai l’impression qu’elle place, sur ce plateau, deux murs l’un en face de l’autre. Elle prolonge les murs sur une longue distance. Soudain, la DAME se trouve autant dire au-dessus. Elle me dit : «Ce n’est rien.» Et elle montre d’un geste l’EST et l’OUEST. Elle étend alors les mains et ferme le poing, d’abord le droit puis le gauche. Elle dit ensuite : «Écoute bien le nombre de fois que je frappe ; tu vas le faire toi aussi.» Je serre les poings avec elle, et la DAME compte à voix haute pendant que nous faisons s’entrechoquer nos poings l’un contre l’autre. «Trois fois», dit la DAME. «La moitié d’entre eux, c’est l’ET» Je vois alors les BALKAN et la GRÈCE entourés d’une grande chaîne, de même que l’ALLEMAGNE DE L'EST. On dirait que la DAME attache ces pays en serrant fort sur la chaîne. Je vois qu’une partie est restée libre. À l’arrière-plan, je vois quelqu’un qui est assis, la tête appuyée sur la main. La voix me dit : «Les travailleurs et les penseurs de la destruction du monde.» |
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LA VICTOIRE EST A NOUS | |
Puis une scène orientale m’apparaît. Nous refaisons l’escalade de la même montagne, en haut de laquelle se trouve de nouveau un plateau. Nous nous arrêtons là. La DAME porte mon attention sur quelque chose qui est par terre. «Viens», dit-elle et elle montre le sol. Je vois une lourde poutre et il me faut la repousser. Je vois alors brusquement s’ajouter une traverse. Le tout forme une croix.
Je regarde de nouveau la DAME et dis : «Comment dois-je Vous appeler ?» Mon directeur spirituel m’a demandé de reposer cette question à la Dame. Elle sourit et fait un geste comme pour dire : ils le demandent encore ? Elle me répond : «Dis-leur simplement : la DAME» La DAME continue comme si de rien n’était. Elle me montre la poutre qui a été écartée et dit : «La chrétienté.» Elle fait à présent un mouvement des mains et des doigts comme si tout éclatait en morceaux et se mettait à tourbillonner. C’est pour représenter symboliquement la chrétienté. La DAME dit : «Tu diras ceci : chrétienté, tu ne connais pas le grand danger qui te menace. Il y a un esprit qui vise à te saper. Mais…» – de la main, elle fait un signe de bénédiction – «… la victoire est à Nous !»
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ANGLETERRE | |
La DAME poursuit : «Je t’emmène et je vais te montrer.» Je vois alors l’ANGLETERRE. Et j’ai l’impression que la DAME pose le pied sur l’ANGLETERRE. Tout en faisant aller et venir le doigt en signe d’avertissement, elle dit : «Pourquoi être si rigide en tout ? Ne peux-tu pas revenir à la simplicité ?» Elle semble faire alors une grande couronne au-dessus de l’ANGLETERRE et dit : «On va tirer là-dessus aussi.» On dirait alors que la DAME perce la couronne de petits trous sur sa circonférence et qu’elle y fait passer des rubans qu’elle attache tous à l’ANGLETERRE. Elle enlève alors son pied de l’ANGLETERRE et dit : «Non, ANGLETERRE, ce n’est pas votre bonne politique.» Tout d’un coup, le roi d’ANGLETERRE apparaît devant moi. On dirait qu’il effectue un brusque demi-tour. Après lui, je vois aussi, sur le côté, CHURCHILL, au-dessus de l’ANGLETERRE, mais je ne vois que sa tête.
La DAME porte alors mon attention sur quelqu’un et je vois soudain un évêque, mais pas un évêque de notre Église. Je comprends intérieurement : c’est l’évêque de CANTERBURY. La DAME le regarde et fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement. Par derrière apparaissent alors un grand nombre de flèches de clocher. Tout en me les montrant du doigt, la DAME dit : «Là, il va y avoir du changement.» Mais j’ai l’impression que ce sera pour plus tard.
Puis, je vois le pape sur notre gauche, les deux doigts levés. De l’autre côté, en face de lui, se tient l’évêque de CANTERBURY. Un autre ecclésiastique apparaît soudain à ses côtés ; il porte une perruque blanche faite de faux cheveux raides ondulés ou bouclés, et un long vêtement au jabot blanc. 26 La DAME se tient debout, au-dessus de leurs têtes et dit : «Regarde !» En partant du côté du clergé anglais, elle passe un doigt au-dessus de la tête des ecclésiastiques anglais avant de le passer entre les deux doigts écartés du pape.
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LA CORÉE |
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Cette image s’efface à son tour et je vois écrit : «51 53». La DAME me fait voir cela. Je reçois tout d’un coup quelque chose dans la main. C’est comme si je devais l’attraper en l’air. Ça arrive de très haut. J’entends la voix qui dit : «Des météores. Prêtes-y attention»
Puis, la DAME dit : «Viens !» Nous continuons. La DAME dit : «Le combat en CORÉE est trompeur et le début de grands malheurs.» Je vois ensuite qu’on établit, par intervalles, des délimitations.
Puis, je vois quelqu’un, assis, la tête appuyée sur la main, plongé dans ses pensées. Je comprends intérieurement que c’est un chef d’État russe. STALINE ou LÉNINE me semble-t-il. J’entends subitement une voix près de moi : «Je vous ai mis en garde contre ce danger.»
Je vois ensuite l’hémisphère du globe et je dois regarder par-delà. Tout en en tenant dans la main pour ainsi dire le coin gauche, il me faut dire : «Là, je vois très loin et je le tiens bien.» Il me faut alors descendre de l’hémisphère en obliquant vers la droite et tracer plus loin une ligne droite. Une terrible angoisse s’empare alors de moi.
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ENCYCLIQUES | |
«Nous continuons», dit la DAME. Je vois alors la partie supérieure de l’ITALIE et je dois la saisir de la main. Je vois ensuite l’ITALIE DU SUD et c’est pour ainsi dire comme si je retenais le talon de l’ITALIE de mon pouce tout en mettant les quatre autres doigts sur l’ITALIE DU SUD. C’est ce que je dois faire. J’entends alors la DAME qui dit : «Non, ce n’est pas du tout comme il faut. Où sont les Encycliques ?» Il me faut faire alors un mouvement et croiser les mains l’une sur l’autre, en les tenant levées.
Je vois des mains vides et encore des mains vides. Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre et j’entends la DAME qui dit : «Connaissez-vous bien votre pouvoir ? Mais connaissez-vous votre doctrine ?»
Elle écrit alors «Encycliques» et dit : «C’est bien, appliquez-les donc ! Inondez-en la droite et la gauche, le haut et le bas ! Êtes-vous bien conscients…» – elle ferme le poing – «…que ce pouvoir a un tel pouvoir ?» Elle me montre ensuite un «1», un «2» et un «3». Après cela, je vois un livre et une main qu’on pose dessus.
La DAME dit : «Regardez vos lois.» On dirait que la DAME étire quelque chose qui se fait de plus en plus long et large. Tout en faisant cela, la DAME dit : «Sachez bien que votre temps est là !»
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CHAOS | |
Elle m’emmène ensuite sur un pente et dit : «Urbi et Orbi. 27» Du haut de la pente, elle regarde alors avec moi la basilique Saint-Pierre et dit : «Pourquoi se cramponner comme ça ? Ayez donc plus de largesse d’esprit !» Elle m’emmène maintenant dans un espace vide et dit : «C’est vers ça qu’il faut aller.» Je perçois alors une sorte d’angoisse et j’entends une voix : «De tout ce chaos sortira d’abord un combat et seulement après viendra un essor.» Une grande mélancolie m’envahit soudain. En partant, la Dame dit : «Je reviendrai te porter des messages.» |
24ème MESSAGE 28 (16 NOVEMBRE 1950)
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LA DAME SUR LE GLOBE. |
La DAME de tous les Peuples Je vois la DAME debout sur le globe. Elle me montre le globe et me dit : «Mon enfant, je me tiens sur ce globe parce que je veux qu’on m’appelle la DAME DE TOUS LES PEUPLES» Les mots «de tous les Peuples» s’inscrivent en demi-cercle au-dessus de sa tête. |
LES PIEDS POSÉS SUR L'ANGLETERRE ET L'ALLEMAGNE |
La DAME continue : «Je t’ai dit : être missionnaire en son propre pays. Et à présent, je veux te montrer quelque chose.» De nouveau, la DAME me montre le globe et, les pieds bien serrés, elle se tient debout sur l’ALLEMAGNE. La DAME fait alors un mouvement comme si elle posait le pied sur l’ANGLETERRE et elle dit : «Voilà, j’ai au moins un pied dessus.» Puis elle repose le même pied sur l’ALLEMAGNE et serre les pieds comme avant. Les mains une nouvelle fois tendues, elle pose un regard affligé sur l’ALLEMAGNE. La DAME dit alors : «Mon enfant, j’ai posé les deux pieds sur elle. Il faut que l’ALLEMAGNE soit sauvée. Le FILS t’a conduite justement ici 29 pour que tu le comprennes mieux.
J’ai fait guérir beaucoup de malades.»
Elle me fait voir une carte et y montre un endroit ; je reconnais clairement LOURDES. Elle me montre ensuite d’autres endroits ; mais je ne sais lesquels. La Dame dit : «Comprends-tu enfin ce que je veux ici ? Il y a tant d’âmes malades ici ; il faut les sauver. Pourquoi tant de membres du clergé partent d’ici, l’ALLEMAGNE, pour les missions ? Qu’ils restent donc ici ! Il y a tant de travail à faire.»
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APPEL A L'ACTION EN ALLEMAGNE |
Ensuite la DAME me montre quelque chose ; je vois le VATICAN tandis qu’elle dit : «Que le pape envoie donc des moyens et exhorte le clergé, sinon l’ALLEMAGNE va se perdre. On assiste à une apostasie de grande, très grande ampleur. Les gens ne veulent faire aucune offrande pour de nouvelles églises et de nouveaux bâtiments. Il faut pousser le clergé à changer ça. C’est un travail difficile. Je ne fais que prévenir. Les autres s’activent à détacher le peuple allemand de ROME» Je vois brusquement, devant moi, une tête de mort et, devant elle, deux os entrecroisés. La DAME prend la tête de mort et les deux os et elle les dépose à ses pieds, sur l’ALLEMAGNE. Elle dit ensuite : «Le FILS veut accorder sa protection particulière et Il m’a envoyée pour aider l’ALLEMAGNE. Mais il faut les pousser à faire ce que je dis.» |
PARTIR DE LA BASE |
Je vois ensuite de nombreux petits enfants se regrouper autour d’elle. Ils la regardent d’un air émerveillé. La DAME désigne les enfants ; à ma gauche, à une grande distance de la DAME et des enfants, je vois alors des hommes et des femmes. La DAME rapproche les mains et dit : «L’ALLEMAGNE doit commencer à ramener l’unité, chacun chez soi dans sa propre maison. Les enfants doivent de nouveau ne faire qu’un avec leur père et leur mère. Qu’ils s’agenouillent ensemble et prient le chapelet !» La DAME semble alors disperser les enfants et dit : «Il faut que cela parte de la base et s’étende ensuite au monde. Puis il faut se remettre à beaucoup pratiquer la charité. Il faut qu’on en vienne à une grande action parmi les catholiques. On peut le faire en diffusant cela, en prêchant davantage là-dessus dans les églises. Dans l’ensemble, plus d’action !» Entre-temps, j’ai l’impression que la DAME pousse les gens. «Il est de la plus haute importance que cela se fasse. Il y en a d’autres qui s’emploient à détruire l’ALLEMAGNE. Le peuple est prêt à présent. Dis-le leur, dis-le leur !» La DAME fait alors du doigt un mouvement en signe d’avertissement : «Qu’ils travaillent dur !» |
LA GRANDE CHANCE DE ROME |
Puis, je vois une nouvelle fois le pape. La DAME dit : «Le pape y satisfera si on le lui demande.» La Dame étend alors les mains sur l’ALLEMAGNE en les croisant l’une sur l’autre.
Elle quitte ensuite l’ALLEMAGNE et je vois tourner le globe sous ses pieds. La voici une nouvelle fois debout sur le globe. Elle me montre ROME. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement et dit : «Que le pape continue toujours dans ce sens ! ROME a une grande chance à saisir.»
Je vois différentes églises. D’un geste de la main, la DAME fait tomber, pour ainsi dire, les églises par terre. À l’arrière-plan, je vois alors la grande coupole du VATICAN. La DAME dit : «C’est maintenant la grande chance, à condition que le pape fasse ce qu’il a l’intention de faire.» D’un geste de protection, la DAME étend alors la main au-dessus du pape.
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TROUBLES SUR LE MONDE |
Puis, elle dit : «De grands troubles viennent sur le monde. Les Russes n’en restent pas là.
C’est pourquoi je dis : je suis la DAME DE TOUS LES PEUPLES» En disant cela, elle met très fortement l’accent sur «tous». |
28 Le 1er novembre 1950, le pape PIE XII proclame le dogme de l’ASOMPTION de la SAINTE VIERGE. C’est un moment marquant dans le corpus des messages et ça en constitue un des tournants. C’est en effet juste après cette proclamation dogmatique que la VIERGE MARIE se nomme pour la première fois «la DAME DE TOUS LES PEUPLES». Dans les messages suivants, elle va donner sa prière et porter notre attention sur l’image. Pour la première fois aussi, elle parle du dernier et du plus grand dogme marial de MARIE CORÉDEMPTRICE, MÉDIATRICE et AVOCATE.
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MESSAGES DE NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES (3)
PEUPLES
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25ème MESSAGE (10 DÉCEMBRE 1950)
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Je vois apparaître une lumière sur la gauche. Une force me pousse à joindre les mains. Je vois alors, tout d’un coup, la Dame de nouveau debout sur le globe. Puis, c’est comme si la DAME m’entraînait avec elle. Je la vois maintenant déplier le globe devant moi comme si c’était un planisphère. Elle dépose ensuite quelque chose sur cette carte ; une douleur atroce s’empare de moi. Je vois alors que la DAME a déposé sur la carte une croix très grande et très épaisse. Alors que je regarde la croix, je ressens une douleur atroce dans les mains et à la tête. J’ai l’impression que tous mes muscles se contractent. La DAME dit : «C’est la poutre qui est en train d’être posée sur le monde.»
Et elle montre la longue poutre. Puis, elle me montre la traverse et, une fois encore, toute la croix ; et elle dit : «Ce sont les douleurs de cette poutre, que je te fais ressentir.» J’en ai la tête toute fiévreuse et c’est comme si j’étais prise d’une énorme soif, si terrible que j’arrive à peine à la supporter. La DAME me fait ensuite lever la main droite en dressant deux doigts et le pouce. De la main gauche, il me faut fermer le poing. La DAME dit : «La main droite, c’est la Vérité et l’autre, c’est le poing. Tu dois le tenir levé afin que tous les gens puissent le voir.» En le faisant, je vois soudain affluer derrière le globe où est la croix, toutes sortes de gens de toutes les nations. Il me faut alors tenir le poing devant mes yeux. En le faisant, je suis prise d’une atroce douleur, au point que je me tords de douleur et me mets à pleurer. Une fois de plus, c’est comme si tous mes muscles se contractaient. Je dis à la DAME : «Le poing me fait tellement mal !» Alors, les douleurs disparaissent peu à peu. De nouveau, je joins les mains. |
COMBAT EN ORIENT
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La DAME dit : «Viens ! Nous nous arrêtons en plein milieu. Je veux poser les pieds au milieu du monde et je vais te montrer : …voici l’AMERIQUE.» |
Puis, tout d’un coup, elle m’indique une autre partie et dit : «La MANDCHOURIE, il va y avoir une terrible insurrection.» |
Je vois ensuite des Chinois, et puis, je vois une ligne qu’ils franchissent. Il me faut alors lever et baisser la main au-dessus de FORMOSE et de la CORÉE. J’entends la DAME dire : «Mon enfant, je te l’ai dit : c’est trompeur. J’ai voulu dire : il y aura des périodes de calme trompeur. Mais cela ne durera pas longtemps. Les peuples d’Orient ont été réveillés par un type d’humanité qui ne croit pas au FILS» |
Puis nous poursuivons de nouveau notre chemin. Je vois à présent la Grande Chine et il me faut mettre les bras l’un sur l’autre d’une manière étrange. |
Je vois un grand homme, je veux dire grand par la grandeur d’âme, assis sur un trône. La DAME dit : «Il est affligé. Son royaume va être momentanément divisé.» |
La DAME me montre ensuite l’AMÉRIQUE et bouge le doigt en signe de réprobation tout en disant d’un air grave : «Ne pousse pas trop loin ta politique !» Elle me fait ensuite toucher à deux reprises la croix qui pèse aussi de tout son poids sur l’AMÉRIQUE. |
Puis je vois l’ASIE. |
Je vois ensuite une lumière crue à gauche, en haut de la RUSSIE, une lumière éblouissante. On dirait qu’elle explose à partir du sol. C’est un spectacle affreux. «Et puis on ne voit plus rien», dit la DAME ; je suis en effet comme éblouie par cette lumière. Je vois ensuite une étendue desséchée. C’est une image très désagréable comme si la mort était passée dessus. |
Puis, je vois des gens portant des turbans, d’amples manteaux jetés sur leurs épaules ; ils les tiennent fermés en croisant leurs mains sur la poitrine. La DAME désigne ces gens et dit : «Là aussi, le combat reprend pour de la terre sainte, et ils vont se livrer un duel à cause de notre lieu.»
La DAME dit ces derniers mots si doucement que je ne sais pas si elle dit «lutte» ou «duel» 30 . «Le JAPON doit lui aussi se montrer prudent. Je te parle de tout cela parce que tu le vivras. C’est que je suis la DAME DE TOUS LES PEUPLES et cela, tu le diras.
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LES APPARITIONS ANTÉRIEURES DE LA DAME |
Voici de nouveau la DAME dans sa position habituelle, debout, les mains étendues. Je lui demande : «Vont-ils me croire ?» Je pose cette question vu toutes les difficultés que j’ai pu rencontrer. La DAME répond : «Oui, c’est pourquoi, je suis déjà venue à toi auparavant, alors que tu ne le comprenais pas encore. Ce n’était pas nécessaire à ce moment-là. Ça a été la preuve pour maintenant.» 31
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LES SÉCULIERS ET LES RÉGULIERS |
Il me faut de nouveau serrer le poing d’une main et dresser les doigts de l’autre main. La DAME dit alors : «Les deux mains vont se battre l’une contre l’autre. Mais après bien des combats et des souffrances, le poing tombera. Car la Vérité l’emportera toujours. Mais il faudra malheureusement que beaucoup de choses changent encore. Dis que l’Église est à présent en bonne voie.» La DAME fait alors une pause et dit ensuite : «Les séculiers et les réguliers.» Elle donne alors comme un coup de poing sur la table. J’entends un grand coup et je la vois faire énergiquement non de la tête. Elle dit ensuite : «Les séculiers, on peut encore leur ôter tant d’indifférence. Qu’ils soient bien attentifs à leur tâche en ce temps !» Je n’ose pas tout d’abord répéter ces mots, mais la DAME me lance un regard méchant et il me faut bien les répéter. |
HOMMES ET FEMMES |
La DAME semble ensuite former deux rangées de personnes. À sa droite, je vois des hommes, à sa gauche, des femmes. Elle désigne alors la rangée de femmes et prend un air apitoyé. Pleine de pitié, elle secoue la tête et dit, comme si elle s’adressait aux femmes : «Savez-vous encore quelle est votre tâche ? Écoutez bien : tant vaut la femme, tant vaut l’homme ! Vous, femmes, donnez l’exemple. Retournez à la femme en vous.»
Elle regarde ensuite la rangée d’hommes et dit : «J’ai une question à vous poser, à vous, les hommes : où sont les soldats pour le CHRIST ? C’est tout ce que j’ai à vous dire.» |
LA COLOMBE BLANCHE |
La DAME semble alors faire une seule rangée des deux. Elle les rapproche en décrivant un arc de cercle. Je vois à présent à perte de vue des rangées d’hommes et de femmes, côte à côte. Tout à coup, l’arc se transforme en une grande coupole puis, au-dessus de cette coupole, il se transforme en une grande église. Au milieu de cette église, je vois l’image suivante : une Colombe blanche qui émet des rayons de lumière. La Dame dit :
«Qu’ils descendent sur les hommes de la terre. Je les aiderai, mais il faut travailler dur et vite !» |
ON VIENDRA EN AIDE AU PAPE |
Puis, revoici tout d’un coup le pape ; il est debout, mais je ne vois que son buste. Il se tient pour ainsi dire au-dessus de tout cela. Il porte une curieuse couronne sertie de toutes sortes de pierres précieuses. Tout en regardant cela, j’entends la DAME qui dit : «Une tiare.»
La DAME semble alors s’adresser au pape. Elle dit : «Vous êtes sur la bonne voie. Je vais vous aider. Recourez davantage encore à vos moyens modernes et persévérez ! C’est maintenant la chance pour ROME. Saisissez-la ! Il vous faudra passer par des ouragans, mais on vous aidera.» Je vois alors de violentes tempêtes et des torrents d’eau. Puis, tout d’un coup, je vois une couronne dans la main droite de la DAME et on dirait qu’elle remet la couronne au pape. |
LA FRANCE |
La Dame me dit ensuite : «Allons plus loin. La FRANCE va au plus mal» Je vois la FRANCE et l’image de NAPOLÉON qui est dressée au-dessus d’elle, en son centre. J’entends : «FRANCE, tu as beaucoup baissé sur le plan militaire, économique et spirituel. Que reste-t-il de ta renommée et de ta fierté ?» Je vois ensuite plein de taches rouges sur la FRANCE. J’entends la voix qui dit : «Il en faut cependant si peu pour amener ces gens à de meilleurs sentiments.» Puis, la DAME montre une série de pays et dit : «Pourquoi ne s’unissent-ils donc pas ?» Je vois alors les PAYS-BAS, la FRANCE, la BELGIQUE et l’ANGLETERRE. |
LE RIDEAU DE FER |
La DAME m’indique ensuite une ligne épaisse en ALLEMAGNE. Elle dit : «L’EUROPE est divisée en deux.»
J’enlève la ligne de la main. Je vois alors un endroit très noir, sauf les régions côtières que je vois très nettement. Nous arrivons ensuite au-dessus d’un fleuve. La DAME dit : «L’ODER» Je ne vois pas couler d’eau mais je vois couler du rouge. La DAME dit : «Et il est rouge de sang.» Je vois alors des affluents rouges qui en partent pour se diriger vers l’Ouest. |
TURQUIE |
Puis, j’entends dire : «TURQUIE, tu fais bien attention ?»
Je vois ensuite le BOSPHORE et le DÉTROIT DES DARDANELLES. Il me faut faire alors quelque chose d’étrange. De mes mains, je dois faire des griffes et les appuyer fortement sur la carte. Je dois tenir mes bras à la manière des pattes d’une bête. La DAME dit : «Tu dois seulement en représenter l’image. Tu es comme une bête qui tient ses deux griffes sur l’EUROPE, prête à bondir.»
Je vois alors réellement un animal prêt à sauter sur l’EUROPE. Il regarde à droite et à gauche, mais retire ensuite très lentement ses pattes. |
LE PASTEUR ET SON TROUPEAU |
Puis j’entends la voix qui dit : «Après bien des angoisses et des douleurs, tu verras ce qui suit.»
Je vois alors, tout d’un coup, un paisible coin de campagne où se trouvent des agneaux et des brebis avec un pasteur au milieu d’eux. La DAME dit : «Comprends bien tout cela et transmets-le.» Puis, tout d’un coup, la DAME a disparu. |
30 Le néerlandais a la même racine pour les deux mots : strijd et tweestrijd. (NdT)
31 À l’âge de douze ans, la voyante avait vu une belle DAME rayonnante, «la Dame en blanc». Cette vision s’était reproduite au cours de trois samedis consécutifs. Le premier de ces samedis était le 13 octobre 1917, jour où a eu lieu le miracle du soleil lors de la dernière apparition de la VIERGE MARIE à FATIMA.
26ème MESSAGE (25 JANVIER 1951) |
UN RÊVE |
Ce message est constitué en réalité par un rêve 32 . Je m’étais vraiment endormie et j’ai fait un rêve. Mais au moment où j’ai reçu ce message, j’étais dans un état semi-conscient. Quand il a été terminé, je me suis complètement réveillée. Je me suis levée et j’ai écrit moi-même ce message :
Dans la nuit du 24 au 25 janvier 1951, j’ai rêvé que je me trouvais dans un endroit quelconque bien loin d’ici, dans une petite salle ou une pièce étrange. Tout d’un coup, la DAME est apparue en face de moi. Elle était vêtue d’un ample manteau qui l’enveloppait. Elle avait autour du cou le voile que, normalement, elle portait sur la tête ; ses pieds nus étaient glissés dans des sandales. Elle m’a dit : «Regarde bien et écoute.» |
LA CÈNE |
J’ai vu alors une longue table et, derrière, un genre de canapé sur lequel différents hommes ont pris place, à demi-allongés. Au milieu d’eux, je voyais une Personne lumineuse qui avait devant elle du pain et un calice avec du vin. La DAME se tenait derrière tous ces hommes. Elle a répété : «Regarde bien et écoute !»
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À LA TABLE DU SEIGNEUR |
Tout d’un coup, la salle s’est changée en une grande église remplie de monde. La DAME et moi-même, nous étions au milieu, à regarder. J’ai alors entendu la voix de la DAME : «On promulguera, il faudra promulguer un décret afin que les gens n’aient plus besoin d’être à jeun pour communier. Il y a tellement de gens qui, une fois à l’église, ressentent un besoin prodigieux d’aller à la table et qui en sont écartés parce qu’ils ne sont pas restés à jeun.»
La DAME a alors désigné ces hommes et a dit : «Ces hommes aussi sont passés directement de la rue à la table.» Et tout d’un coup, en un éclair, j’ai revu la salle. |
UN NOUVEAU DÉCRET |
«Tiens, regarde», a dit la DAME. « Ils ne sont d’abord qu’un petit nombre à aller s’agenouiller pour recevoir la communion.»
Et puis, tout d’un coup, j’ai entendu une voix qui semblait venir du dehors et qui a promulgué ce décret. 33 J’ai alors vu les gens affluer vers le banc où ils s’agenouillaient pour recevoir la communion. La DAME a dit : «Voilà ce qui doit arriver et ce qui arrivera. Vois-tu à présent la différence ?» Et aussitôt, tout a disparu et je me suis réveillée. |
32 Dans le message suivant, la DAME revient sur ce rêve. 33 Le 6 janvier 1953 et le 19 mars 1957, le Pape PIE XII publia des décrets dans lesquels il assouplissait la pratique de la communion à jeun. Cette mesure disciplinaire fut encore modérée par le Pape JEAN XXIII.
27ème MESSAGE 34 (11 FÉVRIER 1951) NOTRE-DAME DE LOURDES |
LA DAME, MARIE, MÈRE DE TOUS LES PEUPLES |
Je vois une lumière crue ; puis, je vois la DAME, debout. Elle dit : «Je suis la DAME, MARIE, MÈRE DE TOUS LES PEUPLES. Tu peux dire : la DAME DE TOUS LES PEUPLES ou MÈRE DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour Marie. C’est précisément aujourd’hui que je viens pour te dire que c’est cela que je veux être. Les hommes de tous les pays finiront bien par ne faire qu’un !» La DAME reste debout, sans rien dire, dans cette attitude qui lui est familière, et sans me quitter des yeux. Puis elle dit : «Le monde entier est en révolution. Pourtant, voici le plus grave : on met les hommes de ce monde en révolution.» Il me semble alors que la DAME longe le globe terrestre et je vois le monde entier entrer dans un grand désordre et en révolution. |
LE CONCILE VATICAN II |
«Je t’emmène là», dit la DAME à présent, et, tout d’un coup, je me trouve avec elle au-dessus de l’ITALIE. Je vois le VATICAN et j’entre ensuite avec la DAME dans la basilique Saint-Pierre. Nous passons dans l’allée centrale et nous arrêtons à peu près au milieu de la basilique. Des deux côtés, je vois des estrades, des bancs disposés en gradins. Sur les bancs, je vois un grand nombre de cardinaux et d’évêques avec des mitres blanches. 35 La DAME dit : «Regarde bien ! Ce sont les évêques de tous les pays.» Je vois maintenant le pape, assis et portant la tiare. Il est assis au bout de l’allée centrale. Autour de lui, se tiennent quelques hommes d’Église. Il tient un sceptre dans une main et, de l’autre, comme les fois précédentes, il lève deux doigts. Il a un grand livre épais devant lui. |
La DAME dit : «Écoute bien, mon enfant. Il y a déjà eu des changements et d’autres sont en cours d’élaboration. Toutefois, je veux porter le message du FILS. La doctrine est bonne, mais les lois peuvent et doivent être changées. Je désire te dire cela précisément aujourd’hui parce que le monde est en grande révolution. Personne ne sait où ça va aller. C’est pourquoi le Fils veut que j’envoie ce message.» |
LES DOULEURS DE LA CROIX |
Je me trouve maintenant, tout d’un coup, devant une grande croix. Je la regarde et je ressens d’affreuses douleurs. J’ai des crampes de la tête aux pieds. C’est comme si tous les muscles de mes deux bras se contractaient, m’obligeant à serrer les poings. J’ai la tête comme écartelée et j’ai des sensations de fièvre comme si ma tête allait éclater. Tout cela fait que je me mets à pleurer. Je n’en peux plus et demande à la DAME d’être délivrée de tout ça. Elle me sourit. Les douleurs durent encore un peu, puis c’est fini. La DAME me dit alors : «Que tous reviennent à la croix, c’est la seule façon de ramener la paix.» |
LA PRIÈRE EST DONNÉE |
Tandis que je suis toujours avec la DAME devant la croix, elle dit : «Répète après moi.» Cela me paraît un peu bizarre. Je me dis : est-ce que je ne répète pas tout ce qu’elle me dit ? Or, tout d’un coup, je vois la DAME devenir encore plus belle qu’elle n’est déjà. La lumière qu’elle a toujours autour d’elle, se fait si crue et si vive que j’ai beaucoup de peine à la fixer. La DAME, qui gardait les mains tendues vers le bas, les élève à présent, l’une contre l’autre. Son visage se fait tellement céleste, tellement noble qu’il n’y a pas de mots pour l’exprimer. Son corps se fait encore plus transparent et devient si beau qu’à le regarder, j’en suis toute transportée. La DAME dit alors : «Prie donc devant la croix : |
Seigneur JÉSUS-CHRIST, FILS DU PÈRE, envoie à présent Ton ESPRIT sur la terre. Fais habiter l’ESPRIT SAINT dans les cœurs de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE, soit notre AVOCATE. Amen.» |
La DAME dit cette prière d’une voix tellement belle et impressionnante que personne au monde ne saurait l’imiter. Elle insiste sur «à présent» dans «envoie à présent Ton ESPRIT» et sur «tous» dans « fais habiter l’ESPRIT SAINTdans les cœurs de tous les Peuples ». Elle dit aussi le mot «Amen» sur un ton très beau et très solennel. Je reste devant la croix et je continue à prier et à répéter ces mots que la DAME m’a dictés. Ils sont comme gravés en moi. Je les vois maintenant écrits en grosses lettres. |
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La DAME lève alors un doigt et dit : «Surtout quant au premier et principal commandement : l’Amour.» . Je vois alors le mot «AMOUR» écrit en grandes lettres. . «Qu’ils commencent donc par là !», dit la DAME. Je vois ensuite un groupe donné de gens ; la DAME les regarde avec beaucoup de compassion et dit : «Et les petits de ce monde diront alors : «À quoi bon ? N’est-ce pas les grands qui nous font cela ?» |
Elle dit cela de façon très belle ; il me semble qu’elle est profondément touchée par ces gens autour d’elle. Mais alors, l’expression de son visage change et en insistant fortement sur les mots, elle dit : «Et moi, je dis aux petits : si vous pratiquez, entre vous, la Charité dans toutes ses finesses, les grands n’auront plus aucune chance. Allez devant votre croix et dites la prière que je vous ai dictée et le Fils l’exaucera !» |
L’ENJEU DU COMBAT |
La DAME me dit ensuite : «Une autre grande catastrophe va se produire. Les grands de ce monde vont rester en continuel désaccord. |
Les gens chercheront de-ci de-là. Méfie-toi des faux prophètes. Cherche et demande seulement le vrai ESPRIT, le SAINT ESPRIT. C’est en effet, en ce moment, une guerre d’idées. L’enjeu du combat, ce n’est plus les races ni les peuples ; l’enjeu du combat, c’est l’ESPRIT. Comprends bien cela !» |
CHANGER LES LOIS |
Puis la DAME croise les mains. Je vois à présent le pape avec des cardinaux et des évêques. Semblant s’adresser au pape, la DAME dit : «Vous pouvez sauver ce monde. J’ai dit bien des fois : ROME a sa chance. Saisissez l’occasion. Aucune église au monde n’est construite comme la vôtre. Mais soyez de votre époque et pressez religieux, religieuses, prêtres, séminaristes, etc., etc. à adopter vos changements modernes. Ne perdez pas ça de vue. Réalisez cela jusque dans le moindre détail. La doctrine reste, mais il est possible de changer les lois. Faites que les enfants de ce monde savourent davantage la mémoire de mon FILS» La DAME me dit ensuite à moi : «Je t’ai fait voir dans le rêve 36 comment on peut appliquer la pratique de la communion fréquente. Je te dis cela pour les PAYS-BAS et pour tous les pays où cela n’est pas fait.» |
LES PAYS D'EUROPE. L’AMÉRIQUE |
«Pour l’ALLEMAGNE, je désire dire : qu’on travaille et qu’on travaille dur dans ce pays afin de ramener les gens, qui se sont égarés loin, très loin, au centre : la Croix. Il y a trop peu de prêtres, mais il y a beaucoup de laïcs. Engagez une grande action parmi les laïcs pour les pousser à agir dans ce but ! Œuvrez dans ce sens avec surtout beaucoup d’amour et de charité. Que les grands d’ALLEMAGNE apportent leur aide et ne se détournent pas de l’Église. Deutschland jedoch liegt mir sehr am Herzen. Die Mutter Gottes weint über die Kinder Deutschlands. 37 |
Pour la FRANCE, la BELGIQUE, les BALKANS et l’AUTRICHE, je dis ceci : ne vous laissez pas envoyer vers l’esprit mauvais. |
Pour l’ITALIE, je dis : vous, les grands d’ITALIE, connaissez-vous votre tâche ? |
À l’ANGLETERRE, je dis : je reviens, ANGLETERRE. |
À l’AMÉRIQUE, je dis : ne pousse pas trop loin ta politique et cherche le vrai Esprit. Je suis heureuse qu’en ce moment, l’AMÉRIQUE trouve mieux la foi.» |
L’AFRIQUE, l’ASIE. |
Nous prenons soin d’eux «Pour l’AFRIQUE, je dis : dis-leur que j’aimerais qu’on y fasse un séminaire ! J’aiderai les Dominicains. Dis-le à ton directeur spirituel. 38 Dis-lui aussi que le FILS est satisfait de son travail et de sa direction. Dis-lui d’oser, dans cette cause, en faire davantage. Je ne veux me servir de toi que pour accomplir la volonté du FILS en ce temps. Je veux tout de même te demander, à toi, d’aider les hommes autant que possible. Je t’en donne la force et t’apporte le soutien nécessaire. Ton directeur spirituel est choisi pour t’aider uniquement dans cette œuvre. Quant aux autres choses, tout peut rester tel quel. Il me comprendra. Je veux ajouter à l’adresse des peuples de l’Est et des peuples asiatiques, qu’ils connaissent ou non le FILS : Nous prenons soin d’eux.» |
CE TEMPS, C'EST NOTRE TEMPS |
La DAME me montre une nouvelle fois le globe et me dit : «Ce temps, c’est notre temps. Toi, mon enfant, tu sers d’instrument à seule fin de transmettre ces choses. Tu feras cela. Oui, il y a assez de preuves que j’ai répétées aujourd’hui encore. Dis que je veux être : la DAME DE TOUS LES PEUPLES» |
34 | La voyante a reçu ce message alors qu’elle se trouvait Allemagne. |
35 | En voyant à la télévision des images du Concile VATICAN II (1962-1965), la voyante a reconnu celles qu’elle décrit ici. |
36 | cf. 26e message |
37 | Cette phrase est en allemand dans le texte : «L’ALLEMAGNE, cependant, me tient très à cœur. La SAINTE VIERGE pleure sur les enfants d’ALLEMAGNE» |
38 | Le directeur spirituel de la voyante était le Père FREHE de l’Ordre des Dominicains. Certains de ses confrères lui avaient demandé de prier pour la fondation d’un séminaire des Dominicains en AFRIQUE. |
28ème MESSAGE (4 MARS 1951) |
LA VOLONTÉ DU FILS |
Je vois une lumière crue et puis j’entends : «Me revoici !» Je vois la DAME à travers cette lumière crue. Elle est debout et dit : «Regarde bien et écoute ce que j’ai à te dire.» La DAME secoue alors la tête en signe de désapprobation et dit : «Mon enfant, oui, tu vas transmettre mon message. Ma seule intention est de faire que l’on observe la volonté du FILS en ce temps. Comprends bien, tu n’es que l’instrument.» |
L’IMAGE DE LA DAME |
Puis, la DAME vient comme se placer en évidence devant moi et dit : «Regarde mon image et observe-la bien.» Et elle fait un geste comme pour dire : tiens, touche-la. Je peux réellement toucher les contours de sa forme, mais je les sens comme quelque chose d’immatériel. Elle a des cheveux épais et ondulés qui tombent sur ses épaules. On dirait par moments que c’est un être humain, et à d’autres moments, non. Je vois à présent que son voile est fait d’un genre de lin de couleur blanche, mais d’un blanc cassé. On dirait qu’elle l’a tiré en arrière pour montrer son visage. |
La DAME dit : «Voilà, grave-la bien dans ta mémoire. Je me tiens sur le globe, les deux pieds fermement posés dessus. De même, tu vois bien distinctement mes mains, mon visage, mes cheveux et mon voile. Le reste est comme dans le flou.» C’est comme si je voyais, pendant quelques instants, du flou autour d’elle. «Regarde bien ce qui dépasse à hauteur de mes épaules, des deux côtés, et au-dessus de ma tête.» Je m’aperçois, toute étonnée, que c’est une croix et je dis à la DAME : «C’est une croix ; j’en vois dépasser les traverses et la poutre verticale.» La DAME sourit et dit : «Voilà, as-tu bien vu ? Je t’ai montré ma tête, mes mains et mes pieds pareils à ceux d’un être humain. Fais bien attention : pareils à ceux du FILS de l’Homme. Le reste, c’est l’ESPRIT» |
LA DIFFUSION DE LA PRIÈRE ET DE L'IMAGE |
«Tu feras faire cette image, et la prière que j’ai dite, tu la diffuseras avec. C’est mon souhait pour aujourd’hui et je veux que cela se fasse en beaucoup de langues. Voilà la réponse pour ton directeur spirituel. Mon enfant, une fois de plus, j’insiste pour que cela soit réalisé. Il est de la plus haute importance que toi, enfant de ce monde, tu ne laisses pas autrui t’en détourner. Toi-même, tu seras forte et tu persévéreras.» Je demande alors à la DAME : «Je me sens pourtant si faible en tout cela. Est-ce qu’ils vont le croire ?» La DAME me répond : «Je ne te demande pas autre chose que de faire ce que je te dis. On n’attend rien de plus. Je désire seulement que ça se fasse. Toi, être humain, tu n’es pas capable de mesurer toute la valeur que cela peut avoir. Dis cela aussi à ton directeur spirituel. C’est que je veux être la DAME DE TOUS LES PEUPLES en ce temps. Et c’est pourquoi je désire qu’on traduise la prière, avec l’image, dans toutes les langues les plus répandues et qu’on la prie tous les jours. N’aie pas peur !» |
L’EXPLICATION DE L'IMAGE |
La DAME garde un moment le silence ; je la vois très distinctement. Elle dit : «Je vais à présent t’expliquer pourquoi je viens ainsi, sous cette forme. Je me tiens devant la croix, en tant que DAME. La tête, les mains et les pieds pareils à ceux d’un être humain. Le corps, cependant, comme appartenant à l’ESPRIT, le FILS étant venu de par la volonté du PÈRE. |
Mais à présent, l’ESPRIT va venir sur le monde ; c’est pourquoi je veux qu’on prie pour cela.» La DAME marque une nouvelle pause ; puis elle dit : «Je me tiens sur le globe parce que ceci concerne le monde entier.» La DAME fait ensuite comme un arc de cercle de la main et dit : « Regarde bien ! » Je vois alors se former un arc de cercle d’un côté à l’autre de la traverse. Le cercle semble être fait d’une étrange sorte de lumière et j’y vois apparaître des lettres d’imprimerie noires : à gauche, «la DAME», en haut, au milieu, «de tous» et, à droite, «les ». La DAME dit ensuite : «Pourquoi te donner cela ici ? J’ai un Peuples dessein particulier, ce sera clair plus tard. Transmets bien tout cela. Tel est mon message pour aujourd’hui. L’esprit de fausseté s’infiltre tellement qu’il est nécessaire de mettre vite cela à exécution. Le monde entier est en état de corruption ; c’est pourquoi le FILS envoie la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE» |
29ème MESSAGE (28 mars 1951) |
L’OBEISSANCE AU FILS |
Je vois une lumière crue et j’entends : «Me revoici, la DAME DE TOUS LES PEUPLES» Je vois ensuite la DAME bien visible devant moi. Elle dit : «Je viens te porter uniquement ce message. Dis à ton directeur spirituel que tout va bien ainsi. Seulement, le FILS veut qu’on lui obéisse. Il faut que sa volonté soit réalisée.» |
DE NOUVEAU, LA PRIÈRE |
«Regarde une fois de plus mon apparence.»
C’est alors comme si la DAME s’approchait de moi et me faisait, une fois de plus, tout voir distinctement. Elle dit ensuite : «Voilà comment il va falloir la diffuser. Il ne faut rien changer au texte de la prière que j’ai dictée.» De nouveau, la DAME prie la prière avec tout autant de beauté qu’avant et en prenant une expression céleste : |
«Seigneur JÉSUS-CHRIST, FILS DU PÈRE, envoie à présent Ton ESPRIT sur la terre. Fais habiter l’ESPRIT SAINT dans les cœurs de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE, soit notre AVOCATE. Amen.» |
Tout en prononçant la prière, la DAME me la fait lire en lettres d’imprimerie. Je vois alors que les mots «à présent» dans « envoie à présent Ton ESPRIT» et «tous» dans «la DAME DE TOUS LES PEUPLES» sont soulignés. Puis, la Dame dit : «Qui fut un jour MARIE», ça reste ainsi.» |
UNE ÉPOQUE DE CORRUPTION |
«De plus, dis à ton directeur spirituel que la prudence est bonne. Mais le FILS m’envoie auprès de toi pour exécuter ce qu’est sa volonté. N’aie pas peur, mon enfant. En tant que DAME, je me tiens devant la croix et c’est ainsi que je veux être ramenée dans le monde. Et toi, mon enfant, tu es l’instrument, rien que l’instrument.
Je t’ai déjà montré auparavant 39 «51 53». Sais-tu, mon enfant, de quel genre de période il s’agit ? Au cours des siècles, le monde n’est jamais passé par une telle période, un tel déclin de la foi ; c’est pourquoi, je veux qu’on exécute cela, vite et sans peur. Dis-le à ton directeur spirituel, qu’en ces temps modernes, en ce monde moderne, qui sait agir sans délai et si vite quant aux choses matérielles, il convient d’agir de même, vite, sans délai et de façon moderne quant aux choses spirituelles.» |
UN DANGER POUR ROME |
Puis, tout d’un coup, c’est pour ainsi dire comme si j’avais ROME devant moi. J’entends la DAME qui dit tout en faisant aller et venir le doigt d’un air de désapprobation : «Est-ce que vous connaissez vos lois ?»
Puis, la DAME me dit à moi : «De plus, dis à ton directeur spirituel de ne pas avoir de craintes. Il me comprendra. N’est-ce pas moi qui l’ai choisi ainsi que toi pour transmettre cela ? Tel est mon message particulier pour aujourd’hui afin qu’on agisse. Je t’ai déjà dit auparavant : il faut ramener cette croix dans le monde, en ces années 51-53. Tu ne sais pas ce qui est dissimulé dans l’avenir. Tu n’es pas consciente du grand danger pour ROME. ROME continue à penser qu’elle est forte, mais elle ignore à quel point elle est minée. Sais-tu combien il faut agir vite ? Sais-tu que la théologie doit céder le pas à la cause de mon FILS ?» |
N’AIE PAS DE CRAINTES |
La DAME dit ensuite : «Je m’écarte de la croix et me mets à côté.»
Elle se met à présent sur le côté et j’ai l’impression d’être placée moi-même devant la grande croix. Je ressens une nouvelle fois les mêmes affreuses douleurs. Ça dure un petit moment. La DAME retourne alors devant la croix et poursuit : «Tu finiras par faire ce que je dis, mon enfant. Je vous assisterai toi et les autres. Je veux que ce soit diffusé en beaucoup de langues. Je les y aiderai. N’aie donc pas tant de craintes ! Pourquoi craindre la cause du FILS ? Diffuse donc cela ! Sinon, le monde tombera dans la corruption. Sinon, le monde se détruira. Sinon, il y aura toujours des guerres et une destruction permanente.» |
DE FAUX PROPHÈTES |
«Il faut que ROME connaisse sa tâche en ce temps. Est-ce que ROME sait quel ennemi est aux aguets et se glisse tel un serpent dans le monde ?
Et je ne parle pas seulement du COMMUNISME ; d’autres PROPHÈTES vont venir, de FAUX PROPHÈTES. Voilà pourquoi il faudra recourir à ces moyens. En tant que DAME, je me tiens devant la croix, en tant que MÈRE devant mon FILS qui, par le PÈRE, est venu en moi. Voilà pourquoi je me tiens devant mon FILS en tant qu’AVOCATE et Porteuse de ce message dans ce monde moderne.» |
39. | Dans le 23e message. |
30ème MESSAGE (1er AVRIL 1951) |
TOUS LES PEUPLES |
Je vois une lumière crue et j’entends une voix qui dit : «Mon enfant, la fois dernière, je suis venue uniquement pour te faire savoir que c’était moi.» Puis je vois subitement la Dame sortir de cette lumière crue. Elle me dit : «Me voici à présent pour te donner de plus amples explications. Regarde bien et écoute bien ce que j’ai à te dire. Je me tiens ici et veux être : la DAME DE TOUS LES PEUPLES, non pas d’un peuple en particulier, mais de tous !» À ces mots, la DAME tend les mains et je vois une foule de gens différents, même des types humains dont j’ignorais l’existence. |
LE DERNIER DOGME MARIAL |
La DAME poursuit : «À présent, je vais te réexpliquer, écoute-moi bien. Essaie de comprendre le contenu de ce message. Je me tiens devant la croix, la tête, les mains et les pieds pareils à ceux d’un être humain. Mon corps comme appartenant à l’ESPRIT. Pourquoi est-ce que je me présente ainsi ? Mon corps a été élevé, pareillement au FILS. Maintenant, je me tiens en offrande devant la croix. C’est que j’ai souffert avec mon FILS, spirituellement et plus encore physiquement. Ce sera un dogme très contesté.» Je dis que ce message me fait peur. La DAME dit alors : «Mon enfant, transmets cela et dis : avec lui la série des dogmes marials sera complétée.» Tout en disant cela, la DAME fait une sorte de rond ou de cercle qu’elle ferme pour ainsi dire avec un cadenas. «Tu n’as rien d’autre à faire qu’à transmettre cela. J’ai dit : il faut que la théologie cède le pas à la cause de mon FILS. Je veux dire par là : théologiens, pour sa cause, le FILS recherche toujours ce qui est petit et simple. Croyez-vous à ce qui est petit et simple, ainsi que vous l’enseignez vous-mêmes aux autres ? Une foi simple ! Nous n’avons pas le temps d’attendre longtemps. Ce temps, c’est notre temps.» |
LA MÈRE DU FILS DE L'HOMMME |
À présent, la DAME reste un long moment devant moi sans rien dire ; elle me regarde en souriant. Puis, elle s’écarte de la croix et je ressens les mêmes vives douleurs qu’auparavant. D’abord, de terribles crampes dans tous les muscles du corps. Puis elles s’atténuent et je me sens spirituellement très étrange et lasse. Tout d’un coup, je vois la DAM4 qui se tient de nouveau devant la croix et les douleurs cessent. Je vois à présent la DAME comme dans le flou. Son corps est tellement transparent que je vois la croix clairement devant moi comme, pour ainsi dire, à travers lui. Les terribles douleurs me reprennent alors, d’un coup. Elles durent un moment puis tout redevient normal et la DAME me dit : «Mon enfant, de même qu’Il a souffert, de même j’ai souffert en tant que MERE DU FILS de l’Homme. Répète bien cela !» |
DANS LES COEURS DE TOUS LES PEUPLES |
La DAME me montre ensuite le globe terrestre sur lequel elle se tient. On dirait qu’il neige autour d’elle. La DAME sourit et dit : «Tu ne comprends pas ? Regarde bien le globe.» Je vois alors le globe recouvert d’une épaisse couche de neige. La DAME sourit une nouvelle fois et dit : «Regarde encore une fois le globe.» On dirait que le soleil brille sur le globe et que la neige fond et disparaît lentement dans le sol. La DAME dit alors : «Tu te demandes : qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Je vais te donner à présent l’explication de ma venue aujourd’hui. De même que les flocons de neige tourbillonnent au-dessus du monde et tombent par terre pour former une épaisse couche, de même l’image et la prière se répandront sur le monde et tomberont dans les cœurs de tous les peuples.» Tandis qu’elle dit cela, je vois tous les peuples devant moi. La DAME montre alors du doigt son propre cœur puis les cœurs de tous ces hommes et elle dit : «De même que la neige se dissout dans la terre, de même le fruit, l’ESPRIT, viendra dans les cœurs de tous les hommes qui prieront quotidiennement cette prière. Ils demandent en effet que l’ESPRIT SAINT vienne sur le monde.» |
COMMENCEZ ET VOUS VERREZ LE MIRACLE |
«Et je m’adresse à présent à ceux qui veulent un miracle. Eh bien ! je leur dis : commencez, d’un cœur brûlant de zèle, à prendre part à cette œuvre de rédemption et de paix, et vous verrez le miracle. Tel est le message que je vous laisse aujourd’hui car le temps presse. Il faut entreprendre une grande action pour le FILS et la CROIX, pour l’AVOCATE et Celle qui amène la paix, la DAME DE TOUS LES PEUPLES» |
UNE FOI SIMPLE |
«Toi, mon enfant, tu vas devoir y coopérer sans angoisse ni crainte aucune. Tu vas souffrir dans ton âme et dans ton corps. Ils découvriront plus tard quelles ont été mes intentions. Je te donnerai des instructions quant à la diffusion. Je t’ai amenée ici aujourd’hui, dans le plus grand silence et dans la plus grande paix, afin que tu puisses bien transmettre mon message. Dis que c’est pressé. Le monde est dans un tel état de corruption, est tellement matérialiste qu’il est grand temps de ramener une foi simple parmi les hommes. |
La seule chose dont ils ont besoin, c’est la CROIX avec le FILS de l’Homme. Vous, les plus âgés de ce monde, enseignez donc à vos enfants à retourner à la CROIX ! Je les aiderai en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES» |
FAIS DONC CONFIANCE |
«Et toi, mon enfant, je mets dans ton sein les enfants des hommes du monde entier. Regarde-moi et fais donc confiance !» La DAME me regarde alors un long moment et pendant que je la vois disparaître lentement, elle dit : «Ce temps, c’est notre temps.» |
31ème MESSAGE (15 AVRIL 1951) |
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Je vois de nouveau cette grande lumière crue. Très lentement, la DAME avance et sort de cette lumière pour se retrouver distinctement devant moi. La DAME ne parle pas encore, mais elle me regarde en souriant. Au bout d’un moment, elle se met à parler. La DAME dit : «Mon enfant, regarde bien une fois de plus !» La DAME me montre la ceinture qu’elle porte à la taille. C’est cette ceinture que je dois bien regarder. La DAME dit : «Tu as tout bien transmis. Tu es sur la bonne voie. Seulement, regarde bien une fois de plus ce linge.» Je vois alors la DAME enlever la bande de tissu qu’elle porte à la taille. C’est un linge très long ; elle me montre comment elle le noue. De la main gauche, elle en tient une extrémité ; de la main droite, elle le fait passer deux fois autour de sa taille jusqu’à ce que les deux extrémités se rejoignent. De la main gauche, elle rabat celle de gauche derrière la bande de tissu de manière à en laisser dépasser un bout. «Écoute bien ce que cela signifie», dit la DAME. «C’est comme le linge qui ceint les reins du FILS. C’est que je me tiens, en tant que DAME, 41 devant la CROIX DU FILS |
UN NOUVEAU DOGME |
«Cette image va précéder…»
À ce moment-là, la Dame marque une pause avant de répéter, en accentuant fortement les mots : «…va précéder un dogme, un nouveau dogme. Je te l’explique à présent ; écoute bien. Le FILS est venu en ce monde comme Rédempteur des hommes et son œuvre rédemptrice, ce fut la CROIX avec tout ce qu’il a souffert dans son âme et dans son corps» La DAME s’écarte alors de la grande croix et c’est moi qui me retrouve devant. Les mêmes horribles douleurs me reprennent avec plus de violence qu’avant. Cela me paraît long ; puis, la DAME vient se replacer devant la CROIX, comme dans le flou. Je la vois se recroqueviller et se mettre à pleurer. Quelle douleur indicible se lit sur son visage et les larmes coulent sur ses joues ! |
La DAME dit : «Mon enfant.» J’ai alors l’impression qu’elle fait passer cette douleur sur moi. Une lassitude spirituelle très intense s’empare de moi. Les mêmes douleurs qu’avant me reprennent mais pas aussi intensément que la première fois. J’ai tout à coup l’impression de m’effondrer et je dis à la DAME : «Je n’en peux plus.» Cela dure encore un peu et tout redevient normal. |
LA CORÉDEMPTRICE ET AVOCATE |
Maintenant, la DAME se tient de nouveau distinctement devant la croix ; elle dit : «Écoute bien, comprends bien ce que je vais t’expliquer à présent ! Une fois encore, je te dis : le FILS est venu en ce monde comme Rédempteur des hommes ; l’œuvre rédemptrice, ce fut la croix. Il a été envoyé par le PÈRE. Maintenant cependant, le PÈRE et le FILS veut 42 envoyer la DAME dans le monde entier. C’est que, dans le passé aussi, elle a précédé et suivi le FILS. Voilà pourquoi je me tiens à présent sur le monde, sur le globe. La CROIX y est solidement fixée, plantée. La DAME vient à présent se placer devant, comme la MÈRE DU FILS qui, avec Lui, a accompli cette œuvre de rédemption. Cette image parle d’elle-même et doit être, dès maintenant, portée dans le monde car le monde a de nouveau besoin de la CROIX. La DAME, cependant, se tient devant la croix en tant que Corédemptrice et Avocate. Ce sera l’objet de bien des luttes. L’Église, ROME, ne doit cependant pas craindre de s’engager dans cette lutte. Elle ne peut que consolider et affermir l’Église. Je dis cela à l’adresse des théologiens. Je leur dis de plus : prenez cette cause au sérieux. Je le dis une fois encore : le FILS cherche toujours ce qui est petit et simple pour sa cause. Mon enfant, j’espère que tu auras bien compris cela et que tu sauras le défendre.» |
DIFFUSION RAPIDE DE LA PRIÈRE |
«Maintenant, c’est à toi en particulier que je m’adresse, mon enfant : veille à ce que la diffusion se fasse vite.» Je dis à la DAME : «Comment pourrais-je le faire ? Ça me fait tellement peur.» La DAME dit alors : «Tu as peur ? Mais je t’aide ! Tu verras : la diffusion va se faire d’elle-même. Tu es sur la bonne voie. Cela va se faire, cela doit se faire. Ceux qui acceptent cette prière, vont promettre de la prier tous les jours. Tu ne peux pas mesurer la valeur que cela va avoir. Tu ne sais pas ce que réserve l’avenir.» |
LE MONDE EN ÉTAT DE CORRUPTION |
La DAME me fait voir maintenant le monde. C’est comme si des serpents rampaient sur tout le globe. La DAME dit alors : « Les gens ne comprennent toujours pas à quel point le monde va mal. Ils tombent dans une telle superficialité qu’ils sont incapables de percevoir les dommages qui en résultent pour la foi.» La DAME reste ensuite un long moment à regarder devant elle comme si elle scrutait l’horizon. Puis elle dit : «Mon enfant, c’est un temps pareil à celui qui a précédé la venue du FILS. C’est pourquoi, je ne saurais assez insister pour que les gens, pour que ROME, pour que tous prennent part à la lutte pour la cause du FILS. Je sais bien que, çà et là, il y a une reprise mais ça ne saurait suffire pour sauver le monde. Et il faut que le monde soit sauvé de la corruption, des calamités et de la guerre. Envoie cette prière avec l’image dans les pays où la foi est en déclin.» |
LA PAIX |
«Je m’adresse à présent à ton directeur spirituel. Dis-lui qu’il lui faut agir. Je vous aiderai et toi, tu feras uniquement ce que je te dis de faire. C’est que je veux être la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui veut aider elle aussi le monde en ce temps. Personne ne sait vers quoi aller. Eh bien ! retournez donc à une foi simple et le monde retrouvera la paix.» La DAME disparaît à présent très lentement et je l’entends qui répète : « Ce temps, c’est notre temps.» |
Ce qu’on appelle de manière didactique le périzonium | |
41 | Le terme hollandais «Vrouwe» peut être traduit autant par «DAME» que par «FEMME», titre sous lequel JÉSUS s’adresse à MARIE du haut de la CROIX. Pour la traduction française, nous conservons tout au long du texte le titre de «DAME». (NdT) |
42 | Intentionnellement, la Dame emploie ici (comme en d’autres endroits des messages) un singulier «veut» pour se référer à la fois au PERE et au FILS. |
32ème MESSAGE (29 AVRIL 1951) |
LA DAME DE TOUS LES PEUPLES |
Je vois une lumière crue ; la DAME avance et en sort lentement. Je la vois maintenant distinctement. Elle dit :«Je suis ici en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES et je viens précisément maintenant pour montrer que je veux être la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Écoute bien. Tu me vois ici, debout sur la terre, contre la CROIX DU FILS. De tout ce que je t’ai dit, tu n’as rien oublié de transmettre. Sauf le linge qui ceint les reins du CHRIST. C’est ce que le FILS a porté ; dis-le leur.» |
LE DOGME DE LA CORÉDEMPTRICE |
«Je me tiens ici en tant que Corédemptrice et Avocate. Toutes les pensées vont se porter sur cela. Répète après moi : le nouveau dogme sera le dogme de la Corédemptrice. Je mets tout particulièrement l’accent sur le «co». J’ai dit : ce sera l’objet de bien des luttes. Je te dis une fois encore : l’Église, ROME le fera aboutir et le défendra. L’Église, ROME se heurtera à des résistances et leur résistera. L’Église, ROME se consolidera et s’affermira au fur et à mesure qu’elle résistera dans cette lutte. Ce que je te demande, la mission que je te confie, c’est seulement d’inciter l’Église, les théologiens à mener cette lutte. En effet, le PÈRE, le FILS, l’ESPRIT veut apporter la DAME – elle-même élue pour apporter le Rédempteur – comme Corédemptrice et Avocate en ce monde.» |
CE TEMPS, C'EST NOTRE TEMPS |
«J’ai dit : ce temps, c’est notre temps. J’entends par là ce qui suit. Le monde est en état de corruption et vit dans la superficialité ; il ne sait pas vers quoi aller. C’est pourquoi le PÈRE m’envoie pour être Avocate afin que vienne l’ESPRIT SAINT. Car ce n’est pas la violence qui sauvera le monde ; c’est l’ESPRIT qui sauvera le monde. Car le monde n’est gouverné par rien d’autre que par des idées. Eh bien ! Église de ROME, sois consciente de ton devoir. Apporte tes idées, apporte de nouveau le CHRIST !» |
LA DAME AU PIED DE LA CROIX |
La DAME s’écarte à présent de la croix et ces affreuses douleurs me reprennent avec violence. Ça dure un moment puis je vois la DAME, comme dans le flou, debout devant la CROIX. Et me voici, une fois encore, prise de violentes douleurs, autant spirituelles que physiques. Je me sens à bout de forces comme si j’allais défaillir ; je dis : «Je n’en peux plus.»
Au même moment, je vois la DAME qui s’effondre au pied de la CROIX. Elle entoure de ses deux bras les pieds de son FILS en pleurant amèrement. Puis, je la vois se relever. Sur la droite, je vois apparaître alors un glaive, la pointe dirigée sur le cœur de la DAME. Je l’entends dire alors : «C’était le coup de poignard qui m’avait été annoncé.» |
C’EST DÉJÀ ÉCRIT |
Puis toutes ces douleurs et pressions spirituelles me quittent une fois de plus et je vois de nouveau distinctement la DAME, debout devant la CROIX. Elle me regarde et dit : «Mon enfant, transmets bien que ceux qui se battent et œuvrent pour cette cause dont le FILS veut la réalisation, l’accomplissent d’un cœur brûlant de zèle.» La DAME à présent sourit et dit : « Je les aiderai. Je vous ai dit et dicté cette simple prière au PÈRE et au FILS. Veillez à ce qu’elle soit diffusée dans le monde parmi tous les peuples. Ils y ont tous droit ! Je vous donne l’assurance que le monde changera. Mais toi, mon enfant, tu vas simplement transmettre ce que je dis. Ton directeur spirituel fera ma volonté, simplement. Tu me demandes comment faire ? Diffuser, tout bonnement, on ne te demande rien d’autre pour l’instant. Cela, en fait, va précéder le dogme ; je répète, précéder. Cette image va servir d’œuvre annonciatrice de paix, de rédemption. Par la suite, ils utiliseront cette image pour la Corédemptrice…» La DAME marque alors une pause. Puis, elle répète avec une grande insistance : «Corédemptrice ! La DAME, la MÈRE a souffert avec Lui les douleurs, tant spirituelles que physiques. Elle L’a toujours précédé. Dès le moment où le PÈRE l’a élue, elle a été la Corédemptrice en union au Rédempteur qui, en tant que DIEU-Homme, est venu dans le monde. Dis cela à vos théologiens. Le combat, je le sais, sera dur et de taille… » La DAME fait un sourire comme pour elle-même, et semble scruter l’horizon, «… mais c’est déjà écrit.» |
LA GRAVITÉ DES TEMPS |
Puis la DAME me dit en s’avançant encore plus : «Tu me vois maintenant distinctement, bien distinctement. C’est ainsi que l’image viendra sur le monde. Mon enfant, insiste donc pour que ces choses s’accomplissent ! Non, ils ne doivent pas hésiter ; ils doivent agir. Les temps sont bien trop graves. Personne n’en mesure la gravité. Je veux venir aussi parmi les peuples qui sont tenus loin du FILS. Sauve donc ceux qu’on empêche d’y accéder. C’est ton devoir. Le monde est dans un état de corruption tel qu’il était nécessaire que le PÈRE et le FILS m’envoient en ce monde parmi tous les peuples pour, en tant qu’Avocate, venir et sauver. Dis-le aux théologiens.» Je vois alors la DAME disparaître et je l’entends dire de nouveau : « Ce temps, c’est notre temps.» |
33ème MESSAGE (31 MAI 1951) 43 MARIE, MÉDIATRICE DE TOUTES LES GRÂCES |
CORÉDEMPTRICE, MÉDIATRICE ET AVOCATE |
Voici de nouveau la DAME. Elle dit : «Je me tiens là et je viens te dire que je veux être MARIE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Regarde bien. Je me tiens devant la croix du Rédempteur. Ma tête, mes mains et mes pieds pareils à ceux de l’être humain, pareils à ceux du Fils de l’Homme ; mon corps comme appartenant à l’Esprit. Mes pieds sont fermement posés sur le globe parce que, en cette période, le Père et le Fils veut m’envoyer en ce monde comme Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. Tel sera le nouveau et dernier dogme marial. Cette image va précéder le dogme. Ce dogme sera très contesté ; cependant, on le fera aboutir. J’ai répété ces choses pour que tu les clarifies une fois de plus vis-à-vis de ton directeur spirituel et des théologiens et que tu saches les défendre.» |
LE TROUPEAU DE BREBIS |
«Observe bien maintenant et rapporte ce que je te fais voir. C’est la dernière indication que je donne au sujet de l’image. Regarde bien. Je me tiens sur le globe. Tout autour du globe, tu as cru voir, mon enfant, des nuages. Mais regarde bien maintenant ce que je te montre.» |
Je vois alors les nuages se transformer en brebis vivantes. À gauche et à droite, un troupeau de brebis apparaît comme du vide, des deux côtés du globe. Je vois, çà et là, quelques brebis noires parmi les autres. Des agneaux se couchent au pied du globe. Les brebis arrivent ; certaines sont en train de paître. La plupart cependant lèvent la tête comme si elles regardaient fixement la DAME et la CROIX. Il y en a aussi qui sont couchées et qui, la tête levée, regardent la DAME. C’est une scène belle et paisible. La DAME me dit alors : «Mon enfant, grave bien cette image dans ta mémoire et transmets-la fidèlement. Cette image du troupeau de brebis figure les peuples du monde entier, qui ne trouveront pas de repos tant qu’ils ne se coucheront pas là et ne lèveront pas les yeux paisiblement sur la croix, centre de ce monde.» |
LES RAYONS DE GRÂCE, RÉDEMPTION DU MONDE |
«Regarde à présent mes mains et dis ce que tu vois.» Je vois comme les marques d’une plaie au milieu de ses mains, de laquelle jaillissent trois rayons qui tombent sur les brebis. La DAME sourit et dit : « Ce sont trois rayons, les rayons de Grâce, de Rédemption et de Paix. Par la Grâce de mon Seigneur et Maître, le PÈRE, dans son amour pour l’humanité, a envoyé comme Rédempteur son FILS unique dans le monde. Tous deux veulent à présent envoyer le SAINT, le vrai ESPRIT qui lui seul peut être Paix. Donc : Grâce, Rédemption, Paix. Le PÈRE et le FILS veulent en ce temps envoyer MARIE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, comme Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. Je t’ai donné là une explication claire et nette de cette image. Ainsi, l’image est-elle complète. 44» |
PROMESSE |
«Toi, mon enfant, tu es l’instrument, rien que l’instrument qui sert à transmettre ces choses. Veille à ce qu’on diffuse donc le plus vite possible cette prière qui demande en termes brefs et forts d’envoyer le SAINT, le vrai ESPRIT. Dis à ton directeur spirituel et à tous ceux qui coopèrent, que je fais la promesse d’accorder la grâce pour l’âme et le corps à tous ceux qui prieront devant l’image et présenteront leurs demandes à MARIE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, dans la mesure où le FILS le veut.» |
DE PAYS EN PAYS, DE VILLE EN VILLE |
«Ne limitez pas la portée de cela à des cercles restreints. Ne suis-je pas la DAME DE TOUS LES PEUPLES ? Cette image ira de pays en pays, de ville en ville. C’est le but de cette œuvre de rédemption. Je m’adresse à présent à ton directeur spirituel et aux autres qui coopèrent. Il vous faut bien connaître votre devoir et ne pas hésiter à mener à bien ce que je vous ai dit de faire. Je tiens à le dire une fois encore : je fais la promesse de secourir tous ceux qui se trouvent dans une détresse spirituelle ou physique, s’ils font ma volonté, la volonté du PÈRE» |
LES FEMMES ET LES HOMMES DE CE MONDE |
La DAME marque une pause et regarde devant elle. Puis elle dit : «Théologiens, vous n’aurez pas de mal si vous considérez que le Seigneur et Maître a déjà prédestiné la DAME au sacrifice. Le glaive en effet était déjà pointé sur le cœur de la MÈRE. Je veux dire par là que j’ai toujours précédé le FILS dans les souffrances autant spirituelles que physiques. Et maintenant, je m’adresse aux femmes de ce monde. Femmes de ce monde, savez-vous ce que cela veut dire, être femme ? Cela signifie faire des sacrifices. Défaites-vous de tout votre égoïsme et de toute votre vanité et essayez d’amener au centre, à la CROIX, tous les enfants ainsi que ceux qui sont encore là en train de paître. Prenez part vous-mêmes à ce sacrifice. Et maintenant, je m’adresse aux hommes de ce monde. Je leur dis : hommes, c’est de vous que doit partir la force et la volonté d’amener le monde à l’unique Prince de ce monde, le Seigneur JÉSUS-CHRIST» |
SOIS MODERNE ET RAPIDE DANS TA FAÇON D'AGIR |
«Je t’ai expliqué, mon enfant, le sens de ce message pour le monde. Par l’intermédiaire de ton directeur spirituel et d’autres personnes, tu dois veiller à ce que le monde le connaisse. C’est ce que je souhaite pour aujourd’hui car je veux être la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Sois moderne et rapide dans ta façon d’agir.» Et à présent, la DAME disparaît lentement, en ajoutant : «Ce temps, c’est notre temps.» |
43 | C’est la première fois que la DAME apparaît un 31 mai. Dans de nombreux diocèses, on célébrait alors la fête de MARIE, Médiatrice de toutes les Grâces. | |
44 | Au moment où ces instructions ont été données, on avait déjà commencé à peindre le tableau. Il a donc fallu changer les nuages en moutons. Il est évident qu’il n’est pas facile de représenter l’image de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Dans le message suivant, la DAME fait savoir qu’elle est satisfaite du résultat. |
34ème Message (2 JUILLET 1951) Visitation 45 |
UNE GRANDE ACTION POUR DIEU |
De nouveau, je vois la DAME debout dans une lumière crue. Elle sourit et dit en jetant un regard autour d’elle : «Je suis satisfaite. Veille à la diffusion. J’ai dit : d’ici partira une grande action pour DIEU et tous doivent y coopérer.» |
EXPLICATION DU NOUVEAU DOGME |
«Regarde bien à présent et écoute. Ce qui suit est une explication du nouveau dogme. Je me tiens comme Corédemptrice, Médiatrice et Avocate sur le globe, devant la CROIX du Rédempteur. De par la volonté du PÈRE, le Rédempteur est venu dans le monde. Le PÈRE s’est servi de la DAME à cette fin. Le Rédempteur a donc reçu de la DAME seulement – et j’insiste sur le mot «seulement» – la chair et le sang, c’est-à-dire le corps. C’est de mon Seigneur et Maître que le Rédempteur a reçu sa divinité. C’est ainsi que la DAME est devenue la Corédemptrice. J’ai dit : ce temps, c’est notre temps. Cela signifie que le PÈRE et le FILS veut envoyer en ce temps et dans le monde entier la Corédemptrice, Médiatrice et Avocate.» |
L’AMOUR DE DIEU, L'AMOUR DU PROCHAIN |
La DAME reste alors devant moi un long moment sans rien dire. Elle dit ensuite en regardant ses mains : «Regarde bien à présent mes mains. Il en jaillit les rayons de Grâce, de Rédemption et de Paix. Les rayons tombent sur tous les peuples, sur toutes les brebis. Parmi ces gens, il y en a beaucoup de bonne volonté. Être de bonne volonté, veut dire : observer le premier et principal commandement. Le premier et principal commandement, c’est l’Amour. Qui possède l’amour, honorera son Seigneur et Créateur dans sa création. Qui possède l’amour, ne commettra rien d’inconvenant envers son prochain. C’est ce qui manque en ce monde : l’amour de DIEU, l’amour du prochain.» |
QUI FUT UN JOUR MARIE |
«Ce temps, c’est notre temps. Il faut que tous les peuples honorent le Seigneur et Maître dans sa création. Tous les peuples prieront le vrai et SAINT ESPRIT. C’est pourquoi, j’ai donné cette prière brève et forte. Donc, je le dis une fois encore : on doit vite porter cette prière au monde. Le monde entier tombe dans la corruption. Que les hommes de bonne volonté demandent tous les jours que vienne le vrai ESPRIT ! Je suis la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Ce temps, c’est notre temps. «Qui fut un jour MARIE» signifie : beaucoup de gens ont connu MARIE en tant que MARIE. Mais maintenant, en cette nouvelle époque qui s’ouvre, je veux être la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Tout le monde comprend cela. Dis cela à ton directeur spirituel. Dis-lui que je suis satisfaite de tout et je mets l’accent sur le mot «tout». Et à toi, mon enfant, je dis de faire et de faire passer ce que je veux. Pas de crainte à avoir, il s’agit de transmettre !» Et la DAME, à présent, disparaît lentement. |
35ème MESSAGE (15 AOÛT 1951) ASSOMPTION |
LE DOGME DE L'ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE |
Je vois la DAME. Elle dit : «Je viens aujourd’hui en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES»
Puis elle montre ce qui est autour d’elle ; elle me regarde et dit : «J’ai écrasé le serpent de mon pied.J’ai été unie au FILS ainsi que j’ai toujours été unie à Lui. Dans l’histoire de l’Église, ceci, le dogme 46 , a précédé. Me voici à présent, en ce temps, en notre temps, en tant que Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. Il fallait que le dogme de l’ASSOMPTION précède. Le dernier dogme, le plus grand, vient après. Le sacrifice est présent et restera présent au milieu du monde, en ce temps.» |
CONFIES A LA MÈRE |
La DAME s’écarte maintenant de la croix et je suis de nouveau prise de violentes douleurs. La DAME revient se placer devant la CROIX et j’éprouve une grande peine à la vue de ses souffrances. Je vois une lumière crue venir de la croix. La DAME dit : «Les hommes sont confiés à la MÈRE. Le FILS a dit en effet : «FEMME, voici ton FILS ; FILS, voici ta MÈRE !», donc, Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. Dis cela à vos théologiens. Dis-leur que je veux être la Corédemptrice, Médiatrice et Avocate.» |
LE DERNIER DOGME MARIAL |
«Cette image va précéder le dogme ; cette image va être diffusée. Dis-le à ton directeur spirituel. Je suis satisfaite de tout, même de la prudence. Mais… la DAME DE TOUS LES PEUPLES prendra sa place dans le monde. C’est la volonté du PÈRE et du FILS à qui, une nouvelle fois, je suis entièrement unie. Telle que le FILS m’a connue, telle, Il m’a reprise. Le dernier dogme marial sera le plus important : être en ce temps, devant la croix, en tant que Corédemptrice.» |
N’HÉSITE PAS |
«J’ai dit : des calamités se produiront, des catastrophes naturelles. J’ai dit : les plus grands ne s’entendront pas. J’ai dit : le monde tombe dans la corruption. C’est pourquoi, à présent, le PÈRE et le FILS envoie47de nouveau dans le monde la DAME, telle qu’elle était. La DAME, connue par le passé comme MARIE. Le monde tombe dans la corruption, est en état de corruption. Les PAYS-BAS sont au bord de la corruption ; c’est pourquoi, j’y ai posé le pied. C’est à partir des PAYS-BAS que je veux répandre mes paroles sur le monde. J’ai l’autre pied posé sur l’ALLEMAGNE. Die Mutter Gottes weint über die Kinder Deutschlands.48Ils ont toujours été mes enfants ; c’est pourquoi, je veux, à partir de l’ALLEMAGNE aussi, être amenée dans le monde en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES. Je t’aiderai ainsi que tous ceux qui sont chargés de cela. Je tiens même à ce que la diffusion pénètre dans les pays coupés des autres. La DAME DE TOUS LES PEUPLES donnera là aussi sa bénédiction. Occupe-t’en, n’hésite pas, car je n’ai moi-même jamais hésité. J’ai précédé le FILS vers la CROIX. Cette image va précéder le dogme. Cette image va être portée dans le monde. Sais-tu bien, ROME, à quel point tout est miné ? Des années vont s’écouler ; on va laisser passer des années. Mais plus il y aura d’années, moins il y aura de foi ; autant d’années, autant de défections. Voici la DAME DE TOUS LES PEUPLES qui dit : je veux les aider et il m’est donné de les aider.» |
L’AMOUR |
«Pour les hommes, le premier et principal commandement, c’est l’Amour. Qui possède l’amour, honorera son Seigneur et Maître dans sa création, c’est-à-dire qu’il verra la grandeur de sa création, le sacrifice y compris. Qui possède l’amour, fera pour les autres tout ce qu’il désire qu’on fasse pour lui. L’Amour est le premier et principal commandement que le CHRIST a donné.C’est ce que je veux apporter aujourd’hui. On doit transmettre ce message. Tu es l’instrument.» |
RAMENER AU BIEN, AU CHRIST |
«L’Église aura bien des combats à mener pour le nouveau dogme. Il suscitera de l’étonnement chez les autres. Il ne fera que consolider et affermir l’Église. Sais-tu, ROME, l’étendue de ton pouvoir ? Te rends-tu vraiment compte de ce que tu as entre les mains ? Il s’agit simplement d’amener les hommes au bien, au CHRIST. Il n’y a pas de place pour les bagatelles. Je veux être la DAME DE TOUS LES PEUPLES. À tous ceux qui me le demandent, je dispenserai, il m’est donné de dispenser Grâce, Rédemption et Paix. Je le promets aujourd’hui.» |
UN DANS LE CHRIST |
«Toi, mon enfant, tu vas attendre sereinement. Ton directeur spirituel ne doit pas être aussi anxieux. Rassemble tous les peuples autour d’une seule idée. Que tous les peuples soient un en Jésus-Christ !» Et maintenant, la Dame disparaît lentement. |
36ème MESSAGE (20 SEPTEMBRE 1951) |
ACTION DE SAPE SPIRITUELLE |
Revoici la DAME. Elle me regarde longuement sans rien dire. Puis elle se met à parler et dit : On m’appelait MIRYAM ou MARIE. Je veux être à présent la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Mon enfant, dis bien que le temps presse ! » Je vois alors apparaître «52». La DAME dit : «Il y a des choses importantes, graves qui vont survenir, de nature spirituelle, économique et matérielle ; des choses spirituelles, une action de sape spirituelle.» |
OUVERT ET LARGE D'ESPRIT |
«Les chrétiens du monde entier doivent se réunir. Est-ce que les chrétiens savent ce que font les autres et les sacrifices qu’ils font pour leurs idéaux ? L’Église a le devoir et l’obligation de se tenir prête à affronter de grands dangers. Les chrétiens ont le devoir et l’obligation de se recueillir. Qu’ils considèrent donc la part qu’ils ont à assumer en ce monde !Je mets ROME une fois encore en garde et je dis au Saint-Père : c’est toi le combattant en ce temps. Veille à ce que tes sujets aient de l’ouverture et de la largesse d’esprit dans leurs œuvres et leurs jugements. C’est seulement ainsi que ce monde peut être gagné à la foi.» |
LA PRIÈRE POUR LE VRAI ESPRIT |
Je vois à présent, tout d’un coup, apparaître autour de la DAME des flocons de neige qui tombent sur le globe. La DAME dit : «Mon enfant, pourquoi est-ce qu’on ne diffuse pas cette prière ? Pourquoi attendre si longtemps ? Je te l’ai dictée afin qu’elle soit portée dans le monde parmi les hommes. Que l’on prie donc tous les jours cette petite et simple prière ! Cette prière est petite et simple afin que tous puissent la prier dans ce monde moderne et pressé. Elle est donnée pour qu’on implore la descente du vrai ESPRIT sur le monde.» |
PEUPLES CHRÉTIENS, UNISSEZ-VOUS |
La DAME porte à présent son regard autour d’elle puis sur le globe. Je vois alors venir, çà et là, de profondes taches noires. La DAME me dit : «C’est ce qui va s’abattre sur le monde, des choses de nature économique et matérielle. J’ai dit : des calamités vont se produire, des catastrophes naturelles vont se produire. Je te dis à présent : toutes ces taches noires que tu vois là, sont les calamités qui se produiront. Et je ne parle pas seulement de catastrophes naturelles. Une fois de plus, je lance un appel aux peuples chrétiens : il est grand temps de s’unir ! Et toi, mon enfant, tu dois transmettre cela. Tu dois dire au monde que c’est la DAME DE TOUS LES PEUPLES qui te dit cela.» |
LUTTE A PROPOS DU DOGME MARIAL |
Je vois à présent une grande salle où sont réunis toutes sortes d’hommes d’Église. Ils sont terriblement absorbés dans leurs discussions. On dirait même que, de temps à autre, ils se chamaillent. La DAME les désigne et dit : «Tu dois dire aux théologiens de continuer à se battre à propos de ce dogme marial de Corédemptrice, Médiatrice et Avocate.» Elle étend alors les mains sur certains hommes d’Église et dit : «Je les aiderai.» |
LA DAME DE TOUS LES PEUPLES ET L'UNITÉ |
«La DAME DE TOUS LES PEUPLES viendra dans le monde entier. Et dans les pays qui m’ont rejetée, je reviens en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES, debout sur le globe, devant la croix ; tout autour, le troupeau du CHRIST. C’est ainsi que je veux et que je vais venir. Autant que le FILS le veut, j’exaucerai ceux qui me présentent leurs demandes sous cette forme, en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES. Il faut servir le Seigneur et Maître et L’honorer dans sa création. Les hommes observeront entre eux le premier et principal commandement. Je veux, en ce temps, qu’on m’appelle la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Parce que le monde aspire à l’unité en tout ce qui le concerne, le Seigneur et Maître veut apporter l’unité spirituelle aux peuples de ce monde. C’est pourquoi, Il envoie MIRYAM ou MARIE en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES» |
LE SAINT-PÈRE |
«Les couvents veilleront à la diffusion. Le Saint-Père donnera sa bénédiction pour cette œuvre, car il est le combattant en ce temps. Il sera élevé parmi les Nôtres.» Je vois maintenant le pape 49 dans une lumière inexprimable et, à côté de lui, la DAME DE TOUS LES PEUPLES. La DAME tient en main une couronne qu’elle pose sur la tête du pape. Elle lui donne ensuite une CROIX dans la main droite. L’image disparaît alors de devant mes yeux. La DAME est de nouveau seule, devant moi ; elle dit : «Mon enfant, tu transmettras bien tout cela et tu diras à ton directeur spirituel : qu’il en soit ainsi.» Puis, la DAME disparaît lentement. |
18:03 Publié dans PROPHETIES NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES (1ère | Lien permanent | Commentaires (1)
MESSAGES DE NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES (4)
DE TOUS LES PEUPLES
37ème MESSAGE (15 NOVEMBRE 1951) |
CORÉDEMPTRICE DE PAR LA VOLONTÉ DU PÈRE |
Je vois la DAME debout. Elle dit : « Dis au monde que je veux être la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Que le monde prie le Seigneur JÉSUS-CHRIST, FILS du PÈRE, afin qu’Il envoie l’ESPRIT SAINT pour que le vrai ESPRIT habite dans les cœurs de tous les peuples. Demande que la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE, puisse être l’AVOCATE. |
DAME DE TOUS LES PEUPLES se tient ici devant la croix de son FILS. Ses pieds sont posés sur le milieu du monde ; tout autour, le troupeau de JÉSUS-CHRIST. Je viens en ce temps comme la Corédemptrice, Médiatrice. Corédemptrice, je l’étais déjà lors de l’ANNONCIATION» Je demande maintenant à la DAME ce que cela signifie. Elle répond : «Cela signifie : la MÈRE a été faite Corédemptrice de par la volonté du PÈRE. Dis cela à vos théologiens. Dis en outre que ce dogme sera le dernier dans l’histoire mariale.» |
L’IMAGE VA PRÉCÉDER LE DOGME |
«Cette image va précéder le dogme, une fois encore : va précéder ! Porte cette image dans le monde. Et à présent, je ne parle pas seulement pour ton pays, mais à propos du monde entier. Ce monde est en état de corruption. Le monde subit calamité sur calamité. Le monde court à la ruine et est en ruine sur le plan économique et matériel. Il y aura des guerres tant qu’aucune aide ne viendra du vrai ESPRIT. Ramène les gens à la CROIX» |
UN SEUL COMMANDEMENT : L'AMOUR |
Puis la DAME indique le globe. Je suis en prise à de terribles angoisses et je vois maintenant que le globe devient noir. En y regardant de près, je vois que tout n’est pas uniformément noir ; c’est surtout à l’EST que c’est le pire. La DAME dit : «Mon enfant, transmets bien ce qui suit. Les peuples de ce monde doivent avoir en vue un seul commandement : c’est l’Amour. Qui possède l’Amour servira son Seigneur et Maître dans la création. Avoir en vue un seul commandement : l’Amour ! Si on le ramène parmi les hommes, le monde sera sauvé.» La Dame fait alors aller et venir son doigt et dit : «Les païens de ce monde veulent vous le montrer. Chrétiens, soyez conscients de votre devoir. Et maintenant, je m’adresse à l’Église de ROME et je dis au pape : Veillez à ce que vos sujets sachent porter l’amour du FILS JÉSUS-CHRIST en ce monde, en ce monde corrompu. Ce commandement, il faut que l’Église de ROME le pratique dans toutes ses finesses. Je dis ensuite : soyez large d’esprit. Essayez de vous positionner dans ce monde avec JÉSUS-CHRIST sur la CROIX. Cherchez à bien comprendre ces paroles et à les mettre en pratique. Ce monde ne peut être sauvé que par l’Église qui défend cette doctrine.» |
ANGLETERRE, AMÉRIQUE |
Je vois ensuite l’ANGLETERRE devant moi. La DAME dit : «Je m’adresse à présent à l’ANGLETERRE et je dis : je reviens !» La DAME dit ces derniers mots sur un ton très énergique comme si elle voulait dire : personne ne me retiendra. On dirait d’ailleurs qu’elle pose réellement les pieds sur l’ANGLETERRE. «ANGLETERRE, tu seras touchée dans tes colonies.» Je vois différents pays. Il y a des troubles parmi les gens, des Noirs pour la plupart. «ANGLETERRE, tu ne pourras pas continuer, si ce n’est grâce à l’aide des autres. Catholiques d’ANGLETERRE, soyez conscients de votre tâche et travaillez pour l’Église de ROME. Ramenez la DAME DE TOUS LES PEUPLES en ANGLETERRE» La DAME indique ensuite l’AMÉRIQUE et dit sur un ton fâché : «AMÉRIQUE, où restes-tu ? As-tu le courage de persévérer ? La DAME DE TOUS LES PEUPLES te le demande.» |
L’ALLEMAGNE |
Puis je vois l’ALLEMAGNE. La DAME dit : «Regarde où j’ai posé l’un de mes pieds. C’est sur l’ALLEMAGNE et l’autre, sur les PAYS-BAS. Et puis je dis : pauvre peuple d’ALLEMAGNE. Est-ce que la leçon ne t’a pas suffi ? Ne te laisse pas égarer par de belles paroles. Chrétiens d’ALLEMAGNE, revenez à la CROIX et priez la DAME DE TOUS LES PEUPLES pour qu’elle aide l’ALLEMAGNE» La DAME porte maintenant un regard très pénétrant sur le monde, puis elle dit : «Il faudra que ce soit une grande action !» |
LES PAYS-BAS |
C’est comme si je voyais toutes sortes de chemins de traverse et de routes sinueuses. Les gens qui les empruntent en dégringolent. |
LA FRANCE |
Voici que la DAME indique la France et dit : «FRANE, tu seras et tu es détruite dans ta foi.» Je vois alors un feu d’un rouge incandescent passer sur la FRANCE. La DAME poursuit : «FRANCE – et à présent, je m’adresse aux plus grands –, tu sauveras ton pays, tu ne le sauveras qu’à condition de ramener le peuple à la CROIX et à votre DAME 50 . Il faut ramener ton peuple à la DAME DE TOUS LES PEUPLES» |
ITALIE. LE PAPE |
Je vois ensuite l’ITALIE. Tout en levant le doigt en signe d’avertissement, la Dame dit : «ITALIE, tu as eu tes croix. Tiens-toi prête ! ROME, pense à ton pauvre peuple. Et maintenant, je m’adresse une fois encore au pape et dis : vous êtes le combattant, vous êtes le sauveur pour ce monde. Vous serez élevé parmi les Nôtres. Ce pape sera vénéré par les peuples du monde entier. Je parle maintenant au monde entier quand je dis : peuples, qui et quoi que vous soyez, allez à votre Créateur avec toutes vos détresses ! Apprenez à Le trouver, en quelque lieu que vous soyez. Demandez à la DAME DE TOUS LES PEUPLES d’être votre Avocate.» |
LA VOYANTE ET LE TABLEAU |
Tout en me regardant en souriant, la DAME me dit : «Mon enfant, dis que je suis satisfaite du début de l’action. Dis à tous ceux qui coopèrent qu’ils continuent à porter dans le monde l’image avec la prière, encore plus, de plus en plus. Je les aiderai.» Je vois à présent le tableau de la DAME DE TOUS LES PEUPLES devant moi. 51 La DAME dit : «Et maintenant, c’est à toi tout particulièrement que je m’adresse, mon enfant. Tu ne dois jamais manquer de venir devant cette image – je dis bien cette image – pour prier en faveur de tout ceux qui sont dans la détresse du corps et de l’âme. Tu dois continuer à le faire jusqu’à ce que ce soit la fin. J’ai un dessein particulier avec cette image ; tu en seras informée plus tard. Dis à ton directeur spirituel : qu’il en soit ainsi.» Je vois alors la DAME disparaître lentement. |
50 | En français dans le texte. |
51 | Le tableau encore vu de la DAME DE TOUS LES PEUPLES était terminé. Il se trouvait en Allemagne où il avait été peint. cf. annexe II. |
38ème MESSAGE (31 DÉCEMBRE 1951) |
LA DOCTRINE EST BONNE |
Revoici la DAME. Elle me sourit et reste ainsi, debout devant moi, un long moment. La DAME se met alors à parler et dit : «Mon enfant, regarde bien et écoute ce que je viens te dire aujourd’hui. Je n’apporte pas une nouvelle doctrine. La doctrine est bonne mais les lois peuvent être changées.» La DAME montre alors le globe du doigt. Tout d’un coup, je vois ROME et un pape 52 . La DAME dit alors : «Dis au pape qu’il est sur la bonne voie. Cela, tu dois le faire savoir car on pense le contraire. L’ESPRIT de justice et de vérité règnera toujours sur le monde. Je le dis une fois encore : ce pape est sur la bonne voie. Je le dis une fois encore : ce temps, c’est notre temps. Je te donne maintenant la raison de ma venue. Une fois encore, je dis : je ne viens pas apporter une nouvelle doctrine, il y a déjà une doctrine. Je viens apporter un autre message. Transmets bien cela !» |
CORÉDEMPTRICE DÈS LE DÉBUT |
Voilà que la DAME me fait voir son image une nouvelle fois bien distinctement. J’ai l’impression qu’elle s’avance, puis elle me dit : «Transmets bien ce qui suit. Le PÈRE, le Seigneur et Maître, a amené dans le monde la Servante du Seigneur en tant que MIRYAM ou MARIE. Elle a été choisie parmi toutes les femmes pour être Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. Dis à vos théologiens : elle a été faite Corédemptrice dès le début.» |
LE TEMPS PRESSE |
«Ce temps, c’est notre temps. Le PÈRE et le FILS veut à présent qu’on Lui demande d’envoyer l’ESPRIT. Je t’ai dicté la simple prière et montré comment je voulais qu’elle soit diffusée dans le monde entier. Eh bien ! continue à la diffuser. Cette simple prière est donnée pour tous les peuples. Fais ton travail et veille à la diffusion. » Je dis alors à la DAME : «Mais on m’en empêche !» La DAME me sourit et dit : «Tu dois faire ce que je te dis. Va trouver ton évêque et dis-lui que je veux être la DAME DE TOUS LES PEUPLES qui est envoyée par le PÈRE en ce temps. Une fois encore, je dis : l’Église de ROME ne fera rien qui soit en contradiction avec la doctrine. Eh bien ! cette action n’est pas en contradiction avec la doctrine. Le temps presse ; il faut bien le savoir. Tous les peuples gémissent sous le joug de satan. Personne ne sait à quel point cela s’immisce. Je mets en garde les peuples de ce monde. Le temps est grave et presse. L’Église de ROME a maintenant une chance à saisir. Elle s’affermira au fur et à mesure que la lutte se fera plus acharnée.» |
LE DERNIER DOGME DANS L'HISTOIRE MARIALE |
«La DAME DE TOUS LES PEUPLES se tient debout devant la CROIX au milieu du monde. Elle vient sous ce nom en tant que Corédemptrice, Médiatrice et Avocate, en ce temps. Elle sera accueillie sous ce titre dans l’histoire mariale. Le nouveau et dernier dogme de l’histoire mariale sera le dogme de la Corédemptrice et Médiatrice. Me voici à présent en tant qu’Avocate en ce temps d’angoisse. Demandez tous, qui et quoi que vous soyez, que vienne le vrai, le SAINT ESPRIT. Cela, vous devez le demander au PÈRE et au FILS. La divine TRINITÉ règnera de nouveau sur le monde. La DAME se tient là en tant qu’Avocate. Il s’agit ici du Créateur et non de la DAME. Dis cela à vos théologiens. Demande-leur de bien vouloir répandre cette simple prière sur le monde et la DAME leur donnera le pouvoir et la force d’accomplir cela.» |
IL N'Y A PAS DE DOCTRINE PLUS SIMPLE |
La DAME montre maintenant le globe du doigt et dit : «Je te montre ce qui va arriver. C’est au prix de terribles combats et de malheurs que le monde, que ceux qui se sont détournés de la TRINITÉ, retourneront à l’Église. C’est pourquoi je le répète : ROME, saisis ta chance. Sois large d’esprit et n’agis que par amour. L’amour est à même de sauver ce monde désemparé. Ramène tous les peuples à leur Créateur. Apprends-leur combien il est simple de voir le Créateur. Les hommes doivent traiter leur prochain comme eux-mêmes. Il n’y a pas de doctrine plus simple ! Que chacun s’en tienne à ces deux choses et vous aurez en main l’Église de ROME. Une foi simple, cela peut apporter le salut aux hommes.» |
LA RUSSIE, LA CHINE, L' AMÉRIQUE, L'EUROPE |
«Un grand bouleversement se produira en RUSSIE» La DAME marque alors une pause puis elle reprend d’une voix très distincte et lente : « Après bien des combats» |
«La CHINE se tournera vers notre MÉRE l’Église.» La DAME marque une nouvelle pause et dit d’une voix très lente : « Après bien des combats» |
«AMÉRIQUE, pense à ta foi. N’apporte ni esprit mauvais ni confusion parmi les tiens pas plus qu’au-dehors. La DAME DE TOUS LES PEUPLES met en garde l’AMÉRIQUE afin qu’elle reste ce qu’elle était. |
EUROPE, vous devez chercher la paix les uns avec les autres. Vous devez aider ceux qui sont dans la détresse, dans la détresse spirituelle. Préparez-vous au combat, au combat spirituel. La DAME DE TOUS LES PEUPLES veut qu’on l’amène à tous, qui et quoi qu’ils soient. C’est pourquoi elle a reçu ce titre de son Seigneur et Maître.» |
N’AIE AUCUNE CRAINTE |
«Toi, mon enfant, tu ne dois pas avoir peur de transmettre ce message. Je t’aiderai ainsi que tous ceux qui coopèrent. Dis à ton directeur spirituel au nom de la DAME DE TOUS LES PEUPLES qu’il coopère à la diffusion. Dis à ton directeur spirituel de n’avoir aucune crainte, mais de faire ce que je dis de faire. Il doit demander l’autorisation de le faire, de simplement porter dans le monde cette image avec la prière.» |
LA PROMESSE ATTACHÉE A LA PRIÈRE |
«La DAME DE TOUS LES PEUPLES fait par ces mots la promesse que ceux qui demanderont, seront exaucés autant que le veut le PÈRE, le FILS et le SAINT ESPRIT. Cette prière est donnée pour la rédemption du monde. Cette prière est donnée pour la conversion du monde. Priez cette prière en tout ce que vous faites. On doit diffuser cette prière dans les églises et avec les moyens modernes. Les hommes de ce monde apprendront à invoquer, comme AVOCATE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE, à lui présenter leurs demandes afin que le monde soit délivré de la corruption, des calamités et de la guerre. Dis-le à vos théologiens. Ce temps, c’est notre temps. Viens devant cette image et présente tes demandes !» Et voici que la DAME, lentement, disparaît. |
52 | Dans le commentaire qu’elle a fait de ce passage en 1966, la voyante a déclaré ne pas savoir qui était ce pape. |
39ème MESSAGE (17 FÉVRIER 1952) |
L’ÉGLISE ET LA CROIX |
Revoilà la DAME. Elle s’approche juste devant moi et me dit : «Écoute bien et dis aux théologiens et aux peuples de ce monde de bien expliquer mon message et de chercher à le comprendre. Le Seigneur JÉSUS-CHRIST est venu et a donné en cadeau l’Église et la CROIX, de la part du Seigneur et Créateur. L’Église est et restera. Le Seigneur et Créateur aspire53 à la gratitude de la créature. L’Église est la communauté des peuples qui doivent adorer et honorer le Seigneur et Créateur, le PÈRE, le FILS et l’ESPRIT SAINT. Tous ceux qui sont placés au sommet de la communauté, veilleront à ce que l’Église reste et s’élargisse.» |
LE TEMPS EST VENU |
«Ce temps, c’est notre temps. Le Seigneur et Créateur juge nécessaire de donner un avertissement à l’Église par l’intermédiaire de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Le temps est venu. Dis cela aux théologiens. L’Église, ROME a une chance à saisir maintenant. Tous les chrétiens de ce temps sont responsables face à la postérité. Dis au pape que c’est bien ainsi. La DAME DE TOUS LES PEUPLES, de par la volonté de son Seigneur et Maître, va l’assister. Le pape exécutera tout. Ce pape est le combattant et le Saint-Père des chrétiens du présent et de l’avenir. Les peuples à venir l’honoreront. Il sera élevé parmi les Nôtres. L’Église est et reste. La doctrine est et reste. La forme et les lois, cependant, peuvent changer par l’intervention de l’ESPRIT SAINT. Dis cela à vos théologiens. La CROIX a apporté avec elle dans le monde le CHRIST, le FILS du PERE. Avec la CROIX est venu le sacrifice.» |
LA SERVANTE DU SEIGNEUR |
La DAME reste maintenant un long moment sans rien dire. Puis elle reprend : «Le Seigneur et Maître a choisi une femme parmi tous les peuples, prénommée MIRYAM ou MARIE. Elle allait, de par la volonté du PÈRE, donner au monde le FILS de l’Homme avec son Église et sa CROIX. La DAME était la Servante du Seigneur. De par la volonté du PÈRE, elle a donné le FILS de l’Homme ; c’est pourquoi, il lui faut être unie à l’Église et à la CROIX. Voilà la DAME, debout devant toi, en ce temps, comme Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. Comprends bien les paroles suivantes : il est donné à la DAME DE TOUS LES PEUPLES d’accorder aux peuples de ce monde, qui présentent leurs demandes, Grâce, Rédemption et Paix, et elle le fera. Vous tous cependant, vous devez apporter dans le monde entier la DAME DE TOUS LES PEUPLES» |
LE SIGNE DE LA DAME |
La DAME indique à présent le globe. Je vois le globe tourner sous ses pieds. Des flocons de neige tombent dessus de toutes parts, en grande quantité. La DAME dit alors : «As-tu vu cela ? C’est ainsi que la DAME DE TOUS LES PEUPLES sera apportée dans le monde, de ville en ville, de pays en pays. Dans la simple prière, une seule communauté va se former. Demande à ton évêque s’il veut bien accepter que la prière soit donnée dans sa formulation intégrale : «Que la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE, soit notre AVOCATE» Dis à ton évêque que la DAME DE TOUS LES PEUPLES l’aidera et l’assistera, qu’il faut vraiment poursuivre la diffusion. Dis-lui que le temps n’est pas encore là, que la DAME DE TOUS LES PEUPLES doit d’abord être apportée dans le monde entier. Plus tard, on verra le signe de la DAME DE TOUS LES PEUPLES dans le monde entier. Qu’ils comprennent bien cela ! Les fausses puissances seront déchues.» |
LA CROIX DANS LA MAIN |
La DAME marque une nouvelle longue pause avant de reprendre : «L’Église, ROME doit s’occuper des peuples de ce monde. Il faut ramener les brebis en un seul troupeau. Vous, chrétiens, prenez donc, chacun d’entre vous, la CROIX dans la main. » On dirait que la DAME, en disant cela, prend elle-même la CROIX et la montre. « La CROIX dans la main, vous possèderez le Royaume. La CROIX dans la main, vous irez au-devant de votre prochain. La CROIX dans la main, vous vaincrez votre ennemi. Ainsi les chrétiens de ce monde auront conscience de ne faire qu’un avec l’Église et avec la CROIX. Il faut porter davantage la mémoire de Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST parmi les peuples. Évêques, vous pouvez vous en charger. Vous pouvez faire que le sacrifice soit célébré de manière plus communautaire. Comprenez bien ces paroles.» |
LA GRÂCE, LA RÉDEMPTION ET LA PAIX |
La DAME marque une nouvelle pause avant de reprendre : « Les chrétiens sont prévenus. Mettez-vous tous sous la CROIX et le sacrifice ; alors, les païens ne l’emporteront pas sur vous. Je demande aux évêques et aux prêtres qu’ils secourent ce monde, cette humanité. Je les aiderai. Le Seigneur JÉSUS-CHRIST, FILS DU PÈRE, apportera le vrai, le SAINT ESPRIT quand vous tous, vous le demanderez. Une fois encore, je dis : il est donné à la DAME DE TOUS LES PEUPLES d’apporter Grâce, Rédemption et Paix et elle le fera. Maintenant, c’est à toi que je m’adresse, mon enfant. Veille à la diffusion. Livre-toi uniquement à cette tâche et apporte ton aide spirituelle et physique en récitant la prière de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Viens auprès de cette image et présente tes demandes. Quand le temps sera là, je donnerai un message à propos de cette image. Dis-le. Dis que cette image est destinée à tous.» La DAME disparaît alors lentement. |
53 | Voir note 42. |
40ème MESSAGE(19 MARS 1952) |
LE PAPE RECEVRA SON SIGNE |
Pendant que je prie pour le pape devant le tableau, une voix se met tout à coup à parler et je vois la DAME DE TOUS LES PEUPLES, debout devant moi. L’air très grave, elle dit : «Dis au pape que c’est de la DAME DE TOUS LES PEUPLES qu’il reçoit son signe. L’Église, ROME va au-devant d’un grand combat. Avant que n’arrive l’an 2000, bien des choses changeront au niveau de l’Église, la Communauté. Cependant, l’essentiel restera intact.» |
UN SEUL TROUPEAU |
Je vois ensuite pour ainsi dire, tout autour du globe, les brebis courir en tous sens. Beaucoup s’enfuient, on dirait que le troupeau se disloque. La DAME les désigne d’un geste et dit : «Vois-tu cela ? L’Église, les brebis sont dispersées et il y en d’autres encore qui prendront la fuite. Mais la DAME DE TOUS LES PEUPLES les ramènera en un seul troupeau» On dirait à présent que la DAME essaye, de ses mains, de rassembler de nouveau tout le troupeau et, d’une voix douce, plaintive, elle répète : «Un seul troupeau !» |
PRÉSENTEZ VOS DEMANDES A LA DAME DE TOUS LES PEUPLES |
«Demande à ton évêque qu’il demande son signe à la DAME DE TOUS LES PEUPLES et je le lui donnerai. Présentez tous vos demandes à la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Et toi, mon enfant, viens devant cette image et présente tes demandes autant que tu le peux.» Tout d’un coup, la DAME n’est plus là. |
41ème MESSAGE (6 AVRIL 1952 ) DIMANCHE DES RAMEAUX |
QUI FUT UN JOUR MARIE |
Revoilà la DAME. Elle dit : «Tu dois bien écouter et transmettre ce que je viens te dire aujourd’hui ! Dis aux théologiens que je ne suis pas satisfaite du changement apporté à la prière. «Que la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE, soit notre AVOCATE» doit rester tel quel. 54 Ce temps, c’est notre temps. |
Dis ce qui suit aux théologiens : Lors du sacrifice de la CROIX, La DAME vint. Le FILS a dit à sa MÈRE : «FEMME, voici ton FILS». C’est donc lors du sacrifice de la CROIX que s’est produit le changement. Le Seigneur et Créateur a 55 choisi, entre toutes les femmes, MIRYAM ou MARIE pour devenir la MÈRE de son FILS divin. |
Elle est devenue la DAME lors du sacrifice de la CROIX, la Corédemptrice et MÉDIATRICE. C’est ce que le FILS a annoncé en retournant auprès du PÈRE. C’est pourquoi j’apporte en ce temps ces paroles nouvelles et je dis : je suis la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE. Dis-le à vos théologiens. C’est la signification qu’ont ces paroles pour les théologiens.» |
QUI ET QUOI QUE VOUS SOYEZ |
«Ce temps, c’est notre temps. Le nouveau dogme qui viendra, est le dernier dogme marial : la DAME DE TOUS LES PEUPLES comme Corédemptrice, MEDIATRICE et AVOCATE. C’est lors du sacrifice de la CROIX que le FILS a donné ce titre pour le monde entier. Qui et quoi que vous soyez, je suis pour vous la DAME. Je viens dire à ce monde corrompu et désemparé : unissez-vous tous ! Vous, chrétiens, vous vous retrouverez près de la DAME DE TOUS LES PEUPLES tout comme vous vous retrouverez près de la CROIX du FILS. Il faut et faudra que beaucoup de choses changent au sein de la Communauté, au niveau de l’Église ! Vous, qui et quoi que vous soyez, soutenez-vous et aidez-vous mutuellement. Dans le premier et principal commandement, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin. Que la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE, soit notre AVOCATE» |
UNE GRANDE TÂCHE |
«La DAME veut surtout venir là où elle a été et là où elle n’a pas encore été. Tu as une grande tâche à accomplir », me dit la DAME. «Que tous ceux qui coopèrent à cette grande œuvre agissent avec un grand sérieux et avec plein de zèle. La tâche qui te revient, mon enfant, n’est pas encore terminée. Dis à ton évêque qu’il transmette la prière dans le monde entier. Je l’aiderai. J’assisterai ton directeur spirituel jusqu’au bout. Dis au pape que c’est bien. Il me comprendra. Dis au pape de tout préparer pour le nouveau dogme. Dis au pape d’élaborer tous les changements et d’en parler avec les personnes de son choix. Dis au pape que le temps va venir à présent.» |
PRIEZ LA PRIÈRE |
«La DAME DE TOUS LES PEUPLES se tiendra au-dessus de la Communauté. Que tous lui présentent leurs demandes au moyen de la simple prière et la DAME les aidera dans la mesure où le PÈRE et le FILS le veut. Elle fut MARIE, la Servante du Seigneur. Elle veut être à présent la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Qui et quoi que vous soyez, venez à la DAME DE TOUS LES PEUPLES ! |
Je mets les chrétiens en garde et leur dis : Prenez donc conscience de la gravité de ce temps. Unissez vos efforts. Plantez donc la CROIX au milieu du monde. Vous êtes tous responsables de la tâche que vous devez accomplir en ce temps. Ne vous laissez pas entraîner vers l’esprit mauvais. Priez tous les jours que le Seigneur JÉSUS-CHRIST, FILS du PÈRE, envoie le SAINT ESPRIT sur ce monde et la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour MARIE, sera votre AVOCATE. Qu’il en soit ainsi.» Et la DAME n’est plus là. |
54 Au début, l’image a été imprimée et diffusée sans les paroles «qui fut un jour MARIE», étant donné que l’évêque avait émis des réserves quant à cette formulation. La DAME fait ici explicitement savoir sa volonté que l’on garde ces paroles. L’évêque ayant pris connaissance de ce message réintégra les mots manquants dans le texte de la prière.
55 Voir note 42.
42ème MESSAGE (15 JUIN 1952) |
LA GRANDE ACTION |
«Me revoici, la DAME DE TOUS LES PEUPLES !» La DAME me regarde un long moment sans rien dire. Puis elle dit : «Dans le message précédent, je t’ai donné le sens de «DAME DE TOUS LES PEUPLES». Je viens dire aujourd’hui : il faut à présent que commence la grande action de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Porte les messages dans le monde. La DAME DE TOUS LES PEUPLES t’aidera ainsi que tous ceux qui s’engagent dans ce combat. La grande action va commencer. Cette image va précéder le dogme. Plus tard, il n’y aura plus aucun peuple sans la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Ce titre en est à ses débuts. Ce temps, c’est notre temps.» |
LA CORÉDEMPTION |
La DAME reste alors un long moment à regarder au loin. Puis elle reprend : «La DAME qui fut un jour MARIE… Ce n’est qu’au départ du Seigneur JÉSUS-CHRIST qu’a commencé la corédemption. C’est seulement au départ du Seigneur JÉSUS-CHRIST qu’elle est devenue Médiatrice et Avocate. C’est au départ du Seigneur JÉSUS-CHRIST qu’Il a donné aux peuples, la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Le temps est maintenant venu pour elle d’apporter ce titre au monde. Dis cela à vos théologiens. Dis à ton évêque que je suis satisfaite. À présent, la prière est transmise comme il se doit. 56 Dis à ceux qui coopèrent, que tous doivent prier cette prière.» |
DANS LA CONCORDE |
«Que le clergé régulier et le clergé séculier fassent œuvre commune. Dans d’autres affaires aussi, ils devront se rapprocher. Après tout, vous êtes tous les apôtres du Maître. Cherchez à vous entendre. Si les apôtres ont des avis partagés, comment les peuples pourraient-ils être un ? Je prie l’Église de ROME et je lui demande : combattez donc, en ce temps, dans la concorde, pour l’unique Vrai, le Seigneur et Créateur de ce monde, le PÈRE, le FILS et le SAINT ESPRIT ! Ce temps, c’est le temps du SAINT ESPRIT. |
Demandez donc tous au SAINT ESPRIT d’apporter le vrai ESPRIT sur le monde. Le monde est en état de corruption. Les grands de ce monde recherchent le pouvoir. Les grands de ce monde ne pensent que dans une perspective matérialiste. Les gens sont dispersés et envoyés dans la mauvaise direction.» La DAME indique maintenant le globe. Je vois que la confusion et l’agitation règnent parmi les peuples. La DAME dit : «Regarde donc tous ces pays. Nulle part ne règne l’unité, nulle part la paix, nulle part la quiétude pour les peuples. Tout n’est que tension, tout n’est que peur ! Le Seigneur JÉSUS-CHRIST le permet. Son temps va venir. D’abord, il y aura un temps troublé. Humanisme, paganisme, athées, serpents, eux vont d’abord essayer de régner sur ce monde» |
VEILLEZ A LA DIFFUSION |
«Je suis venue aujourd’hui pour te dire que la grande action pour contrer tout cela doit commencer. Et maintenant, je m’adresse à vos théologiens et je dis : reconnaissez donc le sérieux de cette cause ! Et à ceux que j’ai choisis dès le début de cette cause, je dis : mettez donc en œuvre tous vos moyens pour aider et veillez à la diffusion, chacun à sa manière. Le temps va maintenant venir, le temps de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Je les aiderai.» De nouveau, pendant un long moment, la DAME ne dit plus un mot et me fixe d’un regard pénétrant. Puis elle dit : «À toi, mon enfant, je dis encore : tu as une grande tâche à accomplir. Prends courage, n’aie aucune peur. La DAME DE TOUS LES PEUPLES est là, devant toi. Ce tableau doit encore rester ici. 57 La DAME donnera le signe.» La DAME disparaît alors lentement. |
56 | Le texte intégral de la prière était dorénavant approuvé par l’évêque. cf. note 54. |
57 | La voyante a reçu ce message en ALLEMAGNE. La peinture de la DAME a été faite en ALLEMAGNE et y est restée jusqu’en décembre 1953. cf. annexe II. |
43ème MESSAGE (5 OCTOBRE 1952) |
TROIS NOTIONS, UN TOUT |
«Me revoici. J’apporte un message spécial. Transmets bien tout ! Jamais, dans la Communauté, dans l’Église, MIRYAM ou MARIE n’a été officiellement nommée Corédemptrice. Jamais, elle n’a été officiellement nommée MÉDIATRICE. Jamais, elle n’a été officiellement nommée AVOCATE. Ces trois notions sont étroitement liées ; ces trois notions forment un tout. C’est pourquoi, ce sera la clef de voûte de l’histoire mariale, ce qui va donc constituer le dogme de la Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. Ce n’est pas un reproche que j’adresse aux théologiens quand je dis : pourquoi ne parvenez-vous pas à vous entendre sur ce dogme ? Je vais une fois de plus l’expliquer, pour que ce soit encore plus clair.» |
DES LE DÉBUT |
«Le Père a envoyé le Seigneur JÉSUS-CHRIST comme Rédempteur pour tous les peuples. Rédempteur, le Seigneur JÉSUS-CHRIST l’était dès le début. Il l’est devenu par son sacrifice et quand Il est parti auprès du PERE. MIRYAM ou MARIE est devenue la Servante du Seigneur, choisie par le PERE et le SAINT ESPRIT. De par cette élection, elle a été, dès le début, la Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE de tous les Peuples. C’est seulement au moment du départ de l’Homme-DIEU, le Seigneur JÉSUS-CHRIST, qu’elle est devenue la Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. Au moment du départ du Seigneur JÉSUS-CHRIST, Il a donné, d’un seul geste, MIRYAM ou MARIE aux peuples ; Il l’a donnée comme «la DAME DE TOUS LES PEUPLES». N’a-t-il pas prononcé ces mots : «FEMME, voici ton FILS ; FILS, voici ta MÈRE» ? Un seul geste, et MIRYAM ou MARIE a reçu ce nouveau titre.» |
LES AUTRES DOGMES |
«Comment se fait-il que «la DAME DE TOUS LES PEUPLES» ne fasse son entrée dans le monde que maintenant ? Parce que le Seigneur a attendu ce temps. Il fallait que les autres dogmes précèdent celui-ci, de même que la vie devait précéder la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Tous les dogmes qui ont précédé, comprennent la vie et le départ de ce monde de la DAME. Cette simple explication suffira aux théologiens. Il était nécessaire de donner, une fois encore, cette explication.» |
LA DURE TÂCHE DU PAPE |
«Je te demande maintenant, mon enfant, de continuer à bien écouter. Dis à tous ceux qui sont au-dessus de toi et qui coopèrent, que le temps est sur le point de commencer. Ne crains rien. Tu arriveras jusqu’à ton Saint-Père. Ne crains rien. La DAME DE TOUS LES PEUPLES lui donne son signe à lui. Dis alors au pape qu’il est le combattant, le pionnier de ce nouveau temps.» |
J’ai de nouveau l’impression de voir une salle du VATICAN. Des hommes d’Église s’y trouvent réunis en grand nombre avec toutes sortes de papiers devant eux. Tout à coup, le Saint-Père réapparaît, seul. Lui aussi a devant lui beaucoup de papiers. La DAME dit : «Dis au pape que le Seigneur et la DAME l’assistent dans sa pénible, sa dure tâche ; qu’il doit tout préparer et accomplir – il sait ce que je veux dire – pour les temps à venir.» En prononçant ces paroles, la DAME prend une intonation de voix spéciale, comme si elle parlait depuis l’avenir. «Ce temps, c’est notre temps. Une dure tâche pèse sur ses épaules. Qu’il s’assure qu’on accomplit bien tout ce qu’il dit et attend de la Communauté, de l’Église. Dis-le lui. Toi, mon enfant, tu iras là-bas, tu diras tout cela sans hésitation ni crainte, tout ce qu’est venu dire la DAME DE TOUS LES PEUPLES. C’est bien elle en effet qui a donné ces messages. Elle désire simplement que tu sois l’instrument et que tu lui obéisses.» |
LES MAINS VIDES |
M’adressant à la DAME, je me dis à moi-même que je n’ai rien à offrir. Je ne comprends pas pourquoi elle me prend pour cela. La DAME dit alors : «Tu me dis que tu n’as que des mains vides à offrir. La DAME te demande simplement de transmettre ces messages à ceux qui en ont besoin. La DAME s’occupe du reste. Sois fidèle, aide ceux qui sont dans la détresse, et par là j’entends : les détresses spirituelles. Tu peux apporter ton aide en récitant cette prière. On ne t’en demande pas plus. Dis à ton directeur spirituel qu’il accepte, que tout est bien ainsi. La DAME DE TOUS LES PEUPLES l’aidera lui aussi.» |
PRÊTRES, RELIGIEUX ET RELIGIEUSES |
«Maintenant, je vais m’adresser à tous les prêtres, tous les religieux et toutes les religieuses. Vous tous, vous êtes des apôtres et des servantes du PÈRE, du FILS et du SAINT ESPRIT.» Tandis que la DAME dit cela, je vois une foule de prêtres, de religieux et de religieuses qui se tiennent devant elle. Tout à coup, elle change d’attitude, de voix et d’apparence, celle-ci d’habitude si majestueuse et si distinguée. On dirait que la DAME se tient là comme une MÈRE, une MÈRE comme toutes les autres, qui parle à ses enfants. Elle dit : «La DAME ne va rien vous reprocher. Elle n’ignore pas qu’elle a des êtres humains devant elle. Même si vous n’avez pas la tâche facile en ce temps, agissez malgré tout dans l’esprit de votre Seigneur et Maître, JÉSUS-CHRIST. Il a précédé les hommes en tant que DIEU, en tant qu’Homme.» |
|
«Soyez des apôtres les uns pour les autres. Puisque vous ne faites qu’un. Chacun se doit d’être un apôtre. Vivez dans l’entente mutuelle. Comment la Communauté, l’Église pourrait-elle être grande et une, si vous êtes vous-mêmes divisés ? Vous voilà prévenus et tâchez de vous montrer loyaux et bons les uns envers les autres. Non, la DAME ne vous fait aucun reproche ; elle vient telle une MÈRE qui, dans sa bonté, met en garde les apôtres de l’Église contre les faux prophètes, contre l’esprit mauvais. |
Priez tous la prière que j’ai donnée. La DAME DE TOUS LES PEUPLES est envoyée spécialement dans ce temps pour vaincre le déclin et la corruption spirituels. Vous qui êtes dans la détresse spirituelle, venez à la DAME DE TOUS LES PEUPLES et elle vous aidera.» |
L’AMOUR EMBRASSE TOUT |
«Et aux apôtres de ce temps, je dis : soyez larges d’esprit, soyez cléments. Soyez bons pour les hommes. Condamnez et jugez comme le Seigneur JÉSUS-CHRIST le faisait. Comprenez votre temps, comprenez le combat. Sachez que l’esprit mène un combat. Ce temps est celui de l’esprit. Le combat est dur et pénible, mais le vrai ESPRIT vaincra à condition que vous coopériez tous. Église de ROME, saisis ta chance ! Le PÈRE, le FILS et le SAINT ESPRIT veut à présent rendre grande son Église. Comprenez bien votre doctrine. Il est nécessaire que la DAME vienne dire toutes ces choses. Pensez au premier et principal commandement : l’Amour. Il embrasse tout.» |
AMSTERDAM ET L'IMAGE. LES DOMINICAINS |
«Pour finir, je m’adresse à présent à… 58 Je suis satisfaite de vous. Le Seigneur vous a demandé trois sacrifices. La DAME vient à présent vous demander quelque chose. Vous avez fait cadeau de ce tableau à la DAME. Cependant, ce tableau est destiné à tous les hommes, à tous ceux qui veulent aller à la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Donnez-leur ce tableau. Le désir de la DAME est que ce tableau vienne en HOLLANDE et, à vrai dire, à AMSTERDAM. La DAME vous le demande dans un dessein bien particulier. C’est à Amsterdam, la ville du Miracle 59 , que viendra aussi la DAME DE TOUS LES PEUPLES. La HOLLANDE est sur la voie de la corruption. Comme la DAME veut encore protéger ce pays-ci 60 , elle pose un pied dessus. Elle a voulu commencer l’action à partir d’ici, mais elle veut avoir le tableau à AMSTERDAM. Faites ce sacrifice ! Remettez-le aux Dominicains. Remarquez bien que les dons qui seront faits, ne le sont pas seulement pour les Dominicains mais pour tous les besoins de l’Église. La DAME DE TOUS LES PEUPLES veut simplement confier ce tableau aux bons soins des Dominicains. Cela n’est toutefois en rien un privilège, le tableau étant pour tous les peuples. Je reviendrai parler de ceci en particulier.» Puis la DAME disparaît lentement. |
58 | La Dame nomme la personne qui a fait don de la peinture de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. |
59 | cf. annexe I. |
60 | Le tableau de la DAME se trouvait encore en ALLEMAGNE (cf. annexe II). C’est de là qu’ont été distribuées les premières images avec la prière au dos. |
44ème MESSAGE (8 DÉCEMBRE 1952) FÊTE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION |
TROIS NOTIONS EN UN SEUL GESTE |
«Le message que j’apporte aujourd’hui est destiné à tous les peuples. Je viens en ce temps en tant que Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. En un seul geste, le Seigneur a donné à MARIE ces trois titres, ces trois notions en un seul geste. Ce nouveau dogme sera très contesté. C’est pourquoi je t’en ai donné l’explication. Le temps est sur le point de commencer. Dis au sacristain 61 du pape qu’il en informe le pape. Il doit lui apporter la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Le pape doit préparer et présenter ce dogme. Dis que le temps est là. Le SAINT ESPRIT doit venir sur ce monde. Que le Saint-Père n’hésite pas dans ses décisions. C’est lui, en effet, le combattant. Je donnerai mon signe.» |
LE TEMPS APPROCHE |
«J’ai dit : cette image va précéder le dogme. Cette image doit aller dans le monde entier. Elle est la signification et la représentation du nouveau dogme. C’est pourquoi j’ai donné moi-même cette image aux peuples. La prière existera jusqu’à la fin. Il faudra prier, dans toutes les églises, la prière que MARIE a donnée au monde, en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES. Servez-vous pour cela de vos moyens modernes. Demandez les autorisations et elles vous seront accordées. Le temps approche, sachez-le.» |
L’ENNEMI DU CHRIST |
La DAME s’interrompt un instant et dit ensuite d’une voix très lente et nette : « 3.» Elle pose alors les yeux sur le globe sur lequel elle se tient et dit : L’ennemi du Seigneur JÉSUS-CHRIST a œuvré lentement mais sûrement. Il occupe ses positions. Son œuvre est presque terminée. Peuples, soyez sur vos gardes ! L’esprit de fausseté, de mensonge et de tromperie entraîne un grand nombre de personnes. On en est bientôt à la veille.» Pendant que la DAME dit cela, je sens une lourde pression venir sur le monde sur lequel tombe la nuit. On dirait que l’ennemi occupe des positions partout ; j’ai l’impression que ce sont des sortes de démons. Je les vois prendre des hommes avec eux. Des groupes entiers de gens courent derrière eux et disparaissent. Je sens des angoisses et des menaces m’envahir. |
Immobile et silencieuse, la DAME demeure le regard perdu dans le lointain. Puis elle dit : «De grandes menaces pèsent sur le monde. Les églises vont être plus minées encore qu’elles ne le sont.» |
L’UNITÉ DANS LE VRAI, LE SAINT ESPRIT |
De nouveau, la DAME porte son regard au loin ; puis elle dit : «Comprenez pourquoi je viens en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES ! Je viens réunir tous les peuples dans l’ESPRIT, dans le vrai, le SAINT ESPRIT. Hommes, apprenez à trouver le SAINT ESPRIT. Tendez à la justice, la vérité et l’amour. Ne rejetez pas vos frères. Faites-leur connaître le vrai ESPRIT. Une lourde tâche pèse sur les hommes de ce temps. Autorités, parents, pensez aux jeunes.» Je vois alors de grands regroupements de jeunes. La DAME me fait comprendre qu’on les guide mal ou pas du tout. Ils semblent avoir perdu tout repère. La DAME les regarde d’un air très soucieux ; elle dit : «Amenez-les à la vraie Église, à la Communauté. Il était nécessaire que le Seigneur envoie, en ce temps, sa Servante MARIE comme DAME DE TOUS LES PEUPLES. Je mets en garde le monde, voilà pourquoi j’apporte ce message.» |
UNE MÈRE PLEINE DE BONTÉ |
«Je m’adresse une fois de plus aux apôtres, à tous les religieux et toutes les religieuses. » Je vois alors un grand nombre de gens d’Église. Le regard très grave, comme une MÈRE qui se fait du souci, la DAME dit : « Écoutez bien une MÈRE pleine de bonté. Elle veut vous aider vous aussi en ce temps. Priez la prière et demandez l’intercession de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Et elle vous aidera. Soyez justes, authentiques et aimants les uns avec les autres. Faites œuvre commune pour parvenir au grand but : agrandir l’Église. Réguliers et séculiers, cherchez à vous comprendre mutuellement ; faites œuvre commune pour ce même but. N’êtes-vous pas tous pareils ?» Tandis que la DAME dit cela, je vois deux groupes bien distincts : d’un côté, des prêtres séculiers en noir, et de l’autre, toutes sortes d’hommes d’Église en soutanes et bures variées. La DAME se tient au milieu d’eux et, de ses mains, réunit ces deux groupes en un seul. |
JUGER ET CONDAMNER |
La DAME, à présent, regarde un long moment au loin sans rien dire. Puis elle dit d’une voix très lente et nette : «Sachez juger et condamner comme le Seigneur JÉSUS-CHRIST l’a fait. La DAME DE TOUS LES PEUPLES ne répètera jamais assez ces choses. Écoutez les paroles qu’il m’est donné d’apporter en ce temps d’angoisse. Je m’adresse ensuite à tous quand je dis : vous ne savez pas à quel point ce temps est grave et dur !» |
AIDEZ LE SAINT-PÈRE |
De nouveau, la DAME reste un moment sans rien dire, le regard perdu dans le lointain. Puis elle dit : «Le pape de ROME a la tâche la plus dure de tous ceux qui l’ont précédé.» Je vois, à ce moment-là, un pape, mais un autre que PIE XII. Je ne saurais dire qui est ce pape. Je vois aussi un très grand nombre de papes d’époques reculées, aux coiffes variées : grandes mitres, petites mitres, bonnets, calottes. La DAME dit : «Hommes, aidez le Saint-Père. Suivez son exemple. Observez les encycliques. Qu’on en remplisse le monde afin que l’esprit de fausseté, de mensonge et de tromperie n’ait aucune chance.» |
DES BLANCS ET DES NOIRS |
Je vois à présent des brebis tout autour de la DAME. Certaines sont en train de brouter, d’autres font des cabrioles les unes par-dessus les autres, d’autres encore, tête levée, regardent la DAME. La DAME regarde les brebis qui l’entourent et dit : «Vous qui avez la tête levée, apprenez donc à ceux qui sont en train de brouter à lever la tête.» Je vois alors toutes les brebis prendre une forme humaine. Je vois des groupes entiers de Blancs et, parmi eux, de nombreux Noirs. Tout en levant le doigt, la DAME dit avec beaucoup de gravité : «Vous, les Blancs, reconnaissez le droit des Noirs. Vous vous soutiendriez et vous aiderez mutuellement. Et la DAME DE TOUS LES PEUPLESs est là, partout, pour vous aider. Elle est, en effet, la Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. Ce sera le dernier dogme. Œuvrez vite et promptement pour ce dogme. La DAME DE TOUS LES PEUPLES promet d’aider le monde si les hommes reconnaissent ce titre, s’ils l’invoquent sous ce titre. Faites connaître ce message. Il est grand temps. Ne craignez rien. Je vous aide.» |
LA NOUVELLE ÉGLISE |
«Ce tableau ira en HOLLANDE, à AMSTERDAM ; et ce sera en 53. Il aura sa place dans la nouvelle église, l’église de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Il sera confié aux bons soins des Dominicains ; on l’installera provisoirement dans une chapelle ou une église, laissée au choix des religieux et de la donatrice. Il faudra cependant bâtir la nouvelle église le plus vite possible.» Soudain, la DAME me montre l’intérieur d’une église. «Ce tableau aura sa place sur l’autel bâti du côté de l’Évangile. De l’autre côté, celui de l’Épître, il y aura l’autel du PÈRE, du FILS et du SAINT ESPRIT» Je vois alors, du côté de l’Évangile et du côté de l’Épître, une représentation, un relief sculpté, mais très flou, couvert d’un voile pour ainsi dire. Tout à coup, je vois un terrain où il y a de l’herbe et des arbres. La DAME dit : «Là où il n’y a encore que de l’herbe, c’est l’endroit où doit venir rapidement la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Dis à ton évêque que la DAME DE TOUS LES PEUPLES désire que cette église s’élève à cet endroit. Les Pères dominicains prendront soin du tableau et que l’image soit diffusé.» Tout en disparaissant lentement, la DAME dit : «J’accorderai de grandes faveurs sous ce titre.» |
61 | Le sacristain du pape avait la responsabilité de la liturgie papale à Saint-Pierre. Cette fonction, qui entre-temps a été supprimée, a été assumée de 1951 à 1991 par un Hollandais, Monseigneur VAN LIERDE. |
45ème MESSAGE (20 MARS 1953) |
LE TEMPS EST VENU |
Je vois la DAME DE TOUS LES PEUPLES, debout. Elle dit : «Dis que le temps est maintenant arrivé. Le temps est là, le temps où le monde va savoir que je viens ici en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES. Je veux que le monde soit mis au courant de cela. Dis-le au sacristain du pape. C’est le message que je lui adresse. Tu n’as rien à craindre. Il lira les messages et les transmettra au Saint-Père. N’aie pas peur, mon enfant. Tu iras là-bas. Ne crains rien. C’est moi qui le donne, ce message. Le temps est venu.» La DAME s’interrompt un long moment et dit ensuite : «53, c’est l’année de la DAME DE TOUS LES PEUPLES» |
LE MIRACLE QUOTIDIEN |
La DAME regarde un long moment au loin et dit : «Avant que le Seigneur JÉSUS-CHRIST ne retourne auprès du PÈRE, avant que ne commence le sacrifice de la CROIX, le Seigneur JÉSUS-CHRIST a donné aux peuples du monde entier un Miracle quotidien.» La DAME lance alors un regard scrutateur à la surface du globe et demande d’une voix très lente : « Combien sont-ils qui…» – elle marque alors une pause – «…qui vivent ce grand Miracle ? Ils passent à côté du grand Miracle. Le sacrifice quotidien doit revenir au centre de ce monde corrompu.» |
LE PAPE PIE XII |
J’ai alors l’impression que la DAME regarde dans le lointain ; elle dit : «Je m’adresse à présent au Saint-Père.» Je vois maintenant le pape PIE XII, devant moi, dans une pièce, cerné de papiers. La DAME dit : «Vous avez fait beaucoup. Maintenant, la DAME DE TOUS LES PEUPLES vous demande une fois de plus de quand même persévérer pour accomplir tout ce qui reste à accomplir. Il sait ce que je veux dire. Le Saint-Père doit préparer le dogme marial de Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. Elle l’y aidera.» |
LES PRÉDICTIONS DE LA DAME |
La DAME marque de nouveau une longue pause, le regard perdu dans le lointain. Puis, elle dit : «Pour prouver que je suis la DAME DE TOUS LES PEUPLES, j’ai dit : de grandes puissances seront déchues ; une lutte politico-économique va survenir ; méfiez-vous des faux prophètes ; faites attention aux météores ; des catastrophes vont se produire ; des catastrophes naturelles vont se produire ; nous sommes à la veille de grandes décisions ; nous sommes à la veille d’une lourde pression.» |
LA VRAIE PAIX |
La DAME porte à présent son regard au loin comme si elle fixait le vide. Elle dit ensuite d’une voix très lente et nette : «53. Peuples d’Europe, unissez-vous ! C’est la DAME DE TOUS LES PEUPLES qui vous y appelle. Non pour vaincre votre ennemi, mais pour le gagner à vous. De même que vous devez vous entendre sur le plan politique, de même vous devez vous entendre dans le vrai, le SAINT ESPRIT. Une lourde pression pèse sur le monde. Votre ennemi est aux aguets. Église de ROME, saisis ta chance. L’humanisme moderne, le réalisme, le socialisme et le communisme, ce sont eux qui exercent leur emprise sur le monde.» Je vois alors le monde avec tous ces groupes humains et une énorme main qui, pour ainsi dire, s’en empare. |
La DAME dit : «Écoutez la DAME qui veut être votre MÈRE. Peuples, priez afin que votre offrande soit agréable au Seigneur. Peuples, priez afin que le vrai, le SAINT ESPRIT vienne. Peuples, priez afin que la DAME DE TOUS LES PEUPLES soit votre AVOCATE» La DAME dit ensuite d’une voix très lente et nette : «Et maintenant, la DAME DE TOUS LES PEUPLES promet de donner la vraie paix. Mais il faut qu’en cette année, les peuples en union avec l’Église – que l’on me comprenne bien : avec l’Église – prient ma prière. Dis-le au sacristain. Dis que le temps est maintenant arrivé. D’autres grands évènements mondiaux vont survenir.» |
LA NOUVELLE ÉGLISE. LES AUTELS |
Alors que la DAME marque une pause, j’ai l’impression qu’elle change de place. Elle dit alors : «Suis-moi maintenant là où je vais.» J’ai l’impression d’emprunter un chemin avec la DAME. Nous arrivons dans un terrain où il y a de l’herbe et quelques arbres. Je vois la DAME élevée de terre comme dans une brume. Elle dit : «Tu me vois ici, debout dans ce pré.» Je me rends compte subitement que je connais ce terrain ; il se trouve au bord du Wandelweg, tout près de là où nous habitons. «C’est là qu’on érigera la nouvelle église.» C’est comme si j’entrais avec elle dans l’église. La DAME dit : «Au maître-autel, le sacrifice avec la croix, le Miracle quotidien.» Je vois à présent le maître-autel. La DAME me montre du doigt le tabernacle surmonté d’une petite croix. Elle dit : «À la même hauteur, sur la gauche, du côté de l’Évangile, il y aura l’autel de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Du côté de l’Épître, l’autel du PÈRE, du FILS et du SAINT ESPRIT. Regarde bien, au même niveau que le sacrifice.» La DAME tend de nouveau le doigt vers le maître-autel et je vois les trois autels à hauteur égale en ligne continue comme s’ils ne formaient qu’un seul autel. Derrière les autels latéraux, je vois des représentations, mais floues et voilées. |
AMSTERDAM, LA VILLE DU SACREMENT |
La DAME dit : «J’ai choisi pour cela les pères dominicains. C’est là que la donatrice doit placer le tableau. Il faut que le tableau vienne rapidement à AMSTERDAM. C’est AMSTERDM que j’ai choisie pour être la ville de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. C’est aussi la ville du Sacrement 62 . Comprends bien toutes ces choses.» Je vois alors une procession du Saint-Sacrement. Dans la foule, je vois entre autres des prêtres. L’un d’eux marche en tête en portant le Saint-Sacrement. La procession part des vieux quartiers du centre, du Béguinage,63 et se dirige vers le lieu que la DAME m’a montré, au bord du Wandelweg. |
ELLE SAUVERA LE MONDE |
La DAME me dit ensuite : « La diffusion doit se faire par l’intermédiaire des couvents et toucher tous les religieux, tous les peuples. Dominicains, soyez bien conscients de ce que vous avez entre les mains ! » La DAME insiste sur les derniers mots. «Ton directeur spirituel y veillera. Ne crains rien. C’est Marie, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui donne ce message.» La DAME marque une nouvelle pause. Elle dit ensuite d’une voix nette et lente : «Sous ce titre, elle sauvera le monde.» La DAME disparaît ensuite très lentement. |
62 Allusion au miracle eucharistique, cf. annexe I. La première apparition de la DAME DE TOUS LES PEUPLES eut lieu 600 ans après le miracle eucharistique d’AMSTERDAM (mars 1345).
63 Au Béguinage se trouve la «chapelle du Miracle» où l’on commémore le miracle eucharistique d’AMSTERDAM.
46ème MESSAGE (10 MAI 1953) |
UN MESSAGE PARTICULIER POUR LE PAPE |
Voilà la DAME devant moi. Elle dit : «Aujourd’hui, c’est un message particulier que j’apporte. Demande au Saint-Père de bien vouloir prier et dire devant les peuples la prière que, sous le titre de DAME DE TOUS LES PEUPLES, MARIE a donnée au monde en tant que Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. 64 Dis-lui : Apôtre du Seigneur JÉSUS-CHRIST, enseignez à vos peuples cette prière simple, mais si profonde. C’est MARIE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES qui vous le demande. Vous êtes le pasteur de l’Église du Seigneur JÉSUS-CHRIST. Gardez vos brebis. Sachez que de graves menaces pèsent sur l’Église, pèsent sur le monde. Le moment est maintenant venu pour vous de parler de MARIE comme Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE sous le titre de «la DAME DE TOUS LES PEUPLES». Pourquoi MARIE vous demande-t-elle cela ? Parce qu’elle est envoyée par son Seigneur et Créateur pour, sous ce titre et par cette prière, délivrer le monde d’une grande catastrophe. Vous savez que MARIE veut venir comme la DAME DE TOUS LES PEUPLE. Elle demande maintenant que les gens entendent ce titre dans votre bouche, vous le Saint-Père. Le sacristain du pape donnera ce message, tout comme les autres, au Saint-Père. Par cette prière, la DAME sauvera le monde. Je renouvelle une fois encore cette promesse.» |
PRIEZ, PEUPLES |
La DAME marque à présent une longue pause. Pendant ce temps, je vois le globe tourner sous ses pieds. On dirait qu’il y a de gros «Je m’adresse à présent à tous les peuples de ce monde.» Dans un geste de grand respect, la DAME joint à présent les mains comme si elle priait. «Priez, peuples, afin que votre offrande soit agréable au Seigneur. Peuples revenez et essayez de retrouver votre simple foi. Reconnaissez votre Créateur et soyez reconnaissants. Voilà ce que l’humanité n’observe plus.» |
LE FAUX ESPRIT |
«Le faux esprit domine le monde. Le paganisme moderne, l’humanisme, l’athéisme, le socialisme moderne et le COMMUNISME dominent le monde. Méfiez-vous des faux prophètes. La DAME DE TOUS LES PEUPLES ne le répètera jamais assez et ne vous mettra jamais assez en garde. Hommes, écoutez-moi ! C’est le même Seigneur qui m’envoie pour vous mettre en garde, le même Seigneur qui a été immolé, y compris pour ces hommes modernes. Vous ne savez pas quelles puissances menacent ce monde. En disant cela, je ne parle pas seulement de l’humanisme moderne, de l’athéisme, du socialisme moderne et du COMMUNISME ; il y a bien d’autres forces qui menacent ce monde. Peuples, cherchez le vrai ! Peuples, unissez-vous ! Vous l’ignoriez, mais voici déjà huit ans que la DAME est venue pour vous protéger de ces menaces. 53, c’est l’année de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. 53, c’est l’année où il faut la faire connaître sous ce titre parmi les peuples. 53, c’est l’année où se produiront, où menaceront, de grands évènements et de grandes catastrophes mondiales. C’est pourquoi la DAME vous demande de prier cette prière. Diffusez cela autant que possible» |
AMSTERDAM, LE CENTRE |
«Je m’adresse à présent à ton évêque : veuillez autoriser l’érection de l’église de la DAME DE TOUS LES PEUPLES à l’emplacement que j’ai indiqué à AMSTERDAM» La DAME marque une pause, le regard perdu dans le lointain. Elle dit ensuite d’une voix très nette et lente : «La pensée mariale va se répandre en ce temps. AMSTERDAM va devenir le centre de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. C’est là, par l’intermédiaire de ce tableau, que les peuples feront la connaissance de la DAME DE TOUS LES PEUPLES et qu’ils lui demanderont, en l’invoquant sous ce titre, l’unité ainsi que l’unité parmi les peuples. Ce tableau précèdera le dernier dogme marial. Auparavant, ce tableau doit venir à AMSTERDAM. Ton directeur spirituel et tous ceux qui peuvent coopérer, doivent veiller à la diffusion. Il vous faut devenir une grande communauté dont je confie la conduite aux pères dominicains. Qu’ils prennent conscience de ce que je remets entre leurs mains !» |
LA DAME PREND SOIN DE TOUT |
La DAME marque une nouvelle pause. Je lui dis que j’ai peur de transmettre ce message ; mais elle me sourit et dit : «Mon enfant, n’aie pas peur de faire connaître ce message. Tu es l’instrument. La DAME prend soin de tout.» Je vois ensuite la DAME disparaître lentement.
|
64 | Pendant que la DAME dit cela, la voyante voit un pape qui, cependant, n’est pas le pape PIE XII. |
47ème MESSAGE (11 OCTOBRE 1953) |
CORRUPTION, CALAMITÉS ET GUERRES |
Je vois la DAME debout. Elle dit : «MARIE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, est envoyée aujourd’hui pour mettre en garde une fois de plus le monde, l’Église de ROME et tous les peuples contre la corruption, les calamités et la guerre. Le monde vit dans la corruption. Il y aura d’autres calamités. Les peuples vivent encore en guerre.» |
LA DAME APPORTERA LA PAIX |
Puis, la DAME regarde au loin et dit d’une voix très lente et nette : «L’année 53, c’est l’année où il faut apporter la DAME DE TOUS LES PEUPLES dans le monde» Elle marque une nouvelle et longue pause avant de reprendre : «Il est donné à la DAME DE TOUS LES PEUPLES d’apporter la paix au monde. Mais il faut qu’on le lui demande en l’invoquant sous ce titre. La DAME DE TOUS LES PEUPLES assistera l’Église de ROME. L’Église de ROME, la Communauté présentera ses demandes à MARIE, la MÈRE du Seigneur JÉSUS-CHRIST, en l’invoquant sous ce nouveau titre «la DAME DE TOUS LES PEUPLES» . Ils doivent prier ma prière contre la corruption, les calamités et la guerre et la porter parmi tous les peuples. J’aiderai l’Église de ROME, la Communauté. Les peuples me présenteront leurs demandes sous ce titre.» |
LE RÉDEMPTEUR ET LA CORÉDEMPTRICE DE TOUS LES PEUPLES |
La DAME reste de nouveau un long moment à regarder au loin. Elle dit ensuite sur un ton clair et insistant : «Le Seigneur est le Rédempteur de tous les peuples. MARIE, la MÈRE, a été élue dès le début pour être la Corédemptrice. Elle est devenue Corédemptrice quand le Seigneur JÉSUS-CHRIST est parti auprès du PÈRE. Elle est devenue MÉDIATRICE et AVOCATE de tous les peuples !» La DAME marque une nouvelle pause et dit : «Parce que MARIE était destinée à être Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE, elle vient à présent, en ce temps, en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES. Parce que MARIE reçoit le titre de «la DAME DE TOUS LES PEUPLES», elle est venue sous ce titre en différents endroits, en différents pays.» |
DESTINÉE AU MONDE |
Puis la DAME regarde au loin et dit : «La DAME qui doit apporter la paix, est venue et a donné sa prière dans le pays où satan a régné. 65 La DAME qui vient apporter la paix, a donné ses paroles grâce à l’instrument originaire d’un pays où l’on a toujours désiré la paix. 66 La DAME DE TOUS LES PEUPLES n’est pas destinée à un seul pays, à un seul endroit, elle est destinée au monde, aux peuples. Toutefois, ce tableau viendra à AMSTERDAM et cela, dès la fin 53. On le portera provisoirement dans une chapelle ou une église. Plus tard, on le transfèrera dans l’église de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. J’ai déjà donné mes instructions là-dessus ; on doit les suivre rigoureusement. La DAME DE TOUS LES PEUPLES donnera encore quelques messages. Son temps touche à sa fin.» |
LE COURONNEMENT DE MARIE |
La DDAME marque une pause avant de dire d’une voix très nette et lente : «Commencera alors la grande œuvre : le couronnement de MARIE, la proclamation du dogme de Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. Il convient cependant auparavant que l’Église et les peuples présentent leurs demandes à MARIE en l’invoquant sous son nouveau titre et qu’ils prient sa prière pour obtenir que soient détournées de ce monde la corruption, les calamités et la guerre. S’ils font cela, les peuples d’EUROPE pousseront un soupir de soulagement après 54.» La DAME regarde à présent le globe sur lequel elle se tient et dit : «Viendra alors la grande tâche mondiale.» |
LES BREBIS NOIRES ET LES BREBIS BLANCHES |
La DAME porte ensuite son regard autour d’elle et dit en désignant les brebis : «Regarde mes brebis noires.» Je vois alors un très grand nombre de brebis noires. De l’autre côté, je vois des brebis blanches séparées des autres. Avec beaucoup de gravité, la DAME met en garde : «Brebis blanches, faites attention ! Vous pouvez toutes coopérer à l’obtention de l’unité ; il en est encore temps.» Pendant qu’elle dit cela, je vois les deux groupes de brebis se changer en deux groupes humains, des Blancs et des Noirs, séparés les uns des autres. |
LE COURONNEMENT DE LA MÈRE DU SEIGNEUR |
La DAME dit ensuite : «Église de ROME, la DAME DE TOUS LES PEUPLES ne viendra plus que quelques fois. Elle continue de vous mettre en garde contre les faux prophètes. Lisez attentivement les messages que la DAME DE TOUS LES PEUPLES vous a apportés. Sacristain du pape, transmettez ces messages !» La DAME dit cela avec une réelle insistance. Puis elle dresse le doigt comme en signe d’avertissement et dit : «Saint-Père 67 , vous avez une grande tâche à accomplir avant de venir parmi les Nôtres. La DAME DE TOUS LES PEUPLES vous dit une fois de plus : exécutez les projets que vous avez élaborés. Occupez-vous du dernier dogme, le couronnement de la MÈRE du Seigneur JÉSUS-CHRIST, Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. Ce nouveau titre, vous l’apporterez courant 54 parmi les peuples. Occupez-vous des pays où le Seigneur JÉSUS-CHRIST est persécuté. Ceci peut et doit devenir une grande action mondiale sous la conduite de MARIE comme DAME DE TOUS LES PEUPLES. Je vous aide ; je recevrai de mon Seigneur la grâce d’aider le monde et les peuples.» |
MARIE EN ASSUME LA RESPONSABILITÉ |
La DAME baisse alors son index ; elle se tient dans la position habituelle. Elle marque une pause et dit ensuite : «Et à présent, je m’adresse à ton évêque : vous comprendrez pourquoi je parle au Saint-Père et au sacristain. Cette action ne concerne pas un seul pays ; cette action est pour tous les peuples.» Pendant que la DAME dit cela, je vois tout d’abord notre pays, la HOLLANDE. La DAME fait non de la tête. Je vois ensuite le monde entier et tous les peuples correspondants. La DAME reprend : «Favorisez toutefois dans votre pays la diffusion de cette prière et celle des messages. C’est MARIE qui en assume la responsabilité. Vous savez qu’elle a dit que ce tableau allait être pris en charge par les pères dominicains. Vous savez qu’elle a dit que les dons n’allaient pas être employés seulement pour les Dominicains, mais qu’ils devaient servir à tous les besoins de l’Église. Apportez MARIE dans votre pays en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES. C’est de là que partira la grande action mondiale. Le temps est venu et il est très bref. MARIE est là, telle une MÈRE qui veut aider ses enfants. Demandez et elle vous aidera sous ce nouveau titre. » La DAME disparaît alors lentement. |
66 La HOLLANDE.
67 Au moment où la DAME dit ces mots, la voyante a vu très clairement le pape PIE XII qui se tenait devant elle.
48ème Message (3 DÉCEMBRE 1953) |
LES FORCES DE L'ENFER |
Pendant que je prie devant le tableau, la DAME subitement devient vivante. On dirait qu’elle sort du tableau ; je la vois ensuite comme d’habitude, entourée d’une extraordinaire lumière. Je l’entends dire d’une voix claire et avec gravité : «Ne crains rien. C’était mon intention, pour l’ouverture de l’année mariale, que ce tableau soit encore ici. 68 Il ira après à AMSTERDAM» La DAME marque une pause, le regard perdu au loin. J’ai alors la sensation que quelque chose d’horriblement dégoûtant survient autour de la DAME. |
Elle dit : «Les forces de l’enfer vont se déchaîner.» J’ai alors l’impression d’entendre le tonnerre tonner autour d’elle, un vacarme épouvantable. Cependant, la DAME sourit et dit : «Mais elles ne l’emporteront pas sur la DAME DE TOUS LES PEUPLES» Pendant qu’elle dit ces mots, une lumière crue jaillit de tous côtés autour d’elle, dont l’éclat me fait mal aux yeux. |
68 La voyante a reçu ce message en ALLEMAGNE où se trouvait toujours le tableau de la DAME DE TOUS LES PEUPLES au début de la nouvelle année liturgique. Fin décembre 1953, le tableau fut transféré à AMSTERDAM et placé provisoirement dans l’église paroissiale de Saint-Thomas, une église à la charge des Dominicains dans la rue Rijnstraat (cf. annexe II). Le pape PIE XII avait proclamé 1954 année mariale, en commémoration du centième anniversaire du dogme de l’IMMACULÉE CONCEPTION.
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MESSAGES DE NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES (5)
TOUS LES PEUPLES
49ème Message (4 AVRIL 1954) |
LES ANCIENNES NOTIONS |
Je vois la DAME debout, l’air très grave. Elle me dit : «Me revoici. Écoute bien ! Dès le début, la Servante du Seigneur a été choisie pour être la Corédemptrice. Dis à vos théologiens qu’ils peuvent tout trouver dans les livres.» Je vois alors une vieille bibliothèque pleine de livres. La DAME me la montre du doigt. Elle marque une pause en souriant comme si elle éprouvait un plaisir intérieur. Presque en chuchotant, elle dit : «Je n’apporte pas de nouvelle doctrine. C’est bien les anciennes notions que j’apporte.» |
L'IMMACULÉE CONCEPTION |
La DAME marque une nouvelle pause et dit : «Parce que MARIE est Corédemptrice, elle est aussi MÉDIATRICE, elle est aussi AVOCATE. Pas seulement parce qu’elle est la MÈRE du Seigneur JÉSUS-CHRIST, mais – fais bien attention – parce qu’elle est l’IMMACULÉE CONCEPTION. Théologiens, je vous le demande : avez-vous encore des objections contre ce dogme ? Vous pourrez trouver ces mots et ces notions. Je vous demande de travailler à ce dogme. Non, ne craignez rien ! Un combat va se déclencher. Eux, les autres, vont vous attaquer, mais la simplicité de ce dogme réside dans ces dernières notions que MARIE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, vous donne aujourd’hui. Battez-vous et réclamez ce dogme. Il est le couronnement de votre DAME !»
Tout cela, la DAME le dit en insistant sur chaque mot ou presque. |
LA DAME ET LE SAINT ESPRIT. LES APÔTRES |
Elle reste ensuite un long moment à regarder au loin. Son visage prend une expression étrange. On dirait la MARIE d’autrefois, du temps où elle était encore en ce monde. |
Elle dit alors : «La DAME, la Servante du Seigneur a été élue et fécondée par le SAINT ESPRIT» La DAME marque une pause et je vois une brume se former autour d’elle, un voile lumineux. Très lentement, elle dit alors : «La DAME a été élue. Elle allait aussi être présente lors de la descente du SAINT ESPRIT. Il fallait que le SAINT ESPRIT vienne sur les apôtres...» – et, levant l’index, la DAME dit en insistant sur les mots – «...les premiers théologiens ! C’est pourquoi le Seigneur a voulu que sa MÈRE soit présente à leurs côtés. Sa MÈRE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, est devenue, au départ de son FILS, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, la Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE, avec pour témoin un seul apôtre, un seul théologien. C’est à lui qu’il revenait en effet de prendre soin de la MÈRE. Quant à elle, il lui revenait de prendre soin de ses apôtres.» Tandis que la DAME prononce ces dernières paroles, je vois tout d’abord quelqu’un qui se tient près d’elle, un homme d’une époque reculée, encore jeune et portant un vêtement long. Ensuite, cette personne a disparu et je vois différents hommes d’Église qui se tiennent autour de la Dame. |
LA CLEF DE VOÛTE DE LA PENSÉE MARIALE |
La DAME me regarde et dit sur un ton insistant : «C’est la dernière fois que la DAME parle de ce dogme ! Elle va revenir, mais pour d’autres choses. Dis cependant à vos théologiens qu’ils ont maintenant tout en mains. Il leur faut maintenant accomplir la volonté du Seigneur JÉSUS-CHRIST. Ce dogme doit constituer la clef de voûte de la pensée mariale. Dis aux théologiens que la DAME DE TOUS LES PEUPLES en verra la réalisation.» |
LE PAPE. LE SACRISTAIN |
La DAME étend à présent les mains en les tenant comme dans un geste protecteur au-dessus de quelque chose. Je vois le Saint-Père, le pape PIE XII. La DAME dit : «J’assisterai le Saint-Père. Fais bien attention à mes paroles ! Il recevra la force de tout préparer. De nombreux changements se produiront.» Je vois alors distinctement la DAME qui se tient au-dessus de la basilique Saint-Pierre, endroit où on dirait que tout tourne. La DAME dit : «Que le Saint-Père accomplisse son projet grandiose aussi vite qu’il lui est possible. Dis-lui que la DAME DE TOUS LES PEUPLES l’a aidé et qu’elle l’assistera de la force dont il a besoin. Le Saint-Père sait déjà tout. Quant aux forces dont il a besoin, la DAME DE TOUS LES PEUPLES les lui donnera.» La DAME porte un regard de profonde compassion sur le pape PIE XII. Avec beaucoup de douceur et presque de la pitié dans la voix, elle dit : «Il sait ce qu’il a.» La DAME ramène alors les mains dans la position habituelle et dit sur un ton insistant :«Dis au sacristain que tout ira bien. Il agira et persévérera dans cette cause comme le lui demande la DAME !» |
MESSAGE POUR L’ÉVÊQUE |
La DAME me regarde de nouveau et sourit. Tout en faisant aller et venir le doigt, elle dit : «Venons-en à ton évêque. Tu dois lui demander de faire connaître la prière et les messages.» Je vois alors un évêque, j’ignore lequel. Je dis à la DAME : «Il ne le fera pas ; j’ai tellement peur de le lui demander.» La DAME me regarde d’un air compatissant et, dans un sourire, elle dit : «N’aie pas peur, mon enfant, demande-lui simplement ça. Dis-lui que le temps est venu. Il peut autoriser la prière comme étant la mienne. Il peut autoriser l’érection de l’église. Les signes sont contenus dans mes paroles, dis-le lui. Dis-lui aussi que la DAME veut que son image soit maintenant exposée en public accompagnée des mots selon lesquels la prière vient de sa MÈRE, MARIE, qui veut aussi être sa DAME DE TOUS LES PEUPLES. Dis-lui : MARIE en prend l’entière responsabilité. Je donnerai plus tard d’autres signes encore quand j’aurai fini de parler. Je reviendrai et La DAME pose alors un regard très grave devant elle. C’est comme si je voyais passer de lourds nuages autour du globe. Je parlerai pour les peuples. Il fallait que tout ceci précède le reste.» |
LA MAIN DE SATAN |
La DAME pose alors un regard très grave devant elle. C’est comme si je voyais passer de lourds nuages autour du globe sur lequel elle se tient, tandis qu’il tourne à toute vitesse. La DAME tend le doigt vers le globe et dit avec beaucoup de tristesse dans la voix : «Regarde le monde ! Prête bien attention à ce que je vais te dire.»
La DAME dit : «La main de satan passe sur le monde entier en tenant un dé. Église, Communauté, connais-tu le sens de cela ? Satan est encore le prince de ce monde. Il tient en main ce qu’il peut. C’est pourquoi la DAME DE TOUS LES PEUPLES devait venir en ce temps. Car, étant l’IMMACULÉE CONCEPTION, elle est de ce fait la Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE. Ces trois notions n’en faisant qu’une. Entendez-vous bien cela, théologiens ?»La DAME tient alors la main droite levée, la paume tournée vers moi. Je vois un grand dé dans sa main. La DAME secoue ensuite la main au-dessus du globe. Tout à coup, l’image change. Je vois une main bien différente, plutôt un genre de griffe qui me soulève le cœur et me laisse du dégoût. Dans la griffe aussi, il y a un dé. La DAME fait un geste comme si elle rassemblait en une seule chose trois éléments dispersés. Puis, elle dit : «La DAME devait apporter maintenant sa prière sur ce monde satanique. Car le SAINT ESPRIT doit encore venir sur les peuples. Comprenez bien ce message ! Priez donc ma prière, peuples, afin que le SAINT ESPRIT vienne réellement et véritablement.» En disant cette dernière phrase, la DAME tenait en hauteur ses mains jointes comme pour montrer aux hommes comment prier. |
OFFRANDE ET COMBAT |
La DAME marque une nouvelle pause ; elle me regarde d’un air très grave bien qu’avec le sourire. Elle dit : «Et toi, mon enfant, tu as peur de transmettre tout cela ? Alors, la DAME te dit : qu’ils viennent avec toutes leurs détresses d’âme et de corps ! La DAME est là ; elle les ramène et les aidera. Fais de ta vie une offrande. Dis à ton directeur spirituel que le Seigneur choisit toujours ce qui est faible pour ses projets importants. Qu’il soit rassuré.» La DAME regarde dans le lointain et dit : «Et à tous les autres : persévérerez dans votre œuvre ; battez-vous pour la DAME DE TOUS LES PEUPLES qui doit venir en ce temps. Je les aiderai. Je reviens le 31 mai.» Puis la Dame disparaît très lentement. |
50ème MESSAGE (31 MAI 1954) MARIE MÉDIATRICE DE TOUTES LES GRÂCES |
DEMANDEZ CE DOGME |
«Me revoici. La Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE se tient à présent devant toi. J’ai choisi ce jour ; c’est en ce jour que la DAME recevra son couronnement. Théologiens et apôtres de JÉSUS-CHRIST, écoutez bien ! Je vous ai donné l’explication du dogme. Œuvrez à ce dogme et demandez-le. Implorez ce dogme auprès du Saint-Père. Le Seigneur JÉSUS-CHRIST a fait de grandes choses, et à vous tous, Il accordera davantage encore en ce temps, en ce vingtième siècle.» |
EN CETTE DATE |
«En cette date, la Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE recevra son titre officiel de «la DAME DE TOUS LES PEUPLES». Remarque bien, ces trois notions en un seul geste. Les trois ! » La DAME me montre trois doigts. De l’autre main, elle fait un geste circulaire autour d’elle : une brume, un voile lumineux vient pour ainsi dire l’envelopper. «Ces trois notions, je les montre à présent à tes théologiens, ces trois notions dans un seul geste. Je dis cela deux fois, parce qu’il y en a qui ne veulent qu’une seule notion. Le Saint-Père autorisera les trois. Mais vous, vous devez l’aider dans ce but. Comprenez bien tout cela.» |
LE JOUR DU COURONNEMENT DE LA DAME |
Et voici tout à coup que je me trouve avec la DAME au-dessus du dôme d’une grande église. Alors que nous entrons, j’entends la DAME me dire : «Je t’emmène ici. Rapporte ce que je te montre et te fais entendre.» Nous sommes à présent dans une église immense, la basilique Saint-Pierre. J’y vois beaucoup de cardinaux et d’évêques réunis. Le pape 69 fait son entrée. On le porte sur une sorte de siège ; par la suite, il marche. Les gens l’acclament, le chœur entonne un chant. Le Saint-Père, deux doigts levés, fait alors une déclaration dans une langue que je ne comprends pas. Tout à coup, la DAME réapparaît sur le globe. Elle sourit et dit : «Voilà, mon enfant, je t’ai montré quelle est la volonté du Seigneur JÉSUS-CHRIST. Ce jour sera le couronnement de sa MÈRE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui fut un jour Marie.» |
ET LA DAME EST RESTÉE AUPRÈS DE SES APÔTRES |
La DAME reste à présent sans rien dire, le regard perdu dans le lointain. Un moment après, elle dit :
«Et la DAME est restée auprès de ses apôtres jusqu’à la venue de l’ESPRIT»Alors qu’elle dit cela, l’étrange métamorphose se produit de nouveau sur son visage ; on dirait qu’elle parle depuis une période reculée. Je vois des hommes d’Église et d’autres personnes qui l’entourent alors qu’elle dit : «De la même façon, il est donné à la DAME de venir aussi auprès de ses apôtres et ses peuples du monde entier pour leur apporter une nouvelle fois le SAINT ESPRIT. Car, lorsqu’il y a de grandes décisions à prendre, il faut toujours invoquer le vrai, le SAINT ESPRIT» La DAME marque une nouvelle pause ; elle dit ensuite à voix basse et de façon très impressionnante : «Et MARIE est restée auprès de ses apôtres.» Je vois alors la DAME assise dans une salle ; elle est entourée de gens d’une époque reculée portant de longues tuniques. |
TOUS LES PEUPLES ME DIRONT BIENHEUREUSE |
La DAME regarde alors devant elle comme dans le lointain et dit d’une voix très nette et lente : «Ma prophétie : «Désormais, tous les peuples me diront bienheureuse», s’accomplira plus que jamais quand le dogme sera proclamé. Le Saint-Père connaît son temps. Il préparera et accomplira cela avant d’être élevé parmi les Nôtres. En ce jour, tous les peuples me diront bienheureuse. Je suis venue en cette date afin que...» – la DAME montre d’un geste circulaire ce qui l’entoure – «... qu’ils attestent que la DAME DE TOUS LES PEUPLES a réellement et véritablement dit cela.» |
LE SIGNE DE LA DAME DE TOUS LES PEUPLES |
«J’ai dit : Église de ROME, je ne reviendrai pas plus de quelques fois. La DAME DE TOUS LES PEUPLES a voulu vous dire par là : pas plus de quelques fois avant la proclamation du dogme. Prêtez-y bien attention ! Et voici le signe : il est donné à la DAME DE TOUS LES PEUPLES de venir, sous ce titre, tous les ans auprès de ses enfants, auprès de ses apôtres, auprès de tous les peuples.» |
LA PAROLE, LA VOIX DE LEUR MÈRE |
«Je suis venue dans ce monde sous toutes sortes de formes.» La DAME regarde alors le globe terrestre et, l’air triste, secoue la tête de gauche à droite. «À présent, je le demande : cela a-t-il servi à quelque chose ? Le Seigneur JÉSUS-CHRIST veut encore accorder une grande faveur au monde et c’est la parole, la voix de leur MÈRE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Grâce à cet instrument, dans un petit pays en déclin, la DAME DE TOUS LES PEUPLES donnera tous les ans ses exhortations et consolations maternelles. Plus tard, cela s’arrêtera. Mon enfant, on te croira. Je suis là. Je t’assisterai et je t’aiderai. Il faut que le tableau soit exposé en public. Demande-le à ton évêque. Il autorisera le transfert du tableau. 70 Il autorisera l’érection de l’église que je t’ai montrée. Tout le monde doit se battre dans ce but. Dis-le à ton directeur spirituel. Je l’aiderai, tout comme les autres. C’est ma prière, dis-le à ton évêque. Il autorisera cela. Non, mon enfant, n’aie pas peur !» |
APRÈS LE DOGME, LA PAIX |
La DAME regarde de nouveau au loin. Un moment après, elle reprend : «Désormais, tous les peuples me diront bienheureuse. La DAME DE TOUS LES PEUPLES désire l’unité dans le vrai, le SAINT ESPRIT. Le monde est enveloppé d’un faux esprit, de satan. Quand le dogme, le dernier dogme de l’histoire mariale aura été proclamé, la DAME DE TOUS LES PEUPLES donnera la paix, la vraie paix au monde. Il faut cependant que les peuples prient ma prière, avec l’Église. Ils sauront que la DAME est venue en tant que Corédemptrice, MEDIATRICE et AVOCATE. Qu’il en soit ainsi. Je reviendrai comme je l’ai promis aujourd’hui, mais en public.» J’ai très peur en entendant cela, mais la DAME dit : «Non, mon enfant, ne crains rien ! Qu’il en soit ainsi.» |
AGENOUILLEZ-VOUS DEVANT VOTRE CRÉATEUR |
La Dame marque une longue pause ; puis, elle reprend : «Maintenant, je m’adresse aux peuples du monde entier. Apôtres et peuples, agenouillez-vous devant votre Seigneur et Créateur et soyez reconnaissants. La science de ce monde a appris aux hommes à oublier ce qu’est la reconnaissance. Ils ne connaissent plus leur Créateur. Peuples, prenez garde ! Agenouillez-vous, inclinez-vous devant votre Créateur.» La DAME dit cela avec un respect et une piété immense. Elle tombe à genoux et se penche au point de pratiquement toucher le sol. «Demandez sa miséricorde et Il se révélera miséricordieux. Ne vous en donne-t-Il pas la preuve en ce temps ? Que le PÈRE, le FILS et le SAINT ESPRIT soit 71 avec vous, tous les jours de votre vie. Que le PÈRE et le FILS vous apporte la DAME DE TOUS LES PEUPLES !» |
TOUS LES HOMMES |
«Qui et quoi que vous soyez, il m’est donné d’être pour vous : la Mère, la DAME DE TOUS LES PEUPLES» La DAME regarde alors dans le lointain comme si elle cherchait des gens. C’est comme si elle voulait vraiment les attirer tous à elle, ceux qui appartiennent à notre Église, ceux qui n’appartiennent pas à notre Église et même ceux qui n’appartiennent à aucune Église. «Peuples, veillez donc à ce qu’on amène à la DAME ceux qui sont dans la détresse – j’entends aussi par là la détresse spirituelle. Soyez à l’œuvre parmi les autres au moyen de ma prière.» La DAME marque une pause puis reprend : «La DAME reviendra tous les ans.» Puis, lentement, elle disparaît. |
51ème MESSAGE (31 MAI 1955 ) MARIE REINE |
LA DAME APPARAÎT EN PUBLIC |
Le matin, pendant la sainte Messe, j’entends tout à coup la voix de la DAME qui dit : «Je viens aujourd’hui. Va à la chapelle.» Le soir, il y a l’office 73 et l’église est pleine à craquer. Au cours du cinquième mystère glorieux 74 , j’entends la voix de la DAME qui répète : «Va à la chapelle.» Vu le monde qu’il y a dans l’église, je n’ose toutefois pas y aller et je reste à ma place. De derrière, c’est-à-dire de la chapelle, vient une lumière crue qui traverse toute l’église. Ça me glace d’effroi. Tout à coup, j’entends la voix de la DAME très nettement, tout près de mon oreille. Je l’entends dire : «Lève-toi !» Elle a parlé comme si elle me donnait un ordre ; effrayée, je me lève et me dirige au fond de l’église. J’ai l’impression de planer. Arrivée dans la chapelle où est accroché le tableau, je vois un océan de lumière. Je m’agenouille à même la dalle. Soudain, la DAME sort de cette lumière ; je la vois plus belle que jamais. Elle dit : «Prie ma prière.» Mais je suis tellement bouleversée et impressionnée par tout cela que je n’arrive pas à parler. C’est ce que je dis intérieurement à la DAME. Elle me sourit et répète : « Prie ma prière» Elle se met alors à prier elle-même à haute voix : «Seigneur JÉSUS-CHRIST...» D’un seul coup, la voix me revient et je peux la répéter après elle. Elle me laisse alors continuer. |
LA DAME S'ADRESSE AUX PEUPLES |
La DAME attend ensuite un moment en regardant au loin. Puis elle se met à parler : «Me voici en tant que DAME DE TOUS LES PEUPLES, la Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE» La Dame marque une nouvelle pause en regardant au loin. Et comme si elle s’adressait à une foule invisible, elle dit : «J’ai fait la promesse de venir aujourd’hui, le 31 mai. La MÈRE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES se tient ici devant vous. Aujourd’hui, elle veut s’adresser aux peuples. Écoutez bien mes paroles ! Je viens mettre en garde les peuples. Satan n’est pas encore expulsé. Peuples, prenez garde aux faux prophètes. Il est donné à la DAME DE TOUS LES PEUPLES de venir tous les ans. Elle a promis de donner son signe. Ce signe à présent est donné. J’ai dit : je reviendrai, mais en public.» En me désignant, la DAME dit : «Eh bien ! peuples, cet instrument entend la voix de la DAME de façon à pouvoir vous porter sa parole.» |
ELLE VAINCRA SATAN |
La DAME marque une nouvelle pause et dit : «Non, satan n’a pas encore été expulsé. Ilest donné à la DAME DE TOUS LES PEUPLE de venir à présent pour expulser satan. Elle vient annoncer le SAINT ESPRIT. C’est seulement maintenant que le SAINT ESPRIT va venir sur cette terre. Vous devez cependant prier la prière que j’ai donnée. Vous devez penser tous les jours et à tout moment à la prière que la DAME DE TOUS LES PEUPLES a donnée à ce monde, en ce temps. DIEU seul sait à quel point satan règne. Il vous envoie maintenant, à tous les peuples, sa MÈRE, la DAME DE TOUS LES PEUPLE. Elle vaincra satan, comme cela a été prédit. Elle posera les pieds sur la tête de satan.» |
LA TRINITÉ |
Très soucieuse, la DAME dit alors : «Peuples, ne vous en laissez pas conter par de faux prophètes ! N’écoutez que Lui, DIEU LE PÈRE, le FILS et le SAINT ESPRIT. Car le même PÈRE est le même FILS. Le même PÈRE et FILS est le même SAINT ESPRIT» La DAME dit cela d’une voix très lente. DIEU exaucera sa MÈRE |
La DAME marque une longue pause avant de reprendre : «Vous verrez encore bien des choses en ce siècle. Vous, peuples de ce temps, sachez que vous êtes sous la protection de la DAME DE TOUS LES PEUPLES ! Invoquez-la comme AVOCATE ; demandez-lui d’écarter toutes les calamités. Demandez-lui de bannir la corruption de ce monde. De la corruption proviennent les calamités ; de la corruption proviennent les guerres. Par ma prière, vous demanderez que cela soit épargné au monde. Vous ne connaissez ni la grandeur ni l’importance qu’a cette prière auprès de DIEU. Il exaucera sa MÈRE quand elle voudra être votre AVOCATE» |
FAITES CONFIANCE A VOTRE MÈRE |
La DAME marque une nouvelle longue pause. D’un air très soucieux, elle reprend : «De grandes choses vont se produire. Vous, les jeunes, vous verrez de grands changements. C’est la DAME DE TOUS LES PEUPES qui vous le dit. Elle vous protègera. Elle se tiendra en ce temps... en ce temps, en ce monde, au-dessus de tous les peuples en tant que DAME. Le temps viendra où on assistera à de grandes inventions. On va assister à des inventions inquiétantes : même vos pasteurs seront étonnés au point de dire : ça nous dépasse. Soyez alors attentifs aux paroles que la DAME vous a dites le 31 mai. Le PÈRE sait et permet tout ce qui va se produire dans le monde. Sachez que le SAINT ESPRIT est plus proche que jamais. Le SAINT ESPRIT ne vient que si vous le demandez. Depuis le début, Il est. Mais maintenant, le temps est venu. Le monde ne sait plus vers quoi aller. Eh bien ! peuples, faites confiance à votre MÈRE, elle qui n’a jamais abandonné ses enfants. Il lui est donné de venir sous ce nouveau titre : Corédemptrice, MÉDIATRICE, AVOCATE» |
LA DAME DONNERA SA BÉNÉDICTION |
«Demandez donc à votre Saint-Père qu’il proclame le dogme que la DAME désire.» Je vois la DAME joindre tout à coup les mains dans un geste gracieux. Elle s’arrête de parler et, des yeux, attire mon attention sur ce qui se passe au loin. Au même moment, je retrouve mon ouïe normale et j’entends les clochettes annoncer la bénédiction du Saint-Sacrement. La DAME regarde en direction de l’autel dans une expression de fervente piété. On dirait qu’une éclatante lumière descend sur elle et qu’elle reçoit la bénédiction avec nous tous. La bénédiction terminée, la DAME, sereine, reprend son message : «Une fois que le dogme aura été proclamé, la DAME DE TOUS LES PEUPLES donnera sa bénédiction ; la DAME DE TOUS LES PEUPLES donnera la paix. Elle vous aidera quand ce dogme aura été proclamé.» |
RETOUR AU SACRIFICE |
«De grandes choses sont sur le point de se produire. Le monde est en état de corruption. Peuples, n’oubliez pas le miracle quotidien que le Seigneur JESUS-CHRIST vous a offert ! Il vous l’a donné pour que vous le viviez tous les jours. Vous rendez-vous bien compte de ce que vous manquez ? Peuples, je l’ai dit : je viens exhorter les peuples et consoler mes enfants, les apôtres et tous les peuples. Eh bien ! voici à présent que la DAME est venue. Vous conduirez vos enfants au Seigneur JÉSUS-CHRIST. Vous leur réapprendrez à prier, ainsi que la DAME DE TOUS LES PEUPLES vous apprend à prier sa prière. La DAME vous le demande à vous, parents : apprenez à vos enfants cette prière. Ramenez vos enfants au sacrifice ; ramenez vos peuples au sacrifice. Et quand je dis «les peuples», je veux parler de mes brebis blanches et surtout de mes brebis noires qui sont autour de moi. Vous, les Blancs, n’oubliez pas les peuples noirs. Il faut les amener au Seigneur JÉSUS-CHRIST; il faut les amener au PÈRE, au FILS et au SAINT ESPRIT» |
LE ROYAUME DE DIEU |
«Lorsque vous engagerez des démarches pour demander le dogme au Saint-Père, la DAME tiendra sa promesse et la vraie paix se fera. La vraie paix, peuples, c’est le Royaume de DIEU. Le Royaume de DIEU est plus proche que jamais, comprenez bien ces paroles ! C’est réellement et véritablement la MÈRE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, qui vous dit cela. Mes exhortations : n’écoutez pas de faux prophètes ; écoutez uniquement vos pasteurs catholiques, vos ministres protestants, la voix de votre conscience… un Être Supérieur. Cela, je le dis pour ceux qui n’adhèrent pas à la vraie Église.» La DAME lève maintenant le doigt et dit avec autorité : « Vous, gens de l’Église de ROME, prenez donc conscience du bonheur, du grand bonheur qui est le vôtre ! Comprenez donc ce que cela veut dire, appartenir à l’Église de ROME. Êtes-vous certains d’agir dans ce sens ?» |
LES PEUPLES RÉUNIS AUTOUR DE SON TRÔNE |
«Il est donné à votre MÈRE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES, de venir à vous une fois par an sous ce nouveau titre. Plus tard, ça s’arrêtera. Comprenez bien ces paroles quand je dis : vous devez veiller à ce que tous les ans les peuples se rassemblent autour de ce trône, près de ce tableau.» Alors que la DAME est toujours dans cette lumière resplendissante, je vois soudain la chapelle avec la représentation de la DAME. Une foule de gens l’entourent répartis en groupes ; il y a un très grand nombre de peuples étrangers. La DAME dit : «Telle est la grande faveur qu’il est donné à MARIE, MIRYAM ou la DAME DE TOUS LES PEUPLES d’offrir au monde.» |
VOUS ÊTES RESPONSABLES |
«J’ai dit : elle reviendra. Elle parlera à ses apôtres. Mais c’est d’abord à vous, peuples, que parle la DAME. Aidez vos apôtres ; ne leur rendez pas la tâche si dure. Ramenez vos enfants au Seigneur, consacrez-les Lui. Apôtres du Seigneur JÉSUS-CHRIST, votre DAME vous comprend, votre DAME vous aidera dans toutes les difficultés, votre DAME vous assistera. Présentez donc en son nom vos demandes au PÈRE, au FILS et au SAINT ESPRIT qui maintenant plus que jamais va venir. J’ai dit : le Royaume de DIEU est plus proche que jamais. Peuples, savez-vous bien ce que cela va signifier ? Savez-vous bien, peuples, que vous êtes responsables ? Vous, les grands de ce monde, ne dupez pas vos enfants, ne dupez pas les plus petits d’entre les miens. Vous êtes responsables en face de votre Seigneur JÉSUS-CHRIST» Et la DAME répète avec autorité : «Vous êtes responsables !» |
LA DAME VOUS SUPPLIE |
«J’ai dit tout à l’heure : on fera des inventions inquiétantes. DIEU le permet mais vous, peuples, vous pouvez faire en sorte que ça ne débouche pas sur des malheurs. Peuples, je vous en supplie…La DAME vous supplie, écoutez bien. Jamais encore la MÈRE DE DIEU ne vous a suppliés…» La DAME marque une nouvelle pause avant de dire : « Pour éviter, peuples, que vous n’en veniez à des choses inquiétantes, la DAME, aujourd’hui, vous supplie : demandez donc au PÈRE, au FILS et au SAINT ESPRIT qu’Il protège son peuple, qu’Il ramène son peuple à l’unité. Il faut que le peuple parvienne à l’unité, à ne faire plus qu’un, et au-dessus : la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Une unique Communauté, peuples ; j’insiste sur ces mots : une unique Communauté !» |
UNE UNIQUE COMMUNAUTÉ |
«Pensez à l’avenir.» On dirait que c’est en riant que la DAME dit maintenant : «Non, la DAME ne dit pas : pensez à votre avenir matériel. Comprenez bien pourquoi il m’est donné de venir en ce grand jour. Ce grand jour, c’est le Seigneur JÉSUS-CHRIST qui l’a choisi pour la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Il lui est donné de rassembler ses peuples dans l’unité. Il lui est donné de rassembler ses peuples dans une seule et grande Communauté. Tous les peuples en une seule Communauté, voilà ce à quoi doit s’employer ce monde, ce temps que j’ai annoncé à maintes reprises. À maintes reprises, j’ai parlé dans le secret de ce temps. Eh bien ! peuples, ce temps a commencé. Satan n’est pas encore expulsé mais vous, peuples de l’Église de ROME, il faut vous en charger.» La DAME lève de nouveau le doigt en signe d’avertissement et elle continue avec gravité : «Pensez à vos sacrements, ils existent toujours ! Peuples, par votre exemple, amenez-en d’autres à Lui, au Miracle quotidien, au Sacrifice quotidien.» |
VOTRE MÈRE VOUS A PRÉCÉDÉS |
«Et ainsi s’accompliront les paroles : «Désormais, tous les peuples me diront bienheureuse» Ce message de la DAME DE TOUS LES PEUPLES se répand aujourd’hui sur le monde. J’ai dit : j’apporterai de la consolation. Peuples, votre MÈRE sait ce qu’est la vie, votre MÈRE sait ce qu’est la peine, votre MÈRE sait ce qu’est la CROIX. Tout ce par quoi vous passez en cette vie, c’est ce en quoi votre MÈRE, la DAME DE TOUS LES PEUPLES vous a précédés. Ce chemin, elle l’a emprunté avant vous.» La DAME marque une nouvelle pause, puis elle ajoute lentement : «Mais elle est allée jusqu’au PÈRE, elle est retournée à son FILS. Vous aussi, peuples, par votre chemin de CROIX, vous allez jusqu’au PÈRE ; vous aussi, par votre chemin de CROIX, vous allez au FILS. Le SAINT ESPRIT vous y aidera ; invoquez-Le en ce temps. Je ne le dirai jamais assez au monde : allez au SAINT ESPRIT en ce temps !» La DAME prononce ces derniers mots très lentement et avec insistance. |
RETOURNEZ A LA COMMUNAUTÉ |
«On vous aidera. Retournez à l’Église. Retournez à la Communauté. Prenez soin de mes autres brebis, celles qui sont là en train de brouter. Savez-vous ce que cela veut dire : être en train de brouter ?» Ces derniers mots aussi, la DAME les dit avec une grande insistance. «Veillez surtout à l’unité entre les peuples.C’est ce que la DAME DE TOUS LES PEUPLES est venue vous dire aujourd’hui. Elle ne vous oubliera pas. Vous ne pouvez pas encore comprendre mes paroles. J’ai dit : les signes sont contenus dans mes paroles.» |
UNE PAROLE DE RÉCONFORT |
«Votre MÈRE va vous dire une parole de réconfort. Quand viendra le temps du Seigneur JÉSUS-CHRIST, vous remarquerez que les faux prophètes, la guerre, la discorde, les divisions disparaîtront. Or, ce temps commence. C’est la DAME DE TOUS LES PEUPLES qui vous le dit.» La DAME disparaît alors lentement. |
72 | Dans son encyclique Ad Cæli Reginam du 11 octobre 1954, le pape PIE XII a donné officiellement à MARIE le titre de «REINE DU CIEL ET DE LA TERRE». La solennité de cette fête a été fixée au 31 mai, jour où on célébrait déjà, dans divers diocèses, la fête de MARIE MÉDIATRICE DE TOUTES LES GRÂCES. La fête de MARIE REINE a été de ce fait déplacée au 22 août par un décret du 21 mars 1969. On a déplacé en même temps la fête de la VISITATION du 2 juillet au 31 mai. |
73 | Quand la voyante parle d’office, il s’agit en fait du chapelet et de l’adoration du Saint-Sacrement. |
74 | Le COURONNEMENT DE LA VIERGE MARIE. |
52ème MESSAGE (31 MAI 1956) FÊTE DIEU |
LA VOYANTE DANS UN CONFLIT INTÉRIEUR |
À la fin de la sainte Messe du matin, dans l’église Saint-Thomas, j’entends soudain la voix de la DAME, pressante et nette. Elle dit : « Je viens aujourd’hui. Demande à ton évêque de ramener le tableau à l’église avant que la troisième heure ne soit là.» 75 Je réponds : «Je ne le ferai pas. De toute façon, ils ne me croient pas.» La DAME dit alors d’un ton très fâché : «Fais ce que je te dis !» 76 Dans l’après-midi, nous prions en famille le chapelet. Au troisième mystère glorieux, à trois heures précises, j’entends tout à coup la voix de la DAME. Elle dit : «Va au Wandelweg. » Je sursaute et je dis : « Je ne le ferai pas. Je dois obéir au Père FREHE ; je lui ai donné ma parole. Faites autre chose, car il faut que vous nous aidiez.» 77 Le soir, vers huit heures et demie, j’entends de nouveau la voix de la DAME. Elle dit : «Je viens quand même aujourd’hui.» Je demande : «Où donc ?» La DAME répond : «Ici. Avertis-les et dis-le à ton curé.» Je dis : «Je ne le ferai pas parce que je ne peux rien faire sans le Père FREHE» Effectivement, je ne l’ai pas fait. |
CAUSE DE LA PROMESSE |
Après l’office à l’église, différentes connaissances passent nous voir pour nous dire comment c’était, combien c’était beau. 78 À dix heures précises, la lumière apparaît subitement dans la pièce. La DAME sort de cette lumière crue, très lentement. Dès qu’elle est là, debout, elle dit : «C’est à cause d’eux, ici, que je suis venue aujourd’hui.» Elle désigne alors le cercle de personnes assises autour de nous. «En vérité, je te le dis, le Seigneur JÉSUS-CHRIST a envoyé ici la DAME DE TOUS LES PEUPLES jusqu’à toi à cause de la promesse. Dis-le à ton évêque ; dis-le à ton directeur spirituel.» |
OBÉISSANCE |
Voilà que la DAME me regarde et me sourit tout en disant : «Tu as bien agi. L’obéissance était prioritaire.» La DAME marque alors une pause ; puis elle dit : «J’ai dit : va au Wandelweg.» Elle me sourit de nouveau et dit : «Tu as obéi. Qu’il en soit ainsi. C’est ce qu’a désiré le Seigneur.» La DAME marque alors une nouvelle pause. Elle dit ensuite, tout en regardant au loin : «C’est à cause de la ville – qu’ils comprennent bien dans quel sens la DAME l’entend –, à cause de la ville, que la DAME a voulu cette obéissance.» |
L’EMPLACEMENT DE LA NOUVELLE ÉGLISE |
La DAME marque une longue pause. Puis, regardant autour d’elle, elle dit : «Maintenant, la DAME, prenant les personnes présentes à témoin, te fait voir où et comment sera érigée l’église de la DAME DE TOUS LES PEUPLES» La DAME reste de nouveau un long moment sans rien dire. Puis, c’est comme si on se trouvait tout à coup dehors, sur un terrain. La DAME me montre à présent l’endroit précis où il faut construire la nouvelle église. Elle indique le côté gauche et dit : «Regarde bien ! Pas là-bas mais ici.» Elle indique à présent le côté droit. «Je te le fais voir maintenant. Tu l’expliqueras plus tard aux autres.» Je vois maintenant distinctement l’endroit : un terrain où il y a de l’herbe, des arbres et une petite buvette au bord du Zuidelijke Wandelweg. La DAME répète : «Regarde bien !» Elle marque une pause. Puis elle reprend : «Ils rencontreront des difficultés. C’est un grand terrain ; il sera un jour cerné par une moitié de ville.» Je vois alors effectivement un grand terrain cerné par des maisons et des immeubles nouveaux. Une partie de l’actuelle digue a disparu. |
L’ÉGLISE VUE DE L’EXTÉRIEUR |
Tout d’un coup, je vois à l’emplacement qu’a indiqué la DAME, se dresser une grande église. C’est une église majestueuse sur une grande place, une église très particulière, différente de celles que nous connaissons, mais dans laquelle on retrouve des éléments appartenant à toutes les autres églises. L’arrière me paraît être de style byzantin, la façade plutôt de style occidental. C’est une église faite de pierre de taille, d’un beige qui tire sur le jaune. Le regard est attiré par les coupoles d’un vert clair, une grande flanquée de deux plus petites. La DAME me les indique et dit : «Tu vois que l’église a trois coupoles, une grande flanquée de deux petites.» Le vert des coupoles tranche magnifiquement sur le beige des murs. Ces murs sont percés de grandes fenêtres, ceux des tours uniquement juste en dessous des coupoles. La grande coupole est surmontée d’une croix. |
LE PORCHE |
L’entrée de l’église est particulièrement majestueuse, imposante et noble. Il y a des marches qui conduisent à un grand et large porche. Ce porche est soutenu sur le devant par quatre énormes colonnes portant des ornements à leurs deux extrémités. Les colonnes ne sont pas lisses, mais pour ainsi dire cannelées de haut en bas. Le toit de l’entrée, soutenu par ces colonnes, présente un rebord orné de sculptures, de reliefs. |
L’INTÉRIEUR DE L'ÉGLISE |
Puis, sur un ton très solennel, la DAME dit : «Nous entrons à présent dans la maison du Seigneur.» Je me retrouve soudain avec elle dans l’église. C’est un grand édifice chaud. Il y a des vitraux à toutes les fenêtres : des couleurs intenses, chaudes, avec, pour dominante, une sorte de rouge et de bleu byzantins, couleurs qu’on ne trouve pas dans nos églises. En parcourant l’église avec la DAME, je m’aperçois que le sol est quelque peu incliné comme celui d’un amphithéâtre. Je suis frappée aussi de voir que tout, dans l’église, est disposé en demi-cercle. L’ensemble de l’édifice et ce qui se trouve dedans présente des formes circulaires. Dans la partie antérieure de l’église, je vois un plateau surélevé, sorte d’estrade aux dimensions impressionnantes auquel on accède par des marches en demi-cercle. Les sièges sont eux aussi disposés dans le même esprit. Devant l’estrade, je vois des bancs de communion. |
LES AUTELS |
Sur l’estrade, il y a trois autels placés en demi-cercle. Me montrant celui du milieu, la DAME me dit : «Au milieu, la croix, le miracle quotidien, l’autel du sacrifice de la CROIX» La DAME me montre ensuite un tabernacle bas surmonté d’une petite croix. Puis l’autel du côté de l’Épître. Les mains jointes, elle dit sur un ton plein de solennité et de respect : «L’autel du PÈRE, du FILS et du SAINT ESPRIT» La DAME me montre alors l’autel du côté de l’Évangile et dit : «De ce côté, l’autel de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. Regarde bien : au même niveau. On a l’impression d’avoir un seul demi-cercle : un grand demi-cercle et, de chaque côté, un petit.» Si je vois trois autels, ils semblent n’en former qu’un, un seul demi-cercle bien qu’il y en ait trois. |
LES RELIEFS DERRIÈRE LES AUTELS |
La DAME dit alors : «Au milieu, l’autel. Derrière, une représentation de la Cène.» La DAME me fait voir à présent distinctement les reliefs qui se trouvent derrière les trois autels. Derrière l’autel central, une Cène occupe la quasi-totalité du mur concave. Le CHRIST a les traits d’un personnage splendide et digne. Devant lui, un calice. Dans les mains, il tient une hostie qu’il semble rompre. Les apôtres l’entourent, à moitié allongés autour de la table. |
La DAME se dirige avec moi côté Épître ; elle dit : «Tu vois ici le PÈRE, siégeant sur le globe.» Sur le mur du fond, côté Épître, je vois une représentation du PÈRE, du FILS et du SAIT ESPRIT. Le PÈRE est représenté siégeant sur le globe. Une croix se dresse sur sa main droite. Au-dessus de lui, il y a une colombe de laquelle émanent de tous côtés des rayons. La DAME dit : «La CROIX dans la main, Il est recouvert de l’ombre du SAINT ESPRIT représenté sous la forme d’une colombe de laquelle émanent de tous côtés des rayons.» |
L’AUTEL DE LA DAME. LA CHAPELLE PARTICULIÈRE |
La DAME me montre à présent le côté de l’Évangile et dit : «L’autel de la DAME figure la façon dont je viens.» |
Je vois une représentation de la DAME DE TOUS LES PEUPLES, debout sur le globe ; derrière elle, la CROIX, et autour du globe, les brebis. Ces trois représentations, y compris celle de la DAME DE TOUS LES PEUPLES, sont sculptées dans un bois marron foncé. Cela ne manque pas de m’étonner. Je peux voir que la DAME s’en aperçoit. Elle sourit et dit : «Tu ne vois pas l’image qu’il y a maintenant.» Elle fait allusion au tableau. Elle me fait alors signe de la suivre. Nous nous dirigeons vers l’arrière, côté Évangile. À l’arrière de l’église, un peu sur le côté, je vois une petite chapelle où est accroché le tableau de la DAME. La DAME sourit et dit : «C’est ici, un peu en retrait, qu’est l’image, dans une chapelle particulière. Le Seigneur JÉSUS-CHRIST l’a voulu ainsi.» |
LE CÉLIBAT |
Alors que nous sommes ressorties de la chapelle, la DAME dit : «Et puis je tiens encore à te dire que la DAME t’a mise à l’épreuve.» Du pouce, elle fait soudain un signe de croix sur ses lèvres et dit : «Ne répète pas ce que je te dis là.» Elle dit ensuite : «Dis au sacristain du Saint-Père qu’il communique ceci : le célibat reste toujours la grande force de l’Église. Il y en a qui veulent changer cela. Dis-le lui seulement en cas de situation exceptionnelle. Il me comprendra.Il faudra que le dogme de Corédemptrice, MEDIATRICE et AVOCATE soit proclamé avant 1960.» |
L’IMAGE EN PUBLIC |
La DAME dit ensuite : 79 «Elle ne vient pas là où l’église se fera. Demande que le tableau soit de nouveau exposé en public.» Dans un flash, je vois la chapelle de l’église Saint-Thomas. « Par la suite, on le transférera dans la maison du Seigneur JÉSUS-CHRIST» Je vois de nouveau l’église de la DAME que l’on bâtira dans l’avenir. Après une nouvelle pause, la DAME dit : «Je viens également de parler pour tous les peuples. Dis-le leur. Quand le tableau sera ramené, la DAME donnera sa bénédiction.» |
LE MIRACLE DE CANA |
La DAME marque une pause ; puis elle reprend : «J’ai encore une réponse à donner. La DAME DE TOUS LES PEUPLES a parlé et parle de par la volonté du Seigneur JÉSUS-CHRIST, là où Il est.» La DAME marque une nouvelle pause ; |
puis elle dit : «D’ailleurs, est-ce que le Seigneur JÉSUS-CHRIST Lui-même n’a pas attendu pour son grand miracle…» – la DAME adoucit la voix et insiste sur les mots – «…du changement de l’eau en vin, que sa MÈRE ait parlé ? Il allait faire son miracle, mais a attendu que sa MÈRE parle. Comprends-tu cela ? C’est ma réponse, pour aujourd’hui, à ceux qui n’ont pas compris que la DAME soit venue le 31 mai 1955 dans l’église Saint-Thomas.» 80 La DAME marque une nouvelle pause. Elle regarde d’un air très triste les gens qui sont venus nous voir le soir, après l’office ; elle dit : «Et c’est aussi pour les pauvres égarés 81 , que la DAME dit ceci. Cette pensée les aidera à comprendre ce qu’est la DAME par rapport à leur Seigneur. Transmets bien tout ça.» L’air triste, la DAME regarde à présent au loin. Elle dit : «J’ai voulu apporter un message grave et joyeux. Demande qu’on expose de nouveau l’image en public.» Puis, la DAME disparaît lentement, très lentement. |
75 | Un an auparavant, le 10 juillet 1955, le curé de la paroisse Saint-Thomas enleva discrètement le tableau de la chapelle pour le garder à la cure. Plus tard, l’évêque de HAARLEM-AMSTERDAM retira la permission d’exposer en public le tableau de la DAME. L’évêché faisait savoir un peu plus tard dans un document officiel que l’évêque de HAARLEM-AMSTERDAM avait suspendu cette permission pour le temps de l’enquête sur l’authenticité des apparitions de la DAME DE TOUS LES PEUPLES. cf. annexe II. |
76 | La voyante avait dû promettre à son directeur spirituel de ne pas retourner ce jour-là à l’église Saint-Thomas. Sur l’insistance de la voyante, il consentit à ce que quelqu’un porte le message écrit de la DAME à l’évêque. L’évêque y répondit en faisant savoir que la voyante devait s’en tenir aux instructions de son directeur spirituel. |
77 | Malgré la supplication de la voyante pour qu’on lui permette de répondre à la demande de la DAME, son directeur spirituel a maintenu son refus : il exigeait qu’elle restât chez elle. |
78 | À deux heures et demie de l’après-midi, on priait le chapelet à l’église. Chaque mystère se terminait par la prière de la DAME. Près de cinq cents personnes étaient présentes. Elles ont prolongé la prière jusqu’à l’office du soir. |
79 | La voyante reprend de nouveau ici à voix haute les paroles de la DAME. |
80 | La DAME était venue ce jour-là lors de l’exposition du SAINT SACREMENT. Certaines personnes avaient été offusquées. |
81 | La DAME faisait allusion à certains de ceux qui étaient présents et qui cherchaient à se servir des messages dans un intérêt personnel. |
53ème MESSAGE 82 (31 MAI 1957) |
SEIGNEUR, QUE TA VOLONTÉ SE FASSE |
Mon directeur spirituel m’avait dit de ne pas aller à l’église Saint-Thomas ce matin-là ni à l’office, le soir. Il ne me permettait pas non plus de lui téléphoner. Le matin, je suis donc allée à la sainte Messe à la Vredeskerk 83 . Peu avant la sainte communion, j’ai entendu tout à coup la voix de la DAME qui disait, très distinctement : «Fais aujourd’hui ce que je vais te dire !» Prenant peur, je me suis dit intérieurement : «Il faut pourtant que j’obéisse au Père FREHE» J’ai ajouté cependant humblement : «Mais, Seigneur, que ta volonté se fasse.» Ce jour-là, je devais prendre le train. Je suis donc allée à la gare. J’ai pris place dans le train et je me suis mise à prier le chapelet comme je le fais d’habitude. Tout à coup, j’ai entendu la voix de la DAME qui, incroyablement nette, m’a dit comme on donne un ordre : «Rebrousse chemin, tu as fait ton devoir !» Avant de me rendre compte de ce que je faisais, j’étais sortie du train. Au même moment, le train est parti. Je me suis dit : qu’ai-je donc fait ? Voilà que je n’ai pas obéi ! Et maintenant ? Tout à coup, la voix de la DAME a retenti sur le quai : «À trois heures à la chapelle ! » C’était dit sur le ton sur lequel on donne un ordre. Je suis alors retournée à la maison. Puisque le Père FREHE ne m’avait pas interdit de me rendre à l’église Saint-Thomas dans l’après-midi, j’y suis allée. Tout d’abord, je n’ai pas osé entrer, mais j’ai cru soudain que quelqu’un me poussait, comme si une sorte de rafale, de force me propulsait à l’intérieur. |
LE DERNIER MESSAGE EN PUBLIC |
Au moment où je suis entrée dans l’église, les gens étaient en train de prier le chapelet à la chapelle. Je me suis jointe à leur prière en restant au fond de l’église. Ils ont prié ensuite les douze articles de la foi. Alors qu’on prononçait les mots «conçu de l’ESPRIT SAINT», j’ai vu tout à coup la lumière apparaître près de l’autel de la SAINTE VIERGE. Lentement, très lentement, la lumière est passée de l’autel de la SAINTE VIERGE à la chapelle en passant par l’autel majeur, par l’autel de SAINT-JOSEPH, où elle s’est arrêtée brièvement, et le long du mur latéral de l’église. J’avais l’impression qu’une forme flottait dans cette lumière. Je me suis levée et dirigée vers la chapelle car la DAME, pour ainsi dire, m’y invitait. Au moment où je suis arrivée dans la chapelle, j’ai vu la DAME sortir lentement de la lumière et s’avancer. Elle m’a dit : «Prie la prière !» Elle s’est mise alors à la prier elle-même avec beaucoup de douceur et de piété, puis elle l’a priée avec moi. Mais à la fin, je l’ai entendue dire «votre AVOCATE» au lieu de «notre AVOCATE». Tout en prononçant ces mots, elle a avancé la tête en me perçant du regard. Ça m’a déboussolée et il me semble bien avoir oublié de dire «qui fut un jour MARIE» et avoir répété ses mots «votre AVOCATE». La DAME a alors dit : «Je suis venue aujourd’hui te dire le dernier message en public. Ne crains rien, mon enfant. C’est la DAME DE TOUS LES PEUPLES qui te dit tout cela.» Elle a marqué une pause avant de reprendre : «Tu as bien agi.» |
DEMANDE LE DOGME |
Du pouce, la DAME a soudain refait un signe de croix sur ses lèvres 84 et dit : «Va trouver le Saint-Père et dis-lui tout. Demande la bénédiction pour la prière. Demande le dogme.» Comme je me disais intérieurement : «Ah ! DAME, comment pouvez-vous me demander une chose pareille ? Vous savez bien que je ne pourrai jamais aller là-bas !», la DAME m’a dit à voix basse : «Par l’intermédiaire du sacristain.» |
OBÉISSANCE ET LIBRE-ARBITRE |
La DAME a ensuite pris un air triste en regardant au loin. Puis elle a dit 85 : «J’ai voulu porter un message grave et joyeux. J’ai montré à tous les peuples que l’obéissance et le libre arbitre, le libre arbitre devait 86 avoir la priorité.» |
LE PARACLET |
«Et maintenant, je veux d’abord répondre à tous ceux qui t’ont demandé un signe.» Tout en parlant, la Dame, l’air compatissant, a secoué la tête de droite à gauche. «Voilà ce que la DAME leur dit à eux tous : mes signes sont contenus dans mes paroles. Hommes de peu de foi, vous êtes comme un enfant qui réclame un feu d’artifice, mais la vraie lumière et le vrai feu, vous ne les voyez pas !» En disant cela, la DAME a adopté un sourire de compassion. Vous n’arrêtez pas de chercher dans le para-ceci et le para-cela ! À cela aussi, la DAME DE TOUS LES PEUPLES va vous fournir une réponse.» Et d’une voix retentissant formidablement dans l’église, la DAME a dit : «Tout cela, c’est le PARACLET qui l’opère !» Ne comprenant pas le sens du mot «PARACLET», j’ai essayé de le montrer à la DAME en secouant la tête et en haussant les épaules. Elle a souri et a fait un geste circulaire de la main. J’ai alors vu toutes sortes de membres du clergé autour d’elle. En montrant ceux-ci, elle a dit : «Vous, vous savez ce que la DAME veut dire.» 87 |
Elle a alors poursuivi : «Il est le sel. Il est l’eau. Il est la lumière. Il est la force qui a inondé de lumière la DAME. Il est venu du PÈRE et du FILS. De sa force, Il a irradié la DAME DE TOUS LES PEUPLES ; voilà pourquoi elle est en mesure et il lui est donné de vous dispenser la grâce.» J’ai alors vu une nouvelle fois une sorte de brume se former autour de la DAME, comme auparavant, quand elle parlait du SAINT ESPRIT |
LES SACREMENTS |
«Diffuse donc ma prière, la prière du Seigneur. Demande la permission de ramener provisoirement l’image ici. Mon enfant, n’aie pas peur. C’est moi qui te le demande. Réclame le dogme. Et vous, tous les peuples, laissez les mains de la DAME vous conduire au Seigneur, vous conduire à vos sacrements !» Elle a mis beaucoup l’accent sur le mot «sacrements» puis a secoué la tête d’un air de dire : mais que se passe-t-il donc ? Elle avait un air très bizarre ; je lisais sur son visage qu’elle n’était pas du tout d’accord avec ce qui se passait. Elle a alors dit : «Vous avez des pratiques si curieuses sous ce rapport. Je sais, la DAME DE TOUS LES PEUPLES sait ce qu’est ce temps pour les chrétiens ; c’est pourquoi, voilà douze années qu’il lui est donné de venir vous avertir, vous aider, vous ramener au Seigneur JÉSUS-CHRIST. Vous avez fait cette année l’expérience de l’étendue du pouvoir que peut… que peut avoir satan. La DAME DE TOUS LES PEUPLES qui est l’Épouse du Seigneur, qui est la Reine du Roi, qui a dorénavant reçu ce titre de la part de son Seigneur, c’est elle qui a, par son intercession, sauvé cette fois le monde… cette fois !» Tout en parlant, la DAME a levé le doigt en signe d’avertissement. |
LE CIEL |
«Peuples, écoutez donc tout ce que je vous ai dit ! Vraiment, ça vaut la peine de quitter le monde.» La DAME semblait revêtir ces mots d’un double sens. «Il faut bien que vous veniez tous au ciel !» Ces derniers mots, elle les a prononcés d’un ton clair et catégorique. Elle a fait un geste comme pour soulever un voile et je me suis sentie plongée dans un état tout à fait particulier, un état céleste, surnaturel. Ce que je voyais était si merveilleux qu’il n’y a pas de mots pour le dire. J’avais l’impression que le ciel s’ouvrait ; c’était tellement beau ! «Le Seigneur vous a tous rachetés. Vous qui vous êtes égarés, revenez donc ! La DAME vous attend.» Tout en parlant, la DAME a fait un geste des mains comme si elle voulait accueillir les gens. «Elle vous aidera. Elle vous ramènera.» |
LE CÉLIBAT |
Du pouce, la DAME a fait un nouveau signe de croix sur ses lèvres. 88 Elle a alors dit : «Va trouver le Saint-Père et dis que j’ai dit : le temps est venu à présent de proclamer le dogme. Je reviendrai en privé pour l’Église et les prêtres au temps que fixera le Seigneur. Dis-lui que le célibat est en danger de l’intérieur. Mais le Saint-Père le maintiendra en dépit de tout.» Comme je hochais la tête en disant que je n’oserais pas le lui dire, la DAME, un peu fâchée, m’a dit : «Je t’ordonne de le dire !» J’ai acquiescé. La DAME a ensuite dit : «S’ils font ce que j’ai dit, j’assisterai les peuples, chacun individuellement, même les plus primitifs et je serai en mesure d’apporter la vraie paix !» La DAME a dit cela avec beaucoup d’insistance. |
L’AVANT-GOUT DE LA VIE |
Puis, regardant au loin avec une expression céleste sur le visage, la DAME a dit 89 : «Avant que le Seigneur JÉSUS-CHRIST ne meure de sa mort naturelle, avant que le Seigneur JÉSUS-CHRIST ne monte auprès du PÈRE, avant que le Seigneur JÉSUS-CHRISTn’apparaisse en ce monde, qu’Il ne revienne parmi les hommes…» La DAME semblait ajouter cela en guise d’explication car je secouais la tête de gauche à droite étant donné que je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. «…Il vous a donné le grand Mystère, le grand Miracle de chaque jour, de chaque heure, de chaque minute. Il s’est donné Lui-même. Non, peuples, pas une idée ! » Disant ces mots, elle a hoché énergiquement la tête. «Non, peuples, écoutez ce qu’Il a dit, pas une idée, mais Lui-même sous les espèces d’un petit morceau de pain, sous les espèces du vin. C’est ainsi que le Seigneur veut venir parmi vous, tous les jours. Prenez-le donc, faites donc cela ! Il vous donne l’avant-goût, l’avant-goût de la vie éternelle.» La DAME a écarté une nouvelle fois le voile de devant mes yeux et je me suis retrouvée dans le même état céleste. «Voilà, peuples, ce que la DAME, la Corédemptrice, MÉDIATRICE et AVOCATE voulait vous dire aujourd’hui pour la dernière fois en public.» J’ai vu alors la DAME disparaître très lentement. |
54ème MESSAGE 90 (19 FÉVRIER 1958) MERCREDI DES CENDRES |
PRÉDICTION DE LA MORT DU PAPE PIE XII |
Cette nuit, je me suis réveillée en sursaut car on m’appelait. Il était trois heures pile. J’ai vu de nouveau la lumière et entendu la voix de la DAME qui disait : «Me revoici. Que la paix du Seigneur soit avec vous ! Tu as bien agi. Tu as usé de ton libre arbitre en choisissant de porter le message à ton directeur spirituel. Cette obéissance donnera de bons fruits, dont tu ressentiras bientôt les effets. Ton directeur spirituel connaît son devoir. Ne t’en fais pas. J’ai une annonce à te faire dont tu ne devras parler à personne, ni au sacristain, ni à ton directeur spirituel. Une fois que la chose se sera produite, tu pourras le leur dire, que la DAME te l’a dit en ce moment même. Voici l’annonce : Écoute. Le Saint-Père actuel, le pape PIE XII, sera élevé parmi les Nôtres début octobre de cette année. La DAME DE TOUS LES PEUPLES, la Corédemptrice, MEDIATRICE et AVOCATE, le guidera dans la joie éternelle.» 91 J’ai pris peur à cette annonce et j’osais à peine y croire. La DAME a dit : «N’aie pas peur, mon enfant ! Son successeur proclamera le dogme.» J’ai remercié la DAME. Sur un ton très solennel, elle dit : «Amen.» |
55ème MESSAGE (31 MAI 1958) |
UNE EXPÉRIENCE CÉLESTE |
Nous étions en train de bavarder quand j’ai vu soudain une lumière crue dans l’autre pièce. La DAME, je ne la voyais pas. C’était comme si on écartait un voile de devant mes yeux, et je me suis sentie plongée dans un état céleste, surnaturel. Je sentais la présence de quelqu’un de prodigieusement puissant, sublime et pur. Comme je m’agenouillais, une musique délicate et claire est parvenue à mes oreilles ; la pièce était remplie de lumière. Le rayonnement était tel que j’ai dû croiser les mains sur la poitrine et m’incliner profondément. Je n’osais ni ne pouvais la regarder en face. Toutefois, je l’ai subitement regardée ; il m’est impossible de décrire ce que j’ai vu. C’était céleste, s’il m’est permis de m’exprimer ainsi en toute humilité. Un voile a alors autant dire fait écran devant mes yeux et j’ai vu la DAME, debout, mais tout au loin. Elle avait l’air tellement aimable et gentille. Elle m’a parlé d’une voix très douce. Je n’arrivais pas à répéter ce qu’elle disait ; je n’avais pas de voix. Elle a prononcé la première partie d’un seul trait en me regardant. Je me suis dit : pourvu que je retienne tout ça. La DAME m’a comprise, je pense, parce qu’elle m’a souri et a répété la première partie d’un seul trait. Je lui ai alors fait oui de la tête. La DAME a dit : «Par le Seigneur à la DAME ; par la DAME DE TOUS LES PEUPLES au Seigneur de tous les Peuples. Le contact ne sera pas rompu. Mets en garde le clergé contre de fausses théories surtout dans le domaine de l’EUCHARISTIE. Transmets cela au sacristain. Dis que la DAME lui demande de te conduire devant le souverain pontife. Je le répète : prie beaucoup pour les bons prêtres et pour qu’ils soient nombreux, et pour que les peuples reviennent à de meilleurs sentiments. Mais…» |
DANS LA PAIX, JE RETOURNERAI |
La DAME s’est soudain arrêtée et a fait un mouvement de la tête comme pour dire : écoute, répète après moi. J’ai retrouvé subitement l’usage de ma voix. La DAME a dit : «Dans la paix, je suis venue. Dans la paix, je retournerai à Lui, qui m’a envoyée.» Tout en disant cela, elle s’est peu à peu élevée et s’est éloignée de plus en plus. Je sentais qu’elle me quittait. J’en étais très triste et je me suis mise à pleurer. La DAME a dit : «Ne sois pas triste. Je ne vous laisse pas orphelins. Il va venir, Lui, le Consolateur, le Défenseur. 92» |
FORMEZ ICI UNE COMMUNAUTÉ |
Alors que la DAME disparaissait lentement, je l’ai entendue qui disait : «Écoute, suis la lumière.» Tout à coup, la lumière a quitté la chambre. J’ai cherché dans l’autre pièce, mais elle m’a devancée et est sortie par la porte de notre maison. Je lui ai couru après dans la rue. Elle m’a précédée jusqu’au Wandelweg. Subitement, elle s’est arrêtée. Je me suis mise à chercher là, par terre ; j’ai entendu alors la voix qui disait : «Que cherches-tu ?» J’ai vu alors, entre deux nuages, la DAME avec la CROIX, le globe terrestre et les brebis. Elle-même se tenait dans un ciel bleu éclatant. Alors qu’elle s’élevait très lentement, je l’ai entendue qui disait : «C’est ici le lieu où je vais retourner à Lui. Formez ici une Communauté pour tous les peuples.» Un grand nuage lumineux l’a enveloppée et je ne l’ai plus vue. Mais tandis qu’elle s’élevait et s’éloignait comme dans une brume, une grande, une sainte Hostie, diffusant de la lumière, très grande, a pris sa place – je ne sais pas l’expliquer autrement. De la sainte Hostie jaillissaient trois faisceaux de lumière : au milieu, un faisceau aux superbes couleurs ; à droite et à gauche, un faisceau d’une magnifique clarté, et au bout du premier, une CROIX, au bout du deuxième, une colombe, mais lumineuses, spirituelles, je dirais. Puis, tout a disparu très lentement. 93 |
56ème MESSAGE (31 MAI 1959 ) |
LA DAME COURONNÉE DANS LA GLOIRE CÉLESTE |
C’était le dimanche après-midi, vers trois heures. Nous étions toutes ensemble dans le séjour. Par la fenêtre, j’ai vu soudain quelque chose se passer dans le ciel. Sous l’effet de la peur, j’ai dis à mes sœurs : «Regardez là-bas !» tout en montrant le ciel. Nous nous sommes toutes précipitées à la fenêtre. J’ai vu tout à coup la lumière, une énorme lumière au-dessus du Wandelweg. Je ne pouvais pas la fixer du regard et j’ai mis les mains devant les yeux. Les autres, qui ne voyaient rien, m’ont demandé ce qu’il y avait. Je me suis agenouillée en joignant les mains. Mais une force me poussait à la regarder. En regardant, j’ai eu l’impression que le ciel se déchirait. Ce que je voyais, c’était vraiment une déchirure dans le ciel. Soudain, j’ai vu la DAME dans toute sa gloire. Les mots me manquent pour en rendre l’aspect imposant, céleste, glorieux. Jamais encore je ne l’avais vue ainsi. Je ne voyais ni les brebis, ni le globe terrestre, ni la croix ; je ne voyais que la DAME, mais enveloppée dans un énorme déploiement de lumière et de gloire. Soudain, une force m’a poussée à regarder sa tête ; j’ai vu qu’elle portait une couronne. Je ne l’avais jamais vue auparavant. Ce n’était pas une couronne de diamants ni d’or, mais je n’ignorais pas pour autant que c’était une couronne, jetant de tous côtés des éclats de lumière, plus belle que la plus belle couronne de diamants. D’ailleurs, la DAME elle-même était toute éblouissante de lumière. Je le répète : une chose céleste et glorieuse, je ne sais comment mieux l’expliquer. |
FAITES PÉNITENCE |
Sous cette représentation de gloire, j’ai vu un pan de ciel pur, bleu et, en dessous, la partie supérieure du globe. Celui-ci était tout noir. Voir cela me procura un sentiment d’affreuse tristesse et de dégoût. Puis j’ai vu la DAME, elle ne cessait de faire aller et venir le doigt et secouait la tête – en signe de désapprobation et d’avertissement, me semblait-il – en désignant ce monde noir. J’ai entendu la voix : «Faites pénitence !» Ensuite, j’ai vu quelque chose de très curieux. J’ai vu sortir de ce monde sombre, noir, plein de têtes humaines. J’ai vu toutes ces têtes émerger lentement, puis leur corps ; pour finir, j’ai vu les gens en entier qui se tenaient sur l’hémisphère rond. Tout en regardant, je me suis dit : comment se peut-il donc qu’il y ait autant de races et de types humains différents ? Tandis que je regardais avec étonnement tous ces gens, j’ai vu la DAME étendre les mains sur eux dans un geste de bénédiction ; elle n’avait plus l’air aussi triste. Je l’ai entendue qui disait :,«Faites Lui réparation !» |
LE SEIGNEUR APPARAÎT |
Tout d’un coup, la DAME avait disparu ; à sa place, j’ai vu une hostie. C’était une hostie d’une imposante grandeur. C’est pourquoi j’ai bien vu qu’il s’agissait d’une hostie normale telles celles qu’on voit à l’église, faite de pain azyme ou de pain. Un grand calice est alors apparu devant l’hostie ; j’ai vu qu’il était d’un or splendide. Il s’est renversé de mon côté. J’ai alors vu du sang s’écouler du calice en flots épais. Tout ce sang tombait sur le globe, ruisselant sur la terre. C’était très désagréable à voir, ça m’a donné la nausée de voir ce sang couler et encore couler. Tout cela a duré un bon moment. Mais, tout d’un coup, tout a changé et s’est transformé en une sainte Hostie lumineuse, rayonnante. Une telle lumière en jaillissait que j’ai porté les mains à mes yeux. Je ne pouvais pas la fixer du regard, et j’ai vraiment cru que j’allais devenir aveugle. Et pourtant, intérieurement, une force me poussait à la regarder. La sainte Hostie ressemblait à du feu blanc. En son centre, il y avait une petite ouverture ou une cavité, je ne sais pas comment le dire au juste. Tout à coup, j’ai eu l’impression que la sainte Hostie éclatait et j’ai vu une Forme flottante qui en sortait, une Personne, tellement puissante, tellement grandiose, pardonnez-moi de ne pouvoir exprimer la puissance ni la grandeur qui en émanaient. C’était tellement fantastique ; j’osais à peine lever les yeux. Alors que je regardais cette Personne imposante, sublime, la certitude se fit en moi : c’est le Seigneur ! Je me sentais moi-même si ridiculement petite comparée à cette inexprimable grandeur. Son corps était drapé dans un genre d’étoffe qui partait d’une épaule et tombait en biais sur le reste du corps. Son visage était d’un incroyable rayonnement. Il avait les pieds posés l’un sur l’autre comme on le voit parfois sur les crucifix. Sur les pieds, j’ai vu une cicatrice d’où jaillissaient des faisceaux de lumière. Les mains étaient quelque peu orientées vers le haut, l’une plus que l’autre. Dans les mains aussi, j’ai vu une sorte de cicatrice. Il en jaillissait de même de puissants faisceaux de lumière. Tout en ne voyant qu’une seule Personne, je ne cessais de me dire : pourtant, il y en a deux. Mais en regardant, je n’en voyais qu’une. Je ne pouvais pas me défaire de cette pensée : pourtant, il y en a deux. Et voici que soudain, du milieu de ces deux Personnes, une lumière ineffable a jailli puis, dans cette lumière, du milieu d’elles – je ne sais comment dire ça autrement –, une Colombe ; rapide comme l’éclair, elle a piqué vers en bas, vers le globe. Une lumière ineffable précédait la Colombe et un formidable faisceau de lumière la suivait. Cette lumière-là aussi était tellement énorme que je n’arrivais pas à la fixer ; j’ai porté les mains à mes yeux. Je n’en avais pas moins mal aux yeux. Mais une fois de plus, une force me poussait à regarder. Quel rayonnement de gloire et de puissance se dégageait de l’ensemble ! La Forme qui flottait, majestueuse, puissante, sublime, et cette lumière qui irradiait le monde. J’ai alors entendu : «Celui qui Me mange et Me boit, prend en soi la vie éternelle et reçoit le vrai ESPRIT !» |
ADIEU |
Après avoir eu la grâce d’observer cela un bon moment, j’ai vu la DAME réapparaître dans toute sa gloire, tout comme au début. Mais à présent, je voyais très nettement la différence entre sa gloire à elle, si je peux m’exprimer ainsi, et la grande puissance et la grande majesté de la Forme qui flottait en l’air. On aurait dit que la DAME était dans l’ombre du Seigneur. C’est le sentiment que j’ai eu. La DAME à présent avait l’air heureuse. Elle m’a regardée avec tendresse et je l’ai entendue dire, d’une voix très douce et lointaine : «Adieu !» Et tout doucement, elle a ajouté : «Au revoir, au ciel !» J’ai éprouvé une telle tristesse que je ne suis pas parvenue à répéter ces derniers mots. Je me suis mise à pleurer, parce que je sentais qu’elle me faisait ses adieux pour de bon. J’ai vu la DAME disparaître, très lentement, puis la lumière. 94 |
94 | Le 24 juin 1959, dans un rêve, la voyante reçoit l’explication selon laquelle cette vision est une représentation de la prière de la DAME. cf. annexe VI. |
16:12 Publié dans PROPHETIES NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES (2ème | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2010
L'ANTÉCHRIST par AUGUSTIN LÉMANN (1)
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BIOGRAPHIE |
JOSEPH (1836-1915) et AUGUSTIN (1836-1909) LÉMANN sont deux prêtres, frères jumeaux (homozygotes) d'origine israëlite, nés à LYON. Tôt orphelins, ils se convertirent en 1854. Ils sont auteurs d'environ 150 ouvrages, notamment relatifs aux rapports entre le catholicisme et le judaïsme, et sur le destin spirituel du Peuple JUIF. Ils fondèrent en 1882 le monastère Carmélite de HAÏFA, mais aussi plusieurs orphelinats et des écoles. AUGUSTIN était chanoine honoraire de la Primatiale et professeur aux facultés catholiques de LYON. Outre cela, ils furent tous les deux consacrés Évêques. Proches du pape PIE IX, ils participèrent au Ier concile œcuménique du VATICAN et y rédigèrent un Postulatum. |
CHAPITRE PREMIER Trois portraits de l'Antéchrist tracés prophétiquement dans la Bible.
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PORTRAIT DANS LE LIVRE DE DANIEL : La petite corne grandissante.
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«Je regardais dans une vision nocturne, et voici, il y avait une quatrième bête, terrible, et étonnante, et extraordinairement forte ; elle avait de grandes dents de fer ; elle dévorait, mettait en pièces..., et elle avait dix cornes (1). Je considérai les cornes, et voici, une autre corne, petite, s'éleva au milieu d'elles ; et trois des premières cornes furent arrachées de devant elle : et voici, des yeux comme des yeux d'un homme étaient dans cette corne, et une bouche qui proférait de grandes choses... Mon esprit fut épouvanté : moi, Daniel, je fus effrayé par ces choses, et les visions de mon esprit me troublèrent. Je m'approchai d'un de ceux qui étaient là (2), et je lui demandai la vérité sur toutes ces choses... Je désirai vivement savoir... ce qu'étaient les dix cornes.., et cette autre corne qui avait surgi et devant laquelle trois des cornes étaient tombées, cette corne qui avait des yeux et une bouche proférant de grandes choses, et son apparence était plus grande que celle de ses compagnes. Je regardais : et voici que cette corne faisait la guerre aux saints ; et elle l'emportait sur eux... Et (l'ange) me parla ainsi :... Les dix cornes, ce sont dix rois : et un autre s'élèvera après eux : et il différera des premiers ; et il abattra trois rois. Il proférera des paroles contre le TRÈS-HAUT, il opprimera les saints du TRÈS-HAUT, et il pensera qu'il pourra changer les temps et les lois ; et ils seront livrés entre ses mains pendant un temps et des temps, et la moitié d'un temps. Et le jugement se tiendra, afin que la puissance lui soit enlevée, qu'il soit détruit et qu'il disparaisse à jamais.»
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Dans cette petite corne grandissante les Pères, notamment SAINT IRÉNÉE, THÉODORET, LACTANCE, SAINT JÉRÔME, les commentateurs modernes, MALDONAT, CORNÉLIUS A LAPIDE, CALMET, etc., et de nombreux exégètes contemporains, soit catholiques, soit protestants, ont vu à bon droit la figure de l'Antéchrist. La corne (3) est le symbole de la force et de la puissance. Chez certains animaux elle est la grande arme offensive et défensive. Avant les découvertes assyriologiques, il était assez difficile de s'expliquer pourquoi DANIEL avait, de préférence, employé ce symbole pour décrire l'Antéchrist. Aujourd'hui rien ne paraît plus naturel. Dans le milieu chaldéen où vivait ce prophète, les statues des dieux et des rois babyloniens portaient des cornes à leurs tiares. Disposées avec grâce à la base de ces tiares et superposées les unes aux autres, elles constituaient de véritables ornements . Il est donc tout naturel que l'inspiration divine voulant caractériser les développements et la puissance de la domination de l'Antéchrist, ait porté DANIEL vivant et écrivant à BABYLONE à le représenter sous le symbole d'une petite corne grandissante. |
Je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphèmes. Et la bête que je vis était semblable à un léopard, et ses pieds étaient comme les pieds d'un ours, et sa gueule comme la gueule d'un lion ; et le dragon lui donna sa force et une grande puissance. Et je vis une de ses têtes comme blessée à mort, mais cette blessure mortelle fut guérie, et la terre entière fut dans l'admiration, à la suite de la bête. Et ils adorèrent le dragon qui avait donné la puissance à la bête ; et ils adorèrent la bête, en disant. Qui est semblable à la bête ? Et qui pourra combattre contre elle ? Et il lui fut donné une bouche qui proférait de grandes choses et des blasphèmes ; et le pouvoir lui fut donné d'agir pendant quarante-deux mois. Et elle ouvrit la bouche pour blasphémer contre DIEU, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné le pouvoir de faire la guerre aux saints, et de les vaincre ; et la puissance lui fut donnée sur toute tribu, sur tout peuple, sur toute langue et toute nation. Et tous les habitants de la terre l'adorèrent, ceux dont les noms n'ont pas été inscrits, depuis la création du monde, dans le livre de l'AGNEAU qui a été immolé.»
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Dans ce second portrait, c'est à une Bête monstrueuse que l'Antéchrist est comparé. On ne peut guère douter, en effet, que cette bête, munie de toute la puissance de Satan et adorée avec lui, ne soit la figure de l'Antéchrist. Tel a été le sentiment commun des commentateurs chrétiens, depuis les temps anciens jusqu'à nos jours. L'emploi de cette expression «la bête, montre que, dans l'être en question, le caractère bestial dominera, à la place des sentiments humains. La robe du léopard, les pieds de l'ours et la gueule du lion indiquent aussi qu'il réunira la ruse, la férocité et la force.
C'est avec raison que les exégètes reconnaissent également dans la Bête de l'APOCALYPSE le symbole de la Cité du mal avec les grands empires païens qui s'y sont succédé. Mais tous ces empires païens de la Cité du mal viendront aboutir et se résumer dans la personne de l'Antéchrist. Les prophètes présentent et comprennent souvent sous une seule figure plusieurs choses qui arriveront en divers temps, lorsqu'elles ont quelque rapport entre elles. On le constate par cette explication qui fut donnée à SAINT JEAN dans une autre vision de la Bête, symbole, cette fois, de la Cité du mal (4) «L'ange me dit : Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise : ce sont aussi sept rois (ou sept empires), dont cinq sont tombés ; l'un existe encore, et l'autre n'est pas encore venu ; et, quand il sera venu, il faut qu'il demeure peu (5). Toute la malice et toute la puissance de ces différents empires, qui se sont succédé dans la Cité du mal, figurée par la Bête et ses accessoires, viendront se personnifier et se récapituler dans un individu : l'Antéchrist. C'est donc avec raison que ce nom «la Bête» lui est aussi attribué.
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PORTRAIT DANS LA II° ÉPITRE AUX THESSALONICIENS : L'homme de péché.
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«Il faut que l'apostasie arrive auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme de péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qui est appelé DIEU, ou qui est adoré, jusqu'à s'asseoir dans le temple de DIEU, se faisant lui-même passer pour DIEU... Et alors se manifestera cet impie que le Seigneur JÉSUS tuera par un souffle de sa bouche, et qu'il détruira par la lueur de son avènement.
L'avènement (de cet impie) aura lieu selon la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges trompeurs, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent, parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. C'est pourquoi DIEU leur enverra une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'auront pas cru à la vérité, mais qui auront consenti à l'iniquité, soient condamnés.»
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Cette fois, c'est l'homme qui apparaît, avec des traits nettement dessinés, mais l'homme Adversaire du CHRIST et de l'Église, l'homme de péché, le fils de la perdition. «Nul doute, dit SAINT AUGUSTIN, que l'Apôtre ne parle ici de l'Antéchrist. (6) De ces trois portraits prophétiques, rapprochés les uns des autres, il est possible de tirer des renseignements par rapport à la personne, au règne, à la persécution et à la fin de l'Antéchrist. Ces renseignements, il conviendra de les classer sous quatre chefs, les suivants : Choses certaines, Choses probables, Choses indécises, Choses fantaisistes. |
(1) Cet animal extraordinaire, si terrible que DANIEL peut à peine trouver des paroles pour le décrire, représente, dans la vision, l'Empire romain. Il succède au lion (Empire chaldéen), à l'ours (Empire médo-perse), au léopard (Empire d'ALEXANDRE) (DANIEL VII.1-7) - Les dix cornes, chiffre rond, représentent des rois ou des royaumes puissants qui se sont formés du démembrement de l'Empire romain par les Barbares. De ces multiples États surgira la petite corne grandissante ou l'Antéchrist.(2) L'un des esprits célestes
(5) Id., XVII, 9-10
(6) SAINT AUGUSTIN, Cité de DIEU, liv. XX, n° 19.
I - CHOSES CERTAINES |
PREMIÈRE CERTITUDE : L'Antéchrist sera une épreuve pour les bons, un châtiment pour les impies et les apostats.
a) Épreuve : «Voici que cette corne faisait la guerre aux saints ; et elle l'emportait sur eux.» (DANIEL VIII, 21.) - «Et il lui fut donné (à la Bête) le pouvoir de faire la guerre aux saints et de les vaincre.» (APOCALYPSE ,XIII, 7.)
b) Châtiment : L'avènement de cet impie aura lieu... avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent, parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. C'est pourquoi DIEU leur enverra une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'auront pas cru à la vérité, mais qui auront consenti à l'iniquité,soient condamnés.» (II THESSALONICIENS II,9-11.) - . DIEU ne place la pierre d'achoppement sur la voie des méchants que lorsqu'ils ont mérité pleinement la punition : ils mettent alors le comble à leurs crimes. C'est donc par une permission divine que s'accomplira l'avènement de l'Antéchrist. Afin d'éprouver, d'une part, la foi des élus,afin de châtier, d'autre part, l'apostasie d'un grand nombre, Satan recevra, comme à l'égard de JOB, la liberté d'exercer pour un temps sa funeste puissance contre le genre humain. C'est alors que surgira celui que SAINT IRÉNÉE appelle le résumé de toute malice (1), et que se lèvera ce temps de persécution dont Notre-Seigneur a dit : «il viendra un temps tel qu'il n'y en a pas eu de pareil depuis que les peuples ont commencé (2).» |
DEUXIÈME CERTITUDE : L'Antéchrist sera un homme, un individu.
«Il faut qu'on ait vu paraître l'homme de péché.» (II THESSALONICIENS II, 3.) L'Antéchrist n'est donc pas une fiction, un mythe, ainsi qu'une plume de critique légère, celle de RENAN, s'est efforcée de l'établir (3).
. Il ne doit pas davantage être confondu avec une secte quelconque, une collection d'impies, un milieu d'athéisme, une période de persécution, ainsi que l'ont pensé certaines âmes pieuses. L'Antéchrist sera une réalité individuelle, une personne, surgissant, il est vrai, à une époque d'athéisme et de sectes perverses, mais, tout en ayant des liens étroits avec ces sectes et ce milieu d'athéisme, il ne laissera pas que d'être lui-même une personne, un individu . «ayant les yeux d'un homme et une bouche qui proférait de grandes choses et des blasphèmes», (DANIEL VII, 8, 20 ; APOCALYPSE XIII, 5.) (4). |
TROISIÈME CERTITUDE : L'Antéchrist ne sera pas Satan incarné,ni un démon sous une apparence humaine, mais un membre de la famille humaine, un homme,rien qu'un homme.
«L'homme de péché»(II THESSALONICIENS II, 3.)Sans doute cet être recevra les inspirations de Satan et sera comme son instrument ; Satan sera son conseiller et son inspirateur invisible : il lui prêtera son appui, ses pouvoirs, mais il ne sera pas l'Antéchrist lui-même (5). |
QUATRIÈME CERTITUDE : L'Antéchrist sera séducteur par certaines qualités de sa personne.
«Cette corne, avait des yeux comme les yeux d'un homme, et une bouche qui proférait de grandes choses.» (DANIEL VII, 8.) «Et il fut donné à la bête une bouche qui proférait de grandes choses.» (APOCALYPSE XIII, 5.)
«Et ils adorèrent la bête, disant : Qui est semblable à la bête ?»(Id., 4.)-«L'avènement de cet impie aura lieu avec toutes les séductions de l'iniquit» (II THESSALONICIENS II, 8, 10.)
C'est une erreur populaire que de se représenter l'Antéchrist sous des dehors repoussants, comme un résumé de toutes les laideurs physiques. Elle provient probablement de l'interprétation donnée à ces traits du portrait dans l'APOCALYPSE : . «Je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes,et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphèmes. Et la bête que je vis était semblable à un léopard, et ses pieds étaient comme les pieds d'un ours, et sa gueule comme la gueule d'un lion». (APOCALYPSE XIII, 2.) . Loin de représenter l'extérieur physique de l'Antéchrist, ce passage symbolique n'a pour but que de donner une idée de sa vaste puissance, et de l'étendue de son empire, choses dont il sera bientôt question. Les divers textes,qui ont été rappelés, prouvent, au contraire, que la personne de l'Antéchrist ne manquera pas d'attraits séducteurs. Si, en effet, la description de DANIEL met les yeux de l'Antéchrist en relief : Cette corne avait des yeux comme les yeux d'un homme, c'est que les yeux dénotent l'intelligence, la clairvoyance, l'habileté.Mais, parmi les charmes séducteurs, DANIEL et l'APOCALYPSE s'accordent à signaler, comme devant certainement présenter plus de dangers, le charme de la voix et de l'éloquence : Et il fut donné à la bête une bouche qui proférait de grandes choses. De grandes choses ! Les interprètes donnent généralement à ces expressions le sens de paroles exorbitantes, de paroles d'orgueil, de révolte..., des énormités. Mais le mot hébreu dans DANIEL signifiant «grand-grand» indique qu'il peut s'agir aussi de paroles sublimes, éloquentes et entraînantes. L'Ange déchu ayant choisi l'Antéchrist comme chef visible de la suprême bataille à livrer contre le CHRIST et son Église, il lui communiquera quelque chose des charmes naturels et incomparables que l'ÉDEN contempla autrefois avec étonnement dans Lucifer, charmes qui ne lui ont pas été retires, mais dont il abuse pour faire le mal. Sous cette influence occulte, le sublime, dans la bouche du fils de perdition, s'unira au blasphème ; et cette tentation du sublime sera si attrayante, que les élus seraient séduits, si les élus pouvaient l'être (6). Il y a plus : Le portrait, tracé dans l'ÉPÎTRE AUX THESSALONICIENS, laisse apercevoir chez l'Antéchrist une puissance de séduction plus vaste que celle de la voix et de l'éloquence : Avec toutes les séductions de l'iniquité, y est-il dit ; par conséquent,séduction d'une belle prestance et d'un beau visage, séduction du génie, séduction d'une fausse vertu, séduction de prestiges et de prodiges menteurs, unis à la séduction de la voix et de l'éloquence. Et c'est pourquoi la terre, séduite et dans l'admiration s'écrie : Qui est semblable à la bête ? |
CINQUIÈME CERTITUDE : Les débuts de l'Antéchrist seront humbles et peu remarqués.
«Je considérais les cornes, et voici, une autre corne, petite, s'éleva au milieu d'elles.» (DANIEL VII, 8.)
L'expression «petite» désigne une puissance faible à ses débuts ; elle paraîtra tout d'abord insignifiante (7). |
SIXIÈME CERTITUDE :
L'Antéchrist grandira et fera des conquêtes. «Trois des premières cornes furent arrachées de devant elle.» (DANIEL VII, 8.) «Cette corne., son apparence était plus grande que celle de ses compagnes.» (Id. 20.)
«Et (l'ange) me parla ainsi : Les dix cornes, ce sont dix rois et un autre s'élèvera après eux......; et il abolira trois rois.» (Id.,24.)
L'Antéchrist grandit jusqu'à devenir roi, et roi conquérant. Trois des dix cornes, c'est-à-dire trois des dix États issus, démembrés de l'ancien empire romain, tombent sous sa puissance. Ils sont arrachés «de devant lui» ; hébraïsme, qui équivaut à : arrachés par lui. Aussi est-il noté que l'aspect de la petite corne est devenu plus grand que celui de ses compagnes. Cette dénomination de «compagnes» appliquée aux dix cornes indique que les dix États existent simultanément ; l'Antéchrist, onzième corne, a surgi et grandi au milieu d'eux, et il vient d'en abattre trois. S'il est dit par l'Ange qu'un autre s'élèvera après eux, l'expression «après eux» ne signifie pas que l'Antéchrist n'apparaîtra qu'après la disparition des dix rois ou des dix États, puisque, d'après le verset 8 (cinquième certitude), la petite corne (l'Antéchrist) surgit, s'élève au milieu des dix États (des dix cornes), et qu'il vient d'en abattre trois. Que signifie donc l'expression «après eux» ? Elle signifie que le royaume de l'Antéchrist proviendra de la même source que les autres qui l'ont précédé, c'est-à-dire des débris de l'ancien empire romain (8). |
SEPTIÈME CERTITUDE : L'empire de l'Antéchrist deviendra universel.
«Et la puissance fut donnée à la Bête sur toute tribu, sur tout peuple, sur toute langue, sur toute nation.» (APOCALYPSE ,XIII, 7.) Cette accumulation d'expressions ne laisse aucun doute sur l'universalité de l'empire de l'Antéchrist. Il deviendra, soit par lui-même, soit par ses lieutenants, maître du monde. Ce sera alors la catholicité de l'anti-christianisme en face de la catholicité de l'Église. De même que Notre-Seigneur a mérité de racheter par son sang l'humanité tout entière (9), ainsi l'Antéchrist, par une rage d'opposition et par une permission divine,étendra, pour un temps, son joug de fer et d'impiété sur toute tribu, sur tout peuple, sur toute langue et toute nation (10). Les découvertes modernes, qui abrègent le temps et font disparaître les distances, montrent que l'homme de péché ne manquera pas de moyens pour arriver à cette domination. À la facilité des communications, il joindra à son service la puissance dite scientifique, avec tout ce qu'on y mêle d'anti-rationnel et d'anti-chrétien. Centralisant aussi les forces de l'esprit révolutionnaire, il entraînera les foules qui ne sont que trop souvent prêtes à aller au devant de toutes les servitudes. Avec l'appui qu'il trouvera dans les sociétés anti-chrétiennes (11), cet ennemi de JÉSUS-CHRIST pourra former en peu de temps un empire gigantesque.C'est alors que se réaliseront dans leur entière plénitude ces expressions de l'ÉPÎTRE AUX THESSALONICIENS Revelabitur ille iniquus : , Cet impie se manifestera ; il sera en évidence, sa puissance éclatant d'une façon mondiale.
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. «Et elle (la bête) ouvrit la bouche pour blasphémer contre DIEU, pour blasphémer son nom,et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné le pouvoir de faire la guerre aux saints, et de les vaincre.» (APOCALYPSE XIII, 6, 7.) Lorsqu'on interroge la Tradition et qu'on lui demande de quelle manière s'exercera, d'après ces textes, la persécution de l'Antéchrist, SAINT AUGUSTIN se lève et répond : «La première persécution (celle des CÉSARS) a été violente pour forcer les chrétiens de sacrifier aux idoles, on les proscrivait, on les tourmentait, on les égorgeait. La seconde est insidieuse et hypocrite ; elle existe actuellement : les hérétiques et les faux frères en sont les auteurs. Il en viendra plus tard une autre, plus dangereuse que les précédentes ; car elle joindra la séduction à la violence, c'est la persécution de l'Antéchrist (12).» Tout d'abord, sa haine se tournera contre DIEU lui-même : «Et la Bête ouvrit la bouche pour blasphémer contre DIEU, pour blasphémer son nom, et son tabernacle et ceux qui habitent dans le ciel.» Défense de rendre à DIEU le moindre culte, défense d'en prononcer le nom, défense de communiquer avec l'Église, son vivant tabernacle, défense d'honorer les saints du ciel. Mais, par contre, liberté du blasphème contre DIEU, liberté du blasphème contre son nom, liberté du blasphème contre l'Église, liberté du blasphème contre les saints du ciel ! Mais, parmi tous ces blasphèmes, ceux proférés par l'Antéchrist, provoqueront un enthousiasme indescriptible. D'un bout du monde à l'autre, on les colportera, on les répétera ! «Qui est semblable à la Bête» ! Tel sera le cri de triomphe, d'impiété et d'orgie qui ébranlera les airs ! Cri sauvage constituant le plus grand blasphème dont les hommes se seront rendus coupables, puisqu'il supposera que tout ce qui existe et qui vient de DIEU sera inférieur à la Bête, porte-parole de Lucifer (13). Et, à côté de ces attentats contre DIEU, oppression de l'Église, oppression de tous ceux qui voudront demeurer fidèles au CHRIST (14). Contre eux toutes sortes de mesures iniques. En voici quelques-unes : Proscription de tout enseignement chrétien. Plus de neutralité, mais proscription ! Défense absolue d'enseigner les vérités chrétiennes et, par conséquent, suppression des écoles, fermeture des églises, interdit de la prédication. Exclusion même d'un enseignement quelconque. Déjà, sous JULIEN L'APOSTAT, il s'est fait un essai de cette inique mesure. «Alors, rapporte SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE, on dépouilla les églises, et leurs richesses furent transportées dans les temples des idoles qu'on réparait aux frais des chrétiens. Alors on ferma les écoles, et défense fut faite aux chrétiens d'enseigner la grammaire, la rhétorique, la médecine et les arts libéraux. Convient-il, disait en ricanant l'empereur JULIEN, que les adorateurs du vrai DIEU cultivent les muses et la littérature païenne, eux qui estiment nos divinités infâmes et notre science impie (15).» Autre mesure inique : Lacération, et destruction des Livres Saints. On fera plus que de proscrire les ouvrages où se rencontre le nom de DIEU, ainsi qu'on le pratique déjà ; on poursuivra sur tout les Livres Saints, pour les lacérer et les détruire. Ainsi en fut-il, aux temps passés, durant la dure persécution d'ANTIOCHUS ÉPIPHANE, pronostic, au témoignage de SAINT JÉRÔME, de celle de l'Antéchrist (16).
On vit alors, ainsi que le rapporte le PREMIER LIVRE DES MACCHABÉES, toute une armée de fonctionnaires et de sbires occupés à envahir les maisons, à en fouiller les recoins. «On jetait au feu les livres de la Loi de DIEU, après les avoir déchirés. Et ceux chez qui l'on trouvait les livres de l'alliance du seigneur, étaient mis à mort selon l'édit du roi (17).» Alors aussi, d'après un autre passage du même livre, des troupes d'Hébreux fidèles abandonnèrent JÉRUSALEM, pour se réfugier dans les montagnes, au plus profond des cavernes. Les infortunés ! Ils avaient, pour sauver leur vie, tout quitté, sauf quelques feuillets de ces livres, disputés à la flamme, et empourprés du sang des martyrs. Mourants de faim et de froid, mais pressés autour de ces feuillets, ils les lisaient, pour relever leur âme, à la lueur vacillante de torches moins pâles que leurs visages. Mais il arriva que ces cavernes de JUDÉE s'illuminèrent, comme plus tard les catacombes romaines, de telles flammes divines et de tels transports, que, bien des années après la persécution, JONATHAS MACCHABÉE, l'un des survivants de ces luttes héroïques, pouvait répondre aux Spartiates, qui lui avaient proposé une alliance : «Nous n'avons nul besoin de consolations humaines ; notre consolation ce sont les Livres Saints qui se trouvent entre nos mains (18).» Encore une mesure inique : Enseignement obligatoire et universel de l'erreur. Il y en a comme une préparation dans les écoles sans DIEU, ou plutôt contre DIEU. Généralisées au temps de l'Antéchrist, elles poseront leur main de fer, pour les plier à l'apostasie, non seulement sur les jeunes gens et les jeunes filles, mais encore sur des enfants incapables de se défendre, au mépris des protestations des pères et des larmes de leurs mères ! Sous l'étreinte oppressive de ces mesures iniques et d'autres encore, verrait-on s'accomplir à la lettre l'une des paroles les plus formidables de la Sainte Écriture : «La vérité sera renversée à terre, Prosternetur veritas in terra (19) ?» Dans la longue suite des tentatives de l'homme depuis l'origine des siècles, on a bien vu la vérité diminuée, bafouée, défigurée, mais renversée à terre, jamais ! Le serait-elle au temps de l'Antéchrist ? Qu'on se garde bien de le croire! Si le prophète DANIEL s'est servi de cette expression, ç'a été pour peindre d'une manière énergique tout ce qu'il y aurait de fureur dans la persécution d'ANTIOCHUS, et tout ce qu'il y aura de fureur dans celle de l'Antéchrist. Il emploie le même langage, lorsque, parlant des épreuves auxquelles les chrétiens fidèles seront en butte, il annonce que ; «la corne fera la guerre aux saints et l'emportera sur eux (20)».Oui, assauts contre les chrétiens, assauts contre la vérité chrétienne ! Mais tandis que les saints, assaillis et meurtris dans leur corps, tiendront tête dans l'indépendance et la fermeté de leur âme, la vérité chrétienne, mieux enracinée au sein de l'Église que ne le sont les montagnes dans les entrailles de la terre,verra se briser tous ces assauts ; et les arrière-descendants de nos contemporains rediront comme nous, chaque dimanche, à l'heure du chant des vêpres, ce verset des psaumes, qui proclame d'avance l'issue de toutes les batailles de DIEU : «Veritas Domini manet in æternum , la vérité du Seigneur demeure éternellement (21).» Mais, parmi les textes qui annoncent la guerre incessante que l'Antéchrist fera à DIEU et à l'Église, il en est un qu'il importe de ne pas laisser sans explication : «Et il pensera, dit DANIEL, qu'il pourra changer les temps et les lois.» Que faut-il entendre par cette annonce ? Elle apprend que l'Antéchrist s'arrogera une puissance surhumaine, car il n'appartient qu'à DIEU, le souverain législateur, de régler et de changer les temps. L'homme de péché voudra renverser toutes les institutions les plus sacrées, tous les fondements de la religion et de la société. Il y a déjà eu comme un essai de la part de ses précurseurs. MAHOMET a changé les jours de fêtes et la Loi en publiant le CORAN. De même, aux jours néfastes de la tyrannie jacobine, en 1792, le culte catholique fut interdit en FRANCE, et le compte du temps modifié par l'introduction d'un nouveau calendrier. Aux saints de chaque jour, dont les noms furent effacés, on fit succéder des légumes, des animaux, la carotte et même le porc... Mais à quoi bon rappeler le passé ? Le présent n'est-il pas suffisamment instructif et menaçant ? N'est-ce pas au sein du Parlement d'une grande nation européenne qu'on a osé proposer naguère l'amendement suivant, afin qu'il fût érigé en loi : «Les quatre fêtes dites concordataires établies sous un vocable religieux s'appelleront à partir de la promulgation de la présente loi : celle de l'ASCENSION, fête des Fleurs ; celle de l'ASSOMPTION, fête des Moissons ; celle de la TOUSSAINT, fête du Souvenir ; celle de NOËL ou de la NATIVITÉ, fête de la Famille (22)». Le motif allégué par l'auteur de l'amendement n'était autre que celui-ci : «Le christianisme a fait disparaître toutes les fêtes de l'antiquité...» Les fêtes païennes avaient au moins un mérite, c'était d'idéaliser la vie, de l'exalter, de la célébrer. Le christianisme a voulu mettre toujours entre l'homme et la nature son DIEU». C'est par 356 voix contre 195 que l'amendement proposé a été repoussé. S'il est repris au temps de l'homme néfaste, qui pensera qu'il pourra changer les temps et les lois, il obtiendra une majorité. |
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«L'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qui est appelé DIEU, ou qui est adoré, jusqu'à s'asseoir dans le temple de DIEU, se faisant lui-même passer pour DIEU» (II THESSALONICIENS II, 4.) «Et ils adorèrent la Bête.» (APOCALYPSE XIII, 4.)
Les paroles «L'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qui est appelé DIEU, ou qui est adoré», jettent l'esprit dans la stupéfaction. Elles révèlent d'abord que l'homme d'iniquité voudra être adoré, et adoré lui seul. Lorsque le plus beau des anges détourna ses yeux de la face du Seigneur et les porta sur lui-même, ébloui, enivré de sa propre beauté, il osa bien prétendre à l'adoration, mais pas à l'exclusion de DIEU : «Je monterai au ciel, se disait-il en son cœur, j'établirai mon trône au-dessus des astres, je m'assiérai sur la montagne de l'alliance, je serai semblable au TRÈS-HAUT (23)». L'Antéchrist sera plus sacrilège que Lucifer. Excité par lui, il ne tentera pas seulement d'égaler DIEU, de s'asseoir à ses côtés sur le sommet des nues ; il prétendra même le remplacer et être adoré lui seul. Il persuadera les hommes que lui seul est le vrai DIEU et qu'en dehors de lui il n'en existe pas d'autre. La formule incommunicable que DIEU s'est réservée de tout temps : «Je suis le Seigneur, et il n'y en a pas d'autre (24)», l'Antéchrist se l'appropriera (25). .
À JÉRUSALEM, il y eut aussi des défections. Nombre de juifs eurent la lâcheté de se soumettre. Mais la majeure partie de la nation demeura fidèle au vrai DIEU. Comme sous le coup d'une commotion soudaine, la foi endormie se réveilla, se dressant calme et intrépide en face du tyran des consciences.C'est alors que s'ouvrit le martyrologe de la Synagogue, où vinrent s'inscrire, en tête de milliers de victimes, les noms inoubliables du saint vieillard ÉLÉAZAR, des SEPT MACCHABÉES et de leur mère (29). Durant trois ans et demi, ce martyrologe demeura ouvert... L'édit d'ANTIOCHUS, qui prescrivait l'unité de culte dans tout le royaume SYRIEN, avait été suivi d'un second édit, spécial à ISRËL, c'est-à-dire à la vraie religion. Combien sa teneur n'est-elle pas instructive, par rapport au présent, et surtout à l'avenir ! Aussi mérite-t-il d'être mise en relief : * Défense d'offrir dans le temple de DIEU des holocaustes, des sacrifices d'actions de grâces et des sacrifices expiatoires.
Si monstrueuses que paraissent ces ordonnances, elles seront cependant dépassées sous la domination de l'Antéchrist, puisqu'il y aura obligation pour tous d'adorer sa personne (31). L'auteur inspiré de l'APOCALYPSE, qui a aperçu de loin cette adoration, en a frémi et a poussé ce cri d'horreur : Et ils adorèrent la Bête ! (32). Ce sera, en effet, le détournement et la profanation, aux pieds du suppôt de Satan, de ce beau texte des Écritures consacré au vrai DIEU : «Le travail de l'ÉGYPTE, le trafic de l'ÉTHIOPIE, et les Sabéens à la taille élevée passeront chez toi, et ils seront à toi : ils marcheront à ta suite, ils viendront les fers aux mains, ils se prosterneront devant toi, et ils te supplieront en disant : Il n'y a de DIEU que chez toi, et hors de toi, il n'y a pas de DIEU (33).» L'APOCALYPSE ajoute un dernier trait : Conjointement à cette adoration de la Bête, il y aura aussi l'adoration du Dragon, de Satan : «Et ils adorèrent le Dragon qui avait donné puissance à la bête (34)». L'adoration de Satan ! N'est-ce pas ce qui, dans les antres ténébreux de certaines LOGES MAÇONNIQUES, se pratique déjà ?
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DIXIÈME CERTITUDE : C'est au moyen de prodiges diaboliques que l'Antéchrist prétendra démontrer qu'il est DIEU.
«L'avènement de cet impie aura lieu selon la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges trompeurs.»(II THESSALONICIENS II,9.)
C'est par des miracles aussi nombreux qu'éclatants, que JÉSUS-CHRIST avait prouvé sa filiation et sa mission divines. «Les œuvres que mon PÈRE m'a données d'accomplir, ces œuvres que j'opère, rendent témoignage de moi, et prouvent que c'est le PÈRE céleste qui m'a envoyé (35)» ; l'Antéchrist aura la prétention d'établir également sa fausse divinité sur des prodiges extérieurs. C'est avec l'aide de Satan, par sa puissance, qu'il les accomplira. Mais ces miracles seront-ils réels ? «On demande souvent, dit SAINT AUGUSTIN, si ces expressions de «signes ou prodiges trompeurs» veulent faire entendre l'inanité des prodiges dont l'Antéchrist abusera les sens de l'homme, toutes ces œuvres n'étant qu'apparentes ; ou bien est-ce à dire que la vérité même de ces miracles entraînera au mensonge ceux qui croiront y voir la présence de la force divine ?» Et l'illustre docteur répond : «on le saura plus tard (36)». Cet embarras a déterminé deux courants d'opinions. Les uns pensent que les miracles, accomplis par l'Antéchrist avec la puissance de Satan, seront réels, de vrais miracles et qu'ils entraîneront au mensonge, c'est-à-dire à la croyance de la divinité de l'Antéchrist (37). Les autres estiment que tous les miracles de l'Antéchrist seront mensongers, le démon illusionnant les sens de ses adeptes (38). Quel que soit le sentiment que l'on adopte, ce qu'il y a de certain, c'est que les prodiges accomplis par l'homme de péché, seront considérables, les mots accumulés de «miracles, signes, prodiges» marquant une multiplicité étonnante. |
ONZIÈME CERTITUDE : La domination et la persécution de l'Antéchrist seront passagères. L'homme de péché sera détruit.
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«Le jugement se tiendra, afin que la puissance lui soit enlevée, qu'il soit détruit et qu'il disparaisse à jamais.» (DANIEL VII, 26.) «Et la Bête fut saisie...» (APOCALYPSE XIX, 20.) «... Cet impie que le Seigneur JÉSUS tuera par le souffle de sa bouche, et qu'il détruira par la lueur de son avènement.» (II THESSALONICIENS II, 8.) Après de si dures épreuves, voici enfin l'annonce consolante : L'Antéchrist, après être arrivé peu à peu au faîte du pouvoir, sera subitement et à jamais renversé. «Et la Bête fut saisie...» la victoire sera facile autant que prompte. Ce ne sera pas, en effet, par un grand acte de puissance divine que l'impie aura été détruit. Le souffle de JÉSUS et la première lueur de son second avènement auront suffi pour renverser à jamais le fils de perdition, l'homme abominable, invincible en apparence. À quelle époque de son règne néfaste, la chute s'accomplira-t-elle ? Nous ne tarderons pas à l'indiquer, car c'est une certitude qu'elle s'accomplira...Un jour, alors que la persécution d'ANTIOCHUS ÉPIPHANE s'était quelque peu ralentie, un char soulevant des tourbillons de poussière, se dirigeait au triple galop des chevaux, sur la route d'Ecbatane à BABYLONE, dans la direction de JÉRUSALEM. Irrité de ce que le sang des martyrs ne coulait plus à flots, un homme, assis dans ce char, ne cessait d'en presser, par d'exécrables blasphèmes, la course vertigineuse : «Marche donc, hurlait-il à tout instant au conducteur de ses chevaux, ne sais-tu pas que j'ai hâte d'arriver à JÉRUSALEM ! Je veux en faire le tombeau des Juifs ; je livrerai leurs cadavres aux oiseaux duciel et aux bêtes féroces ; j'exterminerai jusqu'aux plus petits enfants (39)»... Et des étincelles moins brûlantes que l'animosité de l'homme assis dans le char (40), volaient sous les pieds des chevaux ; et, dans cette course d'enfer, arbres, maisons, collines, disparaissaient comme des ombres... Or, voici que, tout à coup, un craquement sinistre se fait entendre. Du ciel, la vengeance divine s'est appesantie. L'homme impie a roulé de son char. De ses membres brisés et de ses chairs pantelantes s'échappe, au travers de milliers de vers, une telle puanteur que, de l'armée, qui se pressait à sa suite, personne ne veut transporter cet ANTÉCHRIST DE L'ANCIEN TESTAMENT (41). C'était lui, en effet, ANTIOCHUS ! Et le rôle que lui assignait la permission divine était fini. Il avait, par sa persécution, ravivé la foi et le courage des élus dont la robe s'était blanchie dans le sang du martyre. Il avait courbé et écrasé sous son pied de fer toutes les fausses religions et tous les apostats (42). Lui-même, le plus apostat et le plus scélérat de tous (43), il était brisé sans main d'homme ainsi que l'avait prophétisé DANIEL (44).
Mais JÉRUSALEM était debout ! Sous ses remparts retentissaient les trompettes victorieuses des MACCHABÉES... Quelque chose de plus rapide et de plus saisissant s'accomplira contre le véritable Antéchrist, celui du NOUVEAU TESTAMENT. Un simple souffle de la bouche du CHRIST le tuera, la première lueur de son avènement le détruira. Comme on voit, au crépuscule, les ténèbres s'enfuir avant l'apparition du soleil, ainsi à l'approche du Soleil de justice, avant même l'éblouissement du second avènement, sans aucun effort du CHRIST, la Corne aura été arrachée, la Bête aura disparu, l'Homme d'iniquité aura été détruit. |
(2) SAINT MATTHIEU XXIV, 21.
(3) RENAN. l'Antéchrist, Paris 1873. p. 478. 479
(4) Cathec. Conc. Trid. P. I art. VII. n. VIII : signa judicium præcedentia. - «Dicendum est Antichristum futurum esse verum hominem. Existimo esse assertio nem certam de fide » (SUAREZ De Antichristo. Sect, I,n°4 ; Edit. Vivès, t.XIX, Paris. 1860.)
(5) «Dicendum est, Antichristum non solum futurum verum hominen, sed etiam veram humanam, propriam, et connaturalem humanitati ; itaque non erit persona dæmoni sin carnata. » (Suarez, De Antich., Sect. I, n°5.) - S. Thom. Sum. theol. P.IIIa,,q.8, a.8. « Erit homo (non dæmon incarnatus, ut quidam Scholastici opina tisunt) ; sed homo pessimus » (VAN STEENKISTE Pauli Epistolæ, t.II, p.276.)
(6) SAINT MATTHIEU XXIV, 24
«Vocatur cornu parvulum, quod sensim crescet, quodque non hæreditate, sed fraude regnum obtinebit » (Corn. a Lap., in IIa Ep. ad Thess.,II, edit.Vivès, t. XIX.)
(8) Antichristum futurum esse regem magnumque monarcham aperte colligitur ex Daniel, VII, supposita communi interpretatione Santorum, qui de Antichristo ea loca ontelligunt. Cap. enim VII explicatur, cornu illud parvulum, quod Antichristum significare diximus ÎÎs verbis : «Cornuadecem, decem regeserunt, et alius consurget post eos, et ipse potentior erit prioribus, et tres reges humiliabit.» Erit ergo absque ulla dunitatione Antichristus rex temporalis (SUAREZ, De Antich., sec. V, n°1).
(9) APOCALYPSE, V, 19
(10) «Cum dicitur regnaturus in universo orbe, non est necesse intelligi de omnibus provinciis mundi ; sed de Romano imperio veteri, atque de iisprovinciis Asiæ, Africæ et Europæ, in quibus fides et Ecclesia diutius viguit.Præterea, etiam si priori modo intelligatur, non erit factu difficile, præsertimcum neque copia auri et argenti, neque dæmonum industria de futura sit.»(SUAREZ, De Antich., sect. V, n°4). - Cfr. Corn. a Lap., II epist. in THESSALONICIENS, II ; édit. Vivès, t. XIX, p. 162.
(11) Un écrivain de premier mérite, DONOSO CORTÈS, a eu comme une intuition de cet empire néfaste, dans les projets actuels de la démagogie : «...De là ces aspirations immenses à la domination universelle par la future démagogie, qui s'étendra sur tous les continents et jusqu'aux dernières limites de la terre ; de là ces projets d'une folie furieuse, qui prétend mêler et confondre toutes les familles, toutes les classes, tous les peuples, toutes les races d'hommes, pour les broyer ensemble dans le grand mortier de la révolution, afin que de ce sombre et sanglant chaos sorte un jour le dieu unique, vainqueur de tout ce qui est divers ; le dieu universel, vainqueur de tout ce qui est particulier ; le dieu éternel, sans commencement ni fin, vainqueur de tout ce qui naît et passe ; le dieu Démagogie annoncé par les derniers prophètes, astre unique du firmament futur, qui apparaîtra porté par la tempête, couronné d'éclairs et servi par les ouragans. La démagogie est le grand Tout, le vrai dieu, dieu armé d'un seul attribut, l'omnipotence, et affranchi de la bonté, de la miséricorde, de l'amour, ces trois grandes faiblesses du DIEU catholique. À ces traits, qui ne reconnaîtrait le dieu d'orgeuil, Lucifer ?
«Quand on considère attentivement ces abominables doctrines, il semble impossible de ne pas y voir quelque chose du signe mystérieux, mais visible, dont l'erreur sera marquée aux temps annoncés par l'APOCALYPSE. Si une crainte religieuse n'empêchait pas de chercher à soulever le voile qui couvre ces temps redoutables, je pourrais peut-être appuyer sur de puissantes raisons d'analogie cette opinion : que le grand empire antichrétien sera un empire démagogique colossal, gouverné par un plébéien de grandeur satanique, l'homme du péché.» (DONOSO CORTÈS, oeuvres, t. II, p.229-230)
(12) SAINT AUGUSTIN Enarrat in Psalm., IX, n°27
(13) N'y a-t-il pas comme une préface aux blasphèmes de l'Antéchrist dans ceux qu'entend et supporte la société contemporaine. «Le premier devoir de l'homme intelligent, a osé dire PROUDHOM, est de chasser incessamment l'idée de DIEU de son esprit et de sa conscience ; car DIEU, s'il existe, est essentiellement hostile à notre nature...DIEU, c'est sottise et lâcheté ; DIEU, c'est hypocrisie et mensonge ; DIEU, c'est tyrannie et misère ; DIEU, c'est le mal. » (Système des contradictions, chap. VIII, t.I, p.382. - 2e édit.)
(14) «Certum est Antichristum persecuturum esse Ecclesiam, et fideles, acsantos acerbius et crudelius quam ab ullo unquam tyranno tentati ant afflicti fuerint. Hoc de fide est... Secundo dicendum est persecutionem hanc non tantum futuram esse temporalem, sed etiam spiritualem» (SUAREZ, De Antichr., sect.VI, nos 1 et 2)
(15) GRÉGOIRE DE NAZIANZE, Oratio 1a in Julianum.
(16) «Hunc locum plerique nostrorum ad Antichristum referunt, et quod sub Antiocho in typo factum est, sub illo in veritate dicunt esse complendum... sicut igitur salvator habet et salomonem et cæteros sanctos in typum adventùssui ; sic et Antichristus pessimum regem Antiochum, qui sanctos persecutus est, templumque violavit, rectè typum sui habuisse credendus est» (HIÉRONYME, Comment. in DANIEL, cap. VIII, 14 ; cap. XI, 21.)
(17) I MACCHABÉES I, 59,60.
(18) I MACCHABÉES II, 28-30 ; XII, 8,9, 13, 14. 15.- JOSÈPHE Antiq.,liv. XII. c.VI.
(19) DANIEL VIII, 12.
(20) DANIEL VII, 21.
(21) PSAUME CXVI, 2.
(22) Amendement proposé par Monsieur GÉRAULT-RICHARD à la CHAMBRE DES DÉPUTÉS dans la séance du 2 juillet 1905.
(23) lSAÏE XIV, 14.
(24) id., XLV, 5,6,18,22.
(25) «Dicendum est Antichristum docturum ac persuasurum hominibus, ut credant nullum esse verum Deum præter seipsum ; verisimile aute mest non esse hocdocturum, donec rerum omnium poliatur» (SUAREZ, De Antichr., sect. IV,n° 4.)
(26) DANIEL XI, 36.
(27) I MACCHABÉES I, 43 ; DIODORE DE SICILE XXXI, 1 ; Polybe, XXXI, 4, etc.
(28) MACCHABÉES I, 44.
(29) II MACCHABÉES ch. VI et VII.
(30) I MACCHABÉES I, 46-52 - JOSÈPHE, Antiq. Liv. XII. ch. V. n°IV.
(31) APOCALYPSE, XIII. 12, 15.
(32) Id., XIII, 4.
(33) ISAÏE XLV, 14.
(34) APOCALYPSE XIII.
(35) SAINT JEAN V. 36.
(37) SUAREZ, De Antichristo, sect. IV, n°10
(38) Bern. a Picono, II ÉPÎTRE AUX THESSALONICIENS, ch. II, 9.- Corn. a Lap., II THESSALONICIENS, II, 9.
(39) «ANTIOCHUS, transporté de colère... ordonna de conduire rapidement son char et de voyager sans délai, poursuivi par la vengeance céleste, parce qu'il avait dit avec orgueil qu'il irait à JÉRUSALEM et qu'il ferait d'elle le tombeau des Juifs...Il avait dit qu'il les livrerait en proie aux oiseaux et aux bêtes sauvages, et qu'il exterminerait jusqu'aux petits enfants.»(II MACCHABÉES, IX, 4,15)
(40) «Aspirant du feu contre les Juifs, dans ses pensées, il ordonna d'accélérer le voyage.» (id., IX, 7.)
(41) II MACCHABÉES IX, 7-9
(42) I MACCHABÉES I, 44, 45.
(43) II MACCHABÉES IX, 13,28.
(44) DANIEL VIII, 25
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L'ANTÉCHRIST par AUGUSTIN LÉMANN (2)
I - L’ANTÉCHRIST D'AUGUSTIN LÉMANN II - L’ANTÉCHRIST D'AUGUSTIN LÉMANN III- L’ANTÉCHRIST D'AUGUSTIN LÉMANN |
CHAPITRE DEUXIÈME (SUITE) Trois portraits de l'Antéchrist tracés prophétiquement dans la Bible.
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II - CHOSES PROBABLES |
PREMIÈRE PROBABILITÉ Les Juifs acclameront l'Antéchrist comme Messie et seront ses auxiliaires pour établir son règne.
«Je suis venu au nom de mon PÈRE, et vous ne m'avez pas reçu ; un autre viendra en son nom et vous le recevrez.» (SAINT JEAN V, 43.) C'est sur cette parole adressée par JÉSUS-CHRIST aux Juifs, ses contemporains et ses adversaires, que cette croyance s'est établie ; et l'on peut dire qu'elle est le sentiment commun des Pères de l'Église. Nommons SAINT IRÉNÉE, SAINT HIPPOLYTE, SAINT HILAIRE, SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM, SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE, SAINT ÉPHREM, SAINT AMBROISE, RUFIN, SAINT JEROME, SAINT CHRYSOSTOME, SAINT PROSPER, SAINT CYRILLE d'ALEXANDRIE, THÉODORET, VICTORINUS, SAINT GRÉGOIRE LE GRAND, ANDRÉ DE CESARÉE, le VÉNÉRABLE BÈDE, SAINT JEAN DAMASCÈNE, THÉOPHYLACTE, SAINT ANSELME, etc.
Qu'il suffise de citer les plus en renom :
SAINT JÉRÔME : «Le Seigneur parlant de l'Antéchrist dit aux Juifs : Je suis venu au nom de mon PÈRE, et vous n'avez pas cru en moi ; un autre viendra en son nom, et vous le recevrez »... Les Juifs, après avoir méprisé la vérité en la personne de JÉSUS-CHRIST, recevront le mensonge, en recevant l'Antéchrist (1)».
SAINT CHRYSOSTOME : «Qui est celui que le Sauveur annonce comme devant venir, mais pas au nom de son PÈRE ? L'Antéchrist et il dénonce d'une manière évidente la perfidie des Juifs (2)».
SAINT AMBROISE : «Cela montre que les Juifs, qui n'ont pas voulu croire en JÉSUS-CHRIST, croiront à l'Antéchrist (3)».SAINT ÉPHREM : «C'est d'une manière exceptionnelle que l'Antéchrist entourera de faveurs la nation Juive. Mais c'est aussi d'honneurs extraordinaires que la nation déicide le couvrira et qu'elle applaudira son règne (4)». SAINT JEAN DAMASCÈNE : «Les Juifs ont donc rejeté le Seigneur JÉSUS, CHRIST et DIEU, et FILS de DIEU ; ils recevront au contraire l'imposteur qui s'attribuera avec arrogance la divinité (6)». Tout étonnement cesse devant ces commentaires et ces annonces tombant de haut, lorsque surtout on voit s'accroître chaque jour l'énorme puissance financière des Juifs, leurs intrigues, l'escalade qu'ils font des premières places dans les principaux États, leur entente d'un bout du monde à l'autre. En présence d'une telle prépondérance, on n'a plus de peine à comprendre et à admettre comment ils pourront contribuer à l'établissement de la formidable puissance de l'Antéchrist.
Cette acclamation de sa personne et l'aide qu'ils lui apporteront sont donc choses probables. Mais pourquoi pas certaines ?
En voici la raison :
La plupart des témoignages patristiques, relatés ci-dessus, reposent sur cette parole de JÉSUS-CHRIST, adressée par lui aux Juifs : «Je suis venu au nom de mon PÈRE, et vous ne m'avez pas reçu, un autre viendra en son nom, et vous le recevrez (8). Or, à propos de ce texte, SAINT THOMAS D'AQUIN observe que, depuis le vrai CHRIST, un grand nombre de faux CHRISTS ayant déjà paru chez les Juifs et ayant été reçus par eux (9), il se pourrait que le texte, considéré en lui-même, se rapportât non à l'Antéchrist, mais à n'importe lequel de ces faux Messies, de ces faux CHRISTS. Cependant, ajoute SAINT THOMAS, ce texte peut être probablement reçu selon le sens relatif à l'Antéchrist, à cause de l'autorité des saints Pères qui l'ont entendu ainsi : «Locus probabilis est propter auctoritatem sanctorum Patrum
(10)». |
DEUXIÈME PROBABILITÉ : La durée de la persécution de l'Antéchrist sera de trois ans et demi.
«Les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps et des temps et la moitié d'un temps.» (DANIEL VII, 25) «Et le Pouvoir fut donné à la Bête d'agir pendant quarante-deux mois.» (APOCALYPSE XII, 5.)
.
Il a été dit précédemment (IIè certitude) que la puissance et la persécution de l'Antéchrist ne seraient que passagères. Cela est certain. Mais serait-il possible d'en déterminer exactement la durée ? On ne peut faire, à cet égard, qu'une réponse probable, non certaine, d'après les deux textes cités. Celui de DANIEL, en effet, est mystérieux : il ne précise que trois temps et demi, sans déterminer ce qu'il faut entendre par ces expressions qui peuvent signifier une période de jours, de mois, d'années, de siècles. De nombreux commentateurs anciens (SAINT ÉPHREM, SAINT JÉRÔME, THÉODORET, etc.), modernes et contemporains, supposent qu'un «temps» correspond à une année. Ils ont raison. Grâce, en effet, au texte de l'APOCALYPSE, celui de DANIEL est éclairci. En prédisant que la domination de l'Antéchrist ne durera que quarante-deux mois, l'APOCALYPSE autorise à conclure qu' «un temps et des temps et la moitié d'un temps »représentent trois ans et demi, durée équivalant à quarante-deux mois (11).
Une observation ingénieuse a été faite : «Il est à remarquer que DANIEL ne dit pas simplement : trois temps et demi, mais : un temps, deux temps... il divise ainsi l'ère de l'Antéchrist en trois périodes intégrales : l'une relativement courte, durant laquelle l'ennemi de DIEU et des hommes établira sa puissance ; la seconde plus longue, qui le verra exercer son influence néfaste ; la troisième, qui semblait devoir se prolonger davantage encore, sera au contraire très courte, parce que son pouvoir sera tout à, coup brisé par le Seigneur (12).» |
III - CHOSES INDÉCISES
Ce sont celles qui ne sont établies ni par le consentement unanime des Pères, ni par des textes précis de la Sainte Écriture.
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D'après plusieurs Pères de l'Église, suivis par certains exégètes, l'Antéchrist sortirait de la race juive et, même, de la TRIBU DE DAN.
«C'est ici, objecte BOSSUET, une affaire non de dogme ni d'autorité, mais de conjecture (13).» Ajoutons que ces conjectures ne reposent sur aucun fondement solide. 1° D'abord par rapport à la race juive. Les raisons alléguées sont les suivantes, auxquelles il sera répondu au fur et à mesure :
Réponse : C'est pour marquer la marche grandissante de l'Antéchrist, les développements de son règne que DANIEL le montre d'abord sous le symbole d'une petite corne qui devient ensuite plus grande et plus forte que les autres. (DANIEL VII, 8, 20)
--------------------------------------------------------
b) (DANIEL ch. XI, 2) dit : «succédera un homme méprisé, à qui on n'accordera pas les honneurs royaux ; il viendra en secret, et il s'emparera du royaume par la fraude.»
Explication de SAINT JÉRÔME : (D'après nos commentateurs, cela s'accomplira à la fin du monde par l'Antéchrist, qui doit surgir d'une nation petite, c'est-à-dire du Peuple juif ; ses débuts seront si humbles et il sera si méprisé qu'on ne lui accordera pas les honneurs royaux ; mais il obtiendra le pouvoir par des intrigues et par astuce (15).»
Réponse : ce texte, au sens littéral, s'applique non à l'Antéchrist mais à ANTIOCHUS qui l'a réalisé d'une manière exacte. Malgré le surnom d'ÉPIPHANE (L'ILLUSTRE), que lui décerna la flatterie de quelques-uns de ses sujets, Antiochus était en réalité un homme très vil et aux instincts grossiers. Aussi le peuple ne tarda-t-il pas à parodier ce surnom, qu'il transforma en ÉPIMANE (l'INSENSÉ) (16). Qu'en cela ANTIOCHUS ait été la figure de l'Antéchrist, qui réaliserait plus tard l'interprétation rapportée par SAINT JÉRÔME, c'est possible, mais la chose reste indécise.
--------------------------------------------------------
c) «Le CHRIST étant né des Hébreux, l'Antéchrist aura la même origine (17).» C'est la raison apportée par SAINT HIPPOLYTE, martyr.
Réponse : Elle n'est qu'une supposition, sous forme d'antithèse. --------------------------------------------------------
d) C'est une opinion admise comme probable que les Juifs acclameront l'Antéchrist comme le MESSIE qu'ils attendent. Or ils ne sauraient le faire, qu'autant que l'Antéchrist sera de même race qu'eux-mêmes, c'est-à-dire d'origine juive. Tel est le raisonnement de MALVENDA (18).Réponse : À travers les siècles, les Juifs ont acclamé tous les ennemis de JÉSUS-CHRIST et de l'Église, quelle que fut leur origine, et ils se sont faits leurs auxiliaires. Dans le grand SANHÉDRIN, tenu à PARIS en 1807, ils ont couvert le nom de NAPOLÉON de louanges et de fleurs bibliques exclusivement réservées au MESSIE (19), et cependant NAPOLÉON n'était pas de sang juif. Ils ont même reconnu le MESSIE dans les fameux principes de la Révolution française : «Le MESSIE est venu pour nous le 28 février 1790 avec la DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME (20).» À plus forte raison, pourquoi ne le reconnaîtraient-ils pas dans un être extraordinaire, tel que l'Antéchrist, alors même qu'il ne serait pas de leur race ? ---------------------------------------------------------
e) L'Antéchrist doit sortir de la TRIBU DE DAN, l'une des douze tribus d'ISRAËL. Donc il sera d'origine juive.
Réponse : De toutes les raisons alléguées, cette dernière est la plus forte. Il est évident, en effet, que si l'Antéchrist doit être danite par le sang, sa nationalité juive demeure indiscutable. Mais le doit-il être ?
---------------------------------------------------------
2° L'Antéchrist descendra-t-il de la TRIBU DE DAN ?
À cette question, les Pères, on doit le reconnaître, répondent, et en assez grand nombre, d'une manière affirmative : L'Antéchrist sera de l'ancienne TRIBU JUIVE DE DAN. Ont partagé cette opinion SAINT IRÉNÉE, SAINT HIPPOLYTE, SAINT AMBROISE, SAINT AUGUSTIN, SAINT POSPER, THÉODORET, SAINT EUCHER, SAINT ANASTASE LE SINAÏTE, SAINT GRÉGOIRE LE GRAND, SAINT ISODORE, LE VÉNÉRABLE BÈDE, SAINT ANSELME, RUPERT, RICHARD DE SAINT-VICTOR, SAINT ANTONIN, et de non moins nombreux exégètes.
Sur quoi appuient-ils leur sentiment ? Sur les trois textes suivants des Écritures :
a) Sur un passage de la fameuse prophétie de JACOB, où le patriarche mourant découvre l'avenir des douze tribus d'ISRAËL, représentées par ses douze fils. Arrivé à DAN, il s'écrie : «Que DAN devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un, céraste dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse (21)». Le céraste ou le serpent à cornes est un reptile des plus dangereux. Il se cache dans le sable, et s'élance sur le cavalier et sur sa monture. De ces images peu favorables, les Pères susnommés ont conclu que l'Antéchrist appartiendrait à la tribu de DAN.
Réponse : Le sens de cette prophétie est que DAN suppléera par la ruse à ce qui lui manquera en force. La ruse n'est pas méprisée chez les Orientaux, au contraire, elle est aussi estimée que la bravoure. Ce caractère, qui joint à la force la finesse et la ruse, et au besoin supplée par la ruse à la force, paraît déjà dans l'expédition des Danites contre LAÏS (JUGES XVIII, 28-29) ; mais c'est surtout dans SAMSON, originaire de la tribu de DAN, que cette prophétie a reçu une éclatante réalisation. On sait toutes les embûches que SAMSON dressa aux Philistins. Mais, dans ce texte, il n'y a aucun indice qui autorise à le rapporter à l'Antéchrist, bien que CORNÉLIUS LAPIERRE dise : «JACOB ad litteram hæc prædixit de SAMSONE, allegorice de Antichristo --------------------------------------------------------
b) Sur un texte de (JÉRÉMIE VIII, 16) : «Depuis DAN on entend le frémissement de ses coursiers ; tout le pays est ébranlé par les hennissements de ses chevaux de guerre : ils sont venus, et ils ont dévoré le pays et ce qu'il renferme, la ville et ses habitants.»
Réponse : Il s'agit de l'invasion chaldéenne. L'armée de NABUCHODONOSOR est arrivée à DAN, sur la frontière septentrionale de la PALESTINE. Déjà on entend les hennissements de ses chevaux. Et NABUCHODONOSOR, qui a prêché en vain la pénitence, ajoute : «Ma douleur est au-dessus de toute douleur ; mon cœur est languissant au dedans de moi (23)». C'est donc NABUCHODONOSOR, suscité de DIEU pour être son vengeur, qui est annoncé comme arrivant de DAN, et non l'Antéchrist. --------------------------------------------------------
c) Sur le silence que garde SAINT JEAN par rapport à DAN dans l'énumération qu'il fait des tribus d'Israël, au (chapitre VII de l'APOCALYPSE). On en a tiré cette conclusion : Puisque toutes les tribus d'Israël, sauf celle de DAN, fournissent leur contingent à la JÉRUSALEM céleste décrite par SAINT JEAN dans ce chapitre, c'est sans doute en haine de l'Antéchrist que la tribu de DAN n'est pas nommée. Réponse : Le silence de SAINT JEAN, s'il est réel, ne prouve rien, attendu que dans la plupart des énumérations bibliques il y a toujours quelque tribu omise. Ici, c'est LÉVI, (NOMBRES XIII) ; là, c'est SIMÉON, DEUTÉRONOME, XXIII. Du reste, il n'est pas certain que le silence de SAINT JEAN soit réel, et on peut penser avec D. CALMET que cet apôtre n'avait pas omis DAN. Un des premiers copistes, trompé par la similitude du Æ et du M aura lu Mav au lieu de Æav et aura écrit Man., abrégé de MANASSÉ, qui serait ensuite passé dans le texte. L'hypothèse est d'autant plus plausible que la présence de MANASSÉ dans l'énumération de l'APOCALYPSE n'a pas de raison d'être, puisque cette tribu n'est qu'une division de la TRIBU DE JOSEPH, dont le nom est mentionné en cet endroit. Bien que les trois textes scripturaires allégués pour établir l'origine danite de l'Antéchrist ne soient pas probants, néanmoins il y aurait lieu de tenir compte de l'autorité des Pères qui s'autorisent de ces textes, s'ils les faisaient reposer sur une tradition. Or, tel n'est pas le cas en cette question. Non seulement ils ne mentionnent aucune tradition positive, mais plusieurs se servent d'expressions dubitatives telles que celles-ci : «On pense (existimatur) (24).... Moi je pense (ego arbitror) (25)... Quelques-uns rapportent (nonnuli ferunt) (26)... Il est rapporté (Fertur) (27)... Quelques-uns disent (Dicunt quidam )(28)... etc. À ces expressions qui dénotent des opinions personnelles plutôt qu'une tradition, si on ajoute la non unanimité des Pères, et aussi ce fait historique et indubitable que, depuis bientôt vingt siècles, toutes les tribus d'ISRAËL sont confondues dans un pêle-mêle inextricable et que les généalogies ont péri, on conviendra que l'opinion qui fait sortir l'Antéchrist de la tribu de DAN est bien discutable.
En résumé la nationalité juive de l'Antéchrist reste indécise. Elle n'est ni certaine, ni probable, mais seulement possible : rien de plus. L'événement seul tranchera la question.
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DEUXIÈME CHOSE INDÉCISE : Le nom de l'Antéchrist.
SAINT JEAN l'a indiqué, mais d'une manière extrêmement mystérieuse en donnant seulement le chiffre de ce nom : «...Que personne ne puisse acheter ni vendre, s'il n'a la marque ou le nom de la Bête, ou le chiffre de son nom... Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la Bête ; car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.» (APOCALYPSE XIII, 17-18.)
Chez les anciens, et notamment chez les Hébreux, les Grecs et les Latins, on se servait des lettres de l'alphabet en guise de chiffres. Chaque lettre avait ainsi sa valeur numérale. D'où le procédé suivant : En additionnant la valeur numérique des lettres employées dans tel passage, on obtenait un chiffre, et avec les lettres qui représentaient le total, on trouvait un nom. Le nombre de la Bête étant 666, on a donc entrepris de transformer les chiffres de ce nombre en lettres et d'en composer le nom mystérieux de l'Antéchrist. On l'a tenté en grec, en hébreu et en latin. Peine inutile ! Les résultats qu'on a obtenus différent trop, entre eux, pour qu'on puisse y voir rien de précis et de définitif.
. Selon la valeur des lettres grecques, le nom de l'Antéchrist serait l'un des suivants :
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Selon la valeur des lettres hébraïques, le nom de l'Antéchrist serait LATINUS (Latin) - NERO CÉSAR - ELION ADONAÏ JÉHOVAH HAKADOS (Altissimus Dominus JEHOVA sanctus (d'après MALVENDA) (29)
Selon la valeur des lettres latines, le nom de l'Antéchrist serait : DIOCLÈS AUGUSTUS (DIOCLÉTIEN), proposé par BOSSUET - CAÏUS CÉSAR (CALIGULA), etc.
De ces divers exemples on peut conclure combien on s'est fatigué en vain pour découvrir le nom de l'homme de péché. Il demeure chose indécise. Au reste, «il est loin d'être sûr qu'il faille chercher un nom propre d'homme, avec ou sans titre de dignité, dans le chiffre 666. Nous sommes ici en face d'une énigme dont l'apôtre SAINT JEAN n'a peut-être jamais révélé le secret à Personne, puisque les commentateurs les plus anciens et SAINT IRÉNÉE lui-même, quoiqu'il eût connu des disciples de SAINT JEAN, n'en ont proposé l'explication qu'avec hésitation et incertitude. Il faudrait des pages entières pour énumérer seulement les personnages que l'on a cru découvrir dans ce nombre. Mais peut-être appartient-il à l'avenir seulement de nous révéler le mot de l'énigme, et quand le vrai Antéchrist aura paru, ce qui est si obscur aujourd'hui sera-t-il alors comme la lumière du jour (30).»
On sait que dans la secte des FRANCS-MAÇONS les nombres jouent un grand rôle (31). Chaque grade y est caractérisé par un nombre spécial. Des noms ne le sont-ils pas aussi ? Qui sait ? Ce nombre 666 indique peut-être le numéro et le nom que l'Antéchrist portera parmi les sociétés secrètes qui ne manqueront pas de se presser à sa suite.
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TROISIÈME CHOSE INDÉCISE : Le siège de l'empire de l'Antéchrist.
Encore deux opinions :
1° La première se présente avec SAINT IRÉNÉE qui s'exprime ainsi :
«L'Antéchrist, au temps de son règne, transférera le siège de son empire dans la JÉRUSALEM terrestre (32)». À la suite de SAINT IRÉNÉE figurent :
.
SAINT HIPPOLYTE, SULPICE SÉVÈRE, ANDRÉAS évêque de CÉSARÉE, ARÉTAS, RABANUS, SANDÉRUS, BELLARMIN, BÉCAN, VIEGAS, LESSIUS, FERRERIUS, CORN. A LAPIDE et aussi le docte SUAREZ dont voici les paroles : «Il est à croire que le règne de l'Antéchrist s'établira surtout chez les Juifs, et qu'il restaurera la cité de leurs pères dont ils se sont toujours glorifiés ainsi que de son temple (33).». Les partisans de cette opinion se fondent :
a) Sur un texte de l'APOCALYPSE qui dit que les deux témoins de DIEU, ÉNOCH et ÉLIE, adversaires de l'Antéchrist, seront mis à mort dans la grande ville où leur Seigneur a été crucifié (34). Ces mots caractérisant JÉRUSALEM, on en conclut que si les deux témoins sont mis à mort dans cette ville, c'est que l'Antéchrist y aura le siège de son empire.
b) Cette opinion se fonde encore sur des raisons de convenance.
. Comme ç'a été en JUDÉE et plus spécialement à JÉRUSALEM que le CHRIST, durant sa vie terrestre, a établi le siège de son empire spirituel ; comme c'est là qu'il est né, qu'il a vécu, prêché, opéré ses miracles, établi l'Évangile ; qu'il y a été crucifié, qu'il y est mort, ressuscité, monté au ciel ; qu'il y a enfanté l'Église ; en un mot, qu'il y a accompli toute l'économie divine préordonnée de toute éternité en vue du salut du genre humain : pour tous ces motifs l'Antéchrist, inspiré par Satan, reviendra, afin de réaliser pleinement sa mission infernale d'adversaire du CHRIST, sur toutes les étapes de la vie du Sauveur, pour les combattre, les effacer, les détruire. Dans ce but, c'est à JÉRUSALEM qu'il fixerait aussi le siège de son empire diabolique.
De plus, si l'Antéchrist agissait autrement, pourrait-il se faire accepter comme MESSIE par les Juifs, qui rêvent une gloire terrestre pour JÉRUSALEM et s'imaginent que cette ville deviendra, dans l'avenir, le siège de l'empire messianique ? Cette dernière raison semble se fortifier, de nos jours, par l'apparition du SIONISME. En voici le programme : «Les temps ne sont-ils pas venus de reconstituer cette nationalité juive pour laquelle, du fond de ses synagogues et de ses ghettos, ISRAËL n'a pas cessé de soupirer ?» Une vaste association s'est donc formée entre les Juifs croyants du monde entier, en vue de récupérer la PALESTINE et JÉRUSALEM. Sept congrès se sont déjà tenus à BÂLE pour en trouver les moyens. Le dernier, du 27 au 30 juillet 1905, a été particulièrement intéressant au point de vue qui nous occupe. S. M. le SULTAN DE CONSTANTINOPLE ne se montrant point favorable aux désirs des Sionistes, l'ANGLETERRE avait gracieusement offert un vaste terrain dans l'OUGANDA, à l'est de l'AFRIQUE CENTRALE, pour y essayer la formation d'un ÉTAT JUIF autonome. Le Congrès, composé de plus de huit cents délégués du Judaïsme mondial, a adopté, à une forte majorité, la résolution suivante : «Le Congrès maintient fermement les principes de son programme tendant à établir une patrie pour le peuple juif en PALESTINE. Il refuse toute colonisation hors de la PALESTINE ou des pays voisins.
«Le Congrès vote des remerciements au gouvernement anglais pour son offre d'un territoire en AFRIQUE ORIENTALE (35).»
Serait-ce un acheminement à l'établissement du siège de l'Antéchrist à JÉRUSALEM, grâce au concours futur des Juifs ? . . 2° La deuxième opinion désigne la ROME des Papes comme siège de cet empire, et voici ses arguments :
Reprenant d'abord le texte de SAINT JEAN touchant la mort des deux témoins (36) ÉNOCH et ÉLIE, elle fait remarquer, et avec raison, qu'il n'est pas concluant. Il se pourrait, en effet, que ces deux témoins fussent mis à mort dans JÉRUSALEM par ordre de l'Antéchrist, sans que celui-ci y ait alors le siège de son empire, et même sans qu'il y soit résidant.
ROME, au contraire, ne semble-t-elle pas indiquée ? C'est là que, pour mieux faire opposition au vrai CHRIST, l'Antéchrist établirait le siège de sa puissance. Il siégerait à ROME redevenue païenne, selon une ancienne tradition (37), et, se posant en face du chef de l'Église, il ressusciterait l'empire romain ou latin. Il semble que ceux qui préparent le règne de l'Antéchrist, aient conçu et adopté ce plan. C'est contre ROME, en effet, que se coalisent, depuis des années, les efforts de toutes les SECTES MAÇONNIQUES. ROME redevenue païenne, ce serait l'étape préparatoire à la royauté romaine de l'Antéchrist. Une grave allocution de LÉON XIII donne à réfléchir. C'est dans le Consistoire du 30 juin 1889 qu'elle a été prononcée :
«Il est douloureux à constater que dans cette auguste Ville où DIEU a établi le domicile de son Vicaire retentisse l'éloge de la raison humaine en révolte contre DIEU, et que là où le monde entier a été instruit à demander les purs principes de l'Évangile et les conseils du salut, aujourd'hui, par l'effet d'un bouleversement criminel, des erreurs coupables et l'hérésie elle-même soient impunément consacrées par des statues. Les événements nous ont conduits à ce point que nous voyons l'abomination de la désolation dans le lieu saint... C'est à un homme impie et perdu de mœurs qu'on élève un monument (38). Cette ville de ROME, qu'on affirmait devoir être toujours le siège glorieux et assuré des Pontifes Romains, on veut en faire la tête d'une impiété nouvelle en y fondant le culte absurde et insolent de la raison humaine portée comme à un faite divin.» La douleur que LÉON XIII épanchait de la sorte au sein du Sacré-Collège, il l'exprimait quelques années plus tard, le 8 décembre 1892, au peuple italien tout entier :
«Peut-on voir sans pleurer la partie la plus privilégiée du troupeau de notre adorable Rédempteur, un peuple toujours demeuré fidèle pendant dix-neuf siècles, exposé aujourd'hui à toute heure au péril imminent de l'apostasie et entraîné dans la voie des erreurs et des vices, des misères matérielles et des abjections morales ?... Mais d'où vient-elle cette guerre ? Elle sort surtout de cette SECTE MAÇONNIQUE dont Nous vous avons entretenus au long dans l'Encyclique HUMANUM GENUS, du 20 avril 1884, et plus récemment, le 15 octobre 1890, en Nous adressant aux évêques, au clergé et au peuple d'ITALIE. Par ces deux lettres, Nous avons arraché le masque dont la MAÇONNERIE se couvrait aux yeux du peuple, et Nous l'avons dévoilée dans sa hideuse difformité, dans son action ténébreuse et funeste... Grâce aux complots, à la corruption et à la violence, elle est parvenue à dominer l'ITALIE et ROME elle-même...(39).» Dans l'Encyclique HUMANUM GENUS, rappelée par l'auguste Pontife et l'une des premières de son Pontificat se trouvait déjà cet avertissement solennel :
«Dans l'espace d'un siècle et demi, la secte des FRANCS-MAÇONS a fait d'incroyables progrès. Employant à la fois l'audace et la ruse, elle a envahi tous les rangs de la hiérarchie sociale et commence à prendre, au sein des États modernes, une puissance qui équivaut presque à la souveraineté... À l'égard du Siège Apostolique et du Pontife romain, l'inimitié de ces sectaires a redoublé d'intensité. Après avoir, sous de faux prétextes, dépouillé le Pape de sa souveraineté temporelle, nécessaire garantie de sa liberté et de ses droits, ils l'ont réduit à une situation tout à la fois inique et intolérable, jusqu'à ce qu'enfin, en ces derniers temps, les fauteurs de ces sectes en soient arrivés au point qui était depuis longtemps le but de leurs secrets desseins : à savoir que le moment est venu de supprimer la puissance sacrée des Pontifes romains et de détruire entièrement cette Papauté qui est d'institution divine...(40).»
Aux deux opinions exposées, l'événement accompli donnera une solution péremptoire. Jusqu'à cette époque, elle demeure indécise. Si JÉRUSALEM devient le siège de l'empire de l'Antéchrist, ses principaux fauteurs auront été les Juifs ; si c'est ROME, ce seront les FRANCS-MAÇONS.
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QUATRIÈME CHOSE INDÉCISE : Le temple où l'Antéchrist se fera adorer
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SAINT PAUL a dit : «L'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qui est appelé DIEU, ou qui est adoré, jusqu'à s'asseoir dans le temple de DIEU, se faisant lui-même passer pour DIEU» (II THESSALONICIENS II, 4.)
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Quel sera le temple témoin de cette abomination ?
a) Une première opinion désigne le temple de JÉRUSALEM qui serait en partie ou en totalité relevé de ses ruines par l'Antéchrist, et où il se ferait rendre les honneurs divins. Elle est adoptée par SAINT IRÉNÉE, SAINT HIPPOLYTE, SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM, SAINT DAMASCÈNE, SEVER, SULPICIUS et un certain nombre d'exégètes tant anciens que modernes. C'est selon son sens propre et littéral qu'il faut, disent-ils, prendre le mot temple. Car, au temps de SAINT PAUL, auteur de cette ÉPÎTRE AUX THESSALONICIENS, c'était le temple de JÉRUSALEM qui portait le nom de Temple par antonomase ; on le désignait simplement par ce nom, comme cela ressort de SAINT LUC (ACTES III et V) et d'autres textes. Alors il n'existait pas encore de temples chrétiens, et seul le TEMPLE DE JÉRUSALEM était appelé Temple de DIEU. Il est donc plus vraisemblable, dit SUAREZ, que c'est de lui qu'a parlé SAINT PAUL, (41). b) À l'encontre de ce sentiment, une seconde opinion répond qu'il n'est point démontré que SAINT PAUL, en prédisant que l'Antéchrist s'assiéra dans le TEMPLE DE DIEU, ait eu en vue celui de JÉRUSALEM. En effet, SAINT JÉRÔME, expliquant les paroles de l'Apôtre, dit : «Il s'assiéra dans le TEMPLE DE DIEU, c'est-à-dire ou dans JÉRUSALEM, comme quelques-uns le pensent, ou dans l'Église, ce qui nous paraît plus vrai (42).» SAINT CHRYSOSTOME dit aussi : «Non dans le TEMPLE DEJÉRUSALEM, mais dans le TEMPLE DE l'ÉGLISE (43).» Mais comment l'Antéchrist s'assiérait-il dans le TEMPLE DE l'ÉGLISE ? THÉODORET l'explique : «Ce que l'Apôtre appelle le TEMPLE DE DIEU, ce sont les églises dans lesquelles cet impie prendra le premier rang, la première place, s'efforçant de se faire reconnaître pour DIEU (44).» THÉOPHYLACTE l'explique encore plus clairement : « Non pas dans le TEMPLE DEJÉRUSALEM, mais simplement dans les églises, dans tout TEMPLE consacré à DIEU (45).» C'est aussi le sentiment de SAINT HILAIRE, DE CAJETAN, VILLALPAND, ESTIUS, etc.
Devant ce partage d'opinions, SAINT AUGUSTIN a jugé la question indécise : « Quel est le TEMPLE DE DIEU où l'Antéchrist doit s'asseoir ? Sera-ce sur les ruines du TEMPLE que SALOMON avait fait bâtir ? Sera-ce dans l'Église de DIEU ? Cela est incertain (46)». Il faut se mettre à la suite de l'évêque d'HIPPONE et convenir que cette question, comme celle relative au siège de l'empire de l'Antéchrist, reste indécise.
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IV - CHOSES FANTAISISTES |
Plusieurs Pères et plusieurs exégètes, entraînés par leurs études, ont tenté de pénétrer plus avant et jusque dans l'intime de la vie de l'Antéchrist. Nous ne rejetons pas a priori les opinions qu'ils ont émises et nous gardons bien de les taxer de faussetés. Mais comme ces opinions n'ont pour base ni des textes évidents de l'Écriture, ni la Tradition patristique, nous les rangeons sous la rubrique de fantaisistes, n'attachant d'ailleurs à cette expression rien de blâmable ni d'irrespectueux, et seulement le sens d'opinions libres et peu fondées. L'événement pourra seul leur faire attribuer la note qui leur convient. Mais s'il advient qu'un démenti leur soit donné, il ne faudra pas oublier que fréquemment les Pères et les exégètes n'émettent que des opinions personnelles, sans avoir le moins du monde la prétention de trancher les questions.
In dubiis libertas, a dit SAINT AUGUSTIN ; et c'est pourquoi les Pères et les exégètes en question ont droit qu'on respecte leur sentiment jusqu'à preuve historique du contraire ; et si l'événement oblige, dans l'avenir, à l'abandonner, que ce soit toujours en sauvegardant l'honneur des personnes et leur autorité. Ce principe de loyale et respectueuse exégèse établi, on peut se demander ce qui a déterminé et tracé pour plusieurs cette voie de fantaisie. La réponse ressort elle-même de leurs pages : ce sont les attraits du figurisme :
On sait que l'Église a toujours enseigné l'existence d'un sens figuré dans la sainte Écriture, et cette existence repose sur l'affirmation de la parole de DIEU elle-même : Ces choses leur arrivaient en figure, dit SAINT PAUL, rappelant plusieurs traits du séjour des Israélites dans le désert (47). Notre-Seigneur lui-même a établi l'existence du sens figuré en nous montrant dans JONAS, enseveli pendant trois jours dans le ventre d'un poisson, l'image allégorique de son séjour au tombeau (48). Mais si certains passages de l'Écriture présentent un sens figuré en sus du sens littéral, il y a un danger à éviter, qui consiste soit à rechercher ce sens figuré dans chaque passage de l'Écriture, soit à le multiplier outre mesure. On tombe alors dans l'erreur du figurisme.
Mais comment l'Antéchrist a-t-il pu devenir le point de mire d'études figuristes et occasionner les choses fantaisistes qui vont être énumérées ?
Voici comment :
Il y a dans le livre de DANIEL un chapitre, le XIè, tout particulièrement consacré à ANTIOCHUS ÉPIPHANE et à ses gestes (du vers. 21 au vers. 45). Son nom n'est point mentionné ; il est uniquement désigné par l'appellation de ROI DU NORD ou de l'AQUILON. La plupart des interprètes, anciens et modernes, n'ont pas hésité à le reconnaître, tant les événements, décrits d'avance, se rapportent exactement à son règne. Il y a plus : on admet encore généralement qu'ANTIOCHUS est la figure de l'Antéchrist. Mais là commencent les divergences et aussi l'occasion des abus.
Selon quelques-uns, le morceau entier (vers. 2l-45) ne se rapporterait qu'à l'Antéchrist.
Selon d'autres (surtout au temps de SAINT JÉRÔME), il se rapporterait littéralement à ANTIOCHUS ; au figuré, à l'Antéchrist.
D'autres pensent qu'il n'est question de l'Antéchrist qu'à partir du verset 36.
D'autres enfin que certains traits seulement lui sont consacrés.
Ce sont les partisans des trois premières opinions, notamment des deux premières, qui ont peut-être exagéré les rapports entre ANTIOCHUS et l'Antéchrist. En quoi les auraient-ils exagérés ? En ce qu'ils se sont emparés de chaque verset de cette page biblique pour en composer, comme s'ils étaient des documents historiques, une vie anticipée et détaillée de l'Antéchrist. Assurément ANTIOCHUS ÉPIPHANE doit être considéré comme le type le plus complet, le plus achevé, de l'Antéchrist. Nous-même, en cet écrit, avons plus d'une fois signalé les rapports existants entre ces deux adversaires du vrai DIEU. Mais ces rapports doivent être établis avec modération. Il ne faut pas perdre de vue cette vérité essentielle, à savoir que les personnages devenus, par une permission divine, des types de l'avenir, forma futuri (49), ne le sont point ordinairement dans la totalité de leur vie, c'est-à-dire dans chacun de leurs actes. Nous n'entendons point assurément limiter l'action de l'ESPRIT-SAINT, mais constater un fait général. C'est seulement par tels ou tels traits de leur existence que les personnages figuratifs ont annoncé l'avenir. Par rapport au vrai CHRIST, MELCHISÉDEC ne l'a figuré que dans son double caractère de Roi et de Pontife ; ISAAC, dans sa patience et son sacrifice ; JACOB, dans sa vie voyagère et ses rudes labeurs ; JOSEPH, dans les persécutions que lui firent subir ses frères et dans son élévation. Or il en est de même de la personne et de la vie de l'Antéchrist. Elles n'ont été figurées que sous tel ou tel aspect par divers personnages, NÉRON, GALÈRE, JULIEN L'APOSTAT, MAHOMET, ANTIOCHUS ÉPIPHANE, jamais en totalité. Ce serait donc par un abus du sens figuratif qu'on a cru pouvoir tracer d'avance la vie de l'Antéchrist en la calquant sur celle d'ANTIOCHUS, d'après tous les versets et tous les détails du chapitre XI de DANIEL. S'il y a eu excès, les auteurs engagés dans cette voie l'auraient évité, en éclairant leur marche de cette règle spéciale du sens mystique : «Il ne faut jamais attribuer à l'Écriture un sens mystique qui ne soit confirmé par quelque autre passage de l'Écriture entendu dans un sens littéral, autrement on attribuerait aux Livres saints une doctrine qu'ils n'enseignent point (50).»
C'est en dehors de cette règle qu'il a donc été annoncé, peut-être avec danger d'erreur :
a) Que l'Antéchrist naîtra à BABYLONE SAINT JÉRÔME), (51), ANDRÉ DE CÉSARÉE, ARÉTAS, BÈDE, HAIMO, RABBANUS, STRABUS, SAINT ANSELME, RUPERT, PETRUS COMESTOR, LUDOLPHE LE CHARTREUX, SAINT ANTONIN, J. GERSON), - en SYRIE (LACTANTIUS FIRMIANUS) ; - en ÉGYPTE (ANASTASIUS SINAÏTA). b) Qu'il sera le fruit d'un commerce illicite (SAINT HIPPOLYTE, SAINT ÉPHREM, SAINT DAMASCÈNE, DOM. SOTO). c)Que son éducation s'accomplira à BETHZAÏDE et à COROZAIM, villes maudites par JÉSUS-CHRIST (RABBANUS, SAINT ANSELME, SAINT ANTONIN). d) Que ses éducateurs seront des magiciens qui, dès son enfance, le pénétreront de leurs principes, et l'instruiront dans les sciences occultes (SAINT CYRILLE DE JÉRUSALEM, RABBANUS, VIGUERIUS, LYRANUS).
e) Qu'il saura par cœur toute l'Écriture et connaîtra tous les arts (SAINT ANSELME). f) Que bien que son Ange gardien ne lui soit pas ôté, cependant il ne pourra exercer aucun acte efficace à son égard, à cause de son obstination et de l'influence des démons sur lui (SAINT ANTONIN, BENED. JUSTINIANUS). g) Que les débuts de son règne et de sa puissance se feront à Babylone (SAINT JÉRÔME, ANDRÉ DE CÉSARÉE, ARÉTAS), - à CAPHARNAÜM et COROZAÏM (SAINT ANTONIN). h) Que dix rois se coaliseront contre lui, mais qu'en ayant vaincu trois, le roi d'ÉGYPTE, le roi d'AFRIQUE et le roi d'ÉTHIOPIE, les sept autres se soumettront. Qu'il éprouvera une défaite navale de la part de certains peuples les occidentaux, mais qu'il ne tardera pas à réparer cet échec passager ; qu'ayant triomphé de tous ses ennemis, il deviendra maître de la terre entière (SAINT HIPPOLYTE, SAINT IRÉNÉE, SAINT CYRILLE, SAINT JÉRÔME, THÉODORET, SAINT ÉPHREM, LACTANCE, V. BÈDE, SAINT ANSELME, etc.). i) Qu'il parviendra à cette domination non seulement par les armes, mais par la ruse et aussi par l'appât des biens temporels. Que les démons lui découvriront tout l'argent caché, toutes les mines précieuses, en sorte qu'il possédera en abondance l'or et l'argent et s'en servira pour séduire (SAINT ANSELME, PETR. COMESTOR). j) Qu'il opérera avec l'aide du démon tous les miracles de JESUS-CHRIST : guérissant les lépreux, les aveugles, faisant marcher les paralytiques, ressuscitant même les morts (SAINT HIPPOLYTE, SAINT ÉPHREM, LACTANCE, SAINT ANSELME, etc.). k) Qu'ayant jeté bas le masque de l'hypocrisie, il aura des mœurs épouvantables, s'adonnant aux turpitudes de la passion des femmes (SAINT JÉRÔME). l) Ajoutons que ses palais eux-mêmes, sa cour, ses vêtements, ses objets précieux, ses parfums, ses repas n'ont pas échappé à une description minutieuse (MALVENDA). m) Qu'enfin il sera frappé et exterminé à Apadno, sur la montagne des Oliviers, alors qu'il tentera de s'élever dans le ciel, à l'exemple du Sauveur. (SAINT JÉRÔME, SAINT JÉRÔME, SAINT AMBROISE, LYRANUS). Cet ensemble de détails ne constitue-t-il pas comme une vie de l'Antéchrist vécue d'avance ? Doit-on les mépriser et les écarter comme inventions fausses et imaginaires ? Non, car dans le domaine du mal tout est possible, Satan devant être l'auxiliaire de l'Antéchrist. Mais des points d'interrogation doivent cependant être placés à la suite de chacun d'eux. Tous ces détails, en effet, ne sauraient être admis ni comme certains, ni comme probables, ni même comme indécis, l'indécision supposant, elle aussi, un point de repère.
Or, ni les uns ni les autres de ces détails ne se trouvent confirmés par des textes précis de l'Écriture entendus dans leur sens littéral, pas plus qu'ils ne reposent sur une indéniable tradition.
Cette tradition fait défaut, puisque, des choses avancées, les unes ne sont émises que par des Pères isolés, les autres par des Pères en plus grand nombre sans doute, mais dont le chiffre ne suffit pas à constituer le consentement unanime, base d'une tradition indiscutable. Les dires de ces Pères ne sont que des opinions personnelles, dignes d'attention et de respect, mais en dehors des anneaux formant la chaîne traditionnelle.
De plus, point de textes scripturaires évidents. C'est principalement sur le chapitre XI de DANIEL, entendu selon le sens figuré ou mystique, que ces opinions reposent. Mais, pour présenter de la valeur, elles devraient avoir également l'appui de quelque autre passage de l'Écriture entendu dans son sens littéral. Or, cet appui, c'est en vain qu'on le cherche pour elles. Aucun des trois portraits de l'Antéchrist, contenus aux chapitres VII de DANIEL, XIII de l'APOCALYPSE, II de la IIè ÉPÎTRE AUX THESSALONICIENS, étudiés dans leur sens littéral, ne confirme ces diverses allégations relatives à la vie de l'Antéchrist. Encore une fois, nous ne les rejetons point, pas plus que nous ne les admettons. Plusieurs d'entre elles peuvent être vraies, comme elles peuvent être fausses. Jusqu'à ce que l'avenir en décide, elles ne doivent être regardées et acceptées que comme des fantaisies, des suppositions.
. Mais en voilà assez de cet horizon noir, tout rempli de l'homme du péché, de celui que SAINT IRÉNÉE a appelé «le résumé de l'universelle iniquité (52)». Portons nos regards d'un autre côté, là où des vaillances entourées de lumière se dessinent. Ce sont les champions des Vérités chrétiennes qui vont apparaître. Ils auront la mission de combattre, contre l'Antéchrist, les combats du Seigneur.
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(2) CHRYSOSTOME Homil. XI, in Joannem.
(3) AMBROISE in Psalm., XLIII.
(4) ÉPHREM Serm. de Antichr.
(5) GRÉGOIRE Magn ; in I Regum, II.
(6) JEAN DAMASCÈNE De fide orthodoxa, lib. IV, cap. XXVII.
(7) HIPPOLYTE Oratio de consummat. mundi.
(8) SAINT JEAN V, 43.
(11) «Ces expressions : un temps, des temps et la moitié d'un temps, signifient un an et deux ans et la moitié d'un an ; et par conséquent trois ans et six mois.., et, dans un autre passage des Écritures, le nombre des mois le déclare.» (SAINT AUGUSTIN Cité de DIEU liv. XX, n°23.)
«Antichristi suprema potestas ac monarchia tantum par tres annos et dimidium durabit. Loquor autem de monarchia et suprema potestate, quia, ut dicitur, data est illi potestas in omnem tribum, et populum, et linguam et gentem. Quantum vero temporis in augenda stabiliendaque monarchia ponere debeat, non mihi constat ; quia neque ex prœdictis locis satis colligitur, neque videtur admodum verisimile, brevi tempore trium annorum cum dimidio haec omnia esse perfecturum. Illud ergo solum est certum, ad summum permansurum in throno suo tribus annis cum dimidio, statimque et ipsum interficiendum, et regnum ejus evertendum» (SUAREZ De Antichr., sect. II, n°3)
(12) FILLION La Sainte Bible commentée : DANIEL ch. VII, V. 23-27.
(14) THÉODORET oratio 7 in Danielem.
(15) HIÉRONYME In DANIEL XI, 21.
(16) FILLION La sainte Bible commentée.
(17) HIPPOLYTE De consummatione mundi.
(18) MALVENDA De Antichristo, liv. III, ch. V. «Cùm exploratum sit Antichristum Judæis pro vero Messia recipiendum, quis nescit Judœos nullum unquam pro Messia habituros, cujus originem non habeant compertam Judaici sanguinis esse»
(19) Procès-verbaux du GRAND SANHÉDRIN
(20) Arch. ISRAËL, ann. 1847, p. 801.
(21) GENÈSE XLIX, 17
(22) CORN. A LAPIDE, GENÈSE XLIX.
(23) JÉRÉMIE VIII, 18
(24) SAINT AUGUSTIN
(25) THÉODORET
(26) SAINT GRÉGOIRE LE GRAND Rupert.
(27) ANDRÉ DE CÉSARÉE
(28) BÈDE Alcuin.
(29) MALVENDA De Antichristo, lib. IX.
(30) VIGOUROUX Les Livres saints et la critique rationaliste, t. IV, p. 636 ; 2e édit.
(31) Voir DOM BENOIT, La Franc-Maçonnerie, t.I. p. 247-262, Paris 1886.
(32) IRÉNÉE Adv. hœres., lib. V, cap. xxv.
(33) SUAREZ De Antich., sect. V, obj. VI.
(34) APOCALYPSE XI, 7 -8
(35) Archives Israélites, 10 août 1905, p. 249-252. - Voir notre ouvrage l'Avenir de JÉRUSALEM (Espérances et chimères) : Réponse aux Congrès Sionistes, Paris, librairie Poussielgue.
(36) APOCALYPSE XI, 7 -8
(37) Sur cette tradition, voir Cornel. à LAPIDE II EPÎTRE AUX THESSALONICINS II, 7. et Comm. sur l'APOCALYPSE ch. XVII, 1-2. - Dans l'édition Vivès, t. XIX. p. 155 et t. XXI, p. 307-309. Elle est adoptée, entre autres exégètes, par SIXTE DE SIENNE, BELLARMIN, ALCAZAR, SALMERON, SUAREZ - Cfr. Drach, Comment sur l'APOCALYPSE p. 127.
(38) Érection du monument de GIORDANO BRUNO
«... Du T..., 10 octobre 1890.
«Aux Vénérables Frères des Loges italiennes,«L'édifice que les FF... sont en voie d'élever dans le monde ne pourra être regardé comme arrivé à bon point tant que les FF... d'ITALIE n'auront pas fait don à l'humanité des décombres de la destruction du grand ennemi.
«L'entreprise avance rapidement en ITALIE..... Nous avons appliqué le ciseau au dernier refuge de la superstition, et la fidélité du F... 33.. qui est à la tête du pouvoir politique (M. CRISPI) nous est une garantie que le VATICAN tombera sous notre marteau vivifiant.
«Mais il est nécessaire que, lors des prochaines élections politiques, quatre cents FF... au moins entrent à la Chambre législative comme députés.....Les derniers efforts rencontreront de plus grands obstacles du côté du chef des prêtres et de ses vils esclaves......
«Le G...O... invoque le génie de l'humanité pour que tous les FF... travaillent de toutes leurs forces à disperser les pierres du VATICAN pour construire avec elles le temple de la Nation émancipée.
«Le G...O...de la Vallée du TIBRE»
(40) Encyclique HUMANUM GENUS de S. S. LÉON XIII, 20 avril 1884.
(42) HIÉRONYME Ad Algariam, quœst., II.
(43) CHRYSOSTOME In II ad THESSALONICIENS II.
(44) Théodor., In II ad THESSALONICIENS II.
(45) THÉOPHYLACTE In II ad THESSALONICIENS, II.
(46) AUGUSTIN Civit. Dei, lib. XX, n° XIX.
(47) 1 CORINTHIENS X, 11.
(48) JONAS III, 14 ; MATTHIEU XII, 40.
(49) ROMAINS V, 14.
(50) «Nihil est sub sensu spirituali alicui loco tribuendum quod non per alium locum in sensu litterali manifeste traditum inveniatur, ut quanquam quæ in uno loco exponuntur, ad tropologiam vel allegoriam spectent, in aliis tamen locis ad litteram dicta ostendantur » (Salmeron, Comm. in Evangel. hist., prol. XIX, canon V, 1592, t.I, p. 345. - VIGOUROUX, Man. bibl., t. I, p. 285, 8è édition.
(51) Les noms entre parenthèses sont ceux des principaux partisans des diverses opinions.
(52) «Recapitulatio universæ iniquitatis » (Iræn., Adv. hœres., lib. V, c. XXVIII.)
00:01 Publié dans L'ANTECHRIST par AUGUSTIN LEMANN | Lien permanent | Commentaires (0)
01/01/2010
L'ANTÉCHRIST par AUGUSTIN LÉMANN (3)
CHAPITRE TROISIÈME
Les champions de la Vérité chrétienne contre l'Antéchrist.
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Ce qu'ils seront au point de vue de l'énergie de la foi, SAINT AUGUSTIN l'a exprimé dans ce cri d'admiration : «Que sommes-nous en comparaison des saints et des fidèles des derniers temps, puisque, pour les éprouver, DIEU déliera un ennemi (1), contre lequel, quoique enchaîné, nous ne pouvons lutter qu'avec de si grands dangers ? (2)» SAINT HIPPOLYTE a dit aussi : «O heureux ceux qui vaincront un tel tyran ! Ils seront, il faut l'avouer, plus illustres et plus héroïques que leurs devanciers (3)
Quels seront-ils donc ces héros de l'avenir ?
D'abord l'Église elle-même, l'Église militante, compacte dans sa hiérarchie, avec l'auguste personne de son Chef, avec ses évêques, ses prêtres, ses religieux, avec tous ses ministres. Aucune mesure, si savante, si oppressive soit-elle, n'aura la puissance de leur fermer la bouche. Lorsque le pèlerin, à la Ville des Papes, visite l'église souterraine de Sainte-Marie-in-Via-Lata, autrefois une prison, il y lit, non sans émotion, cinq mots gravés sur les murailles, reproduction de ceux que, dans ce lieu même, l'Apôtre SAINT PAUL écrivit à son disciple TIMOTHÉE :
«La parole de DIEU ne s'enchaîne pas, Verbum Dei non est alligatum (4)». Lui-même, l'Apôtre SAINT PAUL, a été, de ce nouvel axiome, la démonstration vivante. Libre, il prêcha sur presque toutes les plages du monde alors connu ; prisonnier, il ne cessa jamais de prêcher. La parole de DIEU ne s'enchaîne pas ! Des lèvres de l'Apôtre, ces mots se sont placés, depuis, sur celles de tous les membres de la hiérarchie catholique. Ils vibraient encore, il y a quelques années, sur les lèvres de ce vieil archevêque de Paris, de si douce et si grande mémoire, le cardinal GUIBERT, lorsque, à une circulaire ministérielle qui avait la prétention de réglementer les mandements des évêques, il fit cette calme et fière réponse : «Monsieur le Ministre, on n'enchaîne pas plus la parole d'un évêque, qu'on n'enchaîne un rayon de soleil».
La parole de DIEU ne s'enchaîne pas ! Ces mots seront encore, aux mesures que prendra l'Antéchrist, la réponse de l'Église. L'Église ! Ah ! Elle restera inébranlable dans la mission que lui a confiée son divin Fondateur :
«Allez et enseignez toutes les nations... leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé. Et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la consommation des siècles (5)». Enseigner la vérité chrétienne, l'enseigner à toutes les nations, l'enseigner tous les jours, l'enseigner jusqu'à la consommation des siècles, tels sont le précepte et la prophétie. Rien ne saurait en empêcher l'accomplissement. Et si les flots de la persécution, grossissant toujours, se mettent à monter et à monter encore, veut-on savoir ce qu'il adviendra de l'Église ?... À mesure que les eaux du déluge montaient, dit un texte mystérieux de la GENÈSE, l'arche, tranquille sur ses destinées, s'élevait de terre et montait dans le sublime : Elevaverunt arcam in sublime à terra (6). Le sublime ! Oui, voilà, pour l'Église, les effets des persécutions. Elle montait dans le sublime et parlait de plus haut, lorsque, au siècle de JULIEN L'APOSTAT, à l'injonction qui lui avait été faite de cesser tout enseignement, elle répondait par des voix qui se nommaient ATHANASE, GRÉGOIRE DE NAZIANZE, AUGUSTIN, JEAN CHRYSOSTOME ! L'Église montera encore dans le sublime, lorsque, dans la persécution de l'Antéchrist, la plus redoutable de toutes celles qu'elle aura subies, elle poursuivra sa mission avec une fermeté qu'a célébrée d'avance la parole magnifique du Père LACORDAIRE : «Les princes, s'écriait un jour, dans la chaire de NOTRE-DAME DE PARIS, l'illustre dominicain, les princes pourront bien se réunir pour combattre les prérogatives de l'Église, les charger de noms flétrissants afin de les rendre odieuses, dire que c'est une puissance exorbitante qui perd les États : nous les laisserons dire, et nous continuerons à prêcher la vérité... Si l'on nous envoie en exil, nous le ferons en exil ; si l'on nous jette dans les prisons, nous le ferons dans les prisons ; si l'on nous enchaîne dans les mines, nous le ferons dans les mines ; si l'on nous chasse d'un royaume, nous passerons dans un autre. Mais si l'on nous chasse de partout, si la puissance de l'Antéchrist vient à s'étendre sur toute la face du monde, alors, comme au commencement de l'Église, nous fuirons dans les tombeaux et dans les catacombes. Et si enfin on nous poursuit jusque-là, si l'on nous fait monter sur les échafauds, dans tout noble cœur d'homme nous trouverons un dernier asile, parce que nous n'aurons pas désespéré de la vérité, de la justice et de la liberté du genre humain (7)». Le second champion de la vérité chrétienne contre l'Antéchrist sera une phalange de Docteurs, suscités de DIEU pour ces temps d'épreuve. Jamais les docteurs, astres bienfaisants, n'ont manqué à l'Église. Mais ce qu'il y aura alors de particulier, c'est que cette phalange de docteurs recevra, pour le soutien et la consolation des bons, une plus grande intelligence de nos Saintes Écritures. Le prophète DANIEL en a fait l'annonce dans un autre passage de son livre, également consacré à la persécution de l'Antéchrist :
«Les impies, dit-il, agiront avec impiété, et tous ces impies n'auront pas l'intelligence, mais ceux qui auront la science de Dieu comprendront (8)». Ce qui signifie que tandis que les impies, frappés d'aveuglement, accompliront les dernières prophéties, comme autrefois les Juifs, sans les comprendre, les docteurs de l'Église, inondés de nouvelles lumières et pénétrant les passages les plus obscurs de ces prophéties, y trouveront l'explication des événements de cette époque, et, prémunissant les fidèles contre les artifices de l'Antéchrist, ils les maintiendront dans la fermeté et la confiance, dans l'attachement à l'Église et à ses divins enseignements, au prix même de la vie. Sous cette parole de feu des docteurs de vérité, l'enseignement chrétien, si persécuté, si traqué qu'il puisse être, brillera encore d'un tel éclat, et un si grand nombre lui devront leur persévérance, que le même prophète DANIEL, dans une description sommaire de la vie future, tracée d'une manière rapide, fait exception à l'égard de ces docteurs des derniers âges ; il s'arrête devant eux, et les montrant du doigt : «Ceux, dit-il, qui en auront instruit plusieurs dans la justice brilleront comme des étoiles dans des éternités sans fin (9)». Le troisième champion de la vérité chrétienne contre l'Antéchrist sera le peuple chrétien demeuré fidèle. Il en fut ainsi chez le peuple juif, au temps de la persécution d'ANTIOCHUS.
«Le peuple qui connaît son DIEU s'attachera à la Loi et l'observera (10).» Le peuple qui connaît son DIEU ! À l'opposé des apostats, il y aura donc un peuple de fidèles, et ce peuple de fidèles se montrera hautement, énergiquement attaché à la Loi. «Croyons, dit SAINT AUGUSTIN, que ni les conversions, ni les apostasies ne manqueront à l'Église ; mais les parents, pour faire baptiser leurs enfants, et les nouveaux fidèles, déploieront tant de force, qu'ils triompheront du diable déchaîné ; et tout, ruses plus perfides, efforts plus violents que jamais, tout échouera contre la vigilance de leur sagesse et la force de leur patience... Car, s'il faut avouer que la charité d'un grand nombre doit se refroidir à la vue de l'iniquité triomphante, et que, par des persécutions inouïes, des ruses jusqu'alors inconnues, le démon, libre de ses chaînes, doit entraîner la chute de beaucoup qui ne sont pas écrits au livre de vie ; il faut croire aussi que non seulement ceux dont la foi sortira victorieuse de l'épreuve de ce temps-là, mais plusieurs même du dehors, aidés de la grâce de DIEU et de la considération des Écritures qui prédisent la fin des temps dont ils sentiront l'approche, trouveront alors plus de fermeté pour croire ce qu'ils ne croyaient pas, et plus de force pour vaincre le diable déchaîné (11).» Mais voici la merveille : La prophétie de DANIEL ajoute :
«Et les docteurs du peuple en instruiront beaucoup, et ils tomberont sous le glaive, par la flamme, par la captivité, et par des brigandages prolongés (12).» Remarquable est cette expression : les docteurs du peuple ! Mais quoi ! Ce titre de «docteurs» que décerne le prophète, n'est-il pas réservé dans l'Église ? Ne demeure-t-il pas l'apanage des intelligences d'élite qui ont consumé leurs veilles à l'acquisition, souvent ardue, de la vérité ? On dit : les docteurs de l'Église, mais les docteurs du peuple ?... Admirons les délicatesses divines : Ce titre de docteur, juste récompense du talent uni au travail, l'ESPRIT-SAINT l'attribue également, et avec infiniment de justesse, à des petits parmi le peuple que la grandeur de leur foi a transformés en apôtres. Qui n'en a rencontré sur son chemin de ces docteurs du peuple ? Quelque obscur ouvrier, une humble servante, des enfants même. Il tombait de leurs lèvres comme des jets de lumière : c'est l'amour qui les faisait jaillir, l'amour qui voit aussi loin, souvent plus loin que l'intelligence. Autour du berceau de sa foi, notre ville de LYON a entendu de ces docteurs du peuple, et depuis, dans sa reconnaissance, elle n'a plus séparé l'humble BLANDINE du grand saint IRÉNÉE ! Ce sera aussi dans ces docteurs du peuple que l'Église des derniers âges rencontrera une de ses principales forces, pour tenir tête à l'Antéchrist. Apôtres intrépides des vérités chrétiennes, ils les feront retentir dans les ateliers et les échoppes, dans les carrefours et les campagnes. Aussi l'Antéchrist les aura-t-il en haine, les tenant comme l'un des plus grands obstacles à l'établissement de son règne tyrannique. Il les poursuivra avec férocité. Les uns tomberont sous le glaive, les autres par la flamme, par la captivité et des brigandages prolongés. Quel sera le nombre de ces enfants du peuple à la fois docteurs et martyrs... Le Seigneur s'en est réservé le secret. Mais si vaste que puisse être le champ de leurs combats, saluons-les d'avance : les fils du peuple y seront tombés par la cause du CHRIST et de ses vérités ! Trois champions ont déjà passé sous notre regard : l'Église, les docteurs, le peuple fidèle. Reste un quatrième champion, ménagé comme secours extraordinaire, et dont on ne peut parler qu'avec une certaine réserve, à cause du mystère qui l'entoure : c'est le retour et la prédication simultanée d'ÉNOCH et d'ÉLIE, désignés probablement dans l'APOCALYPSE sous le nom des DEUX TÉMOINS (13). Voici ce qu'on en peut dire, d'après la Tradition et l'Écriture :
a) II est certain qu'ÉNOCH et ÉLIE ne sont pas morts, ÉNOCH «ayant été enlevé pour qu'il ne goûtât point la mort», ce sont les expressions de SAINT PAUL (14), et ÉLIE ayant disparu du côté du ciel «sur un char à chevaux de feu (15)». Tous les Pères sont d'accord sur ce point. b) Il est également certain que, tenus ainsi en réserve dans un lieu connu de DIEU seul, ÉNOCH et ÉLIE doivent revenir pour prêcher au milieu des hommes : « ÉLIE doit en effet revenir et il rétablira toutes choses» (16), a dit Notre-Seigneur lui-même ; et le livre de l'ÉCCLÉSIASTIQUE affirme d'ÉNOCH : «qu'il a été transporté dans un paradis, pour apporter de là la pénitence aux nations» (17). Aussi BELLARMIN a-t-il pu conclure : «Nier l'avènement futur et personnel d'ÉLIE, c'est une hérésie ou une erreur qui approche de l'hérésie (18).» Et BOSSUET, non moins affirmatif, s'écrie : «Il faut être plus que téméraire pour improuver la tradition d'ÉNOCH et d'ÉLIE à la fin des siècles(19).» Vie toujours permanente d'ÉNOCH et d'ÉLIE, retour de l'un et de l'autre au milieu des hommes, pour y prêcher la pénitence et raviver la foi, voilà donc deux points certains.
Mais à quand l'époque précise de ce retour ?
C'est là que la réserve dont nous parlions tout à l'heure est commandée. Et cependant la Tradition catholique presque tout entière s'accorde à placer ce retour au temps de l'Antéchrist, et à reconnaître ÉNOCH et ÉLIE dans les deux fameux témoins de l'APOCALYPSE, auxquels incombera l'enviable et glorieuse mission de combattre en face le fils de perdition.
Voici ce célèbre passage de l'APOCALYPSE :
«Et je donnerai mission à mes DEUX TÉMOINS, et ils prophétiseront pendant mille deux cent soixante jours, revêtus de sacs. Ce sont les deux oliviers et les deux candélabres qui se trouvent en présence du Seigneur de la terre. Et si quelqu'un veut leur nuire, un feu sortira de leur bouche, et dévorera leurs ennemis ; et si quelqu'un veut les offenser, il périra de la même manière. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, pour qu'il ne pleuve pas durant les jours de leur prophétie : et ils ont sur les eaux le pouvoir de les changer en sang, et de frapper la terre de toute sorte de plaies, toutes les fois qu'ils le voudront. Et lorsqu'ils auront achevé leur témoignage, la Bête, qui monte de l'abîme, leur fera la guerre, les vaincra et les tuera (20).»
Il est de toute évidence que l'APOCALYPSE, en cet endroit, parle de DEUX TÉMOINS, prédicateurs au milieu des hommes et antagonistes de la Bête, antagonistes de l'Antéchrist ; mais parce que, fidèle à la trame de mystère qui va de sa première à sa dernière page, l'APOCALYPSE ne nomme pas expressément ces DEUX TÉMOINS, tout en les désignant suffisamment, ici encore s'impose l'obligation de la réserve. Mais, nous le répétons, la Tradition catholique presque tout entière s'accorde à les nommer, et, de sa grande voix, elle crie : les DEUX TÉMOINS, antagonistes de l'Antéchrist, seront ÉNOCH et ÉLIE ! Le cadre restreint de ce travail ne nous permet pas de rapporter ici ces monuments de la Tradition ; mais les grands commentateurs bibliques, tels que CORNELIUS A LAPIDE et ESTIUS, les tiennent à la disposition de nos lecteurs et, à la suite des témoignages cités, ils pourront lire ces lignes : «Qu'ÉNOCH et ÉLIE soient encore vivants, et qu'ils doivent l'un et l'autre, avant le jugement, prêcher contre l'Antéchrist, c'est l'ancienne tradition de l'Église à laquelle la plupart des Pères rendent témoignage : «Vetus est Ecclesiæ traditio, cujus plerique Patres etiam meminerunt (21).» Et avant ESTIUS et CORNÉLIUS, SAINT THOMAS avait déjà écrit : «ÉNOCH a été enlevé dans un paradis terrestre, où la croyance le fait vivre conjointement avec ÉLIE jusqu'à l'avènement de l'Antéchrist (22).» Les deux grands témoins de l'Évangile, au temps de l'Antéchrist, seront donc, tout nous autorise à le croire, ÉNOCH et ÉLIE : envoyés, l'un, aux chrétiens prévaricateurs pour les reprendre ; l'autre, aux Juifs incrédules pour les rappeler. À celui-là, plus particulièrement les Nations ; à celui-ci, les restes de JACOB ; mais à tous deux la prédication de l'Évangile ; à tous deux la défense de la vérité chrétienne.
Et alors, sous le tonnerre de ces deux voix dominant les mugissements de la tempête, quel spectacle digne des regards du Ciel ! Ce n'est plus seulement l'Église, avec ses ministres, ses docteurs et ses fidèles qui fait retentir le CREDO des vérités chrétiennes, ce sont encore les siècles du passé qui ressuscitent et entrent en lice pour proclamer JÉSUS-CHRIST. Les siècles de la Loi de nature, représentés par le patriarche ÉNOCH ! Les siècles de la Loi écrite, représentés par le prophète ÉLIE ! Siècles de la Loi de nature et siècles de la Loi écrite, les voici qui donnent la main aux siècles de la Loi de grâce, et se dressant tous ensemble en face de l'Antéchrist, qui résume, lui aussi, toutes les hérésies, tous les schismes, toutes les persécutions du passé, ils lui crient et ils crient à toutes les extrémités de la terre : JÉSUS-CHRIST est DIEU ! Lui seul est le Rédempteur !... Ne sera-ce pas l'Église s'élevant encore dans le sublime, Elevaverunt arcam in sublime a terra (23)
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(1) «Et (angelus) apprehendit draconem, serpentem antiquum, qui est diabolus et satanas ; et ligavit eum per annos mille, et post hoec oportet illum solvi modico tempore» (APOCALYPSE XX, 2-3.)
(2) SAINT AUGUSTIN Cité de DIEU liv. XX, n° 8
(3) SAINT HIPPOLYTE De consum. mundi
(4) II TIMOTHÉE II, 9
(5) SAINT MATTHIEU XXVIII, 19, 20.
(6) GENÈSE VII, 17. « Multiplicatoe sunt aquoe, et eleraverunt arcam in sublime a terra
(7) LACORDAIRE VIe conférence : Des rapports de l'Église avec l'ordre temporel, t. II, p.111, Paris, 158
(8) DANIEL XII, 10
(9) DANIEL XII. 3
(10) Id., XI, 32
(11) SAINT AUGUSTIN Cité de DIEU liv. XX, n° 8
«Erunt ergo multi electi qui non vincentur, et in quibus Ecclesia manebit. Et ideo in Apoc. semper ponitur illa limitatio : Adoraverunt bestiam omnes qui inhabitant terram, quorum non sunt nomina scripta in libro vitæ. Patres etiam supra citati supponunt tunc futuros esse multos, et eximios martyres, qui usque ad mortem erunt in fide constantes ; ergo pari modo in montibus et speluncis perseverabunt multi confessores, qui superstites manebunt post mortem Antichristi. At in eis non deficiet usus sacramentorum et sacrificii Eucharistici in locis abditis. Persecutores enim non poterunt hæc auferre, nisi in eorum cognitionem venerint ; non permittet autem Deus dæmonem aut omnia Sanctorum abdita loca perlustrare, aut persecutoribus revelare »(SUAREZ De Antichristo, sect. VI, n° 5.)
(12) DANIEL XI, 33
(13) APOCALYPSE XI, 3-13
(14) HÉBREUX XI, 5
(15) IV ROIS II, 11 ; ÉCCLÉSIASTIQUE XLVIII, 9
(16) SAINT MATTHIEU XVII, 11.- Voir encore MALACHIE V, 5 ; ÉCCLÉSIASTIQUE XLVIII, 10
(17) ÉCCLÉSIASTIQUE XLIV, 16
(18) BELLARMIN De Rom. Pont., lib. III, c. VI.
(19) BOSSUET Préface à l'Explic. de l' APOCALYPSE XV
(20) APOCALYPSE XI, 3-7
(21) ESTIUS In ÉCCLÉSIATIQUE XLIV, 16 ; XLVIII, 10 ; In APOCALYPSE XI, 1-7 ; -Corn, a Lap., In ÉCCLÉSIASTIQUE et APOCALYPSE
(22) SAINT THOMAS Summa Theol., pars IIIa, q. XLIX, a. 5, ad 2°
CHAPITRE QUATRIÈME
L'époque de la venue de l'Antéchrist incertaine et sa fixation interdite.
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En quelle année du monde l'Antéchrist fera-t-il son apparition ?
Nul ne saurait l'indiquer, la Tradition et l'Écriture étant muettes sur ce point. DIEU seul a la connaissance de cette année et de l'heure. Son secret, il se l'est réservé. Toutes les investigations ont donc échoué. Il y a une borne, elle reste infranchissable. L'apôtre SAINT PAUL, écrivant de l'Antéchrist aux THESSALONICIENS, a fait allusion à cette borne dans les expressions suivantes :
«Afin qu'il se manifeste en son temps, Ut reveletur in suo tempore (1).» À quelle époque du monde ce temps arrivera-t-il ? L'apôtre SAINT PAUL ne l'ayant pas indiqué, mais s'étant servi d'une expression indéterminée, l'Église, conduite par l'ESPRIT-SAINT et toujours prudente, n'a rien ajouté et n'ajoutera rien à la brève indication de l'Apôtre. Respectueuse de sa réserve, elle s'est abstenue de soulever le voile et de regarder au-delà. Bien plus, afin de couper court à des indiscrétions qui s'étaient produites, elle n'a pas hésité à défendre sous peine d'excommunication d'annoncer pour époque déterminée la venue de l'Antéchrist ou le jour du Jugement dernier. C'est sous LÉON X, en l'an 1516, le 14 des Calend. de janvier, au Ve concile oecuménique de Latran (sess. XI, Constit. Supernæ majestatis præsidio) que ce décret, dont voici la teneur, a été porté :
«Nous ordonnons à tous ceux qui exercent la charge de la prédication ou qui l'exerceront dans l'avenir qu'ils ne présument pas de fixer dans leurs prédications ou dans leurs affirmations un temps déterminé pour les maux futurs, soit pour l'avènement de l'Antéchrist, soit pour le Jugement : attendu que la Vérité dit : Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité : ceux donc qui, jusqu'à présent, ont osé émettre de pareilles choses, ont menti, et il est avéré que, par leur fait, un grand dommage a été porté à l'autorité de ceux qui prêchent sagement (2).» Les motifs de cette défense sont indiqués dans son texte :
D'abord, le respect dû à la conduite de DIEU. Il est le maître absolu du temps et de ce qui s'y passe ; il ne convient donc pas que les hommes veuillent connaître d'avance, d'une façon indiscrète, le résultat de ses décrets éternels. Leur règle de conduite, à l'égard de ces décrets éternels, est celle qu'a tracée l'auteur inspiré de l'ÉCCLÉSIASTIQUE :
«Ne recherche pas ce qui est au-dessus de toi, et ne scrute point ce qui surpasse tes forces... N'étends pas ta curiosité à toutes les œuvres de DIEU (3)». Ce respect dû aux décrets et aux œuvres de DIEU, la plume de SAINT AUGUSTIN l'a exprimé dans cette admirable sentence : «Honore ce que tu ne comprends pas encore, et honore-le d'autant plus que les voiles sont plus nombreux. Plus quelqu'un est digne d'honneur et plus aussi les portières sont multipliées dans sa demeure. Les voiles commandent l'honneur dû au secret, et ils se lèvent pour ceux qui savent honorer (4)». Le second motif de la défense est d'éviter aux fidèles des préoccupations troublantes, danger pour les devoirs à remplir à l'heure présente. Qu'on se rappelle la frayeur des THESSALONICIENS que SAINT PAUL fut obligé de rassurer :
«Nous vous conjurons, mes Frères, de ne point vous laisser troubler ni épouvanter... comme si le jour du Seigneur était proche (5)». Et après avoir tracé le portrait de l'Antéchrist au chapitre II de son épître, l'Apôtre le fait suivre, au chapitre III, de ce conseil : «Nous apprenons que quelques-uns parmi vous se conduisent d'une manière inquiète, ne travaillant pas, mais n'agissant que pour satisfaire leur curiosité. Or, nous ordonnons à ces personnes, et nous les conjurons par le Seigneur JÉSUS-CHRIST, de manger leur pain en travaillant paisiblement (6)». Le troisième motif est d'empêcher les scandales, toujours au détriment des âmes. Car lorsque l'événement ne justifie pas les prédictions hasardées, ceux qui sont faibles dans la foi en prennent occasion de mépriser les prophéties réelles de l'Écriture et d'en douter. Ainsi en a-t-il été plus d'une fois en divers temps ; et l'histoire ecclésiastique a dû enregistrer les noms de plusieurs de ces rêveurs qui avaient eu l'audace d'annoncer pour une époque déterminée l'avènement de l'Antéchrist ; par exemple :
- Un jeune Parisien visionnaire annonça publiquement dans une chaire de Paris, vers 960, que l'Antéchrist apparaîtrait à la fin de l'an 1000. Il fut combattu victorieusement par ABBON, le futur abbé DE FLEURY (7). - FLUENTINUS DE FLORENCE, condamné en 1105 par PASCAL II ; - ARNOLD DE VILLENEUVE, condamné en 1311. Il avait fixé l'avènement et la persécution de l'Antéchrist à l'année 1377 ; - BARTHÉLÉMY IANOUESIUS que le pape URBAIN V condamna pour avoir fixé cet avènement au jour de la Pentecôte de l'an 1360 ; - NICOLAS CUSIN l'annonça pour les années 1700 ou 1734 ; - MAMMÈRE BRUSCHIUS, pour 1589 ou 1643 ; - JÉRÔME CARDANE, pour l'année 1800 ; - M. d'HÉDOUVILLE, entre 1952 et 1953 ; - L'auteur anonyme des Précurseurs de l'Antéchrist, pour l'année 1957 ; - L'abbé MAITRE place la fin du monde à la fin du XXe siècle ou dans le courant du XXIe. Ces exemples ne sont-ils pas une démonstration de la sagesse de l'Église dans la défense qu'elle a faite de fixer une date déterminée soit pour cet avènement, soit pour la fin du monde ? (8) Est-ce à dire qu'elle défende également d'émettre des conjectures ? Non : la défense portée par le Vème Concile œcuménique de LATRAN ne va pas jusque-là. Elle n'atteint seulement que toute date fixe. Les généralités, les conjectures prudentes, l'indication des signes précurseurs restent choses permises, à l'exemple de certains Pères et d'éminents Docteurs qui ne s'en sont pas fait faute.
- EUSÈBE «signale l'avènement de l'Adversaire, lequel aura la liberté d'assiéger l'Église du Christ (9)».
- JUDA CYR, autre historien ecclésiastique, croit que l'avènement de l'Antéchrist est proche (10). - TERTULLIEN parle de l'Antéchrist qui s'approche : « Antichristo jam instante (11)». - SAINT CYPRIEN : «Vous devez tenir pour certain que le temps de l'affliction a commencé, que la fin du siècle et le temps de l'Antéchrist approchent (12)». - SAINT HILAIRE avertit de l'Antéchrist imminent : «imminentis Antichristi (13)». - SAINT BASILE : «Ne sommes-nous pas à la neuvième heure ? N'est-ce pas l'apostasie ? Afin qu'ensuite se manifeste l'Impie, ce fils de perdition ? (14)» - SAINT AMBROISE : «Parce que nous sommes arrivés au déclin du siècle, certaines maladies en sont les signes. La maladie du monde, c'est la faim ; la maladie du monde, c'est la peste ; la maladie du monde, c'est la persécution (15)». - SAINT JÉRÔME : «Nous ne prenons pas garde que l'Antéchrist approche (16)». - SAINT BERNARD décrivant les impiétés de son siècle jette ce cri d'alarme : « Il ne reste plus qu'à voir l'homme de péché, le fils de perdition, faire son apparition (17)». - SAINT GRÉGOIRE LE GRAND : «Le roi de superbe est proche, «Rex superbiæ prope est (18)» Comme on a pu le constater, aucun des Pères cités ne s'est permis de fixer une date déterminée pour l'avènement de l'Antéchrist ou de la fin du monde. Ils demeurent tous dans des généralités, ils rappellent les signes, ils conjecturent ; ils ne fixent rien. Leur manière de prêcher ou d'écrire est conforme aux annonces à la fois nettes et prudentes de Notre-Seigneur lui-même et de son apôtre SAINT PAUL. Aux chapitres SAINT MATTHIEU XXIV-XXV, Notre-Seigneur annonce nettement la fin du monde, il en donne les signes précurseurs, mais il ne fixe pas de date. À l'exemple de son Maître, SAINT PAUL, au chapitre II de la IIe épître aux THESSALONICIENS, annonce nettement l'Antéchrist, mais il ne fixe pas de date à son avènement ; il se borne à indiquer le signe précurseur de cet avènement : l'APOSTASIE : Discessio primum et revelatus fuerit homo peccati (20). |
(2) Mandantes omnibus, qui hoc onus prædicationis sustinent, quique in futurum sustinebunt, ut tempus quoque præfixum futurorum malorum, vel Antichristi adventum, aut certum diem Judicii prædicare, vel asserere nequaquam præsumant : cùm Veritas dicat : Non est vestrum nosse tempora vel momenta, quæ Pater posuit in sua potestate : ipsosque qui hactenus similia asserere ausi sunt, mentitos, ac eorum causa, reliquorum etiam rectè prædicantium auctoritati non modicum detractum fuisse constet » (Cit. ap. Ferraris, Prompta bibl., verbo Prædicare. - Mansi, Sacrorum Conciliorum collectio, t. XXXII, p. 945-947.)
(3) ÉCCLÉSIASTIQUE III, 22-24
(4)«Honora quod nondum intelligis et tanto magis honora quanto plura vela cernis. Quanto enim quisque honoratior est, tanto plura vela pendent in domo ejus. Vela faciunt honorem secreti ; sed honorantibus levantur vela » (SAINT AUGUSTIN, Serm LI, 5.)
(5) II THESSALONICIENS II, 1-2
(6) Id., III, 11-12.
(7) Abbonis apologeticum apud Migne, Patrol, lat., t. CXXXIX, c. 162. (8) Parmi les auteurs qui ont fixé une date à l'avènement de l'Antéchrist, nous avons eu la surprise de rencontrer le vénérable serviteur de DIEU BARTHÉLÉMI HOLZHAUSER, restaurateur de la discipline ecclésiastique en ALLEMAGNE, fondateur de l'Association des Prêtres séculiers vivant en communauté, décédé le 20 mai 1658. Auteur d'une Interprétation de l'APOCALYPSE très en vogue en ALLEMAGNE, et où il y a certainement de très belles et très émouvantes pages, HOLZHAUSER a écrit les lignes suivantes :
«Au milieu de l'année de Jésus-christ 1855, dans le dix-neuvième siècle, naîtra l'Antéchrist, et il vivra cinquante cinq ans et demi. Et c'est dans les trois dernières années de sa vie et pendant les six derniers mois, c'est-à-dire pendant trois ans et demi qu'il sévira dans la plus grande fureur contre la chrétienté, et que, d'accord avec son faux prophète l'antipape, il exterminera l'Église, dispersera le troupeau de JÉSUS-CHRIST, vaincra et tuera tous les fidèles par la puissance qui lui aura été donnée pour quarante deux mois sur toute tribu, sur tout peuple, sur toute langue et sur toute nation, pour faire la guerre contre les saints de DIEU, et pour les vaincre durant le temps qu'il sera assis dans la plénitude de son règne. Ainsi donc, en l'an 1911, le fils de perdition sera tué au milieu de la cinquante-sixième année de sa vie par le souffle, c'est-à-dire par la parole qui sortira de la bouche de JÉSUS DE NAZARETH crucifié», (Interprétation de l'APOCALYPSE, 3e édit., t. II, pag. 120, Paris, 1872 ; librairie Louis Vivès.) -
Si la cause de béatification du vénérable serviteur de DIEU doit se poursuivre, que ces lignes ne soient pas un obstacle. L'honorable Promoteur de la foi voudra bien examiner de quel esprit elles émanent. Dans le cas où elles ne seraient qu'une interprétation personnelle, ne pourrait-on pas invoquer, en faveur de leur auteur, l'ignorance du décret du Ve CONCILE DE LATRAN, c'est-à-dire la bonne foi.
Errare humanum est, surtout lorsqu'il s'agit d'un décret recouvert d'une poussière séculaire, et ignoré d'un grand nombre dans l'Église. Si nous avons pris la liberté de remettre ce décret en évidence, c'est afin que, dans les temps troublés devenus ceux de l'Église et de la société humaine, les âmes se tiennent en garde contre des calculs de nature à les inquiéter.
(9) EUSÈBE Hist. eccl., lib. V, c. I.
(10) EUSÈBE Hist. Eccl., lib. V, c. VI.
(11) TERTULLIEN lib. De fuga in persecutione, c. XII.
(12) SAINT CYPRIEN Epist. LVI ad Thibaritanos.
(13) HILARION Lib. contra Auxentium.
(14) SAINT BASILE Epist. LXXI, ad Alexandrinos.
(15) SAINT AMBROISE Oratio in obit. Satyri fratris.
(16) HIÉRONYME Epist. II, ad Ageruch.
(17) SAINT BERNARD Serm. 6 in psalm. 90.
(18) SAINT GRÉGOIRE Mag, Epist. XXXVIII, ad Joan. Constantin. episc.
(19) Id., Homil. I, in Evang.
(20) II THESSALONICIENS II, 3
23:58 Publié dans L'ANTECHRIST par AUGUSTIN LEMANN | Lien permanent | Commentaires (0)