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11/10/2009

IV - LA GLOIRE CREPUSCULAIRE DE L'EGLISE


 

 

IENHEUREUSE

ANNE-CATHERINE EMMERICH (1774/1824)

 

 

LIRE LES QUATRES PAGES ANNE-CATERINE EMMERICH

 

 

IV -LA GLOIRE CREPUSCULAIRE DE L'EGLISE

 

LA RECONSTRUCTION DE L'EGLISE

 

«Alors je vis rebâtir l'Eglise très promptement et avec plus de magnificence que jamais.

Je vis une femme pleine de majesté s'avancer dans la grande place qui est devant l'Eglise. Elle avait son ample manteau relevé sur les deux bras et elle s'éleva doucement en l'air. Elle se posa sur le dôme et étendit sur toute l'étendue de l'Eglise son manteau qui semblait rayonner d'or. Les démolisseurs venaient de prendre un instant de repos, mais, quand ils voulurent se remettre à l'oeuvre, il leur fut absolument impossible d'approcher de l'espace couvert par le manteau.

Puis je vis, dans le lointain, s'approcher de grandes cohortes, rangées en cercle tout autour de l'Eglise, les unes sur la terre,les autres dans le ciel. La première était composée de jeunes hommes et de jeunes filles, la

seconde de gens mariés de toute condition parmi lesquels des rois et des reines, la troisième de religieux, la quatrième de gens de guerre. En avant de ceux-ci, je vis un homme monté sur un cheval blanc. La dernière troupe était composée de bourgeois et de paysans dont beaucoup étaient marqués au front d'une croix rouge.

Alors la bataille s'engagea dans le ciel : Michel et ses anges combattirent le Dragon. Celui-ci riposta, appuyé par ses Anges, mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc, l'énorme Dragon, l'antique Serpent, le Diable ou Satan, comme on l'appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et tous ses Anges furent jetés avec lui». (Apoc XII 7-9)

J'ai vu l'Eglise de saint Pierre :
elle était dénudée, à l'exception du choeur et du maître-autel. Puis il vint de toutes les parties du monde des prêtres et des laïques qui refirent les murs de pierre.

Pendant qu'ils s'approchaient, des captifs et des opprimés furent délivrés et se joignent à eux.

Tous les démolisseurs et les conjurés furent chassés de partout devant eux et furent, sans savoir comment, réunis en une
seule masse confuse et couverte d'un brouillard. Ils ne savaient ni ce qu'ils avaient fait, ni ce qu'ils devaient faire, et ils couraient, donnant de la tête les uns contre les autres, ce que je les vois souvent faire.

Lorsqu'ils furent tous réunis en une seule masse, je les vis abandonner leur travail de démolition de l'Eglise et se perdre dans les divers groupes.

Alors je vis rebâtir l'Eglise très promptement et avec plus de magnificence que jamais : car les gens de toutes les cohortes se faisaient passer des pierres d'un bout du monde à l'autre. Lorsque les groupes les plus éloignés s'approchèrent, celui qui était le plus près du centre se retira derrière les autres, C'était comme s'ils présentaient divers travaux de la prière et les groupe de soldats les oeuvres de la guerre. Je vis dans celui-ci des amis et des ennemis appartenant à toutes les nations. C'étaient purement des gens de guerre comme les nôtres
(la voyante veut dire comme les soldats de son temps) et revêtus de même (c'est-à-dire d'uniformes).

Le cercle qu'ils formaient n'était pas fermé, mais il y avait vers le nord un grand intervalle vide et sombre : c'était comme un trou, comme un précipice. J'eus le sentiment qu'il y avait là, une terre couverte de ténèbres.

Je vis aussi une partie de ce groupe
(celui, semble t'il, des gens de guerre) rester en arrière : ils ne voulaient pas aller en avant et tous avaient l'air sombre et restaient serrés les uns contre les autres. Dans tous ces groupes, je vis beaucoup de personnes qui devaient souffrir le martyre pour Jésus : il y avait encore là beaucoup de méchants

(ce qui implique que la conversion, pour être générale n'était cependant pas totale)

et une autre séparation devait plus tard avoir lieu.
Cependant, je vis l'Eglise complètement restaurée ; au-dessus d'elle, sur une montagne, l'Agneau de Dieu entouré d'une troupe de vierges tenant des palmes à la main, et aussi les cinq cercles formés des cohortes célestes correspondant à ceux d'en bas qui appartiennent à la terre
».

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LA GUERRE SPIRITUELLE

 

«Je vis de grandes troupes venant de plusieurs pays se diriger vers un point et des combats se livrer partout. Je vis au milieu d'eux une grande tache noire comme un énorme trou ; ceux qui combattaient à l'entour devenaient de moins en moins nombreux, comme si plusieurs y fussent tombés sans qu'on le remarquât.

Pendant ce temps, je vis encore au milieu des désastres les douze hommes dont jai déjà parlé, dispersés en diverses contrées sans rien savoir les uns des autres, recevoir des rayons de l'eau vive. Je vis que tous faisaient le même travail de divers côtés ; qu'ils ne savaient pas d'où il leur était commandé et que quand une chose était faite, une autre leur était donnée à faire. Ils étaient toujours douze dont aucun n'avait plus de quarante ans......


Je vis que tous recevaient de Dieu ce qui s'était perdu et qu'ils opéraient le bien de tous les côtés ; ils étaient tous catholiques. Je vis aussi, chez les ténébreux destructeurs, de faux prophètes et les gens qui travaillaient contre les écrits des douze nouveaux apotres.


Comme les rangs de ceux qui combattaient autour de l'abime ténébreux allaient s'éclaircissant de plus en plus, et comme pendant le combat toute une ville avait disparu, les douze hommes apostoliques gagnaient sans cesse un grand nombre d'adhérents, et de l'autre ville
(Rome la véritable ville de Dieu) partit comme un coin lumineux qui entra dans le disque sombre».

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LES DEUX CITES

 

«Je vis dans deux sphères opposées l'empire de Satan et l'empire du Sauveur. Je vis la ville de Satan et une femme, la prostituée de Babylone, avec leurs prophètes et leurs prophétesses, leur thaumaturges et leurs apotres. Là tout était riche, brillant, magnifique, comparé à l'empire du Sauveur. J'y ai vu des rois, des empereurs, des prêtres superbement vêtus et montés sur des chars . Satan avait un trône magnifique.


En même temps je vis l'empire du Sauveur, pauvre et à peine visible sur la terre, plongé dans le deuil et la désolation. L'Eglise me fut présentée tout à la fois sous les traits de la Vierge et sous ceux du Sauveur sur la Croix, dont le côté entr'ouvert semblait indiquer au pêcheur l'asile de la grace
»

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MARIE, PROTECTRICE DE L'EGLISE

 

«Je vis au-dessus de l'Eglise (Saint Pierre de Rome, constante allégorie de l'Eglise en ces visions) fort amoindrie, une femme majestueuse revêtue d'un manteau bleu de ciel qui s'étalait au loin, et portant une couronne d'étoiles sur la tête.

J'aperçus une sorte de large manteau qui allait toujours en s'élargissant et qui finit par embrasser touit un monde avec ses habitants. En même temps, ce symbole fut pour moi une image du temps présent, et je vis des prêtres faire des trous dans ce manteau et regarder à travers.

Je vis dans une grande ville une église qui était la moindre devenir la première.


Les nouveaux apotres se réunirent tous dans la lumière. J'ai cru me voir au premier rang avec d'autres que je connaissais. Maintenant, tout refleurissait. Je vis un nouveau Pape très ferme ; je vis aussi le noir abime se rétrécir de plus en plus : à la fin, il était arrivé à ce point qu'un seau d'eau pouvait en couvrir l'ouverture.


En dernier lieu, je vis encore trois groupes ou trois réunions d'hommes s'unir à a lumière. Is avaient parmi eux des gens de bien éclairés, et ils entrèrent dans l'Eglise

(Il s'agit probablement d'églises chismatiques rentrant dans le sein de l'Eglise catholique).


Les eaux abondaient de toutes part : tout était vert et fleuri. Je vis batir des églises et des couvents.

Mais je vis aussi le secours arriver au moment de la plus extrême détresse.


«Je vis de nouveau la sainte Vierge monter sur l'Eglise et étendre son manteau. Lorsque j'eus ce dernier spectacle, je ne vis plus le Pape actuel. Je vis un de ses successeurs. Je le vis à la fois doux et sévère. Il savait s'attacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais.


Je vis tout se renouveler et une Eglise qui s'élevait jusqu'au ciel
».

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LE COMBAT DE SAINT MICHEL

 

«Déjà toute la partie antérieure de l'église était abattue : il n'y restait plus debout que le sanctuaire avec le Saint sacrement. J'étais accabée de tristesse et je me demandais toujours où était donc cet homme que j'avais vu autrefois se tenir sur l'Eglise pour la défendre, portant un vêtement rouge et tenant une bannière blanche.


Je vis de nouveau l'église de saint Pierre avec sa haute coupole. Saint Michel se tenait au sommet, brillant de lumière, portant un vêtement rouge de sang et tenant à la main un grand étendard de guerre.


Sur la terre, il y avait un grand combat. Des verts et des bleus combattaient contre des blancs, et ces blancs qui avaient au-dessus d'eux une épée rouge et flamboyante, paraissaient avoir le dessous ; mais tous ignoraient pourquoi ils combattaient.

L'Eglise était toute rouge de sang comme l'ange, et il me fut dit qu'elle serait lavée dans le sang.

Plus le combat durait, plus la couleur sanglante s'effaçait de l'Eglise et elle devint de plus en plus transparente. Cependant, l'ange descendit, alla aux blancs et je le vis plusieurs fois en avant de toutes leurs cohortes. Alors, ils furent animés d'un courage merveilleux sans qu'ils sussent d'où ça leur venait ; c'était l'ange qui multipliait ses coups parmi les ennemis, lesquels s'enfuirent de tous côtés. Le glaive de feu qui était au-desss des blanc victorieux, disparut alors.

Pendant le combat, des troupes d'ennemis passaient continuellement de leur côté et une fois il en vint une très nombreuse.

Au-dessus du champ de bataille, des troupes de saints parurent dans l'air : ils montraient, indiquaient ce qu'il fallait faire, faisaient des signes avec la main : tous étaient différents entre eux, mais inspirés d'un même esprit et agissant dans un même esprit.


Lorsque l'ange fut descendu du haut de l'Eglise, je vis au-dessus de lui dans le ciel une grande croix lumineuse à laquelle le Sauveur était attaché ; de ses plaies sortaient des faisceaux de rayons resplendissants qui se répandaient sur le monde. Les plaies étaient rouges et semblables à des portes éclatantes dont le centre était de la couleur du soleil. Il ne portait pas de couronne d'épine, mais de toutes les plaies de la tête partaient des rayons qui se dirigeaient horizontalement sur le monde. Les rayons de ses mains, du côté et des pieds avaient les couleurs de l'arc en ciel ; ils se divisaient en lignes très menues, quelquefois aussi ils se réunissaient et atteignaient ainsi des villages, des villes, des maisons sur toute la surface du globe. Je les vis ça et là, tantôt de loin, tantôt de près, tomber sur divers mourants et aspirer les âmes qui, entrant dans un de ces rayons colorés, pénétraient dans la plaie du Seigneur. Les rayons de la plaie du côté se répandaient sur l'Eglise placée au-dessous, comme un courant abondant et très large. L'Eglise en était toute illuminée, et je vis la plupart des âmes entrer dans le Seigneur par ce courant de rayons.


Je vis aussi planer à la surface du ciel un coeur resplendissant d'une lumière rouge, duquel partait une voie de rayons blancs qu conduisaient dans la plaie du côté...

...Et une autre voie qui se répandait sur l'Eglise et sur beaucoup de pays...

...Ces rayons attiraient à eux un grand nombre d'âmes qui, par le coeur et la voie lumineuse, entraient dans le côté de Jésus. Il me fut dit que ce coeur était Marie.

J'eus encore la vision d'une immense bataille. Toute la plaine était couverte d'une immense fumée : il y avait des taillis remplis de soldats d'où l'on tirait continuellement. C'était un lien bas : on voyait de grandes villes dans le lointain. Je vis saint Michel descendre avec une nombreuse troupe d'anges et séparer les combatants. Mais cela n'arrivera que quand tout semblera perdu. Un chef invoquera saint Michel et alors la victoire descendra.
Elle ignorait l'époque de cette bataille. Elle dit une fois que cela arriverait en Italie, non loin de Rome où beaucoup danciennes choses seraient détruites et où beaucoup de saintes choses nouvelles (c'est-à-dire inconnues jusqu'alors) reparaitraient un jour.


Saint Michel descendit dans l'église (démolie à l'exception du choeur et du maître-hôtel) revêtu de son armure, et il arrêta en les menaçant de son épée, plusieurs mauvais pasteurs qui voulaient y pénétrer. Il les chassa dans un coin obscur où ils s'assirent, se regardant les uns les autres. La partie de l'Eglise qui était démolie fut en peu d'instants entourée d'un léger clayonnage, de manière à ce que l'on put y célébrer parfaitement le service divin. Puis il vint de toutes les parties du monde des prêtres et des laïques, qui refirent les murs de pierre,; car les démolisseurs n'avaient pas pu ébranler les fortes pierres des fondements».

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LA FEMME FORTE

 

«Je vis la fille du roi des rois attaquée et persécutée. Elle pleurait beaucoup sur tout le sang qui allait se répandre et promenait ses regards sur une tribu de vierges fortes qui devaient combattre à ses côtés. J'eus beaucoup à faire avec elle et je la suppliai de penser à mon pays et à certaines contrées que je lui recommandai. Je demandai pour les prêtres quelque chose de ses trésors ; elle me répondit :

 

«oui, j'ai de grands trésors, mais on les foule aux pieds.»

 

Elle portait un vêtement bleu de ciel.

Là-dessus, je reçus de mon conducteur une nouvelle exhortation à prier moi-même et à exciter tout le monde, autant que possible, à prier pour les pêcheurs et en partculier pour les prêtres égarés.

 

«De bien MAUVAIS TEMPS vont venir»

me dit-il.

«Les non-catholiques séduiront bien des gens et chercheront par tous les moyens imaginables à tout enlever à l'Eglise. Il s'ensuivra une grande confusion»

J'eus une autre vision où je vis comment on préparait l'armure de la fille du roi. Une multitude de personnes y contribuaient. Et ce qu'elles apportaient consistait en prières en bonnes oeuvres, en victoires sur elles-mêmes et en travaux de toute espèce. Tout cela allait de main en main jusqu'au ciel, et, là, chaque chose, après avoir subi un travail particulier, devenait une pièce de l'armure dont on revêtait la Vierge. On ne pouvait qu'admirer à quel point tout s'ajustait bien et l'on était frapé de voir comment chaque chose en signifiait une autre. La Vierge fut armée de la tête aux pieds. Je reconnus plusieurs des personnes qui donnaient leur concours et je vis avec surprise que des établissements entiers et de grands et savants personnages ne fournissaient rien, tandis que des pièces importantes de l'armure provenaient de gens pauvres et de petite condition.

Je vis la bataille. Les ennemis étaient infiniement plus nombreux mais la petite troupe fidèle abattait des rangs entiers. Pendant le combat, la Vierge armée se tenait sur une colline ; je courus à elle et lui recommandai ma patrie et les endroits pour lesquels j'avais à prier.

Son armure avait quelque chose d'étrange ; tout y avait un signification ; elle portait un casque, un bouclier et une cuirasse. Quant aux gens qui combattaient ils ressemblaient à nos soldats d'à présent. C'était une terrible guerre : à la fin, il ne resta plus qu'une petite troupe de champions de la bonne cause, lesquels remportèrent la victoire».

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LA PURIFICATION

 

«L'incrédulité de l'époque est à son comble : il y aura encore une confusion incroyable ; mais APRES L'ORAGE, la foi se rétablira.

Cependant, de l'autre côté, ceux qui rebatissaient se mirent à travailler avec une incroyable activité. Il vint des hommes d'un très grand age, impotants, oubliés, puis beaucoup de jeunes gens forts et vigoureux, des femmes, des enfants, des ecclesiastiques et des séculiers, et l'édifice fut bientôt restauré entièrement.

Je vis alors un nouveau Pape venir avec une procession. Il était plus jeune et beaucoup plus sévère que le précédent. On le reçut avec une grande pompe. Il semblait prèt à consacrer l'Eglise
(saint Pierre de Rome) mais j'entendis une voix disant qu'une nouvelle consécration n'était pas nécessaire, que le très saint Sacrement y était toujours resté.

On devait alors célébrer très solennellement une doube fête : un jubilé universel et la restauration de l'Eglise. Le Pape avant le commencement de la fête, avait déjà disposé ses gens qui repoussèrent et renvoyèrent de l'assemblée des fidèles, sans trouver aucune contradiction, une foule de membres du haut et du bas clergé.

Je vis qu'ils quittèrent l'assemblée en murmurant et pleins de colère. Le Pape pris à son service de tout autres personnes, ecclesiastiques et même laïques. Alors commença la grande solennité dans l'Eglise de saint Pierre.

Les hommes au tablier blanc continuaient à travailler à leur oeuvre de démolition sans bruit et avec circonspection, quand les autres ne les voyaient pas : ils étaient craintifs et avaient l'oeil au guet
».

 

A la fête de la Purification, en 1822, elle raconta ce qui suit :

 

«J'ai vu ces jours-ci, des choses merveilleuses touchant l'Eglise. L'Eglise de saint Pierre était presque entièrement détruite par la secte : mais les travaux de la secte furent aussi détruits et tout ce qui leur appartenait, ses tabliers et son attirail furent brulés par le bourreau sur une place marquée d'infamie. C'était purement du cuir de cheval et la puanteur en était si grande qu'elle m'a rendue malade. J'ai vu dans cette vision la Mère de Dieu travailler de telle manière pour l'Eglise que ma dévotion envers elle s'en est encore accrue.»

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LA MAISON DES NOCES

 

L'Epoux célèbre son mariage, c'est à dire son indissoluble union avec l'Eglise, comme se renouvelant constamment, et pour la présenter à Dieu le Père, pure et sans tache dans tous ses membres, il verse incessamment des torrents de grace. Mais chacun de ses dons doit être porté en compte, et, parmi ceux qui les reçoivent, un petit nombre seulement pourrait se trouver en règle pour cette reddition de comptes, si l'Epoux de l'Eglise ne préparait pas à toutes les époques des instruments qui recueillent ce que d'autres laissent perdre, qui font valoir les talents que d'autres enfouissent, qui paient les dettes contractées par d'autres.

Avant de s'être manifesté en chair dans la plénitude des temps pour conclure dans son sang le nouveau mariage, il avait, par le mystère de l'Immaculée Conception, préparé Marie pour être le type primordial et éternellement immacué de l'Eglise.

 

«Il y a vingt ans maintenant que mon fiancé m'a conduite dans la maison nuptiale et m'a mise sur rude lit de fiancée où je suis encore gisante» .

 

«Tout ce qui touche l'Eglise lui est montré en visions d'une simplicité et d'une profondeur merveilleuses dans les chambres de la Maison des Noces où elle est conduite journellement par son ange, afin de s'instruire de ce qu'elle a à faire pour l'Eglise, en détournant les maux, en portant secours, en avertissant en guérissant, en expiant pour elle.

Elle devait faire pénitence pour la trahison, l'abandon des biens et privilèges de l'Eglise, la lacheté se mettant au service du monde, les caresses faites à l'esprit de l'époque du côté des serviteurs de l'Eglise
».

 

«Je me trouvai dans la Maison des Noces et je vis un bruyant cortège matrimonial arriver dans plusieurs carosses (d'où de multiples complicités et de tous ordres conspirant à sa venue). La fiancée qui avait près d'elle beaucoup d'hommes et de femmes, était une personne de grande taille, à l'air effronté et avec une parure de courtisane.(Son arrivée ne sera donc pas subreptice -fini le temps des dissimulations !- mais éclatante, dans le grand appareil d'un assentiment universel).

Elle avait sur la tête une couronne, sur la poitrine beaucoup de bijoux, trois chaines et trois agrafes de clinquant auxquelles étaient suspendues une quantité d'instruments, de figures représentant des écrevisses, des grenouilles, des crapauds, des sauterelles, et aussi de petites cornes, des anneaux, des sifflets, etc. Son vêtement était écarlate. (Ne serait-elle pas amenée par la révolution ?). Sur son épaule s'agittait un hibou, lui parlant à l'oreille, tantôt à gauche, tantôt à droite : il semblait être son esprit familier.

Cette femme, avec toute sa suite et de nombreux bagages, entra pompeusement dans la maison de noces et en chassa tous ceux qui s'y trouvaient.

Les vieux messieurs et les ecclesiastique eurent à peine le temps de ramasser leurs livres et leurs papiers, tous furent obligés de sortir, les uns plein d'horreur, les autres plein de sympathie pour la courtisane. Quelques uns allèrent à l'Eglise
(probablement de petits noyaux restés fidèles, minuscules églises du silence), d'autres dans diverses directions, marchant en groupes séparés.

Elle renversa tout ce qui était dans la maison, jusqu'à la table et aux verres qui étaient dessus.
Il n'y eut que la chambre où étaient les habits de la fiancée et la salle que j'avais vu se transformer en une église consacrée à la Mère de Dieu qui restèrent fermées et inates.

Chose remarquable, la courtisane, tout son attirail et ses livres fourmillaient de vers luisants, et elle avait l'odeur infecte de ce scarabée brillant qui sent si mauvais. Les femmes qui l'entouraient étaient des prophétesses magnétiques : elles prophétisaient et la soutenaient.


Mais cette ignoble fiancée voulait se marier et, qui plus est, à un jeune prêtre pieux et éclairé. Je crois que c'était un des douze que je vois souvent opérer des oeuvres importantes sous l'influence de l'Esprit-Saint. Il s'était enfui de la maison devant cette femme. Elle le fit revenir en lui adressant les paroles les plus flatteuses.

Quand il arriva, elle lui montra tout et voulait tout remettre en ses mains
».

(La partie purement, mais aussi fort clairement symbolique, a donc cessé pour aborder un thème plus étroitement prophétique).

 

La courtisane donnerat-elle à ce point le change qu'un saint se laisserait surprendre par ses artifices ? Quel est ce prêtre, apotre des derniers temps ? Il serait vain de chercher à en percer le mystère, tant il est vrai -tant il est raisonnable et nécessaire- qu'une prophétie ne doive s'ouvrir que dans l'heure opportune.

 

«Il s'arrêta quelques temps (donc il entra dans l'église de la courtisane !) : mais comme elle se montrait avec lui pressante et sans retenue, et qu'elle employait tous les moyens imaginables pour le porter à la prendre pour femme, il prit un air très grave et très imposant : il la maudit ainsi que tous ses manèges, comme étant ceux d'une infâme courtisane, et se retira».

(Sans doute ce jeune prêtre jouira-t-il d'une autorité considérable, soit par sa sainteté, soit par le rang qu'il occupera dans l'Eglise -Pape, peut-être ?- soit par les deux choses ensemble. L'on comprend alors combien la courtisane attend de lui confirmation de la doctrinede perdition qu'elle a introduite dans la Maison des Noces : telle parait bien être le sens de ce mariage si ardemment désiré par elle. Mais les yeux de l'apotre s'ouvrent enfin et il maudit la Prostituée qui s'est substituée à la Fiancée.)

«Alors je vis tout ce qui était avec elle s'enfuir, céder la place, mourir et noircir. Toute la Maison des Noces devenait en un instant sombre et noire, et les vers qui y fourmillaient commencèrent à piquer et à ronger tout. Et la femme elle-meme, rongée entièrement par les vers, tomba par terre et resta étendue sur le sol, conservant sa forme extérieure : mais tout en elle était décomposé et comme de l'amadou.

(Ainsi gardant sa forme extérieure, l'église de l'Abomination demeurera quelques temps encore, faisant illusion. Mais la mort achevant son oeuvre, l'apparence elle-même va s'effondrer et le corps maudit se répandre en poudre).

Alors, quand tout fut réduit en poussière et que le silence régna partout, le jeune prêtre revint et avec lui deux autres dont l'un, qui était un homme agé, semblait envoyé de Rome.

(La Prostituée aurait-elle transporté le siège de l'Eglise ? Et maintenant, on presserait le jeune et saint prêtre -Le Pape ?- de faire retour à Rome ?)

Il
(le vieillard) portait une croix qu'il planta devant la Maison des Noces, devenue toute noire : il tira quelque chose de cette croix, entra dans la maison, ouvrit les portes et les fenêtres, et il sembla que les autres qui étaient devant la maison priaient, consacraient et exorcisaient.

Il s'éleva un orage impétueux qui passa à travers la maison et il en sortit une vapeur noire qui s'en alla au loin vers une grande ville où elle se partagea en nuages de diverses grandeurs.

(Cette vapeur noire : les doctrines détestables qui avaient obscurci l'Eglise. Le tout, hier, hideusement cohérent, se sépara en hérésies distinctes (en petites chapelles) qui trouvèrent refuge dans une ville lointaine ?)

Quant à la maison, elle fut de nouveau occupée par un nombre choisi parmi les anciens habitants (les prêtres et les fidèles qui avaient résisté à l'infâme séduction). On y installa aussi quelques-uns de ceux qui étaient venus avec l'impure fiancée et qui s'étaient convertis. TOUT FUT PURIFIE ET COMMENCA A PROSPERER, Le jardin, les peuples, les diocèses aussi redevint en son premier état».

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L'EGLISE DE PHILADELPHIE

 

«Je vis une grande fête dans l'Eglise qui, après la victoire remportée, rayonnait comme un soleil.


Je vis un nouveau Pape très austère et très énergique.
Je vis avant le commencement de la fête, beaucoup d'évêques et de pasteurs chassés par lui pace qu'ils étaient mauvais.


Je vis alors tout près d'être exaucée, la prière
«QUE TON REGNE VIENNE"

Le 27 décembre, jour de la fête de saint Jean l'Evangéliste, elle vit l'Eglise romaine BRILLANTE COMME UN SOLEIL. Il en partait des rayons qui se répandaient sur le monde entier

 

«Il me fut dit que cela se rapportait à l'Apocalypse de saint Jean, sur laquelle diverses personnes dans l'Eglise doivent recevoir des lumières et cette lumière tombera tout entière sur l'Eglise.

Pendant que le combat s'achevait sur la terre, l'église et l'ange, qui disparut bientôt, étaient devenus blancs et lumineux. La croix aussi s'évanouit et à sa place se tenait debout sur l'église une grande femme brillante de lumière qui étendait au loin au-desss d'elle son manteau d'or rayonnant
» .


Ap 3,12
12 Celui qui vaincra, j'en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; et j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.

 

«Je ressentis une profonde impression de l'approche du royaume de Dieu. Je sentis une splendeur et une vie supérieure se manifester dans toute la nature, et une sainte émotion s'emparer de tous les hommes, comme au temps où la naissance du Seigneur était proche, et je sentis tellement l'approche du royaume de Dieu que je me sentis forcée de courir à sa rencontre et de pousser des crix de joie».

« J'ai eu déjà le sentiment de l'avènement de Marie dans ses premiers ancêtres. Je vis leur souche s'ennoblir à mesure qu'elle approchait du point où elle produirait cette fleur. Je vis arriver Marie ; comment cela, je ne puis l'exprimer ; c'est de la même manière que j'ai toujours le pressentiment d'un rapprochement du royaume de Dieu. Je ne puis le comparer qu'à cet autre sentiment dont je parlais. Je l'ai vu s'approcher, attiré par l'ardent désir de beaucoup de chrétiens, pleins d'humilité, damour et de foi ; c'était le désir qui l'attirait».

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LE RENOUVEAU DE L'EGLISE

 

«Dans l'Eglise, on vit s'opérer une RECONCILIATION accompagnée de témoignages d'humilité. Je vis des éveques et des pasteurs s'approcher les uns des autres et échanger leurs livres : les sectes reconnaissaient l'Eglise à sa merveilleuse victoire et aux clartés de la révélation qu'elles avaient vues de leurs yeux rayonner sur elle.

J'étais dans le jardin de la Maison des Noces. La Matrone (l'Eglise en cet édifice temporel et hiérarchique qu'elle compose) était encore malade, mais pourtant elle mettait en ordre, nettoyait et déblayait ça et là dans le jardin.


Je vis plusieurs saints revêtus d'antiques habits sacerdotaux qui nettoyaient diverses parties de l'église et enlevaient les toiles d'araignées. La porte était ouverte, l'Egise devenait de plus en plus lumineuse. C'était comme si les maitres faisaient le travail des domestiques : car ceux qui étaient dans la Maison des Noces ne faisaient rien et plusieurs étaient mécontents.


Il y avait pourtant là un grand mouvement. Il semblait qu'ils dussent entrer quand l'église serait tout-à-fait remise en état : mais quelques-uns alors devaient être chassés et mis de côté.

Pendant que l'église devenait de plus en plus belle et plus lumineuse, il jaillit tout-à-coup dans son enceinte une belle source limpide qui répandt de tous côtés une eau pure comme du cristal, sortit à travers les murs et, coulant dans le jardin, y ranima tout.

A l'effusion de cette source, tout devint lumineux et plus joyeux
(le Paraclet étant le dispensateur de la joie) et je vis au-desss d'elle un autel resplendissant comme un esprit céleste, comme une manifestation et une croissance future.

Il semblait que tout allait toujours croissant dans l'église, murs, toits, décorations, corps de l'édifice, enfin tout ; et les saints continuaient à travailler et le mouvement était de plus en plus grand dans la Maison des Noces.

Alors j'eus une nouvelle vision. Je vis la sainte Vierge au-dessus de l'Eglise
(il s'agit toujours ici de Saint Pierre de Rome, constant symbole de l'Eglise en ces visions), et autour d'elle des apotres et des évêques. Je vis au-dessous (en ce monde-ci) de grandes processions et des cérémonies solennelles.
Je vis de grandes bénédictions répandues d'en haut et beaucoup de changements. Je vis aussi le Pape ordonner et régler tout cela. Je vis surgir des hommes pauvres et simples dont plusieurs étaient encore jeunes. Je vis beaucoup d'anciens dignitaires ecclésiastiques qui, s'étant mis au service des mauvais évêques, avaient laissé en oubli les intérêts de l'Eglise, se trainer sur des béquilles, comme boiteux et paralytiques
(et, certe, l'image est symbolique) ; ils furent amenés par deux conducteurs et reçurent leur pardon» .

Toutefois :

«Je vis une quantité de mauvais évêques, qui avaient cru pouvoir faire quelque chose d'eux mêmes et qui ne recevaient pas pour leurs travaux la force du Christ par l'intermédiaire de leurs saints prédecesseurs et de l'Eglise, chassé et remplacés par d'autres.

Les ennemis qui avaient pris la fuite dans le combat ne furent pas poursuivis ; mais ils se dispercèrent de tous côtés.

Je vis le sacerdoce et les ordres religieux se relever après une longue décadence.
Il me semble qu'une masse de gens pieux avait surgi et que tout sortait d'eux et se développait.

Je vis dans l'Eglise de saint Pierre, à Rome, une grande fête avec beaucoup de lumières et je vis que le saint Père, ainsi que beaucoup d'autres, a été fortifié par le Saint Esprit.


Je vis aussi en divers lieux du monde, la lumière descendre sur les douze hommes que je vois si souvent comme douze nouveaux apotres ou prophètes de l'Eglise»

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LE PAPE FUTUR

 

«Je le vis à la fois doux et sévère. Il savait s'attacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais. Je vis tout se renouveler et une église qui s'élevait jusqu'au ciel.

Je vis un nouveau Pape très ferme.

Il y a eu dans l'Eglise spirituelle une fête d'action de graces ; il y avait là une gloire splendide, un trône magnifiquement orné, Saint Paul, Saint Augustin et d'autres saints convertis
(serait-il, ce futur Pape, un converti ?) figuraient là d'une manière toute spéciale. C'était une fête où l'Eglise triomphante remerciait Dieu d'une grande grâce qui ne doit arriver à sa maturité que dans l'avenir (la vision est du 27 janvier 1822, jour où l'on fêtait dans le diocèse de Munster, la Conversion de saint Paul).

C'était quelque chose comme une consécration future. Cela avait rapport au changement moral opéré dans un homme de condition, svelte et assez jeune, lequel doit un jour être Pape.


J'ai vu aussi dans cette vision beaucoup de chrétiens rentrer dans l'Eglise. Ils entraient à travers les murs de l'Eglise.

Je vis que ce Pape doit être sévère et qu'il éloignera de lui les évêques tièdes et froids. Mais beaucoup de temps doit encore s'écouler jusque-là.

Je le vis
(ce futur Pape) en bas dans l'église entouré d'autres hommes pieux : il avait été lié avec ce vieux prêtre que j'ai vu mourir à Rome, il y a quelques jours.

Le jeune homme était déjà dans les ordres et il semblait qu'il reçut aujourd'hui (2 janvier 1822) une dignité. Il n'est pas Romain mais italien, d'un endroit qui n'est pas très éloigné de Rome, et il appartient, je crois, à une pieuse famille princière».

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LE LIVRE AUX SEPT SCEAUX

 

«Il y eut une grande solennité dans l'Eglise et je vs au-dessus d'elle une nuée lumineuse sur laquelle descendaient des apotres et de saints évêques qui se réunissaient en choeurs au-dessus de l'autel. Je vis parmi eux saint Augustin, saint Ambroise et tous ceux qui ont beaucoup travaillé à l'exaltation de l'Eglise.

C'était une grande solennité ; la messe fut célébrée, et je vis au milieu de l'église un grand livre ouvert où pendaient trois sceaux du côté le plus long et deux sceaux à chacun des autres côtés. Je vis aussi en haut l'apotre saint Jean et j'appris que c'étaient des révélations qu'il avait eues à Patmos. Le livre était placé sur un pupitre dans le choeur. Avant que ce livre fût ouvert, il était arrivé quelque chose que j'ai oublié. C'est dommage qu'il y ait cette lacune dans la vision
».

 

«Le 27 décembre, jour de la fete de saint Jean l'Evangéliste, elle vit l'Eglise romaine brillante comme un soleil. Il en partait des rayons qui se répandaient sur le monde entier :

Il me fut dit que cela se rapportait à l'Apocalypse de saint Jean, sur laquelle diverses personnes dans l'Eglise doivent recevoir des lumières et cette lumière tombera tout entière sur l'Eglise
».


Le sixième sceau nous parait donc indiquer le moment venu de la consommation. Cependant tout se prolonge encore, pusqu'il reste un septième sceau. Mais n'est-ce pas retrouver là, en ce déroulement eschatologique, le profond, l'unique mystère de la "forme" même du temps ? Dieu n'acheva-t-il pas son oeuvre en six jours, nous laissant le septième, non pour ajouter à la création mais pour l'assumer ?

Nous allons, une fois encore, retrouver cette secrète et mystique nécessité dans la sixième Trompette. Quand elle sonne, c'est le signe que les temps sont accomplis, puisque le livre est ouvert. Cependant le septième sceau n'est
pas brisé.

Comment accorder cette apparente contradiction ?

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LE RETOUR A L'UNITE CHRETIENNE

 

Mais quelle est donc cette chose qui advint avant que le Livre ne soit ouvert et qu'Anne Caherine dit avoir oubliée ? Ne serait-ce pas, précisément, la rupture du sixième sceau, le sceau de la consommation, provoquant le double déferlement des guerres et révolutions dans l'ordre social, du mystère d'iniquité dans l'ordre spirituel ?

La vision de l'extatique nous laisse entrevoir le triomphe de l'Eglise de Philadelphie : mais cette gloire, nous la savons précédée d'une mortelle tribulation. D'ailleurs, le récit de la grande solennité d'actions de graces se poursuit par ce qui non point la prolonge, mais au contraire l'amena. Car enfin conçoit-on que cette victoire que l'on voit si hautement célébrée dans l'Eglise saint Pierre de Rome ait pu se dérouler sans la présence du Pape ?

Or
:

 

«Le Pape n'était pas dans l'Eglise. Il était caché»

 

S'il était caché, c'est qu'un autre peut-être, avait usurpé sa place ? Et comment en effet, ne pas craindre que l'iniquité, entrée à ce point, où déjà nous la voyons s'installer dans la Maison de Dieu, n'arrive bientôt à son affreuse maturité et à l'installation d'un anti-Pape sur le trône de Pierre ? Enfin pour que le Pape (le véritable) soit contraint de se cacher (et il ne peut pas ne pas y avoir toujours un Pape), il faudra que l'usurpateur jouisse de l'appui du pouvoir civil, lequel, seul, peut ainsi contraindre dans la terreur

 

«Je crois que ceux qui étaient dans l'Eglise (ceux qui faisaient encore partie de la véritable église par leur attachement secret au Pape invisible ?) ne savaient pas où il était. Je ne sais plus s'il priait ou s'il était mort, mais je vis que tous les assistants, prêtres et laïques, devaient poser la main sur un certain passage du livre des Evangiles et que sur beaucoup d'entre eux, descendait comme un signe particulier, une lumière que leur transmettaient les saints apotres et ls saints évêques. Je vis aussi que plusieurs ne faisaient cela que pour la forme».

 

 

L'Eglise d'iniquité enfin vaincue (selon l'assurance mille fois donnée qu'elle le sera), l'Eglise restaurée rassemble ses fidèles. Mais tant et tant, séducteurs ou séduits dans l'église des mauvais jours, se rallieront-ils si facilement ?


Vaincus et non convaincus ne prêteront-ils pas serment que pour la fome ?

Car, hélas ! On le sait, l'iniquité pour lors surmontée ne sera point tuée ; elle se dressera une dernière fois, par-delà la courte splendeur de Philadelphe, dans la suprême Abomination de la désolation aux jours de l'homme de péché.

Combien, parmi les ralliés, seront-ils à faire amende honorable que pour ne point perdre une place ?

 

«Je vis beaucoup d'anciens dignitaires ecclésastiques qui s'étant mis au service des mauvais évêques, avaient laisé en oubli les intérêts de l'Eglise, se traîner sur des béquilles, comme boîteux et paralytiques ; ils furent amenés par deux conducteurs et reçurent leur pardon.

Au dehors, autour de l'Eglise, je vis arriver beaucoup de juifs qui voulaient entrer, MAIS QUI NE LE POUVAIENT PAS ENCORE
».


Nous touchons là un grand mystère. Et sans doute ne s'agit-il pas ici de Juifs désirant se convertir. Car jamais la grace d'une conversion ne sera refusée.

Or, c'est Israël tout entier (Israël en tant que peuple) qui doit enfin reconnaitre et adorer Celui qu'il a crucifié.Quant aux juifs qui se convertissent isolément en cette fin des temps, ils sont comparables à leurs pères qui entrèrent dans la primitive Eglise de Jerusalem.....

Pour que cette conversion collective puisse se faire (et elle se fera selon l'assurance formelle de saint Paul dans l'epitre aux Romains),il était tout d'abord nécessaire qu'Israël, affreusement puni, exilé, réduit en poussière, fût reformé en l'unité d'une nation.

Et là, peut-être, se profile un autre et terrible mystère. Eux, qui, jadis, ont refusé le Messie parce qu'il ne voulut pas être roi, parce qu'il n'était pas puissant sur la terre, ne se donneront-ils pas, demain, d'un élan unanime, à l'Antéchrist qui, lui, sera le maître du monde ?

 

«A la fin ceux qui n'étaient pas entrés au commencement arrivèrent, fomant une multitude innombrable : mais je vis alors le livre se fermer tout à coup, comme sous l'impulsion d'un pouvoir surnaturel.
Tout au fond, dans le lointain, je vis un sanglant et terrible combat et je vis spécialement une immense bataille du côté du nord et du couchant.
Ce fut une grande vision très imposante. Je regrette beaucoup d'avoir oublié l'endroi du livre sur lequel on devait mettre le doigt
».

 

Qui sont ceux-là qui entrent à la fin ? Les juifs ? Mais comment à eux seuls, formeraient-ils une multitude innombrable ? Les dernières églises séparées ? D'autres peut-être ?
Ou bien serait-ce l'annonce du Royaume, par delà le dernières terreurs purificatrices ?
Mai si le livre ici se ferme, n'ayons pas la témérité de le vouloir ouvrir.....

 

« J'ai appris, par une vision, que vers la fin du monde, une bataille sera livrée contre l'Antéchrist, dans la plaine de Mageddo»

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VISIONS ANNE-CATHERINE EMMERICH SUR “LES MYSTERES DE L'ANCIENNE ALLIANCE”

 

TABLE DES MATIERES

10- Melchisédech
11-
Job
12-
Abraham

16- Joseph et Aseneth (Isis & Osiris)
17-
l'Arche d'Alliance

[FRISE+PIVOINES.jpg][FRISE+PIVOINES.jpg][FRISE+PIVOINES.jpg][FRISE+PIVOINES.jpg]

 

 

 

LA VIE DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST :

 

 

 

PRE

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