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31/10/2009
APPARITION KNOCK
COMMISSION D’ENQUÊTE
Le 8 Octobre 1879, archevêque de Tuam MacHale a créé une commission d'enquête chargée d'enquêter sur l'Apparition. Les conclusions de la Commission ont été soumises à l'archevêque et a conclu que :
«Le témoignage des témoins, pris dans son ensemble, était digne de confiance et satisfaisante» La Commission était composée de l'archidiacre Cavanagh, PP Knock, le Très Révérend Canon Waldron, PP Ballyhaunis et le Très Révérend Canon Bourke, PP Claremorris. Avec l'aide de six curés locaux, ils ont examiné quinze témoins et a pris la déposition de chaque. Quatorze témoins ont donné leur comptabilité en anglais, un en Irlande. Knock journalistes en visite dans les années suivant l'Apparition ont été impressionnés par les témoins. PCD Warren dans sa brochure publiée en 1880, a écrit d'eux: «Les personnes qui parlent de ces apparences, et qui déclare solennellement la vérité de ce qu'ils affirment, sont nombreux, respectables et respectés par leurs voisins". Leurs réponses sont franches et civile, également exempt de hardiesse et d'évasion, et leurs témoignages réunis constituent une masse d'éléments de quelques hommes impartiaux cherchera à discréditer».
En 1936, une seconde commission d'enquête a été créée par Mgr M. Gilmartin, Archevêque de Tuam. Les deux témoins survivants vivant en Irlande, Mary Connell O '(née Byrne) et Patrick Byrne ont été examinés. Un tribunal spécial a été établi par l'archevêque de New York, le Cardinal Hayes, d'examiner John Curry qui y résident. Mary O'Connell terminé sa déclaration sous serment par les mots : «Je suis clair sur tout ce que j'ai dit et je fais cette déclaration en sachant que je vais devant mon Dieu».
Elle est morte plus tard dans l'année. |
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1. Dominick Byrne (senior), Drum, Knock, âgé de trente-six ans 2. Dominick Byrne (junior), Drum, Knock, âgé de vingt ans environ 3. Margaret Byrne, Drum, Knock, âgé vingt-et-un années 4. Mary Byrne, Drum, Knock, vingt-neuf ans environ 5. Mrs. Margaret Byrne (widow), Drum, Knock, âgé de soixante-huit ans 6. Patrick Byrne, Carrowmore, Knock, âgé de seize ans 7. Judith Campbell, Carrowmore, Knock, vingt-deux ans 8. John Curry, Lecarrow, Knock, de cinq ans 9. John Durkan, Casual Labourer, vingt-quatre ans environ 10. Mrs. Hugh Flatley, Cloonlee, Knock, âgé de quarante-quatre ans 11. Patrick Hill, Claremorris, âgé de onze ans 12. Mary Mc Loughlin, la gouvernante de l'archidiacre Cavanagh's, Knock, âgé de quarante-cinq ans 13. Catherine Murray, Lisaniskea, Bekan, âgé de huit ans 14. Bridget Trench, Carrowmore, Knock, âgé de soixante-quatorze ans environ 15. Patrick Walsh, Ballindorri |
L'APPARITION |
Conte Mayo est une région d’Irlande qui a beaucoup souffert aux environs des années 1870 : plusieurs famines et crises économiques entraînèrent toute une vague d’émigration. C’est dans ces circonstances que le Seigneur envoya encore sa Mère auprès de ses enfants qui se trouvaient dans la misère.
L’apparition de Knock (en irlandais An Cnocce qui signifie la colline) se produisit le 21 août 1879, huit ans après les apparitions de Pontmain (1871). Les deux apparitions ont plusieurs points communs. Elles se produisirent toutes deux en soirée, durèrent environ trois heures, certaines fois sans qu’aucun mot ne fut prononcé. Dans la soirée du jeudi 21 août 1879, deux dames du petit village de Knock, Mary McLoughlin, quarante-cinq ans, et Mary Byrne, vingt-neuf ans, retournaient chez elles sous la pluie. En passant derrière l’église du village, elles aperçoivent des « images lumineuses» sur la façade de l’église paroissiale. Surprises, les deux femmes observent : il s’agit bien d’une apparition de la Vierge, concluent-elles , Saint. Joseph, Saint. Jean l’Evangéliste, ainsi qu’un autel sur lequel se trouvait un agneau surmonté d’une croix. Plusieurs anges se trouvaient tout autour de l’autel. Les deux femmes se dépêchèrent d’appeler les villageois à l’église. D’autres personnes purent ainsi voir l’apparition. Les deux dames et treize autres personnes purent, en plein jour, voir la Vierge Marie, debout, entre 30 et 60 cm au-dessus du sol. Sa taille est celle d’une personne moyenne. Elle est vêtue de blanc et porte une couronne d’or. Elle semble prier. Saint Joseph et saint Jean l’Evangéliste l’accompagnent. « Saint Jean était habillé comme un évêque en train de prêcher. Il portait une petite mitre sur la tête », précise Patrick Hill qui a vu également des anges. Les témoins voient aussi un « autel » sur lequel se tenait un « agneau » derrière lequel une croix était plantée. Aucun message n’a accompagné l’apparition silencieuse, mais des guérisons corporelles frappent l’opinion. Ses mains se levaient comme pour prier. Tous ceux qui ont assisté à l’apparition ont compris qu’il s’agissait bien de Marie, la Mère de Jésus et la Reine des anges. Les témoignages concordèrent sur deux circonstances curieuses : d'une part l'immobilité rigoureuse de la «vision» et, d'autre part, l'accroissement de sa luminosité à mesure que la nuit devient plus sombre. Il y eut quelques variantes : d'aucuns virent les «statues» bouger et deux témoins virent des anges voler. Les villageois qui ne s’étaient pas rendus sur les lieux de l’apparition ont rapporté avoir vu une vive lumière qu’ils situaient aux environs de l’église. Il existe des rapports faisant état de guérisons obtenues suite à des visites à l’église de Knock. Le prêtre de la paroisse, bien qu'il n'ait pas accepté se déranger pour aller voir l'apparition, devint ensuite le défenseur de son authenticité. Au début, on ne parla pas de l'événement. Tel était le souhait de l'Eglise. Ce n'est que qutre mois plus tard que la presse s'en fit l'écho. L’Eglise mit sur pied une commission chargée de récolter les témoignages de ceux qui disaient avoir vu l’apparition. Un rapport des guérisons fut établi. En 1936, l’Archevêque Gilmartin du diocèse de Tuam autorisa la publication d’un document favorable aux apparitions et à la dévotion à Knock. Peu à peu le soutien de l’Eglise se confirma. Le pape en personne vint en visite à Knock en 1979. Le symbolisme de l’agneau, la croix et l’autel font clairement allusion au sacrifice du Christ et à la messe. Au cours de l’apparition ces trois symboles se trouvaient derrière Marie. On peut en déduire que l’accent était mis sur Marie et son rôle de médiatrice. Knock se différencie en plusieurs points des autres apparitions. La première différence porte sur les personnages qui sont apparus avec Marie. Habituellement, Marie apparaît seule. La deuxième différence est qu’aucune parole n’a été prononcée. Au cours des autres apparitions Marie avertit ou fait des demandes. Une autre différence concerne le nombre de personnes qui ont vu l’apparition. Celle-ci ne s’est aussi produite qu’une seule fois et pendant deux heures. Ces différences ont fait penser à certains que ces apparitions étaient imaginaires. A mesure que la nouvelle se répandit, des pèlerins arrivèrent par milliers, de même que des malades. De nombreuses guérisons furent rapportées. Certains abandonnaient leurs béquilles ou leurs cannes sur le site des apparitions. En 1879 une statue de Notre-Dame de Knock fut érigée à l’endroit où l’apparition avait eut lieu. Knock est devenu un important centre de pèlerinage. Par année on compte environ un million et demi de visiteurs. L’Irlande attendait cette bénédiction, car sa dévotion à Marie avait toujours été importante. De tous ceux qui ont marché sur la terre, Marie sera toujours Celle qui aura le plus grand pouvoir. Elle revient sur terre comme messagère de son Fils. Ses messages ne sont jamais nouveaux ; ils sont tous contenus dans les enseignements de la bible et de Jésus. Elle nous rappelle son Fils, nous invite à regretter nos méchés et à nous tourner vers Dieu. L’Eglise qui a multiplié les enquêtes sur les événements en 1879 et en 1936 a conclu que les témoins étaient crédibles et que rien n’était contraire à la foi. Quatre des derniers papes ont contribué à répandre la vénération de Marie à Knock . Pie XII a béni, à St Pierre de Rome, la bannière de Knock et l’a décorée d’une médaille spéciale en 1945, année mariale. En 1960, le pape Jean XXIII fit parvenir un cierge spécial à Knock. Il avait toujours beaucoup apprécié ce lieu de dévotion à Notre Dame. Le 6 juin 1974, le pape Paul VI a béni la première pierre de la Basilique Notre Dame, Reine d’Irlande. Le 30 septembre 1979 le pape Jean-Paul II est venu en personne à Knock en tant que pèlerin. Il y a célébré la messe, s’est agenouillé devant le mur des apparitions , s’est adressé aux malades et aux personnes qui les accompagnaient. Il a offert un cierge et une rose en or à l’église de Knock. |
VISITEURS ILLUSTRES |
En 1973, Paul VI a béni la première pierre du nouveau sanctuaire, consacré par le cardinal primat d’Irlande, Mgr Conway, en 1976. |
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.Le pèlerinage personnel du pape Jean Paul II le 30 septembre 1979, pour le centenaire de cette apparition, a encore stimulé la vie de ce lieu saint. |
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Mère Térésa de Calcutta a visité le lieu saint en juin 1993 et 1 million et demi de pèlerins s'y rendent chaque année. |
SIGNIFICATION SYMBOLIQUE DE LA VISION DE KNOCK |
Sur l'autel, l'Agneau immolé rappelle le sacrifice du calvaire, rendu présent chaque jour à la sainte Messe, et au ciel, l'offrande du Christ au Père (Lettre aux Hébreux).
Saint Jean, apparaît comme un prêtre, et il désigne Marie présente au pied du calvaire, «où, non sans un dessein divin, elle était debout (cf. Jn 19, 25), souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d'un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l'immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour, pour être enfin, par le même Christ Jésus mourant sur la croix, donnée comme sa Mère au disciple par ces mots: "Femme, voici ton Fils" (cf. Jn 19, 26-27)» (Vatican II, lumen gentium 58). Chacun est appelé à devenir membre du Christ, et à participer, avec lui et en Marie, au mystère de la rédemption. La présence de saint Joseph est l'époux de Marie, le modèle du père et de l'époux. En 1872, Pie IX avait déclaré saint Joseph patron de l'église universelle. Il est aussi un maître d'oraison. |
ÉVÈNEMENTS MIRACULEUX |
La première guérison s’est produite dix jours après la première apparition. Une jeune fille née sourde recouvra instantanément l’ouïe. Fin 1880 , quelque 300 guérisons miraculeuses avaient été enregistrées dans les livres de la paroisse. Un pèlerin qui avait été guéri juste après l’apparition témoigna qu’il avait vu une demi douzaine de pèlerins soulagés de leurs maux ou guéris.
Que Marie, Mère de Notre Seigneur Jésus-Christ, puisse nous obtenir le courage de nous mettre au service de son fils, de son royaume de Justice de Paix et d’Amour. Nous devons toujours prier ainsi : Seigneur faites que je voie ? Donnez-nous la force d’agir.
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21:07 Publié dans APPARITION KNOCK | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2009
MIRACLE A SOUFANIEH (SYRIE)
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2012 GUERRE SYRIENNE |
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Islam Dont :
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87,5%
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Sunnites
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74 %
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Alaouites
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10 %
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Chiites
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3,5 %
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Christianisme Dont :
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10 %
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Syriaques orthodoxes
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3,5 %
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Grecs catholiques
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1,3 %
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Grecs orthodoxes
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1,2 %
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Arméniens orthodoxes
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1 %
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Autres Dont :
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2,5 %
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Druzes
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1,5 %
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Le père JOSEPH MALOLI (†1999), lazariste, et le père ÉLIAS ZAHLAOUI, du Prado, curé de la paroisse Notre- Dame de Damas, ont accompagné MYRNA depuis le début des événements. Les messages ont été analysés par plusieurs théologiens.
Le 31 décembre 1982, un communiqué du patriarcat orthodoxe de Damas évoquait une «vision non ordinaire» et la nécessité d’une «commission d’enquête».
Le 21 juillet 1984, le père ZAHLAOUI a remis à Monseigneurr NICOLA ROUNNO, nonce apostolique en SYRIE, un rapport sur les faits. Celui-ci l’a fait parvenir au Saint-Siège en septembre 1987. Ses successeurs, Monseigneur LUIGI ACCOGLI et Monseigneur GIACOMO DE NICOLO, viennent prier à la «MAION DE LA VIERGE» de Soufanieh.
Le 15 octobre 1999, Monseigneur ACCOGLI a inauguré à Rome, via Aurelia, le «CENTRE NOTRE-DAME DE SOUFANIEH» pour l’unité des chrétiens et le dialogue inter-religieux, en présence de cardinaux et d’évêques.
PRIÈRE A NOTRE DAME DE SOUFANIEH
A travers les sombres nuages qui s’amoncellent sur notre terre, filialement nous levons les yeux vers Toi, MÈRE DE JÉSUS et notre MÈRE. Plus tes enfants s'éloignent de Ton DIVIN FILS, plus aussi Tu multiplies Te relations avec Tes compatriotes désemparés. Tu descends du Ciel pour Te manifester à eux ; Tu leur adresses des messages ; plus que cela, des larmes coulent de Tes yeux, afin de toucher leurs cœurs.
Bonne Maman, fais que nous entendions Tes appels. Bonne Maman , fais que nous estimions Ta Tendresse. Bonne Maman, fais que nous appréciions tes Saintes Larmes ! A Ton Amour maternel de répondre par un Amour véritablement filial. Le Ciel se fait noir et la tempête est près d'éclater, ô MARIE, notre MÈRE et notre espérance, Source de l'Huile Sainte, donne-nous de Ton Huile , afin que nos lampes ne s'éteignent pas . Amen. Imprimatur
Monseigneur GEORGES HABIB HAFOURI,
Archevêque Syrien Catholique de Hassahé-Nisibe
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Père ÉLIAS ZAHLAOUI |
Spécialiste des événements de Soufanieh, le Père ZAHLAOUI écrit plusieurs livres en français sur le sujet.
Père ÉLIAS ZAHLAOUI Église Notre-Dame de Damas Koussour, Damas - SYRIE Site relatif aux événements de Soufanieh |
Extraits d'un entretien en 2003, entre : Madame MYRNA NAZZOUR, le Père ÉLIAS ZAHLAOUI, et le Père Abbé DOM GÉRARD LAFOND , ABBÉ DE WISQUES
Père ÉLIAS :
«Pour la première fois dans l'histoire, JÉSUS et MARIE parlent arabe…C'est très important par les temps qui courent, et c'est très symbolique… DAMAS, SAINT PAUL, et 2000 ans après, SOUFANIEH, d'une telle ampleur : des gens qui viennent du monde entier, maintenant. La SYRIE, si méprisée comme tout ce qui est arabe ; DAMAS si méconnu… Et le Seigneur a choisi DAMAS !».
[...]
Père ZAHLAOUI :
«La dernière apparition a eu lieu le 24 mars 1983. - La VIERGE apparaît au cours des extases, la dernière était le 28 novembre 2001. On s'attend à quelque chose à la fête de Pâques 2004, date commune aux Orthodoxes et aux Catholiques».
[effectivement ! ....Voir messages ci-dessous. En 2009, la fête de Pâques sera commune entre catholiques, orthodoxes, protestants et juifs] [...]
Question du Père Abbé DOM GÉRARD :
Père ZAHLAOUI :
«Il y a un message qui nous intrigue : c'était le 28 novembre 85 (cf. Livret p. 22).
«Moi, j'ai été sacrifié par amour pour vous. Et je veux que vous portiez et supportiez votre croix pour moi, volontairement, avec amour et patience, et que vous attendiez ma venue. Car celui qui participe avec moi à la souffrance, je le ferai participer à la gloire. Et il n'est de salut que par la Croix… Et si mon absence se prolonge, et que la lumière s'éclipse pour toi, ne crains pas, ce sera pour ma glorification. Va à la terre où la corruption s'est généralisée, et sois dans la paix de DIEU». Comment interpréter :
«et que vous attendiez ma venue ?»«Je ne sais pas».
Père Abbé DOM GÉRARD :
«Mais il me semble que c'est toute l'espérance chrétienne, l'attente de la Parousie, la Venue du CHRIST dans la gloire ! »
Père ZAHLAOUI :
«C'est l'espérance chrétienne, mais y a-t-il quelque événement que le Seigneur veut nous signaler par ces paroles ? Je ne sais pas, mais… on se laisse mener par lui !».
Commentaire ultérieur du Père Abbé DOM GÉRARD :
Une parole prophétique peut se réaliser à divers niveaux ; il est possible que celle-ci vise à la fois la Parousie et un nouveau régime d'apparitions pour MYRNA, par exemple. En tout cas, la promesse qui suit est claire : Celui qui participe à ma souffrance, je le ferai participer à la gloire… Si mon absence se prolonge - pour MYRNA privée d'apparitions, mais aussi pour toute l’Église comme abandonnée à la foi pure - ne crains pas, ce sera pour ma glorification - à la Fin, pour toi comme pour toute l’Église, ma gloire éclatera.
[...]
Question du Père Abbé DOM GÉRARD :
«Comment MYRNA comprend-elle le signe de l'huile ?»
MYRNA :
«Au début, je n'ai pas compris ce que signifiait ce signe de l'huile. Beaucoup demandaient : pourquoi de l'huile et pas de l'eau, par exemple ? Après une vingtaine d'années, j'ai fini par comprendre que l'huile est symbole de plusieurs choses.
Dans l'ANCIEN TESTAMENT, on parle beaucoup de l'huile. Pour nous, dans le NOUVEAU TESTAMENT, c'est le symbole du baptême, symbole de lumière, symbole de paix, symbole de vie. Moi, je dis qu'à SOUFANIEH, l'huile, c'est pour la guérison de l’Église ; car l’Église aujourd'hui est malade, blessée ; pour que cette blessure guérisse, il faut une onction d'huile de la part du Seigneur, pour que ses enfants se retrouvent les uns les autres dans l'unité, et c'est ainsi que se construit la richesse de l’Église dans l'union de ses enfants. Si le Seigneur intervient, c'est pour nous provoquer à nous réunir autour de lui, pour sauver, entre autre, la jeunesse qui s'effiloche complètement» |
L'HISTOIRE DE SOUFANIEH
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A SOUFANIEH, quartier populaire de DAMAS en SYRIE, le 22 novembre 1982, MYRNA AL-AKHRAS, jeune femme de 18 ans, née en 1964 au LIBAN, chrétienne de rite grec-catholique, mariée depuis six mois à un orthodoxe, NICOLAS NAZZOUR, quarante-deux ans, coiffeur de formation, rend visite à sa belle-sœur malade. Soudain, alors qu'avec sa famille, elle prie pour sa sœur malade, un liquide huileux coule des mains de MYRNA. Une femme propose d’oindre le corps de la malade : aussitôt, elle s’en trouve mieux.
Le jeudi 25 novembre, auprès de sa mère malade. Les personnes présentes font une onction avec l'huile, et les deux malades guérissent.
Le 27 novembre 1982, MYRNA remarque à son domicile qu’une petite image de papier de la VIERGE À L'ENFANT (NOTRE-DAME DE KAZAN), achetée par son mari lors d’un séjour en BULGARIE et placée dans un cadre en plastique, brille anormalement. Elle voit un liquide couler, semblable à de l’huile d’olive. Son époux fait le même constat. Décontenancé, NICOLAS part prévenir des amis en demandant à son épouse de n’ouvrir à personne. MYRNA reçoit alors en locution :
«Ma fille, MARIE [MYRNA], ne crains pas, je suis avec toi. Ouvrez les portes, ne privez personne de ma vue»
Le 15 décembre 1982, vers vingt trois heures, la VIERGE apparaît à MYRNA pour la première fois. Mais elle ne peut rien dire car la jeune femme épouvantée s'enfuit. Trois jours plus tard, le 18 décembre, la VIERGE lui apparaît de nouveau et lui adresse son premier message.
Plus tard, MYRNA a été favorisée d'apparitions de JÉSUS-CHRIST et de la VIERGE MARIE, et de visions de Lumière céleste ; elle a reçu plusieurs fois les stigmates de la Passion. Les messages du CHRIST et de sa MÈRE, à la fois sobres et denses, concernent principalement l'unité de l’Église d'Orient et d'Occident, avec une insistance particulière sur le Mystère Pascal qui doit être célébré partout à la même date.
Depuis le commencement, une foule de gens, chrétiens et musulmans, viennent prier et recevoir l'onction d'huile à SOUFANIEH. La famille NAZZOUR n'accepte pas d'argent. Tout le monde est accueilli dans la maison familiale avec une simplicité et une générosité totales.
Les Autorités religieuses, tant catholiques que orthodoxes, regardent les faits avec une attention bienveillante ; quant au Mufti de SYRIE, il a dit simplement :
«De NOTRE-DAME MARIE, rien ne peut nous étonner ! C'est la FEMME pure par excellence parmi toutes les femmes, celle qui a été choisie par DIEU pour recevoir son VERBE - selon les mots du CORAN - rien ne nous étonne de sa part ! Et n'importe qui a le droit d'aller prier, demander son intercession…». A partir d'octobre 1983, l'huile a commencé à suinter de centaines d'images de l'icône de SOUFANIEH, aussi bien à DAMAS qu'un peu partout ailleurs, suscitant de nombreux groupes de prière. Depuis, MYRNA a effectué plusieurs voyages d'évangélisation au Proche-Orient, en Europe et en Amérique ; son témoignage est souvent renforcé par le signe de l'huile qui apparaît dans ses mains, et que toutes les personnes présentes peuvent voir, toucher, respirer, et s'appliquer sur le visage.
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L’ÉDUCATION MATERNELLE DE MARIE
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«Mes enfants, souvenez-vous de DIEU ; DIEU est avec nous»,
en sont les premiers mots. D'entrée de jeu, la VIERGE ramène les regards vers DIEU, centre sur Lui. Elle accomplit ainsi son rôle maternel envers ceux à qui Elle s'adresse.
«Mes enfants». Elle leur rappelle la nécessité de tourner leur cœur vers DIEU, spécialement vers la louange. En effet, «se souvenir de DIEU», en arabe signifie avant tout le louer, reconnaître Sa Grandeur, Son Amour. On vit alors en Sa présence, on implore Sa Grâce, on se souvient de Lui. Et MARIE nous redit que DIEU l'EMMANUEL est avec nous. Au-delà de l'huile, c'est DIEU qui manifeste Son Amour et qui invite à revenir à Lui.
Ainsi la VIERGE MARIE accomplit-Elle au fil des apparitions et des extases, un travail maternel d'éducation auprès de MYRNA et de tous ceux qui, à travers MYRNA accueillent son ouverture de Cœur, son Enseignement. Cette éducation , MARIE qui connaît bien les craintes, les fragilités de ses enfants, la fonde sur la confiance :
«J'ai une demande à vous faire. Un mot que vous graverez dans votre mémoire, que vous répèterez sans cesse : DIEU me sauve, JÉSUS m'éclaire, l'ESPRIT-SAINT est ma Vie, c'est pourquoi je ne crains rien» (message du 21 février 1983). Cette invocation que la VIERGE demande de graver dans la mémoire et reprendre sans cesse, à la manière de la prière de JÉSUS si familière aux Chrétiens d'Orient, cette invocation ancre dans la famille trinitaire celui qui la fait sienne ; elle lui fait percevoir de plus en plus concrètement la présence aimante et agissante des Trois Personnes Divines dans sa vie. Alors de quoi aurait-il peur ? Au long de leurs manifestations, la VIERGE, puis le CHRIST, rediront à MYRNA : «Ne crains pas», et à tous les fidèles : «N'ayez pas peur». |
«QU'ILS SONT BEAUX MES ENFANTS IMPLORANT»
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Par ailleurs comme à chaque fois qu'Elle s'est manifestée, à LOURDES, à LA SALETTE, à PELLEVOISIN, à FATIMA, à BANNEUX… la VIERGE MARIE insiste sur l'absolue nécessité de la prière :
«Je vous dis : priez, priez, priez. Qu'ils sont beaux à genoux mes enfants implorant». (message du 24 mars 1983).
La triple répétition souligne l'urgence et la primauté de la prière. Mais MARIE en femme pratique, indique aussi l'attitude profonde qui doit animer cette prière : «à genoux, implorant». C'est l'attitude le la cananéenne, persévérant humblement dans sa requête, et provoquant ainsi l'émerveillement de JÉSUS, comme ici celui de MARIE. C'est la prière de l'humble, de celui qui sait se mettre à sa place devant DIEU. C'est le contraire de toute la civilisation matérialiste et dure dans laquelle nous sommes plongés et où chacun croit devoir faire son chemin à la force du poignet, érigeant en dieu la réussite.
«Dis à tous qu'ils multiplient la prière. Car ils ont besoin de la prière pour plaire à Dieu» (Message du 18 août 1989).
Seule la prière peut nous libérer de tous les faux-semblants, et nous faire entrer dans notre vérité d'enfants de DIEU. Mais cette attitude d'enfants, n'est évidemment pas une infantilisation. La VIERGE précise à MYRNA qui se demandait si elle devait ou non continuer sa vie conjugale :
«Vis ta vie. Cependant que la vie ne t'empêche pas de continuer à prie» (message du 7 septembre 1984).
Pour être vraiment l'instrument de l'annonce nouvelle entre les mains du Seigneur, MARIE dit à MYRNA d'assumer sa vie de femme mariée, de femme dans le monde. Mais sans cesser de prier. Ainsi, comme tout chrétien, grandira-t-elle dans la vie qui est la sienne, dans la vocation à laquelle le Seigneur l'appelle.
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SAINTETÉ DU MARIAGE
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Car voici un autre aspect important du message de SOUFANIEH. Dans un temps où le mariage connaît une dévalorisation, une désagrégation encore jamais vues, il en rappelle avec force la sainteté :
«Je ne suis pas venue séparer, dit la VIERGE à MYRNA. Ta vie conjugale restera ce qu'elle est» (Message du 25 novembre 1983). Le moment venu MARIE lui annoncera le cadeau de la petite MYRIAM, suivie, deux ans plus tard, de celle de JEAN-EMMANUEL. Le mari de MYRNA, NICOLAS, témoigne de la sainteté du mariage, par l'étonnante manière dont il est aux côtés de sa jeune femme, au service de la Grâce.
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JÉSUS NOUS CONFIE SA MÈRE
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JÉSUS, qui se manifeste à MYRNA à partir du 31 mai, souligne, Lui aussi, l'importance de la prière. Comme Sa MÈRE, Il insiste et éduque :
«Priez, priez, priez. Et quand vous priez, dites : ô PÈRE, par les mérites des blessures de Ton FILS Bien-Aimé, sauve-nous»(Message du 22 juillet 1987).
JÉSUS, tout tourné vers le PÈRE , a fait de nous , par Sa Passion, les enfants du PÈRE. Par l'ESPRIT qu'Il nous a donné, nous pouvons dire «Abba ! PÈRE !» Mais toujours en passant par Ses blessures, c'est à dire par la Rédemption. En dehors de la Croix il n'y pas de Rédemption. Les Blessures de JÉSUS sont la porte du Salut, les portes de notre retour au PÈRE . Cependant pour nous y aider, Jésus nous a donné aussi Sa MÈRE. Et dans un message bouleversant de tendresse filiale, Il fait ressortir l’éminente place qu'Il a voulu que MARIE tienne dans l'histoire du Salut :
«C'est Elle, Ma MÈRE, dont Je suis né. Qui L'honore, M'honore, qui La renie, Me renie. Qui Lui demande obtient parce qu'Elle est Ma MÈRE» (message du 14 août 1987).
Déjà au XIIe siècle, SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX déclarait :
«Vénérons donc MARIE de toutes les fibres de' notre cœur, de toute notre pouvoir d'aimer…telle est la Volonté de Celui qui a voulu que nous ayons tout par MARIE». (L'Aqueduc, Sermon pour la Nativité de la SAINTE VIERGE, 7).
Ainsi JÉSUS non seulement approuve mais encourage et même amplifie la grande tradition mariale de l’Église, celle qui incline le cœur de beaucoup de Chrétiens à s'adresser avec une totale confiance à MARIE. La joie de JÉSUS est de voir Sa MÈRE et de la voir honorée. Il ne peut rien Lui refuser et Lui à confié le soin de ses enfants. A eux de recourir sans hésiter à Son intercession toute puissante sur le Cœur de Son FILS.
Cet appel à la prière et à la confiance dans l'intercession de MARIE a été spontanément perçu par les personnes présentes, dès la première minute des événements de SOUFANIEH. Le phénomène de l'exsudation de l'huile à tout de suite suscité dans la maison de MYRA et de son mari, une permanence de prière massive autour de l'icône ; outre leur famille de très nombreuses personnes sont venues du voisinage, puis de DAMAS, de toute la SYRIE et maintenant du monde entier, prier dans la «MAISON DE LA SAINTE VIERGE», dans une atmosphère de grande simplicité et de grande familiarité avec DIEU. Même dans les périodes de «désert», comme entre novembre 1985 et novembre 1986, où il n'y eut pas de manifestation, la prière s'est continuellement maintenue. Et elle a provoqué un courant de renouveau spirituel un peu partout en SYRIE, surtout à ALEP, parmi les gens de plus en plus nombreux dans le monde entier, amis toujours avec des moyens pauvres et dans la discrétion.
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UNE DEMANDE INSTANTE : L’UNITÉ DE L’ÉGLISE
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Cependant, lorsque, le cœur ouvert, on accueille les messages de JÉSUS et de MARIE à SOUFANIEH, on prend conscience que leur pédagogie de prière, de pénitence, de confiance, est toute orientée vers ce grand désir de leurs Cœurs Unis qu'est l'Unité des Chrétiens.
Leur appel à la conversion, au retour de DIEU, à l'intensification de la prière converge vers l'instante demande de l'Unité de l’Église. Le premier message qui en parle explicitement est donné 4 mois après le début des événements. Mais déjà, durant ces 4 mois, les Chrétiens venus prier à la «MAISON DE LA SAINTE VIERGE» s'étaient demandé : «Que veut la SAINTE VIERGE ?» Et intuitivement, beaucoup se sont mis à dire : «La SAINTE VIERGE cherche peut-être à nous unifier ?» Ils partaient du fait que MYRNA appartient à l’Église Grecque-Catholique, tandis que NICOLAS, son mari est de l’Église Grecque-Orthodoxe. Ils voyaient aussi que Catholiques et Orthodoxes se retrouvaient en prière ensemble, dans le même amour pour la VIERGE, devant l'icône miraculeuse.
La SYRIE, pays de NAAMAN, le lépreux guéri par le Saint Prophète ÉLISÉE (voir en 2 ROIS 5 et LUC 4, 27), est un pays biblique. C'est aussi l'un des cadres où s'est développée la chrétienté naissante : à Antioche, fut donnée pour la première fois le nom de Chrétiens aux disciples du CHRIST . (voir en ACTES DES APÔTRES 11, 26). Et la ville de DAMAS reste à tout jamais liée au souvenir de SAINT PAUL, l'Apôtre des Gentils, qui vit le CHRIST en s'y rendant et y débuta son ministère missionnaire et apostolique (voir en ACTES DES APÔTRES 9 , 1-26).
Or ces racines anciennes marquent toujours l'actuelle communauté Chrétienne, non comme un concept intellectuel, mais à la manière d'un héritage de famille. Ce n'est probablement pas sans raison que le message essentiel de SOUFANIEH, celui qui dénonce et qui crie la souffrance du CHRIST devant la désunion de Son Église, voit le jour dans ce pays qui est un des berceaux de la Chrétienté, à l'époque où «toute petite», elle était une. N'est-ce pas un signe invitant tous les chrétiens à retrouver la grande grâce des origines, celle du temps où
«la multitude des croyants n'avait qu'un cœur et qu'une âme» ACTES DES APÔTRES 4, 32) |
COMMENT ANNONCER JÉSUS ?
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Certes au Proche-Orient, l’Église est l'objet d'un morcellement spectaculaire et douloureux, fruit d'une longue histoire d'affrontements et de querelles entre chrétiens, d'abord au sein de l’Église d'Orient, puis ensuite entre les Orientaux et les Occidentaux.
Ces affrontements ont abouti à l'émiettement des Chrétiens entre rites et obédiences divers : Grecs-Catholiques, Grecs-Orthodoxes, Syriaque Catholiques, Syriaques-Orthodoxes, Arméniens, Latins, Maronites, etc… Cette désunion ayant grandement favorisé l'implantation de l'Islam, commencée dès le VIIe siècle, les Chrétiens , encore largement majoritaire au XV e siècle , ne représentent plus de nos jours que 12 à 15 % de la population syrienne répartis entre au moins douze communautés, Catholiques et Orthodoxes, surtout préoccupées de survivre.
MARIE, dès son premier message, avait rappelé à ces communautés trop repliées sur elle-mêmes par un passé de souffrance, que le rôle des Chrétiens est d'évangéliser : «Annoncez Mon FILS l'EMMANUEL» Mais Elle sait bien qu'un obstacle presque insurmontable à cette évangélisation est la multiplicité des Églises, qui plus est, souvent antagonistes et rivales.
Comment annoncer JÉSUS dans un contexte de querelles entre les Chrétiens ? Comment faire découvrir JÉSUS et Son Message d'Amour à ceux qui ne Le connaissent pas, si l'on est incapable de vivre cet amour entre frères ? «L’Église est le Royaume de DIEU sur terre» Mais parce qu'elle est divisée, elle ne peut témoigner comme elle le devrait.
Aussi la VIERGE insiste-t-Elle à plusieurs reprises :
«Mes petits enfants, rassemblez-vous. Mon Cœur est blessé. Ne laissez pas Mon Cœur se diviser à cause de vos division» Dit-Elle avec beaucoup de tristesse à MYRNA le 1er mai 1985. Et la veille du 15 août, elle souligne :
«Ma fête c'est quand Je vous vois tous réunis ensemble… L'union de vos cœurs , c'est Ma Fête» Les messages de SOUFANIEH ont profondément touché la population Chrétienne de SYRIE, qui a pris conscience de la nécessité de l'Union. Elle la désire maintenant de plus en plus ardemment. Mais les obstacles de la pesanteur des Institutions et de la raideur des cœurs sont grands. Ils semblent même humainement insurmontables et les tentatives d'actions se heurtent à l'échec. |
MESSAGES DE JÉSUS-CHRIST ET DE LA VIERGE MARIE CONFIES A MYRNA NAZZOR DE SOUFANIEH (DAMAS, SYRIE) |
«Le CHRIST m'a donné un message auquel je n'ai rien compris».
Première apparition de la SAINTE VIERGE Le mercredi 15 décembre 1982
Vu l'état de frayeur de MYRNA, le premier message a été donné lors de la deuxième apparition.
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Deuxième apparition de la SAINTE VIERGE, premier message Le samedi 18 décembre 1982, 23 h 37
«Mes enfants, Souvenez-vous de DIEU, car DIEU est avec nous. Vous connaissez toutes choses et vous ne connaissez rien. Votre connaissance est une connaissance imparfaite ; mais viendra le jour où vous connaîtrez toutes choses, comme DIEU Me connaît. Faites le bien à ceux qui font le mal, et ne faites du tort à personne. Je vous ai donné de l'huile plus que vous n'en avez demandé, et Je vous donnerai quelque chose de bien plus fort que l'huile. Repentez-vous et ayez foi, et souvenez-vous de Moi dans votre joie. Annoncez Mon FILS, l'EMMANUEL. Qui L'annonce est sauvé, et qui ne L'annonce pas, sa foi est vaine. Aimez-vous les uns les autres. Je ne demande pas de l'argent à donner aux églises ni de l'argent à distribuer aux pauvres. Je demande l'amour. Ceux qui distribuent leur argent aux pauvres et aux églises, sans qu'ils aient l'amour en eux, ceux-là ne sont rien. Je visiterai les maisons davantage, car ceux qui vont à l'église quelquefois n'y vont pas pour prier. Je ne demande pas que vous Me construisiez une église, mais un lieu de pèlerinage. Donnez. Ne privez personne de ceux qui demandent secours».
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Troisième apparition de la SAINTE VIERGE, deuxième message Le samedi 8 janvier 1983, 23 h 37
«La SAINTE VIERGE pleurait. Elle a dit à MYRNA :
«Ça ne fait rien».
MYRNA aussi pleurait tout en criant :
«La SAINTE VIERGE pleure».
Enfin, la SAINTE VIERGE s'est retirée, mais avant de disparaître complètement, Elle esquissa un doux sourire».
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Quatrième apparition de la SAINTE VIERGE, troisième message Le lundi 21 février 1983, 21h30
«Mes enfants, Soit dit entre nous, Moi Je suis revenue ici. N'insultez pas les orgueilleux qui sont dénués d'humilité. L'humble a soif des remarques d'autrui pour se corriger de ses défauts. Tandis que l'orgueilleux corrompu néglige, se révolte, se fait hostile. Le pardon est la meilleure chose. Celui qui se prétend pur et aimable devant les hommes est impur devant DIEU. Je vous fais une demande, un mot que vous graverez dans votre mémoire, que vous répéterez toujours.
«DIEU me sauve, JÉSUS m'éclaire, le SAINT-ESPRIT est ma vie, c'est pourquoi je ne crains rien»
N'est-ce pas ainsi, Mon fils JOSEPH ? Supportez et pardonnez. Supportez beaucoup moins que n'a supporté le Père». |
Cinquième apparition de la SAINTE VIERGE, quatrième message Le jeudi 24 mars 1983, 21h30
«Mes enfants, Ma mission est terminée. En cette nuit, l'Ange M'a dit :
«Vous êtes bénie entre les femmes».
Et Je n'ai pu que lui dire :
«Voici la servante du Seigneur».
Je suis contente. Moi Je ne mérite pas de vous dire :
«vos péchés vous sont pardonnés» mais Mon DIEU l'a dit. Fondez une Église. Je n'ai pas dit :
«bâtissez une église».
L'Église qu'a adoptée JÉSUS est une Église Une, parce que JÉSUS est Un. L'Église est le Royaume des Cieux sur la terre. Qui l'a divisée a péché, et qui s'est réjoui de sa division a péché. JÉSUS l'a bâtie, elle était petite ; et quand elle a grandi, elle s'est divisée ; et qui l'a divisée n'a pas l'amour en lui. Rassemblez. Je vous dis : priez, priez, et priez. Qu'ils sont beaux Mes enfants à genoux, implorant. Ne craignez pas, Je suis avec vous. Ne vous divisez pas comme le sont les grands. Vous, vous apprendrez aux générations le mot d'unité, d'amour et de foi. Priez pour les habitants de la terre et du ciel».
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PREMIÈRE PÉRIODE DES EXTASES, DU 28 OCTOBRE 1983 AU 26 NOVEMBRE 1985
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Message de la SAINTE VIERGE Le vendredi 28 octobre 1983
«Ne crains pas, tout cela arrive pour que le nom de DIEU soit glorifié. Ne crains pas, en toi J'éduquerai Ma génération».
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Message de la SAINTE VIERGE Le vendredi 4 novembre 1983
«Descends et dis-leur que tu es Ma fille avant d'être la leur... Mon coeur s'est consumé sur Mon FILS unique. Il ne va pas se consumer sur tous Mes enfants».
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Message de la SAINTE VIERGE Le vendredi 25 novembre 1983
«C'est tout ce que Je veux. Je ne suis pas venue pour séparer. Ta vie conjugale restera comme elle est. Tu aimerais venir chez Moi ? ... Viens ... Il suffit que tu veuilles venir».
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Message de JÉSUS-CHRIST Le jeudi 31 mai 1984, fête de l'Ascension
«Ma fille, Je suis le Commencement et la Fin. Je suis la Vérité, la Liberté et la Paix. Je vous donne Ma paix. Que ta paix ne repose pas sur la langue des gens, que ce soit en bien ou en mal, et pense du mal de toi-même. Car celui qui ne cherche pas l'approbation des gens, et qui ne craint pas leur désapprobation, jouit de la paix véritable. Et cela se réalise en Moi. Vis ta vie, sereine et indépendante. Que les fatigues entreprises pour Moi ne te brisent pas. Réjouis-toi plutôt. Je suis capable de te récompenser, car tes fatigues ne se prolongeront pas, et tes douleurs ne dureront pas. Prie avec adoration, car la Vie éternelle mérite ces souffrances.
Prie pour que la volonté de DIEU s'accomplisse en toi, et dis :
«Bien-aimé JÉSUS, accorde-moi de me reposer en Toi, par-dessus toute chose, par-dessus toute créature, par-dessus tous Tes Anges, par-dessus tout éloge, par-dessus toute joie et exultation, par-dessus toute gloire et dignité, par-dessus toute l'Armée Céleste, car Toi seul es le Très-Haut, Toi seul es Puissant et Bon par-dessus tout, viens à moi et console-moi et délie-moi de mes chaînes, et accorde-moi la Liberté, car sans Toi ma joie et incomplète, sans Toi ma table est vide». Alors je viendrai pour dire : «Me voici venu, car tu M'as invité».
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Message de la SAINTE VIERGE Le vendredi 7 septembre 1984
La SAINTE VIERGE MARIE confie un secret à MYRNA :
«cela est entre toi et Moi jusqu'à ta mort».
MYRNA ne retient du message que ces paroles :
Vis ta vie. Cependant, que la vie ne t'empêche pas de continuer à prier. |
Message de la SAINTE VIERGE Le mercredi 1er mai 1985
«Mes enfants, rassemblez-vous. Mon cœur est blessé. Ne laissez pas Mon cœur se diviser à cause de vos divisions. Ma fille, Je te donnerai un cadeau pour tes fatigues».
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Message de la SAINTE VIERGE (Hassaké, Syrie) Le dimanche 4 août 1985
«L'Église est le Royaume des Cieux sur la terre. Qui l'a divisée a péché, et qui s'est réjoui de sa division a péché. Je suis contente : ne crains pas, Je suis avec toi. En toi J'éduquerai Ma génération».
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Message de la SAINTE VIERGE Le mercredi 14 août 1985
«Bonne fête. Voici Ma fête, quand Je vous vois tous réunis ensemble. Votre prière est Ma fête. Votre foi est Ma fête. L'union de vos cœurs est Ma fête».
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Message de JÉSUS-CHRIST Le samedi 7 septembre 1985
«Je suis le Créateur. Je L'ai créée pour qu'Elle me crée. Réjouissez-vous de la joie du ciel, car la FILLE DU PÈRE et la MÈRE DE DIEU, et l'ÉPOUSE DE L'ESPRIT est née. Exultez de l'exultation de la terre, car votre salut est réalisé». |
Message de JÉSUS-CHRIST Le mardi 26 novembre 1985 Veille du 3e anniversaire du phénomène
«Ma fille, Veux-tu être crucifiée ou glorifiée ?»
MYRNA répond :
«Glorifiée».
JÉSUS a souri et a dit :
«Préfères-tu être glorifiée par la créature ou par le Créateur ?»
MYRNA Lui répond :
«Par le Créateur».
Alors JÉSUS lui dit :
«Cela se fait par la Crucifixion, car toutes les fois que tu regardes les créatures, le regard du Créateur s'éloigne de toi. Je veux, Ma fille, que tu t'appliques à la prière et que tu te méprises. Car celui qui se méprise augmente en force et en élévation de la part de DIEU. Moi J'ai été crucifié par amour pour vous. Et Je veux que vous portiez et supportiez votre croix pour Moi, volontairement, avec amour et patience, et que vous attendiez Ma venue. Car celui qui participe avec Moi à la souffrance, Je le ferai participer à la gloire. Et il n'est de salut que par la Croix. Ne crains pas, Ma fille, Je te donnerai de Mes blessures de quoi payer les dettes des pécheurs. C'est la source à laquelle se désaltère toute âme. Et si Mon absence se prolonge et que la lumière s'éclipse pour toi, ne crains pas, ce sera pour Ma glorification. Va à la terre où la corruption s'est généralisée, et sois dans la paix de DIEU».
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DEUXIÈME PÉRIODE DES EXTASES, DU 26 NOVEMBRE 1986 AU 14 AOUT 1987
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Message de JÉSUS-CHRIST Le mercredi 26 novembre 1986 Veille du 4e anniversaire du phénomène
«Ma fille, Qu'il est beau ce lieu, J'y construirai Mon Royaume et Ma paix. Je vous donnerai Mon cœur, pour posséder votre (pluriel) cœur. Vos péchés vous sont pardonnés, parce que vous Me regardez. Et en celui qui Me regarde, Je peindrai Mon image. Car malheur à celui qui représente Mon image alors qu'il a vendu Mon sang. Priez pour les pécheurs. Car pour chaque parole de prière, Je verserai une goutte de Mon sang sur l'un des pécheurs. Ma fille, que les choses de la terre ne te troublent pas. Car par Mes blessures tu gagnes l'éternité. Je veux renouveler Ma Passion. Et Je veux que tu accomplisses ta mission, car tu ne pourras entrer au ciel que si tu as accompli ta mission sur la terre. Va en paix. Et dis à Mes enfants qu'ils viennent à Moi à toute heure, et non seulement quand Je renouvelle la fête de Ma MÈRE. Car Je suis avec eux en tout temps». |
Message de JÉSUS-CHRIST Le samedi 18 avril 1987, fête du Samedi Saint
«Je vous ai donné un signe pour Ma glorification. Poursuivez votre route et Je suis avec vous. Sinon...».
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Message de JÉSUS-CHRIST Le jeudi 28 mai 1987, fête de l'Ascension
«Aimez-vous les uns les autres et priez avec foi».
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Message de JÉSUS-CHRIST (Màad, Liban) Le mercredi 22 juillet 1987
«Ne crains pas, Ma fille, en toi J'éduquerai Ma génération. Priez, priez, et priez. Et si vous priez, dites :
«Ô PÈRE, par les mérites des blessures de Ton FILS bien-aimé, sauve-nous».
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Message de JÉSUS-CHRIST Le vendredi 14 août 1987
«Ma fille, C'est Elle Ma MÈRE dont Je suis né. Qui L'honore, M'honore. Qui La renie, Me renie. Et qui Lui demande obtient, parce qu'Elle est Ma MÈRE».
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LES EXTASES, UN POINT TOURNANT, DU 7 SEPTEMBRE 1987 AU 26 NOVEMBRE 1987
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Message de JÉSUS-CHRIST Le lundi 7 septembre 1987
«MARIE, n'est-ce pas toi que J'ai choisie, la jeune fille calme, au cœur plein d'amour et de sympathie? J'ai constaté que tu es incapable de supporter quoi que ce soit pour Moi. Je te donnerai une chance pour choisir. Et sois sûre que si tu Me perds, tu perdras les prières de tous ceux qui t'entourent, et saches que le portement de la Croix est inévitable».
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Message de JÉSUS-CHRIST Le jeudi 26 novembre 1987 Veille du 5e anniversaire du phénomène
«Ma fille, J'apprécie que tu M'aies choisi, mais pas seulement en paroles. Je veux que tu joignes Mon Cœur à ton cœur délicat pour que nos cœurs s'unissent. Ce faisant, tu sauves des âmes souffrantes. Ne déteste personne pour que ton cœur ne s'aveugle pas sur ton amour pour Moi. Aime tout le monde comme tu M'as aimé, surtout ceux qui t'ont haïe et qui ont dit du mal de toi, car par cette voie tu obtiendras la gloire. Persévère dans ta vie d'épouse, de mère et de sœur. Ne t'inquiète pas des difficultés et des douleurs qui vont t'arriver ; Je veux plutôt que tu sois plus forte qu'elles, et Je suis avec toi, sinon, tu perdrais Mon cœur. Va et annonce dans le monde entier, et dis sans crainte qu'on travaille pour l'unité. On ne blâme pas l'homme pour le fruit de ses mains, mais pour le fruit de son cœur. Ma paix dans ton cœur sera une bénédiction sur toi et sur tous ceux qui ont collaboré avec toi».
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TROISIÈME PÉRIODE DES EXTASES, DU 14 AOUT 1988 AU 10 OCTOBRE 1988
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Message de JÉSUS-CHRIST (Los Angeles, États-Unis) Le dimanche 14 août 1988
«Mes enfants, Je vous ai donné Ma paix, mais vous, que M'avez-vous donné ? Vous êtes Mon Église, et votre cœur M'appartient. À moins que ce cœur ne possède un autre DIEU que moi.
J'ai dit :
«L'Église est le Royaume des Cieux sur la terre. Qui l'a divisée a péché, et qui s'est réjoui de sa division a péché».
Aussi il M'est plus facile qu'un incroyant croie en Mon nom que ceux qui prétendent avoir la foi et l'amour et qui jurent par Mon nom. C'est en DIEU seul que vous devez mettre votre fierté. Priez pour les pécheurs qui pardonnent en Mon nom, et pour ceux qui renient Ma MÈRE. Mes enfants, Je vous ai donné tout Mon temps, donnez-Moi une partie de votre temps».
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Message de JÉSUS-CHRIST Le mercredi 7 septembre 1988
«Ma fille, Je t'ai dit de surmonter toutes les difficultés, et saches que tu n'en as éprouvées que peu. Dis à Mes enfants que c'est d'eux que Je demande l'unité et que Je ne la veux pas de ceux qui leur jouent la comédie en simulant de travailler pour l'unité. Va et annonce. Et où que tu sois, Je suis avec toi».
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Message de JÉSUS-CHRIST (Màad, Liban) Le lundi 10 octobre 1988
«Ma fille MARIE, Pourquoi crains-tu alors que Je suis avec toi ? Tu dois dire et d'une voix haute la parole de vérité sur Celui qui t'a créée, pour que Ma force se manifeste en toi. Et Moi Je te donnerai de Mes blessures pour oublier les souffrances que les gens te causent. Ne choisis pas ta route, parce que c'est Moi qui te l'ai tracée».
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QUATRIÈME PÉRIODE DES EXTASES, DU 26 NOVEMBRE 1988 AU26 NOVEMBRE 1990
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Message de JÉSUS-CHRIST Le samedi 26 novembre 1988 Veille du 6e anniversaire du phénomène
«Mes enfants, Est-ce que tout ce que vous faites est fait par amour pour Moi ?
Ne dites pas : «Qu'est-ce que je fais»,
parce que ceci est Mon œuvre. Vous devez jeûner et prier, car c'est par la prière que vous ferez face à Ma vérité et que vous affrontez tous les coups. Priez pour ceux qui ont oublié la promesse qu'ils M'ont faite, car ils diront : «Pourquoi n'ai-je pas senti ta présence Seigneur, alors que Tu étais avec moi ?»
Tout ce que Je veux c'est que vous vous rassembliez tous en Moi, comme Je suis en chacun de vous. Quand à toi Ma fille, Je vais te quitter. Ne crains pas si tu tardes à entendre Ma voix, mais plutôt sois forte, et que ta langue soit un glaive qui parle en Mon nom. Sois sûre que Je suis avec toi et avec vous tous».
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Message de la SAINTE VIERGE (Los Angeles, États-Unis) Le vendredi 18 août 1989
«Ne crains pas, Ma fille. Tout cela arrive pour que le nom de DIEU soit glorifié. Réjouis-toi plutôt, parce que DIEU t'a permis de venir à Moi pour que Je te dise :
«ne t'inquiète pas de ce qui se dit de toi, mais sois toujours en paix», parce que la créature Me regarde à travers toi. Dis à tous de multiplier la prière parce qu'ils ont besoin de la prière pour plaire au PÈRE. Que la bénédiction de Dieu descende sur toi et sur tous ceux qui ont collaboré avec toi par amour pour Lui».
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Message de la SAINTE VIERGE Le dimanche 26 novembre 1989 Veille du 7e anniversaire du phénomène
«Mes enfants, JÉSUS a dit à PIERRE :
«Tu es la pierre et sur elle Je bâtirai Mon Église».
Et Moi Je dis maintenant :
«Vous êtes le cœur dans lequel JÉSUS bâtira son Unicité». Je veux que vous consacriez vos prières pour la paix, dès maintenant et jusqu'à la commémoration de la Résurrection».
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Message de JÉSUS-CHRIST Le samedi 14 avril 1990 fête du Samedi saint
«Mes enfants, Vous, vous apprendrez aux générations le mot d'unité, d'amour et de foi. Je suis avec vous. Mais toi, Ma fille, tu n'entendras Ma voix qu'une fois la fête (de Pâques) unifiée».
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Message de la SAINTE VIERGE (Braaschaatt, Belgique) Le mercredi 15 août 1990
«Mes enfants, Priez pour la paix, et surtout en Orient, parce que vous êtes tous frères dans le CHRIST».
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Message de la SAINTE VIERGE Le lundi 26 novembre 1990 Veille du 8e anniversaire du phénomène
«Ne crains pas, Ma fille, si Je te dis que c'est la dernière fois que tu Me vois, jusqu'à ce que la Fête (de Pâques) soit unifiée.
Donc, dis à Mes enfants :
«Veulent-ils voir et se rappeler les blessures de Mon FILS en toi, oui ou non?».
S'il leur est facile de te voir souffrir deux fois, Moi Je suis une Maman, et il ne M'est pas facile de voir Mon FILS souffrir de nombreuses fois. Sois en paix, sois en paix, Ma fille. Viens pour qu'Il te donne la paix, afin que tu puisses la répandre parmi les hommes. Quand à l'huile, elle continuera à se manifester sur tes mains pour la glorification de Mon FILS JÉSUS, quand Il le veut et où que tu ailles, car Nous sommes avec toi et avec quiconque souhaite que la Fête (de Pâques) soit unifiée».
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CINQUIÈME PÉRIODE DES EXTASES
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Message de JÉSUS-CHRIST
Le Samedi saint 14 avril 2001, à 14 h 50
«Mes enfants, Je vous ai donné un signe pour Ma glorification. Poursuivez votre chemin et Je suis avec vous, sinon Je ferme les portes du ciel devant vous.
Mais ici se trouve une MÈRE qui souffre, qui prie et qui Me dit :
«Seigneur, Tu es tout l'Amour».
Et Je dis : «Ne désespère pas, ô Porte du ciel, parce que Je les aime et Je veux qu'ils Me rendent cet amour par le don».
Mes enfants, appliquez-vous à vous connaître tels que vous êtes et à mesurer le degré de votre fidélité dans l'accomplissement de l'unité des coeurs entre vous. Parez-vous de patience et de sagesse et n'ayez pas peur si vous échouez. Persévérez dans l'espérance. Ayez confiance en Moi, car Je n'abandonnerai pas ceux qui accomplissent Ma volonté. Quant à toi Ma fille, sois circonspecte et arme-toi de Ma grâce. Sois patiente, sage et humble. Offre ces souffrances avec joie, car Je t'ai déjà dit : «Tes fatigues ne se prolongeront pas».
Dirige ton regard vers Moi, tu trouveras la paix et le repos. Car c'est Moi qui te fortifie. C'est Moi qui te jette dans la mêlée et c'est Moi qui t'en arrache pour te conduire à la joie du ciel. Applique-toi à la prière et que ton jeûne soit accompagné de méditation et de recueillement ; tu entendras alors Ma voix en ton for intérieur. Aie confiance en Moi, car Je n'abandonnerai ni toi, ni ta famille, ni aucun de ceux qui ont collaboré avec toi en Mon honneur et pour Moi uniquement».
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Message de JÉSUS-CHRIST Le 26 novembre 2001
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Message de JÉSUS-CHRIST Le 8 avril 2004 (Jeudi-saint)
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Message de JÉSUS-CHRIST Le 10 avril 2004 (Samedi-saint)
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19:24 Publié dans MIRACLE A SOUFANIEH (SYRIE) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : soufanieh, syrie
11/10/2009
I - LES DEMOLISSEURS
I - PROPHETIES
ANNE-CATHERINE EMMERICH
(1774/1824)
LIRE : LES OEUVRES COMPLETES D'ANNE-CATHERINE EMMERICK
LIRE LES QUATRES PAGES ANNE-CATERINE EMMERICH I – LES DEMOLISSEURS II – LES DEMOLISSEURS III – LA GRANDE TRIBULATION |
BIOGRAPHIE |
Anne-Catherine Emmerich était une paysanne de Westphalie, en Allemagne. Elle avait dix-neuf ans quand a commencé la Révolution française. «Pourquoi faut-il que je voie tout cela, moi, pauvre pécheresse ; je ne peux pas le raconter, et il y a tant de choses que je ne comprends pas !» Alors son ange gardien lui dit : «Tu ne peux pas savoir combien d’âmes liront un jour cela et seront par là consolées, ranimées et incitées au bien. Il existe beaucoup de récits de grâces semblables accordées à d’autres, mais la plupart du temps, ils ne sont pas faits comme il faudrait. De plus, les anciennes choses sont devenues étrangères aux hommes de ce temps, et elles ont été discréditées par des inculpations téméraires : ce que tu peux raconter est suffisamment intelligible, et cela peut produire beaucoup de bien que tu ne peux pas apprécier» dit simplement Anne-Catherine, en rapportant l’épisode. |
Commentaires :
RAOUL AUCLAIR (1906 - 1997) Prophétie de Catherine Emmerich pour notre Temps (1974, 272 pages)
I - LES DEMOLISSEURS |
LE MYSTERE D'INIQUITE |
«Je vis différentes parties de la terre : mon guide me nomma l'Europe et me montrant un coin sablonneux, il me dit ces paroles remarquables :
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Comment alors ne point reconnaitre la cathédrale saint Basile sur la place Rouge, à Moscou ? Ses toits étincelants : les huit coupoles en bulbes recouvertes de faïence polychrome ? Une cathédrale ? Non un château, un monument profane. Désafectée, l'église est devenue Musée de l'histoire.....
Le Prince de ce monde du haut du Kremlin, trône de son prochain empire, contemplant le monde qu'il est à l'heure enfin de conquérir ! Comment ?
«Je vis que parmi les démons enchainés par le Christ, lors de sa descente aux enfers, quelques-uns ont été déliés, il n'y a pas longtemps et ont suscité cette secte. J'ai vu que d'autres seront relachés de deux générations en deux générations» (19 octobre 1823) |
......Enfin, le monde allait commencer ! Sous lui se levèrent des hommes porteurs de lumières. Et le siècle -ce siècle qui allait voir s'ouvrir l'an I des temps nouveaux- reçu le beau nom de Siècle des Lumières....
«Elle vit, avec leurs terribles conséquences, les mesures que les propagateurs des lumières prenaient, partout où ils arrivaient au pouvoir et à l'influence, pour abolir le culte divin ainsi que toutes les pratiques et les exercices de piété, ou pour en faire quelque chose d'aussi vain que l'étaient les grands mots de «lumière», de «charité», d'«esprit», sous lesquels ils cherchaient à cacher à eux-mêmes et aux autres le vide désolant de leurs entreprises ou Dieu n'était pour rien.. |
«Souvent je voyais de nouvelles troupes d'hommes tomber comme d'en haut dans cet aveuglement du vice. Je ne vis pas que rien s'améliorat... Il me fallut rentrer dans les ténèbres et considérer de nouveau la malice, l'aveuglement, la perversité, les piège tendus, les passions vindicatives, l'orgueil, la fourberie, l'envie, l'avarice, la discorde, le meurtre, la luxure et l'horrible impiété des hommes, toutes choses qui pourtant ne leur étaient d'aucun profit, mais les rendaient de plus en plus aveugles et misérables et les enfonçaient dans les ténèbres de plus en plus profondes. Souvent j'eus l'impression que des villes entières se trouvaient placées sur une croute de terre très mince et couraient risque de s'écrouler bientôt dans l'abime» |
«Je vis ces hommes creuser eux-mêmes pour d'autres des fosses légèrement recouvertes : mais je ne vis pas de gens de bien dans ces ténèbres, ni aucun, par conséquent tomber dans les fosses. Je vis tous ces méchants comme de grands espaces ténébreux s'étendant de côté et d'autre ; je les voyais pêle- mêle comme dans la confusion tumultueuse d'une grande foire, formant divers groupes qui s'excitaient au mal et des masses qui se mêlaient les unes aux autres ; ils commettaient toutes sortes d'actes coupables et chaque péché en entrainait un autre. Souvent, il me semblait que je m'enfonçais plus profondément encore dans la nuit. Le chemin descendait une pente escarpée ; c'était quelque chose d'horiblement effrayant et qui s'étendait autour de la terre entière. Je vis des peuples de toutes les couleurs, portant les costumes les plus divers et tous plongés dans ces abominations» |
La pente escarpée est une image qui convient fort bien à ce phénomène aujourd'hui si sensible de l'accélération de l'histoire.
«Souvent je me réveillais pleine d'angoisse et de terreur ; je voyais la lune briller paisiblement à travers la fenête, et je priais Dieu en gémissant de ne plus me faire voir ces effrayantes images. Mais bientôt il me fallait redescendre dans ces terribles espaces ténébreux et voir les abominations qui s'y commettaient. Je me trouvai une fois dans une sphère de péché tellement horrible que je crus être dans l'enfer et que je me mis à crier et à gémir. Alors mon guide me dit : «Je suis près de toi, et l'enfer ne peut pas être là où je suis» |
Ce péché et toutes ces infamie crucifient à nouveau Jésus-Christ. Quelle est cette ville où se consomme la nouvelle passion ? Rome, vraissemblablement. De même que le Christ fut immolé à Jérusalem, la cité sainte de ce temps-là, ce ne peut être, parallèlement, que dans la nouvelle cité sainte là où est le siège de l'Eglise.
«Il me sembla voir un lieu très étendu qui recevait davantage la clarté du jour. C'était comme l'image d'une ville appartenant à la partie du monde que nous habitons. Un horrible spectacle m'y fut montré. Je vis crucifier Notre Seigneur Jésus-Christ. Je frissonnais jusqu'à la moelle des os : car il n'y avait là que des hommes de notre époque. C'était un martyre du Seigneur bien plus affreux et bien plus cruel que celui qu'il eut à souffrir des juifs» |
Ce que la Tête, en Jésus, eut à souffrir, voici venu le temps, pour l'Eglise -les Membres-.de l'éprouver à son tour.
«Je vis là avec horreur un grand nombre de gens de ma connaissance, même de prêtres. Beaucoup de lignes et de ramifications partant des gens qui erraient dans les ténèbres aboutissaient à cet endroit» (Le lieu de la nouvelle crucifixion) |
Le corps mystique est en agonie sur toute la terre. L'on sait des peuples où l'Eglise a été en fait anéantie. S'il y subsiste encore ça et là quelques fidèles, ils se voient l'objet de toutes les vexations ?...En vérité, c'est Jésus lui-même que l'on insulte et que l'on opprime à travers ses pauvres de la minorité vaincue..
«Je vis une foule innombrable de malheureux opprimés, tourmentés et persécutés de nos jours en plusieurs lieux, et je vis toujours qu'on maltraitait par là Jésus-Christ en personne. Nous sommes à une époque déplorable où il n'y a plus de refuge contre le mal : un épais nuage de péché pèse sur le monde entier, et je vois des homme faire les choses les plus abominables avec une tranquilité et une indifférence complètes. |
Le péché n'est point chose nouvelle. Mais la nouveauté est dans le péché qui ne se sait plus péché....La licence n'est qu'une étape. Elle conduit à une autre sorte de durcissement. Le joug de Jésus est un fardeau léger ; mais le carcan de Satan, nul ne le peut plus rompre qui le reçut un jour. La chose est sensible dans les peuples asservis au Moloch totalitaire, lequel déjà se révèle comme le dieu d'une religion totalitaire. Que sera-ce quand le Mal sera lui-même sera érigé en religion ? La chose est impossible ? Mais alors, le temps de l'Antéchrist, si clairement annoncé dans la Sainte Ecriture ne viendrait point !
«Je vis de nouveaux martyrs, non pas du temps présent (1820, année où Anne-Catherine a cette vision) mais du temps à venir» |
L'Eglise née dans le sang du Christ, augmenté de celui des martyrs, mourra -mais pour ressusciter- dans le sang des derniers martyrs.
«Cependant, je vois qu'on les opprime déjà» |
LA DEMOLITION DE L'EGLISE |
«J'ai vu des gens de la secte secrète saper sans relâche la grande Eglise... |
Anne-Catherine, cette ignorante, n'avait sans doute jamais lu l'Apocalypse dont pourtant, elle voit la bête du chapitre XIII.....La guerre des Guelfes et... des Gibelins...L'Empire qui venait d'asservir l'Eglise.....Napoléon s'emparant du Pape....Plus tard l'on verra les impérialismes allemand et russe, si semblables et si contraires, vouloir étendre leur hégémonie à l'univers.
Mais quand viendra le dernier, le Prince de ce monde, sans doute voudra-t-il, pour que son emprise soit totale, dominer sur les âmes comme il règnera sur les peuples ; l'Empereur, certes, mais le nouveau Dieu sur la terre.
«Pendant ce temps, je vis ça et là, dans le monde entier, beaucoup de gens bons et pieux, surtout des ecclésiastiques, vexés, emprisonnés et opprimés, et j'eus le sentiment qu'ils deviendraient un jour des martyrs |
Quand la bête demeurait dans sa «caverne», elle commandait de l'extérieur. Les ouvriers d'iniquité parmi lesquels de nombreux prêtres, se rendaient auprès d'elle, recevaient ses ordres et les exécutaient dans l'Eglise. Ainsi parvinrent-ils, patiemment à la détruire pierre à pierre.
Mais voici, l'enceinte étant tombée, que la Bête, elle-même va pouvoir pénétrer dans le sanctuaire. Or, quand le Mystère d'iniquité s'établit dans le sanctuaire, l'Ecriture donne un nom à cette suprême profanation : la désolation de l'abomination réservée en son horrible plénitude aux jours de l'Antéchrist. Pénétrant dans l'Eglise avec la bête, les démolisseurs y trouvèrent :
«une grande femme pleine de majesté. Il semblait qu'elle fut enceinte, car elle marchait lentement ; les ennemi furent saisis d'effroi à sa vue et la bête ne put plus faire un pas en avant. Elle allongea le cou vers la femme de l'air le plus furieux, comme si elle eut voulu la dévorer. Mais la femme se retourna et se prosterna la face contre terre. Je vis alors la Bête s'enfuir de nouveau vers la mer et les ennemis courir dans le plus grand désordre» |
La femme enceinte, mais c'est la femme en proie aux douleurs de l'enfantement que nous montre l'Apocalypse. Quest-elle donc ? La Vierge Marie ? Oui Marie ; mais Marie, non pas ici Mère de Jésus -la tête- mais Marie, Mère des membres : l'Eglise. La Mère de l'Eglise, dans l'Egise, et qui va sauver l'Eglise !
La bête qui sait bien, elle, qui est son ennemie la plus redoutable, a-t-elle longtemps et patiemment travaillé, par ses alliés dans l'Eglise, à la chasser de l'Eglise ; et sans doute croyait-elle y être enfin parvenue, tant Marie était amoindrie dans l'Eglise. Or la bête, à l'instant de s'installer dans le sanctuaire (ce qui restait de l'Eglise) voit Marie, là, soudain, devant elle, mais lui tournant le dos, donc vulnérable peut-être et pouvant être saisie par surprise. Marie se retourne et adore. Alors la bête qui reçut son pouvoir du dragon (lui qui fut rejeté pour avoir refusé d'adorer) s'enfuit de devant la servante du Seigneur.
«Je vis l'Eglise de saint Pierre et une énorme quantité d'hommes qui travaillaient à la renverser, mais j'en vis aussi d'autres qui y faisaient des réparations»
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«J'ai vu l'église de saint-Pierre : elle était démolie, à l'exeption du choeur et du maître-autel» (10 septembre 1820)
Je vis aussi que Rome restera debout comme une île, comme un rocher au milieu de la mer, quand tout, autour d'elle, tombera en ruine» |
Les ruines dont ici il retourne ne sont peut-être pas les ruines matérielles, ce qui est de peu d'importance ; mais l'effondrement de toutes les lois naturelles et surnaturelles, civiles et religieuses, sur lesquelles la civilisation chrétienne fut édifiée. Si toutes ne sont pas aujourd'hui totalement renversées, elles sont cependant largement fissurées, certaines ne paraissant plus tenir que par miracle. Or, quand tout s'affaissera, l'Eglise, figurée par le rocher romain, demeurera ferme, fût-elle réduite à ce seul îlot émergeant de l'affreux chaos de la dissolution d'un monde.
«Lorsque je vis les démolisseurs, je fus émerveillée de leur grande habilité. Ils avaient toutes sortes de machines ; tout se faisait suivant un plan ; rien ne s'écroulait de soi-même. Ils ne faisaient pas de bruit ; ils faisaient attention à tout ; ils avaient recours à des ruses de toute espèce, et les pierres semblaient souvent disparaitre de leurs mains. Quelques-uns d'entre eux rebatissaient ; ils détruisaient ce qui est saint et grand et ce qu'ils édifiaient n'était que du vide, du creux, du superflu. Ils emportaient les pierres de l'autel et en faisaient un perron à l'entrée» |
Ah ! certes, les démolisseurs sont devenus les constructeurs ! ....Une Eglise sans mystère et bientôt sans Dieu, à tout le moins où le seul Dieu sera, non plus Dieu qui se fit homme, mais l'homme qui se fera Dieu.
L'OBSCURCISSEMENT DE L'EGLISE |
«Je vis l'Eglise terrestre, c'est-à-dire la société des fidèles sur la terre, le troupeau du Christ dans son état de passage sur la terre, complètement obscurcie et désolée. |
Et c'est ainsi que fut montré à Anne-Catherine que pour une infinité de personnes qui avaient bonne volonté, l'accès aux sources de la grace du coeur de Jésus se trouvait empêché et fermé par la supression des exercices de dévotion, par la cloture et la profanation des églises.
«J'ai eu une vision touchant les fautes innombrables des pasteurs et l'omission de tous leurs devoirs envers leur troupeau. «Il faut vivre et laisser vivre. Il ne faut pas à nore époque affecter de se tenir à part ni faire le misanthrope : il faut se réjouir avec ceux qui se réjouissent»
«Je vois une quantité d'ecclésiastiques frappés d'excommunication, qui ne semblent pas s'en inquiéter ni même le savoir. Et pourtant, ils sont excommuniés, quand ils prennent part à des entreprises, qu'ils entrent dans des associations et adhèrent à des opinions sr lesquelles pèsent l'anathème. Je vois ces hommes entourés d'un brouillard comme d'un mur de séparation. On voit par là combien Dieu tient compte des décrets, des ordres et des défenses du Chef de l'Eglise et les maintient en vigueur quand même les hommes ne s'en inquiètent pas, les renient ou s'en moquent. |
Cette affirmation de l'homme dans l'Eglise a eu pour conséquence de réduire la Révélation divine à la dimension humaine et, donc, de la vider de sa transcendance et de l'amputer de son mystère. La Révélation embrassant tout le dogme, c'es le dogme tout entier qui se voit attaqué, mais non point ouvertement, comme il en était jadis de tel ou tel article, en sorte que le mal était aussitôt circonscrit et combattu ; mais cette fois comme d'un cancer généralisé, c'est tout le corps de la Doctrine qui se trouve insidieusement rongée.
«Je vis croitre la tiédeur du clergé local, je vis un grand obscurcissement se faire. |
La vision d'Anne-Catherine concerne Rome et l'Eglise catholique ; mais ce qui menace cette dernière ne s'est-il pas déjà produit dans tout l'Est de l'Europe où l'Eglise orthodoxe a été enchaînée, martyrisée, avilie ?
Le martyre de l'Eglise commença donc par celle d'Orient avec le déferlement de la Révolution ; ne se terminera-t-il point en Occident par un nouvel et universel embrasement de la Révolution ? Toutefois, ce paroxysme de violence sanguinaire en marquera aussi le terme, car cela ne durera pas longtemps.
«Je vis le secours arriver au moment de la plus extrême détresse» |
L'EGLISE DES APOSTATS |
«Je vis l'Eglise des apostats prendre de grands accroissements. Je vis les ténèbres qui en partaient se répandre alentour et je vis beaucoup de gens délaisser l'Eglise légitime et se diriger vers l'autre, disant : «Là tout est plus beau plus naturel et mieux ordonné»
«C'est ainsi que l'Eglise sera encore liée, c'es ainsi qu'elle sera étroitement serrée avant qu'elle puisse se relever»
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Il nous est dit plus loin que ce siège est celui du prédicateur.
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«....sur la seconde un bassin plein d'eau. L'eau seule paraissait avoir quelque chose de sanctifié.....» |
Tous les sacrements ayant été rejetés ou profanés, seule demeurerait l'eau du baptème, en sorte que tous les «chrétiens» , quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent, pourraient entrer dans cette église.
«....Sur la plus élevée une table» |
N'est-ce point là le symbole de ce que les nouveaux théologiens ont voulu faire de l'eucharistie : un repas fraternel et communautaire ?
«Tout dans cette église, était obscur, à contre-sens et sans vie : il n'y avait que dérision et que ruine» |
Toute l'Eglise sera-t-elle réduite à cette église ? Non Dieu merci ! L'Eglise authentique demeure :
«Je vis dans le voisinage une autre église où régnait la clarté et qui était pourvue de toute espèce de graces d'en haut. j'y vis les anges monter et descendre, j'y vis de la vie et de l'accroissement.... » |
Pour l'instant, l'église préservée n'est encore qu'une église de pauvres et faibles chrétiens. Tous, en effet, ne sont pas assez forts pour sortir trempés de l'adversité et de la persécution qui les cerne et les resserre. Beaucoup aussi se laissent aller à une sorte de fatalité et de découragement.
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«Pourtant l'Eglise traditionnelle (toute imparfaite et obscurcie qu'elle soit, pour ne point savoir la lumière qui l'attend) était comme un arbre plein de sève en comparaison de l'autre qui ressemblait à un coffre plein d'objets inanimés. Celle-là était comme un oiseau qui plane, celle-ci comme un dragon de papier, avec une queue chargée de rubans et d'écriteaux, qui se traine sur un chaume au lieu de voler. Je vis que beaucoup des instruments qui étaient dans la nouvelle église, comme par exemple des flêches et des dards, n'étaient rassemblés que pour être employés contre l'église vivante. |
Du pain, bien sur, destiné au «repas» communautaire, mais non pas au renouvellement du Sacrifice par la présence, sans atténuation ni symbole, de la Chair et du Sang du Christ.Ces clercs, des «théologiens» sans doute, tous ces intellectuels de la foi qui s'acharnent contre la foi ! Elaborant une doctrine nouvelle pour la nouvelle église, ils déposent leurs matériaux devant la chaire de vérité. Leur vérité non plus destinée aux enfants comme le voulait Jésus, mais aux adultes.
Au lieu du feu de la charité qui embrase et de la lumière de la foi qui éclaire, ils ne produisent qu'une suffocante fumée.
Je vous le demande, voit-on ces chrétiens d'un nouveau genre rayonner de sainteté ? D'abord, il n'est point de sainteté sans prières ni adoration ; et ils ne prient ni n'adorent. Mais on les voit, par contre, animés d'une autre sorte de flamme : l'ardante et bouillonnante fureur des fanatiques, moins soucieux de convaincre dans la douceur que d'imposer par la force.
«Je vis aussi de hommes aux petits manteaux («aux petits manteaux ecclésiastiques» a déjà précisé Anne-Catherine) porter du bois devant les gradins où se trouvait le siège du prédicateur, allumer du feu, souffler de toutes leur forces et se donner une peine extrême, mais tout cela ne produisait qu'une fumée et une vapeur abominables.» |
Ces clercs, des «théologiens» sans doute, tous ces intellectuels de la foi qui s'acharnent contre la foi ! Elaborant une doctrine nouvelle pour la nouvelle église, ils déposent leurs matériaux devant la chaire de vérité. Leur vérité non plus destinée aux enfants comme le voulait Jésus, mais aux adultes.
Au lieu du feu de la charité qui embrase et de la lumière de la foi qui éclaire, ils ne produisent qu'une suffocante fumée.
Je vous le demande, voit-on ces chrétiens d'un nouveau genre rayonner de sainteté ? D'abord, il n'est point de sainteté sans prières ni adoration ; et ils ne prient ni n'adorent. Mais on les voit, par conre, animés d'une autre sorte de flamme : l'ardante et bouillonnante fureur des fanatiques, moins soucieux de convaincre dans la douceur que d'imposer par la force.
«Alors, ils firent un trou dans le haut avec un tuyau au-dessus, mais la fumée ne voulait pas monter et tout restait plongé dans une obscurité où l'on étouffait» |
LA FAUSSE EGLISE |
«Je voyageai à travers une contrée sombre et froide et j'arrivai dans la grande ville . J'y vis de nouveau la grande et singulière église qu'on y construisait ; il n'y avait là, rien qui fut saint ; je vis cela de la même manière que je vis une oeuvre catholique, ecclesiastique, à laquelle travaillent en commun des anges, des saints et deschrétiens; mais ici le concours était donné sous d'autres formes plus mécaniques. «Bâtis-la aussi solidement que tu voudras, nous la renverserons». 12 novembre 1820 |
Il y a les églises autres que la Catholique romaine. Celles-là, on les connait. Toutes rivales, voire ennemies, elles travaillent au grand jour et leur culte est public. Dans l'ordre surnaturel, elles manquent de la grace que procurent les sacrements et surtout, de cette nourriture indispensable de l'Eucharistie.
Mais il était une autre église qui naissait au XIXe siècle ; une église souterraine, une église dans l'Eglise, s'y insinuant comme le ver dans le fruit. Anne-Catherine la nomme la nouvelle église des ténèbres.
Elle voit :
«......Que l'on y mine et y étouffe la religion si habilement qu'il ne reste à peine qu'une centaine de prêtres qui ne soient pas séduits. Je ne puis dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les ténèbres s'étendre de plus en plus. Cependant, il y a 3 églises dont ils ne peuvent s'emparer : ce sont celles de :
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Les 3 églises romaines, allégoriquement préservées, sont le témoignage que satan ne pourra rien contre l'authentique Vicaire du Christ, continuateur de saint Pierre. Nous verrons aussi plus loin, lors du grand combat eschatologique, comment Anne-Catherine nous montre que la guerre spirituelle sera menée par saint Michel, tandis que Marie préservera l'Eglise demeurée fidèle au Pape, la prenant sous son manteau.
«Je vis beaucoup d'abominations dans un grand détail ; je reconnus Rome et je vis l'Eglise opprimée et sa décadence à l'intérieur et à l'extérieur. |
Et sans doute désignent-ils ceux que nous connaissons bien : ces intellectuels de la foi, ces faux-docteurs qui vont édifier sur le vert paturage du Bon Pasteur, une église différente. Ils sont ceux déjà que dénonçait saint Paul, qui viendront dans les derniers temps, quand les hommes, lassés d'une vérité si constante, seront avides de nouveautés.
«.....et il apparut une nouvelle église dans laquelle ils se trouvèrent rassemblés. Cette église était ronde avec une coupole grise et tant de gens y affluaient que je ne comprenais pas comment l'édifice pouvait les contenir tous. C'était comme un peuple entier». |
Ronde, symbole d'universalité ? mais aussi rejet de la structure tradtionnelle et cruciforme.... C'est alors, dans le même temps, signfié par la coupole grise, que le ciel de cette église perdait sa divine lumière.
«Cependant, elle (la nouvelle église) devenait de plus en plus sombre et noire (elle n'était au commencement que grise) et tout ce qui s'y faisait était comme une vapeur noire. Ces ténèbres se répandirent au-dehors et toute verdure se flétrit ; plusieurs paroisses des environs furent envahies par l'obscurité et la sécheresse et la prairie, à une grande distance, devint comme un sombre marécage. |
Quel pourrait être ce coin présevé ? sinon celui de l'Eglise demeurée fidèle au Pape. N'est-il pas assuré d'un perpétuel secours et d'une éternelle protection contre les assauts de l'enfer ?
«Je ne puis trouver de termes pour décrire l'action terrible, sinistre, meurtrière, de cette église. Toute verdure se desséchait, les arbres mouraient, les jardins perdaient leur parure. Je vis, comme on peut voir dans une vision, les ténèbres produire leur effet une grande distance ; partout où elles arrivaient, s'étendait comme une corde noire. Je ne sais pas ce que devinrent toutes les personnes qui étaient entrées dans l'église. C'était comme si elle dévorait les hommes : elle devenait de plus en plus noire, elle ressemblait tout à fait à du charbon de forge et s'écaillait d'une manière affreuse. |
Ces murs : la mystérieuse barrière que Dieu met au mystère d'iniquité afin qu'il ne puisse attenter à celui que Jésus, à travers Pierre, a dit devoir à jamais préserver ? Ce minuscule enclos parait donc, une nouvelle fois, désigner le noyau des chrétiens demeurés fidèles au Pape.
«J'y fus placée comme sur une banquette élevée. Je ne sais pas si j'étais vivante ou morte, mais j'avais une grande robe blanche». |
Assurément elle est morte, car vêtue de la robe des élus. Aussi, il semble, en ces temps d'extrême petitesse de l'Eglise authentique, qu'Anne-Catherine sera peut-être portée à la gloire des autels (cannonisation en 2004), mais surtout, grace à sa position élevée, sera-t-elle devenue très visible. Autrement dit, sortant de l'ombre, elle paraitra pour porter témoignage. Et son témoignage est le message qui lui a été confié. Et que si son message fut si longtemps, sinon secret, à tout le moins discret c'est que Dieu, dans sa Providence, l'avait réservé pour ces heures dangereuses.
«Le plus grand des trois me dit : «Dieu soit loué ! Il reste encore ici de la lumière et de la verdure». Alors, il tomba du ciel, entre moi et l'église noire, comme une pluie de perles brillantes et de pierres précieuses éblouissantes». |
Les graces, figurées par les perles, et les lumières, signifiées par les pierreries éblouissantes, sont les fruits que porteront, au jours opportuns, les souffrances d'Anne-Catherine, consenties dans la compassion, ainsi que les révélations qu'elle reçut concernant le soir des nations.
«......et l'un de mes compagnons (l'un des 3 anges) m'ordonna de les recueillir». |
Telle vient, à son heure, la rétribution de la justice, et la munificence de Dieu......
«Puis ils me quittèrent. Je ne sais s'ils partirent tous ; je me souviens seulement que, dans la grande anxiété que me causait l'église noire, je n'eus pas le courage de recueillir les pierres précieuses. Mais lorsque l'Ange revint à moi, il me demanda si je les avais recueillies et je lui répondis que non ; sur quoi il m'ordonna de le faire tout de suite... ». |
Les jours d'iniquité de l'église noire étant venus, il semblerait que les avertissements et les enseignements contenus dans les visions prophétiques dussent être, comme à nouveau, révélés et rendus publics.
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«Alors, je me trainai en avant et je trouvai encore trois petites pierres avec des facettes taillées comme des cristaux. Eles étaient rangées par ordre : la première était bleue, la seconde d'un rouge clair, la troisième d'un blanc brillant et transparent. Je les portai à mes deux autres compagnons qui étaient plus petits que le premier, et, tout en marchant ça et là, ils les frottèrent les unes contre les autres et en firent jaillir les plus belles couleurs et les plus beaux rayons de lumière qui se répandirent partout». |
Sans doute sont-ce là, des clartés d'ordre surnaturel, que les visions de la mystique apporteront aux événements et qui permettront de les voir, non plus avec l'éclat trompeur de l'artifice qui est le leur, mais dans l'implacable lumière de Dieu....
Dieu merci, il nous est montré que demeure un enclos que Satan ne peut investir. Et c'est aussi présenté sous une autre image dans ces mêmes visions : le choeur et l'autel contre lesquels l'acharnement des démolisseurs se brisera toujours.
«Là où ils arrivaient, la verdure renaissait, la lumière et la vie se propageaient. Je vis aussi d'un côté l'église ténébreuse se dégrader». |
Elle n'est donc pas anéantie, mais amoindrie. Ceci semble indiquer un temps de transition, probablement très court où croit la véritable Eglise, où décroit la ténébreuse dérision.
«Puis, tout à coup, une très grande foule se répandit dans la contrée verdoyante et éclairée, se dirigeant vers une ville lumineuse». |
La sainte cité Jérusalem, victorieuse de la triomphante Babylone ! Victoire définitive ? Non !
«De l'autre côté de l'église noire, tout resta encore dans une nuit sombre». |
Et cette église-là, sans doute, hélas ! se redressera-t-elle, plus terrible, plus abominable, plus satanique que jamais. Ce sera, durant la sombre période de Laodicée, aux jours de l'Antéchrist.
Mais il reste pour lors, à l'Eglise de s'épanouir dans la crépusculaire douceur du soir et de briller des ultimes splendeurs de Philadelphie.
LA COMMUNION DES PROFANES |
«Tout y est (dans cette fausse église) foncièrement mauvais ; c'est la communion des profanes. Je ne puis dire combien tout ce qu'ils font est abominable, pernicieux et vain.
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Le plan est unique, mais que de voies concourent à son achèvement :
«Ils font et veulent des choses différentes : en certains lieux leur action est inoffensive ; ailleurs ils travaillent à corrompre un petit nombre de gens savants, et ainsi tous viennent ensemble aboutir à un centre, à une chose mauvaise par son origine, à un travail et à une action en dehors de Jésus-Christ pour lequel seul toute vie est sanctifiée et hors duquel toute pensée et toute action restent l'empire de la mort et du démon. |
Non, ce n'est pas là le vaisseau de Pierre, car le pilote, le Pape, n'y est point et que, d'autre part, la nef de l'Eglise ne peut couler, alors que cele-ci va sombrer.
«Enfin, ils furent forcés de me conduire à terre où mes amis m'attendaient pour me mener dans un autre endroit». |
Au vrai, ils bannirent de leur sein cette intruse......De même que nous voyons l'Eglise qui se veut «charismatique» répudier tout charisme authentique, de même ennemie de toute véritable prophétie, la voit-on séduite par tout ce qui n'est que perverse et mortelle contrefaçon de la sainte Eschatologie....
Pour les âmes mystiques assoiffées de mystère, l'ennemi fit éclore maintes sectes eschaologiques....
Hélas, ils périront les abusés, dans l'instant même où «le petit reste» pénétrera dans l'enclos de Jérusalem , là où pousse l'arbre de vie, qui porte douze fois des fruits, les donnant une fois par mois, et dont les feuilles servent à la guérison des nations,
«Je priais toujours pour que ces malheureux débarquassent aussi mais à peine étais-je sur le rivage que le navire coula à fond et aucun de ceux qui y étaient ne se sauva, ce qui me remplit de tristesse. Dans l'endroit où j'allai il y avait une grande abondance de fruits. |
LE PAPE TRAHI |
«Je vis le Pape en prières ; il était entouré de faux amis qui souvent faisaient le contraire de ce qu'il disait. |
La deuxième prophétie parait s'appliquer à des évènements d'une gravité jusqu'alors inconnue dont le Pape, et avec lui toute l'Eglise, auront un jour à souffrir.
La circonstance précise qui amènera cette mortelle tribulation nous demeure encore scellée; par contre, le climat préalable d'abandon, de démission, d'insouciance et d'aveuglement n'est que trop actuel ! Pas même non plus la totale indfiérence, mais l'hostilité, sournoise souvent, déclarée parfois, à l'égard du Chef que Jésus-Christ a placé jusqu'à ce qu'il revienne, à la tête de son Eglise.
Pace que le Pape refuse à entrer dans le tourbillon dévastateur, mais qui se veut novateur, les pasteurs de perdition s'en prennent au Suprême Pasteur. La papauté, disent-ils, dans sa forme monarchique, est chose dépassée ! Et tout cet anachronisme dans l'Eglise qui rend l'Eglise inactuelle au monde ! Ah ! Vienne enfin celui-là qui scellera l'alliance de l'Eglise et du monde !
Hélas ! «celui-là» nous voyons ici qu'il n'est que trop annoncé ! Sans doute se tient-il déjà derrière la porte, puisque ses hérauts proclament l'urgence de sa venue, puisque ses troupes ont commencé l'investissement de la cité de Dieu.
Les ennemis du Pape, et qui composent l'armée du grand nombre, sont les mêmes qui lui reprochent de demeurer attaché à des dogmes mal adaptés à la science, à des rites devenus caducs dans le contexte du monde contemporain. Issus du modernisme, ils ont mené à terme les exécrables prémices. Ce qu'ils exigent : une Eglise à l'échelle de l'homme et, pour tout dire, expurgée de Dieu
«Je vis que, dans certains cas d'extrême détresse, il (le Pape) a des visions et des apparitions.
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LE PROTESTANTISME |
«Je vis, sous l'image de plusieurs jardins formant un cercle autour de moi, les rapports du Pape avec les évêques. Je vis le Pape lui-même sur son trône, placé comme dans un jardin. Je vis dans divers jardins, les droits et les pouvoirs de ces évêques et de ces évéchés, sous forme de plantes, de fleurs et de fruits, et je vis des rapports, des courants, des influences, comme des fils ou des rayons allant du siège de Rome aux jardins. Je vis sur la terre, dans ces jardins, l'autorité spirituelle du moment : je vis en l'air, au-dessus d'eux (dans l'avenir), l'approche de nouveaux évêques. Ainsi, par exemple, je vis dans l'air, au-dessus d'un jardin où se trouvait le sévère supérieur (l'évêque d'alors, sévère parce que ferme dans la foi), un nouvel évêque avec la crosse, la mitre et tout le reste.
Je vis autour de lui des protestants qui voulaient le faire descendre dans le jardin, mais non avec les conditions que le Pape avait exigées». |
Pour qu'un évêque catholique soit entouré de protestants, il faut que bien des barrières aient été renversées ; et certes, elles ne l'étaient pas quand vivait Anne-Catherine.....Comment concevoir une action des protestants, donc s'exerçant de l'extérieur, dans l'Eglise catholique ?
«Ils cherchaient à s'y glisser par toute espèce de moyens : ils bouleversaient certaines parties du jardin où y jetaient de mauvaises semences. Je les vis tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre, cultiver, ou laisser en friche, démolir et ne pas enlever les décombres, etc. Tout était plein de pièges et de ruines. Je les vis intercepter et détourner les voies qui allaient au Pape». |
Ceci a été écrit il y a un siècle et demi ! Qui donc, alors, pouvait entendre ces sombres prévisions ? Aujourd'hui, ce ne sont plus d'incroyables rêveries.
Une étape pourtant -sans doute la dernière- ne parait pas avoir été franchie :
«Je vis ensuite que, quand ils introduisaient l'évêque de la manière qu'ils s'étaient proposée (après l'avoir élu démocratiquement ?) il était intrus, introduit contre la volonté du Pape et qu'il ne possédait pas légitimement l'autorité spirituelle. |
Ceci, vraissemblablement, lors de la grande Tribulation.
«Je vis tout ce qui tient au protestantisme prendre de plus en plus le dessus, et la religion tomber en décadence complète. |
.....et ce plan avait, à Rome même, des fauteurs parmi les prélats
«Ils bâtissaient une grande église étrange et extravagante ; tout le monde devait y entrer pour sy unir et y posséder les mêmes droits ; évangéliques, catholiques, sectes de toute espèce : ce devait être une vraie communion des profanes où il n'y aurait qu'un pasteur et un troupeau. Il devait aussi y avoir un Pape (élu, vraissemblablement !) mais qui ne posséderait rien et serait salarié. Tout était préparé d'avance et bien des choses étaient déjà faites ; mais à l'endroit de l'autel, il n'y avait que désolation et abomination». |
PROFANATION DE L'EUCHARISTIE |
«Je vis bien souvent Jésus lui-même cruellement immolé sur l'autel par la célébration indigne et criminelle des saints mystères. Je vis devant des prêtres sacrilèges, la sainte hostie reposer sur l'autel comme un enfant Jésus vivant qu'ils coupaient en morceaux avec la patène et qu'ils martyrisaient horriblement. Leur messe, quoique accomplissant réellement le saint sacrifice, m'apparaissait comme un horrible assassinat». |
La dévotion au Saint-Sacrement tomberait tout-à-fait en décadence et le sacrement lui-même dans l'oubli. Elle disait cela en l'appliquant particulièrement à cette partie de l'Eglise où elle a vu toutes choses se dessécher et mourir devant le progrès des lumières et sous le régime de la liberté, de la charité et de la tolérance,
«Je vois les ennemis du Saint-Sacrement qui ferment les églises et empêchent qu'on l'adore, s'attirer un terrible châtiment. Je les vois malades et au lit de la mort sans prêtre et sans sacrement». |
L'ANARCHIE DANS L'EGLISE |
«Il n'y a qu'une Eglise, l'Eglise catholique romaine ! Et quand il ne resterait sur la terre qu'un seul catholique, celui-ci constituerait l'Eglise une, universelle, c'est-à-dire catholique, l'Eglise de Jésus-Christ, contre laquelle les portes de l'enfer ne prévaudront pas». |
La connaissance de la grandeur et de la magnificence de cette Eglise, dans laquelle les sacrements sont conservés avec toute leur vertu et leur sainteté inviolable est malheureusement une chose rare de nos jours, même chez les prêtres. Et c'est parce que tant de prêtres ne savent plus ce qu'ils sont et ne comprennent plus le sens de cette parole «appartenir à l'Eglise».
«C'est quelque chose de très grand, mais aussi quelque chose d'impossible sans la vraie lumière, sans la simplicité et la pureté, que de vivre selon la foi de cette sainte Eglise. |
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II - LES DEMOLISSEURS
ANNE-CATHERINE EMMERICH
(1774/1824)
LIRE LES QUATRES PAGES ANNE-CATERINE EMMERICH I – LES DEMOLISSEURS II – LES DEMOLISSEURS III – LA GRANDE TRIBULATION |
II - LES DEMOLISSEURS (suite) |
JESUS ! JESUS ! JESUS ! |
Nous savons qui sera l'Antéchrist : l'Homme de péché, le fils de perdition qui se dira être le Christ. Il s'ensuit que les jours de l'Antéchrist apparaitront comme une période suprêmement "mystique".
Nous connaissons les paliers successifs de l'emprise de Satan sur le monde. Il lui fallut d'abord se faire nier et par sa négation amener peu à peu à la négation corollaire de la divinité du Christ, pour enfin aboutir à la négation de Dieu lui-même. Cette phase s'est consommée dans l'univers matérialiste dans lequel l'humanité est tombée.
«Mais le but ultime de Satan est de détourner à son profit l'adoration qui est due à Dieu. Pour cela, il se fera -il contrefera- le Christ. Lui, le faux-prophète et qui parle comme le Dragon, prendra les cornes de l'agneau». (Ap XIII, 11) |
LE CHRIST POUR NOUS ! LE CHRIST EN NOUS ! |
«Mais alors que la ferveur religieuse authentique est calme, profonde et pacifique, ceux-ci se tordent, s'agitent et se convulsent. Scandant le nom de Jésus au rythme d'une musique sabbatique, ils s'affaissent haletant d'extase sensuelle». |
Ah ! Comme le monde, ce monde de la seule matière, ce monde du profit et de la jouissance, ce monde finissant, ce monde pourissant, rèvèle son horreur à cette génération ultime ! Comme elle a besoin de quelque chose de pur, de haut, de divin ! Issue de la religion de l'homme, et mesurant sa faillitte, comme elle se sent le besoin de Dieu
Et c'est là, à ce terme qu'il avait prévu, à ce stade auquel il avait amené que l'attendait le dieu de l'abime !
Aux uns il offre le paradis des paradis artificiels ; aux autres -ce sont parfois les mêmes qui sortent de cet enfer pour s'élever au ciel de la fausse mystique- il propose Jésus.
Et c'est ainsi que, déjà, et déjà Antéchrist, il se fait adorer sous le visage du Christ !
Et cela n'a lieu, et cela ne fut rendu possible que par le péché de leur pères et leur aveuglement pour être sortis de l'Eglise. Ne nous étonnons donc pas que ce pestilentel mysticisme -encore que sa contagion puisse partout s'étendre- soit éclos dans le marais puritain de l'Amérique protestante.
«Ils avaient rejeté tout jugement de l'autorité légitime de l'Eglise, qui seule, a reçu son pouvoir de Dieu, qui seule a mission pour pouvoir décider de la vérité ou de la fausseté de ces sortes de manifestations intérieures ; ils s'étaient mis au-dessus des règles de la foi et des commandements divins et avaient, par là, renversé toute barrière qui eu pu préserver ces infortunés de ce mal dont l'influence désastreuse faisait lever comme une semence de malédiction partout où ils portaient leurs pas» |
Oui, c'est en cette église détachée de l'Eglise que sont nées la plupart des sectes. N'est-il pas à la fois affreux et remarquable que toutes soient de nature eschatologiques, recevant ainsi cette grande force d'êtres conformes à la nécessité prophétique et à la vérité du temps. Mais «celui» qui les suscitait en faussait aussi le terme, détournant du seul chemin qui doit conduire au Royaume : l'Eglise catholique. Il en est de cette prolifération de sectes à l'approche du second avênement ce qu'il en fut lors du premier :
«Il (Jésus) leur parla des différentes sectes religieuses qui existaient alors et qu'il leur représenta comme des sepulcres blanchis et pleins de la corruption la plus affreuse. Elles aussi attendaient le salut d'Israël ! Et Satan s'empara de la prophétie pour la corrompre» |
Que s'il en est ainsi de la séducion de l'Antéchrist, cette pitoyable mystique des sectes qui crient leur amour à Jésus en des gesticulations désordonnées et dans les transports d'une sensualité équivoque, non, l'heure n'est pas venue que toute la terre soit saisie de ce délire ! Ah ! Craignons seulement que l'ordre, un ordre affreux ne succède à ces désordres ! Quand il viendra, lui le Pervers, il sera le sage et le saint qui fera rentrer dans le lit d'une apaisante doctrine tous ces débordements, tout ce déferlement de torrents charrieurs de boue et de sanie. Sinon, serait-il à meme de séduire jusqu'aux élus, selon que l'Evangile nous le donne à craindre, et à quoi, à la fin, il réussirait si les jours du Maudit n'étaient abrégés ? Nous n'en sommes, dans les sectes, qu'à la grimaçante préfigure. Mais si, dans le sein même de l'Eglise, des théologiens se levaient, qui s'en fissent les docteurs ? Car s'il est Antéchrist, et qu'il puisse faire illusion, il lui faudra bien se présenter en accord avec la Sainte Ecriture !
Le temps de l'Antéchrist n'est pas si proche que quelques-uns le croient. iI aura encore des précurseurs. J'ai vu dans deux villes des docteurs, de l'école desquels pourraient sortir de ces précurseurs.Alors, quand les ouvriers d'iniquité auront aplani les voies, il n'aura plus qu'à paraitre.
Elle vit la cessation du sacrifice (eucharistie) à l'époque de l'Antéchrist.
«J'ai eu un pénible travail à faire dans une église (symbolisant ici l'Eglise) où l'on avait, par crainte d'une profanation, caché et muré le Saint-Sacrement dans un pilier où l'on disait la messe en secret dans un caveau au-dessous de la sacristie. Je ne puis dire où cela se passait :l'église était très vieille (parce que l'Eglise à la fin des temps ?) et j'avais une frayeur mortelle que le sacrement ne fut exposé à un danger. Alorsmon conducteur m'exhorta de nouveau à prier et à demander toutes mes connaissances des prières pour la conversion des pécheurs et surtout pourque les prètres aient une foi ferme : «car des temps très difficiles approchent» : les non-catholiques cherchent par tous les moyens possibles àdisputer et à enlever à l'Eglise tout ce qui est de son domaine. La confusion deviendra de plus en plus grande» 27 juin 1822 |
L'HEDONISME ET LA CROIX |
«On gardai le silence sur la Croix, sur le sacrifice et la satisfaction, sur le mérite et le péché, ou les faits, les miracles et les mystères de l'histoire de notre rédemption devaient céder la place à de creuses «théories de la révélation», où l'homme-Dieu, pour être supporté, ne devait plus être présenté que comme «l'ami des hommes, des enfants, des pécheurs» où sa vie n'avait de valeur que comme «enseignement», sa Passion comme «exemple de vertu», sa mort comme «charité»sans objet ; où l'on enlevait au peuple croyant l'ancien catéchisme qu'on remplaçait par des «histoires bibliques» où le manque total de doctrine devait être voilé sous un langage naïf à la portée de toutes les intelligences ; où les fidèles étaient forcés d'échanger leurs livres de piété, leurs vieilles formules de prière et leurs anciens cantiques contre des productions de fabrique moderne aussi mauvaises et aussi impies que celles par lesquelles on cherchait à remplacer le missel, le bréviaire et le rituel» |
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III - LA GRANDE TRIBULATION
ANNE-CATHERINE EMMERICH
(1774/1824)
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III - LA GRANDE TRIBULATION |
LA SCISSION DE L'EGLISE |
«J'ai eu encore une vision sur la grande tribulation, soit chez nous, soit dans des pays éloignés. Il me semblait voir qu'on exigeait du clergé, une concession qu'il ne pouvait pas faire. J'ai vu beaucoup de vieux prêtres et quelques vieux franciscains qui toutefois ne portaient pas l'habit de leur ordre et notamment un eccesiastique très agé, pleurer bien amèrement». (12 avril 1820) |
«J'en vis d'autres, parmi lesquels tous des tièdes, se prêter volontiers à ce qu'on demandait d'eux. |
LE ROSAIRE, ARME DU COMBAT ESCHATOLOGIQUE |
«Comme les propagateurs des lumières portaient une haine toute spéciale à la dévotion du rosaire, l'importance de cette dévotion me fut montrée dans une vision d'un sens très profond». |
Après cela (la vision des propagateurs des lumières, ennemis du rosaire), Anne-Catherine fit la description du Rosaire ; mais il fut impossible au Pélerin de reproduire ses paroles, elle-même, à l'état de veille. D'Espagne, Anne-Catherine est transportée en Irlande.......ne pouvant bien exprimer ce qu'elle avait vu.
....«Les divers AVE MARIA étaient des étoiles formées de certaines pierres précieuses sur lesquelles les Patriarches et les ancêtres de Marie étaient figurés dans des scènes qui se rapportaient à la préparation de l'Incarnation et de la Rédemption. Ainsi, ce rosaire embrassait le ciel et la terre, Dieu, la nature, l'histoire, restauration de toute chose et de l'homme par le Rédempteur qui est né de Marie ; et chaque figure, chaque matière, chaque couleur, suivant sa signification essentielle, était employée à l'accomplissement de cette oeuvre d'art divine». |
LA TRANSLATION DE L'EGLISE |
«J'arrivai chez saint Pierre et saint Paul (Rome) et je vis un monde ténébreux plein de détresse, de confusion et de corruption. |
Il nous est ici montré ce petit homme laïque, nouveau saint françois, porteur de l'Eglise.
Eh quoi ! Jésus-Christ confierait-il la charge officielle de son Eglise à des laïques ? La chose, on le sait, est en soi impossible !
Par contre, ne peut-on craindre une époque où l'Eglise -à tout le moins ce qui parait être l'Eglise et en revendique le titre- ne vienne à tomber entre les mains de l'ennemi ? N'est-ce pas là d'ailleurs ce que nous donnent à redouter ces sombres prophéties ? Alors ? Il n'y aurait plus d'Eglise ? Non, plus d'Eglise visible mais....
«Quand même il ne resterait qu'un seul chrétien catholique, l'Eglise pourrait triompher de nouveau». |
Il se pourrait aussi que dans ce pressentiment d'une église des ténèbres, laquelle aurait supplanté la véritable église, ou bien même se serait implantée en son lieu, un Pape -ou plutôt, en la conjoncture, un anti-Pape- ait été installé.....
«Lorsque je vis l'Eglise de saint Pierre dans son état de ruine et comment tant d'ecclesiastiques travaillaient, eux aussi, à l'oeuvre de destruction, sans qu'aucun d'eux voulut le faire ouvertement devant un autre, j'en ressentis une telle affliction que je criai vers Jésus de toutes mes forces, implorant sa miséricorde. Alors je vis devant moi mon époux céleste sous la forme d'un jeune homme et il me parla longtemps. Il dit, entre autres choses, que cette translation de l'Eglise d'un lieu à un autre signifiait qu'elle paraitrait en complète décadence, mais qu'elle reposait sur ces porteurs et qu'elle se reléverait avec leur aide. Quand même il ne resterait qu'un seul chrétien catholique, l'Eglise pourrait triompher de nouveau, car elle n'a pas son fondement dans l'intelligence et les conseils des hommes. Il me montra alors comme quoi il n'avait jamais manqué de personnes priant et souffrant pour l'Eglise. Il me fit voir tout ce que lui-même avait souffert pour elle, quelle vertu il avait donné aux mérites et aux travaux des martyrs et comment il endurerait de nouveau toutes les souffrances inimaginables s'il lui était possible de souffrir encore. Il me montra aussi dans des tableaux innombrables la déplorable conduite des chrétiens et des ecclésiastiques, dans des sphères de plus en plus vastes s'étendant à travers le monde entier et où mon pays était compris, puis il m'exhorta à persévérer dans la prière et la souffrance. C'était un tableau immense et indiciblement triste qu'il est impossible de décrire. Il me fut aussi montré qu'il n'y a presque plus de chrétiens dans l'ancien sens du mot, de même que tous les juifs qui existent encore aujourd'hui sont de purs pharisiens, seulement encore plus endurcis que les anciens : il n'y a que le peuple de Judith en Afrique qui ressemble aux Juifs d'autrefois. Cette vision m'a remplie de tristesse». |
Quelle est donc la forme moderne du mystère d'iniquité reçu avec tant de complaisance par certains dans l'Eglise ?....Et l'on en viendra -et l'on en est déjà venu- à pratiquer une religion où Dieu, vague, philosophique, impersonnel, est rejeté dans l'abstraction, tandis que le Christ est rapetissé à la suprême grandeur que puisse atteindre l'homme ! Que le nombre est donc grand de ces égarés qui prétendent unir ce que le Christ a formellement séparé...
Le chrétien authentique regarde en haut, là où il veut atteindre le dépassement de ce monde. Le chrétien abusé regarde au loin, à l'horizon, là où se dressera la cité harmonieuse ; là déjà dans le Nord, où s'élabore le nouveau monde universel, juste et pacifique. Et qu'importe la nécessité de bouleverser le monde pour refaire le monde !
Oui, en vérité, là-bas, dans le Nord, quelque chose s'est levé, et qui grandit, et qui emplit le ciel , un orage immense, et qui va gonfler la mer, saisir et rouler dans ses tourbillons la barque de Pierre.
Et pendant ce temps, Dieu feindra de dormir.....
«Je vis un grand orage venir du Nord. Il s'avançait en demi-cercle vers la ville à la haute tour (Vienne) et il s'étendit aussi vers le couchant. Je vis au loin des combats et des raies de sang dans le ciel au-dessus de plusieurs endroits, et je vis approcher des malheurs et des misères infinies pour l'Eglise. |
Le malheur est-il toujours appelé venir du Nord ! Quelle est donc cette fatalité qui fait venir du Nord le malheur ?
«Je vis le sacrifice d'Isaac sur le mont Calvaire. Le derrière de l'autel était tourné au Nord : les patriarches plaçaient toujours ainsi l'autel parce que le mal était venu du Nord. |
Un jour, étant en extase, elle s'écria à haute voix et gémissant :
«Je vois l'Eglise complètement isolée et comme tout fait délaissée. Il semble que tout le monde s'enfuit. Tout est en lutte autour d'elle. Partout je vois de grandes misères, la haine, la trahison et le ressentiment, le trouble, l'abandon et un aveuglement complet». |
...On s'était dans l'Eglise fabriqué un Christ à sa convenance, on l'avait revêtu de ses utopies, en sorte qu'il ne lui restait d'autre grandeur que l'exacerbation de l'orgueil de l'homme. Et l'on voit là, soudain, au plus fort du désastre, que ce Dieu ne peut rien. Car ceui-là n'est plus le Christ....
«Je vois d'un point central et ténébreux (et situé semble-t-il, à Rome même) partir des messagers pour porter quelque chose en plusieurs lieux : cela sort de leur bouche comme une vapeur noire qui tombe sur la poitrine des auditeurs et allume en eux la haine et la rage». |
Le contenu global de la vision prophétique nous parait faire état d'une double crise : d'une part une invasion étrangère venant du Nord ; d'autre part une confusion sans exemple dans le sein de l'Eglise.
Or, si les deux choses n'étaient liées, comment concevoir cette rage dont sont saisis les responsables de la ténébreuse Eglise?.......Toutefois, comme l'autorité légitime, le Pape ne peut faillir, il s'ensuit qu'il n'y a plus de Pape ou que ce dernier a été mis dans l'impossibilité d'exercer son magistère.
Mais l'Eglise demeure, fût-ce au plus profond des catacombes : l'Eglise des opprimés.
«Je prie ardemment pour les opprimés. Sur des lieux où prient quelques personnes, je vois descendre la lumière, sur d'autres d'épaisses ténèbres. La situation est terrible. Combien j'ai prié». |
«J'ai eu la vision d'une grande église avec une tour très haute et très artistement travaillée, située dans une grande vile, près d'un large fleuve. Le patron de l'église était saint Etienne et je vis près de lui un autre saint qui fut martyrisé après lui. |
Il n'est trop clair qu'il s'agit là des attaques menées par la Franc-Maçonnerie dont le but inlassablement poursuivi a toujours été la destruction de l'Eglise....
«Je vis ensuite cinq figures d'hommes entrer dans cette église (la cathédrale de Vienne), trois qui semblaient prêtres étaient revêtus d'ornements sacerdotaux pesants et antiques ; les deux autres étaient des ecclesiastiques tout jeunes qui paraissaient appelés aux saints ordres. Il me sembla aussi que ceux-ci reçurent la sainte communion et qu'ils étaient destinés à réveiller la vie dans les âmes. |
Ce paroxysme atteint, Anne-Catherine parait revenir en arrière afin d'en souligner les causes :
«Les protestants se mirent partout à attaquer l'Eglise». |
Les monarchies catholiques définitivement abolies (la dernière ayant été celle d'Espagne dont la chute allait marquer le départ de la seconde phase de la guerre et révolution universelle) les royaumes protestant furent, eux, épargnés, dans la mesure où ils étaientles complices -ou les otages- des Loges........Mais il est une autre manière subtile et combien pernicieuse d'amoindrir l'Eglise : c'est de la séduire en infusant en son sein l'esprit de la Réforme. N'est-ce pas justement ce que nous voyons depuis quelques années ? N'est-ce pas le naturalisme, l'humanisme, le moralisme protestant qui se sont substitués à la pure et surnaturelle doctrine de la foi catholique ?
«Mais les serviteurs de l'Eglise sont si lâches ! Ils ne font pas usage de la force qu'ils possèdent dans le sacerdoce. Je ne pus m'empêcher de pleurer amèrement à cette vue». |
«Dans un endroit, il me sembla qu'on minait en-dessous une grande ville où le mal était à son comble. Il y avait plusieurs diables occupés à ce travail. Ils étaient déjà très avancés et je croyais qu'avec tant et de si pesants édifices elle allait bientôt s'effondrer. J'ai souvent eu, à propos de Paris, l'impression qu'il devait être ainsi englouti : je vois tant de cavernes au-dessous, mais qui ne ressemblent pas aux grottes souterraines de Rome avec les sculptures dont elles sont ornées». |
Ici, semble-t-il, se juxtaposent visions symboliques et tableaux réels : les menées souterraines des ennemis de la France traditionnelle et la vue du sol de Paris creusé de galeries ou tout entier sillonné de tunnels du métro.
La chose est suffisamment étrange, en 1820, pour qu'une fille de ce temps là n'en fut pas frappée.
«Elle vit une affreuse corruption, de grandes misères et des abominations horribles dans la capitale (de la France). Il lui sembla qu'elle était près de s'engloutir : elle eut l'impression qu'il n'y resterait pas pierre sur pierre». |
LA CRISE UNIVERSELLE |
«Quand j'arrive dans un pays, je vois le plus souvent dans sa capitale, comme dans un point central, l'état général de ce pays sous forme de nuit, de brouillard, de froid ; je vois aussi de très près les sièges principaux de la perdition, je comprends tout et je vois en tableaux où sont les plus grands dangers. De ces foyers de corruption, je vois des écoulements et des bourbiers se répandre à travers le pays comme des canaux empoisonnés et je vois au milieu de tout cela les gens pieux en prière, les églises où repose le saint sacrement, les corps innombrables des saints et des bienheureux, toutes les oeuvres de vertu, d'humilité, de foi, exercer une action qui soulage, qui apaise, qui arrête le mal, qui aide où il le faut. Ensuite j'ai des visions où des méchants comme des bons passent devant mes yeux. |
Une nuit (Anne-Catherine «voyageait» surtout la nuit) elle fut transportée par toute la terre.
«Je traversai la vigne (le diocèse) de saint Ludger (Munster) où je trouvai toutes choses en souffrance comme auparavant et je passai par la vigne de saint Liboire (Paderborn) où j'ai travaillé en dernier lieu et que je trouvai en voie d'amélioration». |
Il s'agit de travaux mystiques accomplis dans la mystérieuse économie de la Communion des Saints, l'extatique compensant par le mérite de ses souffrances consenties, les dommages causés dans l'Eglise par le péché de ses membres.
«Je passai par le lieu (Prague) où reposent saint Jean Népomucène, saint Wenceslas, sainte Ludmile et d'autres saints. Il y avait beaucoup de saints, mais parmi les vivants peu de prêtres pieux et il me sembla que les personnses bonnes et pieuses se tenaient cachées ordinairement. |
La vision de la fournaise ardente est peut-être symbolique. Sans doute y faut-il discerner le martyre d'innocentes victimes, prêtres, religieux et religieuses, torturés, mis à mort, dans le déferlement contre l'Eglise de la haine satanique.
Ici, le Pélerin rappelle :
Le mois de mars d'auparavant, elle avait vu sous la figure d'une fournaise ardente où l'on jetait des innocents, la condamnation de gens irréprochables et la destruction de la foi et des bonnes moeurs dans la patrie de saint Ignace : sur quoi elle fut infomée que ceux qui chauffaient la fournaise, les satellites et les juges iniques auraient un sort pareil à celui qu'ils préparaient maintenant aux innocents. |
«Je vis de nouveau les ennemis du dedans (il s'agit donc bien d'une guerre civile) savançant de tous les côtés et ceux qui attisaient le feu jetés eux-mêmes dans la fournaise». |
Selon qu'il arrive fréquemment dans la vision prophétique, les faits sont moins enchaînés chronologiquement que reliés dans leurs causes et leurs effets.
«Je vis d'énormes abominations se répandre sur le pays. Mon guide me dit : «Aujourd'hui, Babel est ici». Et je vis par tout le pays une longue chaine de sociétés secrètes, avec un travail comme à Babel, et je vis l'enchaînement de ces choses, jusqu'à la construction de la tour, dans un tissu fin comme une toile d'araignée, s'étendant à travers tous les lieux et toute l'histoire : toutefois le produit suprème de cette floraison était Sémiramis, la femme diabolique». |
Et, certes, s'étendant à tous les lieux et à toute l'histoire, quoique centrée sur l'Espagne, la vision la déborde infiniment. Mais c'est en Espagne que la crise universelle a pris consistance. C'est en Espagne que le communisme et nazisme, ces deux pôles du mystère d'iniquité avant que ne paraisse l'Homme de pêché, se sont mesurés pour la première fois.
Quelques année plus tard, au terme du gigantesque affrontement, le Nazisme vaincu, le Communisme se dressa dans son effrayante puissance. Et tandis que les vieilles nations chrétiennes, ébranlées par le choc des deux géants, se désagrégeaient de l'intérieur, le Communisme édifiait par toute la terre la cité terrestre dont l'emblème scripturaire nous est figuré dans Babylone. Or, sur Babylone règne la reine de Babylone, Sémiramis, la Courtisane de l'Apocalypse. Le temps de la fin étant promis par Dieu à la Vierge Marie, comment s'étonner que Satan ne lui oppose la grande Prostituée ?
«Je vis détruire tout ce qui était sacré et l'impiété et l'hérésie faire irruption. |
C'est donc bien en Espagne que la Russie et l'Allemagne vont se dresser face à face, premier acte du conflit gigantesque qui va embraser le monde.
D'Espagne, Anne-Catherine est transportée en Irlande
«De ce malheureux pays (l'Espagne) je fus conduite par-dessus la mer, à peu près vers le nord, dans une ile où a été saint Patrice. Il n'y avait guère que des catholiques, mais ils étaient très opprimés : ils avaient pourtant des rapports avec le Pape, mais en secret. Il y avait encore beaucoup de bons dans ce pays parceque les gens étaient unis entre eux». |
Et maintenant, l'Angleterre :
Nous savons comment il faut entendre cela : non dans un sens phsique mais symbolique.
«Je vis ça et là quelques groupes de pieux sectaires». |
Pour Anne-Catherine, toute forme de christianisme qui n'était pas catholique romaine était au moins entachée de schisme, et donc constituait une "secte". Toutefois, ici, dans l'Eglise anglicane, elle voit de pieux fidèles.
«du reste tout y était dans une grande fermentation». |
S'il y eut dans l'Europe moderne, une nation stable, équilibrée, sure d'elle-même, ce fut bien la grande-Bretagne. Impératrice de la terre parce que reine de la mer, sa puissance, comme jadis celle de Rome, paraissait inattaquable. Mais les deux guerres qui ont ébranlé le monde ont lézardé l'Empire. A l'issue de la seconde, il s'effrita et tomba en lambeaux. La secousse ne fut pas moindre dans le sein même du Royaume-uni, à présent si désuni. Dans ce vieil Occident, rongé de toutes sortes de lèpres, l'orgueilleuse Angleterre n'est pas la moins défigurée. Une sourde fermentation, en vérité. Tout s'y désagrège de l'intérieur.
Moins atteinte que les autres nations par les assauts de l'extérieur, l'ordre moral qui se corrompt y pourrit les bases de l'ordre social. Encore une fois, la vision nous reporte au temps -notre temps- si nouveau pour la solide Angleterre où, brusquement, elle se voit saisie dans le grand remous de la décomposition universelle. Née sous Elisabeth, elle meurt sous Elisabeth.
«Presque tout le peuple était divisé en deux partis, et ils étaient occupés d'intrigues ténébreuses et dégoutantes». |
C'est surement une caractéristique de l'Angleterre d'être divisée en deux partis ou deux fractions rivales ; en religion : la Haute Eglise, sorte de catholicisme sans le Pape et la Basse Eglise, inclinant vers le calvinisme. En politique : une manière d'équilibre et d'alternance qui va s'établir entre conservateurs et travaillistes.
«Le parti le plus nombreux était le plus mauvais ; le moins nombreux avait les soldats à ses ordres ; il ne valait pas non plus grand chose, mais pourtant il valait mieux. Je vis une grande confusion et une lutte qui approchait et je vis le parti le moins nombreux avoir le dessus». |
Ces lignes semblent présager une révolution, peut-être une guerre civile.
«Il y avait dans tout cela d'abominables manoeuvres : on se trahissait mutuellement, tous se surveillaient les uns les autres et chacun semblait être l'espion de son voisin.
De là, j'allai au levant, par-delà la mer, dans une contrée froide où je vis sainte Brigitte (de Suède), saint Canut (Knud : roi de Danemark et patron de ce pays) et saint Eric (roi de Suède). Ce pays était plus tranquile et plus pauvre que le précédent, mais il était aussi froid, brumeux et sombre. Il y avait beaucoup de fer (les gisements de fer, d'un minerai très pur, en Suède centrale et en Laponie) et peu de fertilité. Je ne sais ce que j'y ai fait ou vu. Tout le monde y était protestant». |
Anne-Catherine décrit de façon fort claire la Scandinavie.....Comment d'ailleurs ne pas constater que les peuples protestants -qui ont amputé le christianisme de sa dimension surnaturelle, après l'avoir vidé de ses mystères pour le réduire à une simple morale- sont ceux précisément où la décomposition des moeurs atteint son paroxysme d'infamie, le flot nauséabond parti de Suède et du Danemark a gagné le reste de l'Europe.
Et sans doute, s'agit-il du suprême orgueil : l'orgueil de Lucifer qui lança le «non serviam !». à la face de Dieu. Or, y eut-il jamais dans toute l'histoire un peuple comme le peuple russe pour avoir fondé ses loi sur la haine de Dieu ?
«Ils bâtissaient de grandes églises et croyaient avoir la raison pour eux. Je vis qu'on armait et qu'on travaillait de tous les côtés : tout était sombre et menaçant. Je vis là saint Basile et d'autres encore. Je vis sur le chateau aux toits étincelants (la cathédrale saint Basile sur la place Rouge) le malin qui se tenait aux aguets». |
Mais quelle sorte d'églises pouvaient bien, dans la vision, construire les russes ? Non pas, bien sur, des églises de pierre, mais selon ce que ce mot désigne aussi : un édifice spirituel et doctrinal : ici des églises où c'est la raison et non Dieu qu'on y adore ! Le marxisme-Léninisme n'est-il pas devenu une vraie religion ?
«Je vois planer sur certains lieux et certaines villes, des apparitions effrayantes qui les menacent de grands dangers ou mêm d'une destruction totale. Je vois tel lieu s'enfoncer en quelque sorte dans la nuit ; dans un autre, je vois le sang couler à flots dans des batailles livrées en l'air, dans les nuages, et souvent, il s'en détache un tableau séparé d'un aspect plus frappant qui a sa signification propre. Et ces dangers, ces châtiments, je ne les vois pas comme choses isolées, mais je les vois comme des conséquence de ce qui se passe en d'autres contrées où le péché éclate en violences et en combats acharnés, et je vois le péché devenir la verge qui frappe les coupables». |
On remarque, en toutes ces visions, un constant mélange de réalité et de symbolisme : ainsi de cette réalité d'aujourd'hui qui devait paraitre fort étrange aux yeux de l'extatique : la guerre des temps futurs menée non plus sur terre, mais dans les airs !
Quant à Dieu, il semble qu'il n'entre point directement en tout cela, les maux se déchainant sur les hommes selon les fatales conséquences engendrées par leurs crimes. Et que si Dieu, ayant mis toute sa justice dans cette création qu'il fit parfaite, peut encore intervenir, il ne le peut plus faire que par la miséricorde qu'il s'est réservée.
«Pendant que tout cela sort comme un développement des tableaux ténébreux que je vois sur la terre dans ces pays, je vois les bons germes lumineux qui sont en eux, donner naissance à des tableaux placés dans une région plus élevée. Je vois au-dessus de chaque pays un monde de lumière qui représente tout ce qui s'est fait pour lui par des saints, enfants de ce pays, ce qu'ils ont fait descendre sur lui par les mérites de Jésus-Christ des trésors de grace de l'église.
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Aussi bien, l'Ennemi qui sait, lui, où sont ses adversaires les plus efficaces après la très redoutable Vierge Marie, s'est-il acharné, par théologiens interposés, à abolir le culte des saints et à vider les églises de leurs images. Quant aux reliques, cette cendre de superstition, on ne les trouve plus que chez les antiquaires, quand on a dédaigné, tant la chose était insignifiante, d'en vider les reliquaires bradés par les curés dans le vent.
«Sans le secours de Dieu, on ne pourrait pas contempler tant de misères et d'abominations auprès de cette charité et de cette miséricorde, sans en mourir de douleur». |
«Je vis la terre comme une surface ronde qui était couverte d'obscurité et de ténèbres». |
Et c'est là, sans doute, vision allégorique de la nuit spirituelle tombée sur le monde et des ravages causés dans les âmes au terme de la grande apostasie. Mais parallèlement, l'homme ayant maudit Dieu, la malédiction impuissante contre Dieu, retombe sur l'homme et sur toute la nature.
Dieu avait fait don à l'homme pour qu'il la gouverne avec sagesse, de la création tout entière. Son premier péché déjà la lui rendit, sinon hostile, à tout le moins avare et dure. Mais voilà qu'une chose toute nouvelle est pour lors en train de se produire : l'homme qui s'est spirituellemnt suicidé en se coupant de Dieu, et comme pris d'une frénésie de meurtre est en train d'assassiner la nature ! Et ce n'est pas là figure ni symbole ! ....
Hélas ! Sucée jusqu'au sang, vidée jusqu'à la moelle, cette terre n'est point tuée pour les besoins de l'homme, mais pour combler ses plaisirs dans un monde infernal, celui de la "consommation", où toute la science de l'homme concourt à lui inventer de nouveaux besoins......
Et voici le spectacle que vit prophétiquement Anne-Catherine, assurément incompréhensible à une femme contemporaine de Napoléon mais pour nous, hélas ! trop prévisible. Et déjà, çà et là, les hideuses taches d'une lèpre qu'on ne peut plus combattre et qui menace de gagner les continents et les mers. D'ailleurs, il se pourrait que, née de la mer, la terre mourût de la mort de la mer.
«Tout se desséchait et semblait périr. Je vis cela avec des détails innombrables chez des créatures de toutes espèces, telles que les arbres, les arbrisseaux, les plantes, les fleurs et les champs. C'était comme si l'eau était pompée dans les ruisseaux, les fontaines, les fleuves et les mers, ou comme si elle retournait à sa source, aux eaux qui sont au-dessus du firmament et autour du paradis. Je traversai la terre désolée et je vis les fleuves comme des lignes menues, les mers comme de noirs abimes où l'on ne voyait plus qu'au centre quelques flaques d'eau. Tout le reste était une vase épaisse et trouble dans laquelle je voyais des animaux et des poissons énormes embourbés et luttant contre la mort. J'allai assez loin pour pouvoir reconnaitre le rivage de la mer où j'avais vu autrefois noyer saint Clément. Je vis aussi des lieux et des hommes dans le plus triste état de confusion et de perdition et je vis, à mesure que la terre devenait plus désolée et plus aride, les oeuvres ténébreuses des hommes aller croissant. Je vis beaucoup d'abominations dans un grand détail ; je reconnus Rome et je vis l'Eglise opprimée et sa décadence à l'intérieur et à l'extérieur. |
50 OU 60 ANS AVANT L'AN 2000 |
Au milieu de l'enfer était un abime affreux : Lucifer y fut précipité chargé de chaines, une épaisse fumée l'environnait de toutes parts. Sa destinée était réglée par une loi que Dieu lui-même avait posée ; je vis que cinquante ou soixante ans, si je ne me trompe, avant l'an 2000, Lucifer devait sortir pour quelques temps de l'abime.
«Je vis plusieurs autres dates que j'ai oubliées, d'autres démons devaient aussi être mis en liberté à une époque plus ou moins éloignée, afin de tenter les hommes et de servir d'instruments à la justice divine. Plusieurs de ces démons doivent sortir de l'abime à cette époque-ci et d'autres d'ici à peu de temps.
Si ces pays n'ont pas persévéré dans la foi chrétienne et sont maintenant laissés à l'abandon, ça a été, comme je l'ai vu, par une sage disposition de la providence. Ils devaient être seulement bénis et en quelque sorte fumés pour l'avenir, et ils restent en friche afin qu'ensemencés à nouveau, ils portent des fruits abondants quand les autres (donc ceux chez lesquels la semence a levé, les nations chrétiennes) seront à leur tour laissés sans culture». |
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IV - LA GLOIRE CREPUSCULAIRE DE L'EGLISE
ANNE-CATHERINE EMMERICH (1774/1824)
LIRE LES QUATRES PAGES ANNE-CATERINE EMMERICH I – LES DEMOLISSEURS II – LES DEMOLISSEURS III – LA GRANDE TRIBULATION |
IV -LA GLOIRE CREPUSCULAIRE DE L'EGLISE |
LA RECONSTRUCTION DE L'EGLISE |
«Alors je vis rebâtir l'Eglise très promptement et avec plus de magnificence que jamais. Je vis une femme pleine de majesté s'avancer dans la grande place qui est devant l'Eglise. Elle avait son ample manteau relevé sur les deux bras et elle s'éleva doucement en l'air. Elle se posa sur le dôme et étendit sur toute l'étendue de l'Eglise son manteau qui semblait rayonner d'or. Les démolisseurs venaient de prendre un instant de repos, mais, quand ils voulurent se remettre à l'oeuvre, il leur fut absolument impossible d'approcher de l'espace couvert par le manteau. seconde de gens mariés de toute condition parmi lesquels des rois et des reines, la troisième de religieux, la quatrième de gens de guerre. En avant de ceux-ci, je vis un homme monté sur un cheval blanc. La dernière troupe était composée de bourgeois et de paysans dont beaucoup étaient marqués au front d'une croix rouge. Alors la bataille s'engagea dans le ciel : Michel et ses anges combattirent le Dragon. Celui-ci riposta, appuyé par ses Anges, mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc, l'énorme Dragon, l'antique Serpent, le Diable ou Satan, comme on l'appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et tous ses Anges furent jetés avec lui». (Apoc XII 7-9) Lorsqu'ils furent tous réunis en une seule masse, je les vis abandonner leur travail de démolition de l'Eglise et se perdre dans les divers groupes. (ce qui implique que la conversion, pour être générale n'était cependant pas totale) et une autre séparation devait plus tard avoir lieu. |
LA GUERRE SPIRITUELLE |
«Je vis de grandes troupes venant de plusieurs pays se diriger vers un point et des combats se livrer partout. Je vis au milieu d'eux une grande tache noire comme un énorme trou ; ceux qui combattaient à l'entour devenaient de moins en moins nombreux, comme si plusieurs y fussent tombés sans qu'on le remarquât. Pendant ce temps, je vis encore au milieu des désastres les douze hommes dont jai déjà parlé, dispersés en diverses contrées sans rien savoir les uns des autres, recevoir des rayons de l'eau vive. Je vis que tous faisaient le même travail de divers côtés ; qu'ils ne savaient pas d'où il leur était commandé et que quand une chose était faite, une autre leur était donnée à faire. Ils étaient toujours douze dont aucun n'avait plus de quarante ans......
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LES DEUX CITES |
«Je vis dans deux sphères opposées l'empire de Satan et l'empire du Sauveur. Je vis la ville de Satan et une femme, la prostituée de Babylone, avec leurs prophètes et leurs prophétesses, leur thaumaturges et leurs apotres. Là tout était riche, brillant, magnifique, comparé à l'empire du Sauveur. J'y ai vu des rois, des empereurs, des prêtres superbement vêtus et montés sur des chars . Satan avait un trône magnifique.
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MARIE, PROTECTRICE DE L'EGLISE |
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«Je vis au-dessus de l'Eglise (Saint Pierre de Rome, constante allégorie de l'Eglise en ces visions) fort amoindrie, une femme majestueuse revêtue d'un manteau bleu de ciel qui s'étalait au loin, et portant une couronne d'étoiles sur la tête.
(Il s'agit probablement d'églises chismatiques rentrant dans le sein de l'Eglise catholique).
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«Déjà toute la partie antérieure de l'église était abattue : il n'y restait plus debout que le sanctuaire avec le Saint sacrement. J'étais accabée de tristesse et je me demandais toujours où était donc cet homme que j'avais vu autrefois se tenir sur l'Eglise pour la défendre, portant un vêtement rouge et tenant une bannière blanche.
Plus le combat durait, plus la couleur sanglante s'effaçait de l'Eglise et elle devint de plus en plus transparente. Cependant, l'ange descendit, alla aux blancs et je le vis plusieurs fois en avant de toutes leurs cohortes. Alors, ils furent animés d'un courage merveilleux sans qu'ils sussent d'où ça leur venait ; c'était l'ange qui multipliait ses coups parmi les ennemis, lesquels s'enfuirent de tous côtés. Le glaive de feu qui était au-desss des blanc victorieux, disparut alors.
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LA FEMME FORTE |
«Je vis la fille du roi des rois attaquée et persécutée. Elle pleurait beaucoup sur tout le sang qui allait se répandre et promenait ses regards sur une tribu de vierges fortes qui devaient combattre à ses côtés. J'eus beaucoup à faire avec elle et je la suppliai de penser à mon pays et à certaines contrées que je lui recommandai. Je demandai pour les prêtres quelque chose de ses trésors ; elle me répondit :
«oui, j'ai de grands trésors, mais on les foule aux pieds.»
Elle portait un vêtement bleu de ciel. Là-dessus, je reçus de mon conducteur une nouvelle exhortation à prier moi-même et à exciter tout le monde, autant que possible, à prier pour les pêcheurs et en partculier pour les prêtres égarés.
«De bien MAUVAIS TEMPS vont venir» me dit-il. Son armure avait quelque chose d'étrange ; tout y avait un signification ; elle portait un casque, un bouclier et une cuirasse. Quant aux gens qui combattaient ils ressemblaient à nos soldats d'à présent. C'était une terrible guerre : à la fin, il ne resta plus qu'une petite troupe de champions de la bonne cause, lesquels remportèrent la victoire». |
LA PURIFICATION |
«L'incrédulité de l'époque est à son comble : il y aura encore une confusion incroyable ; mais APRES L'ORAGE, la foi se rétablira. |
A la fête de la Purification, en 1822, elle raconta ce qui suit :
«J'ai vu ces jours-ci, des choses merveilleuses touchant l'Eglise. L'Eglise de saint Pierre était presque entièrement détruite par la secte : mais les travaux de la secte furent aussi détruits et tout ce qui leur appartenait, ses tabliers et son attirail furent brulés par le bourreau sur une place marquée d'infamie. C'était purement du cuir de cheval et la puanteur en était si grande qu'elle m'a rendue malade. J'ai vu dans cette vision la Mère de Dieu travailler de telle manière pour l'Eglise que ma dévotion envers elle s'en est encore accrue.» |
L'Epoux célèbre son mariage, c'est à dire son indissoluble union avec l'Eglise, comme se renouvelant constamment, et pour la présenter à Dieu le Père, pure et sans tache dans tous ses membres, il verse incessamment des torrents de grace. Mais chacun de ses dons doit être porté en compte, et, parmi ceux qui les reçoivent, un petit nombre seulement pourrait se trouver en règle pour cette reddition de comptes, si l'Epoux de l'Eglise ne préparait pas à toutes les époques des instruments qui recueillent ce que d'autres laissent perdre, qui font valoir les talents que d'autres enfouissent, qui paient les dettes contractées par d'autres.
Avant de s'être manifesté en chair dans la plénitude des temps pour conclure dans son sang le nouveau mariage, il avait, par le mystère de l'Immaculée Conception, préparé Marie pour être le type primordial et éternellement immacué de l'Eglise.
«Il y a vingt ans maintenant que mon fiancé m'a conduite dans la maison nuptiale et m'a mise sur rude lit de fiancée où je suis encore gisante» . |
«Tout ce qui touche l'Eglise lui est montré en visions d'une simplicité et d'une profondeur merveilleuses dans les chambres de la Maison des Noces où elle est conduite journellement par son ange, afin de s'instruire de ce qu'elle a à faire pour l'Eglise, en détournant les maux, en portant secours, en avertissant en guérissant, en expiant pour elle. |
«Je me trouvai dans la Maison des Noces et je vis un bruyant cortège matrimonial arriver dans plusieurs carosses (d'où de multiples complicités et de tous ordres conspirant à sa venue). La fiancée qui avait près d'elle beaucoup d'hommes et de femmes, était une personne de grande taille, à l'air effronté et avec une parure de courtisane.(Son arrivée ne sera donc pas subreptice -fini le temps des dissimulations !- mais éclatante, dans le grand appareil d'un assentiment universel). (La partie purement, mais aussi fort clairement symbolique, a donc cessé pour aborder un thème plus étroitement prophétique). |
La courtisane donnerat-elle à ce point le change qu'un saint se laisserait surprendre par ses artifices ? Quel est ce prêtre, apotre des derniers temps ? Il serait vain de chercher à en percer le mystère, tant il est vrai -tant il est raisonnable et nécessaire- qu'une prophétie ne doive s'ouvrir que dans l'heure opportune.
«Il s'arrêta quelques temps (donc il entra dans l'église de la courtisane !) : mais comme elle se montrait avec lui pressante et sans retenue, et qu'elle employait tous les moyens imaginables pour le porter à la prendre pour femme, il prit un air très grave et très imposant : il la maudit ainsi que tous ses manèges, comme étant ceux d'une infâme courtisane, et se retira». (Sans doute ce jeune prêtre jouira-t-il d'une autorité considérable, soit par sa sainteté, soit par le rang qu'il occupera dans l'Eglise -Pape, peut-être ?- soit par les deux choses ensemble. L'on comprend alors combien la courtisane attend de lui confirmation de la doctrinede perdition qu'elle a introduite dans la Maison des Noces : telle parait bien être le sens de ce mariage si ardemment désiré par elle. Mais les yeux de l'apotre s'ouvrent enfin et il maudit la Prostituée qui s'est substituée à la Fiancée.) (Ainsi gardant sa forme extérieure, l'église de l'Abomination demeurera quelques temps encore, faisant illusion. Mais la mort achevant son oeuvre, l'apparence elle-même va s'effondrer et le corps maudit se répandre en poudre). (La Prostituée aurait-elle transporté le siège de l'Eglise ? Et maintenant, on presserait le jeune et saint prêtre -Le Pape ?- de faire retour à Rome ?) (Cette vapeur noire : les doctrines détestables qui avaient obscurci l'Eglise. Le tout, hier, hideusement cohérent, se sépara en hérésies distinctes (en petites chapelles) qui trouvèrent refuge dans une ville lointaine ?) |
«Je vis une grande fête dans l'Eglise qui, après la victoire remportée, rayonnait comme un soleil.
«Il me fut dit que cela se rapportait à l'Apocalypse de saint Jean, sur laquelle diverses personnes dans l'Eglise doivent recevoir des lumières et cette lumière tombera tout entière sur l'Eglise.
«Je ressentis une profonde impression de l'approche du royaume de Dieu. Je sentis une splendeur et une vie supérieure se manifester dans toute la nature, et une sainte émotion s'emparer de tous les hommes, comme au temps où la naissance du Seigneur était proche, et je sentis tellement l'approche du royaume de Dieu que je me sentis forcée de courir à sa rencontre et de pousser des crix de joie». « J'ai eu déjà le sentiment de l'avènement de Marie dans ses premiers ancêtres. Je vis leur souche s'ennoblir à mesure qu'elle approchait du point où elle produirait cette fleur. Je vis arriver Marie ; comment cela, je ne puis l'exprimer ; c'est de la même manière que j'ai toujours le pressentiment d'un rapprochement du royaume de Dieu. Je ne puis le comparer qu'à cet autre sentiment dont je parlais. Je l'ai vu s'approcher, attiré par l'ardent désir de beaucoup de chrétiens, pleins d'humilité, damour et de foi ; c'était le désir qui l'attirait». |
LE RENOUVEAU DE L'EGLISE |
«Dans l'Eglise, on vit s'opérer une RECONCILIATION accompagnée de témoignages d'humilité. Je vis des éveques et des pasteurs s'approcher les uns des autres et échanger leurs livres : les sectes reconnaissaient l'Eglise à sa merveilleuse victoire et aux clartés de la révélation qu'elles avaient vues de leurs yeux rayonner sur elle. J'étais dans le jardin de la Maison des Noces. La Matrone (l'Eglise en cet édifice temporel et hiérarchique qu'elle compose) était encore malade, mais pourtant elle mettait en ordre, nettoyait et déblayait ça et là dans le jardin.
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LE PAPE FUTUR |
«Je le vis à la fois doux et sévère. Il savait s'attacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais. Je vis tout se renouveler et une église qui s'élevait jusqu'au ciel. Je vis un nouveau Pape très ferme. C'était quelque chose comme une consécration future. Cela avait rapport au changement moral opéré dans un homme de condition, svelte et assez jeune, lequel doit un jour être Pape.
Le jeune homme était déjà dans les ordres et il semblait qu'il reçut aujourd'hui (2 janvier 1822) une dignité. Il n'est pas Romain mais italien, d'un endroit qui n'est pas très éloigné de Rome, et il appartient, je crois, à une pieuse famille princière». |
«Il y eut une grande solennité dans l'Eglise et je vs au-dessus d'elle une nuée lumineuse sur laquelle descendaient des apotres et de saints évêques qui se réunissaient en choeurs au-dessus de l'autel. Je vis parmi eux saint Augustin, saint Ambroise et tous ceux qui ont beaucoup travaillé à l'exaltation de l'Eglise. |
«Le 27 décembre, jour de la fete de saint Jean l'Evangéliste, elle vit l'Eglise romaine brillante comme un soleil. Il en partait des rayons qui se répandaient sur le monde entier : |
Le sixième sceau nous parait donc indiquer le moment venu de la consommation. Cependant tout se prolonge encore, pusqu'il reste un septième sceau. Mais n'est-ce pas retrouver là, en ce déroulement eschatologique, le profond, l'unique mystère de la "forme" même du temps ? Dieu n'acheva-t-il pas son oeuvre en six jours, nous laissant le septième, non pour ajouter à la création mais pour l'assumer ?
Nous allons, une fois encore, retrouver cette secrète et mystique nécessité dans la sixième Trompette. Quand elle sonne, c'est le signe que les temps sont accomplis, puisque le livre est ouvert. Cependant le septième sceau n'est
pas brisé.
Comment accorder cette apparente contradiction ?
LE RETOUR A L'UNITE CHRETIENNE |
Mais quelle est donc cette chose qui advint avant que le Livre ne soit ouvert et qu'Anne Caherine dit avoir oubliée ? Ne serait-ce pas, précisément, la rupture du sixième sceau, le sceau de la consommation, provoquant le double déferlement des guerres et révolutions dans l'ordre social, du mystère d'iniquité dans l'ordre spirituel ?
La vision de l'extatique nous laisse entrevoir le triomphe de l'Eglise de Philadelphie : mais cette gloire, nous la savons précédée d'une mortelle tribulation. D'ailleurs, le récit de la grande solennité d'actions de graces se poursuit par ce qui non point la prolonge, mais au contraire l'amena. Car enfin conçoit-on que cette victoire que l'on voit si hautement célébrée dans l'Eglise saint Pierre de Rome ait pu se dérouler sans la présence du Pape ?
Or :
«Le Pape n'était pas dans l'Eglise. Il était caché» |
S'il était caché, c'est qu'un autre peut-être, avait usurpé sa place ? Et comment en effet, ne pas craindre que l'iniquité, entrée à ce point, où déjà nous la voyons s'installer dans la Maison de Dieu, n'arrive bientôt à son affreuse maturité et à l'installation d'un anti-Pape sur le trône de Pierre ? Enfin pour que le Pape (le véritable) soit contraint de se cacher (et il ne peut pas ne pas y avoir toujours un Pape), il faudra que l'usurpateur jouisse de l'appui du pouvoir civil, lequel, seul, peut ainsi contraindre dans la terreur
«Je crois que ceux qui étaient dans l'Eglise (ceux qui faisaient encore partie de la véritable église par leur attachement secret au Pape invisible ?) ne savaient pas où il était. Je ne sais plus s'il priait ou s'il était mort, mais je vis que tous les assistants, prêtres et laïques, devaient poser la main sur un certain passage du livre des Evangiles et que sur beaucoup d'entre eux, descendait comme un signe particulier, une lumière que leur transmettaient les saints apotres et ls saints évêques. Je vis aussi que plusieurs ne faisaient cela que pour la forme». |
L'Eglise d'iniquité enfin vaincue (selon l'assurance mille fois donnée qu'elle le sera), l'Eglise restaurée rassemble ses fidèles. Mais tant et tant, séducteurs ou séduits dans l'église des mauvais jours, se rallieront-ils si facilement ?
Vaincus et non convaincus ne prêteront-ils pas serment que pour la fome ?
Car, hélas ! On le sait, l'iniquité pour lors surmontée ne sera point tuée ; elle se dressera une dernière fois, par-delà la courte splendeur de Philadelphe, dans la suprême Abomination de la désolation aux jours de l'homme de péché.
Combien, parmi les ralliés, seront-ils à faire amende honorable que pour ne point perdre une place ?
«Je vis beaucoup d'anciens dignitaires ecclésastiques qui s'étant mis au service des mauvais évêques, avaient laisé en oubli les intérêts de l'Eglise, se traîner sur des béquilles, comme boîteux et paralytiques ; ils furent amenés par deux conducteurs et reçurent leur pardon. |
Nous touchons là un grand mystère. Et sans doute ne s'agit-il pas ici de Juifs désirant se convertir. Car jamais la grace d'une conversion ne sera refusée.
Or, c'est Israël tout entier (Israël en tant que peuple) qui doit enfin reconnaitre et adorer Celui qu'il a crucifié.Quant aux juifs qui se convertissent isolément en cette fin des temps, ils sont comparables à leurs pères qui entrèrent dans la primitive Eglise de Jerusalem.....
Pour que cette conversion collective puisse se faire (et elle se fera selon l'assurance formelle de saint Paul dans l'epitre aux Romains),il était tout d'abord nécessaire qu'Israël, affreusement puni, exilé, réduit en poussière, fût reformé en l'unité d'une nation.
Et là, peut-être, se profile un autre et terrible mystère. Eux, qui, jadis, ont refusé le Messie parce qu'il ne voulut pas être roi, parce qu'il n'était pas puissant sur la terre, ne se donneront-ils pas, demain, d'un élan unanime, à l'Antéchrist qui, lui, sera le maître du monde ?
«A la fin ceux qui n'étaient pas entrés au commencement arrivèrent, fomant une multitude innombrable : mais je vis alors le livre se fermer tout à coup, comme sous l'impulsion d'un pouvoir surnaturel. |
Qui sont ceux-là qui entrent à la fin ? Les juifs ? Mais comment à eux seuls, formeraient-ils une multitude innombrable ? Les dernières églises séparées ? D'autres peut-être ?
Ou bien serait-ce l'annonce du Royaume, par delà le dernières terreurs purificatrices ?
Mai si le livre ici se ferme, n'ayons pas la témérité de le vouloir ouvrir.....
« J'ai appris, par une vision, que vers la fin du monde, une bataille sera livrée contre l'Antéchrist, dans la plaine de Mageddo» |
VISIONS ANNE-CATHERINE EMMERICH SUR “LES MYSTERES DE L'ANCIENNE ALLIANCE” |
TABLE DES MATIERES |
4 - la famille d'Adam |
8- Derkétô 9- Sémiramis |
10- Melchisédech |
16- Joseph et Aseneth (Isis & Osiris) |
LA VIE DE NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST : |
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21:43 Publié dans PROPHETIES D'ANNE-CATHERINE EMMERICH | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iii -la gloire crepusculaire de l'eglise la reconstruction de l, mais, quand ils voulurent se remettre à l'oeuvre, il leur fut absolument impossible d'approcher de l'espace couver, dans le lointain, s'approcher de grandes cohortes, rangées en cercle tout autour de l'eglise, les unes sur la terre, les autres dans le ciel. la première était composée de jeunes ho, la seconde de gens mariés de toute condition parmi lesquels des, la troisième de religieux, la quatrième de gens de guerre. en avant de ceux-ci, je vis un homme monté sur un cheval blanc. la dernière troupe ét