31/12/2008
PROPHÉTIES SŒUR MARIE LATASTE
BIOGRAPHIE |
Sa courte vie fut une suite de révélations dont nous avons de nombreux témoignages établis à partir de sa correspondance. Ils témoignent d'une ferveur spirituelle tout à fait exceptionnelle.
. «Fervente, tant dans l'explication du dogme que de la morale, cette paysanne illettrée à l'origine, par sa piété, et son don d'écrire s'est élevée à la hauteur de la littérature théologale hors du commun.» .
A l'âge de 22 ans, elle a confié différents manuscrits à son curé, l'abbé DARBINS. Les révélations reçues y étaient consignées. Maison natale
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MARIE LATASTE à MIMBASTE |
MARIE est née à MIMBASTE dans le département des Landes à quelques kilomètres de Dax le 21 février 1822. Elle est née de paysans très pieux. Selon ses indications, elle nous dit qu'ils étaient modestes. Son savoir ainsi que celui de ses deux sœurs se limitait à lire,écrire, coudre et filer. Leur maman leur avait également légué la foi chrétienne et ses vertus. . JÉSUS-CHRIST avait décidé de révéler son enseignement afin de le transmettre à tous. La communion faite à l'âge de 12 ans a été un tournant de sa vie. Un an plus tard, il lui semblera voir sur l'autel, au moment de l'élévation une lumière brillante. A la lutte incessante contre les tentations dont MARIE était soumise, la jeune fille redoublait de vigilance. Puis à l'âge de 17 ans, les tentations disparurent : . «Le tabernacle de JÉSUS est le lieu où j'aime à me retirer, à me cacher, à prendre mon repos. J'y trouve une vie que je ne saurais définir, une joie que je ne puis faire comprendre, une paix telle qu'on n'en trouve pas sous les toits hospitaliers des meilleurs amis...» . A la fin de l'année 1839, alors qu'elle entrait dans l'église de MIMBASTE et vit Notre-Seigneur sur l'autel. «Il était environné de ses anges,mais comme voilé par un nuage lumineux qui empêchait de le distinguer parfaitement». Au cours des différentes rencontres, JÉSUS l'instruisit des divers mystères, des souffrances de sa passion, lui présenta la très SAINTE VIERGE. JÉSUS la soutenait, l'aidait mais également la réprimandait. «Je vis alors, dit-elle son visage devenir sérieux et ses yeux me regarder fixement. Il s'arrêta, et me dit d'un ton irrité : «Qui es-tu pour recevoir avec tant de négligence les paroles que je t'adresse ? Fille pleine d'orgueil, te connais-tu bien toi-même ? Tu n'es que néant, péché et corruption, et c'est ainsi que tu prêtes l'oreille à ma voix ? Penses-tu que ce soit à cause de tes mérites que je viens converser avec toi ? C'est par un effet de ma miséricorde que je viens t'instruire. Cette instruction ne t'est point due. Garde-toi de la mépriser, garde-toi de t'enorgueillir, garde-toi de t'élever pour cela au-dessus d'autrui. Ma parole ne te sauvera pas seule, il faut ta coopération. Ma parole ne te donnera pas de mérite, ton mérite sera de correspondre à ce qu'elle te dira...» Son confesseur, homme de grande sagesse et curé de la paroisse, la guida durant les premières années, M. l'abbé DARBOS, puis ce fut M. l'abbé PIERRE DARBINS qui vient le remplacer. JÉSUS avait recommandé à MARIE de ne rien caché au directeur qu'il lui avait choisi. Il soumit MARIE LATASTE à différentes épreuves d'obéissance et d'humiliation. L'abbé DARBINS sollicita le directeur et professeur de théologie au grand séminaire de Dax. Ils lui demandèrent de mettre par écrit tout ce qu'elle avait vu et entendu par le passé et de tout ce qu'elle verrait, entendrait et éprouverait à l'avenir. Malgré cette tâche très difficile pour une jeune fille sachant à peine écrire, mais avec le soutient de JÉSUS-CHRIST, MARIE LATASTE, relata en dehors de son travail à la ferme, sur les cahiers qui ont permis à Monsieur l'Abbé DARBINS de publier, avec l'accord de Monseigneur l'Évêque d'Aire et de Dax. Quatre éditions de «La vie et des œuvres de MARIE LATASTE» ont été publiées entre 1862 et 1872. Des difficultés, des doutes, des épreuves nombreuses ont jalonné le chemin de MARIE LATASTE. Mais, Jésus était présent pour l'aider : . «Les paroles que vous entendez ne sont pas de vous, elles m'appartiennent ; vous ne faites que les écrire. Vous n'êtes rien, vous ne pouvez rien par vous-même ; mais je suis tout, je puis tout, je règle tout, je prends soin de tout, et les plus grandes choses comme les plus petites entrent dans les desseins et l'économie de ma sagesse, de ma providence et de ma miséricorde...» Le 21 février 1844, MARIE LATASTE donne la propriété pleine et entière de ses écrits à son directeur l'abbé DARBINS. . «C'est à vous, disait-elle le même jour à son directeur, de juger comment, de quelle manière et en quel temps vous pourrez vous servir de mes cahiers pour faire le bien ou s'il ne vaut pas mieux les détruire.» |
MARIE LATASTE à la SOCIÉTÉ DU SACRÉ-CŒUR |
JÉSUS lui a dit devait se faire religieuse dans la Société du Sacré-Cœur. MARIE savait par JÉSUS qu'elle n'atteindra pas son 26ème anniversaire. Après beaucoup de retard, elle a obtenu la permission de partir pour PARIS le 21 avril 1844. Ce fût pour elle une grande joie : l'aboutissement de sa vocation voulue par JÉSUS-CHRIST. On peut résumer sa nouvelle vie toute en : obéissance, humilité, modestie, recueillement, patience, charité. Elle ne laissera auprès des autres sœurs que de profonds souvenirs de respect, d'admiration. «Ce que je demande au bon DIEU, c'est d'être oubliée des hommes après ma mort, comme pendant ma vie». . En dehors de celle qui la dirigeait, personne ne savait les grâces exceptionnelles qu'elle avait et continuait de recevoir. Admise à PARIS rue de Varennes, elle ira ensuite à Conflans puis à Rennes dans l'espoir qu'un changement d'air améliorerait sa santé. Le 9 mai, devenue soudainement très malade, MARIE LATASTE reçu l'autorisation de prononcer ses vœux. Le 10 mai 1847 elle décède à Rennes à l'âge de 25 ans. Ses reliques reposent à ROEHAMPTON près de Londres. Reliques de MARIE LATASTE |
PROPHÉTIES |
«Je suis comme la source immense de la réparation du monde, comme la source infinie des grâces données au monde. Mais cette source ne coule pas directement sur le monde, elle passe par MARIE, et ma mère est cette créature que j'ai choisie en union avec DIEU LE PÈRE et DIEU LE SAINT-ESPRIT, pour répandre tous les biens du ciel sur la terre.» |
«Oui, ma fille, tout vient de moi pour le bonheur et la sanctification des hommes, mais tout passe par MARIE ; je n'accorde rien que ce qu'accorde MARIE ; et jusqu'à la fin des temps, je bénirai, je rachèterai, je sauverai les hommes parce que MARIE les bénira, les rachètera, les sauvera par moi.» |
«Pour être FILS de l'homme, pour être Sauveur, il fallait ma volonté, il faillait aussi la volonté de MARIE ; pour rendre les hommes fils de DIEU, frères du Sauveur, il fallait aussi la volonté de MARIE ; elle a donné son consentement à Nazareth, elle l'a donné sur le Calvaire, et ce consentement dure encore dans le ciel.» |
«Voilà donc ce à quoi MARIE était éternellement destinée par DIEU : à opérer, par moi et par elle, le salut du monde.» |
«La paix reviendra visiter la terre. La SAINTE VIERGE calmera les orages. Son nom sera loué et béni pour toujours. Les prisonniers et les esclaves seront remis en liberté. Les exilés rentreront chez eux, et les malheureux retrouveront la paix et le bonheur.» |
«Entre la TRÈS AUGUSTE VIERGE MARIE et ses fidèles enfants, s’écoulera un flot mutuel de grâces. De l’Orient à l’Occident, comme du Septentrion au Midi, tous proclameront le SAINT NOM DE MARIE, Ô MARIE conçue sans péché, Ô MARIE REINE DU CIEL et de la terre. Amen.» |
«Donnez toujours vos soins à MARIE, vous ne savez point à qui vous les donnez. MARIE sera un jour la mère spirituelle des pauvres pécheurs, MARIE sera la consolatrice des affligés et la lumière des ignorants.
La voix de MARIE retentira comme la voix d'un grand docteur et sa voix combattra les ennemis de ma religion sainte. MARIE, comme une étoile brillante, sortira de dessous les nuages qui la couvent et sera donnée en spectacle à sa patrie et aux contrées lointaines.Les nuages qui recouvrent son œuvre seront un jour levés, …
Les habitants du ciel la regarderont et seront éblouis de sa beauté. .
MARIE deviendra la terreur des démons, et un objet de haine et de confusion pour les ennemis de ma doctrine. MARIE sera persécutée, elle éprouvera toutes sortes de déboires ; mais tout tournera à sa sanctification. Elle est à la veille d'entrer dans la retraite profonde que je lui destine....»
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«Je veux vous parler de deux choses que produisent les Anges sur les hommes. La première, c'est l'illumination de l'intelligence, la seconde le mouvement de la volonté (...). |
Les Anges, ma fille, éclairent les hommes de trois manières : en leur annonçant les divins mystères, en les instruisant, en les exhortant ; ils les éclairent en se manifestant à eux visiblement ou invisiblement (…) |
Invisiblement, lorsqu'ils ne se servent d'aucun objet sensible pour se manifester à l'homme, quand ils agissent directement avec l'âme sur l'âme, quand ils lui parlent comme un esprit à un esprit, comme un Ange à un Ange ; et cela, soit que celui à qui ils s'adressent soit éveillé, soit qu'il soit endormi, comme ils s'adressent à tous ceux à qui ils portent un intérêt et qui leur sont confiés en leur inspirant de bonnes pensées. (…) |
Ce mouvement ne ressemble pourtant pas à un mouvement, comme celui par exemple que vous communiqueriez à un objet quelconque ; non, ma fille, car la volonté demeure toujours libre, et comme libre, ni les Anges, ni DIEU ne peuvent lui donner mouvement vers le bien si elle ne veut pas. Ce mouvement est une disposition vers le bien, une aptitude, une facilité à faire le bien. A cet effet, les Anges enlèvent, font disparaître ou diminuent les obstacles qui empêcheraient la volonté et l'arrêteraient, et en ce sens, ils lui donnent encore le mouvement. Ma fille, DIEU gouverne, dirige et mène tout immédiatement par sa providence. Rien ne Lui échappe, comme Il a tout créé, ainsi Il conserve tout, ainsi Il veille sur tout et porte ses yeux sur toutes choses. Néanmoins, Il lui a plu de confier l'exécution des actes de sa providence à des ministres qu'Il s'est donné. Ces ministres sont les Anges. […] |
Il a fait le monde et l'a confié à ses Anges, Il a fait l'homme et Il le leur a confié aussi. Ils sont toujours à ses côtés, ils sont toujours avec lui, ils veillent sur lui, ils le gardent, et c'est pour cela qu'ils sont appelés Anges gardiens. Tous les hommes ont un Ange gardien […] |
car telle est la volonté de mon PÈRE DU CIEL, faisant tout pour le bien et le salut de l'homme. Les Anges gardiens n'ont point été seulement donnés aux hommes depuis ma venue en ce monde, mais depuis le commencement, tous les hommes ont reçu de DIEU un Ange pour veiller sur eux. Voici ce que fait pour vous l'Ange gardien et ce que vous devez faire pour lui. L'Ange gardien éloigne de vous les maux du corps et de l'âme ; il lutte contre vos ennemis, il vous excite à faire le bien ; il porte à DIEU vos prières et inscrit sur le livre de vie vos bonnes œuvres ; il prie pour vous, il vous suit jusqu'à la mort, et vous portera dans le sein de DIEU, si vous vivez dans la justice pendant que vous serez sur terre. […] |
Un rien peut affliger notre corps pour jamais, un accident peut pour jamais aussi vous ravir la vie de votre âme. Vous n'êtes point assez avisée pour écarter et éloigner tous les dangers ; et quand vous le seriez assez, souvent vous ne le pourriez pas vous-même. Ce que vous ne voyez pas, votre Ange gardien le peut pour vous, et il protège votre corps et votre âme en éloignant tout ce qui pourrait lui être préjudiciable ; il le fait sans que vous vous en aperceviez. Si quelque fois vous y réfléchissiez, et que vous vous demandassiez comment vous avez échappé à tel accident, à tel malheur, vous toucheriez du doigt l'action de votre bon Ange. […] |
Enfin, ma fille, votre Ange gardien vous suivra partout ; il vous suivra tous les jours de votre vie, et quand DIEU vous retirera de ce monde, il vous présentera à Lui.» |
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«Je l'avais entendu le dimanche précédent ; sa voix, au lieu d'être douce, bonne et toute paternelle, me semblait être la voix de DIEU irrité contre les pécheurs. Sa bouche était pleine de menaces, il s'exprima à peu près ainsi :
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«Mon peuple, je viens vous faire entendra ma voix et vous reprocher vos iniquités. La terre n'est qu'un foyer de corruption. J'ai regardé à droite et je n'ai vu que vanité et mensonge ; j'ai regardé à gauche et je n'ai vu que turpitudes et infamies qui font horreur. J'ai regardé dans le passé, et l'histoire des siècles n'est qu'un long mémoire de cruautés affreuses ; je regarde le présent et je vois tous les hommes s'élever contre Dieu, blasphémer son nom et violer ses lois. Mais je m'élèverai contre ces superbes pécheurs, je ferai gronder mon tonnerre au dessus de leur tête et ma foudre ébranlera la terre sous leurs pieds. J'éclairerai leurs yeux du feu de mes éclairs et les envelopperai dans le brouillard impénétrable de mes nuages. Ainsi je jetterai la consternation parmi eux. Hommes vindicatifs, sachez-le bien, la main de DIEU seul doit s'armer pour la vengeance. Si vous avez reçu une injure, plaignez-vous à DIEU. Périssent votre or et votre argent, hommes avares ; et si vous demeurez attachés à vos richesses, vous périrez comme elles. Hommes voluptueux, quelle vie est la vôtre ? ne savez-vous donc pas que rien d'impur n'entrera jamais dans le royaume des cieux ? Hommes superbes, qui êtes-vous devant le FILS DE DIEU qui s'est fait humble jusqu'à la mort de la croix ? Mon PÈRE, si ma voix n'est pas écoutée par les hommes, exterminez tous ceux qui vient et qui on les mains souillées de sang, le cœur rempli d'iniquités, l'âme esclave de Satan. Mon PÈRE, créez-moi un peuple nouveau, et que ce peuple glorifie votre nom dans le temps et dans l'éternité.» . La voix du Sauveur JÉSUS était terrible et me glaçait d'effroi ; mais au moment de la bénédiction je me remis un peu, car je vis sa figure reprendre son air habituel de douceur et de bonté.»
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«Ah ! les pécheurs n'y font point attention, ma fille. Ils continuent à vivre dans le péché, à commettre le péché. Ils s’efforcent de rendre inutiles les mérites et la vertu de mon incarnation et de ma passion. Malheur à eux, malheur à eux !» |
«Voyez comme DIEU a puni le péché des anges, comme il a puni le péché d’ADAM, comme dans tous les temps il a puni les péchés des peuples par des fléaux terribles. Voyez comme dans un temps bien rapproché de vous il a puni les crimes de votre France par des guerres qui l’ont désolée, et quels malheurs encore sont près de fondre sur elle. DIEU punira également le péché mortel dans chacun des pécheurs, s'ils ne se convertissent pas, pour vivre de la vie véritable, il les condamnera au feu de l’enfer et les privera du bonheur du ciel.» |
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«Ma fille, je vous le dis en vérité, il est quelquefois assez d’une âme qui se présente devant DIEU dans la crainte et le tremblement, et qui lui adresse ses supplications, pour arrêter son bras vengeur déjà levé contre une nation tout entière.» |
«Priez, ma fille, priez beaucoup pour la FRANCE : le nombre de ses iniquités s’accroît de jour en jour ; priez pour elle, et désarmez le courroux de mon PÈRE. Joignez-vous aux âmes pieuses et saintes qui lui adressent leurs incessantes supplications. Si DIEU veille sur la FRANCE et la protège malgré ses iniquités, ce n'est qu’en vue des prières et des supplications nombreuses qui lui sont adressées, et qui montent jusqu’à lui pour le fléchir.» |
«…Puis le Sauveur JÉSUS ajouta : . . «Mon fils, priez pour la FRANCE ; je l'ai déjà dit et je me plais à vous le répéter, si les coups de la justice de mon PÈRE ne sont point tombés sur elle, c'est MARIE, la REINE DU CIEL, qui les a arrêtés. Satan rugit de rage au fond des enfers contre un royaume qui lui a porté, à la vérité, de rudes coups ; il frémit de rage en voyant le bien qui se fait dans cette contrée ; il fait tous ses efforts pour augmenter le mal et irriter davantage la vengeance divine». |
«Mais une chaîne qu'il ne peut briser le captive ; car ma MÈRE a un droit spécial sur la FRANCE qui lui est consacrée, et, par ce droit, elle arrête le bras courroucé de DIEU et répand sur ce pays, qui lui est voué, les bénédictions du ciel pour le faire croître dans le bien. C'est pourquoi je ne cesse d'avertir pour prévenir d'immenses calamités». |
«O FRANCE ! ta gloire s'étendra au loin ; tes enfants la porteront au-delà de la vaste étendue des mers, et ceux qui ne te connaîtront que de nom prieront pour ta conservation et ta prospérité». |
«Mon fils, je viens de vous parler avec la familiarité d'un ami et la bonté d'un père. Ne vous étonnez pas si je vous ai ainsi entretenu sans que vous vous attendissiez aux paroles que je vous ai adressées ; souvent les confidences d'un ami renferment des choses qu'on n'aurait point devinées». |
«Écoutez maintenant mes recommandations : Chaque fois que vous célébrerez la sainte messe, priez pour le bien et la conservation de la FRANCE. Recevez avec patience et soumission toutes les épreuves qu'il me plaira de vous envoyer. . Détachez-vous de plus en plus des créatures et faites-vous de moi l'ami le plus intime...» |
MIMBASTE, 22 novembre 1843» |
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PARIS, ville exécrable, depuis longtemps tu mérites mon indignation, et si je n'ai point fait tomber sur toi les flots de ma colère, c'est par un effet de ma Miséricorde. J'ai arrêté mon bras vengeur déjà prêt à s'appesantir sur toi. J'ai épargné la multitude innombrable des pécheurs pour ne point frapper les justes. Tes habitants te maudiront un jour, parce que tu les auras saturés de ton air empesté, et ceux à qui tu as donné asile te jetteront leurs malédiction, parce qu’ils ont trouvés la mort en ton sein.» |
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«Pendant plus de trois ans, cette ville où règnera un pontife âgé, semblera perdue.» |
«Or, l’affliction viendra sur la terre, l’oppression règnera dans la cité que j’aime et où j’ai laissé mon cœur. Elle sera dans la tristesse et la désolation ; elle sera environnée d’ennemis de tous côtés, comme un oiseau pris dans les filets. Cette cité paraîtra succomber pendant trois ans et un peu de temps encore après ces trois ans.
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Mais ma MÈRE descendra dans cette cité ; Elle prendra les mains du vieillard qui siège sur le trône, et lui dira : . «Voici l’heure, lève-toi. Regarde tes ennemis, je les fais disparaître les uns après les autres, et ils disparaissent pour toujours. Tu m’as rendu gloire au ciel et sur la terre, je veux te rendre gloire au ciel et sur la terre. Vois les hommes, ils sont en vénération devant ton nom, en vénération devant ton courage, en vénération devant ta puissance. Tu vivras et Je vivrai avec toi. Vieillard, sèche tes larmes. Je te bénis.» |
NOTRE-SEIGNEUR RÉVÈLE A MARIE LATASTE CES PAROLES DANS LESQUELLES LA RAISON ET LA THÉOLOGIE N'ONT RIEN A REPRENDRE |
«La guerre aura été une miséricorde. On le reconnaîtra plus tard et ceux qui auront souffert seront dans la joie d’avoir contribuer à faire une FRANCE nouvelle en laquelle . «DIEU prendra ses complaisances». . Une fois que la FRANCE aura payé sa dette, elle sera récompensée par une telle abondance de grâces et de bénédictions qu’en peu de temps, elle aura tout oublié de ses douleurs. Pour les puissances qui auront à combattre avec tant de générosité, de courage et d’intrépidité, elles recevront de la FRANCE la plus grande récompense, celle de venir prendre place au sein de l’Église catholique, apostolique et romaine. . «Et l’Église, elle-même, sortira de ce baptême de sang, rajeunie et renouvelée. Je vais mettre fin au règne de l’impiété, je vais briser tous les obstacles et renverser tous les projets de ceux qui empêchent la lumière de se faire.» |
«La FRANCE sera sauvée par des moyens en dehors de toute connaissance, DIEU s’en réservant le secret jusqu’au dernier moment». . «Je me joue des projets des hommes, ma Droite prépare des merveilles, mon nom sera glorifié par toute la terre ; je me plairai à confondre l’orgueil des impies et plus le monde sera hostile au surnaturel, plus merveilleux et extraordinaires seront les faits qui confondront cette négation du surnaturel. A la place du trône de la Bête s’élèveront deux trônes glorieux : celui du Sacré-Cœur de JÉSUS et celui du Cœur immaculé. Il sera reconnu que ce ne sera ni la force des hommes, ni la puissance des canons, ni le génie des industriels qui mettra fin à cette guerre. Mais elle se terminera que lorsque l’expiation sera achevée ; ayant hâte d’en finir avec l’impiété et de voir la FRANCE telle que la désire, j’abrègerai la durée par l’intensité !... Prenez courage et soyez convaincu qu’une fois la FRANCE victorieuse, je ne la laisserai pas au pouvoir des impies ; le règne de DIEU est proche. Il va s’ouvrir par un fait aussi éclatant qu’inattendu.» |
16:01 Publié dans PROPHETIES SOEUR MARIE LATASTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : propheties, marie lataste
12/12/2008
PROPHÉTIES MARTHE ROBIN
(1902/1981)
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BIOGRAPHIE
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MARTHE ROBIN est née le 13 mars 1902 à Châteauneuf de Galaure, petit village du Nord du département de la Drôme. Ses parents, JOSEPH ROBIN et CÉLESTINE CHOSSON, y possédaient, au quartier des Moïlles, une modeste maison construite en pisé, entourée de 13 hectares de terres. Il fallait travailler dur pour subvenir aux besoins d'une famille de 6 enfants, dont elle était la cadette. En 1903, la famille ROBIN connut l'épreuve d'une épidémie de fièvre typhoïde. Parmi les enfants atteints, l'avant-dernière, CLÉMENCE, en mourut, et MARTHE en resta fragile.
A la paroisse de Châteauneuf-de-Galaure, MARTHE ROBIN reçut le sacrement de Confirmation en 1911, fit sa première Communion, le 15 Août 1912. Dès son enfance, elle a eu, pour la SAINTE VIERGE une affection filiale et c'est bien souvent qu'elle la prie. MARIE sera toujours pour elle Mère et Éducatrice. En 1914, elle quitte l'école du village et prend part aux travaux de la maison et de la ferme.
La découverte d’un livre dans un grenier fait basculer sa vie, lorsque ses yeux tombent sur une phrase qui la marque à tout jamais : .
«c’est à la souffrance qu’il faut te préparer». .
Elle sait à ce moment là que pour elle, c’est ce chemin qui a été choisi. Elle a vingt ans, et décide de tout donner à DIEU.Elle devait se rendre à Lourdes, pour un pèlerinage plein d’espoir de guérison, mais elle cède sa place à une autre malade de Châteauneuf, s’oubliant elle-même. C’est à partir de ce moment, MARTHE l’a confié elle-même à une amie, que la SAINTE VIERGE commence à la combler de grâces.
Les apparitions de la SAINTE VIERGE se font de plus en plus fréquentes dans la chambre de MARTHE. Mais la contrepartie ne se fait pas attendre, et le démon s’attaque à MARTHE, lui causant même des dommages physiques (dents cassées, coups...). A 27 ans, un an après sa paralysie des jambes, MARTHE perd l’usage de ses mains. A 28 ans, JÉSUS apparaît à MARTHE, et lui demande : .
«Veux-tu être comme Moi ?». .
Est-il besoin d’imaginer sa réponse ? Quelques mois plus tard, les marques de la crucifixion apparaissent sur son corps. Elle saigne des pieds, des mains, et du cœur. Puis une autre fois, elle saigne abondamment de la tête, sa couronne d’épines lui ayant été enfoncée par Jésus dans une vision. Puis «enfin», elle se sentit une autre fois complètement disloquée, comme placée sur la croix.Le vendredi qui suivit, MARTHE commença à vivre la Passion de JÉSUS. Cet événement se renouvela chaque semaine, pendant 50 ans... avec pour seule nourriture l’EUCHARISTIE. Chaque jeudi, commençaient les souffrances de la Passion. Ainsi que les attaques du démon. Mais irrémédiablement, elle entrait ensuite dans une phase d’identification totale avec JÉSUS, et parlait au PÈRE... puis entrait dans une extase profonde. Vie de souffrance, vie de service à tous ceux qui ont eu le privilège de l’approcher. Ses visions de la vie de JÉSUS, son Amour total pour la création du PÈRE, son sacrifice permanent au bonheur des autres, au cours d’une vie hors du commun. Dans cette chambre de prières et de souffrances, elle reçoit plus de 1000.000 personnes ! Elle a connu quelques-unes des personnalités les plus remarquables de son temps. Elle a changé la vie de centaines de gens, éclairant, consolant, encourageant, en restant une âme simple, avenante, directe, pourvue d'un bon sens, d'un humour, et, d'une intelligence du cœur et des choses qui en faisait un être exceptionnel. Avec le Père GEORGES FINET, elle fonde les Foyers de Charité, dont le premier à Châteauneuf en septembre 1936. «Oh VIERGE MARIE, faites que je sois chaque jour plus docile, plus patiente, plus simple. Qu’on m’ignore et qu’on m’oublie. Je ne demande pas que DIEU fasse en moi des choses visibles, mais uniquement d’être une humble enfant, douce et humble de cœur» «De mon DIEU, je suis le calice : ma mission est de Le faire aimer en débordant d’amour, il faut donc que je saisisse toutes les occasions pour répandre lumière et vérité.»
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(…) À nous deux, nous la prîmes et nous la posâmes sur le lit. Son second bras était aussi froid que le premier. Je mis un miroir sur ses lèvres, je ne recueillis aucun souffle. Alors, on alla prévenir le médecin. Il arriva vers huit heures du soir et il dit : .
«Elle est morte»..
MARTHE ROBIN meurt le vendredi 6 février 1981. Sa cause de béatification fut introduite en 1991.
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«MARTHE disait que les souffrances d’ordre physique ne pouvaient se comparer à sa souffrance d’ordre moral. Elle avait l’impression d’être réprouvée. Elle était désolée, au sens le plus fort de ce mot. Elle participait à la grande ténèbre. Elle se croyait rejetée. L’ÉPÎTRE AUX HÉBREUX, qui est une méditation sur la Passion, dit que le CHRIST s’est fait péché, et qu’il a pris sur lui non la culpabilité mais la peine des péchés. MARTHE se sentait «devenue péché». BAUDELAIRE, parmi les modernes, est peut-être celui qui a exprimé de manière la plus intime l’impression d’être habité par le dégoût […]
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Cette impression de péché était ce qu’il y avait de plus pénible dans son épreuve du vendredi. Et comme elle pensait que le malheur du XXe siècle était la séparation qu’avait faite l’humanité d’avec Dieu (sorte d’enfer sur terre) elle pensait qu’en éprouvant cette impression de déréliction et de condamnation elle représentait l’humanité entière, en ce XXe siècle à son déclin».. JEAN GUITTON
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En écrivant sur MARTHE ROBIN, JEAN GUITTON a pris conscience de l’importance de la question du sacrifice qui heurte tellement la conscience moderne, et de la nécessité de la soumettre à une réflexion approfondie. C’est pourquoi son portrait contient de longs développements sur ce thème majeur :
«A mes yeux, le sacrifice du sang est coloré par une mentalité grossière, par une biologie primitive. Mais c’est aller bien vite que de s’en tenir à cet aspect superficiel. Sous les mentalités, je me suis toujours efforcé de chercher l’esprit […]
Plus personne ne songerait à faire du sang l’élément substantiel de notre être, porteur et signe de la vie […] Plus personne ne lie plus le don du sang à l’alliance éternelle. Personne n’admet plus que la séparation radicale du corps et du sang chez le bouc, le taureau ou l’agneau sans tache puisse purifier la conscience humaine. Les chrétiens savent qu’à l’immolation stérile des victimes animales innombrables s’est substituée l’immolation unique et efficace du fils de Dieu : le corps et le sang ont été mystérieusement sublimés dans le rite eucharistique […] . Je cherche pour ma part à discerner, par une analyse faite en profondeur, quel est l’esprit qui se voile sous ces mentalités. Et je réponds que c’est l’esprit le plus profond et le plus pur, le plus abyssal, le plus nucléaire, de la religion juive et de la religion chrétienne […]
Quel est cet esprit, ce mystère, cette idée ? C’est l’idée qu’à cause de la solidarité des hommes et de leur communion intime et substantielle, l’acceptation d’une mort sanglante par l’être pur purifie l’être impur, l’idée (qui en résulte par voie de conséquence) qu’il n’est pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Et nous retrouvons ce qui est admis tacitement par la conscience universelle : la prééminence du don de soi fait par amour.» . JEAN GUITTON
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MARTHE ROBIN a reçu de nombreux théologiens réputés, le Père GARRIGOU LAGRANGE, o.p, envoyé par PIE XII, AUGUSTE VALENSIN et le cardinal JEAN DANIÉLOU jésuites. Sur la demande de Rome, elle a été examinée par des professeurs de médecine à Lyon. De nombreux livres ont été publiés à son sujet (RAYMOND PERRET, MARCEL CLÉMENT etc…). Son rayonnement s’est répandu sur la terre grâce aux « Foyers de Charité » fondés avec le père Finet en 1936. Pendant cinquante ans plus de 100. 000 personnes se sont succédées dans sa chambre obscure pour recevoir un conseil, une orientation pour leur vie. Son procès de béatification est en cours depuis 1991. Son cas continue pourtant d’alimenter le scepticisme. Joachim Bouflet, l’historien du surnaturel, auteur d’un ouvrage sur les phénomènes mystiques qui fait autorité, croit déceler chez elle une forte charge pathologique. Affectée d’une pathologie effroyable (grabataire, aveugle, les jambes repliées, ramenées sous le torse), elle aurait selon lui «surnaturalisé» sa maladie…
«Je souffre, disait-elle, mais je suis heureuse de pouvoir offrir mes souffrances pour la patrie, pour les pécheurs et pour l’Église.»
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«Ce n'est rien à côté de ce qui va arriver..
Vous n'imaginez pas jusqu'où l'on descendra !. Mais le renouveau sera extraordinaire, comme une balle qui rebondit !. Non, cela rebondira beaucoup plus vite et beaucoup plus haut qu'une balle !» |
Elle aura le nez dans la poussière.
. Alors elle criera vers Dieu, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver.. Elle retrouvera sa mission de fille aînée de l'Eglise et enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier» |
«Je joue avec les projets des hommes ; ma main droite prépare des miracles et mon nom sera glorifié dans le monde entier.
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Plus la terre sera hostile à tout ce qui est surnaturel, plus Je me complairai à briser l’orgueil des impies, le fait en sera autant plus admirable et extraordinaire. .
En lieux et place du trône de la bête seront dressés deux trônes glorieux : celui du Sacré Cœur de Jésus et celui du Cœur Immaculé de Marie. .
On reconnaîtra que ni le pouvoir humain, ni les démons, ni le génie de l’industrie ne mettront fin à la guerre, mais celle-ci ne se terminera que lorsque la réparation sera consommée. .
Prend courage ! .
Car le royaume de Dieu approche. .
Il commencera par quelque chose d’aussi soudain qu’inespéré.» |
«J'ai rencontré personnellement Marthe trois fois, et j'ai entendu de mes propres oreilles le père Finet dire :
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«Marthe Robin prophétise qu’il va y avoir une faillite économique, et qu’ensuite il y aura la grande Pentecôte d’amour, et que l’ensemble des chrétiens vivront alors en communauté». .
«La France va descendre jusqu’au fond de l’abîme, jusqu’au point où l’on ne verra plus aucune solution humaine de relèvement. .
Elle restera toute seule, délaissée de toutes les autres nations qui se détourneront d’elle, après l’avoir conduite à sa perte. .
Elle ne restera pas longtemps dans cette extrémité. .
Elle sera sauvée, mais ni par les armes, ni par le génie des hommes, parce qu’il ne leur restera plus aucun moyen humain… .
La France sera sauvée, car le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge. .
C’est Elle qui sauvera la France et le monde… .
Le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge et par le Saint-Esprit : ce sera la nouvelle Pentecôte, le second «avènement» du Saint-Esprit. .
Ce sera une ère nouvelle et à partir de ce moment se réalisera la prophétie d’Isaïe sur l’union des cœurs et l’unité des peuples… .
Après le nouvel «avènement» du Saint-Esprit qui se manifestera plus particulièrement en France, celle-ci réalisera vraiment sa mission de fille aînée de l’Église, et l’épreuve, en la purifiant, lui rendra son titre perdu.» |
* «Marthe Robin, le voyage immobile», Jean Jacques Antier, 1996
* «Pour entrer chez Marthe», Marcel Clément, Fayard, 1993
* «Portrait de Marthe Robin», Jean Guitton, Grasset, 1985
* «Marthe Robin sous la conduite de Marie», Henri-Marie Manteau-Bonamy, édition Saint-Paul, 1995
* «Marthe Robin, le mystère décrypté», François de Muizon édition Presses de la Renaissance, 2011
* «Le secret de Marthe Robin», Jacques Ravanel, Presses de la Renaissance, 2008
* «Vie de Marthe Robin», Bernard Peyrous, Editions de l'Emmanuel/Editions Foyer de Charité, 2006
* «Marthe Robin : La Croix et la Joie», Raymond Peyret, Editions Peuple Libre, 2012
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Certains croient qu'ils n'ont plus la foi, mais ils l'ont sous des cendres. Il faut souffler pour raviver la flamme. |
Il y a rarement de grandes choses à faire. Il y en a beaucoup de petites. Il faut être ambitieux pour les petites. |
On ne croit plus quand on ne prie plus. Foi, espérance, charité sont données au baptême. Il faut cultiver ce don par la prière. C'est la SAINTE VIERGE qui nous l'apprendra |
Par l'amour le cœur se dilate, par l'amour l'âme triomphe, par l'amour notre vie est fortifiée, affermie. |
Chercher DIEU c'est la foi... le trouver, c'est l'espérance... le connaître, c'est l'amour... le sentir, c'est la paix... le goûter, c'est la joie... le posséder, c'est l'ivresse.... |
La paix, c'est un sentiment suave et profond dans l'âme, lequel ne vient que de DIEU... La paix durable et profonde naît dans la prière elle est semblable à un ruisseau qui coule, limpide, calme et paisible entre deux rives fleuries. |
La prière est le parfum qui charme, la fraîcheur qui captive, l'aimant qui attire, la grâce qui enivre, la douceur qui enchante. Si l'âme est triste, elle la relève, si elle dort, elle l'éveille, si elle est joyeuse, elle la modère, si elle est dans les ténèbres, c'est le rayon divin qui doucement descend sur elle et la ravit en DIEU. |
Aimer ! C'est sans retour se dévouer sans cesse, c'est se laisser trahir sans jamais se venger, c'est plus que se donner, c'est faire avec noblesse l'abandon de soi-même et ne jamais changer. Aimer ! C'est ennoblir sa pensée et son être, c'est réchauffer son cœur et c'est le ranimer, c'est un parfum si pur qu'il charme, qu'il pénètre, c'est un ravissement qu'on ne peut exprimer. Aimer ! C'est accomplir un vœu de la nature, qui trace la route au but mystérieux. C'est obéir à DIEU qu'aimer sa créature, de tous les sentiments, c'est le plus glorieux.
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C'est dans la souffrance que la foi est lumière, que l'espérance s'affirme, que l'amour grandit. |
12:38 Publié dans PROPHETIES MARTHE ROBIN | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : propheties, marthe robin
09/12/2008
PROPHÉTIES TÉRÉSA-HÉLÉNA HIGGINSON
VÉNÉRABLE
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A partir de ce jour, sa vie ne fut qu’horreur du péché et recherche de souffrances en réparation. Elle fut providentiellement formée dès son enfance, admirablement fidèle à la grâce ; souple entre les mains divines qui la façonnaient, elle est montée par degrés à la plus haute sainteté. Voici le témoignage d`un de ses directeurs spirituels :
«Je crois être mon devoir, de déclarer ma ferme conviction que TÉRÉSA ne fut pas seulement une sainte, mais encore l'une des plus grande saintes que DIEU Tout-Puissant ait jamais suscitées dans Son Église»
CHANOINE SNOW
A 10 ans, THÉRÉSA fut envoyée chez les Sœurs de la Merci où elle demeura jusqu’à 21 ans.
Lors d’une terrible épidémie de petite vérole, elle débuta comme maîtresse d’école à Bootle-Liverpool, à la demande du Révérend POWELL, curé de Saint Alexandre. Il devint son premier directeur spirituel. Il fallait s’occuper des enfants livrés à eux-mêmes et errant dans les rues, et THÉRÉSA, sans crainte de l’épidémie, accepta l’emploi dans une harmonieuse conciliation des plus grandes grâces mystiques avec l’accomplissement des menus devoirs quotidiens. Son second poste, après Bottle, fut d’enseigner à Sainte-Marie de Wigan. Là, elle connut de fortes attaques du démon très contrarié de la voir accepter mortifications et stigmates. THÉRÉSA écrit : «C’était le vendredi matin de la Semaine de la Passion, lorsque mon Seigneur, le DIEU Tout-Puissant, m’accorda la faveur d’imprimer sur mon corps Ses cinq Plaies sacrées. Je le suppliai de n’en point laisser paraître les traces, mais si possible, de me faire souffrir davantage.»
Le dimanche de la Passion 1874, elle reçu le stigmate de la Couronne d’épines ; plus tard, ce fut l’anneau des fiançailles mystiques dans la nuit du 23 au 24 octobre 1887.
Tout au long de ses différents emplois d’institutrice des jeunes têtes mais surtout des jeunes âmes, elle fut favorisée de nombreuses communions miraculeuses, de bilocations et d’autres étonnants faits mystiques. Elle fut l'apôtre de la dévotion à la sainte Face de JÉSUS, comme siège de la Sagesse divine. Elle rendit son âme à DIEU à Chudleigh, dans le comté du Devon, sur son dernier poste d’institutrice le 15 février 1905. Elle fut inhumée dans le cimetière de Neston (Cheshire – Angleterre). Cette âme, DIEU l'avait comblée de faveurs exceptionnelles, en vue d`une mission spéciale, la mission de faire connaître au monde le désir de Notre-Seigneur de voir honoré Son Chef Sacré, comme Temple de la Divine Sagesse.
En la fête du Sacré-Coeur de 1879, THÉRÉSA fait allusion pour la première fois à la grande dévotion qui doit :
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«O Sagesse du Chef Sacré, guidez-nous dans toutes nos voies.»
« O Amour du Sacré-Coeur, consumez-nous par votre feu.» (Invocations préférées de THÉRÉSA HIGGINSON) Imprimatur + CLÉMENT, évêque d'Aire et de Dax Sagesse infinie, Amour immense, Vos Voies sont insondables. Faites, Seigneur que, suivant Votre Désir, Votre Chef Sacré, Temple de la divine Sagesse, soit honoré et adoré pour Votre consolation...
Ah ! levez-Vous, Seigneur, montrez que Vous êtes le DIEU tout-Puissant. Faites connaître l'ardent Désir de Votre Sacré-Coeur. Hâtez-vous pour Votre propre gloire... Ne tardez pas, Seigneur, je vous en supplie, au Nom de Votre très précieux Sang, en considération de Votre douloureuse Passion... Je Vous prie, TRÈS SAINTE TRINITÉ, au Nom de Jésus pour l'honneur du Temple de la divine Sagesse, et par l'Amour ardent du Sacré-Coeur. Je vous le demande, au nom de la VIERGE MARIE, de SAINT-JOSEPH : pour le salut des âmes, veuillez faire connaître au monde entier cette Dévotion. Ainsi soit-il. |
PROPHÉTIES |
Il était parfois donné à THÉRÉSA de prévoir l’avenir ; Notre Seigneur lui révéla les terribles châtiments qui allaient fondre sur le monde par la guerre et la famine. En 1880, elle écrivait au Père POWELL :
«Je ne sais comment ni où j’ai été transportée, mais il me semblait être en un lieu élevé d’où, regardant en bas, j’apercevais la terre. D’abord je vis un nuage de ténèbres l’envelopper. C’était des ténèbres réelles, épaisses, matérielles, que je compris être une figure des ténèbres de l’intelligence dans lesquelles l’homme s’est précipité ; puis j'entendis le fracas d'un tonnerre épouvantable, je vis éclater la foudre et il me sembla que des boules de feu tombaient sur la terre et pénétraient jusque dans ses entrailles, réduisant les rochers en miettes. J'entendis ensuite le flot impétueux des eaux, et une terrible lamentation de deuil monta de la terre. Alors, me prosternant humblement, j’implorai miséricorde et je criai grâce par le Sang et de la Passion amère de JÉSUS-CHRIST, car, à travers ces ténèbres, j'entrevis distinctement des étoiles brillantes sur la surface de la terre (les saints Tabernacles de son amour), et je suppliai DIEU de ne pas nous regarder, nous, mais la Face de son CHRIST. Alors j'entendis une voix puissante s’écrier : «Je ne sauverai pas ce peuple, car il est chair. Ne me prie pas par son Sang, car son Sang est sur ce peuple.» (Je compris que c’était pour le condamner). Mais je persévérai néanmoins, unissant ma pauvre prière à celle de notre cher JÉSUS crucifié, répétant sans cesse : «PÈRE, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. JÉSUS, miséricorde ! MARIE, au secours !» |
«Je ne puis dire combien de temps cela dura, car j'étais très angoissée et je me sentais très petite ; mais ensuite, j'entendis une voix que je reconnus parfaitement bien être celle de notre cher Seigneur et Rédempteur JÉSUS-CHRIST, s’écriant :
«Dites que pas un seul de ceux qui M'ont été donnés ne sera perdu !»
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«Dans une autre occasion, je vis les étoiles brillant avec éclat au firmament ; puis une fumée s’éleva et je vis tomber nombre d’entre elles. Notre Seigneur me fit comprendre que beaucoup de ses prêtres vont bientôt déchoir par légèreté, défaut de mortification et orgueil intellectuel. D’autres fois, j’ai vu des herbages desséchés, des bestiaux morts, des figures d’êtres humains épuisés qui présagent, je pense, la famine ; mais cela ne m’a pas été dit distinctement. Je ne sais pas non plus le temps exact où ces choses arriveront, mais je comprends qu’elles nous menacent actuellement. Le signe qui marque le front de ceux qui seront sauvés est la Sagesse, dont le Temple, dit le Seigneur, sera dûment et publiquement adoré». |
THÉRÉSA comprit qu’une grande paix suivrait ces effroyables calamités :
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«Quand ces choses seront passées, il y aura très peu d’homme qui n’auront pas le sceau de Notre Seigneur sur leurs fronts ; toutefois ceux-ci même seront amenés à aimer et à adorer la Sagesse du Père en la personne de JÉSUS-CHRIST, et le SAINT-ESPRIT demeurant dans les cœurs et les esprits de son peuple, l’Église jouira d’une grande paix et d’un calme profond. Alors DIEU sera adoré, aimé, connu et servi réellement et en vérité». |
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17:41 Publié dans PROPHETIES TERESA-HELENA HIGGINSON | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : propheties, teresa-helena higginson, jeanne le royer