29/01/2010
LES ANGES «ANCILLA DOMINI»
LIRE ICI ANCILLA DOMINI (L'intime amie des anges)
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Le Livre des Paraboles |
CHAPITRE 40
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1. Après cela j’aperçus des milliers de milliers, des myriades de myriades, et un nombre infini d’hommes, qui se tenaient debout devant le Seigneur des esprits.
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2. Sous les quatre ailes du Seigneur des esprits, à ses quatre côtés, j’en vis encore d’autres, outre les premiers, qui se tenaient devant lui. J’appris en même temps leurs noms, parce que les anges qui étaient avec moi me les expliquaient, m’en révélant tous les mystères.
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3. Alors j’entendis la voix de ceux qui étaient aux quatre côtés ; ils célébraient le Seigneur de toute gloire.
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4. La première voix célébrait le Seigneur des esprits dans tous les siècles.
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5. La seconde voix que j’entendis célébrait l’élu et les élus qui sont tourmentés pour le Seigneur des esprits.
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6. La troisième voix que j’entendis suppliait et priait pour ceux qui sont sur la terre, et qui invoquent le Seigneur des esprits.
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7. La quatrième voix que j’entendis repoussait les anges impies, et leur défendait de présenter devant le Seigneur des esprits afin qu’ils ne suscitent point d’accusations contre les habitants de la terre.
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8. Après cela je demandai à l’ange de paix qui était avec moi, de m’expliquer tous ces mystères. Je lui dis : Quels sont ceux que j’ai vus aux quatre côtés du Seigneur, et dont j’ai entendu et écrit les paroles. Il me répondit : C’est d’abord saint Michel, l’ange clément et patient.
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9. C’est ensuite saint Raphaël, l’ange qui préside aux douleurs et aux blessures des hommes.
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10. Vient ensuite Gabriel, qui préside à tout ce qui est puissant. Enfin c’est PHANUEL, qui préside à la pénitence et à l’espérance de ceux qui doivent hériter de la vie éternelle. Tels sont les
quatre voix que tu viens d’entendre.
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BIOGRAPHIE
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Ce petit livre a été tiré des expériences mystiques de MECHTILDE VON SCHONWERTH Cette âme privilégiée appartenait à la pieuse Association de Saint Grignon de Montfort, et lors de son admission elle reçut ce nom de MAGDALENA DE LA CROIX. C'est ainsi qu'elle se nomme elle-même dans ses écrits mais le plus souvent encore elle signe simplement : «ANCILLA». Cette dernière dénomination lui fut donnée par son directeur spirituel Monsieur le curé FISCHER, il voulait ainsi lui indiquer que toujours, en toutes circonstances elle devait se considérer comme la servante du Seigneur. Petite enfance et adolescence à Munich.
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Dès son éveil à la vie cette âme avait reçu de DIEU la sublime vocation de victime. Bien que continuellement dans le monde, très peu de personnes connurent sa vie religieuse et mystique. Favorisée des stigmates du CHRIST, mais par ordre de DIEU ils n'étaient visibles que pour son confesseur. .
Dès ses jeunes années DIEU commença sa formation au sacrifice, ce tendre cœur d'enfant se vit repoussé par sa mère à qui, à sa naissance, elle avait failli coûter la vie. Toute l'affection maternelle était réservée aux sept frères et sœurs de MECHTILDE. Par contre, son père, homme de haute culture et de profonde piété aimait la petite fille à l'égal de ses autres enfants. Les mauvais procédés de sa mère n'endurcirent pourtant pas le cœur de l'enfant. .
A quatre ans, MECHTILDE éprouvait une compassion pour NOTRE DAME DES DOULEURS. Certain jour elle monta sur une chaise et d'un petit mouchoir de dentelle elle essuya les larmes Le la Divine Mère. Et voici que les larmes disparurent. Mais les pleurs reparaissaient et la petite MECHTILDE éprouvait une vive douleur, alors avec persévérance elle les essuyait de nouveau. .
Ayant fait la rencontre d'un pauvre enfant frappé de cécité elle supplia le Seigneur de le guérir par les larmes de sa Mère et, lorsque de son petit mouchoir de dentelle elle eût touché les yeux de l'aveugle, ils s'ouvrirent à là lumière .
A cinq ans elle fit le don total d'elle-même. Dès lors, elle vit son «Archange» qui lui fut donné comme guide Spécial, en plus de son ange gardien. .
MECHTILDE reçut une éducation solide et soignée. Elle avait une magnifique voix d'alto Le choix d'un confesseur fut de la plus grande importance pour sa vie spirituelle ; ce fut le Père SCH. Rédemptoriste qui le devint. Il semble avoir été exceptionnellement éclairé et inspiré par DIEU. Très sévère, lorsqu'il constata que sa pénitente marchait dans une voie de grâces extraordinaires, où elle était visiblement conduite par son ange gardien, il sut extirper de cette âme tout germe de vanité ou d'amour-propre pour la maintenir dans une profonde humilité. Plus les grâces que DIEU répandait sur cette âme étaient grandes, plus elle était persuadée de son indignité. .
Et cependant elle lui garda tout son amour. En 1898 son mari ayant accepté un poste important dans le Wurtemberg le ménage dut habiter O. Là ses rapports de direction furent très difficiles. Le mariage fut pour elle le chemin du Golgotha. En compensation, le Père SCH. lui annonça qu'elle rencontrerait un bon confesseur.
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Monsieur le curé FISCHER fut présenté à MECHTILDE Par son ange gardien comme le don de DIEU «DEUS DEDIT». Plus tard ce prêtre s'adjoignit un confrère pour conduire d'une main sûre cette âme victime et pour réaliser lui-même dés progrès en sainteté. Nous appellerons ce dernier prêtre sous le nom que lui donna l'Archange «SERVUS DEI» Serviteur de DIEU. Le journal de MECHTILDE une centaine de pages, contient avec tous les détails les relations de ses croix, de ses souffrances, comme aussi de ses grâces extraordinaires. Une croix particulièrement lourde pour elle fut de ne pas avoir d'enfants. Mais en revanche DIEU lui donna une très grande famille d'enfants spirituels : hommes et femmes, prêtres et laïcs personnes consacrées à DIEU, qui se placèrent sous sa direction et, par elle furent conduites de manière Supérieure dans les voies de la vie chrétienne. .
Elle fut favorisée du don de bilocation. Pendant que son corps reposait sur sa couche, son ange gardien l'enveloppant d'une sorte de manteau gris, l'emmenait au loin. Elle allait consoler les blessés de guerre et ils la reconnurent à leur retour au pays natal. Un de ses enfants spirituels est en danger de commettre un péché mortel, MECHTILDE vient à lui et lui fait des remontrances, il repousse alors la tentation. Elle avait reçu de son Archange l'ordre strict de cacher les faits extraordinaires de sa vie, de sa stigmatisation, aussi longtemps qu'elle serait de ce monde. .
Avec le temps sa faculté de souffrir pour le prochain et pour certaines âmes du purgatoire augmente. Jamais elle n'obtint l'allègement de ses souffrances personnelles, mais elle l'obtint pour autrui. .
Son mari ne cessa de trouver de nouvelles occasions de la tourmenter, elle ne cessa de prier pour sa conversion ; ce n'est qu'après sa mort qu'elle lui obtint de mourir repentant, ainsi que la femme qui empoisonna sa vie conjugale. .
Le Père SCH. mourut le 24 Mars 1906, mais ses relations avec ANCILLA ne furent pas interrompues. Le 15 Novembre 1919 elle écrit à une fille spirituelle : . «Aujourd'hui après midi, je sommeillais. J'ai rêve que le Père SCH. était devant moi avec une expression de grande bonté», il dit : . «Bientôt ma chère fille, bientôt». . «Que dois-je entendre par-là», . lui demandais-je ? Alors il mit un doigt sur sa bouche et répéta. «Bientôt ma chère fille bientôt». . Et il disparut. Le 21 Nov. MECHTILDE reçut «encore une fois l'Extrême Onction. Quand Monsieur le curé FISCHER lui dit de s'abandonner à la volonté de DIEU et de recevoir la mort de Sa main, elle se contenta de sourire, car depuis longtemps elle se réjouissait à la pensée de cette heure. Le 30 Nov. elle envoya la religieuse qui la soignait à une Messe matinale, c'était un dimanche, pendant l'absence de sa garde-malade, elle expira. Son mari était près d'elle et elle put encore lui dire, «Je dois mourir». Quelques souffles et son âme s'envola. SAINT ANDRÉ, qu'elle avait aimé et honoré comme Apôtre de la Croix était venu la chercher. Le visage de la morte exprimait le bonheur et la paix. Une majestueuse grandeur entourait le cadavre. Comme doucement plongée dans l'oraison, elle était là, telle qu'on l'avait vue agenouillée à la table de communion. Aujourd'hui du haut du Ciel, ANCILLA fait toujours du bien parmi nous. Avec le temps, peu à peu elle se fera connaître. .
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VISIONS
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Elle est l'auteur du petit livre ci-dessous dont le contenu a été puisé dans sa propre vie. Ce n'est que le choix de quelques extraits et leur coordination qui est mon œuvre.
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POURQUOI NOUS HONORONS SI PEU LES ANGES
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38 Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni le anges, ni les principautés, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances
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22 Après être monté au ciel, il est maintenant à la droite de DIEU ; à lui sont soumis les anges, les principautés et les puissances.
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APOCALYPSE 1,20 (7 anges)
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20 le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et les sept chandeliers d'or. Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont sept Églises.
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Le motif principal est très simple : nous ne les connaissons pas ou tout au moins très peu.La connaissance précède toujours l'amour et la vénération. De la connaissance de leur supériorité, de leur perfection, de leurs rapports intimes avec Dieu, de leur puissance et de leurs privilèges, jaillit spontanément notre vénération des Anges. Si nous savions comme ils nous aiment en DIEU et entourent nos âmes de cette affection parce qu'ils furent témoins du plus grand acte d'amour : la mort volontaire du FILS DE DIEU, et par-là savent le prix dont Il rachète toute âme humaine nous leur rendrions cette affection et nous serions humblement heureux de pouvoir les saluer comme des amis et des frères en Dieu. Mais nous ne les connaissons pas. Nous ne connaissons même pas notre propre ange gardien, bien qu'il soit notre fidèle compagnon et notre ami durant tout le cours de notre vie. Nous pourrions peut-être le connaître davantage si nous en prenions un tant soit peu la peine. Il le mérite vraiment.Nous savons que les anges sont des esprits bienheureux dans l'éternelle vision et la connaissance de l'éternel Amour : DIEU.
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Pour la multitude du monde angélique la céleste béatitude est parfaite. La connaissance de DIEU n'est pas la même à tous les degrés. Ces degrés consistent simplement en ce que les plus hautes hiérarchies possèdent une plus grande connaissance de DIEU que celles qui sont au-dessous d'elles (entre tous les Anges, SAINT GABRIEL et SAINT MICHEL ont la plus parfaite connaissance de DIEU). Les SÉRAPHINS sont plongés d'un tel degré dans cette connaissance qu'ils sont embrasés d'un ardent amour. Puisqu'elle est parfaite, la béatitude des Anges ne peut s'accroître, mais ils peuvent, me semble-t-il éprouver des joies accidentelles. Aussi souvent qu'un ange gardien conduit une âme du PURGATOIRE au Ciel, il éprouve une grande joie parce qu'il est heureux de ce qu'une âme de plus est digne de DIEU et Le louera éternellement. C'est un bonheur indescriptible pour un ange lorsqu'il a la certitude que les fruits de la Passion et le Précieux Sang de JÉSUS-CHRIST ne sont pas perdus pour l'âme dont il eût la garde.
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Ils ont un soin continuel des humains qui leur sont confiés. Leur nombre est si grand qu'aucun ange ayant conduit son protégé à l'éternité ne revient rendre le même service à une génération suivante. L'Ange qui accompagna l'homme sur la terre reste avec lui dans le Ciel. Les Anges Gardiens des malheureux qui ne verront jamais la Splendeur Divine ne sont pas placés à un moindre rang. DIEU Juste leur donne autant de bonheur qu'aux autres, et ils sont spécialement affectés au service de la REINE DES ANGES ; c'est avec une indescriptible joie qu'ils louent la justice du Seigneur. Il est différents degrés parmi les Anges Gardiens ; les uns sont ardents, d'autres silencieux, je dirais presque réservés. Les Anges de ceux qui souffrent compatissent aux douleurs de leur protégé. D'autres anges ont le visage souriant; ils servent leurs protégés plus qu'ils ne les soutiennent. Ce sont les Anges des âmes pures. Les enfants ont des anges plus aimables qu'on ne saurait le dire. Il m'a semblé les voir, ayant leurs mains jointes pour la prière et leurs regards élevés vers le Ciel. Les pauvres pécheurs ont aussi des Anges d'une grande majesté. Des yeux de mon âme, je les ai vus ; leurs mains sont croisées sur la poitrine, et leurs yeux suppliants regardent le Ciel avec douleur. Ah ! comme un péché mortel doit terriblement offenser DIEU pour que les Anges en éprouvent une telle tristesse. Les âmes pieuses obligées de vivre dans un milieu non chrétien ont un Ange tout spécial ; de même que les personnes à qui DIEU donne une mission particulière à remplir. Il n'est rien de plus aimable qu'un Ange Gardien. Rien n'égale la Bonté de DIEU qui aime tant nos âmes, qu'elles sont gardées, guidées et même servies par un Ange. O toi ! mon plus fidèle ami, mon frère bien aimé, mon saint ange gardien, je te salue mille fois au nom de JÉSUS et je remercie DIEU de ce qu'il t'a créé si beau, si bon, si puissant. Le culte des Anges Gardiens apporte beaucoup de consolations et de courage. Ils sont partagés en divers ordres et leurs couleurs qu'ils revêtent dans mes visions sont différentes. C'est parmi eux qu'ont été choisis les sept esprits bienheureux qui se tiennent devant le trône de DIEU toujours prêts à exécuter ses Ordres.
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Lorsqu'une âme s'engage dans le chemin de la perfection, elle reçoit à part son ange gardien, d'autres anges d'un ordre plus élevé principalement de ceux du troisième et du quatrième chœur, des VERTUS et des PUISSANCES.
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SERVICES RENDUS PAR LES ANGES
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Je vois mon ange et réclame son secours. L'Archange m'accompagne dans mes voyages mystiques; il me mène et me ramène. Si je voulais écrire une chose que je ne devrais pas dire, il serait là aussitôt pour m'avertir et arrêter ma main. il arriva qu'un jour, recevant une très longue lettre, je fus sur le point de répondre brièvement, mais l'Archange me dit :
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«Oublies-tu ton vœu de souffrir ?».
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Je regardais mon Crucifix et pensais :
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«Comme le Seigneur a supporté pour toi des peines infinies ! Je veux être patiente.»
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D'après ce qu'elle me racontait (communique un de ses enfants spirituels) son ange lui apparaissait vêtu de manières différentes. Vêtement vert et clair signifiait des petites souffrances et des contrariétés. Vert sombre, c'était l'annonce de grandes douleurs et de lourdes croix. S'il portait des vêtements sacerdotaux, comme l'aube et l'étole il venait annoncer de grandes grâces ; alors il avait l'air joyeux et solennel. Vers le soir, il apparaissait souvent vêtu de bure sombre et tenant un bâton, comme les pèlerins; cela signifiait qu'il venait la chercher. Comme je lui exprimais mon étonnement de ce qu'un ange put l'emporter avec le poids de son corps, elle me répondit :
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«comment vous expliquer cela ? Imaginez-vous que mon ange m'enveloppe d'un voile gris ou qu'il m'entoure d'un épais nuage, et qu'ainsi nous partons». Où ? Elle me raconte ceci :
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«La semaine dernière je suis allée chaque nuit en Belgique ; j'avais là trois pécheurs à convertir et à préparer pour la réception des sacrements ; ce fut une tâcha difficile. Ils résistaient et ne voulaient pas ; enfin j'eus la victoire et tous trois moururent réconciliés avec DIEU. Au mois dernier (1919), j'ai passé trois nuits à Haunstetten près d'Augsbourg ; là, un grave sacrilège avait été commis envers le SAINT SACREMENT : le Tabernacle fracturé, les Hosties dispersées et piétinées. Avec mon Archange, je pus recueillir les parcelles des Saintes Hosties sur le plancher et celles attachées aux chaussures du criminel ; puis faire un acte de réparation devant le tabernacle». |
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Aujourd'hui je cherchais refuge près de Mon Ange et le suppliais de se souvenir de mes souffrances dans sa gloire. Alors il m'apparut dans sa merveilleuse splendeur. Il se pencha sur mon lit en disant.
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«Tu n'es jamais seule. Vois, jour et nuit, je suis près de toi, je sèche tes larmes et je présente tes prières au Seigneur. Mon frère le compagnon de GABRIEL, lui aussi, est près de toi et t'apporte la force dont tu as besoin pour supporter les amertumes dont tu dois être accablée.»
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Je vis le compagnon de GABRIEL près de moi. Il avait une étole verte ; à son diadème des pierres vertes étincelaient. En le voyant j'éprouvais une grande tristesse. Mon ange me consola et dit :
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«Tu souhaites aimer JÉSUS, ce n'est que par la souffrance que tu parviendras à aimer DIEU de tout ton coeur. Allons, prends courage.»
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J'envoyais mon bon Ange à mes amis spirituels pour qu'il les Salua au nom de JÉSUS. Je ne vois pas mon Archange mais toujours mon ange gardien est près de moi; il est si aimable, et si bon. Aujourd'hui, vers le soir, quand je souffrais beaucoup, il me prit dans ses bras et appuya sur sa poitrine ma tête endolorie. Aussitôt je me sentis mieux et la fièvre me quitta. |
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13 Mais le chef du royaume de Perse s'est tenu devant moi vingt et un jours, et voici que MICHEL, un des premiers chefs, est venu à mon secours, et je suis resté là auprès des rois de Perse.
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21 Mais je te déclarerai ce qui est écrit dans le livre de vérité ; et il n'y en a pas un qui se tienne avec moi contre ceux-là, sinon MICHEL, votre chef.
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1 En ce temps-là se lèvera MICHEL, le grand chef, qui tient pour les enfants de ton peuple, et ce sera un temps de détresse telle qu'il n'y en a point eu de pareille, depuis qu'il existe une nation jusqu'à ce temps-là. Et en ce temps-là, ton peuple sera sauvé, quiconque sera trouvé inscrit dans le livre.
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9 L'archange MICHEL lui-même, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de MOÏSE, n'osa pas porter contre lui une sentence d'exécration, mais il se contenta de dire : «Que le Seigneur te punisse ! »
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7 Et il y eut un combat dans le ciel MICHEL et ses anges combattaient contre le dragon; et le dragon et ses anges combattaient
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Est toujours le plus près de DIEU LE PÈRE. Je le vois semblable à un guerrier. Sa beauté est d'une sublime élévation. Les anges de son ordre ont le même aspect que lui. Ces archanges assistent les martyrs pendant leurs tourments, comme aussi tous les hommes qui souffrent persécution pour DIEU. A de semblables heures, DIEU, par SAINT MICHEL, envoie un Archange qui, avec l'Ange Gardien, vient au secours de celui qui est persécuté ou martyrisé. Que d'actes de renoncement et de mortifications héroïques, que de force de volonté chez des âmes qui ne pensent pas qu'elles sont redevables aux Anges du secours qu'elles ont reçu. Les anges sont si fidèles au service des hommes, et les hommes sont si ingrats envers les anges !
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16 Et j'entendis une voix d'homme du milieu de l'Oulaï ; elle cria et dit : «GABRIEL, fais-lui comprendre la vision»
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21 comme je parlais encore dans ma prière, cet homme, GABRIEL, que j'avais vu auparavant en vision, s'approcha de moi d'un vol rapide vers le temps de l'oblation du soir.
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19 L'ange lui répondit : «Je suis GABRIEL, qui me tiens devant DIEU ; j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer cette heureuse nouvelle».
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26 Au sixième mois, l'ange GABRIEL fut envoyé par DIEU dans une ville de Galilée appelée Nazareth
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Il est tout particulièrement le messager du SAINT-ESPRIT. Ses privilèges le mettent au même rang que SAINT MICHEL. Il est l'ange des fils du SAINT-ESPRIT, des prêtres, des âmes qui honorent le SAINT-ESPRIT et souhaitent le servir dignement. Les prêtres ne devraient pas passer un seul jour sans l'invoquer, surtout lorsqu'ils doivent prêcher. Ceux qui sont aux prises avec de grandes peines physiques et morales doivent 1'invoquer. Il nous obtient un grand amour pour la VIERGE-MARIE. A l'heure de leur mort il viendra saluer et conduire à sa Reine les âmes qui l'auront invoqué souvent. La beauté de SAINT GABRIEL est séduisante, irrésistible, elle gagne les cœurs ; elle n'est pas aussi imposante que celle de SAINT MICHEL. Une fois j'étais agenouillée devant mon Crucifix auquel je ne voyais pas le CHRIST suspendu, et je méditais sur l'abandon et les effroyables douleurs de Marie. Je pleurais amèrement sur les souffrances de la VIERGE MARIE lorsque je sentis un suave parfum. Ma chambre s'illumina, je vis SAINT GABRIEL qui me dit avec grande joie :
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«Je te salue toi et tes larmes bénies».
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J'étais éblouie par l'irradiante clarté qui émanait de «l'ange du Seigneur» et je fermais les yeux. Quand je les rouvris, la VIERGE IMMACULÉE était devant moi, pleine de bonté. Une fois encore, SAINT GABRIEL se tourna vers moi et dit
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«Tu as souffert avec MARIE, réjouis-toi avec elle ! Tu n'as jamais récité le chapelet des Sept joies ; fais-le donc ! Le chapelet apporte de grandes joies à ceux qui le récitent et beaucoup de joie à la Reine du Ciel. Fais en part à tes amis spirituels. Salue les au nom de JÉSUS et dis leur que ma REINE les aime et veille en tout temps sur chacun d'eux, car ils travaillent à rependre mon culte et celui de tous les Anges ; ceci est une inexprimable joie pour la REINE DES ANGE». |
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A l'Angélus saluons SAINT GABRIEL. Avec quelles délices il a d'entendre les mots «Ecce Ancilla domini». Voici, je suis la Servante du Seigneur, et comme il s'est profondément incliné lorsque le VERBE s'est fait chair. SAINT GABRIEL est aussi l'Ange Gardien de l'humanité de JÉSUS. C'est lui qui, le premier, annonça la naissance du CHRIST aux bergers, et il accompagna la SAINTE FAMILLE pendant sa fuite en Égypte. Au Jardin des Oliviers, il soutint JÉSUS dans son Agonie ; à la quatrième station du Chemin de la Croix, il se tenait près de MARIE et quand JÉSUS mourut sur la Croix, il était près de lui. Il fut l'Ange de la Résurrection et celui de l'Ascension. Parce que cet Ange assista le Seigneur mourant, ceux qui vénèrent SAINT GABRIEL seront consolés et fortifiés par lui à leurs derniers moments. La fête de SAINT GABRIEL est proche de celle de SAINT JOSEPH. Quand SAINT JOSEPH était de ce monde, SAINT GABRIEL était en actives relations avec lui ; il lui communiquait les conseils et les commandements de DIEU. C'est pourquoi il est dans l'ordre divin que les têtes de l'Annonciation, de SAINT JOSEPH et de SAINT GABRIEL se trouvent dans le même mois, la même octave.
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La Divine Providence ayant désigné SAINT GABRIEL pour être le premier serviteur de MARIE, REINE DES VIERGES, il demeura toujours près d'elle. Ce privilège élève GABRIEL au-dessus des autres anges et on ne peut lui faire plus grand plaisir que de remercier la SAINTE TRINITÉ de l'avoir choisi pour annoncer à MARIE le Mystère de l'Incarnation. Oh ! toi bienheureux esprit céleste, élu de DIEU pour transmettre ses ordres, je te salue avec une humble tendresse et je me réjouis au-delà de toute expression en pensant au moment où dans le Ciel je pourrai comprendre tes privilèges et ta beauté. «Toi, rempli de grâces entre tous les Anges, toi, élu par le Seigneur, toi, le Serviteur béni de la VIERGE IMMACULÉE, je te salue mille fois au nom de JÉSUS et de ta céleste REINE. Je t'en supplie à l'heure de ma mort, annonce moi que j'ai trouvé grâce devant DIEU».
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25 et le saint ange du Seigneur, RAPHAËL, fut envoyé pour guérir TOBIE et SARA, dont les prières avaient été prononcées en même temps en présence du Seigneur.
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SAINT RAPHAËL est le patron, le Protecteur des confesseurs et de leurs pénitents. Celui qui l'honore aura toujours un bon directeur de conscience. Il est l’Ange de la consolation dans les difficultés de notre temps ; il est notre secours dans la détresse. Il s'intéresse d'une façon Particulière au Sacrement de Pénitence. Les gens engagés dans le sacrement du mariage ne doivent pas l'oublier. On représente ordinairement SAINT RAPHAËL tenant un bâton semblable à un sceptre ; SAINT GABRIEL un lys ; SAINT MICHEL un glaive et un bouclier. L'Archange de 1a patience a son visage tourné vers le Ciel, Ses mains sont jointes, pour Une fervente prière, sa beauté a quelque Chose d’émouvant, je dirais presque mélancolique. Où DIEU l’envoie, 1a résignation et la patience pénètrent les âmes. Il est des personnes auprès desquelles il séjourne presque continuellement. Ces natures privilégiées peuvent tout supporter, même l'incroyable. Partout où ses regards s’arrêtent, il y a une croix, et il aide celui qui souffre avec courage à la porter patiemment (ANCILLA était de ceux-là). Archange secourable, j’ai besoin de toi, moi aussi. Je ne suis pas digne de demander ta visite, mais viens, pour l'amour de DIEU, afin que je ne l'offense pas par mes pensées de lâcheté et d’impatience. Maintenant je considère davantage le privilège de cet ange. Oh ! que le Ciel doit être beau.
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Ce matin vers trois heures, j’ai vu l'Archange RAPHAËL. Il avait l’apparence d'un pèlerin, mais son visage a une grande majesté, à laquelle se joignait une grande bonté. Je souffrais d’une grande oppression ; il mit sa main sur mon cœur qui s'apaisa et mes souffrances diminuèrent. De, tout mon coeur, je remerciais SAINT RAPHAËL lui recommandant aussitôt «DEUS DEDIT», «B» Je demandais la guérison de «SERVUS DEI», Il sourit et me dit :
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«Les désirs de DEUS DEDIT dont tu sollicites la réalisation seront allégés, mais il aura toujours ce souci, car le Seigneur ne le lui enlèvera pas complètement. Il y a des désirs et des soucis dont DIEU ne délivre jamais parce qu'il veut toujours être prié. Il aime par-dessus tout les prières pleines d'abandon à sa volonté. DIEU est infiniment bon et miséricordieux envers les hommes et Il ne laisse rien sans récompense : à ceux qui le prient et qu'Il semble ne pas écouter Il donne de grandes grâces qu'un cœur humain ne pourrait se les représenter. La compréhension des prévenances de la bonté divine est une des plus grandes joies réservées aux âmes humaines dans la bienheureuse éternité. Qu'elle est grande la valeur de la souffrance ! Les souffrances sont les plus grands bienfaits et les plus grandes grâces de DIEU. Les hommes ne comprennent pas plus la valeur de la souffrance qu'ils ne comprennent l'extraordinaire grandeur et la puissance du prêtre. Le sacerdoce est chose si élevée, si prodigieuse, que même les hommes les plus avancés dans la voie de la sainteté mourraient de terreur et d'humiliation s'ils arrivaient à la moindre connaissance des pouvoirs du prêtre. Cette connaissance appartient à la «béatitude éternelle».
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Il demeura muet dans une sublime contemplation. |
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Après un court instant je lui pris la main et dis :
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«Qu’en est-il avec le Père B.» Il me regarda amicalement et répondit :
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«Que doit-il en être ? Fidèle ouvrier dans la vigne du Seigneur il est en souci pour son séminaire, mais il doit rejeter ses soucis sur le Seigneur qui l'aidera en tout temps…»
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Je te dis encore que l'ange du diocèse se tient devant l'évêque comme un protecteur. Il a changé son sceptre contre une épée et un chérubin l'accompagne. Malheur à ceux contre qui il lèvera l'épée des anges ! Trois fois Malheur à ceux qu'elle blessera ! La porte du Ciel restera fermée pour eux. Comme le Seigneur a dit à ses apôtres :
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«Veillez et priez»
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ainsi je vous répète :
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«veillez et priez ! Veillez sur les faux prophètes afin qu'ils n'entraînent pas tant d'âmes au Royaume des Ténèbres ; priez sans cesse, afin que le Seigneur relève et fortifie les faibles, qu'Il soutienne les forts pour qu'ils ne chancellent pas ... Car pour l’Église le temps de la grande tribulations est commencé». |
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21 au-dessus de toute principauté, de toute autorité, de toute puissance, de toute domination et de tout ce qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
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Comme leur nom l'indique, ces Anges personnifient les Vertus. DIEU les envoie à tout homme qui, de toute l'énergie de sa volonté travaille avec persévérance à son amélioration ; qui ne s'arrête pas lorsqu'il a extirpé un défaut, mais au contraire, continue à employer tous les moyens de mortification spirituelle et corporelle pour sauver son âme. Il est des prêtres qui ont continuellement un de ces anges près d'eux. Généralement, ils ont peu de soin pour eux-mêmes, ne se Ménagent point et se Mortifient sans cesse. Ils sont les préférés des VERTUS. Maint pécheur converti est accompagné d'un de ces anges. L'ange encourage jour et nuit et le pénitent ne cesse de lui obéir, car l'ange l'oblige à persévérer par la force de vertus qu'il possède. Toutes les âmes attirées à la vie intérieure doivent invoquer spécialement les anges de ce chœur, car les bonnes pensées ne suffisent pas à nous rendre parfaits, il faut aussi la force de la vertu pour les mettre à exécution
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38 Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni le anges, ni les PRINCIPAUTÉS, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les PUISSANCES,
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24 Puis ce sera la fin, quand il remettra le royaume à DIEU et au PÈRE, après avoir anéanti toute principauté, toute puissance et toute force.
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21 au-dessus de toute PRINCIPAUTÉ, de toute autorité, de toute PUISSANCE, de toute DOMINATION et de tout ce qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
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10 afin que les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES dans les cieux connaissent aujourd'hui, à la vue de l’Église, la sagesse infiniment variée de DIEU,
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12 Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l'air.
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16 car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, TRÔNES, DOMINATIONS, PRINCIPAUTÉS, PUISSANCES ; tout a été créé par lui et pour lui.
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10 En lui vous avez tout pleinement, lui qui est le chef de toute PRINCIPAUTÉ et de toute PUISSANCE.
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15 il a dépouillé les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES, et les a livrées hardiment en spectacle, en triomphant d'elles par la croix.
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22 Après être monté au ciel, il est maintenant à la droite de DIEU ; à lui sont soumis les anges, les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES.
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Les anges du chœur des PUISSANCES sont grands. Ils m'apparaissent portant une aube et une dalmatique. A peu d'exception près, ils ne servent que les prêtres. Leur force est plus intense que celle du chœur précédent. Devant eux le démon s'enfuit... Leurs Mains sont croisées Sur la poitrine, leur regard a quelque chose d'impérieux, d'irrésistible. Leur visage resplendit magnifiquement. Ce chœur mérite bien sa dénomination par la haute Majesté de ses anges. Ils protègent les prêtres, spécialement dans l'exercice de leur ministère ; ces anges doivent être invoqués avant la récitation du bréviaire, car ils chassent les distractions dans la prière. Pourtant, on ne pense jamais à eux : ANGES, ARCHANGES, CHÉRUBINS, SÉRAPHINS, sont invoqués alors que sont négligés les autres chœurs. Du troisième et du quatrième chœur les prêtres reçoivent une assistance spéciale dont ils ont besoin au confessionnal pour diriger les âmes consacrées à DIEU. Les confesseurs ont aussi besoin de ces anges lorsque des âmes spécialement aimées de DIEU sont sous leur direction. Les prêtres qui, jour et nuit, ont un de ces anges sont les privilégiés de DIEU, car cet Ange conduit à la connaissance de soi-même et donne un vif désir de perfection. Quand un prêtre est gardé par un Ange des PUISSANCES il est à peu près certain que plus tard, il recevra un ange du chœur des DOMINATIONS. Il est arrivé qu'un prêtre dès son ordination, ait reçu un Ange des PUISSANCES parce qu'il était appelé à une grande activité comme confesseur. Un prêtre assisté d'un Ange des PUISSANCES exerce une particulière autorité sur les âmes et son ministère est béni. Chaque fois que leur zèle s'attiédit, l'Ange le ranime. On invoque l'assistance des Anges de ce chœur dans les sécheresses spirituelles, dans toute les mauvaises dispositions intérieures et dans les tentations de colère et d'impatience.
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38 Car j'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni le anges, ni les PRINCIPAUTÉS, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les PUISSANCES
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24 Puis ce sera la fin, quand il remettra le royaume à DIEU et au PÈRE, après avoir anéanti toute principauté, toute PUISSANCE et toute force.
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21 au-dessus de toute PRINCIPAUTÉ, de toute autorité, de toute PUISSANCE, de toute DOMINATION et de tout ce qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
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12 Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les PUISSANCES, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l'air.
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16 car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, TRÔNES, DOMINATIONS, PRINCIPAUTÉS, PUISSANCES ; tout a été créé par lui et pour lui.
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10 En lui vous avez tout pleinement, lui qui est le chef de toute PRINCIPAUTÉ et de toute PUISSANCE.
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15 il a dépouillé les principautés et les PUISSANCES, et les a livrées hardiment en spectacle, en triomphant d'elles par la croix.
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22 Après être monté au ciel, il est maintenant à la droite de DIEU ; à lui sont soumis les anges, les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES.
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Chaque paroisse a un ange spécial qui appartient au chœur des PRINCIPAUTÉS. Cet Ange est grand et d'un magnifique aspect ; il est entouré d'un chœur d'autres anges. Prosternés devant le SAINT SACREMENT, ils prient , jour et nuit pour les membres de la paroisse ; ils veillent à ce que les mourants reçoivent les derniers sacrements et à ce que les enfants soient baptisés. Ils connaissent chaque paroissien de leur église. Ils implorent le pardon de DIEU pour chaque offense grave. Ils sont habituellement des intercesseurs. Ils honorent le DIEU caché dans l'hostie, si oublié des hommes et les attendant en vain. Pour réparer l'indifférence des âmes, ces Anges chantent le Sanctus d'une manière mystérieuse et sans interruption. On ne les invoque presque jamais. Le culte de ce chœur d'anges apporte la joie et l'assiduité dans la prière. Leurs traits sont gracieux et pleins d'amabilité, mais ils expriment une profonde douleur si quelqu'un reçoit la Communion indignement. En tel cas, ils se prosternent et disent des prières réparatrices. Aucun prêtre ne devrait négliger de Saluer les Anges de la paroisse dont il a la charge ; par cette pratique il recevrait des grâces abondantes, grâces qui sont rarement méritées. La Fête de la Dédicace est jour de joie pour les PRINCIPAUTÉS. L'Ange de chaque église présente à DIEU les prières, les actes de piété, les mortifications, les mérites accumulés depuis la dernière fête. C'est aussi le jour où le PRINCE CÉLESTE bénit 1'édifice. Cet ange n'abandonne jamais les enfants de la paroisse et prie sans : cesse DIEU pour eux ; il leur obtient courage et force. Une mère ne peut prier avec plus de ferveur que lui... et personne ne le remercie.
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24 Puis ce sera la fin, quand il remettra le royaume à DIEU et au PÈRE, après avoir anéanti toute principauté, toute puissance et toute force.
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21 au-dessus de toute PRINCIPAUTÉ, de toute autorité, de toute PUISSANCE, de toute DOMINATION et de tout ce qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
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10 afin que les PRINCIPAUTÉS et les PUISSANCES dans les cieux connaissent aujourd'hui, à la vue de l'Eglise, la sagesse infiniment variée de DIEU,
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16 car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, TRÔNES, DOMINATIONS, PRINCIPAUTÉS, PUISSANCES ; tout a été créé par lui et pour lui.
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Le Sixième chœur est celui des DOMINATIONS. Ce sont les anges à qui DIEU confie ceux qui doivent enseigner, que ce soit dans la chaire d'une grande école, celle d'une église ou au confessionnal lorsqu'il s'agit de direction spirituelle. Les missionnaires sont gardés par les DOMINATIONS. Ces anges sont avec tous ceux qui s'efforcent d'étendre le Royaume de DIEU sur la terre. Les Supérieurs de communautés et de séminaires ont aussi un de ces Anges, à condition qu'ils soient humbles. Ces âmes doivent glorifier DIEU, c'est pourquoi un tel Ange se tient à leur côté. Dans mes visions ils ont un bouclier portant le nom de DIEU. Leur visage luit comme le soleil, leur couronne éblouit par sa magnificence. Il, faut les invoquer pour obtenir l'extension du Royaume de DIEU en ce monde par la conversion des hérétiques, des incroyants, des catholiques tièdes et de ceux qui n'en ont que le nom. Dans le découragement, ayons rebours à eux ; ils nous aideront. Mais on ne pense pas souvent à ces anges. Dans la Préface, on dit bien : «Adorant Dominationes», mais on n'y pense pas après la Messe, et cependant ils travaillent tant pour agrandir le Royaume de DIEU. Quand j'avais neuf ans, il m'arrivait fréquemment de plaindre les Anges parce qu'ils étaient honorés dans la Préface, en paroles, mais presque jamais avec le cœur. En compensation je récitais chaque jour neuf AVE en l'honneur des neuf chœurs et trois GLORIA pour tous les prêtres afin qu'ils aient une connaissance plus grande des Anges et de leurs privilèges. Je suis restée fidèle à cet exercice, il apporte beaucoup de consolation, et en retour DIEU nous donne le don d'oraison.
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9 Je regardais, jusqu'au moment où des TRÔNES furent placés, et où un vieillard s'assit. Son vêtement était blanc comme de la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était des flammes de feu ; les roues, un feu ardent.
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16 car c'est en lui que toutes choses ont été créées, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les choses visibles et les choses invisibles, TRÔNES, DOMINATIONS, PRINCIPAUTÉS, PUISSANCES ; tout a été créé par lui et pour lui.
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Le Septième Chœur, les TRÔNES, est le Chœur Royal. Chaque diocèse, chaque royaume, chaque communauté, a un ange spécial choisi dans les TRÔNES. Ces anges m'apparaissent semblables à des rois. Leur visage est empreint de noblesse et de majesté surnaturelle. Malgré leur aspect majestueux, leur regard fixe le Ciel avec humilité et ardente ferveur. Ils présentent sans cesse au TOUT-PUISSANT les prières de leur royaume. Ils offrent à la SAINTE TRINITÉ tous les renoncements, les sacrifices, les mortifications qu'exerce chaque cœur humain et les ennoblissent, les sanctifient par leurs propres prières. Leur souveraineté consiste en ce perpétuel dévouement ; leur règne dans la plus profonde humilité ; leur couronne dans un brûlant amour. Par le vouloir de DIEU il est fait mention d'eux dans la Préface, sinon ils seraient jamais nommés. Il y a quelque chose de silencieusement tragique dans le service des anges : Ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour l'humanité coupable et les malheureux hommes, pauvres de foi, sont de glace ; ils les oublient en prétendant que leur existence est un conte gracieux. Les Anges nous servent sans relâche ; ils n'attendent aucun remerciement et en reçoivent rarement. Pourtant, la dévotion aux Saints Anges nous aiderait à atteindre la perfection, la sainteté.
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24 Et il chassa l'homme, et il mit à l'orient du jardin d'ÉDEN les CHÉRUBINS et la flamme de l'épée tournoyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.
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3 Or les CHÉRUBINS se tenaient à droite de la maison quand l'homme y alla, et la nuée remplit le parvis intérieur.
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Sont les glaives du Seigneur. Leur vêtement est de resplendissante et pure lumière. Leur face est sévère et comme expression ressemble à SAINT MICHEL. Il sont ceinturés de feu et leur main droite tient une épée à lame de feu. Leur couronne est faite de rayons de soleil. Ils personnifient le zèle de la gloire de DIEU et l'arme toujours prête à la défendre. Quand DIEU eût chassé ADAM et ÈVE du Paradis Terrestre, des CHÉRUBINS en gardèrent l'entrée dit l’Écriture Sainte. Je Crois que des CHÉRUBINS doivent veiller sur le Souverain Pontife. Dans les tentations de doute, d'impureté, de scrupules, Il est bon de les invoquer. J'ai vu que cette dévotion avait des résultats surprenants.
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2 Des SÉRAPHINS se tenaient devant lui ; ils avaient chacun six ailes : de deux ils se couvraient la face, de deux ils se couvraient les pieds, et de deux ils volaient.
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6 Mais l'un des vola vers moi, tenant à la main un charbon ardent, qu'il avait pris sur l'autel avec des pincettes.
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Et voici le chœur bienheureux des SÉRAPHINS. Que dois je en dire ? Ils sont amour et servent l'Amour. Ils honorent, ils louent, ils aiment la SAINTE TRINITÉ sans interruption. Ils ne peuvent faire autre chose, et c'est leur béatitude. Leur amour s'enflamme de jour en jour et d'heure en heure, un plus grand amour qui les a choisis pour son service et sa louange. Quel cœur ne désirerait pas être rempli d’amour en méditant les sublimes fonctions des SÉRAPHINS ? Qui n’envierait ces Anges bienheureux entre tous, qui, de toute éternité ont été créés pour aimer l’éternel Amour, source de tout Amour ? Quel magnifique holocauste d'amour sont ces anges qui sans cesse brûlent sans se consumer et qui peuvent se plonger toujours, éternellement dans l’Amour. Quand on contemple la splendeur des Anges on voit mieux combien la terre est petite et l'humanité misérable ; alors, celui qui médite, pressent la perfection du Créateur et de son Amour sans limite qui livra son FILS pour nous sauver. Par la dévotion aux Anges, nous nous rapprochons de DIEU. Pourquoi les Anges sont-ils si peu honorés et aimés ?
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…L'Ange sourit... dis à«SERVUS DEI»qu'il y a beaucoup d’âmes qui n’ont d'autres désirs que de trouver DIEU et le servir. Dis lui qu’il est dans ce, monde beaucoup plus d’innocence et de sainteté qu’il le croit. La vie de sacrifice de telles âmes monte comme un encens vers le Ciel et réjouit le Cœur de DIEU.Ce matin, de bonne heure, avant l'Angélus, mon Archange me dit :
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«Tu ne dois désirer rien d’autre que d’appartenir à DIEU. En même temps il ne conseilla d’éviter les examens de conscience inutiles et d'être attentive à commencer et à terminer mes actions et mes paroles en DIEU».
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Lorsque j’ai répliqué que je trouvais cela très difficile, car il faut exercer une particulière attention, il dit :
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«Pour DIEU et Sa volonté, rien ne doit être trop difficile pour toi. Plus la lutte sera vive, plus le repos conquis sera profond et heureux. Délivre ton cœur de ce qui est terrestre et DIEU viendra y demeurer. Donne tout ton cœur à ton Créateur et Maître et Il te donnera tout son Amour».
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Mon Archange me disait hier :
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«Il ne faut pas renouveler une confession générale quand elle a été déjà faite avec une bonne préparation et une ferme volonté de bien se confesser. Non seulement c'est tout à fait inutile, mais c'est perdre un temps précieux. L’âme ne doit pas toujours penser à la sévère justice de DIEU, mais aussi à son immense miséricorde».
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Puis mon ange m'avertit qu'avant de parler à quelqu'un ou de rendre une visite, je devrais toujours prier ainsi :
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«O DIEU, que de cette visite, de cette conversation il me vienne joie ou peine, j'accepte tout et ne veux pas autre chose que t'honorer et te servir.» |
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Aujourd'hui, après le repas, je m'assis dans ma chambre et voulus réciter mes habituels neuf PATER et AVE en l'honneur des neuf Chœurs des Anges. Je pensais à mon Archange. Soudain je le vis devant moi ayant une expression sévère que je ne lui connaissais pas. «tu t'assieds pour prier», dit-il, et tu as pensé auparavant :
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«comme je suis fatiguée, je me réjouis de l'idée que d'ici le mois de Mai, je pourrai me reposer dans l’Éternité.»
. «Comment est-il possible que toi, favorisée par DIEU de tant de souffrances, tu penses si facilement à quitter cette vie. Nous, les Anges ne pouvons jamais souffrir pour DIEU et par Sa Volonté. Si nous étions capables d'éprouver de l'envie, nous aurions ce sentiment envers les humains parce qu'ils peuvent souffrir. Va tout de suite demander pardon au Saint Sacrement de mésestimer cette précieuse vie de souffrances dont DIEU te gratifie... En te confessant, n'omets pas de t'accuser de ton peu d'estime des grâces de DIEU». .
Ayant rassemblé mes forces, je me rendis à l'église où, de tout mon cœur et en pleurant, je priais DIEU de me pardonner. Je demandais aussi à mon ange de ne plus être fâché. Il ne se montra, pas. Puis devant mon Crucifix je priais le Seigneur de dire à l'ange que je m'étais repentie autant que possible et qu'il ait compassion de ma faiblesse. Alors le Crucifix sourit et s'inclina profondément vers moi. J'éprouvais un vif désir de m'appuyer sur JÉSUS, et je le fis. Je reconnus mon coupable découragement, et comme j'avais tort de demander la délivrance de mes peines pour nous pauvres pécheurs, et comme une âme s'élève dans la grâce et dans l'Amour Divin lorsqu'elle souffre, patiemment soumise à la Volonté Divine. Je fus par un ardent désir de souffrir et de vivre longtemps si telle était la volonté de mon Amour crucifié. Je pris courage et dis :
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«Seigneur, laisse-moi vivre et souffrir encore longtemps».
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Le Seigneur me regarda avec une indicible tendresse. Je ne le voyais plus crucifié mais ressuscité, et je dus fermer les yeux. Le Seigneur éleva la main droite, et je vis, devant moi, un grand et bel Ange tenant une lumière dont la flamme était si infime qu'elle semblait sur le Point de s'éteindre. Je dis :
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«Ah ! Seigneur comment ce SÉRAPHIN ose-t-il, paraître devant toi avec une si faible lumière ?»
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Le Sauveur me répondit avec une grande bonté
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«N'as-tu pas aujourd'hui, caressé l'espoir de mourir bientôt ? Cette lumière symbolise ta vie. Veux-tu qu'elle s'éteigne Vite ?»
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Je répondis avec vivacité :
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«Seigneur qu'elle s'éteigne aujourd'hui ou dans de nombreuses années, pourvu que Ta Sainte Volonté s'accomplisse.»
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Le Seigneur jeta un regard plein de force créatrice sur la pauvre lumière qui grandit aussitôt. Je dis alors
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«Que ta Volonté soit faite, O cher Seigneur, sur la terre comme au Ciel.» |
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... Les trois Rois furent les premiers hommes qui honorèrent MARIE en tant que REINE. En contemplant ce tableau, j'éprouvais une grande douleur à la pensée de nos graves et nombreux péchés, volontiers j'aurais apporté une offrande comme je le voyais faire aux trois rois, mais je n'avais rien. Alors je vis mes deux Anges, le compagnon de GABRIEL tenait en main une large coupe d'or, et mon ange gardien y déposa un frêle rameau de myrrhe. Et l'Ange me dit :
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«offres tes maux à l'Enfant».
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Je saisis la coupe et je priais l'Enfant de daigner y déposer la myrrhe de ses souffrances afin que je puisse la lui offrir car ce que j'avais était trop peu do chose L'Enfant sourit et bénit mon minuscule rameau qui grandit prodigieusement et se couvrit de roses rouge sombre. Leur céleste parfum me remplit de délices et j'oubliais toutes mes douleurs... |
C'EST A LUI QUE TU ES SOUMISE ET NON A MOI |
... La fonction d'un directeur spirituel est si haute que nous, les Anges, en sommes étonnés. Par ton obéissance, tu honoreras et serviras DIEU. ...Aujourd'hui. comme je quittais ma chambre pour me mettre route, un Ange merveilleusement beau parut devant moi. Il ressemblait à un lévite, les bras croisés sur la Poitrine, les regards levés au Ciel dans une attitude suppliante... ... Pour lui être agréable, je récitai : AVE MARIA GRATIA PLENA, DOMINUS TECUM... Il étendit les mains et me regarda avec une céleste bonté. Puis il dit :
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«Je suis l'ange que DIEU envoie à ceux qui souffrent ; maintenant je viens à toi ; ensuite j'irai vers le P.B. puis à DEUS DEDIT. Ne te décourage pas et d'avance rends grâce à DIEU pour les douleurs à venir !»
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Il disparut. |
LES ÂMES PURES PLUS BELLES QUE LES ANGES |
Mon deuxième ange, celui que j'ai reçu hier matin, appartient aux Archanges. Il me fortifiera selon la volonté de DIEU, son visage est sérieux, il m'accompagnera jusqu'à la mort. Dans les chagrins de mon cœur j'implorais mon ange. Je le vis avec le compagnon de GABRIEL, dans leur céleste et noble beauté.
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«Oh ! leur dis-je comme vous êtes merveilleusement beaux. Et vous devez être encore plus beaux que je ne vous vois, certainement, si je vous voyais dans tout l'éclat de votre splendeur, je devrais mourir». Le frère de GABRIEL répondit :
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«Oui, c'est vrai, mais la beauté des élus est plus grande que celle des anges parce qu'ils ont pu souffrir pour DIEU»
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Je repris :
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«Comme les âmes de mon directeur et de son ami doivent être belles ...»
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«Tu n'as qu'une faible idée de la magnifique beauté de ces âmes. Si DIEU te la dévoilait toute tu ne saurais pas si c'est lui-même que tu voie. Il en est ainsi pour toute âme pure. Les âmes sacerdotales ont une splendeur toute particulière, merveilleuse en son rayonnement ; ce n'est qu'au Ciel qu'elles se verront. Et ce sera une grande part de leur bonheur et de leur éternelle jubilation.» |
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16 Car, au signal donné, à la voix de l'archange, au son de la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le CHRIST ressusciteront d'abord.
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9 L'archange MICHEL lui-même, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de MOÏSE, n'osa pas porter contre lui une sentence d'exécration, mais il se contenta de dire : «Que le Seigneur te punisse !»
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Pourquoi DEUS DEDIT s'attriste-t-il inutilement de ne pouvoir être Plus charitable (me dit l'Archange) DIEU ne regarde pas la grandeur du don, mais la bonne volonté. Un seul mot de bonté sincère dit à un affligé à plus de valeur qu'un sac de pièces d'or.
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Ce matin pendant mon oraison, je vis Saint Jean Népomucène. Dion Archange me dit que l'on n'invoque pas assez ce glorieux martyr. Il est non seulement le patron des confesseurs, mais celui des âmes calomniées. Les prêtres doivent l'invoquer tout spécialement pour leurs calomniateurs. Mon Archange me recommanda cet exercice pour moi-même...
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Ce soir mon ange me fit parcourir une partie du PURGATOIRE. C'est épouvantable ! Que sont toutes les souffrances de la terre en comparaison ! Qu'est ce que le feu le plus ardent en comparaison de ce brasier consumant et sans flammes ! Je parvins à la dernière place et j'y vis une parente que l'on croyait, à tort, bienheureuse depuis long temps... Elle est au nombre de ceux qui doivent souffrir le plus longtemps et pour qui les messes ne sont guère plus qu'une goutte d'eau car la Justice de DIEU ne permet pas que les mérites de nos prières leur soient appliqués. Elles mêmes n'accepteraient pas ce soulagement car elles savent que la Justice Divine exige qu'elles expient par ces tourments. C'est une partie du PURGATOIRE où les anges eux-mêmes ne peuvent pénétrer qu'à certains moments de l'année liturgique, pour consoler leurs protégés d'autrefois ; un lieu rempli d'inexprimables soupirs et de larmes ardentes ; un lieu qui serait l'enfer s'il n'y avait l'espérance, et la certitude de ne pouvoir, en aucun cas, y rester plus longtemps que jusqu'au Jugement Dernier. Oh ! les pauvres âmes. Je voulus tendre la main à l'une d'elles pour l'attirer à moi et la consoler, mais mon ange me retint en disant :
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«Ne la touche pas ! Tu brûlerais et tomberais en poussière ; malgré toute ta force, ton corps ne pourrait supporter ce feu.» ...
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De plus ce lieu est rempli d'épaisses ténèbres ; je n'y aurais rien aperçu si la gloire de mon ange ne m'avait éclairée. Les pauvres âmes qui sont dans ces horribles ténèbres doivent cependant, être estimées heureuses, car la plupart de ceux qui ont commis des péchés semblables aux leurs sont damnés ; leurs péchés ressemblent à celui de Lucifer. Au dernier moment, un mourant peut encore, par une grâce spéciale de DIEU, faire acte d'amour parfait, et traverser seulement le PURGATOIRE. Je vis une âme qui, à mon avis, devait expier longuement car, pendant sa vie elle avait gravement offensé DIEU par ses imprécations, ses colères et ses vices. Quand j'ai demandé à mon ange quelle serait la durée de l'expiation pour cette âme, il dit en souriant :
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«Dans cette heure même cette âme entrera dans la joie éternelle.»
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Et comme je m'étonnais car elle était entrée seulement la veille dans son éternité, il m'expliqua que cet homme, à ses derniers moments, sur le point d'être jugé, ressentit un si ardent amour et une si vive contrition, lui qui avait tant aimé la vie et en avait tant joui, se réjouit de mourir parce qu'il ne pourrait plus offenser le Sauveur. Je demandais s'il aurait un moindre degré de béatitude et l'ange me répondit :
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«Non, son trône sera dans le chœur des SÉRAPHIN»
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Durant sa vie il n'avait jamais refusé l'aumône à un pauvre. Bienheureux les miséricordieux, il leur sera fait miséricorde ! La veille de la fête du Saint Nom de JÉSUS, un nombre incalculable d'âmes entrèrent au Ciel... Il me vint soudain la pensée d'offrir toutes les sueurs d'angoisse à la Justice Divine en faveur des Pauvres âmes du PURGATOIRE. Je suivis cette inspiration et demandais aux neuf chœurs des Anges de m'aider dans cette prière. Ma prière fut fervente et pressante comme elle ne l'avait jamais été... je voulus m'interrompre, mais mon ange me dit :
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«Prie encore, prie jusqu'à ce que soit délivrée l'âme à laquelle DIEU applique tes prières.»
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Mon âme fut si profondément émue que je ne trouvais plus d'autre prière que :
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«O JÉSUS ! Miséricorde, Tu dois être miséricordieux, car Tu as voulu mourir pour nous, pauvres créatures.»
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Et je renouvelais cette invocation de manière toujours plus pressante avec d'abondantes larmes, car la plainte de cette pauvre âme parvenait à mon oreille. Enfin une grande Paix m'envahit et de lassitude, mes yeux se fermèrent. Alors mon ange me dit :
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«Ouvre les yeux et loue la miséricorde de DIEU».
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Je vis un jeune garçon plein d'une grâce céleste qui se tenait debout devant moi. Il me dit :
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«Ta compassion, ta prière et tes larmes m'ont ouvert les portes du Ciel. Maintenant je vais devant le Trône de DIEU. Auparavant je veux te remercier et te dire que je te rendrai ta prière au centuple. Depuis vingt et un an j'étais dans le Purgatoire, oublié de mes parents et de mes amis. A l'heure de ta mort, je viendrai t'assister». |
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... Ce soir, vers cinq heures, j'étais assise à ma place habituelle près de la fenêtre, devant une image du Sacré-Cœur et je priais pour les pauvres âmes ; soudain mon ange se trouva devant moi et me dit d'une manière pressante :
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«Fais attention et ne t'effraie pas».
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On frappe doucement à la porte. Pleine d'anxiété, je dis «Entrez» et le défunt K parut. Il Paraissait terriblement misérable et vint jusqu'à moi près de la fenêtre. Il était très faible et très las et me dit d'une voix éteinte :
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«Enfin je peux venir jusqu'à vous ! mon cœur s'en réjouit. Tous m'oublient, excepté vous. Dites donc au curé F. de ne pas m'oublier tout à fait. Chaque jour j'attends le secours de sa prière. J'ai tant prié pour lui et il commence à m'oublier. Mais maintenant, cela ira mieux puisque j'ai pu venir moi-même à vous.»
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Je lui demandais s'il devait souffrir encore longtemps, car tant de messe ont été célébrées pour lui. Il me répondit en pleurant abondamment que, de toutes ces messes, une seule lui fut appliquée, Car il avait à B. célébré la messe à des heures trop irrégulières, de sorte que beaucoup de gens ne pouvaient y assister parce qu'ils ne savaient jamais à quelle heure elle serait dite.
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«La Justice Divine, dit-il a voulu que ces messes me soient reprises jusqu'à ce qu'il y ait une suffisante compensation pour les omissions et les retards involontaires de ces gens.».
Je lui demandais comment je pourrais lui venir en aide .
«Par la patience et la prière».
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Je lui promis que la nuit prochaine je souffrirai et prierai pour lui avec instance jusqu'à ce qu'il soit délivré. Je lui demandais si les larmes qu'il venait de répandre ne l'avaient pas soulagé ? Il répondit :
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«Toutes les souffrances de ce monde rassemblées, depuis sa création jusqu'à sa fin, ne sont rien auprès d'une seconde du plus léger Purgatoire.»
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Je me séparais de la pauvre âme plaintive. C'était si beau et si impressionnant de voir le respect avec lequel mon ange accompagna jusqu'à la porte cette âme sacerdotale ; tout à coup, cette âme disparut et mon ange et moi priâmes avec ferveur. Lorsque cette âme entra au Ciel, je vis qu'elle était accueillie par la Miséricorde Divine. Une voix me dit :
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«Je suis la Miséricorde et celui-ci fut un de ceux qui suivirent toujours mes traces. C'est pourquoi je l'ai oint de l'huile de la joie et le conduis au bonheur éternel. Il fut miséricordieux pendant son terrestre pèlerinage ; vois, moi la Divine Miséricorde je viens au-devant de lui à l'entrée du Ciel».
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L'ange de la patience parut ensuite. Je le connaissais déjà. Son expression grave, je dirais même parfois douloureuse, s'était transformée en joie et il tendit au bienheureux la palme de la victoire. Puis encore une fois, j'entendis le splendide Alléluia du chœur des anges et je vis l'élu avancer dans l'éternelle lumière. Remplie de bonheur je restais en arrière. |
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...Aujourd'hui je me Sentais terriblement abandonnée et lasse à mourir. Toutes les peines de ma vie pesaient lourdement sur mon cœur, comme aussi l'abandon des meilleurs. Subitement, je vis devant moi une étrange apparition. Elle était enveloppée d'un vêtement bleu brodé d'or. Toute sa personne était belle, mais il y avait quelque chose d'indéfinissable qui me repoussait. A voix basse cette apparition commença à énumérer toutes les fautes de ma vie et me plaignit amèrement de l'impossibilité où j'étais de réparer pour le bien omis. Mon âme fut comme transpercée d'un glaive. Mais je m'apaisais quelque peu en pensant :
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«Si j'écoute ces discours plus longtemps je vais désespérer ! Il est impossible qu'un bon esprit parle de cette façon. Je considérais attentivement celui qui me parlait, et comme au début, je me sentis mal à l'aise ; ses yeux étaient toujours baissés. Je l'interrompis brusquement dans son énumération de mes négligences - il en était à ma quinzième - année et je lui dis :
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«Au nom de JÉSUS CRUCIFIÉ, je t’ordonne de lever les yeux et de me regarder».
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Son beau visage se crispa dans une horrible grimace, et deux yeux terribles, pleins de haine, les yeux du démon, me dévisagèrent. Je savais qui j'avais devant moi. Je commandais au démon de rester encore et lui dis :
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«Tous les péchés dont tu m'as fait le compte je les ai commis et encore mille fois plus. Mais si mes péchés sont sans bornes en nombre et en gravité, ma confiance dans les mérites de JÉSUS CRUCIFIÉ est aussi illimitée».
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Je prononçais sans y réfléchir la formule de bénédiction que j'emploie habituellement avec les âmes du PURGATOIRE :
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«Que la Miséricorde de DIEU te console et te donne la paix».
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Le démon disparut en poussant un hurlement formidable. Mais je vis mon très aimé Père JEAN se tenir devant moi, fâché et il me dit :
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«Comment peux-tu adresser ce vœu de paix au démon, à lui qui ravit si volontiers la paix aux hommes et travaille toujours à troubler la paix ? Comme tu es irréfléchie pour souhaiter la paix à celui qui par un jugement de la Justice de Dieu, l'a perdue pour l'éternité!».
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Cela me fit de la peine et j'ai récité le TE DEUM en l'honneur de la Divine Justice. |
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Nous ne voulons pas prendre congé d'ANCILLA et des bons anges à travers le royaume desquels elle nous a conduits, en les quittant à la porte de l'ENFER.
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votre vie et honorez le pour sa présence, pour son dévouement, pour sa bienveillance : Ayez confiance en sa protection.»
. En effet, l'ange de DIEU nous accompagne de sa présence ; il nous honore et nous aime par sa bienveillance et nous aide par sa protection. En conséquence, pour nous aussi, il a la même bonté que celle indiquée par SAINT BERNARD. Nous ne devons jamais oublier la présence de notre ange gardien ; ce Prince de la Cour Céleste ne doit jamais avoir à rougir de nous. Enfants ou adultes, nous ne voudrons jamais faire quelque chose qui puisse offenser celui qui a soin de nous, avec sollicitude. Jamais nous ne voudrons faire ce que nous n'oserions accomplir devant notre père, notre mère, ou le moindre de nos camarades, car partout, à chaque instant, notre ange est présent. Mais ce n'est pas tout. Sa présence est pleine de délicatesse et de bonté ; nous devons, en retour, l'honorer par notre délicate tendresse, notre soumission, notre dévotion, en y ajoutant notre reconnaissance envers DIEU. Nous prouverons notre pieuse confiance par une prière quotidienne, au commencement et à la fin de chaque journée, comme aussi pendant son cours. En cela nous ferons comme le Pape qui, de l'aurore la nuit, chaque jour de sa vie invoque son ange gardien et répète souvent cette invocation dans la journée, surtout quand des embarras et des difficultés se présentent, ce qui, naturellement, n'est pas rare. Nous attachons une grande importance, dit encore le Saint Père à vous déclarer hautement ce devoir de reconnaissance, car Nous avons toujours éprouvé le merveilleux secours de notre ange gardien. Très souvent, Nous avons vu et senti que notre ange est à nos côtés, toujours prêt à Nous soutenir et à nous secourir. Ceci, tous vos anges gardiens le font aussi pour vous chers enfants. Ils sont toujours là, toujours pleins d'amour, toujours vigilants. La certitude que nous sommes gardés par un Prince de la Cour Céleste, par un de ces esprits dont le Sauveur a dit en parlant de ceux des petits enfants : . «qu'ils contemplent sans cesse la majesté de DIEU», . cette certitude, dis-je, ne doit pas nous inspirer seulement du respect et de la dévotion, mais aussi une pleine confiance. Cette confiance est nécessaire et doit s'affermir lorsque l'accomplissement d'un devoir pénible nous attend et que tenir de bonnes résolutions nous est difficile. Alors nous devons compter tout spécialement sur le secours, la défense et la Protection de notre ange gardien. La prière est la plus vraie et la meilleure expression de cette confiance. Chacune des salutaires paroles de SAINT BERNARD - conclut le Souverain Pontife - furent, dès nos premiers pas, gravés dans notre cœur par notre mère, aussitôt que nous fûmes capables de les comprendre. Avec la grâce de DIEU, elles nous ont toujours soutenu dans les travaux de notre existence, et Seront encore notre force et notre secours tant que le Seigneur nous accordera de vivre ici bas. |
LES ANGES DANS LA BIBLE |
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LES ANGES
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10/01/2010
MESSAGES DE NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES (1)
Un lieu d'apparition et 56 messages (1945-1959) extraordinaires de la VIERGE MARIE, appelée NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES, confiés à IDA PEERDEMAN 1905/1996. Il est regrettable qu'une fausse mystique québécoise se soit approprié ces message et ait donné à sa communauté (aujourd'hui excommuniés) le même nom, semant la confusion et jetant le discrédit sur des apparitions, reconnues officiellement depuis 2002.
IDA PEEDERMAN (1905-1996)
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1er MESSAGE
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25 MARS 1945 (FÊTE DE L’ANNONCIATION, DIMANCHE DES RAMEAUX) |
LA DAME APPARAÎT |
C’était le 25 mars 1945, en la fête de l’Annonciation. Assises dans le séjour, mes sœurs et moi-même, nous étions en train de bavarder autour du poêle à charbon. C’était la guerre et ce qu’on a appelé l’hiver de la faim. Alors qu’il se trouvait à Amsterdam ce jour-là, le Père FREHE 2 était passé nous voir. Nous étions en pleine conversation quand, soudain, je me suis sentie attirée vers l’autre pièce. Là, j’ai vu d’un coup venir une lumière. Je me suis levée, ne pouvant faire autrement que de m’en approcher. Le mur disparut à mes yeux et tout ce qu’il y avait là normalement n’y était plus. C’était un océan de lumière et un espace vide illimité. De cet espace, j’ai vu soudain se détacher une forme, une forme vivante, une silhouette de femme. Je la voyais debout, à ma gauche, à une certaine hauteur. Elle était vêtue d’une longue robe blanche et portait une ceinture ; elle avait un air très féminin. Elle se tenait, les bras tendus vers le bas et les paumes des mains tournées vers l’extérieur, tournées vers moi. Tandis que je la regardais, quelque chose d’étrange m’étreignit. Je me suis dit : «Ce doit être la SAINTE VIERGE ; c’est pas possible autrement». |
ANNONCE DE LA LIBÉRATION |
Soudain, la forme se met à me parler. Elle dit : «Répète après moi.» Je me mets donc à répéter mot à mot ce qu’elle dit. Elle parle très lentement et lève d’abord trois doigts, puis quatre et, pour finir, les cinq doigts en me disant : «Le 3, c’est mars ; le 4, avril et le 5, c’est le 5 mai. 3» |
LE ROSAIRE ET LA PRIÈRE |
Elle me montre ensuite le chapelet en disant : «C’est à cela qu’on le doit ! Persévérez !»
Après un moment de silence, elle ajoute : « Il faut diffuser la prière.» Je vois alors devant moi une multitude de soldats, beaucoup d’Alliés ; la SAINTE VIERGE me les montre. Elle saisit alors la petite croix du chapelet et me montre le CHRIST en croix. Puis, de nouveau, elle me montre les soldats. C’est pour me faire comprendre ce sur quoi les soldats doivent appuyer leur vie, parce que la voix reprend : «Il rentreront bientôt chez eux, ceux-là.» Et elle désigne les troupes. |
«LA DAME», «MÈRE» |
Mes sœurs et le Père FREHE étaient venus se placer autour de moi. Quand il m’a entendue prononcer des paroles, il a dit à l’une de mes sœurs : «Note un peu ce qu’elle dit.» Après que j’eus répété deux ou trois phrases – que la voix disait –, j’ai entendu le Père FREHE me dire : «Eh ! Demande-lui un peu qui c’est !» Et je demande alors : «Êtes-vous MARIE ?» La forme me sourit et répond :« Ils m’appelleront «la Dame», «MÈRE» |
LA CROIX |
La vision s’efface et je regarde dans ma main. Une croix est alors déposée devant moi. Il me faut la soulever. D’un geste très lent, je la soulève ; elle est lourde. Quand la forme a eu fini de dicter, elle a disparu très lentement. Ce n’est qu’ensuite que la lumière a disparu à son tour et, soudain, j’ai retrouvé autour de moi tout dans la pièce comme c’était depuis toujours. |
2ème MESSAGE (21 AVRIL 1945)
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L’IMAGE DE LA DAME |
Tout d’un coup, me voici placée dans une église. Je dis alors : «Me voici devant un autel particulier et voilà l’image de la DAME» C’est une représentation de la DAME pareille à celle que j’ai vue la première fois. Elle est au milieu de fleurs. Il y a plein de fleurs, des fleurs même sur les marches de l’autel, en nombre incalculable. Des milliers de gens sont agenouillés devant elle. |
LA PAIX DANS LE CHRIST |
L’image me regarde et fait aller et venir son doigt en signe d’avertissement en disant à trois reprises : «Vous ne garderez la paix, vous, les hommes, que si vous croyez en Lui. Diffusez cela !» En prononçant ces mots, la DAME dépose un crucifix dans ma main ; elle me montre le crucifix que je dois faire voir tout autour de moi. |
UN NOUVEAU DANGER |
Elle me conduit ensuite pour ainsi dire en dehors de l’église et là, j’ai devant les yeux un vide sans fin. Tandis que je regarde cet espace vide, j’aperçois des têtes humaines. C’est pour ainsi dire comme si je devais en prendre une çà et là. L’image me dit alors : «Il y a des personnes importantes qui sont encore en train de projeter quelque chose.» |
ISRAËL SE RELÈVERA |
J’ai alors une autre image, celle de gens en fuite et en marche. Je comprends intérieurement : c’est l’Exode des Juifs fuyant l’Égypte. Tout en montrant cet Exode, la DAME dit : «Mais ISRAËL se relèvera. 4» Au-dessus de l’image de l’Exode, je vois une représentation de DIEU le PÈRE dans les nuées. Il tient la main devant les yeux et la DAME me dit : «Et YAHVÉ a honte de son peuple.»
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ABEL ET CAÏN – LES TABLES DE PIERRE |
Dans l’image suivante, je reconnais clairement la représentation de CAÏN et d’ABEL. Il y a en effet, par terre, une grande mâchoire d’âne. Je vois CAÏN qui s’enfuit. Je vois ensuite quelqu’un portant un long vêtement, une barbe et, dans les mains, deux tables de pierre. Sur les tables de pierre, il y a quelque chose dans une langue que je ne connais pas du tout. J’ai ensuite l’impression que quelqu’un les jette et les brise en morceaux. Je vois les morceaux éparpillés sur le sable. |
LA PROCESSION DU MIRACLE |
Je me retrouve placée une deuxième fois devant l’autel. Et d’un coup, je vois pour ainsi dire passer une procession à l’extérieur de l’église. En me la montrant, la DAME dit : « C’est la Procession du Miracle d’Amsterdam. 5» Je vois cette procession passer par la vieille ville. Il y a aussi un prêtre qui marche en tête avec «Notre Seigneur 6 ». La procession bifurque alors tout d’un coup vers ce quartier (Amsterdam-Sud), en direction d’un terrain vague. Puis tout a de nouveau disparu. |
4 | Le 14 mai 1948 fut proclamée l’indépendance de l’État d’ISRAËL. |
5 | cf. annexe I : «Le miracle eucharistique d’Amsterdam». |
6 | C’est ainsi que la voyante désigne JÉSUS présent dans l’Eucharistie |
4ème MESSAGE (29 AOÛT 1945)
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TRISTESSE ET JOIE |
Je vois la DAME debout. Elle me fait signe de regarder dans ma main. C’est comme s’il en sortait d’étranges choses. Je vois une grande tristesse ; tristesse qui se dépose dans ma main et qu’il me faut regarder. Tandis que je regarde dans ma main, je sens monter en moi une profonde tristesse. La DAME sourit et dit : «Mais après, il y aura de la joie.» À ce moment-là, je ressens la joie en question. Je vois des rayons, des rayons lumineux. |
UNE SEULE COMMUNAUTÉ |
Je vois ensuite de grands bâtiments, des églises. Se dressent des églises de tout genre et pas seulement des églises catholiques. La DAME dit : «Il faut que ce soit une seule et grande communauté.» À ces mots, j’éprouve d’horribles douleurs dans la main. Des tempêtes se lèvent sur ces églises. |
UNE PÉRIODE DE TROIS PAPES |
La DAME me fait voir à présent trois papes. En haut, à gauche, se tient le pape PIE X. Notre pape PIE XII est au milieu et, à droite, je vois un nouveau pape 7 . En montrant les trois papes, la DAME dit : «Ces trois-là, c’est une période. Ce pape et le nouveau sont les combattants.» |
UNE NOUVELLE GUERRE |
Elle montre ensuite une nouvelle guerre, une guerre bien étrange 8 cependant, bien plus tard, et qui causera de grandes calamités. |
LA FORMATION DU CLERGÉ |
Je vois à présent passer des files de jeunes membres du clergé. La DAME dit : «Il faudra cependant bien du changement dans l’Église. Il faudra changer la formation du clergé, une formation plus moderne, adaptée à ce temps, bonne toutefois, avec le bon esprit.» La DAME insiste sur ces derniers mots. Je vois soudain une colombe voler autour de ma main. Retenue, la colombe ne cesse pourtant de voler en rond. Elle projette des rayons nouveaux. La DAME me montre ensuite le pape et dit : «Il faut de la largesse d’esprit, plus de social. Toutes sortes de courants tendent au socialisme, ce qui est bon, mais cela peut se faire sous la conduite de l’Église» La DAME prend alors un air accablé et dit : «Vraiment beaucoup de choses doivent changer dans la formation». Je vois de grands courants qui s’opposeront, beaucoup de lutte contre cela dans l’Église. Et puis, d’un seul coup, la DAME a disparu. |
7 | Quand, en 1963, le Cardinal MONTINI devint pape sous le nom de PAUL VI et que la voyante le vit à la télévision, elle reconnut immédiatement en lui ce troisième pape. |
8 | La voyante l’a identifiée plus tard avec la guerre du Golfe de 1991, qui fut courte mais dévastatrice. À cette époque-là, elle n’avait, bien sûr, aucune idée de l’usage des missiles. C’est pourquoi elle la qualifia d’ «étrange» |
9 Quatre ans plus tard, en 1949, la République populaire de CHINE fut proclamée à l’issue d’une dure guerre civile.
6ème MESSAGE (3 JANVIER 1946)
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COMBAT EN ANGLETERRE ET EN EUROPE |
J’entends la voix qui dit : «ANGLETERRE, fais attention !» Je vois alors l’ANGLETERRE et une grande église. Je comprends intérieurement : c’est l’Abbaye de Westminster. Je vois ensuite un évêque ; il n’est pas de notre Église. Je comprends intérieurement : c’est un évêque d’ANGLETERRE. Je vois ensuite le pape, assis devant moi ; il regarde d’un air très sérieux. Puis je vois une nouvelle fois cet évêque ; ça concerne l’ANGLETERRE. La DAME m’indique l’ANGLETERRE ; je vois alors qu’il y a le mot «combat» au-dessus de la tête de l’évêque. Je me sens dans un état si étrange ; c’est pour ainsi dire comme si tout était en train de changer en moi. Je ne sais pas l’expliquer. Je regarde tout d’un coup en haut à gauche et, de nouveau, je vois la DAME, debout. Elle est tout habillée de blanc et un peu élevée de terre. Elle me montre quelque chose. Je regarde et de nouveau, je vois l’ANGLETERRE devant moi. La DAME me dit : «Un combat va toucher l’EUROPE entière et s’étendre au-delà.» Une sensation de lourdeur paralysante et de grande fatigue spirituelle s’empare de moi. La DAME dit : «C’est un dur combat spirituel.» Regarde la Croix. La DAME me dit ensuite : «Viens !», Et elle me montre ma main. C’est comme si on y déposait une croix. La DAME me fait voir à présent ce que je dois faire : je tiens la croix dans la main et tout en faisant voir la croix, je fais passer la main au-dessus de la terre en décrivant un cercle. La DAME me dit alors : «Regarde donc la croix.» Je le fais et tandis que je regarde, la croix sort de ma main et je ferme le poing que je dois regarder aussi. La DAME dit ensuite : «Regarde maintenant de nouveau la croix.» Et la croix se trouve de nouveau dans ma main. La DAME fait aller et venir son doigt en signe d’avertissement et dit : «Cette croix, ils veulent la changer en d’autres croix.» Je vois alors différentes choses tournoyer devant mes yeux : le COMMUNISME et un nouveau genre de mouvement qui va venir, une union entre la CROIX GAMMEE et le COMMUNISME.
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COMBAT |
La Dame dit : «Les chrétiens vont se fatiguer à force de combattre»
Elle accentue le mot «fatiguer» et je me sens prise par une fatigue spirituelle. La DAME me montre quelque chose devant moi ; je vois alors une bande de sable, un désert. Une chaire y est dressée. Puis la chaire disparaît et, le temps d’un éclair, je vois une nouvelle fois le même désert devant moi. J’entends une voix crier quelque chose dans une langue étrangère provenant d’un temps ancien. Ceci se reproduit à plusieurs reprises sous mes yeux, à toute vitesse.
La DAME me montre de nouveau quelque chose et je vois le VATICAN. C’est comme s’il tournait sur lui-même au milieu du monde. À l’intérieur du VATICAN, je vois le pape, la tête droite et deux doigts levés. Il regarde au loin d’un air grave. Je me frappe alors trois fois la poitrine. |
JEANNE D'ARC |
Puis, tout d’un coup, je vois quelqu’un à cheval, revêtu d’une armure. Comme je demande qui c’est, il m’est répondu : «JEANNE D’ARC» Derrière elle, je vois soudain s’élever une grande cathédrale. Je demande quelle peut bien être cette église et j’entends intérieurement : c’est la cathédrale de Reims. Je vois ensuite un cortège qui s’avance et se dirige vers l’église. C’est un cortège comme dans les temps anciens avec quelqu’un à cheval. Il porte un bouclier et une épée ; il y a un grand nombre d’écuyers autour de lui. J’entends : «BOURBON»
J’ai l’impression que c’est pour plus tard. |
VÉRITÉ, CHARITÉ, ÉQUITÉ |
Je dois ensuite regarder dans mes mains ; je représente l’humanité. «Elles sont vides», je dis à la DAME. Elle regarde ; je dois alors les joindre sans la quitter du regard. La DAME me sourit. On dirait qu’elle descend d’un pas. Elle dit : «Viens !» C’est alors pour ainsi dire comme si je parcourais le monde avec elle. Je me sens soudain terriblement fatiguée et je dis à la DAME : «Je suis tellement fatiguée, mortellement fatiguée.» Je le ressens dans tout mon corps. Mais la DAME continue à me faire avancer. Je regarde alors devant moi et vois, écrit en très grandes lettres : «Vérité». Je le lis à haute voix et nous continuons. La DAME hoche la tête. Elle a un air très grave et triste ; elle me dit : «Vois-tu la Charité ?» Je regarde de nouveau dans mes mains et dis : « J’ai les mains vides. » Elle me prend de nouveau par la main et nous continuons. Tout en voyant devant moi un espace vide sans fin, j’entends la Dame qui demande : «Équité, justice, où sont-elles donc ?» |
JÉRICHO |
Puis, je vois de nouveau la croix dressée au milieu du monde ; la DAME la montre d’un geste. Il me faut la prendre mais je détourne la tête. C’est pour ainsi dire comme si j’étais l’humanité et que je repoussais la croix. «Non», dit la DAME, «il faut la prendre et la placer au centre. Il y aura une catégorie de gens qui vont se battre, se battre pour cela et je les mènerai au but.» Tandis qu’elle dit cela, je suis saisie dans tout le corps par une douleur si épouvantable qu’une plainte m’échappe ; je dis à la DAME : «Oh ! Comme ça me fait mal !» J’entends alors une voix crier très fort : «JÉRICHO !» Et la DAME reprend sa place en hauteur. Elle baisse le regard, le porte sur moi et me dit : «Cela, il faut le rapporter, ce que je t’ai communiqué ; il n’y aura pas de paix avant.»
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COMBAT SPIRITUEL |
Puis, de nouveau, je vois le pape entouré d’un certain nombre de prélats et d’autres messieurs. Je dis : «On dirait qu’ils sont en conférence». On discute fort. Il y en a qui paraissent contrariés. La DAME dit : «C’est le combat spirituel qui se propage dans le monde. Celui-là est bien pire que l’autre et le monde en est miné de l’intérieur.» |
EGO SUM |
C’est alors pour ainsi dire comme si j’avançais sur la terre et fouillais le sol. Il me semble descendre continuellement en rampant sous le sol et passer par toutes sortes de galeries. D’un seul coup, c’est fini et j’entends : «Je suis là.»J’entends alors une voix qui dit : «Ego sum» 10Et je dis tout bas : «Et le monde est petit.» La Dame dit ensuite en pointant le doigt : «Allez et diffusez.» Et d’un seul coup, tout disparaît. |
10 Latin pour « Je suis ».
7ème MESSAGE (7 FÉVRIER 1946)
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L’EUROPE MISE EN GARDE |
Je vois soudain la Dame debout. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement et dit : «Regarde l’ensemble de l’EUROPE et avertis les peuples d’EUROPE.» |
La DAME, le regard très grave, dit : «Ora et labora.11»Et de nouveau, elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement. La DAME me fait voir alors un loup. Ce loup passe de long en large devant moi. L’animal disparaît subitement. Elle me fait voir ensuite une tête de mouton avec, tout autour de la tête, des cornes enchevêtrées. La DAME répète alors : «L’EUROPE doit faire attention ; avertis les peuples d’EUROPE !» |
CONFLITS ET CALAMITÉS |
Elle me fait voir ensuite ROME ; je vois très clairement tourner le VATICAN. On dirait que la DAME, à présent, me fait signe du doigt pour que je m’approche ; elle dit : «Viens. Regarde bien ça !» Elle lève alors trois doigts puis toute la main, c’est-à-dire les cinq doigts. Elle refait ce geste à plusieurs reprises devant moi. «Regarde bien et écoute», dit-elle. «L’EST CONTRE L'OUEST» J’entends ensuite la Dame répéter : «Fais attention, EUROPE !» Tout d’un coup, voici l’ANGLETERRE. La DAME fait un mouvement comme si elle descendait une marche ; on dirait qu’elle pose le pied sur l’ANGLETERRE. J’observe bien : je vois la DAME joindre les mains. Elle donne alors un nouvel avertissement. Je l’entends dire : «Malheur à toi, ANGLETERRE !» De nouveau, la DAME me fait signe de bien regarder. Alors, tout d’un coup, je vois une nouvelle fois ROME et le pape. Assis, le pape tient en main un livre ouvert qu’il me fait voir. Je n’arrive pas à voir de quel genre de livre il s’agit. Le pape tourne ensuite ce livre dans tous les sens. J’entends la DAME dire : «Mais il y a là beaucoup à changer.» Et elle indique l’endroit où est le pape. Très grave, elle secoue la tête de droite à gauche. De nouveau, la DAME lève les trois doigts puis les cinq doigts. Une sensation de confusion me saisit ; j’entends la DAME dire : «De nouvelles calamités vont s’abattre sur le monde.» |
LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS |
Tout à coup, voici une plaine sous mes yeux. On y dépose un gros œuf ; tandis que je regarde, je vois une autruche s’enfuir à toutes jambes. Je vois ensuite un grand nombre d’enfants noirs, puis, de nouveau, un avertissement et des enfants blancs. J’ai l’idée qu’il y a là Notre Seigneur JÉSUS et des enfants qui l’entourent. C’est une Silhouette lumineuse que je vois. J’entends : «Laissez venir à Moi les petits !» Et je vois écrit : «Il faut élever les enfants dans la doctrine chrétienne.» |
ALUNISSAGE |
Je vois ensuite la partie d’une carte. J’entends : «JUDÉE», et je vois écrit : «JÉRUSALEM». Je vois alors subitement deux lignes avec une flèche aux extrémités ; «RUSSIE» est écrit sur l’une et «AMÉRIQUE» sur l’autre. C’est alors pour ainsi dire comme si je me trouvais avec la DAME au-dessus du globe. La DAME m’indique quelque chose et je distingue très clairement la lune devant moi. Il y a quelque chose qui s’approche en volant ; je vois cette chose se poser sur la lune 12Je dis : «Il y a quelque chose qui se pose, qui se pose sur la lune.» J’ai l’impression de flotter dans l’espace. Tout me paraît si étrange autour de moi et je dis : «Une sorte de phénomène naturel.» |
UNITÉ EN EUROPE. ANGLETERRE |
J’entends ensuite la Dame qui dit : «Peuples d’EUROPE, rassemblez-vous. Les choses ne vont pas bien, ici.» Je vois l’ALLEMAGNE au milieu de l’EUROPE et c’est comme si ce pays cherchait à se dégager de là. Puis je vois encore l’ANGLETERRE et il me faut cette fois tenir fortement des deux mains la couronne. C’est pour ainsi dire comme si la couronne oscillait et qu’il me fallait la tirer pour la fixer au-dessus de l’ANGLETERRE. J’entends : «ANGLETERRE, prends bien conscience de ta mission. ANGLETERRE, tu dois retourner au Très-Haut, the Highest13» Et alors, tout d’un coup, la DAME a disparu. |
11 Latin pour «Prie et travaille».
12 La voyante a reconnu, dans cette image, le premier alunissage télévisé de l’année 1969.
13 Ces mots : «le Très-Haut» sont dits en anglais par la DAME
8ème MESSAGE (25 FÉVRIER 1946)
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LA VÉRITÉ EST INTROUVABLE |
Je vois une lumière crue et, en hauteur, la Dame. Elle indique ce qui est en bas et je vois l’EUROPE. La DAME secoue la tête de gauche à droite. Je vois à ses pieds comme des petits anges ; pendant que je les regarde, ils ramènent d’un coup leurs ailes sur leur visage. Une grande lumière vient alors envelopper la DAME. Plus je regarde la terre, plus celle-ci devient sombre ; du doigt, la DAME attire mon attention là-dessus. Je lève une nouvelle fois les yeux sur elle mais elle me montre la terre d’un air sévère et, là, je vois dans cette obscurité, écrit en grandes lettres, le mot : «Vérité». Tout à coup, les petits anges sont de nouveau à ses pieds et ils ramènent cette fois encore leurs ailes devant leur visage. La DAME me dit : «Tu dois les mettre en garde. La Vérité est introuvable.»
Je me dis en moi-même : comment faire ? La DAME me fait un signe en direction du bas et dit : «Allez et diffusez !» Du doigt, elle montre le monde. J’y vois beaucoup de membres du clergé, beaucoup d’églises, mais sans bien les distinguer. |
LA CROIX AU MILIEU DU MONDE |
La DAME me montre une nouvelle fois le monde et dit : «Cherche et vois si tu peux Le trouver.» Je cherche et cherche et je lui dis : «Je suis tellement fatiguée et ça me fait horriblement mal.» Je vois tout à coup descendre d’elle une grande et longue croix. On dirait que quelqu’un la traîne mais je ne vois pas cette Personne ; je ne vois que la croix. La croix suit le long chemin qui descend vers la terre et, d’un seul coup, je la vois dressée au milieu du monde. Je regarde de nouveau la Dame et je vois s’avancer une longue file de gens ; il me semble que ce sont des pèlerins. |
VÉRITÉ, FOI ET AMOUR |
La DAME me dit : «Regarde.» Et elle décrit au-dessus du monde un arc de cercle, une courbe. J’ai l’impression qu’elle y écrit quelque chose et, à haute voix, je lis le mot «Vérité» : celui-ci est au milieu. Elle écrit ensuite à gauche un mot et je lis : «Foi» ; enfin un à droite, et je lis : «Amour». La DAME m’indique le tout et dit : «Allez et diffusez !» Elle m’indique une fois de plus la courbe et dit : «Voilà ce qui doit revenir. En apparence, c’est là, mais en réalité, ça ne l’est pas.» Et dans son regard se lit une terrible tristesse. |
CALAMITÉ SUR CALAMITÉ |
Après cela, une force m’oblige à dire : «Calamité sur calamité, des calamités naturelles.» Je vois ensuite le mot «Faim», qui est écrit, et le mot «Chaos Politique»La DAME dit : «Ce n’est pas seulement pour ton pays, mais c’est sur le monde entier.» Je suis prise d’une terrible douleur et dis : «C’est encore une période d’oppression et de peine qui s’étend encore sur le monde.» Je vois ensuite écrit le mot «Désespéré». Je me trouve soudain entourée de lumière et je vois la DAME comme si elle descendait. Elle m’indique les trois mots : «Vérité», «Foi» et «Amour». La DAME sourit et me dit : «Mais il va falloir apprendre beaucoup de choses.» |
ECCE HOMO |
Tout à coup, elle porte mon attention sur la droite et je vois quelqu’un qui est assis et qui porte une longue barbe blanche. L’homme est vêtu d’un long vêtement ; il pointe deux doigts joints vers le haut. Sous son coude, il y a un gros livre et devant lui, une grande clef. L’image s’efface et la DAME me dit une fois de plus : «Regarde !» Et elle me fait voir à présent quelque chose d’autre. C’est une grande pierre sur laquelle est couché un agneau. J’entends une voix dire : «Ecce Homo. 14»D’un seul coup, la DAME a disparu ainsi que la lumière. |
14 Latin pour : «Voici l’Homme.»
9ème MESSAGE (29 MARS 1946)
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L’ENFANT DIVIN | |
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RETOURNER A LUI | |
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CHRISTUS REGNUM |
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Après les avoir lus, je vois à ses pieds un lion de pierre, la tête auréolée d’une lumière d’un blanc diaphane. Derrière le fauteuil, je vois apparaître des clochers et des églises et je vois des évêques. Je dis : «Pas de notre Église.» Je comprends intérieurement que c’est l’Église d’ANGLETERRE. Tandis que j’observe, une croix en forme de X transparaît. Et je vois la DAME sourire. Tout à coup, l’ENFANT qu’elle a sur les genoux a grandi ; Il est maintenant debout et tient un calice dans la main. | |
À côté de tout ça, je vois apparaître une échelle ; puis j’ai l’impression de l’escalader. J’arrive en haut de l’échelle et je découvre subitement devant moi un autre signe, en grand : un X traversé d’un P 15 . La DAME dit : «La religion va endurer un sévère combat et on va chercher à la fouler aux pieds. Cela se fera de façon si subtile que presque personne ne s’en apercevra. Mais je mets en garde.» Avec une extrême gravité, elle montre alors le calice. Je l’entends dire : «Christus Regnum. 16» |
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Je vois ensuite JÉRUSALEM, c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. Il y a un combat. Je vois alors soudain des prêtres arméniens devant moi. Je lève ensuite deux doigts. Je vois de nouveau la DAME assise sur son fauteuil, avec tout le reste autour, puis l’église d’ANLETERRE, une église russe, une église arménienne et beaucoup d’autres églises encore. Elles ne cessent de tourner, pêle-mêle. La DAME paraît soucieuse et je l’entends dire : «ROME, sois sur tes gardes !» Elle insiste sur ces mots et serre le poing. Et la DAME disparaît d’un coup. |
15 Lettres grecques du monogramme du CHRIST.
16 Latin pour : «Le CHRIT est le Royaume.»
10ème MESSAGE - 9 JUIN 1946 (PENTECÔTE)
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URBI ET ORBI |
De nouveau, je vois la Dame. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement ; elle dit, comme si elle s’adressait au monde : «Urbi et Orbi 17 . C’est, pour l’instant, le plus important.» |
AGIR ET VEILLER |
La DAME descend en portant dans un linge un petit ENFANT, un ENFANT dans la gloire. Elle me fait signe de la suivre et je lui emboîte le pas. La DAME dépose cet ENFANT au milieu du monde. L’ENFANT se met à pleurer très fort. La DAME désigne l’ENFANT et dit : «Vous qui êtes pour Lui, veillez donc ! Je ne peux assez mettre en garde » Je regarde alors de nouveau cet endroit ; mais l’ENFANT a subitement disparu. La DAME regarde dans le monde d’un air bien abattu et dit : «Ce n’est pas parmi ces hommes qu’on peut les trouver : la Justice, la Vérité et l’Amour.» Puis, on dirait que la DAME, l’air concentré, fixe l’horizon ; elle dit : «Calamité sur calamité. Pour la seconde fois, je vous le dis : tant qu’Elles ne sont pas là, il ne peut pas y avoir de vraie paix. Par la prière et surtout en agissant en bien et non pas seulement en priant. Agir et veiller.» |
UNE NOUVELLE CALAMITÉ |
Je vois ensuite, tout d’un coup, que la DAME a fait un pas de côté. Une image très désagréable se présente alors à moi. De l’autre côté, il y a comme des démons qui se précipitent vers moi, formes qui voltigent pêle-mêle et qui ont des cornes sur la tête, de drôles de pattes et des visages affreux. J’entends alors la DAME dire : «Je vous prédis une grande, une nouvelle calamité sur le monde.» La DAME dit ces mots avec beaucoup de tristesse et pour mettre en garde. Elle dit ensuite : «Si seulement les hommes voulaient écouter… » Et elle ne cesse de faire non de la tête. Je vois ensuite défiler une brève période et j’entends : «Pendant un court laps de temps, ça va apparemment bien.» Je vois ensuite le globe terrestre ; la DAME le montre du doigt. Je vois de vives lumières et de vifs rayons ; on dirait que le globe éclate de toutes parts. Puis, la DAME montre le ciel. Elle se tient à ma droite, c’est à dire côté ouest, et elle montre l’EST. Je vois un grand nombre d’étoiles dans le ciel et la DAME dit : «C’est de là que ça vient»
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COMBAT CONTRE LE PAPE |
Voilà soudain un chapeau de cardinal d’où pendent des rubans. Un signe en forme de X apparaît comme pour barrer le chapeau d’une croix. J’entends la DAME qui dit : «Un combat va être mené à ROME contre le pape.» Je vois tout autour du pape un grand nombre d’évêques assis ; j’entends alors : «Catastrophique !» La DAME disparaît alors. |
17 «Pour la Ville (ROME) et le Monde», qualifiant la bénédiction que donne le Saint-Père à Noël et à Pâques.
11ème MESSAGE (4 JANVIER 1947)
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MENACE SUR LE MONDE |
Je vois la DAME debout. Elle dit : «Qu’ils cherchent donc un appui dans le vrai !»
«Ça, c’est le monde futur ; il est très dur. Le monde va s’autodétruire»
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ROME, SOIE PRÉVENUE |
La DAME prend ensuite, pour ainsi dire, le monde dans la main et le fait tourner. Elle dit : «Il faudra que ça s’arrange, mais…» Je regarde ce que me montre la DAME et je vois toutes sortes d’églises ; j’ai l’impression que ce ne sont pas des églises catholiques. Au milieu d’elles, je vois ROME. La DAME fait aller et venir de nouveau le doigt en signe d’avertissement et dit : «ROME, sois prévenue !» Ensuite, je vois l’Église d’ANGLETERRE ; c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. J’ai l’impression qu’il va y avoir du changement. |
CHARITÉ, ÉQUITÉ, VÉRITÉ |
La DAME s’approche d’un pas et dit : «Regarde !» Je vois tout à coup un bouquet de clochers de toutes sortes, très rapprochés les uns des autres. La DAME prend alors une courroie de fer. Elle la passe autour des clochers et attache ceux-ci en serrant bien. Nous regardons ensemble. Elle détache alors la courroie et dit trois fois de suite : «En haut !» En disant cela, elle lève les mains à chaque fois un peu plus. Elle se met alors à écrire des mots au-dessus de l’église et je lis à haute voix : «Charité» ; elle place celui-ci en plein milieu, au-dessus des tours. Elle écrit ensuite à droite, mais un peu plus bas : «Équité». Elle va ensuite vers la gauche et y écrit : «Vérité». Pendant ce temps, j’entends la Dame qui dit : «Tout cela, en fait, on ne le trouve toujours pas. Combien de fois ne l’ai-je pas déjà dit ! » Apitoyée, elle secoue la tête de droite à gauche. ROME réapparaît tout d’un coup. La DAME me montre ROME et me dit : «Je ne les avertirai jamais assez de mettre cela en pratique.» |
LARGESSE D'ESPRIT |
Je vois ensuite se produire de grands changements que la DAME me fait voir. Voilà ce que je vois : de grandes vagues rouges qui pénètrent toujours plus sur le monde. Je les vois se répandre de plus en plus loin. J’entends la DAME qui dit : «C’est bien, mais… plus spirituel, réellement dans la vérité, l’équité et la charité.» J’ai ensuite l’impression de voir venir, des années plus tard, de tout autres courants spirituels. La DAME dit : «Une fois encore, je mets ROME en garde. De la largesse d’esprit… Il leur faut voir les choses avec largesse d’esprit, mais…» Et tandis que la DAME, d’un geste, porte mon attention sur ces mots, tout disparaît d’un coup. |
12ème MESSAGE (30 AOÛT 1947)
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L’ITALIE |
J’entends la voix et je regarde. Une sensation de lourdeur me saisit et j’entends dire : «Il y a une lourde pression.»
«Bannissement»
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LUTTTE POLITICO-CHRÉTIENNE |
Entre-temps, je vois distinctement le nord et la pointe sud de l’ITALIE. Entre les deux, je vois l’IALIE centrale. Il y règne un silence glacial. Il n’y a personne, rien, si ce n’est un silence de mort. Je vois ensuite surgir une grande coupole. Tout à coup, la pluie se met à tomber dessus, de plus en plus drue et à grosses gouttes. Soudain, je m’aperçois que ce ne sont pas de communes gouttes de pluie qui tombent du ciel sur cette coupole, mais des gouttes de sang. Dans le lointain, je vois une croix dressée dans la lumière et j’entends : «Ce sera une grande lutte politico-chrétienne ; politique ecclésiastique»
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RÉUNIONS SECRÈTES AU VATICAN |
Je vois ensuite, tout à coup, une grande pièce au VATICAN où se trouve le pape. Il semble que quelque chose se passe au VATICAN. La DAME dit :
«On tient des réunions secrètes. Cela fait plusieurs fois. Ils se rassemblent en secret.»
La DAME désigne quelqu’un et je comprends intérieurement que c’est un envoyé des ÉTATS-UNIS. Devant le pape, il y a de nombreux papiers. La DAME dit : «Le pape est mis au courant de tout. Il est parfaitement au courant de ce qui va arriver. Soi-disant que la paix règne, mais en réalité ce n’est pas le cas, tout est camouflé au monde»
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13ème MESSAGE (7 DÉCEMBRE 1947)
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LA CROIX |
Je vois la DAME debout et j’entends : «ROME menacée.» Un grand 4 vient alors se placer devant moi et un cercle vient l’entourer. Puis l’image disparaît et une croix vient se placer devant moi, une croix aux quatre branches égales. Là aussi, un cercle se forme autour d’elle et, au centre de la croix, je peux lire : «IHS 18». Je soulève pour ainsi dire cette croix et je la montre tout autour de moi. Je vois subitement des foules de gens qui nous entourent. Ils regardent la croix, mais pour beaucoup, c’est dans une attitude de rejet. |
L’EUROPE SOUS LES FLOTS |
Je vois ensuite de gros nuages épais s’accumuler sur l’EUROPE et, juste en dessous, de grandes vagues déferler sur l’EUROPE. Puis je vois la DAME éclairée par une lumière crue. Elle est vêtue de blanc. Elle a les mains grandes ouvertes et il en sort un dense faisceau de rayons lumineux. Une force me commande de tenir ma main en l’air, et j’ai l’impression que ce faisceau la touche. Ça me brûle et ça me picote. La DAME me sourit et, désignant ma main, elle fait oui de la tête. J’ignore ce que cela signifie. Alors, le visage de la DAME s’assombrit et elle a l’air très triste. Portant mon attention sur les gros nuages et les grosses vagues, elle dit :
«Il va d’abord leur falloir périr par ces flots, et seulement après…»
Ces paroles apparaissent alors sous mes yeux, écrites. Le mot «après» est suivi de plusieurs petits points comme si d’autres paroles devaient suivre qui doivent toutefois rester secrètes. Puis le visage de la DAME s’éclaire, et je vois l’eau s’élever comme de la vapeur. On dirait que le soleil perce brièvement cette vapeur. La DAME porte de nouveau mon attention sur la TERRE et je constate que tout s’est dégagé. Je vois à présent partout des ossements humains, des morceaux de crânes, des parties d’os des bras et des jambes. C’est un spectacle affreux.
J’entends la DAME qui dit :«C’est cela, la perdition. Mettez-vous donc à l’œuvre, mettez vous donc à l’œuvre !» |
ÉQUITÉ, CHARITÉ, JUSTICE |
Elle fait alors un geste en direction du haut et dit : «Lis !» Je vois alors apparaître des lettres et je lis : «Équité». Une douleur épouvantable m’envahit la main ; une main lourde comme du plomb. J’entends ensuite la Dame qui dit : «Allons, continue à lire.» Et je vois en grandes lettres : «Charité». Au-dessus de ces lettres apparaissent plein de glaçons dégoulinants. J’entends alors la voix me dire «Continue.» Mais au moment où je m’apprête à lire, j’en suis empêché par des flammes qui s’élèvent autour des lettres. Les flammes s’interrompent un instant et je lis : «Justice». |
UN CIMETIÈRE MILITAIRE |
La DAME me montre ensuite quelque chose : je vois un cimetière militaire avec d’innombrables rangées de croix blanches. Je les vois se renverser les unes après les autres ; elles tombent toutes à la renverse. La DAME me montre autre chose : je vois apparaître d’autres croix blanches ; à perte de vue, elles surgissent de terre. J’entends alors la DAME me dire : «Voilà le message que j’apporte aujourd’hui.» 19 Je la vois ensuite disparaître peu à peu de la lumière. Je ressens alors un énorme vide autour de moi et c’est comme si tout était sombre sur la Terre. |
18 Le sigle IHS désigne le monogramme du CHRIST : à la fois les trois premières lettres de «JÉSUS» en grec et les initiales de l’expression latine : Iesus Hominum Salvator (JÉSUS, Sauveur des hommes).
19 C’est la première fois que la DAME emploie le terme de «message».
14ème Message (26 DÉCEMBRE 1947)
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LE MONDE DÉCHIRÉ |
Soudain, je vois une lumière crue et je sens une douleur m’envahir la main ; c’est comme un faisceau de rayons lumineux. Je vois la Dame et elle dit : «Des calamités vont survenir et s’étendre du Nord jusqu’au Sud et du Sud jusqu’à l’Ouest et de l’Ouest jusqu’à l’Est.»
«À cause de JÉRUSALEM et près de JÉRUSALEM, de dures batailles vont être livrées»
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LA CROIX |
Je sens quelque chose de lourd dans la main. En la regardant, je vois apparaître une croix. Une force me pousse à la poser. Cette croix est lourde et elle vacille de tous les côtés, dans un sens et dans l’autre, de gauche à droite et d’avant en arrière. À un moment donné, on dirait qu’elle va tomber en avant mais elle se redresse ; j’ai l’impression qu’elle est maintenant plus légère et tient solidement en terre. Il me faut alors regarder le sol : des ossements et des casques gisent au pied de la croix. Je reçois alors une grande clef dans la main. Une force me pousse à la laisser tomber aussitôt. Elle tombe parmi les ossements et les casques. Je vois alors passer des rangs de jeunes hommes devant moi. Ce sont des militaires. J’entends la voix qui dit : «Qu’attendez-vous pour prêter secours à nos jeunes, un secours spirituel ? 20» Je vois ensuite se dresser des tombes blanches, plein de petites croix blanches. Puis j’ai des douleurs dans la main et je vois côte à côte, l’AMÉRIQUE et l’EUROPE. Je vois alors écrit : «Guerre économique, Boycott, Devises, Calamités»
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LE CADRAN SOLAIRE |
Je vois à présent différentes formes passer très vite, pêle-mêle. La première que j’arrive à distinguer, ce sont des flambeaux qui projettent de la lumière dans trois directions : Ouest, Nord et Est. Je distingue ensuite des rayures bleues et blanches qui se mélangent puis des étoiles ; ça ressemble à des drapeaux. Suivent la faucille et le marteau ; mais le marteau se détache de la faucille et tout cela se met à voltiger dans tous les sens. Je vois encore un croissant de lune et un soleil. Ces drapeaux aussi traversent les images précédentes. Pour finir, arrive un genre d’antilope avec de grandes cornes rabattues vers l’arrière. Ça me semble être un springbok 21 . L’antilope fait de gigantesques bonds par-dessus tout cela. Tandis que tout est en train de tourner en tous sens, un cercle apparaît à gauche, dans lequel tourne le globe. Puis, tout à coup, je vois un grand cadran solaire. J’entends la DAME dire : «Le cadran solaire est tourné»
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DES INVENTIONS DIABOLIQUES |
Une image très curieuse se présente alors à moi. Une force me pousse à regarder le ciel ; c’est comme si on tirait quelque chose en l’air. Ça me frôle en passant à une telle vitesse que j’arrive à peine à voir ce que c’est. Ça a la forme d’un cigare ou d’une torpille et la couleur de l’aluminium. |
Tout à coup, je vois quelque chose qui s’en détache par l’arrière. Je tâte de la main devant moi et différentes sensations horribles m’envahissent. D’abord un engourdissement total ; je vis et, en même temps, je ne vis pas. Je vois alors devant moi d’épouvantables images d’êtres humains. Je vois des visages, de larges visages recouverts d’ulcères affreux, une sorte de lèpre. J’éprouve ensuite de terribles maladies mortelles : le choléra, la lèpre, tout ce que ces gens ont à subir. Alors que tout ça a disparu, je vois flotter de minuscules choses noires autour de moi. J’essaie de sentir ce que c’est, mais je n’y parviens pas ; cela me semble une matière très fine. Mes yeux ne distinguent pas ce que c’est. C’est comme si je devais regarder à travers quelque chose et, en contrebas, je vois à présent de magnifiques champs blancs. Sur ces champs, je vois ces mêmes petites choses noires, mais grossies et comme vivantes. Je ne sais comment l’expliquer. Je demande à la DAME : «Est-ce que ce sont des bacilles ?» Avec beaucoup de gravité, elle répond : «C’est diabolique.» Je sens alors mon visage enfler ainsi que tout mon corps. J’ai l’impression que mon visage grossit énormément, que tout se raidit et est boursouflé. Je ne peux pas bouger. J’entends la DAME dire : «Et c’est ce qu’ils sont en train d’inventer», puis, tout doucement : «le RUSSE, mais les autres aussi.» Elle ajoute énergiquement : «Peuples, vous êtes prévenus !» Puis la DAME disparaît. |
20 Il se peut que ce soit là une allusion à l’action militaire menée à cette époque par la HOLLANDE en INDONÉSIE.
21 Un des symboles de l’AFRIQUE DU SUD
15ème MESSAGE - 28 MARS 1948 (PÂQUES)
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LE COMBAT COMMENCE |
Je vois la DAME et elle dit : «C’est le droit qui sera en jeu. En un laps de temps très court, des choses graves vont se produire. Chaos, désordre, doute et désespoir les précéderont. Au-dessus de la basilique Saint-Pierre s’amasseront de lourds nuages qu’on ne dissipera qu’au prix de grands combats et de beaucoup d’efforts. Si on ne le fait pas, périr… Il faut que tous les chrétiens s’unissent. Ce sera lié à bien des peines et des misères. Unissez-vous tous ensemble car le combat commence. Les Portes s’ouvrent. À JÉRUSALEM, les peuples d’Orient gardent les mains devant leur visage. Ils pousseront des cris et des lamentations sur leur ville.
Il y a une grande source à laquelle vous pouvez tous vous laver.» 22Je vois alors des mots : «Équité», «Amour» et «Justice». La DAME dit : «Tant que ces mots ne seront pas suspendus au-dessus de la tête des hommes et ne vivront pas dans leur cœur, la paix n’est pas en vue.» Je vois ensuite une croix plantée dans le sol. Un serpent s’entortille autour d’elle ; tout ce qui m’entoure devient noir et sombre. Puis je vois un glaive suspendu au-dessus de l’EUROPE et de l’ORIENT. De l’Occident apparaît une lumière. J’entends la DAME dire sur un ton plein de gravité : «Peuples chrétiens, ce sont les païens qui vous l’apprendront.» |
RECUEILLEZ-VOUS |
Je vois ensuite le pape et, autour de lui, une garde renforcée. Il y a d’autres hommes autour de lui ; il me semble que ce sont des hommes d’Église : des évêques et des cardinaux. En désignant ces hommes d’Église, la DAME dit : «Des embûches et des obstacles.» Après avoir dit cela, la DAME me lance un regard pénétrant. De lourds nuages s’amassent au-dessus de la basilique Saint-Pierre. La DAME s’adresse alors à tous ceux qui sont assis autour du pape : «Soyez justes et conformez-vous à votre doctrine. Des mains, couvrez-vous les yeux puis recueillez-vous.» Je me retrouve pour ainsi dire une nouvelle fois avec une croix dans la main ; elle me fait mal. Elle est si lourde que j’arrive à peine à la tenir. La Dame me dit : «Tiens-la bien.» C’est comme si de grands rayons lumineux sortaient de la croix. Puis, tout d’un coup, la DAME a disparu ainsi que la lumière. |
22 Le rapprochement est frappant avec le passage du livre de ZACHARIE : « En ce jour-là, il y aura une fontaine ouverte pour la maison de DAVID et pour les habitants de Jérusalem, pour laver péché et souillure.» (ZACHARIE 13,1)
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MESSAGES DE NOTRE DAME DE TOUS LES PEUPLES (2)
MESSAGES DE
16ème MESSAGE (7 MAI 1949)
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Il me faut lever deux doigts ; je vois alors un évêque revêtu de ses ornements sacerdotaux. Je vois ensuite un brancard de pierre sur lequel gît un haut prélat, lui aussi en pierre. Au bout du brancard, il y a une épée et une couronne et, entre la tête de l’évêque et ces deux objets, un chapeau de cardinal. L’épée est un peu en biais par rapport au chapeau ; étant donné que le brancard est incliné, elle pointe vers le bas. | |
L’OBSCURITÉ DES TEMPS | |
Je me trouve alors placée devant une grande porte ; elle s’ouvre et il me faut entrer. Quelqu’un se tient à l’entrée, debout dans un long vêtement. L’idée de faire un pas en avant pour franchir le seuil me soulève le cœur. Je m’aperçois subitement que c’est la DAME. Elle dit : «Fais-le, ce pas.» Nous arrivons alors dans un grand espace circulaire. C’est un espace qui ouvre sur un abîme et une obscurité sans fin. La DAME dit : «C’est une tache obscure. Il faut t’y enfoncer. C’est l’abîme et l’obscurité des temps.» | |
LES PLUS PETITS D'ENTRE LES MIENS |
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Soudain, je vois la DAME assise ; elle porte des vêtements de deuil et un crêpe blanc sur la tête. Son visage est marqué par la vieillesse ; elle est toute courbée. Elle dit : «Nous sommes ici dans l’obscurité : c’est la corruption dans l’humanité.» | |
Puis je vois une croix. Le CHRIST en croix glisse par terre de sorte qu’il n’y a plus rien sur la croix. La DAME dit avec beaucoup de tristesse : «Le martyre recommence»
Je vois de profondes rides et de grosses larmes sur le visage de la DAME. Puis je la suis toujours plus loin dans l’obscurité. Nous continuons à avancer et je ne vois rien que du noir. Je lui demande : «Eh ! Qu’est-ce que c’est ?» |
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Nous arrivons dans une grotte. La DAME m’en fait pour ainsi dire toucher la paroi. C’est de la roche. Tout à coup, il y a là un peu de paille sur laquelle on pose un enfant. Plein de gens se regroupent dans ce lieu, des gens très simples. La DAME dit : «Des gens simples. Les plus petits d’entre les miens. On n’a plus de place pour eux, des foules entières.» La DAME ne cesse de répéter : «Les plus petits d’entre les miens.» Voilà que sous mes yeux, la grotte se transforme en église. Juste après, je vois une rangée d’églises qui s’étend à perte de vue et, de nouveau, cette même église. Comme dans la grotte, il y a de la paille sur laquelle on pose un enfant. Cette fois aussi, ce n’est pas un enfant comme les autres, mais un enfant qui a un rayonnement céleste, un enfant tout spiritualisé. La DAME me fait alors passer par toutes ces églises. Elle me montre, d’un geste, tous les bancs vides, et dit : «Vois-tu l’erreur ? Du vide.» |
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Apparaissent alors sur les bancs plein de petites plaques blanches semblables à celles sur lesquelles on inscrit le nom des gens. La DAME répète : «Vois-tu l’erreur ?» Elle promène ensuite la main sur toutes ces rangées de bancs ; je vois alors qu’il n’y a plus rien sur les bancs, que toutes les plaques nominatives ont été enlevées. «Les plus petits d’entre les miens », reprend la voix. J’ai alors l’impression que la DAME souhaite que des gens viennent remplir les bancs. Puis je vois un évêque. La DAME dit : « Dis-le ! Dis-le !» Et d’un geste, elle montre les églises. | |
Elle dit ensuite : «Le monde doit se détacher de tout, et surtout l’Église.» | |
COMBAT | |
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. Je vois le pape assis, la tête penchée, entouré de sa garde. Tout ceci est placé également dans la grotte. La DAME écrit alors un grand P traversé par un X. Elle dépose cela aux pieds du pape, et devant les lettres, elle place la croix dont la poutre la plus longue est à l’envers, le bas est en haut. La DAME dit : «Où sont vos soldats ?»
Le pape est assis, les doigts levés ; au-dessus de sa tête est écrit : «Combat». Je vois de plus en plus de combats. Tout d’un coup, derrière le pape, je vois des soldats portant de grands bonnets. Ils lèvent deux doigts. |
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DUEL ET CORRUPTION | |
La DAME dit : «Un grand duel va alors survenir dans le monde.» Et je vois deux puissances qui s’opposent. Soudain, je vois un champ de blé dont les épis ondulent, vont et viennent lentement. J’entends alors la DAME dire à deux reprises : «Corruption.» | |
Elle ajoute : «Tout ce que fera la RUSSIE, ce ne sera qu’apparence. On va assister à une entière révolution» |
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Je vois alors la TERRE ; on dirait qu’elle fait une demi-révolution autour de son axe. La DAME ajoute : «La nature change elle aussi.» | |
J’entends : «Le CHRIST n’est plus.» Je cherche partout autour de moi et j’entends : «Réalisme, un esprit de réalisme.» Et je vois pour ainsi dire cet esprit. | |
L’ESPRIT QU'ILS N'ONT PAS COMPRIS | |
Il m’est alors donné de voir une très belle image. Nous retournons dans la grotte et je vois qu’on y dépose pour ainsi dire tous les fruits et toutes les richesses de la terre. La Dame n’a plus le même visage : elle paraît toute réjouie ; elle me dit : «On va partager.» Mais elle prend soudain un air grave et dit : «Tel a été l’ESPRIT qu’ils n’ont pas compris.» Entre-temps, tout se passe comme si elle faisait la distribution. À présent, la DAME me montre la croix nue ; elle la dépose à plat sur le sol de la grotte. |
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FORCES NATURELLES | |
Je me trouve subitement au-dessus de la terre. Le globe terrestre est en dessous de nous. Je vois alors quelque chose de très curieux, qu’on n’a encore jamais vu. Il y a, au milieu, une surface toute bleue d’une profondeur sans fin. Tout autour se forment des anneaux, des cercles aux couleurs splendides qui se fondent les uns dans les autres. Des couleurs qu’on n’a encore jamais vues. Tandis que je plane ainsi dans l’espace, je me trouve subitement attirée vers le bas comme par un aimant. La DAME dit : «Ce sont des forces naturelles, tu en entendras parler.» On dirait que c’est pour plus tard.
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Nous progressons et arrivons au-dessus de ces anneaux ou de ces cercles, dans une lumière infinie, une lumière très étrange et curieuse. Nous parvenons ensuite au-dessus d’un autre cercle qui, pour moi, est très lourd. Je perds toute sensation tant dans les mains que dans tout le corps. J’ai l’impression de flotter, de monter et de descendre. Je suis prise ensuite par une sorte de douleur, une douleur affreuse. En quoi est-elle liée au reste ? je l’ignore. L’image disparaît et je vois à présent la DAME qui me montre quelque chose. Elle dit : «C’est le cercle lumineux.» | |
L’ÉGLISE ENCLAVÉE | |
Et maintenant, revoilà tout d’un coup la basilique Saint-Pierre et, à côté, l’église d’ANGLETERRE puis celle d’ARMÉNIE et celle de RUSSIE. Une fois encore, c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. Une corde vient délimiter tout ça. Je vois alors le pape, assis sur le devant, qui tient les deux bouts de la corde. Derrière, derrière le pape et les églises, j’entends très vaguement la parole : «ATHÉES» Ceux-ci forment un demi-cercle autour de tout cela. Un autre arc apparaît alors. L’Église est pour ainsi dire enclavée. J’entends la DAME qui dit avec beaucoup de tristesse et en appuyant sur les mots : «On n’y arrivera pas ainsi» | |
Après cela, je vois un âne avec des gens en fuite. Il est monté par une femme avec un enfant. Tous deux sont des êtres lumineux. C’est une scène orientale. | |
Je me vois comme en train de prendre une poignée de quelque chose dans le centre de l’AMÉRIQUE DU NORD et de le répandre sur l’EUROPE.
J’ignore ce que c’est. |
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Je vois ensuite dans le lointain plein de peuples d’Orient. «Eux, il va les réveiller», dit la DAME. Cette scène, je la vois de très loin. | |
Apparaît alors une tête de mort et j’entends la DAME qui dit : «Une grande calamité va survenir. Ils seront abasourdis de l’apprendre. Les mers de l’Est débordent ; ça ne se voit pas.»
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Il me faut à présent tracer une ligne allant du NORD à l’OUEST, une ligne inclinée vers le bas. Je ne sais pas ce que cela signifie. La DAME dit ensuite : «Ils recherchent la paix, mais on ne saurait la trouver.» Et sur ces mots, la DAME disparaît. |
17ème MESSAGE (1er OCTOBRE 1949)
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LE CHRIST PERSÉCUTÉ |
Je vois la DAME. Elle dit : « Mon enfant, je vais t’aider. Aie confiance, même dans les moments difficiles». Elle pose une croix dans ma main ; elle est si lourde ! La DAME dit : «Mon enfant, la croix, tu vas la porter de place en place» Je vois à présent écrit devant moi : «1950» puis «1951-1953». Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre devant moi. Il tombe des gouttes sur elle : des larmes ou de la pluie. La DAME dit alors : «Préviens-les que ce n’est pas bien comme ça ! On persécute de nouveau mon FILS. Prends la croix et plante-la donc au milieu. C’est alors seulement que viendra la paix». |
COMBAT DANS LES BALKANS. L'ANGLETERRE. |
Soudain, je vois les Balkans. Il y a une bataille ; une nouvelle fois, ils se combattent. La DAME dit : «Mon enfant, un combat acharné va s’engager. Nous ne sommes pas encore au bout de ce combat. Des calamités de nature économique vont se produire.L’Empire d’ANGLETERRE chancelle». Je vois maintenant la couronne d’Angleterre ; une corde y est attachée. On tire de tous côtés sur la couronne pour la maintenir en équilibre au-dessus de ce pays. Je vois ensuite le pape et un patriarche. |
LA RUSSIE |
La DAME dit ensuite : «Viens avec moi en RUSSIE» Je vois à présent la RUSSIE. La DAME m’emmène dans des immeubles de verre, également dans des sous-sols où travaillent toutes sortes de gens. On dirait des Allemands, des Français et des Polonais mais d’autres aussi. Je les entends parler en différentes langues. Il me semble que c’est au fond de la RUSSIE, quelque part dans une vaste étendue inhabitée du nord. La DAME dit : «Des substances chimiques, voilà ce qu’ils sont en train de produire.
AMÉRIQUE, tu es prévenue ! Interviens donc ! Interviens donc !Ce ne sont pas seulement des vies humaines qui sont en jeu, mais de plus hautes puissances. Ramenez donc la foi dans le monde. Mais les croyants…» |
Et la DAME secoue la tête de droite à gauche : «Conformez-vous donc à elle : la Charité. L’Amour, n’est-ce pas le premier commandement ? La Justice vient juste après.» |
LES PAYS DU DANUBE |
À présent, j’ai pour ainsi dire l’impression de descendre le DANUBE avec la DAME. Elle porte mon attention sur ce qui nous entoure et dit : «Il faut œuvrer ici, il faut œuvrer là.» Elle fait un geste du bras de gauche à droite. «Il doit retourner à DIEU. Le peuple est mûr pour cela. Les dirigeants ne le veulent cependant pas.» Et soudain, la DAME a disparu. |
18ème MESSAGE (19 NOVEMBRE 1949) |
L’ITALIE ET L'ALLEMAGNE |
Revoilà la DAME. Elle me montre l’ITALIE et dit : «Là, il faut qu’on œuvre en haut lieu.
Les paroles seules ne donnent aucun résultat. Des actes !» C’est alors comme si la basilique Saint-Pierre vacillait.
La DAME dit : «En ITALIE, il faut œuvrer davantage contre le communisme. Mettez donc en garde contre l’ALLEMAGNE et l’ITALIE. On peut encore retourner la situation. Je le dis ici afin que tu le transmettes, afin qu’ils œuvrent contre la corruption de l’ALLEMAGNE. Les personnes sont bonnes mais les circonstances les induisent en erreur. Nous devons y ramener la croix et la planter au milieu. Il leur faut commencer par réveiller la foi et la ramener au sein de la jeunesse. Si on n’œuvre pas fortement en ITALIE, elle périra. Il faut réveiller les plus petits d’entre les miens.» |
PRIER |
Puis la DAME paraît rassembler, en un certain point, une grande foule de gens. En regardant, je vois la DAME pousser des gens vers un autel sur lequel se dresse une grande croix. Elle dit alors : «C’est l’œuvre des grands de la terre, mais…» La DAME fait alors aller et venir son doigt et elle fait continuellement non de la tête. «C’est pourquoi il faut qu’ils coopèrent tous. Transmets cela !», dit la DAME. «Ils doivent prier davantage. Priez à cause de la corruption. Le monde entier va se détruire s’ils ne le font pas. C’est pourquoi je t’ai fait voir cela.» Et soudain, la DAME a disparu. |
19ème MESSAGE (3 décembre 1949)
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L’ALLEMAGNE. LE PAGANISME MODERNE |
Je vois la DAME debout. Elle dit : «Mon enfant, je t’apporte de nouveau un message pour l’ALLEMAGNE. Il faut la sauver.» La DAME m’entraîne alors au-dessus de l’ALLEMAGNE. En voyant l’ALLEMAGNE, je ressens la situation qui règne là : une terrible régression du pays, du peuple, de la jeunesse et une grande apostasie. La DAME dit : «Que les évêques agissent ! Qu’ils commandent à leurs prêtres d’agir, surtout parmi la jeunesse, contre l’humanisme, le paganisme moderne.» Je vois un grand nombre de croix dressées devant moi. La DAME me montre qu’on place ces croix en différents endroits. Je vois alors, à BERLIN, une grande place où se trouve le REICHSTAG. On dirait que la DAME y plante une grande croix. Elle me dit : «C’est là qu’il faut amener les gens. Il faut tenir la jeunesse à l’écart du paganisme moderne. Qu’ils s’y donnent à fond !» |
ROME |
Puis, je vois une fois encore ROME. La DAME fait passer son doigt au-dessus de ROME en signe d’avertissement et dit : «Ah ! Ah ! Pourquoi donc ne pas commencer par là ? Il faut tout transformer.» C’est comme si, de ses mains, elle entourait le VATICAN et se mettait à creuser le sol par en dessous et à tout chambouler. |
LES PAYS-BAS |
Je vois ensuite les PAYS-BAS. La DAME dit : «Les PAYS-BAS aussi arrivent sur une pente glissante.» Je vois la jeunesse des PAYS-BAS, des jeunes et des enfants au bord d’une pente. La DAME dit : «Ils sont près d’une pente !» |
LE GOUFFRE |
Puis, j’ai l’impression que la DAME m’emmène quelque part. Je vois deux très hautes montagnes. Entre les deux, il y a un gouffre, un précipice noir, très profond. Soudain, je me retrouve autant dire transportée sur l’une des montagnes. La DAME dit : «Regarde» Et je vois un gouffre au milieu du monde. Tout d’un coup, on dirait que la DAME rapproche les deux montagnes l’une de l’autre. Elle dit : «Il faut refermer le gouffre.» |
CHANGER LES LOIS |
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. La DAME dit : «Mon enfant, tu vois le pape dans ses ornements pontificaux, les deux doigts levés. Écoute bien ! La doctrine est juste, mais le pape est en droit de changer les lois. Qu’il persévère !» Je continue à voir le pape assis, les deux doigts levés. Je le vois ensuite dans une grande salle de réunion. La DAME me dit : «Mon enfant, les lois peuvent être changées. On peut, on doit les changer. Il faut que les classes sociales se rapprochent. Qu’ils persévèrent à ROME et donnent l’exemple au monde entier ! Pense à ça et dis-le – et je te le répète – : en effet, l’amour est le premier commandement, viennent ensuite la vérité et la justice qui lui sont liées comme par un arc.» |
LA DOCTRINE DU CHRIST |
La DAME reprend : «Mon enfant, regarde.» Je vois alors un «50» entre la DAME et le pape. La DAME dit : «Il va falloir travailler dur en cette année qui vient et… pas seulement en paroles. La doctrine du CHRIST est juste. Pourquoi ne l’observe-t-on pas de façon juste et en détail ?» Je vois à présent, tout autour de moi, de petits points et, au milieu, un grand point rouge. De la main, la DAME appuie fortement sur le rouge et dit : «C’est ça le plus important. On ne l’observe pas bien. Un retournement complet est nécessaire. S’ils ne donnent pas suite aux avertissements, ils périront et en arriveront là.» Je vois alors de nouveau les montagnes et le gouffre. Puis, une fois encore, je vois le pape. La DAME dit : «Il lui suffit de donner les ordres et cela se fera. » Je vois ensuite l’ITALIE et de hauts prélats étrangers ; je vois le pape assis avec des cardinaux et des évêques autour de lui ; ils sont dans une salle de réunion au VATICAN. La DAME me dit qu’il promulgue un décret. Je vois alors un pont jeté entre les classes supérieures et les classes inférieures. La DAME dit : «C’est vers ça qu’il faut aller. Pense à l’amour et à la justice. Que tous ceux qui croient, coopèrent à faire le bien.» |
CELA SE VÉRIFIERA AVEC LES ANNÉES |
Je demande alors : «Mais êtes-vous bien la DAME ?» 23 . Elle me regarde avec un sourire et dit : «Ton directeur spirituel doit te croire. Il a suffisamment de preuves. Dis-lui ceci : il a de bonnes intentions et il porte en lui l’amour, y compris pour son travail. Pour le reste…» La DAME fait alors un gentil mouvement de la tête et des mains, à la manière d’une bonne maman et elle ajoute : «Pour le reste, qu’il ne se fasse pas de souci. Sa vie, telle quelle, est menée. La preuve a été donnée pour vous. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. Cela se vérifiera avec les années. Dis-le lui.» J’ai très peur en entendant ces derniers mots et je me dis : avec les années ? Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Puis la DAME disparaît. |
20ème MESSAGE (16 DÉCEMBRE 1949)
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PAUVRE ALLEMAGNE | |
J’entends la DAME qui dit, tout en lançant un regard très sévère et en faisant aller et venir son doigt en signe d’avertissement : «Pauvre, pauvre ALLEMAGNE. Prends donc les croix et plante-les au milieu ! Réveille donc les hommes d’Église ! Commence par en bas. Il faut ramener le petit peuple à Lui. Sache que ça fonctionne ainsi !» Et la DAME ferme le poing et me le montre. Elle le fait avec force ; elle brandit même le bras et le poing vers moi ! | |
DE LOURDS NUAGES AU-DESSUS DE LA BASILIQUE SAINT-PIERRE | |
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. La DAME tient la main au-dessus et dit : «Il faut à tout prix la protéger. L’autre esprit s’infiltre incroyablement.»
J’ai alors, sous les yeux, plein de nuages, des blancs et des rouges, qui passent pêle-mêle. On dirait qu’ils se frôlent et se traversent à toute vitesse. Je vois en dessous les silhouettes de toutes sortes de coupoles et de clochers qui s’entremêlent et se frôlent. La DAME porte mon attention sur cette image ; puis, on dirait que, des mains, elle écarte les nuages. |
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Je vois alors une surface bleue très profonde et, au milieu de cette surface bleue, une lumière crue, comme une étoile toute brillante qui scintille sous mes yeux. De son index, la DAME tapote sur cette lumière, très délicatement, et pourtant avec une telle force que j’entends, pour ainsi dire, les coups comme si elle frappait avec un marteau. Elle dit alors : «C’est là qu’il leur faut aller.» Je vois alors en dessous de lourds nuages très noirs, et la coupole de la basilique Saint-Pierre. J’entends la voix qui dit : «Un combat va s’engager. C’est violent, ça va s’embraser. Nous sommes encore loin d’être au bout.» |
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ŒUVRER PAR DES ACTES | |
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CHARITÉ, ÉQUITÉ | |
Au-dessus du pape et de la basilique Saint-Pierre, je vois alors les mots : Charité, Équité». C’est écrit en grosses lettres. La DAME dit : «C’est là, la grande erreur de ces temps. Si on ne les met pas en pratique, ça ne va cesser d’empirer et le monde va s’enfoncer, s’enfoncer. Chacun doit veiller personnellement à mettre cela en pratique» C’est alors comme si la DAME me mettait une croix dans la main et, tout en se désignant elle-même de la main, elle dit : «Pas moi, mais la Croix !»
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PÉRIODE DE COMBATS ET DE CALAMITÉS | |
Elle me fait ensuite lire un tableau sur lequel est écrit : «50 - 51 - 53» et elle dit : «Cette période verra un combat et des catastrophes.» Elle étend alors une main protectrice au-dessus de la coupole et met l’autre devant ses yeux. Je ressens une affreuse douleur qui me brûle la main. Je dis : «C’est insupportable !» La DAME dit alors avec autorité : «Cet esprit va continuellement essayer de s’infiltrer sous plein de formes, lentement, subtilement. Cela va s’infiltrer si subtilement que les peuples ne les reconnaîtront pas. Une nouvelle fois, je t’avertis de transmettre cela»
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P. LOMBARDI |
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Puis, je vois l’Italie. J’y vois un homme simple, sobre, un membre du clergé. On dirait qu’il est en train de parler au milieu d’un grand nombre de gens. La DAME sourit et porte mon attention sur cette scène. Tandis que j’observe, elle dit : «Ce LOMBARDI, il s’y prend bien. Il œuvre dans le sens que Nous voulons.» 24 Je vois ensuite, devant moi, deux rangées d’églises différentes. On dirait que la DAME se dirige vers le premier rang et qu’elle fait passer très légèrement la main sur cette rangée. Je vois les églises tomber toutes ensemble et disparaître.
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LE CENTRE | |
La DAME reprend alors : «Mon enfant» et elle trace un genre de losange devant moi, «mon enfant, c’est le centre.» Je vois maintenant une coupole entourée d’un mur ayant la forme qu’elle vient de tracer. Je m’aperçois soudain que c’est la coupole de la basilique Saint-Pierre. Tout autour, un mince ruisseau coule, délimité par une mince bande noire. La DAME porte mon attention sur tout ça et reprend : «C’est le centre.» Elle fait alors aller et venir son doigt très lentement et avec insistance puis elle reprend : «Veillez à ce que cela reste le centre ! Les esprits du monde sont en train de détruire ce centre. Je vous aiderai.» Maintenant, je vois que la DAME tient de nouveau la main au-dessus du pape et de la basilique Saint-Pierre. Voilà que tout à coup, sur ma gauche, j’aperçois une grande patte noire aux longues griffes acérées. On dirait que cette patte fouille tout dans la basilique Saint-Pierre. Ça me fait très mal. Tout devient rose et rouge sous mes yeux. La patte se met alors à planer au-dessus de tout cela et, au même instant, je vois voler un aigle noir. Il vole à grands coups d’aile vers la gauche. |
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L’ALLEMAGNE ET L'ITALIE | |
Je vois, à ma droite, l’ALLEMAGNE. J’entends alors la DAME qui dit : «ALLEMAGNE, tu es avertie !» Je vois maintenant un triangle tracé au-dessus de l’ALLEMAGNE. La DAME dit : «L’ESPRIT DU TRIANGLE essaie de s’infiltrer sous une autre forme. Les personnes sont bonnes, mais elles sont tiraillées de tous côtés et ne voient plus d’issue. Pauvre ALLEMAGNE ! Elles vont être et elles sont victimes de l’autre grand.»
Tout à coup, je vois devant moi un évêque allemand dans ses ornements sacerdotaux, un homme âgé, imposant. À ma droite, un laïc prend place, lui aussi un homme imposant. J’entends : «L’évêque en son domaine, et là quelqu’un vient dans l’autre domaine. Mais c’est pour plus tard. L’ALLEMAGNE va tenter de s’en sortir, l’ITALIE de même.»
Je vois alors de nouveau ce simple ecclésiastique avec des gens tout autour de lui. La DAME dit : «Il essaie d’apporter le vrai parmi les gens.» Elle me dit ensuite : «Tu dois diffuser cela, n’hésite pas à le dire !» Et la DAME, tout d’un coup, a disparu.
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21ème MESSAGE (14 FÉVRIER 1950)
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LES JEUNES |
Je vois la DAME debout. Elle me dit : «Mon enfant, je viens ici pour te dire quel est mon message. Il faut œuvrer, et même très dur !» La DAME fait alors un mouvement des mains comme pour inviter différentes personnes à approcher. Je vois ensuite plein de jeunes, jeunes filles et jeunes hommes. |
Cette image s’efface soudain et revoilà la DAME. On dirait qu’elle fait signe aux jeunes de venir se placer devant elle. Elle dit : «Je ne les vois pas encore, les légions de jeunes hommes et de jeunes filles. Pourquoi ne pas commencer par là, pourquoi néglige-t-on cela ?» Et on dirait qu’elle cherche autour d’elle, du regard, où ils sont. Elle dit ensuite : «C’est pourquoi je viens ici pour attirer votre attention là-dessus. Ceci est également destiné à l’ALLEMAGNE» |
LA SIMPLE CROIX |
Puis, la DAME continue : «Il y a dans le monde un grand courant qui tend au bien. Voilà justement pourquoi l’autre esprit est à l’œuvre. Cet esprit est en train d’influencer le monde et de le corrompre. Les hommes ne sont pas mauvais en soi, mais faibles.» La DAME tient alors, de nouveau, une croix dans la main. J’ai l’impression qu’elle la place sur une hauteur. Puis elle dit : «Est-ce que tu vois cette croix ? C’est à elle qu’il va falloir ramener l’humanité. Je le leur demande instamment : qu’ils n’oublient pas, dans ce monde moderne à la technique moderne, cette simple croix.» |
AGIR AVEC LES MOYENS MODERNES |
Je vois ensuite le pape et tout le VATICAN autour de lui. Tout d’un coup, j’ai l’impression que la DAME se tient au-dessus de tout cela. Je vois ensuite de grosses gouttes qui tombent sur le VATICAN ; les gouttes viennent de la DAME. Sur un ton d’avertissement, elle dit : «Cette Église a encore une chance, mais je n’en dis pas plus à ce sujet. Je viens de parler du monde moderne. Pourquoi ROME ne recourt pas davantage aux moyens modernes, pourquoi n’œuvrent-ils pas davantage dans l’esprit moderne ? Qu’ils saisissent ces moyens pour gagner à leur cause l’esprit de ce monde ! D’autres prendront soin du corps. C’est à l’Église de façonner l’esprit. Une chance sans pareille leur est offerte, étant donné que l’humanité est en quête. Ce n’est plus contre les nations, mais contre l’esprit.» |
L’AMÉRIQUE ET LA RUSSIE. LE JAPON. L’INDONÉSIE 25 |
La DAME poursuit : «Il va y avoir là un grand combat : l’AMÉRIQUE et la RUSSIE ; ça s’approche.» Je ressens d’affreuses douleurs dans les mains. La DAME dit alors : «Le JAPON va se convertir.» Je ne sais pas quoi en penser. Je sens venir ensuite une affreuse douleur sur l’INDONÉSIE ; la DAME me la fait ressentir dans la main. |
IL Y A ENCORE UNE CHANCE |
La DAME dit ensuite : «Si ROME est prête à agir comme il faut, de nouvelles impulsions viendront de tous côtés.» Je vois alors le VATICAN. De nouveau, la DAME se tient pour ainsi dire au-dessus. Elle fait un mouvement des mains comme si elle plaçait différentes églises tout autour du VATICAN. La DAME dit ensuite comme si elle se parlait à elle-même : «Il y a encore une chance. Ce pape doit prendre conscience de la grande œuvre qu’il lui faut accomplir en ce temps.» |
L’ALLEMAGNE |
Elle me montre ensuite l’ALLEMAGNE et dit : «Demande donc que le pape envoie des lettres apostoliques. L’ALLEMAGNE a en effet tellement besoin du bon esprit. Cet esprit, ils peuvent l’apporter.» Je vois un archevêque en ALLEMAGNE, un homme imposant. J’entends la DAME dire : «Il va mener un combat.» La DAME écarte ensuite l’index et le majeur et, de ces deux doigts, elle décrit une ligne en zigzag au-dessus du centre de l’ALLEMAGNE et dit : «Agissez sur la jeunesse d’ALLEMAGNE, vous tous qui en avez la charge ! Je ne vous le dis pas pour rien.» Et puis, la DAME disparaît. |
22ème MESSAGE (27 MAI 1950)
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DU TEMPS POUR LE SPIRITUEL | |
Je vois la DAME debout. Elle me dit en regardant la paume de ses mains : «Mon enfant, je vois des mains encore et toujours vides. Je te demande de rapporter que c’est vraiment ma ferme intention de former, justement parmi ce noyau de gens, un groupe qui veuille le bien et fasse le bien. Écoute bien ! On consacre beaucoup de temps aux choses matérielles. Qu’ils consacrent du temps aussi aux choses spirituelles. C’est si urgent ! J’aimerais que ce cercle de gens finisse par en prendre conscience. Je te le répète : ces catholiques doivent travailler dur. Un grand danger menace. Une sorte de duel attend l’Italie.»
La DAME me fait voir de nouveau la basilique Saint-Pierre et dit : «Il y en a d’autres qui s’activent à former quelque chose de même dimension, mais dans d’autres directions.»
«En ALLEMAGNE, il faut travailler dur. Heureusement, on a entrepris certaines choses pour œuvrer de nouveau plus et mieux parmi les croyants. Mais c’est loin de suffire. L’ALLEMAGNE, surtout, doit être vigilante. On joue par là un rôle malhonnête, avec l’ALLEMAGNE»
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LES JEUNES |
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Je vois à présent un très grand groupe de jeunes gens rassemblés autour de la DAME. Elle les regarde et les désigne d’un geste. Puis elle dit : «Mon enfant, qu’ils entreprennent…» – de nouveau, elle désigne de la main le groupe autour d’elle – «… de ramener les jeunes à la forme de religion qu’il faut. C’est difficile et dur pour ceux qui veulent s’engager à faire ça. Mais je n’insisterai jamais assez dans ce sens. Il est grand temps de s’y mettre.» | |
LE PREMIER ET PRINCIPAL COMMANDEMENT | |
De la main, la DAME décrit à présent une sorte d’arc de cercle et dit : «C’est pour plus tard.» Je ne sais pas ce que cela veut dire.
La DAME dit ensuite : «Tu verras qu’après bien des malheurs et des calamités, on replantera la croix. Que chacun y mette du sien, selon ce qu’il peut. Et je porte de nouveau votre attention sur le premier et principal commandement : l’Amour, l’Amour du prochain.» Et la DAME disparaît d’un coup. |
23ème MESSAGE - 15 AOÛT 1950 (ASSOMPTION) | |
L’ORIENT |
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Je vois un personnage de type oriental portant un long vêtement et un turban. Il s’incline à trois reprises, les bras croisés et la paume des mains tournée vers le bas. Ensuite, les bras écartés, il s’incline de la même façon, cette fois la paume des mains tournée vers le haut.
Puis, je vois plein de signes étranges : petites courbes, petits traits, points, une sorte de lettre semblable à notre J et différents signes encore, détachés les uns des autres. Cela me fait penser à une sorte de langage. Je vois ensuite un mur. Le mur décrit des courbes le long d’une pente comme s’il descendait d’une montagne. J’en ressens une affreuse douleur. |
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FORMOSE |
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Voici, tout à coup, un animal. C’est un animal symbolique que nous ne connaissons pas. Je vois ensuite des crabes et de grandes étoiles de mer. Puis, je vois une île devant moi. Le nom m’est donné : c’est l’île de FORMOSE.
Il y a au sud, une île plus petite. Il me faut alors m’écarter un peu de la gauche et faire, au-dessus de l’île, comme si je descendais. Et j’entends dire : «AMÉRIQUE, tu te vois mise en garde ici !» Je sens que quelque chose doit venir sur cette île.
Lutte politico-chrétienne Il me faut ensuite joindre les mains et lever les yeux vers la gauche. Je vois la DAME. Je l’entends dire : «C’est l’époque de la lutte politico-chrétienne. Cela, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises. De grands évènements vont à présent s’intensifier. Le chaos dont j’ai parlé est en cours. Les calamités sont arrivées, les gouvernements ont démissionné, et c’est loin d’être tout. Fais bien attention, mon enfant, le combat va s’engager. Je te montre ces quatre doigts et décris un cercle autour d’eux. Un prince va régner, un règne très bref et puissant. Tu ne t’en apercevras pas dans ton cercle restreint.»
La DAME dit ensuite : «Regarde.» Alors que je me tiens près d’elle, je vois soudain des animaux qui se placent devant elle. «Regarde», répète la DAME ; je vois alors devant elle, sur sa gauche, un loup. Juste devant elle, un autre loup ou un chien arrive, tenant un flambeau dans la gueule. Une lionne se met à côté de lui. Devant la DAME, bien sur sa droite, un grand aigle arrive. «Regarde», répète encore la Dame.
Elle fait à présent un signe vers le haut et je vois une colombe blanche. La DAME dit : «Ceci est un esprit nouveau qui va venir.» Je vois alors des rayons qui partent de la colombe ; ils se dirigent vers le bas : deux rayons au centre, deux rayons à droite et deux rayons à gauche. La DAME dit : «Tu en comprendras le sens plus tard.» Ensuite, je revois la DAME avec ces animaux et la colombe. De nombreuses étoiles apparaissent alors tout autour.
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L’EST ET L’OUEST | |
La DAME semble ensuite descendre une marche. Elle dit : «Viens.» On dirait que nous arrivons maintenant sur un grand plateau. Nous nous arrêtons au milieu. La DAME dit alors : «Tu vois ça ?» Elle fait un geste allant de l’EST à l’OUEST. Puis elle étend les bras en grand ; j’ai l’impression qu’elle place, sur ce plateau, deux murs l’un en face de l’autre. Elle prolonge les murs sur une longue distance. Soudain, la DAME se trouve autant dire au-dessus. Elle me dit : «Ce n’est rien.» Et elle montre d’un geste l’EST et l’OUEST. Elle étend alors les mains et ferme le poing, d’abord le droit puis le gauche. Elle dit ensuite : «Écoute bien le nombre de fois que je frappe ; tu vas le faire toi aussi.» Je serre les poings avec elle, et la DAME compte à voix haute pendant que nous faisons s’entrechoquer nos poings l’un contre l’autre. «Trois fois», dit la DAME. «La moitié d’entre eux, c’est l’ET» Je vois alors les BALKAN et la GRÈCE entourés d’une grande chaîne, de même que l’ALLEMAGNE DE L'EST. On dirait que la DAME attache ces pays en serrant fort sur la chaîne. Je vois qu’une partie est restée libre. À l’arrière-plan, je vois quelqu’un qui est assis, la tête appuyée sur la main. La voix me dit : «Les travailleurs et les penseurs de la destruction du monde.» |
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LA VICTOIRE EST A NOUS | |
Puis une scène orientale m’apparaît. Nous refaisons l’escalade de la même montagne, en haut de laquelle se trouve de nouveau un plateau. Nous nous arrêtons là. La DAME porte mon attention sur quelque chose qui est par terre. «Viens», dit-elle et elle montre le sol. Je vois une lourde poutre et il me faut la repousser. Je vois alors brusquement s’ajouter une traverse. Le tout forme une croix.
Je regarde de nouveau la DAME et dis : «Comment dois-je Vous appeler ?» Mon directeur spirituel m’a demandé de reposer cette question à la Dame. Elle sourit et fait un geste comme pour dire : ils le demandent encore ? Elle me répond : «Dis-leur simplement : la DAME» La DAME continue comme si de rien n’était. Elle me montre la poutre qui a été écartée et dit : «La chrétienté.» Elle fait à présent un mouvement des mains et des doigts comme si tout éclatait en morceaux et se mettait à tourbillonner. C’est pour représenter symboliquement la chrétienté. La DAME dit : «Tu diras ceci : chrétienté, tu ne connais pas le grand danger qui te menace. Il y a un esprit qui vise à te saper. Mais…» – de la main, elle fait un signe de bénédiction – «… la victoire est à Nous !»
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ANGLETERRE | |
La DAME poursuit : «Je t’emmène et je vais te montrer.» Je vois alors l’ANGLETERRE. Et j’ai l’impression que la DAME pose le pied sur l’ANGLETERRE. Tout en faisant aller et venir le doigt en signe d’avertissement, elle dit : «Pourquoi être si rigide en tout ? Ne peux-tu pas revenir à la simplicité ?» Elle semble faire alors une grande couronne au-dessus de l’ANGLETERRE et dit : «On va tirer là-dessus aussi.» On dirait alors que la DAME perce la couronne de petits trous sur sa circonférence et qu’elle y fait passer des rubans qu’elle attache tous à l’ANGLETERRE. Elle enlève alors son pied de l’ANGLETERRE et dit : «Non, ANGLETERRE, ce n’est pas votre bonne politique.» Tout d’un coup, le roi d’ANGLETERRE apparaît devant moi. On dirait qu’il effectue un brusque demi-tour. Après lui, je vois aussi, sur le côté, CHURCHILL, au-dessus de l’ANGLETERRE, mais je ne vois que sa tête.
La DAME porte alors mon attention sur quelqu’un et je vois soudain un évêque, mais pas un évêque de notre Église. Je comprends intérieurement : c’est l’évêque de CANTERBURY. La DAME le regarde et fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement. Par derrière apparaissent alors un grand nombre de flèches de clocher. Tout en me les montrant du doigt, la DAME dit : «Là, il va y avoir du changement.» Mais j’ai l’impression que ce sera pour plus tard.
Puis, je vois le pape sur notre gauche, les deux doigts levés. De l’autre côté, en face de lui, se tient l’évêque de CANTERBURY. Un autre ecclésiastique apparaît soudain à ses côtés ; il porte une perruque blanche faite de faux cheveux raides ondulés ou bouclés, et un long vêtement au jabot blanc. 26 La DAME se tient debout, au-dessus de leurs têtes et dit : «Regarde !» En partant du côté du clergé anglais, elle passe un doigt au-dessus de la tête des ecclésiastiques anglais avant de le passer entre les deux doigts écartés du pape.
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LA CORÉE |
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Cette image s’efface à son tour et je vois écrit : «51 53». La DAME me fait voir cela. Je reçois tout d’un coup quelque chose dans la main. C’est comme si je devais l’attraper en l’air. Ça arrive de très haut. J’entends la voix qui dit : «Des météores. Prêtes-y attention»
Puis, la DAME dit : «Viens !» Nous continuons. La DAME dit : «Le combat en CORÉE est trompeur et le début de grands malheurs.» Je vois ensuite qu’on établit, par intervalles, des délimitations.
Puis, je vois quelqu’un, assis, la tête appuyée sur la main, plongé dans ses pensées. Je comprends intérieurement que c’est un chef d’État russe. STALINE ou LÉNINE me semble-t-il. J’entends subitement une voix près de moi : «Je vous ai mis en garde contre ce danger.»
Je vois ensuite l’hémisphère du globe et je dois regarder par-delà. Tout en en tenant dans la main pour ainsi dire le coin gauche, il me faut dire : «Là, je vois très loin et je le tiens bien.» Il me faut alors descendre de l’hémisphère en obliquant vers la droite et tracer plus loin une ligne droite. Une terrible angoisse s’empare alors de moi.
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ENCYCLIQUES | |
«Nous continuons», dit la DAME. Je vois alors la partie supérieure de l’ITALIE et je dois la saisir de la main. Je vois ensuite l’ITALIE DU SUD et c’est pour ainsi dire comme si je retenais le talon de l’ITALIE de mon pouce tout en mettant les quatre autres doigts sur l’ITALIE DU SUD. C’est ce que je dois faire. J’entends alors la DAME qui dit : «Non, ce n’est pas du tout comme il faut. Où sont les Encycliques ?» Il me faut faire alors un mouvement et croiser les mains l’une sur l’autre, en les tenant levées.
Je vois des mains vides et encore des mains vides. Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre et j’entends la DAME qui dit : «Connaissez-vous bien votre pouvoir ? Mais connaissez-vous votre doctrine ?»
Elle écrit alors «Encycliques» et dit : «C’est bien, appliquez-les donc ! Inondez-en la droite et la gauche, le haut et le bas ! Êtes-vous bien conscients…» – elle ferme le poing – «…que ce pouvoir a un tel pouvoir ?» Elle me montre ensuite un «1», un «2» et un «3». Après cela, je vois un livre et une main qu’on pose dessus.
La DAME dit : «Regardez vos lois.» On dirait que la DAME étire quelque chose qui se fait de plus en plus long et large. Tout en faisant cela, la DAME dit : «Sachez bien que votre temps est là !»
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CHAOS | |
Elle m’emmène ensuite sur un pente et dit : «Urbi et Orbi. 27» Du haut de la pente, elle regarde alors avec moi la basilique Saint-Pierre et dit : «Pourquoi se cramponner comme ça ? Ayez donc plus de largesse d’esprit !» Elle m’emmène maintenant dans un espace vide et dit : «C’est vers ça qu’il faut aller.» Je perçois alors une sorte d’angoisse et j’entends une voix : «De tout ce chaos sortira d’abord un combat et seulement après viendra un essor.» Une grande mélancolie m’envahit soudain. En partant, la Dame dit : «Je reviendrai te porter des messages.» |
24ème MESSAGE 28 (16 NOVEMBRE 1950)
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LA DAME SUR LE GLOBE. |
La DAME de tous les Peuples Je vois la DAME debout sur le globe. Elle me montre le globe et me dit : «Mon enfant, je me tiens sur ce globe parce que je veux qu’on m’appelle la DAME DE TOUS LES PEUPLES» Les mots «de tous les Peuples» s’inscrivent en demi-cercle au-dessus de sa tête. |
LES PIEDS POSÉS SUR L'ANGLETERRE ET L'ALLEMAGNE |
La DAME continue : «Je t’ai dit : être missionnaire en son propre pays. Et à présent, je veux te montrer quelque chose.» De nouveau, la DAME me montre le globe et, les pieds bien serrés, elle se tient debout sur l’ALLEMAGNE. La DAME fait alors un mouvement comme si elle posait le pied sur l’ANGLETERRE et elle dit : «Voilà, j’ai au moins un pied dessus.» Puis elle repose le même pied sur l’ALLEMAGNE et serre les pieds comme avant. Les mains une nouvelle fois tendues, elle pose un regard affligé sur l’ALLEMAGNE. La DAME dit alors : «Mon enfant, j’ai posé les deux pieds sur elle. Il faut que l’ALLEMAGNE soit sauvée. Le FILS t’a conduite justement ici 29 pour que tu le comprennes mieux.
J’ai fait guérir beaucoup de malades.»
Elle me fait voir une carte et y montre un endroit ; je reconnais clairement LOURDES. Elle me montre ensuite d’autres endroits ; mais je ne sais lesquels. La Dame dit : «Comprends-tu enfin ce que je veux ici ? Il y a tant d’âmes malades ici ; il faut les sauver. Pourquoi tant de membres du clergé partent d’ici, l’ALLEMAGNE, pour les missions ? Qu’ils restent donc ici ! Il y a tant de travail à faire.»
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APPEL A L'ACTION EN ALLEMAGNE |
Ensuite la DAME me montre quelque chose ; je vois le VATICAN tandis qu’elle dit : «Que le pape envoie donc des moyens et exhorte le clergé, sinon l’ALLEMAGNE va se perdre. On assiste à une apostasie de grande, très grande ampleur. Les gens ne veulent faire aucune offrande pour de nouvelles églises et de nouveaux bâtiments. Il faut pousser le clergé à changer ça. C’est un travail difficile. Je ne fais que prévenir. Les autres s’activent à détacher le peuple allemand de ROME» Je vois brusquement, devant moi, une tête de mort et, devant elle, deux os entrecroisés. La DAME prend la tête de mort et les deux os et elle les dépose à ses pieds, sur l’ALLEMAGNE. Elle dit ensuite : «Le FILS veut accorder sa protection particulière et Il m’a envoyée pour aider l’ALLEMAGNE. Mais il faut les pousser à faire ce que je dis.» |
PARTIR DE LA BASE |
Je vois ensuite de nombreux petits enfants se regrouper autour d’elle. Ils la regardent d’un air émerveillé. La DAME désigne les enfants ; à ma gauche, à une grande distance de la DAME et des enfants, je vois alors des hommes et des femmes. La DAME rapproche les mains et dit : «L’ALLEMAGNE doit commencer à ramener l’unité, chacun chez soi dans sa propre maison. Les enfants doivent de nouveau ne faire qu’un avec leur père et leur mère. Qu’ils s’agenouillent ensemble et prient le chapelet !» La DAME semble alors disperser les enfants et dit : «Il faut que cela parte de la base et s’étende ensuite au monde. Puis il faut se remettre à beaucoup pratiquer la charité. Il faut qu’on en vienne à une grande action parmi les catholiques. On peut le faire en diffusant cela, en prêchant davantage là-dessus dans les églises. Dans l’ensemble, plus d’action !» Entre-temps, j’ai l’impression que la DAME pousse les gens. «Il est de la plus haute importance que cela se fasse. Il y en a d’autres qui s’emploient à détruire l’ALLEMAGNE. Le peuple est prêt à présent. Dis-le leur, dis-le leur !» La DAME fait alors du doigt un mouvement en signe d’avertissement : «Qu’ils travaillent dur !» |
LA GRANDE CHANCE DE ROME |
Puis, je vois une nouvelle fois le pape. La DAME dit : «Le pape y satisfera si on le lui demande.» La Dame étend alors les mains sur l’ALLEMAGNE en les croisant l’une sur l’autre.
Elle quitte ensuite l’ALLEMAGNE et je vois tourner le globe sous ses pieds. La voici une nouvelle fois debout sur le globe. Elle me montre ROME. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement et dit : «Que le pape continue toujours dans ce sens ! ROME a une grande chance à saisir.»
Je vois différentes églises. D’un geste de la main, la DAME fait tomber, pour ainsi dire, les églises par terre. À l’arrière-plan, je vois alors la grande coupole du VATICAN. La DAME dit : «C’est maintenant la grande chance, à condition que le pape fasse ce qu’il a l’intention de faire.» D’un geste de protection, la DAME étend alors la main au-dessus du pape.
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TROUBLES SUR LE MONDE |
Puis, elle dit : «De grands troubles viennent sur le monde. Les Russes n’en restent pas là.
C’est pourquoi je dis : je suis la DAME DE TOUS LES PEUPLES» En disant cela, elle met très fortement l’accent sur «tous». |
28 Le 1er novembre 1950, le pape PIE XII proclame le dogme de l’ASOMPTION de la SAINTE VIERGE. C’est un moment marquant dans le corpus des messages et ça en constitue un des tournants. C’est en effet juste après cette proclamation dogmatique que la VIERGE MARIE se nomme pour la première fois «la DAME DE TOUS LES PEUPLES». Dans les messages suivants, elle va donner sa prière et porter notre attention sur l’image. Pour la première fois aussi, elle parle du dernier et du plus grand dogme marial de MARIE CORÉDEMPTRICE, MÉDIATRICE et AVOCATE.
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