10/11/2010
PRIÈRES D'ABANDON, DON DE SOI-MÊME, MESSE INTÉRIEURE
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PRIÈRE D'ABANDON suivie de LA PETITE MESSE INTÉRIEUR |
PRIÈRES D'ABANDON
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CHARLES DE FOUCAULT
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Mon PÈRE,
Je m'abandonne à toi, Fais de moi ce qu'il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, Je te remercie. Je suis prêt à tout, j'accepte tout, Pourvu que ta volonté Se fasse en moi, En toutes tes créatures, Je ne désire rien d'autre, mon DIEU. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon DIEU, Avec tout l'amour de mon cœur, Parce que je t'aime, Et que ce m'est un besoin d'amour De me donner, De me remettre entre tes mains sans mesure, Avec une infinie confiance Car tu es mon PÈRE .
BIENHEUREUX CHARLES DE FOUCAULT (1858/1916)
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SAINTE ÉDITH STEIN
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Laisse-moi, Seigneur, marcher sans voir sur les chemins qui sont les tiens. Je ne veux pas savoir où tu me conduis. Ne suis-je pas ton enfant ?
Tu es le PÈRE de la Sagesse et aussi mon PÈRE. Même si tu me conduis à travers la nuit, tu me conduis vers toi.
Seigneur, laisse arriver ce que tu veux : je suis prête, même si jamais tu ne me rassasies en cette vie. Tu es le Seigneur du Temps.
Fais tout selon les plans de la Sagesse. Quand doucement tu appelles au sacrifice, aide-moi, oui, à l’accomplir. Laisse-moi dépasser totalement mon petit moi, pour que morte à moi-même, je ne vive plus que pour toi !
SAINTE ÉDITH STEIN (1891/1942)
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JEAN-PAUL II
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Seigneur, voilà plus de soixante-cinq ans que Tu m'as fait le don inestimable de la vie, et depuis ma naissance, Tu n'as cessé de me combler de tes grâces et de ton amour infini. Au cours de toutes ces années se sont entremêlés de grandes joies, des épreuves, des succès, des échecs, des revers de santé, des deuils, comme cela arrive à tout le monde. Avec ta grâce et ton secours, j'ai pu triompher de ces obstacles et avancer vers Toi. Aujourd'hui, je me sens riche de mon expérience et de la grande consolation d'avoir été l'objet de ton amour. Mon âme te chante sa reconnaissance.
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Mais je rencontre quotidiennement dans mon entourage des personnes âgées que Tu éprouves fortement : elles sont paralysées, handicapées, impotentes et souvent n'ont plus la force de Te prier, d'autres ont perdu l'usage de leurs facultés mentales et ne peuvent plus T'atteindre à travers leur monde irréel. Je vois agir ces gens et je me dis : «Si c'était moi ?» Alors, Seigneur, aujourd'hui même, tandis que je jouis de la possession de toutes mes facultés motrices et mentales, je T'offre à t'avance mon acceptation à ta sainte volonté, et dès maintenant je veux que si l'une ou l'autre de ces épreuves m'arrivait, elle puisse servir à ta gloire et au salut des âmes. Dès maintenant aussi, je Te demande de soutenir de ta grâce les personnes qui auraient la tâche ingrate de me venir en aide.
Si, un jour, la maladie devait envahir mon cerveau et anéantir ma lucidité, déjà, Seigneur, ma soumission est devant Toi et se poursuivra en une silencieuse adoration. Si, un jour, un état d'inconscience prolongée devait me terrasser, je veux que chacune de ces heures que j'aurai à vivre soit une suite ininterrompue d'actions de grâce et que mon dernier soupir soit aussi un soupir d'amour. Mon âme, guidée à cet instant par la main de MARIE, se présentera devant Toi pour chanter tes louanges éternellement.
JEAN-PAUL II (1920/2005)
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SAINT IGNACE DE LOYOLA
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Prenez dans vos mains, Seigneur, ma liberté entière ;
Recevez ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté. Tout ce que j'ai Tout ce que je possède, C'est vous qui me l'avez donné. Je vous le rends et vous le livre sans réserve ; Pour le soumettre entièrement à votre Volonté. Donnez-moi seulement Votre Amour et votre Grâce Et je serai suffisamment comblé. Je ne demande rien au-delà. SAINT IGNACE DE LOYOLA (1491/1556) |
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SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS ET DE LA SAINTE FACE
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O mon DIEU ! TRINITÉ Bienheureuse, je désire vous aimer et vous faire aimer, travailler à la glorification de la Sainte Église en sauvant les âmes qui sont sur la terre et en délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire.
. Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m'avez préparé dans votre royaume ; en un mot je désire être sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, o mon DIEU, d'être vous-même ma sainteté. .
Puisque vous m'avez aimée jusqu'à me donner votre FILS unique pour être mon Sauveur et mon Époux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi ; je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu'à travers la Face de JÉSUS et dans son Cœur brûlant d'amour. .
Je vous offre encore tous les mérites des saints qui sont au ciel et sur la terre, leurs actes d'amour et ceux des saints anges ; enfin, je vous offre, o Bienheureuse TRINITÉ, l'amour et les mérites de la SAINTE VIERGE, ma MÈRE chérie ; c'est à elle que j'abandonne mon offrande, la priant de vous la présenter. Son divin FILS, mon Époux bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit : «Tout ce que vous demanderez à mon PÈRE en mon Nom, il vous le donnera !» Je suis donc certaine que Vous exaucerez mes désirs ; je le sais, o mon DIEU, plus vous voulez donner, plus vous faites désirer. Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah! Je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais Seigneur, n’êtes-vous pas le Tout-Puissant ? Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie… .
Je voudrais vous consoler de l’ingratitude des méchants et je vous supplie de m’ôter la liberté de vous déplaire ; si, par faiblesse, je tombe quelquefois, qu'aussitôt votre divin regard purifie mon âme, consumant toutes mes imperfections comme le feu qui transforme toutes choses en lui-même. .
Je vous remercie, Ô mon DIEU, de toutes les grâces que vous m’avez accordées, en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix ; puisque vous avez daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j’espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion. .
Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement. .
Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de vous-même. Je ne veux point d’autre trône et d’autre Couronne que vous, o mon Bien-Aimé ! A vos yeux, le temps n’est rien, un seul jour est comme mille ans ; vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous. .
Afin de vivre dans un acte de parfait amour, je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinies qui sont renfermés en vous, et qu’ainsi je devienne martyre de votre Amour, o mon DIEU ! . Que ce martyre, après m’avoir préparé à paraître devant vous, me fasse enfin mourir et que mon âme s’élance sans retard dans l’éternel embrassement de votre miséricordieux Amour. .
Je veux, o mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon cœur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que, les ombres s’étant évanouies, je puisse vous redire mon amour dans un face à face éternel ! .
SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS ET DE LA SAINTE FACE (1873/1897)
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MARTHE ROBIN
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Seigneur mon DIEU, vous avez tout demandé à votre petite servante ; prenez donc et recevez tout. En ce jour, je me remets à vous sans réserve et sans retour
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MARTHE ROBIN (1902/1981)
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SAINTE THÉRÈSE D'AVILA
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Je suis à toi, Seigneur,
pour toi je suis née, pour toi je veux vivre ; Seigneur, que veux tu de moi ? Je suis à toi car tu m'as créée,
je suis à toi car tu m'as appelée, je suis à toi car tu m'as attendue, sans toi, Seigneur, je me serais perdue, DIEU, Miséricorde, Éternelle Sagesse. Voici mon corps, ma vie et mon âme, je les remets entre tes mains, à toi pour toujours je me suis consacrée, que veux tu m'ordonner, ô bon Maître ? toi dont l'amour chaque jour nous rachète. Donne moi la mort ou la vie, donne moi l'ombre ou la gloire, donne moi le combat ou la paix, donne à ma vie la faiblesse ou la force, à tout je dis : Oui. Donne moi pauvreté ou richesse, donne moi la source ou le désert, donne moi la joie ou la tristesse, donne moi les épreuves ou donne moi le ciel, ma douce vie, soleil sans nuage. Seigneur, si tu me veux dans la joie, par amour pour toi je veux me réjouir, si tu me fais porter le poids du jour, pour toi je veux mourir à la peine, dis moi. où, dis moi comment. SAINTE THÉRÈSE D'AVILA (1515/1582)
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L'OFFRANDE D'AMOUR
d'après la vénérable CONCEPTIÓN CABRERA DE ARMIDA
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SURNOMMÉE «LA GRANDE CONCHITA»
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L'acte principal de l'Incarnation mystique est une offrande qui réalise, non pas en deux actes mais dans un même élan indivisible, l'offrande du CHRIST à son PÈRE et, en union avec Lui, par Lui et en Lui, l'offrande totale de notre propre vie pour le salut du monde et la plus grande gloire de la TRINITÉ ; le mouvement principal consiste dans l'oblation du VERBE à son PÈRE, accompagné de l'offrande personnelle et inséparable de nous-mêmes, celle-ci sans réserve, continuellement renouvelée, portant sur tout notre être, au cours de toutes les étapes de notre vie spirituelle, en union avec le CHRIST..
Le Seigneur a clairement expliqué, à maintes reprises, ce double aspect de l'unique offrande d'amour du CHRIST avec son Église. Mais cette offrande d'amour, quintessence de la spiritualité de la Croix, n'est qu'une oblation indivisible du VERBE incarné et de tous les membres de son corps mystique. Le CHRIST était seul sur la Croix à s'offrir à son PÈRE en expiation de tous les péchés du monde : .
maintenant, Il s'offre avec toute son Église, consciente de l'unité de cette offrande d'amour du CHRIST total.
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«Le VERBE ne s'est incarné et ne s'incarne encore dans les âmes que pour être crucifié. C'est la fin de toutes les incarnations mystiques... Ton VERBE vient de s'incarner mystiquement dans ton cœur.... Pour y être continuellement sacrifié non sur un autel de pierre, mais dans un temple vivant de l'ESPRIT-SAINT, par un prêtre et une victime qui, en une grâce inconcevable, a reçu de pouvoir participer à l'amour du Père. En effet, le PÈRE veut que Moi-même, uni à ton âme de victime, Je fasse que tu me sacrifies et m'immoles avec l'amour même du PÈRE en faveur d'un monde qui a besoin de ce choc spirituel et d'une grâce de ce genre pour se convertir, embrasser la Croix et se sauver.»
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(22 octobre 1907)
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L'âme ainsi crucifiée est appelée à vivre, non avec les perspectives étroites de ses soucis quotidiens, mais en union avec le CHRIST et sous les vastes horizons de la Rédemption du monde. Sa vie est valorisée à l'infini ; bien qu'elle soit si peu de chose par elle-même, elle acquiert une valeur infinie de glorification de DIEU et de salut des hommes à cause de son union avec la Personne même du VERBE incarné, Prêtre et Hostie. D'où l'incalculable valeur apostolique d'une telle vie. C'est le secret de la fécondité sans limites de la communion des saints. L’existence obscure et silencieuse de la MÈRE DE DIEU, au soir de sa vie, revêtait dans l'application des mérites du CHRIST, au bénéfice de l’Église naissante, une immense valeur co-rédemptrice incomparablement supérieure à tous les travaux des apôtres et aux souffrances de tous les martyrs. .
«L'incarnation mystique -déclarait le Seigneur- a pour fin l'offrande de moi-même dans ton cœur, comme victime expiatoire arrêtant à chaque instant la justice divine et obtenant les grâces du ciel.»
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(2 février 1911)
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L'ÉGLISE ET LE CHRIST NE FONT QU'UN DANS UNE MÊME ŒUVRE DE RÉDEMPTION
d'après la vénérable CONCEPTIÓN CABRERA DE ARMIDA SURNOMMÉE «LA GRANDE CONCHITA»
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«CECI EST MON CORPS»
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«J'ai renouvelé mon offrande à la volonté de DIEU et je lui ai dit -Seigneur, j'accepte cette grâce de l'incarnation mystique avec toutes ses conséquences de joies et de peines, puisque Tu le veux ainsi et non parce que j'en suis digne.-
. Insistant sur ce que Lui-même indiquera de la manière d'employer cette grâce, Il m'a dit : .
«La fin principale de cette grâce est une transformation qui unisse tes vouloirs aux miens, ta volonté à la mienne, ton immolation à la mienne. Toute pure et toute sacrifiée dans ton corps et dans ton âme, tu dois t'offrir et M'offrir au PÈRE céleste à chaque instant, à chaque respiration, en faveur d'abord de mes prêtres et de mon Église, puis des Œuvres de la Croix, du monde entier, des bons et des méchants. Tu dois te transformer en charité, c'est à dire en Moi, qui suis tout Amour, tuant le «vieil homme», ne faisant avec Moi qu'un seul cœur, et une seule volonté»
«Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang» Je répète cela au PÈRE éternel, à chaque instant, sur les autels.
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«Rends-toi digne, autant que possible, d'offrir ton corps, ton sang, ton âme et tout ce que tu es, comme je te l'ai dit, en union avec cette immolation continuelle en faveur du monde. Reproduis ma vie en toi avec la marque du sacrifice, devenant un holocauste vivant à sa gloire. Seule, tu ne vaux rien, mais en union avec Moi tu accompliras ta mission sur terre en sauvant les âmes dans un holocauste secret connu de DIEU seul. La fin de l'incarnation mystique c'est la fusion de ma vie en toi, selon tout son déroulement sur la terre. Laisse-toi faire, t'ai-Je dit un jour, et aujourd'hui Je te répète : laisse-Moi venir à toi, et t'identifier avec Moi et te transformer par le moyen de ma vie divine dans ton cœur. Laisse-moi te posséder, te simplifier en DIEU, dans notre indivisible unité par l'ESPRIT-SAINT.
. J'attends tout cela de toi pour la réalisation de mes desseins très élevés. Si tu y correspond, tu seras le canal de nombreuses grâces pour le monde, car ce ne sera plus toi seule qui demandes et qui t'immoles mais Moi en toi, attirant dons et charismes pour les âmes. Tu dois sauver beaucoup d'âmes, les conduire à la perfection, attirer des vocations, obtenir pour les prêtres beaucoup de faveurs céleste, mais tout cela par le moyen que je t'ai donné, c'est-à-dire par le Verbe avec l'ESPRIT-SAINT.» .
(30 juin 1914)
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«Je veux que tu soies mon hostie et que tu aies l'intention, renouvelée le plus souvent possible de jour et de nuit, de t'offrir avec Moi sur toutes les patènes de la terre. Je veux que transformé en Moi par la souffrance, par l'amour et par la pratique de toutes les vertus, monte vers le ciel ce cri de ton âme en union avec Moi :.
«Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang» . Ainsi ne faisant qu'un par l'amour et la souffrance avec le VERBE Incarné, avec ses mêmes intentions d'amour, tu obtiendras des grâces pour le monde entier, tu m offriras Moi-même et toi aussi tu t'offriras, avec le ESPRIT-SAINT et par MARIE, au PÈRE éternel. . Telle est la fin et l'essence de mes œuvres de la Croix : un rassemblement de victimes unie à la grande Victime, Moi-même, toutes pures, sans le levain de la concupiscence ; elles seront marquées par le reflet de ma Passion, afin que s'élève vers le ciel un cri unanime : . «Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang» . Transformées en prêtres en union avec le Prêtre éternel, elles offriront au ciel, en faveur de l’Église et des prêtres, leurs frères, leurs corps crucifiés ne formant qu'un seul Corps avec le mien, parce qu'ils sont les membres de Celui qui est la Tête, le Christ Rédempteur.. ...une seule Hostie, une seule Victime un seul Prêtre s’immolant et M'immolant dans ton cœur en faveur du monde entier. Le PÈRE recevra avec complaisance cette offrande présentée par l'ESPRIT-SAINT, et les grâces du ciel descendront comme une pluie sur la terre. . Voilà le noyau central, le centre, l'ensemble concret et l'essence de mes Œuvres de la Croix. Il est évident que mon immolation, à elle seule, suffit et avec surabondance pour apaiser la justice de DIEU. Le plus pur christianisme, la fleur de l’Évangile, est-ce autre chose qu'unir toutes les victimes en une seule, toutes les souffrances, toutes les vertus et tous les mérites dans l'UN, c'est à dire en Moi, afin que tout cela prenne de la valeur et obtienne des grâces ? Que vise l'ESPRIT-SAINT dans mon Église sinon à former en Moi l'unité des volontés, des souffrances et des cœurs dans mon Cœur ? Quel fut le désir de mon cœur au cours de ma vie, sinon de réaliser l'unité en Moi par la charité, par l'amour ? Pourquoi le VERBE est-il descendu en ce monde sinon pour former avec sa Chair et son Sang très pur un seul sang afin d'expier et gagner les âmes ? .
L'Eucharistie a-t-elle un autre but que d'unir les corps et les âmes avec Moi, en les transformant et les divinisant ?
. Ce n'est pas seulement sur les autels de pierre, mais dans les cœurs, ces temples vivants de l'ESPRIT-SAINT, que l'on doit offrir au ciel cette victime en Lui ressemblant, les âmes elles aussi s'offrant en hosties, en victimes.....DIEU en sera profondément touché.» (6 juin 1916)
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En définitive l'offrande d'amour est l'exercice continuel du «sacerdoce royal» du Peuple de DIEU» . Si l'on relit attentivement les textes bibliques et les passages classiques de SAINT PIERRE et de SAINT PAUL sur le «sacerdoce des fidèles» on verra que cette doctrine est de l'essence même du christianisme.. SAINT PIERRE rappelle aux premiers chrétiens leur «sacerdoce saint» en vue d'offrir des sacrifices spirituels, agréables à DIEU par JÉSUS-CHRIST (I PIERRE 2,5) |
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BIENHEUREUSE ÉLISABETH CANORI MORA (1774-1825)
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MARIE lui ordonna d'offrir le sang de son FILS au PÈRE éternel et ajouta :
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«Joins à cette offrande celle de tes douleurs et de tes afflictions, ainsi que l'amour dont ton cœur est pénétré» |
PRIÈRE D'ABANDON suivie de LA PETITE MESSE INTÉRIEURE
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Seigneur, mon DIEU, Roi du ciel, par les mains de la très SAINTE VIERGE MARIE, je te donne mon âme, mon esprit, ma vie, ce que je suis, ce que j'ai, mes misères, mes péchés, mes joies, mes peines, ma mémoire, mon intelligence, ma volonté..
Je suis la servante du Seigneur qu'il soit fait selon sa volonté.. Seigneur mon DIEU, Roi du ciel, par les mains de la très SAINTE VIERGE MARIE, je te donne mon corps et ma santé, je te donne mon cœur qui ne bat que pour toi et je te demande de mettre ton cœur à la place du mien pour que j'aime avec ton cœur, que je vois avec tes yeux et que tu parles par ma bouche.. Possède-moi selon l'étendue de ton bon plaisir |
PÈRE, je vous demande d'accepter cette petite messe intérieure pour l'Église, le monde. Qu'elle nous attire à vous, nous conduise à vous par la voie de la sainteté et nous soutienne dans nos épreuves.
. PÈRE, je vous présente le calice qui est mon cœur et qui contient le corps de notre Seigneur JÉSUS-CHRIST. . ESPRIT-SAINT, je vous demande d'offrir à DIEU notre PÈRE, le calice qui est mon cœur et qui contient le corps de notre Seigneur JÉSUS-CHRIST. . Voici le corps de notre Seigneur JÉSUS-CHRIST livré pour nous. . PÈRE, je vous présente le calice qui est mon cœur et qui contient le sang de notre Seigneur JÉSUS-CHRIST. . ESPRIT-SAINT, je vous demande d'offrir à Dieu notre PÈRE, le calice qui est mon cœur et qui contient le sang de notre Seigneur JÉSUS-CHRIST. . Voici le sang de notre Seigneur JÉSUS-CHRIST versé pour nous. |
PRODIGES EUCHARISTIQUE
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LE DON DE SOI-MÊME par le Vénérable PÈRE
MARIE-EUGÈNE DEL'ENFANT-JÉSUS |
peut manquer d'attirer le
Tout-Puissant à ne faire qu'un avec
notre bassesse». 1.
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A. NÉCESSITÉ ET EXCELLENCE DU DON DE SOI
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«Mon bon plaisir n'est pas avec vous, dit le Seigneur des Armées, et je n'accepterai plus d'offrande de votre main. Car de l'Orient à l'Occident mon nom est grand parmi les nations. En tout lieu une victime pure m'est offerte et immolée parce que mon nom est grand parmi les nations, dit le Seigneur des Armées». 1.
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DIEU témoignait ainsi de son impatience de voir enfin les figures céder à la réalité. Cette réalité, c'est l'oblation du CHRIST. Cette oblation qui faisait toute la valeur des sacrifices figuratifs sous l'ancienne Loi, peut seule, sous la nouvelle Loi, donner tout son sens au don de soi réalisé par le chrétien.
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«Le CHRIST en entrant dans ce monde a dit : Parce que vous n'avez pas voulu ni sacrifice, ni oblation, vous m'avez formé un corps. Vous n'avez plus eu pour agréable ni holocaustes, ni sacrifices pour le péché, alors j'ai dit : Me voici (car il est question de moi dans le rouleau de la BIBLE) je viens, Ô DIEU pour faire votre volonté». 2.
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Le CHRIST en ce premier geste de son humanité, s'offre en oblation à son PÈRE. Ce don complet de Lui-même est un adhésion amoureuse à l'emprise du VERBE et au dessein de DIEU qui l'a créé pour le sacrifice. Par l'oblation, c'est le sacrifice du calvaire qui commence. Dès ce moment, JÉSUS est prêtre et victime et la rédemption s'opère.
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«J'ai quelque chose à manger que vous ne connaissez pas... Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre». 3.
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L'humanité du CHRIST subsiste dans la personne du VERBE ; si elle s'en séparait par un péché, elle tomberait dans le néant. Mais non, cela n'est pas possible ; l'union est indissoluble, et partant, l'impeccabilité du CHRIST est absolue. Mais puisque l'humanité subsiste dans le VERBE, c'est bien en Lui qu'elle trouve sa vie, et, réellement, la volonté humaine du CHRIST vit spirituellement de son adhésion à la volonté divine.
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«JÉSUS ayant pris du vinaigre dit «Tout est consommé», et la tête inclinée, il rendit l'esprit». 4.
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Toute la vie du CHRIST JÉSUS est enclose entre deux regards sur le livre des décrets divins qui le concernent. Entre l'oblation silencieuse du début qu'a découverte le regard pénétrant du prophète, et la consommation de la fin relatée par l'évangéliste, il n'y a de place que pour une offrande continuelle et un don complet de Lui-même à la volonté de DIEU.
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«Il s'est fait obéissant, souligne l'apôtre, jusqu'à la mort de la Croix. A cause de quoi DIEU l'a exalté en lui donnant un nom au-dessus de tout nom, pour qu'au nom de JÉSUS tout genou fléchisse au ciel, sur la terre et dans les enfers». 5.
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C'est dans la lumière de l'oblation du CHRIST qu'il faut placer le don de soi pour en comprendre la nécessité et la fécondité. Ce que nous avons dit jusqu'à présent ne sont que vérités éparses qui s'harmonisent sous cette lumière et y trouvent une nouvelle force.
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B. QUALITÉS DU DON DE SOI
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Pour qu'il nous obtienne de si hautes faveurs, SAINTE THÉRÈSE n'exige du don de soi qu'une qualité : c'est qu'il soit absolu ou complet.
Le don de soi est une véritable désappropriation de soi au profit de DIEU. Cette désappropriation se fera sentir douloureusement sur tel ou tel point, suivant les attaches de l'âme, mais elle doit être complète. Le jeune |
«Vends tes biens, donne-les aux pauvres et suis-moi». 1.
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est arrêté par la perspective de la séparation de ses biens parce qu'il est riche. Cette vente de ses biens n'était que le premier acte et probablement le plus douloureux et le plus significatif, mais le premier d'un drame qui devait le conduire jusqu'à la remise complète de lui-même au CHRIST qu'énonce le «Suis-moi».
La profession, en ce qu'elle a d'essentiel comme consécration radicale et solennelle faite à DIEU, peut être rapprochée du don de soi. Profession religieuse et don de soi comportent la même désappropriation complète de soi et la remise absolue
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L'offrande de soi doit monter sans cesse de l'âme comme l'expression la plus parfaite de l'amour et comme une provocation continuelle à la miséricorde divine ; par elle l'âme respire et aspire l'amour, se purifie et s'unit à son DIEU. A chaque instant, l'âme rétracte ce don don complet par des reprises et des affirmations de son vouloir propre ; comment réparer sinon en se donnant de
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l'âme a l'impression que les puissances les plus bruyantes ne veulent pas. Qu'importe ! Le don est fait, il est maintenu par la volonté, l'âme a dit son amour et le don atteint Dieu. Par le lien établi, la grâce va descendre, efficace certainement et progressivement apaisante. Sans cette disposition créée par l'habitude, il eût fallu peut-être attendre l'apaisement pour faire le don qui accepte et dépasse les vouloirs divins.
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«Vous allez concevoir et enfanter un fils à qui vous donnerez le nom de JÉSUS. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de DAVID, son père : il régnera éternellement sur la maison de JACOB, et son règne n'aura pas de fin». 1.
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MARIE a compris : c'est bien le MESSIE dont l'ange lui propose de devenir la mère. Elle n'y avait point songé, car elle s'ignorait elle-même. La simplicité de sa grâce lui en voilait l'immensité. Elle ne connaissait que DIEU et sa volonté. Devant ces perspectives qui s'ouvrent soudainement devant elle, elle ne posera qu'une question car elle est préoccupée de sa virginité :
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«Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ?».
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Rassurée par l'ange qui lui répond :
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«Le SAINT-ESPRIT descendra sur vous et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre». 2.
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la VIERGE-MARIE, sans hésitation, sans demander quelques jours pour réfléchir et consulter ou même quelques instants pour se préparer, donne pour elle-même et pour toute l'humanité son adhésion au plus sublime et au plus terrible des contrats : à l'union en son sein de l'humanité à la divinité, au Calvaire et au mystère de l'Église. Et le VERBE se fit chair grâce au FIAT de la VIERGE qu'une disposition d'offrande complète et indéterminée avait depuis longtemps préparé en son âme souple et docile.
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A dire vrai, l'indétermination n'est pas une qualité nouvelle du don de soi ; elle est destinée uniquement à protéger la plénitude de ce don contre toutes les réserves plus ou moins conscientes.
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la Passion du CHRIST nous donne un tableau ?
. En effet, dans cette obscurité, il y aura de la souffrance, la participation à la Passion du Christ sous quelque forme, il y aura la mort. Mais qu'elles se rassurent ; en se jetant dans cette obscurité par le don de soi, on tombe nécessairement dans la miséricorde divine. C'est elle qui reçoit l'âme, la baigne de sa paix et de sa force. .
«Le calice est plein jusqu'aux bords, dira SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS, mais j'y suis dans une paix étonnante... Je ne voudrais pas moins souffrir... Je ne me repens pas de m'être livrée à l'amour».
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Tel est le témoignage de tous les saints, témoignage qui doit dissiper le nuage de terreurs que le démon soulève devant un acte d'une importance capitale dans la vie spirituelle.
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Pour que le don de soi produise tous les effets que nous avons indiqués, il faut qu'il soit non pas un acte transitoire mais une disposition constante de l'âme. Il ne peut devenir tel qu'à la condition d'être renouvelé fréquemment.
L'offrande de soi doit monter sans cesse de l'âme comme l'expression la plus parfaite de l'amour et comme une . |
A chaque instant, l'âme rétracte ce don don complet par des reprises et des affirmations de son vouloir propre ; comment réparer sinon en se donnant de nouveau par une offrande qui veut être complète et devient chaque fois plus humble et plus défiante d'elle-même.
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«Vous allez concevoir et enfanter un fils à qui vous donnerez le nom de JÉSUS. Il sera grand et sera appelé le FILS du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de DAVID, son père : il régnera éternellement sur la maison de JACOB, et son règne n'aura pas de fin». 1.
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MARIE a compris : c'est bien le MESSIE dont l'ange lui propose de devenir la mère. Elle n'y avait point songé, car elle s'ignorait elle-même. La simplicité de sa grâce lui en voilait l'immensité. Elle ne connaissait que DIEU et sa volonté. Devant ces perspectives qui s'ouvrent soudainement devant elle, elle ne posera qu'une question car elle est préoccupée de sa virginité :
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«Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ?».
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Rassurée par l'ange qui lui répond :
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«Le SAINT-ESPRIT descendra sur vous et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre». 2.
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la VIERGE MARIE, sans hésitation, sans demander quelques jours pour réfléchir et consulter ou même quelques instants pour se préparer, donne pour elle-même et pour toute l'humanité son adhésion au plus sublime et au plus terrible des contrats : à l'union en son sein de l'humanité à la divinité, au Calvaire et au mystère de l'Église. Et le VERBE se fit chair grâce au FIAT de la VIERGE qu'une disposition d'offrande complète et indéterminée avait depuis longtemps préparé en son âme souple et docile.
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21:05 Publié dans ANGES ET MYSTIQUES, PRIERES D'ABANDON, DON DE SOI-MEME, MESSE INTERI | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : prieres d'abandon, don de soi-meme, messe interieure
25/10/2010
UN SIGNE POUR 2010 AU QUÉBEC
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Sur le montant central d’une croix en acier située derrière le tombeau du bienheureux VASYL VELYCHKOVSKY, dans l’église catholique ukrainienne SAINT-JOSEPH DE WINNIPEG (Manitoba, CANADA), une longue coulée d'huile a été remarquée et photographiée le 13 SEPTEMBRE 2010 dernier
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MONTRÉAL, 15 oct 2010 (AFP) – CANADA : apparition inexpliquée d'huile sur une croix dans une l’Église SAINT-JOSEPH DE WINNIPEG
Il lie l'apparition de cette huile dans l’Église SAINT-JOSEPH DE WINNIPEG -constatée et photographiée le 13 septembre- à la présence dans son église de la tombe de l'évêque VASYL VELYCHKOVSKY, torturé en URSS pour son rôle dans l’Église catholique clandestine, mort au CANADA en 1973, puis reconnu comme martyr et béatifié en 2001.
«Nous ne savons pas vraiment ce que c'est», a dit le prêtre. «Il est possible que DIEU nous donne un signe, nous dise que nous devons prier le père VASYL pour son intercession».
«En religion, l'huile symbolise la guérison», a indiqué de son côté l'administratrice de la chapelle MARY JANE KALENCHUK.
Depuis le déplacement en 2001 de la dépouille de l'évêque - totalement intacte selon les experts médicaux - dans une chapelle de l'église SAINT-JOSEPH DE WINNIPEG, de nombreux pèlerins y viennent du CANADA, où vit une importante communauté d'origine ukrainienne, et du monde entier, a indiqué Madame KALENCHUK par téléphone à l'AFP.
Plusieurs guérisons, y compris de cancéreux, sont attribuées à Monseigneur VASYL VELYCHKOVSKY, selon le père SIANCHUK. Le religieux préfère parler de «grâces de DIEU» que de miracles, ces derniers n'étant reconnus par l’Église qu'après une longue enquête. Un miracle reconnu est nécessaire pour canoniser un bienheureux et le faire passer au rang des saints.
LA CROIX 16/10/2010 01:13
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VASYL VELYCHKOVSKY, torturé en URSS pour son rôle dans l’Église catholique clandestine, mort au CANADA en 1973, a été reconnu comme martyr et béatifié en 2001. Higoumène du monastère basilien de Ternopil, il fut arrêté par la police communiste en 1945, condamné à mort, peine commuée en dix ans de goulag.
En 1963 il fut sacré archevêque ukrainien catholique de MOSCOU.
En 1969 il fut de nouveau arrêté, emprisonné pendant trois ans, et expulsé d’Union soviétique.
Extrêmement malade du fait des sévices qu’il avait endurés, il se rendit au Canada où il mourut peu après, le 30 juin 1973.
Il fut reconnu comme martyr et béatifié en 2001. On exhuma son corps, qui apparut intact, sans trace de corruption, et fut installé dans l’église SAINT-JOSEPH DE WINNIPEG
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09:25 Publié dans SIGNE ET MIRACLE POUR 2010 AU QUEBEC | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miracle, quebec
20/10/2010
MESSIE D'ISRAËL
TABLE DES MATIÈRES
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INTRODUCTION
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PRÉAMBULE
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LE MESSIE APPARTIENT A LA TRADITION JUIVE
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LE MESSIE EST DUAL
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LE MESSIE SOUFFRANT
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LE MESSIE DE GLOIRE
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POUR NOUS JÉSUS A LA DOUBLE VOCATION
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IL EST BIEN LE MESSIE SOUFFRANT
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LA CROIX GLOIRE DE DIEU ET DU CHRIST
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LES NOMS DU MESSIE
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SYMBOLIQUE ET MESSIE
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AU COMMENCEMENT ÉTAIT LA TORAH
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AU COMMENCEMENT ÉTAIT L’ESPRIT DU MESSIE
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MEMRA DEYAH (Parole de l’ÉTERNEL)
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PROLOGUE DE JEAN
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LA PAROLE DE YHVH PARTICIPA A LA CRÉATION
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LA PAROLE DE YHVH EST CELLE QUI FAIT ALLIANCE
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LA PAROLE DE YHVH EST LE SAUVEUR ET LE SALUT DE LA MAISON DE JACOB
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LE MESSIE EST CELUI QUI ÉCRASERA LA TÊTE DU SERPENT COMME PROPHÉTISÉ DANS GE 3 15
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IL DESCEND DE PHARES, LE FILS DE JUDA
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CHEVAUCHANT UN ÂNE, AINSI QUE PROPHÉTISÉ DANS ZA 9 9
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LA VIGNE
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IL DONNERA UNE NOUVELLE TORAH
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IL DOIT RECONSTRUIRE LE TEMPLE
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IL SERA ÉLEVÉ DANS LA NUIT DE LA PÂQUE JUIVE (NUIT DE LA CÈNE)
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LE GERME
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LA MANNE ET LE PAIN
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ON L’APPELLERA YHVH NOTRE JUSTICE
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UN PROPHÈTE COMME MOÏSE
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LE MESSIE BON BERGER
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LA VENUE DU MESSIE DANS LA TRADITION JUIVE
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PAR LE JARDIN DES OLIVIERS
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DANS LES DOULEURS DE L’ENFANTEMENT
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ANNEXE I – LE TROISIÈME JOUR
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ANNEXE II – ALEPH ET TAW (ALPHA ET OMEGA)
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MIDRASH RABBAH - LAMENTATIONS II:3
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TALMUD - AVODAH ZARAH 4A
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AUTRE INTERPRÉTATION DU COMMENCEMENT ET DE LA FIN
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ANNEXE III – LE BON BERGER
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ANNEXE IV – L’AGNEAU DU SACRIFICE
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LE THÈME DE L’AGNEAU DANS LA TORAH (PENTATEUQUE)
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LE THÈME DE L’AGNEAU DANS LES PROPHÈTES
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LE THÈME DE L’AGNEAU DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
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ANNEXE V – «LA PAROLE» (MEMRA) DANS LE TARGUM ONKELOS
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INTRODUCTION
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Le Judaïsme à de tout temps accompagné les textes fondateurs de la première alliance d’une tradition orale. Cette tradition orale juive remonte, selon les maîtres du TALMUD, à MOÏSE en personne. Cette affirmation est mise en exergue dès le commencement des Maximes des Pères (PIRKEI AVOTH, un des volumes de la MISHNAH) :
MOSHÈ reçut la TORAH 1 au SINAÏ et l'a enseigné à YEHOSHOUA 2 et YEHOSHOUA aux anciens et les anciens aux prophètes et les prophètes aux hommes de la grande assemblée 3.
Afin de ne pas enfermer cette tradition dans les concepts humains et ainsi de risquer de la scléroser, il fut longtemps interdit de la mettre par écrit. Néanmoins, après la destruction de JÉRUSALEM et du Temple, centre de la foi Juive, dans le souci de ne pas la perdre, des maîtres du judaïsme, installés à YAVNÉ en PALESTINE, décidèrent de lever cet interdit et de la sauvegarder par écrit.
Ce travail qui dura plusieurs siècles à abouti aux textes rabbiniques connus aujourd’hui :
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Bien que certains Pères de l’église se soient intéressés à cette tradition orale, essentiellement pour confirmer que JÉSUS était le MESSIE, parfois même, en relation avec des maîtres d’ISRAËL, l’Église a durant des siècles, tiré peu profit de tous l’acquis de cette tradition que JÉSUS lui-même et les évangélistes avait abondamment utilisé 4.
Durant ces siècles marqués par la théologie de la substitution et du rejet, nous avons à quelques exceptions près 5, royalement ignoré voir méprisé cette tradition, allant même au moyen âge jusqu’à la censure des textes du TALMUD.
Aujourd’hui, les choses ont changé. La richesse des textes de la tradition juive est aujourd’hui accessible, en hébreu (la MISHNAH, rouleau de QUMRAN, textes issus de certaines GUÉNIZOT), en araméen (les MIDRASHIM, les TARGUMS, la GUÉMARAH, les TALMUDS Yerushalmi et Bavali). De nombreuses parties en sont aujourd’hui traduites en Anglais ou(/et)en Français. Par ailleurs, les spécialistes estiment 6 qu’on ne peut plus l’ignorer pour avancer plus en avant dans la connaissance de JÉSUS le MESSIE.
Le but de ce document qui est très loin de l’exhaustivité, est de nous ouvrir à la profondeur et la richesse de cette source traditionnelle afin d’y découvrir les liens qui la rattache à l’enseignement du CHRIST qui nous est parvenu à travers le témoignage des évangélistes. Ce document n’a pas pour but d’étudier la christologie sur la base des textes de l’ANCIEN TESTAMENT, mais seulement de regarder comment le judaïsme dans sa propre logique messianique interprétait ses propres textes et ainsi d’essayer d’identifier son utilisation par les rédacteurs du NOUVEAU TESTAMENT
Il ressort de cette étude :
. que JÉSUS a vécu et enseigné en conformité avec cette tradition, et qu'il est représenté comme ayant accompli la TORAH dans toutes ses composantes, écrites et orales,
. que les évangélistes ont utilisé très largement cette tradition afin de montrer que JÉSUS le CHRIST était bien le «MASHIAH’-ISRAEL» annoncé non seulement par la BIBLE, mais aussi, celui annoncé à travers la tradition orale d’ISRAËL, qui de tout temps accompagna la BIBLE hébraïque (ou TaNaKh 7).
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LE MESSIE APPARTIENT A LA TRADITION JUIVE
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CHRISTO, l'oint, est la traduction en grec de 14 MESSIE = oint. Celui que le Seigneur a oint pour régner sur ISRAËL, comme YHVH le promit à DAVID.
Cette notion de MESSIE, ancienne dans le judaïsme, exprime l'attente profonde du peuple Juif, et également des Samaritains issus eux aussi des tribus de JACOB. La tradition juive y fait allusion à de nombreuses reprises. Elle sous entend en particulier qu'avant même la création, DIEU avait prévu la venue de son OINT.
On trouve par exemple :
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Le NOUVEAU TESTAMENT fait souvent référence à cette attente messianique juive. On relira par exemple :
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LE MESSIE EST DUAL
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Le MESSIE attendu par les scribes et les sages d'ISRAËL est dual. Deux visions du MESSIE se côtoient, en deux filiations correspondant à deux vocations spécifiques : le MESSIE souffrant et le MESSIE de Gloire. Deux points de vue antinomiques que ne manqueront pas de souligner les maîtres du TALMUD qui néanmoins ne supprimeront jamais l'un au profit de l'autre. Ils garderont les deux en essayant de donner un sens à ces contradictions qui pour eux ne sont qu'apparentes.
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Le premier, le MESSIE souffrant est connu sous l'appellation de : MESSIE FILS DE YOSEPH
Cette croyance s'enracine dans les prophéties, et plus particulièrement dans la personne du serviteur souffrant d'ISAÏE 53 ainsi qu'en ZACHARIE.
La tradition Juive en a gardé trace, dans les textes rabbiniques anciens (TARGUMS, MIDRASHIM, TALMUD), mais aussi dans des textes plus récents, au haut moyen âge.
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C'est pourquoi, aujourd'hui encore, on trouve de nombreux textes conservant la vision originelle du MESSIE serviteur souffrant, tel par exemple : .
Dont le TARGUM du même verset précise :
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Par ailleurs les maîtres du TALMUD ont largement glosé à son sujet. On retrouve de nombreux éléments dans le TALMUD dont par exemple :
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Quelle est la cause du deuil [mentionnée dans le dernier verset cité ? (ZACH.. XII, 12.) - R. DOSA et les maîtres différent sur ce point. L'un explique, la cause en est la mise à mort du MESSIE le fils de JOSEPH, (Le précurseur du MESSIE BEN DAVID, le héraut du véritable âge Messianique) mais les autres expliquèrent, la cause en est la mise à mort de la mauvaise inclination.
Ceci s'accorde bien avec celui qui explique que la cause est la mise à mort du Messie, le fils de JOSEPH, puisque cela s'accorde bien avec le verset des écritures :
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mais selon celui qui explique la cause comme étant la mise à mort de l'inclination mauvaise, (on peut objecter) est-ce une occasion de deuil ? N'est-ce pas plutôt une occasion de se réjouir ? Alors pourquoi devraient-ils pleurer ?
Des gloses similaires furent reprises plusieurs siècles après la destruction du temple de JÉRUSALEM et la dispersion du peuple juif et en particulier :
Et malgré les polémiques violentes opposant l’Église au judaïsme, elles avaient encore du sens pour les maîtres juifs bien après la fin de la rédaction de leurs textes traditionnels. Par exemple :
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LE MESSIE DE GLOIRE
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Connu sous l'appellation : le MESSIE FILS DE DAVID
Celui qui régnera sur ISRAËL et toute la création.
Selon ce que nous rapportent les évangélistes, il semble que le peuple qui entourait JÉSUS ne voulait connaître que ce visage du MESSIE18. Certains en auront peur, en particulier HÉRODE LE GRAND. D'autres voudront faire de JÉSUS un Roi (Messie ben David). D'autres seront déçu qu'il ne le fût pas. Les apôtres n'échapperont pas à cette logique.
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POUR NOUS JÉSUS A LA DOUBLE VOCATION
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. Il est : légalement fils de JOSEPH par JOSEPH 19 son père adoptif, mais aussi spirituellement par sa passion, depuis Getsémanie jusqu'au tombeau.
. Il est Fils de DAVID , d'une part par sa filiation :
. car JOSEPH son père est issu de la lignée de DAVID 20 et,
. MARIE est elle aussi de descendance Davidique 21,
et d'autre part en entrant dans la Gloire du PÈRE par sa résurrection.
Le TALMUD a gardé trace de la lignée royale de JÉSUS.
On y trouve notamment en
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IL EST BIEN LE MESSIE SOUFFRANT
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Durant son ministère il l'a clairement annoncé au risque de semer le doute dans le cœur de ses disciples. Par ailleurs, il dû fuir ceux qui voulaient le faire Roi (Soit le faire directement Messie Ben David).
Lorsque que les évangélistes nous rapportent 25 :
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Ils veulent sans doute nous dire : «MOI YEHOSHUA (DIEU SAUVE) / YESHUA (IL SAUVERA) 28 «BEN YOSEF», JE DOIS D'ABORD ACCOMPLIR MA VOCATION DE MESSIE SOUFFRANT AVANT DE ME MANIFESTER DANS LA GLOIRE EN CHRIST ROI (MELEKH HAMASHIAH.), EN MESSIE BEN DAVID.»
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LA CROIX GLOIRE DE DIEU ET DU CHRIST
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LES NOMS DU MESSIE
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De nombreux noms ou (et) attributs sont utilisés pour le définir en plus des deux appellations Fils de Joseph» et «Fils de DAVID». La MISHNAH, les MIDRASHIM et le TALMUD sont riches en la matière.
Il est par exemple :
. = FILS DE L'HOMME en lien avec le livre de DANIEL
. = FILS D'EPHRAÏM qui à la fin des temps vaincra GOG ET MAGOG, et est identifié au Messie Ben Yosef, dans certains textes.
. LA LUMIÈRE en référence à ISAÏE 60-1 et DANIEL 2-22
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Voici deux exemples de la tradition juive de l'identification du Messie à la lumière :
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Ce qui nous relie à :
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Des écrits juifs du moyen âge portent trace de cette ancienne tradition du Judaïsme :
On trouve dans le
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Et dans
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Lorsque JÉSUS dit :
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Il semble affirmer sa messianité. Il est le Christ, le (second) 35 Sauveur.
. Le ROI MESSIE, (litt. le ROI OINT). On peut aussi lire le MESSIE ROYAL, le CHRIST ROI.
Jésus est pour nous le Roi de Gloire. Il est CHRIST ROI (MESSIE DIEU, DIEU SAUVEUR...) dont la gloire vient de la CROIX.
. LE TRIBUT , en référence à GENÈSE 49-1:10
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On trouve cette version araméenne du même verset dans le TARGUM ONKELOS
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Et dans le
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Cette interprétation courante du verset au temps de JÉSUS est reprise par les Maîtres du Judaïsme notamment dans le MIDRASH ci-après :
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. BAR NAPHLI (Araméen de Palestine) – FILS DE LA CHUTE en référence à AMOS 9 11
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Le TARGUM PSEUDO JONATHAN des Prophètes nous dit pour ce verset d'AMOS :
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1. De David. Psaume. Oracle de Yhvh à mon Seigneur : «Siège à ma droite, tant que j'aie fait de tes ennemis l'escabeau de tes pieds»
2. Ton sceptre de puissance, Yhvh l'étendra depuis Sion, domine jusqu'au cœur de l'ennemi.
3. A toi le principat au jour de ta naissance, les honneurs sacrés dès le sein, dès l'aurore de ta jeunesse.
4. YHVH l'a juré, il ne s'en dédira point «Tu es prêtre à jamais selon l'ordre de MELCHISEDEK»
5. A ta droite, Seigneur, il abat les rois au jour de sa colère;
6. il fait justice des nations, entassant des cadavres, il abat les têtes sur l'immensité de la terre.
7. Au torrent il s'abreuve en chemin, c'est pourquoi il redresse la tête.
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SYMBOLIQUE ET MESSIE
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AU COMMENCEMENT ÉTAIT LA TORAH
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Selon la tradition, la TORAH était présente à la création.
On retrouve dans le
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Mais également dans le
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AMON signifie TUTEUR ; AMON signifie COUVERT ; AMON signifie CACHE
Le narrateur est la TORAH (Sagesse) personnifiée, en référence au temps précédent la Création. La TORAH était avec Dieu comme avec un tuteur, élevée, comme c'était le cas, par le tout-puissant (Ceci équivaut à) ; il était couvert et caché.
Ceci peut signifier que les décrets de la TORAH furent inconnues jusqu‘à la Révélation au Sinaï, alors que certains d'entre eux sont restés cachées alors, c'est-à-dire que leurs motifs ne sont pas connus.
[...] Autre interprétation : AMON est un TRAVAILLEUR (UMAN).
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(COMMENCEMENT se réfère à la TORAH, comme dans le verset : YHVH M'A CRÉÉE, PRÉMICES DE SON ŒUVRE. (PROVERBES VIII, 22).
(Ici également le narrateur est la TORAH. Ainsi le verset est traduit : par le biais du commencement, à savoir la TORAH, Dieu créa, etc.)
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(Le narrateur est la TORAH personnifiée, et les œuvres les plus anciennes signifie la Création) Le Trône de Gloire, ainsi qu'il est écrit : TON TRÔNE EST ÉTABLI DES L'ORIGINE, DEPUIS TOUJOURS, TU ES. (PSAUMES XCIII
2). La création des patriarches a été envisagée, car il est écrit : A LA PRIME SAISON, JE VIS VOS PÈRES (HOS. IX, 10). (Je vis est probablement interprété comme j‘ai approuvé, c'est à dire J'ai décidé de les créer) [...] Je ne sais pas encore qui fut le premier, si la TORAH précéda le Trône de Gloire ou si le Trône de Gloire précéda la TORAH.
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AU COMMENCEMENT ÉTAIT L'ESPRIT DU MESSIE
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Par ailleurs cette même tradition nous enseigne que l'Esprit de DIEU planant à la surface des eaux à la création, c'est l'Esprit du Messie. Ce qui signifie pour le Judaïsme que le Messie était présent à la création 38.
A ce sujet les TARGUMS nous enseignent :
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Ce qui est repris dans les MIDRASHIM en l'attribuant au Messie.
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MEMRA DEYAH (PAROLE DE L'ÉTERNEL)
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Les apparitions de YHVH décrites dans le TaNaKh posaient problème aux juifs pour qui voir YHVH ne peut que conduire à la mort. Afin de supprimer cette difficulté, les TARGUMS, traductions Araméennes de l'ANCIEN TESTAMENTt utilisées au cours de l'office synagogale dans la période intertestamentaire, se sont efforcé de remplacer le Nom de Dieu dans toutes ses apparitions à l'homme (théophanies) clairement explicitées dans le TaNaKh par des expressions utilisant le vocable «MEMRA» ou «PAROLE». Plus particulièrement, dans ces cas, ils ont remplacé l'expression «YHVH» par l'araméen «MEMRA» 39 = PAROLE = LOGOS 40.
On trouve par exemple, parmi un très grand nombre d'autres cas, les textes suivants (Voir en annexe V), les exemples issus du TARGUM ONKELOS :
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PROLOGUE DE JEAN
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Si, l'on intègre le concept MEMRA décrit ci-dessus avec le fait que JÉSUS est la TORAH Vivante, laquelle TORAH 43 personnifiée selon la tradition juive préexistait à toute création, affirmation inscrite entre autre, au traité PESAHIM 54a du TALMUD DE BABYLONE, on retrouve le prologue de JEAN.
Quand JEAN a écrit son évangile, il connaissait probablement cette tradition juive de l'utilisation du terme MEMRA, comme relation de Dieu avec les hommes. C'était une utilisation courante en son temps.
Quand il écrivait :
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il employait ce thème, comme le faisaient les auteurs des TARGUMS. En fait, s'il avait écrit en araméen, il aurait très probablement employé le mot «MEMRA».
En faisant ainsi il dépeignait le CHRIST comme étant de nature divine et messager de Dieu. Ce que l'on retrouve dans les paroles prononcées par le Père au Mont Tabor :
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Les juifs de l'époque de JEAN attribuaient six caractéristiques au MEMRA. JEAN, dans le premier chapitre de son évangile, a attribué chacune d'elles à JÉSUS en y ajoutant la dimension spécifique aux chrétiens de la personne divine du Fils.
Ces attributs sont :
1. Le MEMRA apparaît comme une personne identique à Dieu, même si du point de vue juif cela ne peut être, YHVH étant EHAD. En fait comme indiqué ci-dessus c'est un procédé de substitution destiné à remplacer Dieu qui ne peut-être vu sous peine de mourir.
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2. Le MEMRA a été l'instrument de la création, tout comme dans les textes rabbiniques la TORAH personnifiée aura un rôle identique.
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3. Le MEMRA était l'instrument du salut
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4. Le MEMRA était lié à la présence évidente de Dieu ou Théophanie afin de ne pas voir Dieu.
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5. Le MEMRA était celui qui fait alliance
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6. Le MEMRA était le révélateur de Dieu
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Ces attributs nous montre que probablement JEAN suivait le modèle juif pour montrer que JÉSUS Verbe incarné de Dieu était celui présent dans les TARGUM , le MEMRA de Ya, afin d'affirmer sa démonstration selon laquelle JÉSUS était bien le Messie.
Tous ces points justifient l'affirmation de JÉSUS en
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Selon les TARGUMS, la Parole de YHVH est a participé à la création.
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donne dans le
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Dans le TARGUM DES PSAUMES (TEHILLIM 33 6) il est dit que la Parole de YHVH était créatrice ainsi qu'il est écrit :
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LA PAROLE DE YHVH EST CELLE QUI FAIT ALLIANCE
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Selon les TARGUMS, la Parole de YHVH établit l'Alliance Noachique ainsi qu'il est écrit :
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Également selon ces mêmes TARGUMS, c'est la Parole de YHVH qui fait Alliance avec ABRAHAM ainsi qu'il est écrit
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Dans le
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Ce qui a été écrit dans
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est repris en
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comme s'il s'agissait de plusieurs ; elle n'en désigne qu'un : et à ta descendance, c'est-à-dire le CHRIST»
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Selon les TARGUMS, la Parole de YHVH est le Sauveur et le salut de la maison de JACOB ainsi qu'il est écrit :
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De nombreux passages de l'écriture dans l'Ancien Testament et le Nouveau Testament confirment ce qui est écrit dans les TARGUMS, que la Parole de YHVH est à la foi le Sauveur et le Salut du DIEU d'Israël pour la totalité de la maison de JACOB.
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Pour cette interprétation, le TARGUM joue sur les mots AGEV = TALON», et IQVAH = FIN que si la progéniture de la femme observe la loi ils seront en mesure d'écraser la tête du serpent :
«Et ils feront finalement la paix aux jours du Messie-Roi».
Le TARGUM DE JÉRUSALEM attire l'attention sur la fin des temps quand il interprète le verset comme : «il fera la paix à la fin, à l'issue de la fin des jours, aux jours du roi Messie» Le mot Araméen pour «FAIRE LA PAIX», shefiyuta, ressemble au mot hébreu pour l'«ÉCRASEMENT», yeshufchah, et certain spécialistes de l'araméen accepterait la traduction, «en conclusion, aux jours du roi Messie, il sera blessé au talon»
C'est en accord avec
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L'interprétation la plus courante de ce verset parmi les rabbins est illustrée par celle connue sous l'appellation
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Très tôt le serpent a eu sa place dans l'exégèse de l'espérance Messianique (Cf. la bénédiction de JACOB GENÈSE 49). Pendant l'errance au désert Moïse fit un serpent de bronze, qui guérissait les personnes des morsures du serpent quand elles le regardaient 51.
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NOTA :
2 ROIS 18 4 rapporte comment HEZEKIAH détruisit ce talisman qui c'était substitué au culte de la vraie religion 53 : «Il a brisé en morceaux le serpent en bronze que MOÏSE avait fait, car jusqu'à ce temps les israélites brulaient de l'encens devant lui. On le nommait «NEHUSHTAN» (un morceau de laiton).
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IL DESCEND DE PHARES, LE FILS DE JUDA
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d'où :
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(Avant que ne soit né le premier qui mettra en esclavage (sc. Pharaon), le dernier rédempteur est né (le Messie, dont l'avènement est déjà préparé. 54)
Les évangélistes affirment, chacun dans sa généalogie, que JÉSUS descend de PHARES. Nous trouvons par exemple :
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Comparer à :
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LA VIGNE
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Ce verset fait référence au Messie pour la tradition juive.
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IL DONNERA UNE NOUVELLE TORAH 58
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Mais la tradition juive précise bien que cette nouvelle TORAH ne supprime en rien la TORRAH de MOÏSE, ce que nous rapportent les évangélistes :
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Tous ces éléments concernant la pérennité de la TORAH enseignés par JÉSUS sont confirmés par la littérature rabbinique.
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65 En hébreu, la moindre déformation de certaine lettres peut changer la lettre et ainsi changer le texte . Tel par exemple :
14:37 Publié dans MESSIE D'ISRAËL | Lien permanent | Commentaires (0)