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07/04/2011

VERTUS, DONS ET CHARISMES

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ERTUS DONS ET
CHARISMES
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LES 3 VERTUS THÉOLOGALES
(1Corinthiens 13, 13)
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LA FOI 
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L’ESPÉRANCE
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LA CHARITÉ
LES VERTUS THÉOLOGALES
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LES 4 VERTUS CARDINALES
(MATTHIEU 5, 3-11)
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LA TEMPÉRANCE
LA FORCE
LA PRUDENCE
LA JUSTICE
LES VERTUS CARDINALES
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LES VERTUS CAPITALES
VERTUS CAPITALES
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VERTUS
VICES
HUMILITÉ
DÉTACHEMENT
CHASTETÉ
CHARITÉ (solidarité)
TEMPÉRANCE
PATIENCE
COURAGE
ORGUEIL
AVARICE
LUXURE
ENVIE/JALOUSIE
GOURMANDISE
COLÈRE
PARESSE
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LES BÉATITUDES Introduction
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LES 8 BÉATITUDES
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Heureux les pauvres en esprit https://drive.google.com/file/d/0B4tkfynPp9QzYjI5ZTE1NTEtMGFkZC00MzAwLWIzNDAtYzk3YjNhMGVlNDYy/view?usp=sharing
Heureux les doux
Heureux les affligés
 
Heureux ceux qui ont faim et soif de justice
Heureux les miséricordieux
Heureux les cœurs purs  
Heureux les artisans de paix (Union mystique)
Heureux les persécutés pour Dieu
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LES 7 DONS DU SAINT-ESPRIT
(Isaïe 11, 2 -
I Corinthiens 12, 4 à 11)
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DON DE FORCE
DON DE SCIENCE
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LE DON DE SAGESSE
pénètre dans les vérités divines non pour dissiper leur obscurité essentielle mais pour les savourer grâce à l'union sympathique et cordiale que crée la charité.
LE DON D'INTELLIGENCE
don d'intuition pénétrante du divin, donne le sens du divin à travers les objections et obstacles qui le dissimulent, maintient l'âme paisible sous la clarté aveuglante du mystère et fait briller des lumières distinctes sur les objets secondaires de la foi, à savoir ce qui est ordonné à la manifestation du mystère, à sa crédibilité et à sa vertu régulatrice des mœurs.
LE DON DE SCIENCE
éclaire les choses créées dans leurs rapports avec la vérité divine, et les juge sous la lumière que cette vérité projette sur elles
LE DON DE CONSEIL
intervient dans les délibérations de la prudence pour les éclairer d'une lumière qui indique la décision à prendre.
LE DON DE PIÉTÉ
fait rendre à Dieu les devoirs qui lui sont dus comme à un père aimant.
LE DON DE FORCE
assure la puissance pour triompher des difficultés qui s'opposent à l'accomplissement du bien.
LE DON DE CRAINTE
crée dans l'âme l'attitude respectueuse et filiale commandée par la transcendance de Dieu et sa qualité de Père.
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Parmi ces dons,
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QUATRE SONT INTELLECTUELS :
SAGESSE. INTELLIGENCE, SCIENCE, CONSEIL
TROIS SONT VOLONTAIRES :
FORCE, PIÉTÉ, CRAINTE DE DIEU
TROIS SONT CONTEMPLATIFS :
SAGESSE, INTELLIGENCE, SCIENCE
QUATRE SONT ACTIFS :
CONSEIL, FORCE, PIÉTÉ, CRAINTE
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La théologie s'est plu à chercher les relations des dons avec les vertus, avec les béatitudes et les fruits du Saint-Esprit. C'est ainsi que :
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SAGESSE s'unit à la CHARITÉ
INTELLIGENCE, SCIENCE s'unissent à la FOI
CRAINTE DE DIEU s'unit à l'ESPÉRANCE
PIÉTÉ s'unit à la JUSTICE
FORCE s'unit à la vertu de FORCE
CONSEIL s'unit à la PRUDENCE
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Béatitude des PACIFIQUES et PAIX, appartiennent au don de SAGESSE
Béatitude desCŒURS PURSet le fruit de la FOI appartiennent au don d'INTELLIGENCE
Béatitude deCEUX QUI PLEURENT appartient au don de SCIENCE
Béatitude desMISÉRICORDIEUX appartient au don de CONSEIL
Béatitude desDOUX (Saint Augustin) , desMISÉRICORDIEUX, deCEUX QUI ONT FAIM DE...(Saint Thomas d'Aquin) appartiennent au don de PIÉTÉ
PATIENCE et LONGANIMITÉ appartiennent au don de FORCE
MODESTIE, CONTINENCE et CHASTETÉ appartiennent au don de CRAINTE
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LES 12 FRUITS DU SAINT-ESPRIT
(Galates 5, 22)
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LA CHARITÉ
LA JOIE
LA PAIX
LA PATIENCE
LA MANSUÉTUDE
LA BONTÉ
LA FIDÉLITÉ
LA DOUCEUR
LA TEMPÉRANCE
LA MODESTIE
L'ENDURANCE
LA CHASTETÉ
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CHARISMES
1 Co.12.7-11
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Manifestations extérieures et sensibles de l’Esprit, grâces spéciales et motions passagères. Les charismes ne nous sanctifient pas et ne sont pas une preuve de notre sanctification mais donnés librement par Dieu dans un moment précis en vue du bien commun. (ne pas confondre par exemple charisme de prophétie -qui n'est pas une preuve de notre sanctification- et le prophète -en voie de sanctification-)
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PARLER EN LANGUES
INTERPRÉTATION DU PARLER EN LANGUES
PROPHÉTIES
PAROLE DE CONNAISSANCE
DISCERNEMENT
SCIENCE(enseignement)
FOI (née de l'écoute)
GUÉRISON
PAROLE DE SAGESSE ET DE CONSOLATION
SERVICE
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06/04/2011

LES BÉATITUDES ET LE SAINT-ESPRIT

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LES ÉATITUDES ET
LE SAINT-ESPRIT
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SERMON SUR LA MONTAGNE MATTHIEU 5,3
1 Voyant les foules, il monta sur la montagne, et lorsqu'il se fut assis, ses disciples s'approchèrent de lui.
2 Alors, prenant la parole, il se mit à les enseigner, en disant :
3 «Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !
4 Heureux ceux qui sont affligés, car ils seront consolés !
5 Heureux ceux qui sont doux, car ils posséderont la terre !
6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !
7 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !
8 Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront DIEU !
9 Heureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de DIEU !
10 Heureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !
11 Heureux serez-vous, lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
12 Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'ils ont persécuté les prophètes qui ont été avant vous....»
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LE JEUNE HOMME RICHE MATTHIEU 19
16 Et voici que quelqu'un, l'abordant, dit : «Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?»
17 Il lui dit : «Pourquoi m'interroges-tu sur (ce qui est) bon? Un seul est le bon.
Que si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements»
18 Il lui dit : «Lesquels ?» JÉSUS dit : «C'est : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point l'adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne porteras point de faux témoignage ;
19 honore ton père et ta mère, et : tu aimeras ton proche comme toi-même»
20 Le jeune homme : «J'ai observé tous ces (commandements) ; que me manque-t-il encore ?»
21 JÉSUS lui dit : «Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux ; puis, viens et suis-moi»
22 Lorsqu'il eut entendu cette parole, le jeune homme s'en alla attristé, car il avait de grands biens.
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CLIQUER POUR OUVRIR
CLIQUER POUR OUVRIR
LA MONTAGNE DE LA PERFECTION
SELON
SAINT JEAN DE LA CROIX
 
 
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LES ÉTAPES DE CETTE ASCENSION DE LA MONTAGNE VERS LE PUR AMOUR
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INTRODUCTION
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LA BÉATITUDE CÉLESTE
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Il est doux et réconfortant de contempler les cimes de montagne élevées. Elles sont imprégnées de paix, nimbées de lumière, rayonnantes d'enchantements célestes. L'âme, en les contemplant, se dégage des choses de la terre, devient toute sereine, se prend d'un grand désir de monter, de s'envoler ; et ce grand désir la réjouit.
 
La vraie cime est au-delà de la mort , dans la patrie éternelle, dans les régions du bonheur où DIEU est «tout en  tous» I CORINTHIENS 15, 28, où les âmes purifiées et heureuse se retrouvent et se chérissent dans l'intimité et l'amour de DIEU, dans la joie des clartés éternelles, dans la plénitude de la paix impérissable.
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BÉATITUDES TERRESTRES
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Mais DIEU, tout de bonté et de miséricorde, veut que les âmes qui l'aiment et qui ont tout quitté pour Lui reçoivent dès cette vie, même avant de jouir de leur éternité. Le «centuple» promis par JÉSUS MATTHIEU 19,29. Bien que voilées par certaines ombres d'imperfection qui ne peuvent disparaître tout à fait en notre exil sur la terre, les BÉATITUDES prêchées par le Maître sur la montagne se dressent à nos yeux en annonciatrices de a douce patrie céleste, en promesses de bonheur éternel, en vrais sommets de perfection et de joie pure.
 
Que les âmes avides d'amour et assoiffées de félicité les contemplent, que les âmes fortes dans la souffrance soupirent après ces hauteurs auréolées d'une atmosphère limpide et tranquille, et que toutes rêvent d'y habiter. Qu'elles s'apprêtent courageuses et confiantes, à escalader les sentiers abrupts et ensanglantés qui y conduisent et que l’Évangile nous indique avec une précision toute divine.
 
Grandiose cordillère. Chaque montagne y devient cime imposante, et chaque cime un échelon dans l'ascension glorieuse qui mène à DIEU, zénith de perfection et seule félicité des âmes.
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UNE CORDILLÈRE DE SOMMETS
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Chacune des Béatitudes   est un sommet, car «c'est quelque chose  de  parfait et d'excellent», dit SAINT THOMAS (Ia Iia qu. 70 a. 2.), un véritable avant-goût de la béatitude future de l'éternité (Ibid. qu. 69 a. 2.). Les Béatitudes n'agissent pas en annonciatrices des fruits éternels, comme le fait le renouveau du printemps pour les richesses de l'automne à venir. Non, elles sont elles-mêmes des prémices, des fruits qui commencent à paraître sur les branches fécondes où ils n'attendent plus que les bienfaits de la maturation (Ibid.). Elles sont comme les brises de la patrie céleste chargées de fraîcheur et de parfums qui proclament que DIEU est proche. Elles sont quelque chose de divin que DIEU a bien voulu déposer sur terre.
 
«Hyacintes  couleur de  ciel  qui  brillent dans l'eau  trouble  de  cette  vie  mortelle  et transitoire» SAINT ALBERT LE GRAND Super Lucam
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ÉTAPES D'UNE ASCENSION
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Malgré que toutes les Béatitudes soient des points culminants, il y a quand même gradation  ascendante de  la  première  aux  dernières , car celles-ci semblent toucher le ciel. Dans les régions montagneuses, les cimes s'échelonnent d'autant plus hautes et d'autant plus bleues qu'elles sont éloignées de nous, tandis qu'aux confins de l'horizon s'élèvent gigantesques et majestueuses les dernières crêtes et aiguilles baignées de la lumière mystérieuse des voûtes du ciel.
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Quel spectacle ! D'abord la joie du détachement, l'enchantement de la douceur, la félicité attachée aux larmes ; puis la plénitude de la justice et la suavité de la miséricorde ; et en haut, tout en haut, près du ciel, le rayonnement de la pureté, la paix de l'amour et l'extase du martyre.
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LA ROUTE DU BONHEUR
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Essayons d'embrasser du regard l'ensemble de ce grandiose panorama, tout en suivant, pour ne pas nous égarer, le regard d'aigle de SAINT THOMAS D'AQUIN. Quand, sur la montagne, JÉSUS nous révéla de ses lèvres divines le mystère des Béatitudes, Il nous montra du coup la route royale  qui  conduit  au  bonheur , et Il nous révéla le secret de toute félicité, car Il n'était descendu sur terre que pour nous rendre heureux.
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QUITTER LE CHEMIN PERDU
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Pour être heureux, il faut d'abord renoncer sincèrement et définitivement aux joies trompeuses qu'offre le monde. Il est urgent de quitter d'abord  le  chemin  perdu qui conduit à l'abîme si nous voulons entreprendre la montée du sentier qui conduit vers le bonheur de l'au-delà.
 
Il y a vingt siècles que l’Évangile lance l'anathème contre la volupté jouisseuse et les joies décevantes des richesses, des honneurs et des plaisirs :
 
«Mais   malheur à  vous, les  riches ! car vous avez  votre  consolation .
Malheur à  vous, qui  êtes  repus  maintenant ! Car vous  aurez  faim .
Malheur à  vous, qui riez  maintenant ! Car vous  connaîtrez  le  deuil  et  les  larmes .
Malheur à  vous, quand  tout le monde  dira du  bien  de  vous !». LUC 6, 24-26
 
Mais les hommes ne savent pas lire l’Évangile. Fascinés par les clinquantes joies du monde, ils ne prennent pas au sérieux ces vérités divines. Il y a très peu d'heureux sur la terre parce qu'il y en a très peu qui ont le courage de l'être.
 
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PREMIÈRE BÉATITUDE : LES PAUVRES 
https://drive.google.com/file/d/0B4tkfynPp9QzYjI5ZTE1NTEtMGFkZC00MzAwLWIzNDAtYzk3YjNhMGVlNDYy/view?usp=sharingDÉTAIL DE LA 1° BÉATITUDE
 
Pour être heureux, il faut extirper de notre coeur tout attachement aux biens de la terre, aux richesses, aux honneurs, car toute félicité procède de nous-mêmes et non de causes extérieures :
 
«... le  Royaume  de  DIEU  est  parmi  vous» LUC 27, 21
 
«... le  règne  de  DIEU  n'est  pas  affaire  de nourriture  ou  de  boisson, il est  justice, paix et  joie  dans  l'ESPRIT-SAINT» ROMAINS 14, 17
 
Voilà ce que nous enseigne JÉSUS dans la première Béatitude. Il y est dit :
 
«Heureux  les  pauvres  en  esprit, car le Royaume des  Cieux  est à eux» MATTHIEU 5,3
 
C'est le premier sommet, celui du détachement total qui libère, purifie, libère, purifie, élève et dépose dans l'âme de l'homme des trésors divins. Nous trouvons DIEU là où nous quittons les créature.
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DEUXIÈME ET TROISIÈME BÉATITUDES : LES DOUX ET LES AFFLIGÉS
https://drive.google.com/file/d/0B4tkfynPp9QzZTJmNWJhYjAtNzRhNy00MzNjLWE0OGUtM2RjZDVlMTdlYWVj/view?usp=sharingDÉTAIL DE LA 2° BÉATITUDE 
https://drive.google.com/file/d/0B4tkfynPp9QzNDQxYzJlNzMtN2E2NC00NGQxLTgyMDItNTQ2Zjk2NDNhYzNi/view?usp=sharingDÉTAIL DE LA 3° BÉATITUDE    
 
Même si le bonheur est en nous, il ne vient pas de nous. Il est plus élevé et plus profond que tout ce que nous possédons. Après nous être dégagés des choses extérieures, nous devons aussi nous dégager de nous-mêmes. Il y a deux Béatitudes qui nous libèrent et nous élèvent au-dessus de nos misères : la  Béatitude  de  la  douceur et celle  des  larmes .
 
La première nous rend maîtres de nous-mêmes, car elle vainc la tyrannie de la colère ; la seconde ouvre nos cœurs aux consolations divines après y avoir fait couler le saint torrent des larmes. Le plaisir est mensonger parce qu'il promet un bonheur qui n'existe pas ; les larmes expriment la vérité, car elles expriment la vanité des choses humaines. Le plaisir parce qu'il est égoïste est ennemi de l'amour ; le torrent des larmes jaillit des profondeurs de l'amour ou bien y conduit.
 
«Heureux  les  doux  car ils  recevront  la  terre  en héritage» MATTIEU 5,3
 
«Heureux  les  affligés  car ils  seront consolés» MATTIEU 5,3
 
Voilà donc les deux cimes que l'on conquiert en mourant à soi—même ; mais, du fond de la mort, surgit la vie nouvelle, la vie heureuse.
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TROIS ET QUATRE SECRETS DU BONHEUR
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Les trois premières Béatitudes nous enseignent à mourir -douce félicité- en nous révélant comment exterminer en nous ce que l’Écriture appelle «le  vieil homme» ÉPHÉSIENS 4,22ROMAINS 6,61COLOSSIENS 3,9, ce redoutable ennemi du bonheur.
 
Les quatre dernières renferment le secret de la vraie vie et elles nous montrent comment du sépulcre du «vieil homme», peut sortir «l'homme  nouveau» , créé selon la volonté de DIEU dans la justice et la sainteté de la vertu.
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QUATRIÈME ET CINQUIÈME BÉATITUDES : LES ASSOIFFÉS D'ABSOLU, LES MISÉRICORDIEUX
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Le bonheur de la terre ne peut être que le germe, l'avant-goût, le gage du ciel, les fruits qui poussent aux branches fécondes où ils n'attendent plus que la maturation éternelle.
 
Mais le ciel étant contemplation et amour, il en découle que le faîte de la félicité terrestre ne s'atteint que par la vie contemplative ; d'où cette parole de JÉSUS :
 
«... C'est  MARIE  qui  a  choisi  la  meilleure part ; elle  ne  lui  sera  pas  enlevée» LUC 10, 42
 
La vie absorbante du travail matériel a sa valeur, mais elle abonde en misères ; elle se passe en luttes bien prosaïques, bien tristes, bien asphyxiantes pour l'âme, car l'âme est née pour le ciel. Mais dans la vie contemplative, l'âme déploie ses ailes immaculées et puissantes dans les régions supérieures de l'atmosphère, où tout est serein, et même déjà céleste et divin.
 
Il va de soi que nos labeurs matériels deviennent pour nous le sentier qui conduit au bonheur puisqu'ils nous disposent à a contemplation. Le travail purifie, harmonise, élève l'être humain et le rend digne de s'approcher de DIEU. Le repos est le fruit du travail et la paix le fruit de luttes ardues.
 
Mais les labeurs et le poids du jour peuvent entraver la félicité en empêchant la contemplation. La multiplicité des tâches et la sollicitude exagérée de MARTHE peuvent troubler la divine simplicité de l'état d'âme de MARIE.
 
Rien de plus difficile, en somme, que de modérer les élans d'une vie active et de la maintenir en de justes limites. Il faut apprendre la formule divine qui fait de nos actes -sans leur enlever leur ardeur et leur efficacité- un échelon de plus dans notre ascension vers la contemplation.
 
Le Maître nous trace ainsi ce plan divin :
 
«Heureux  les  affamés  et  assoiffés  de  justice car ils  seront rassasiés. Heureux  les miséricordieux, car ils  obtiendront miséricorde» . MATTHIEU 5,6-7
 
Soif d'absolu et miséricorde ! Tels sont les pôles inébranlables sur lesquels pivotent notre existence et qui assurent à l'âme, comme récompense indescriptible, la plénitude de la contemplation, l'ineffable miséricorde de DIEU qui nous rapproche de l'abondance de ses lumières et de son amour.
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SIXIÈME BÉATITUDE : LES CŒURS PURS (NUIT DE  L'ESPRIT)
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Nous voici arrivés aux dernières cimes de la perfection et de la félicité. Du haut de ces sommets, comme la terre paraît loin à nos yeux, et proche le ciel ! En ces hauteurs altières, tout se borne pour l'homme à voir et à aimer, et cela suffit à le rendre heureux. Sa vue nette, sans défauts, perçante, ne se pose plus que sur DIEU et se perd dans cet abîme de lumière. A travers ce prisme divin, sa vue contemple l'univers entier baigné d'une clarté nouvelle qui lui était inconnue.
 
Là, tout est amour . La vie s'y est changée en amour, dirait-on. Là, on aime à la manière du ciel, sans les mesquineries de l'égoïsme, sans les défaillances de l'inconstance, sans les velléités de l'amour terrestre ; on aime de toute la tendresse dont est capable le Cœur de l'homme et de toute la force que lui communique le SAINT-ESPRIT. On aime DIEU, l'Amour infini, et en Lui, l'amour s'étend à tout et embrasse l'univers entier en une immense et ineffable étreinte.
 
Mais la lumière jaillit de la pureté . Pour voir les hauteurs, l'âme doit être sans tâche et limpide comme le cristal, et se laisser inonder du regard de DIEU, cette lumière si pure. A cette fin, il faut qu'en nous ait disparu non seulement le mal, mais aussi ce qui est bas, terrestre, humain ; il faut que la pureté,, qui vient de DIEU, qui est Dieu lui-même, pénètre de sa blancheur céleste l'âme tout entière jusque dans ses plus secrets recoins. Voilà pourquoi JÉSUS a dit :
 
«Heureux   les cœurs  purs, car ils  verront DIEU» . MATTHIEU 5,8
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SEPTIÈME BÉATITUDE : LES ARTISANS DE PAIX
https://drive.google.com/file/d/0B4tkfynPp9QzNzA2ZmMwNDMtYWNjYy00Y2IyLWEwYTMtYmE1YzI5ZWRlMWM0/view?usp=sharingDÉTAIL DE LA 7° BÉATITUDE 
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Le mystère de l'amour se réalise dans la paix . L'amour pacifie et, en pacifiant, divinise. L'amour transforme parce qu'il unifie, parce qu'il fait disparaître la créature pour que seule la gloire de DIEU resplendisse, car l'amour conduit à la réalisation de l'unité, dont la formule divine se retrouve dans le chant de victoire de SAINT PAUL :
 
«...et si je vis, ce n'est plus moi, mais le CHRIST qui vit en moi» GALATES 2,20
 
Et le CHRIST a dit :
 
«Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de DIEU» MATTHIEU 5,9
 
Ainsi s'accomplit le mystère du bonheur.
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BÉATITUDES ET DONS DE L'ESPRIT
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Les sommets de ces sept Béatitudes s'atteignent par la pratique des vertus, mais d'avantage encore par le travail en nous des Dons du SANT-ESPRIT (Ia Iia qu. 69 a. I.). A la hiérarchie des Dons correspond la hiérarchie des Béatitudes :
 
  1. Au Don de crainte   de  DIEU  correspond la Béatitude du détachement ;
  2. Au Don de piété , celle de la douceur ;
  3. Au Don de science , celle des larmes ;
  4. Au Don de force , celle de la justice ;
  5. Au Don de conseil celle de miséricorde ;
  6. Au Don d'intelligence , celle de la lumière ;
  7. Au Don de sagesse , celle de l'amour.
 
Les Dons sont les racines mais les Béatitudes sont les fruits, tous bien suaves et dont on jouit sous le regard du Bien-Aimé.
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HUITIÈME BÉATITUDE : LES PERSÉCUTÉS 
https://drive.google.com/file/d/0B4tkfynPp9QzMGI3NWM5MGMtMDdiZS00NjQzLTgzYTMtNzdhYmM1MWI5MmFh/view?usp=sharingDÉTAIL DE LA 8° BÉATITUDE
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La huitième Béatitude, celle de la douleur et du martyre, résume et englobe toutes les autres. La douleur est l'ultime degré de l'amour ici-bas , comme l'ultime degré du ciel est le bonheur parfait. Les Béatitudes sont la marche triomphale de l'amour, les nuances délicates de son splendide arc-en-ciel, la gamme très riche de sa divine harmonie.
 
Si l'amour étend ses branches majestueuses sur les sept hauteurs. Il faut que la douleur, de ses mystérieuses couleurs, teigne ces sommets. La douleur est l'opulence de la pauvreté, l'exquis dans la suavité, la touche divine dans les larmes, la majesté de la justice, l'onction de la miséricorde, la pureté de la lumière et le comble de l'amour.
 
«Heureux les persécutés pour la justice, car le royaume de Cieux est à eux» MATTHIEU 5,10
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AMOUR ET DOULEUR, LA COLOMBE ET LA CROIX
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Si nous pouvions condenser en deux mots les huit paroles divines que prononça JÉSUS sur le Thabor, ces deux mots seraient les plus profonds du langage humain, l'un exprimant ce qu'il y a de plus divin au ciel, l'amour, et l'autre, ce qu'il y a de plus saint sur la terre, la douleur .
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Et si nous voulions symboliser les divines réalités qui renferment les secrets de la félicité, il nous faudrait choisir la colombe  comme emblème de l'amour éternel et la croix  qui incarne la douleur immortelle, unies toutes deux dans le divin Cœur de JÉSUS, Cœur enflammé d'amour, mais déchiré, dont l'ample blessure est l'issue unique par laquelle se répand sur la terre le torrent de l'unique félicité.
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22/02/2011

PROTESTANTISME CAUSES CONSÉQUENCES DÉRIVES ET PROPHÉTIES


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PROTESTANTISME
CAUSES
CONSÉQUENCES
DÉRIVES ET
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PROPHÉTIES

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CAUSES
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RÉSUMÉ DES MAUX CAUSES PAR LES MAUVAIS CATHOLIQUES EUX-MÊMES
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Et ces maux dont nous nous rendrons coupables contre l'Église se divisent en deux espèces.
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* LA PREMIÈRE, c'est cette prétendue sagesse et cette ruse de serpent qui président dans les conseils des puissances du siècle, et leur inspirent d'opprimer l'Église en la privant de ses immunités et en se servant de toute espèce de titres faux et spécieux pour empiéter sur le pouvoir spirituel, pour grever d'impositions les rentes et mêmes les personnes ecclésiastiques, les corporations, les séminaires, etc. ; et pour leur enlever leurs droits, leurs revenus, leurs dîmes, etc. Et si l'Église de son côté, les menace d'excommunication ou porte même des sentences en ce genre, ils rient, ils s'en moquent et persévèrent dans leur péché. N'est-ce pas là le plus mauvais signe que l'EUROPE entière est sur le penchant de sa ruine et de la prévarication ? Y a-t-il en effet un plus mauvais signe dans un enfant que lorsqu'il se moque de la verge dont sa mère le menace ?
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Or, c'est en cela surtout que les mauvais catholiques se rapprochent des hérétiques, puisqu'ils font d'une manière occulte et cachée ce que ceux-ci firent au grand jour et avec tant d'éclat. Ils ravissent aujourd'hui ce que leurs pères fondèrent dans une pieuse intention, mais ils n'en deviennent pas plus riches pour cela ; ils continuent au contraire d'être dans le besoin et les embarras financiers, parce que la bénédiction de DIEU n'est pas sur eux. C'est à tous ces ravisseurs que s'adressent ces paroles du Sage
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Prov. , XI, 24 : «Les uns donnent ce qui est à eux, et sont toujours riches ; les autres ravissent le bien d'autrui, et sont toujours pauvres»
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Puisse-t-on persuader à ces derniers de cesser au plus tôt cette usurpation du pouvoir ecclésiastique, ces exactions, ces impositions, cette oppression du clergé ; et puissent-ils commencer à craindre enfin le glaive de l'Église qui est terrible, puisqu'il attire la malédiction de DIEU sur leurs familles et sur les enfants de leurs enfants. Nous en avons un terrible exemple dans CHARLES STUART, roi d'ANGLETERRE, dont les prédécesseurs prétendirent être les chefs de l'Église ; cet infortuné dut être décapité et perdre sa couronne en conséquence des malédictions qu'HENRI VIII et ÉLISABETH avaient attirées sur cette malheureuse dynastie. C'est ainsi que Dieu punit les crimes des hommes jusqu'à la troisième et à la quatrième génération.
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* LA SECONDE ESPÈCE DE MAUX que les catholiques causèrent à l'Église leur mère, ce sont les grands péchés des princes, du clergé et du peuple pour l'expiation desquels on n'a point fait pénitence, selon l'expression du prophète lui-même ;
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ALEXANDRE VI PAPE RODRIGO BORGIA (1431/1503) «Vidéo LA MAÎTRESSE DU PAPE» (L'ORIGINE DE LA REFORME I)
 
Les deux maîtresses de RODRIGO BORGIA, devenu le pape ALEXANDRE VI ont su faire largement profiter leurs familles de leur relation privilégiée avec le pontife. Histoire d'un temps où l'Église catholique défrayait la chronique.
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Avec sa maîtresse ROSA VANOZZA CATTANEI, le pape ALEXANDRE VI s'autorise non seulement une liberté de mœurs théoriquement incompatible avec sa charge, mais il accède en outre à un mode de vie qui lui est tout aussi interdit : la vie de famille. Car ROSA VANOZZA est la mère de ses enfants, notamment des célèbres CÉSAR et LUCR
ÈCE. Leurs jeux érotiques ayant perdu de leur charme aux yeux du pape, il se choisit une nouvelle maîtresse, qui n'est autre que la meilleure amie de sa fille, la jeune JULIA FARNESE. Les intrigues de celle que tout ROME appelle «JULIA BELLA» profitent à l'ensemble de la lignée FARNESE, qui devient la plus riche et la plus puissante famille de ROME. Pour plaire à sa belle, ALEXANDRE VI soutient son frère, ALESSANDRO, dans sa carrière au sein de la hiérarchie catholique. Cardinal à 26 ans, ALESSANDRO devient pape en 1534 sous le nom de PAUL III. Après avoir mené lui aussi une vie pleine d'extravagances, il tentera d'amender les moeurs dissolues de l'Église, devenant le pape de l'Inquisition romaine et réformant la cour papale.
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Les excès de l'un (Le Pape ALEXANDRE VI BORGIA), les excès de l'autre (SAVONAROLE) sur le terreau d'une société en déliquescence, ont conduit à la Réforme.
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CONSÉQUENCES
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L'hérésie de LUTHER causa à l'Église et à l'empire romain trois grands et horribles maux qu'on pourrait comparer à trois pestes :
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*LE PREMIER fut la confusion et l'obscurcissement des vérités de la foi provenant d'erreurs opposées entre elles, et dont la variété étonne autant que le nombre. Le sens légitime de l'Écriture fut presqu'entièrement corrompu par Luther et ses impies adeptes ; les versions de la BIBLE furent éditées en si grand nombre et si peu conformes les unes aux autres, qu'on ne savait plus ce qu'on devait croire ou rejeter.
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* LE SECOND MAL fut comme un grand incendie allumé dans les esprits des hommes qui arrivèrent à un tel degré d'irritation, qu'on les vit s'insurger les uns contre les autres ; les états contre les états, les royaumes contre les royaumes. Tant d'horribles et de si cruels massacres qui se succédaient les uns aux autres presque sans interruption, et pendant si longtemps, coûtèrent la vie à des centaines de mille hommes. Telle fut la terrible conséquence de cette liberté ou plutôt de cette licence qu'on prêchait aux peuples pour les persuader que ni les hommes, ni même les anges n'avaient aucun droit de leur imposer des lois, qu'autant qu'ils voulaient bien les accepter. Le célibat était appelé une tyrannie. On livrait au mépris le pouvoir et la juridiction du souverain Pontife, des évêques et des prélats de l'Église et l'on violait tous les préceptes ecclésiastiques. On attribuait aux princes temporels le droit de s'emparer des biens des principautés et des dignités de l'Église, ne réservant aux prêtres que le seul droit d'être entretenus. Les inférieurs se révoltaient contre leurs supérieurs et secouaient le joug du Seigneur. Les ecclésiastiques eux-mêmes se dépouillaient de leur costume pour se marier. Les princes et les nobles se mirent à haïr le souverain Pontife, les évêques et les prêtres, dépouillèrent les évêchés, les prébendes, les bénéfices et les monastères, etc. ; et lorsque l'empereur voulut les en empêcher, ils prirent les armes et se révoltèrent contre lui. Que celui qui désire mieux connaître cette infâme tragédie, lise l'histoire des faits qui se succédèrent depuis 1525 jusqu'à l'an 1650. Mais nous n'avons pas encore vu la fin de ces maux en ANGLETERRE, en ÉCOSSE et en IRLANDE, et l'ALLEMAGNE ne sera pas en paix de longtemps. Or, quiconque examinera attentivement et sans passion la cause de ces malheurs, sera forcé de l'attribuer uniquement à cette affreuse hérésie.
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* LE TROISIÈME MAL qu'elle produisit fut la corruption de toute morale et de toute discipline tant ecclésiastique que civile ; car on sait qu'il n'y a pas un seul point de la morale et de tout ce qui a rapport aux bonnes mœurs que LUTHER n'ait empoisonné de son souffle pestilentiel. D'où l'on peut conclure que cet hérésiarque ne fit pas seulement une guerre spirituelle ou morale, mais qu'il attaqua et bouleversa même, politiquement parlant, presque tout l'empire romain.
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FANATISME
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JÉRÔME SAVONAROLE «Le prophète maudit» (1452-1498)
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personnes qui attendent pendant des heures pour l’entendre. Dans ses discours, il critique les mœurs délétères de ses contemporains, condamne la dépravation des grands de ce monde et prend parti pour les humbles.
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Quant à ses inquiétantes prophéties, elles semblent souvent se réaliser, au point qu’elles font trembler les princes et les hommes d’Église.
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débauché de l’histoire du VATICAN, et exige sa destitution… Grâce à des documents retrouvés à ROME et à Florence, ainsi qu’à des reconstitutions, ce documentaire retrace l’itinéraire d’un étrange prophète, «vrai saint» pour MARTIN LUTHER, «monstre hideux» selon GOETHE.
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FLORENCE, comme VENISE, aimait fêter le carnaval dans la liesse. JÉRÔME SAVONAROLE arriva et mit un terme aux festivités païennes.
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Ce renoncement aux plaisirs du carnaval et à tout ce qui, selon le dominicain, pouvait mettre en péril le salut de l’âme, culmina le dernier jour du carnaval de 1497 avec un immense bûcher de vanité dans la cité sur l’ARNO. On y empila, bien sûr, les masques et costumes de carnaval, ainsi que les œuvres de poètes italiens et latins aujourd’hui indissociables de la Renaissance et de la redécouverte de l’antiquité. Les Florentins apportèrent leurs livres désormais inutiles, parfums, bijoux, miroirs, tous les accessoires de la féminité qui, aux yeux de JÉRÔME SAVONAROLE, ne faisaient que flatter la vanité, sans compter les échiquiers et d’autres jeux, les instruments de musique et d’innombrables tableaux. L’historien suisse JACOB BURKHARDT relate qu’un marchand vénitien qui refusait d’assister au spectacle de cette tragédie offrit 20 000 thalers d’or pour sauver les précieux objets. En vain… Par dérision, on exécuta sommairement le portrait du marchand et la toile rejoignit les trésors accumulés. Le bûcher fut allumé au son des cloches en signe de purification de la ville. FLORENCE était libérée de toutes les puissances maléfiques qui y régnaient auparavant.
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Rétrospectivement, la Renaissance est souvent considérée comme un apogée de l’art et de l’érudition. L’image n’est pas erronée, mais toute médaille a son revers : la pauvreté et la misère du peuple, les guerres, qui ont surtout frappé l’ITALIE du Nord, et une Église qui s’était largement écartée de ses débuts apostoliques. Le pape ALEXANDRE VI n’était peut-être pas le monstre stigmatisé par la postérité, mais il n’en était pas moins un prince caractéristique de son époque. Il ne s’encombrait guère de scrupules, donnait le mauvais exemple dans un climat de décadence généralisée des mœurs du clergé et n’était certainement pas l’homme idéal pour incarner la Réforme dont l’Église avait besoin de toute urgence. Ces dysfonctionnements au sommet avaient des répercussions jusqu’à la base : à maints égards, le clergé – ecclésiastiques séculiers ou moines en leur couvent – avait perdu sa fonction de modèle.
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À cette atmosphère s’ajoutait une situation politique délicate à FLORENCE, où PIERRE II DE MÉDICIS, fils de LAURENT LE MAGNIFIQUE, était au pouvoir depuis 1492. Or le fils n’avait pas le charisme du père. Certes, il était instruit et parvint à redresser la Banque Médicis, mais il fut incapable de gagner la faveur du peuple florentin. Il oublia qu’il n’était, lui aussi, qu’un simple citoyen, et non un roi. Cependant, c’est sur le plan politique qu’il commit l’erreur qui allait lui être fatale : en choisissant de se rapprocher du royaume de NAPLES, sous l’autorité des ARAGON, il s’attira les foudres de la maison d’ANJOU qui, de son côté, faisait valoir ses droits sur le Sud de l’ITALIE, qui était alors très riche. En manœuvrant ainsi contre la FRANCE, PIERRE II risquait de provoquer une invasion française en ITALIE et mettait sa ville en difficulté économique. Et quand il s’agit d’argent, les marchands et les banquiers florentins perdent vite le sens de l’humour. Lorsque, en 1494, le roi de FRANCE CHARLES VIII marcha effectivement sur l’ITALIE, PIERRE DE MÉDICIS devint l’Infortuné et, dans la panique, il livra PISE et LIVOURNE aux Français pour sauver sa peau. C’était une véritable déclaration de banqueroute, qui, de plus, n’avait nullement reçu l’aval du Conseil de FLORENCE. Condamné à l’exil, PIERRE II laissa derrière lui le pouvoir vacant et une ville apeurée, profondément ébranlée dans ses certitudes.
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JÉRÔME SAVONAROLE naquit à FERRARE en 1452. À 22 ans, il intégra l’ordre dominicain dont le nom latin, ORDO FRATUM PRAEDICATORUM, l’ordre des Frères prêcheurs, dit bien ce que son fondateur, SAINT DOMINIQUE, avait en tête. Après des études approfondies, les moines devaient conduire les hommes sur la voie de la foi et les faire revenir aux valeurs chrétiennes, par le seul pouvoir de la parole. Exactement ce que le jeune J
ÉRÔME SAVONAROLE rêvait de faire. Il devint effectivement un bon prédicateur, de ceux qui savent captiver les foules. Lorsqu’il s’emportait contre la richesse et les mœurs corrompues des puissants, il était sûr d’avoir le petit peuple derrière lui. Ses appels à la pénitence et au retour aux vraies valeurs emportèrent aussi l’adhésion de certains nobles.
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JÉRÔME SAVONAROLE arriva à FLORENCE en 1485. Il connut son heure de gloire neuf ans plus tard, lorsque la ville sombra dans la profonde crise déclenchée par PIERRE DE MÉDICIS. Le dominicain n’avait-il pas prédit que la ville serait condamnée à la chute si elle ne se purifiait pas de ses péchés ? Tandis que si FLORENCE se purifiait et si ses habitants vivaient dans la crainte de DIEU, elle deviendrait plus riche et plus puissante que jamais, et étendrait encore son pouvoir…
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L’épreuve de vérité arriva quand le Conseil de la ville choisit JÉRÔME SAVONAROLE pour négocier avec CHARLES VIII. Lorsqu’il réussit à éviter la conquête et la destruction de FLORENCE, l’allégresse n’eut pas de limites, et le dominicain réalisa enfin son rêve d’une «cité de DIEU». Or il s’avéra bientôt que le moine n’était pas un politique. Il unissait le pouvoir démocratique et plébiscitaire à un système dictatorial d’oppression et de surveillance. Et pour que les croyants ne s’égarent pas, leur savoir serait désormais limité et la religion au cœur de l’éducation.
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SAVONAROLE régnait sur FLORENCE d’une main de fer. Beaucoup croyaient aux prophéties du prêcheur charismatique – et quiconque pensait autrement préférait se taire, car sa vie était en jeu. La «dictature de DIEU» finit par vaciller, parce que le dominicain se fit un ennemi de celui qui se considérait lui-même comme le représentant du CHRIST sur terre : le pape ALEXANDRE VI. Le souverain pontife n’appréciait ni les attaques toujours plus haineuses du moine contre la dépravation d’une Église corrompue par l’argent, ni l’alliance de FLORENCE avec la FRANCE. Car ALEXANDRE VI ne désirait rien tant que bouter les Français hors d’ITALIE. JÉRÔME SAVONAROLE était l’homme à éliminer !
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La fin était inéluctable. L’excommunication du prêcheur fut prononcée à FLORENCE le 25 juin 1497 – exclusion à la fois de l’Église et de la communauté des croyants. Dès lors, ses opposants florentins eurent le vent en poupe. En avril 1498, le couvent Saint-Marc, où s’était retiré JÉRÔME SAVONAROLE, fut pris d’assaut par une foule en colère. L’issue du procès qui suivit était jouée d’avance : accusé d’hérésie, JÉRÔME SAVONAROLE fut condamné au bûcher.
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(OBSERVEZ BIEN LES PASTEURS EN TRANSE, SUR LE  PODIUM)
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SECTES
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Et c'est de ce principe que découlèrent une infinité de sectes diverses dont les principaux et les premiers chefs furent THOMAS MÜNZER, JEAN OECOLAMPADE, ANDRÉ CARLOSADT, ZWINGLE, JEAN CALVIN, GEORGE DAVID, CHRISTOPHE SCHAPLER, PHILIPE MÉLANTHON, MARTIN BRUCER, JEAN DE WESTPHALIE, BALTHASAR PARIMONTANUS, JEAN DE LEIDE , JEAN SPANGENBERG, MICHEL SERVET, JEAN BRENZ, THÉODORE BÈZE, LUC STERENBERG, qui furent déistes ou trinitaires ; LOUIS ALEMANN qui fut athée, etc. Voir le catalogue de LINDAU, évêque de Ruremonde, sur MARTIN LUTHER, et sur l'origine et la patrie de tous les hérésiarques de ce temps.
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PROPHÉTIES ANNE-CATHERINE EMMERICH 
"LES DÉMOLISSEURS"
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JÉSUS ! JÉSUS ! JÉSUS !
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Est-ce donc le temps de l'Antéchrist ? Son temps, hélas ! oui ; mais pas encore sa venue.
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Nous savons qui sera l'Antéchrist : l'Homme de péché, le fils de perdition qui se dira être le CHRIST. Il s'ensuit que les jours de l'Antéchrist apparaîtront comme une période suprêmement «mystique».
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Nous connaissons les paliers successifs de l'emprise de Satan sur le monde. Il lui fallut d'abord se faire nier et par sa négation amener peu à peu à la négation corollaire de la divinité du CHRIST, pour enfin aboutir à la négation de DIEU lui-même. Cette phase s'est consommée dans l'univers matérialiste dans lequel l'humanité est tombée.
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«Mais le but ultime de Satan est de détourner à son profit l'adoration qui est due à DIEU. Pour cela, il se fera -il contrefera- le CHRIST. Lui, le faux-prophète et qui parle comme le Dragon, prendra les cornes de l'agneau».(APOCALYPSE XIII, 11)
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LE CHRIST POUR NOUS ! LE CHRIST EN NOUS !
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Oui, c'est ce qu'ils disent, que disait d'eux la Bienheureuse ANNE-CATHERINE EMMERICH (1774/1824) !
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«Mais alors que la ferveur religieuse authentique est calme, profonde et pacifique, ceux-ci se tordent, s'agitent et se convulsent. Scandant le nom de JÉSUS au rythme d'une musique sabbatique, ils s'affaissent haletant d'extase sensuelle».
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ADORATEURS SELON LE STYLE «VINEYARD». «RIRE DANS L'ESPRIT»

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«Il y avait une foule d’environ 1000 personnes, y compris des catholiques romains. Le programme type était :
1) Musique rock (avec tambour).
2) Enseignement.
3) «Ministère»
Durant les séances de «ministère» des gens poussaient des cris aigus comme à l’annonce d’une mortalité, ou se lamentaient comme des pleureurs à gage, ou pleuraient comme des bébés, aboyaient comme des chiens, gloussaient comme des poulets, chantaient comme des coqs, sifflaient comme des serpents, grognaient comme des cochons, rugissaient comme des lions. L’un d’eux émettait même des bruits semblables à un fil électrique qui éclate et fait des étincelles. Un bon nombre des personnes présentes se crispaient, tremblaient, s’élançaient, ou tournoyaient. Dans certains cas leurs contorsions débutaient sans l’intervention de personne, en d’autres cas elles commençaient quand une équipe chargée de faire du «ministère» priait sur elles. Les contorsions s’intensifiaient pendant la prière. Le refrain de ces prières était : 
«Encore ! Encore ! Encore ! Mettez-en encore Seigneur ! Allez-y, Seigneur ! Emplissez ! Emplissez ! Emplissez-le !». 
Puis il y avait ceux qui riaient de façon incontrôlable, ceux qui faisaient du lèche et suce, ceux qui se roulaient sur le plancher, ceux qui passaient leur temps étendus au sol, [...] 
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et une femme qui donnait l’impression de vivre l’expérience sexuelle de sa vie [...] 
 
Il y avait un jeune homme qui ressemblait au «Roi Lion», et qui rugissait comme lui. Il émettait des rugissement rauques, essayait de se relever du plancher, découvrait qu’il y était fixé, riait de ne pas pouvoir se lever, puis rugissait de nouveau. Finalement, en dépit de cette «sainte colle», de ses rires et de ses rugissements, ce jeune homme trouva moyen de ramper jusqu’au mur. À ce moment il était en état d’ébriété». Il donnait l’impression d’être ivre, et se conduisait comme une personne ivre, vraiment ivre. Le pauvre type essayait désespérément de se mettre debout en appuyant son corps chancelant contre le mur. Il se levait à moitié, puis, l’air hébété, s’arrêtait un moment »pour faire l’inventaire de la situation. Pour finir, il glissait à nouveau sur le plancher. 
  
Parmi toute cette foule turbulente, il y avait ceux qui étaient frappés par une sorte de force invisible. [...]
Chaque coup invisible envoyait leur corps, ou des parties de leur corps, dans une nouvelle direction. Clac ! La partie supérieure du torse partait vers l’avant. Clac ! Le torse était envoyé violemment en arrière. Clac ! Le torse allait vers la gauche. Clac ! La tête basculait avec violence vers l’avant. Une jeune femme attrayante, aux cheveux coulants et foncés, était prise par ce jeu de «frappe» et se laissait «frapper» à une vitesse incroyable. Parfois tout ce que l’on pouvait voir dans la foule, c’était une longue crinière de cheveux noirs flottant dans les airs. Elle s’en servait pour fouetter l’air dans un sens, ensuite dans un autre.
 
Pendant ce temps les deux membres de l’équipe en charge du «ministère» se tenaient non loin d’elle, et riaient. Ils riaient tellement qu’ils avaient de la difficulté à se tenir debout ! Il y avait des corps dans les allées, sur les chaises, et sous les chaises. Alors on a vite empilé les chaises pour faire place au nombre grandissant de ceux qui voulaient que l’on prie sur eux, et ensuite vivaient le «repos dans l’ESPRIT» étendus par terre. Leurs corps couvraient littéralement le plancher, comme des ordures. 
  
Le samedi après-midi l’effervescence était à son comble. Il ne restait plus rien à faire, excepté rire, se crisper, tournoyer. Même l’équipe en charge du «ministère» était dans cet état. Les «prieurs», de même que les «catcheurs», donnaient l’impression d’être partis vers un monde onirique. Ils étaient incapables de se tenir. 
  
Cela défie toute description. Il est vrai qu’au cours de ce rassemblement les gens ne sont pas tombés tous à terre. Ils n’ont pas tous fait des bruits d’animaux, et ils ne sont pas tous tombés dans un état d’ébriété. Mais cela est arrivé à un grand nombre. Au fait, pour devenir adorateurs selon le style «VINEYARD», nombreux sont ceux qui reviennent deux ou trois fois à ce genre de séances. 
À présent les promoteurs de ces activités «religieuses» ont pris l’habitude de nous mettre en garde en disant : «Ne mettez pas toute votre attention sur les manifestations». Mais ensuite ils se lancent dans des rapports variés sur la façon dont «DIEU s’est montré» ou «DIEU est venu» (expressions à la mode) à l’occasion de rassemblements qui ont déjà eu lieu. Comme preuve que «DIEU s’est montré», ils décrivent ce beau chaos, et racontent l’état d’enfer qui en est résulté! Plus cet état d’enfer est grand, plus les promoteurs sont convaincus que «DIEU est venu», et qu’Il les a bénis de sa «présence manifeste». Cette «présence», disent-ils, est prouvée par les manifestations»
 
Le texte nous rapporte ce que la journaliste SYLVIA MAC EACHERN dit avoir vu et entendu pendant les trois jours qu’ont duré les activités «charismatiques» du congrès auquel elle a participé en tant qu’observatrice. Ce congrès s’est tenu à l’Auberge Tudor Hall de la ville d’Ottawa, sous le titre : Le PÈRE vous aime, (fin mars début avril 1996). 

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Que sont-ils tous ces jeunes saisis de l'ivresse de Satan ? Les victimes de leurs pères qui sont, eux, les victimes de la négation de DIEU et de l'affirmation du monde.
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Ah ! Comme le monde, ce monde de la seule matière, ce monde du profit et de la jouissance, ce monde finissant, ce monde pourrissant, révèle son horreur à cette génération ultime ! Comme elle a besoin de quelque chose de pur, de haut, de divin ! Issue de la religion de l'homme, et mesurant sa faillite, comme elle se sent le besoin de DIEU.

Et c'est là, à ce terme qu'il avait prévu, à ce stade auquel il avait amené que l'attendait le dieu de l'abîme !
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Aux uns il offre le paradis des paradis artificiels ; aux autres -ce sont parfois les mêmes qui sortent de cet enfer pour s'élever au ciel de la fausse mystique- il propose J
ÉSUS.
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Et c'est ainsi que, déjà, et déjà Antéchrist, il se fait adorer sous le visage du CHRIST ! Et cela n'a lieu, et cela ne fut rendu possible que par le péché de leur pères et leur aveuglement pour être sortis de l'Église.
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Ne nous étonnons donc pas que ce pestilentiel mysticisme -encore que sa contagion puisse partout s'étendre- soit éclos dans le marais puritain de l'AMÉRIQUE protestante.
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«Je vis l'Église de SAINT PIERRE et une énorme quantité d'hommes qui travaillaient à la renverser, mais j'en vis aussi d'autres qui y faisaient des réparations»
«Des lignes de manœuvres occupés de ce double travail s'étendaient à travers le monde entier et je fus étonnée de l'ensemble avec lequel tout se faisait. Les démolisseurs détachaient de gros morceaux ; c'étaient particulièrement des sectaires en grand nombre et avec eux des apostats».
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«Je vis tout ce qui tient au protestantisme prendre de plus en plus le dessus, et la religion tomber en décadence complète».
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«Ils avaient rejeté tout jugement de l'autorité légitime de l'Église, qui seule, a reçu son pouvoir de DIEU, qui seule a mission pour pouvoir décider de la vérité ou de la fausseté de ces sortes de manifestations intérieures ; ils s'étaient mis au-dessus des règles de la foi et des commandements divins et avaient, par là, renversé toute barrière qui eu pu préserver ces infortunés de ce mal dont l'influence désastreuse faisait lever comme une semence de malédiction partout où ils portaient leurs pas»
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Oui, c'est en cette église détachée de l'Église que sont nées la plupart des sectes. N'est-il pas à la fois affreux et remarquable que toutes soient de nature eschatologiques, recevant ainsi cette grande force d'êtres conformes à la nécessité prophétique et à la vérité du temps. Mais «celui» qui les suscitait en faussait aussi le terme, détournant du seul chemin qui doit conduire au Royaume : l'Église catholique. Il en est de cette prolifération de sectes à l'approche du second avènement ce qu'il en fut lors du premier :
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«Il (JÉSUS) lui parla des différentes sectes religieuses qui existaient alors et qu'il leur représenta comme des sépulcres blanchis et pleins de la corruption la plus affreuse.
Elles aussi attendaient le salut d'ISRAËL ! Et Satan s'empara de la prophétie pour la corrompre»
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Que s'il en est ainsi de la séduction de l'Antéchrist, cette pitoyable mystique des sectes qui crient leur amour à JÉSUS en des gesticulations désordonnées et dans les transports d'une sensualité équivoque, non, l'heure n'est pas venue que toute la terre soit saisie de ce délire ! Ah ! Craignons seulement que l'ordre, un ordre affreux ne succède à ces désordres ! Quand il viendra, lui le Pervers, il sera le sage et le saint qui fera rentrer dans le lit d'une apaisante doctrine tous ces débordements, tout ce déferlement de torrents charrieurs de boue et de sanie. Sinon, serait-il à même de séduire jusqu'aux élus, selon que l'Évangile nous le donne à craindre, et à quoi, à la fin, il réussirait si les jours du Maudit n'étaient abrégés ? Nous n'en sommes, dans les sectes, qu'à la grimaçante préfigure. Mais si, dans le sein même de l'Église, des théologiens se levaient, qui s'en fissent les docteurs ? Car s'il est Antéchrist, et qu'il puisse faire illusion, il lui faudra bien se présenter en accord avec la Sainte Écriture !
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Le temps de l'Antéchrist n'est pas si proche que quelques-uns le croient. Il aura encore des précurseurs. J'ai vu dans deux villes des docteurs, de l'école desquels pourraient sortir de ces précurseurs. Alors, quand les ouvriers d'iniquité auront aplani les voies, il n'aura plus qu'à paraître.
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Elle vit
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«... la cessation du sacrifice (eucharistie) à l'époque de l'Antéchrist».
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«J'ai eu un pénible travail à faire dans une église (symbolisant ici l'Église) où l'on avait, par crainte d'une profanation, caché et muré le Saint-Sacrement dans un pilier où l'on disait la messe en secret dans un caveau au-dessous de la sacristie. Je ne puis dire où cela se passait : l'église était très vieille (parce que l'Église à la fin des temps ?) et j'avais une frayeur mortelle que le sacrement ne fut exposé à un danger. Alors mon conducteur m'exhorta de nouveau à prier et à demander toutes mes connaissances des prières pour la conversion des pécheurs et surtout pour que les prêtres aient une foi ferme :
«car des temps très difficiles approchent» :
les non-catholiques cherchent par tous les moyens possibles à disputer et à enlever à l'Église tout ce qui est de son domaine. La confusion deviendra de plus en plus grande»
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«On gardai le silence sur la CROIX, sur le sacrifice et la satisfaction, sur le mérite et le péché, ou les faits, les miracles et les mystères de l'histoire de notre rédemption devaient céder la place à de creuses «théories de la révélation», où l'homme-DIEU, pour être supporté, ne devait plus être présenté que comme «l'ami des hommes, des enfants, des pécheurs» où sa vie n'avait de valeur que comme «enseignement», sa Passion comme «exemple de vertu», sa mort comme «charité» sans objet ; où l'on enlevait au peuple croyant l'ancien catéchisme qu'on remplaçait par des «histoires bibliques» où le manque total de doctrine devait être voilé sous un langage naïf à la portée de toutes les intelligences ; où les fidèles étaient forcés d'échanger leurs livres de piété, leurs vieilles formules de prière et leurs anciens cantiques contre des productions de fabrique moderne aussi mauvaises et aussi impies que celles par lesquelles on cherchait à remplacer le missel, le bréviaire et le rituel»
 
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PROPHÉTIES SAINTE HILDEGARDE DE BINGEN 1098/1179
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PROTESTANTISME
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Voici maintenant deux lettres prophétiques de SAINTE HILDEGARDE : l'une est adressée au clergé de COLOGNE, l'autre à celui de TRÊVES. On y voit nettement se dessiner le protestantisme avec ses conséquences, et le triomphe définitif de la foi catholique.
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LETTRE ADRESSÉE A L'ÉGLISE DE COLOGNE
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«Du sein de la lumière vivante écrit-elle, j'ai entendu une voix disant :
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«0 fille de Sion, la couronne d'honneur penchera sur la tête de tes fils, et le manteau de leurs richesses sera diminué, parce qu'ils n'ont pas connu le temps que je leur ai donné pour voir et pour enseigner les peuples. Puisque vous ne faites pas cela, vous serez réduits à être les esclaves des esclaves, et eux-mêmes ils seront vos juges ; et votre liberté déclinera comme la bénédiction s'est retirée de Chanaan. Ces fléaux ne seront que les précurseurs d'autres fléaux plus terribles qui suivront».
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Le diable dit en lui-même à votre sujet :
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Et ce que le diable dit en lui-même, il l'accomplira en plusieurs par le jugement de DIEU. Mais moi qui suis, je dis à ceux qui entendent : Au temps où ceci s'exécutera par le moyen d'un peuple plongé dans l'erreur, encore pire que celui-ci, la ruine tombera sur vous en châtiment de vos prévarications, et ce peuple vous persécutera et dévoilera vos œuvres. Il les mettra au grand jour, et dira de vous :
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«Ceux-ci sont des scorpions dans leurs œuvres, et leurs œuvres sont des œuvres de serpents. Et, comme parle zèle du Seigneur, il vous, lancera cette imprécation :
 
«La voie des impies périra (PSAUME l)»,
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car ils extermineront par la dérision et le sarcasme vos voies d'iniquité. Ce peuple qui agira de la sorte, séduit et envoyé par le diable, viendra, la face pâle, se composera un masque de sainteté, et il gagnera les plus puissants princes du siècle.
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Il leur parlera ainsi de vous :
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«Pourquoi retenez-vous et souffrez-vous la société de ceux-ci qui souillent toute la terre de leurs iniquités immondes ? Ils sont livrés à l'ivresse et a la luxure, et si vous ne les rejetez pas de vous, c'en est fait de toute l'Église».
 
Puis la Sainte continue de peindre à grands traits ces réformateurs austères, ces loups cachés sous la peau de brebis ; car le démon, qui est dans ces faux prophètes, leur donnera les dehors des vertus opposées aux vices régnants, dehors du désintéressement et même de la chasteté. Puis elle continue :
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«Or ces séducteurs commenceront leurs succès par la séduction des femmes, ce qui fera qu'ils s'écrieront, dans le délire de leur orgueil :
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«Nous avons triomphé de tous !»
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Mais leur feinte justice ne se soutiendra pas, et bientôt leur corruption se trahira. C'est ainsi que l'iniquité purgera l'iniquité, et que vos œuvres mauvaises se convertiront en vengeance... Ainsi votre honneur périra, et votre couronne tombera de votre tête. C'est ainsi que la justice céleste, provoquée par vous, recherchera vos scandales. Il faut que les œuvres d'iniquité soient purgées par les tribulations et les brisements.
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Or ces hommes, sans foi et séduits par le diable, seront votre balai et votre fléau, parce que vous n'adorez pas Dieu purement, et ils vous tourmenteront jusqu'à ce que vos iniquités et vos justices mêmes soient purifiées.
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Ces imposteurs ne sont pas ceux qui doivent précéder le dernier jour, mais ils en sont le germe et les précurseurs.
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Toutefois, leur triomphe n'aura qu'un temps. Puis viendra l'aurore de la justice, et votre fin sera meilleure que votre commencement ; et instruits par tout le passé, vous resplendirez comme un or très-pur, et vous demeurerez ainsi assez longtemps. Car la première aurore de justice se lèvera alors de nouveau dans le peuple spirituel, comme lorsque dans le principe il commença à se former et était encore en petit nombre...
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Ce peuple spirituel sera affermi dans la justice par la terreur des fléaux passés, comme les anges furent confirmés dans l'amour de DIEU par la chute du diable.... Et les hommes admireront comment une si forte tempête a pu finir par un tel calme... et c'est ainsi que le résultat final de cette erreur sera la confusion du siècle.»
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Le tableau est complet et d'une vérité saisissante. Rien n'y manque, ni la cause de l'hérésie qui, de l'aveu de tous, est la corruption générale et les scandales du clergé ; ni le caractère des novateurs, apôtres de la prétendue réforme ; ni le but providentiel de DIEU qui fait servir la tempête à purifier l'atmosphère, à balayer (scopa vestra erunt) l'aire de son Église et à purifier le grain ; ni enfin l'issue finale qui est la décadence de l'hérésie, la rénovation religieuse qui s'accomplit déjà visiblement sous nos yeux, et les jours de prospérité qui nous sont annoncés pour un avenir désormais prochain. 
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