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05/05/2012

ANGES ET MYSTIQUES


    
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NGES ET MYSTIQUES

 
 
Comment es-tu tombé du ciel Astre brillant, fils de l'aurore ? Comment es-tu abattu à terre, Toi qui subjuguais toutes les nations ? Toi qui disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, Au-dessus des étoiles de DIEU J'érigerai mon trône, Je siégerai sur la montagne du Rendez-vous Dans les profondeurs du septentrion monterai sur les sommets des nues, je serai semblable au Très-Haut».
Et il y eut une guerre dans le ciel : MIKAËL et ses anges faisaient la guerre au Dragon. Et le Dragon fit la guerre, ainsi que ses ANGES, et ils n'eurent pas le dessus, et on ne trouva plus leur place dans le ciel. Et il fut jeté, le Dragon, le grand [Dragon], le Serpent, l'antique [Serpent], celui qu'on appelle Diable et le Satan, celui qui égare le monde entier fut jeté sur la terre et ses anges furent jetés avec lui.
Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs ANGES dans les cieux regardent constamment la Face de mon PÈRE qui est dans les cieux.
 

«L'existence des êtres spirituels, non corporels, que l’Écriture Sainte nomme habituellement ANGES, est une vérité de foi» (Catéchisme de l’Église Catholique, n°328). Créatures intermédiaires entre le monde divin et humain, ils suscitent dévotion et superstition. Que nous enseignent la Tradition et l'Écriture à leur sujet ?»

 

Depuis le XVIIème siècle, le 2 octobre est institué jour de la fête des SAINTS ANGES GARDIENS. Une occasion pour la Foi prise au mot de s'intéresser de près à ces créatures intermédiaire entre DIEU et les hommes. Leurs descriptions et leurs représentations sont multiples : parfois messager, parfois protecteur, parfois combattant contre les forces du mal. Selon SAINT DENYS et SAINT THOMAS D'AQUIN, il existe une hiérarchie céleste qui les répartit en 9 classes. Des SÉRAPHINS aux CHÉRUBINS en passant par les TRÔNES et les VERTUS, qui sont-ils et que sait-on d'eux ? SAINT MICHEL, SAINT RAPHAËL et SAINT-GABRIEL sont les plus connus, qu'en est-il de leur dévotion aujourd'hui ? Pour en parler, le Père DANIEL DORÉ, Eudiste et Bibliste au séminaire d'Issy-les-Moulineaux, et PHILIPPE FAURE, Historien à l'Université d'Orléans
 
 
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NIL L'ANCIEN (+430)
 
Épris de solitude et de silence, cet ancien courtisan de Byzance s'était retiré au SINAÏ avec son fils THÉODULE, qui partageait son idéal. THÉODULE fut enlevé par des brigands et réduit en esclavage, puis, ayant pu s'évader, il vint retrouver son père, et ils finirent par se faire prêtres. Avant leur ordination sacerdotale, les deux hommes reçurent plus d'une fois l'eucharistie de la main d'un ANGE. Plus tard, NIL se lia d'amitié avec SAINT JEAN CHRYSOSTOME et fut nommé évêque d'Ancyre, où il mourut vers 430.
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MARC le moine
 
Ermite dans le désert de Scété (V° siècle)
Un ANGE venait donner la sainte Communion, lequel est mentionné par PALLADE dans «Histoire Lausiaque» (18, 25)
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VÉNÉRABLE IDA DE LOUVAIN (1040-1113)
 
À Rosendal, près de Malines en BELGIQUE, la vénérable IDA DE LOUVAIN, moniale. Elle demeura longtemps chez les siens où elle menait une vie pénitente, vouée à l'amour du CHRIST et aux œuvres de charité. Comblée de grâces mystiques, elle reçut dans sa chair les stigmates de JÉSUS crucifié, mais obtint de DIEU que rien n'en parut au dehors. A son gré trop remarquée dans le monde, elle demanda son admission chez les cisterciennes où elle travailla à la transcription des livres et jouit de nouveaux charismes.
 
Elle parlait aux ANGES qui lui donnaient la communion. Elle ressuscita une de ses sœurs.
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SAINT ISIDORE LE LABOUREUR (1080-1130)
 
ISIDORE LE LABOUREUR était un pieux laïc des environs de Madrid, époux de MARIA DE LA CABEZA. En service auprès d'un maître exigeant, il souhaitait concilier son devoir d'état et les obligations religieuses auxquelles il s'était engagé, à savoir assister chaque jour à la messe. Pour lui permettre de répondre à ses aspirations, DIEU lui envoya deux ANGES, qui tantôt l'aidaient à pousser sa charrue, tantôt apparaissaient à ses côtés avec une seconde charrue tirée par deux bœufs d'une blancheur éclatante. La durée du travail s'en trouvait singulièrement réduite, et le laboureur pouvait aller tranquillement à l'église pour y faire ses dévotions, sans que le rendement en souffrît. Mort vers le milieu du XI° siècle, ISIDORE est – si l'on excepte FRANÇOISE ROMAINE, qui fut religieuse après son veuvage – le premier laïc canonisé (en 1622) suivant la procédure en vigueur depuis 1588, date de l'institution de la Congrégation des Rites, ancêtre de la Congrégation pour les causes des saints. Il est patron de MADRID.
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SAINTE HILDEGARDE DE BINGEN (1098-1179)
 
[Les chœurs célestes] connurent alors les merveilles de DIEU dans une splendeur inégalée. Ils comprirent qu'un tel combat n'aurait plus lieu au ciel et qu'aucun ange dorénavant ne tomberait du ciel. Et ils surent dans la divinité pure que le nombre des esprits déchus allait être remplacé par des vases d'argile. Sachant donc que le nombre de ceux qui étaient tombés allait être restauré, ils se mirent à oublier la chute, comme si elle n'avait pas existé
[...]
Ces ANGES sont esprit et vie de DIEU. Ils ne renoncent jamais aux louanges divines, ils ne cessent de contempler la clarté inée de DIEU, et cette clarté de la divinité leur donne l'éclat de la flamme. Que les fidèles perçoivent dans la dévotion passionnée de leur cœur ces paroles, parce qu'elles proviennent de celui qui est le premier et le dernier, pour le plus grand profit de celui qui croit
[...]
Les ANGES sont en nous par les bonnes pensées qu'ils nous suggèrent et non pas par le bien qu'ils y opèrent ils nous exhortent au bien, mais ne le créent pas en nous
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SAINT BONAVENTURE (1217-1274)
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SAINTE MECHTILDE DE HACKEBORN (1241-1298)
Elle les voit, telle une muraille lumineuse, défendre l’Église. Ils chantent l'union de son âme avec JÉSUS, tandis que MELCHISÉDEC touche la harpe :
«Louons le Roi des rois, DIEU Un et Trois, qui t'a choisie pour son épouse et pour sa fille !»
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SAINTE ANGÈLE DE FOLIGNO (1248-1309)
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ÉMILIA BICCHIERI (1238-1314)
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SAINTE AGNÈSE DA MONTEPULCIANO (1268-1317)
 
Reçut la communion de la main d'un ANGE, parce que, étant en extase, elle ne pouvait s'y arracher pour aller à la messe :
Ici, le côté merveilleux de l'événement l'emporte sur le sens ecclésial : la préférence est donnée aux douceurs de l'extase et non à la participation à la célébration liturgique.
«Un jour qu'elle fut longtemps ravie en extase, l'heure de la Messe passa sans qu'elle ne s'en aperçut. Revenue à elle-même, elle se mit à pleurer de ne pouvoir ce matin-là recevoir son Bien-Aimé. JÉSUS lui envoie alors porter la Sainte Communion par l'ANGE qui L'avait assisté dans Son agonie. C'est encore cet ANGE qui viendra lui annoncer les souffrances et la mort qu'elle aura à endurer :
«Prends ce calice, ô bien-aimée du CHRIST, lui dira-t-il, bois comme Lui jusqu'à la lie». Elle prendra la coupe, et la videra, lui semble-t-il, toute entière».
Le phénomène se reproduisit dix fois, toujours pour le même motif. Il est vrai que le Ciel semblait prendre plaisir à exaucer les caprices de cette pieuse moniale, appelée par ailleurs à une vie d'austérités et de sacrifices peu commune. Il fallait bien ces quelques compensations pour l'encourager !
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SAINTE FRANÇOISE ROMAINE (1386-1440)
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SAINT STANISLAS KOSTKA (1550-1568)
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SAINT FELICE PORRI (1515-1587) FÉLIX DE CANTALICE
 
Avec FELICE PORRI, natif de Cantalice, les anges procèdent autrement. Placé à l'âge de douze ans comme berger chez un certain TULLIO PICCARELLI, le garçonnet se distinguait par sa piété et son amour du silence. On lui reprochait de se tenir à l'écart des autres, mais il répondait en souriant :
 
«Eh quoi, il faut nous faire saints !»
 
Pour assister à la messe, il confiait tout bonnement son troupeau à la Providence, assuré qu'il n'arriverait rien à ses bêtes. En effet, jamais aucune ne s'échappait ni ne causait le moindre dommage aux champs voisins. Intrigués, ses compagnons l'épièrent pour savoir de quoi il retournait. Ils le virent partir vers l'église, tandis qu'un pâtre mystérieux le remplaçait : son ange gardien. A l'âge de vingt-huit ans, FELICE entra en qualité de convers chez les capucins, qui l'envoyèrent après son noviciat comme frère quêteur à Rome. Il s'y lia d'amitié avec SAINT PHILIPPE NÉRI, et tous deux furent les figures les plus originales et les plus populaires de la Ville à cette époque, particulièrement chères au cœur des Romains. Fra FELICE mourut en 1587, à l'âge de soixante-douze ans, en murmurant, le visage extasié :
 
«Oh, oh, oh ! Je vois la SAINTE VIERGE et tous les ANGES du paradis !»
 
Il a été canonisé en 1712.
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JORGE DE CALZADO
 
À la même époque, en ESPAGNE, un petit pâtre connaît semblables aventures avec son ange gardien. Il s'appelle JORGE DE CALZADO, et garde ses brebis dans les prés aux alentours de Tolède. Quand il se rend à l'église pour prier ou pour assister à la messe, son ANGE GARDIEN le remplace auprès du troupeau en prenant son apparence.
 
Des bergers jaloux de sa simplicité et de sa bonté le dénoncent au maître : ce petit JORGE, si apprécié, n'est qu'un fainéant, qui volontiers abandonne les bêtes pour aller se donner du bon temps. Le bonhomme décide de se rendre compte sur place, il se cache derrière un buisson et observe son employé. Mais oui ! Voici que celui-ci part tout bonnement, plantant là brebis et agneaux ! Comme le maître sort de sa planque pour le tancer, il se trouve nez à nez avec lui qu'il a pourtant bien vu s'éloigner sur la route vers la ville ! Le pauvre homme n'y comprend rien et se retire fort embarrassé, sans dire un mot. Le soir venu, il demande des explications à son jeune pâtre, et celui-ci de lui conter, simplement, que son ANGE GARDIEN lui rend le service de se substituer à lui, en prenant son apparence, pour lui permettre de faire ses dévotions.

Édifié, le maître s'attache ses services pour de nombreuses années, jusqu'à ce que, cédant à ses prières, il lui permette d'entrer chez les franciscains, dans l'austère réforme de PIERRE D'ALCANTARA. JORGE a alors trente ans, il vivra jusqu'à un âge avancé, avec la réputation d'un grand pénitent et d'un maître spirituel : l'ancien pâtre illettré, éclairé en permanence par son ANGE GARDIEN, est très versé dans la science de DIEU et des âmes.
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SAINT PASCAL BAYLON (1540-1592)
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MARIA RAGGI (1552-1600)
 
Réfugiée en ITALIE après la mort tragique de son mari, potentat de l'île de Chios, MARIA RAGGI (1552-1600) entra dans le tiers-ordre dominicain et vécut ses dernières années à Rome. Très effacée, vivant pauvrement, consacrant ses journées à l'oraison et au soin des malades, elle reçut les stigmates en 1593, sept ans avant sa mort. Quand elle allait communier, deux ANGES l'accompagnaient ; et, s'il arrivait qu'elle ne pût se rendre à l'église, à cause des maux dont elle souffrait, son ANGE GARDIEN venait lui apporter l'eucharistie, à moins que ce ne fût SAINT THOMAS D'AQUIN ou SAINT VINCENT FERRIER.
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SAINTE GERMAINE COUSIN (1579-1601)
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CATALINA DE JÉSUS MORALES (1555-1612)
 
La tertiaire carmélite CATALINA DE JÉSUS MORALES (1555-1612) : étant restée un jour absorbée en oraison durant toute la matinée, elle voulut ensuite aller communier. Or il était midi, toutes les messes avaient été dites dans la ville, toutes les églises étaient fermées. Comme elle parcourait les rues de la ville à la recherche d'un sanctuaire où elle eût, par chance, trouvé un prêtre qui voulût bien la communier, son ANGE GARDIEN lui ouvrit la porte de la chapelle du couvent de la Victoria : au pied de l'autel, un autre esprit céleste l'attendait au pied de l'autel, qui lui donna une hostie qu'il avait prise dans le tabernacle...
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CATALINA DE SANTA CLARA (+1618)
 
Moniale à Zafra , la clarisse espagnole CATALINA DE SANTA CLARA, moniale à Zafra, bénéficiait de fréquentes visites de son ANGE GARDIEN qui, pour encourager sa dévotion envers le mystère de l'eucharistie, venait chanter avec elle le Pange lingua. Si grande que fût dans la communauté sa réputation de sainteté, les autres religieuses souriaient quand, pour stimuler leur zèle pour l'eucharistie et leur confiance en leurs ANGES GARDIENS, elle leur racontait tout simplement ce qui lui arrivait. A son agonie, en 1618, elle demanda aux sœurs qui l'assistaient d'entonner le CREDO. Comme les voix s'élevaient, un peu hésitantes à cause de la gravité du moment, des chants harmonieux s'y joignirent : les ANGES venaient rendre un ultime témoignage à leur confidente.
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VÉNÉRABLE MARINA DE ESCOBAR (1554-1633)
 
Pour la mystique espagnole MARINA DE ESCOBAR, les ANGES font encore mieux : quand la messe n'est pas célébrée dans son oratoire privé, au lieu de lui apporter la communion - sous la forme du pain ou du vin - ils la transportent elle-même dans l'église voisine, où sa maladie l'empêche de se rendre, pour qu'elle y reçoive la communion sacramentelle ! Simple communion en esprit, bilocation, translocation ?
 
Il semble bien assuré que, sans être vue des fidèles, MARINA pouvait se trouver dans des lieux éloignés de chez elle, qu'elle était capable de décrire dans les moindres détails, citant les personnes présentes. Elle attribuait ces «voyages» à son ANGE GARDIEN, ou à d'autres esprits célestes.
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BIENHEUREUSE AGNÈS DE JÉSUS GALAND (1602-1634)
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PAOLA CIANOSI (1572-1634) PAOLA DI SAN TOMMASO
 
Dominicaine à NAPLES après un veuvage précoce, sous le nom de PAOLA DI SAN TOMMASO. Elle fut l'une des figures les plus étonnantes de la spiritualité baroque italienne stigmatisée - ses stigmates étaient lumineux ! -, son corps émettait une clarté si vive qu'elle pouvait se passer de chandelle pour lire ou écrire. Ses extases étaient fort courues, on l'y voyait le cœur embrasé au point qu'on devait verser de l'eau glacée sur sa poitrine, quand elle ne s'élevait pas au-dessus du sol en lévitation. Elle était également réputée pour les miracles de guérison qu'elle accomplissait. Son ANGE GARDIEN venait régulièrement la communier, et plus d'une fois l'hostie fut rendue visible à ses confesseurs et à ses proches.
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VÉNÉRABLE MARIA JUANA GUILLÉN +1636
 
Également veuve, JUANA GUILLÉN entra en religion. Elle fut accueillie chez les tertiaires franciscaines régulières de Valence. Durant sa dernière maladie, elle devait recevoir la communion à l'infirmerie, avec les sœurs souffrantes. Mais, passant dans le corridor et voyant la porte de sa cellule fermée, l'aumônier alla communier les autres malades, puis il regagna la sacristie. Il s'aperçut alors qu'il manquait une hostie dans le ciboire. Il chercha en vain où il avait pu la laisser tomber. La religieuse le fit appeler et lui dit qu'un ANGE avait pris l'hostie pour la lui apporter, parce qu'on avait tiré par inadvertance la porte de sa cellule et qu'ainsi le prêtre l'avait oubliée. Elle mourut peu après, en 1636, réconfortée par les chants des ANGES qui se pressaient à son chevet.
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MARIE-ANGÉLIQUE DE LA PROVIDENCE (1650-1685)
 
MARIE-ANGÉLIQUE DE LA PROVIDENCE était souvent invitée par son ANGE GARDIEN à se lever la nuit pour adorer le Saint Sacrement dans l'hostie consacrée qu'il lui présentait. Parfois, pour répondre à sa faim eucharistique, il cédait à ses suppliques et finissait par la communier. Il le faisait également les jours où, conformément à l'usage - qui ne connaissait pas la communion fréquente -, elle n'était pas autorisée à s'approcher de la Sainte Table :
 
«Un jour, au moment de la communion, la sainte hostie s'échappa des mains du prêtre, et la sœur reçut le corps de Notre-Seigneur de la main d'un ANGE»
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SAINTE VÉRONICA GIULIANI (1660-1727)
 
Se tournant vers la très SAINTE VIERGE MARIE, il fit trois révérences, pour la remercier au nom de la personne de toutes les grâces qu'elle lui avait concédée et alors, des ANGES portant des calices répandirent les bénédictions du ciel sur cette âme. J'en reçus un grande aide et en fus toute contente dans la volonté de DIEU, et je sus que je devais me préparer à pâtir pour cette âme voulait me mettre dans le purgatoire, et elle dans le paradis
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VÉNÉRABLE MARIA CÉLESTE CROSTAROSA (1696-1755)
 
[DIEU] a une autre façon de me parler encore, et c'est par l'intermédiaire des messagers célestes, ou par mon ANGE GARDIEN, très fidèle dans cet office dont il est chargé depuis ma naissance. Mon ANGE le remplit avec une grande complaisance de deux manières : ou par inspirations et impulsions spirituelles, ou par paroles formelles, d'après ce qui est ordonné par ta providence pour mon bien. Et je l'ai expérimenté, non seulement de la part de mon ANGE GARDIEN, mais encore d'autres esprits célestes dont j'ai pu percevoir l'action à la lumière que tu donnes à mon intelligence dans l'union susdite. O PÈRE de miséricorde, je te remercie de la grande bonté dont tu uses avec une vile et ingrate créature comme moi
[...]
En même temps il se fit en moi une lumière très pure. En premier lieu, je vis une compagnie d'esprits célestes je les vis comme autant d'actes très clairs de pureté en DIEU, et tous par leur éclat me blessaient de ton amour.
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SAINT GÉRARDO MAJELLA (1726-1755)
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SAINTE ANNA MARIA GALLO (1715-1791), MARIA FRANCESCA DELLE PIAGHE
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BIENHEUREUSE ANNA KATHARINA EMMERICK (1774-1824)
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BIENHEUREUSE ÉLISABETTA CANORI-MORA (1774-1825)
 
Je voyais un grand gouffre, avec trois divisions
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 dans la première, il n'y avait pas de feu, mais une blancheur pâle qui faisait désirer ardemment aux âmes qui s'y trouvaient détenues l'éclat du beau Soleil de justice.
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. Dans la seconde, le feu brûlait les âmes, mais il était uni à une rosée précieuse qui en tempérait les rigueurs.
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. Dans la troisième, je ne vis que feu ténébreux, embrasement de soufre et de bitume, formant un lac incandescent dont l'horreur n'était adoucie par aucun soulagement. Trois démons pleins de rage soufflaient sur ce feu, comme ministres de la justice divine, tandis que trois ANGES rappelaient aux âmes tourmentées en ce lieu terrible les miséricordes du Seigneur
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SŒUR BERTINE BOUQUILLON (1800-1850)
 
Religieuse hospitalière française, ont connu semblable faveur, tantôt une seule fois, tantôt fréquemment.
 
«Parmi les autres dons extraordinaires dont fut favorisée la Sœur BERTINE, et que nous ne devons pas laisser même ici en oubli, mentionnons d'abord ses relations fréquentes avec les saints ANGES. Ainsi elle vit souvent son ANGE GARDIEN sous les traits d'un charmant enfant de huit à neuf ans. L'Archange RAPHAËL se montra lui-même à elle, au moment où avaient lieu les apparitions de la Sœur JOSEPH. Il lui dit qu'elle devait communiquer des choses tout intimes à ses consœurs, et dans une seconde apparition ;
 
«Dites ceci à la communauté, ajouta-t-il avec feu : Travaillez et sondez vos cœurs /... Sondez vos cœurs /...» Citons en passant qu'un jour, au moment de la communion, la sainte Hostie s'échappa des mains du prêtre et la Sœur reçut le corps de Notre-Seigneur de la main d'un ANGE».
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BIENHEUREUSE FRANCISCA ANA CIRER CARBONELL (1781-1855)
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PAULINE DE NICOLAY (1811-1868)
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ANNA MOES (1832-1895), en religion MARIE-DOMINIQUE-CLAIRE DE LA SAINTE CROIX
 
 
Fondatrice des dominicaines du Luxembourg.
 
Au premier anniversaire de sa naissance, ANNA eut une visite de son ANGE GARDIEN, sous la forme d'un enfant de cinq ans. Il portait un cœur entouré d'une couronne d'épines et versant de grosses gouttes de sang. Autour du cœur, on lisait cette inscription :
 
«Ma fille, voici ce que souffre continuellement le Cœur de JÉSUS pour son Église. Ne veux-tu pas prendre part à ses souffrances ? ...
[...]
L'ANGE, avec une tendresse sans égale, pallia le manque d'affection des miens. Parfois il m'apportait de quoi déjeuner, parfois il me revêtait des vêtements qu'il avait nettoyés lui-même, et souvent il me donnait à manger une manne céleste qui me fortifiait. Quand il y avait trop d'agitation dans l'auberge que tenaient mes parents, il m'emmenait à l'église pour me faire prier avec lui, et ces heures passées au pied du tabernacle me faisaient oublier aussitôt les souffrances de la journée
[...]
Cette compagnie fut dès lors la récompense des jours où ma conduite avait été exemplaire, et j'appris bien vite à deviner à l'expression de son visage quand mon ANGE GARDIEN avait l'intention de m'accorder une telle faveur. Il se montrait alors particulièrement affectueux, m'appelait sa petite sœur, me prenait par la main, et bientôt nous nous trouvions dans un pré fleuri où nous attendaient nos célestes compagnons. Là, toutes les douleurs étaient bientôt oubliées, et j'aurais voulu y rester toujours. Mais, l'heure étant venue, il me fallait retourner aux épines de cette terre, et souvent je prenais congé dans les larmes de mes amis du ciel.
[...]
Les ANGES qui m'enseignaient étaient des esprits des chœurs supérieurs, le plus souvent des CHÉRUBINS.
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SAINTE GEMMA GALGANI (1878-1903)
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BIENHEUREUSE MARIA GRAZIA DELLA PASSIONE TERALLO (1855-1912)
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MECHTILD THALLER (1868-1919) MAGDALENA DE LA CROIX
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BIENHEUREUSE ANGELA SALAWA (1881-1922)
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BIENHEUREUSE ANNA SCHÄFFER (1882-1925)
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MARIE-THÉRÈSE NOBLET (1889-1930)
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VÉNÉRABLE PÈRE JEAN-ÉDOUARD LAMY (1853-1931)
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TÉRÉSA PALMINOTA (1896-1934)
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ANNA HENLE (1871-1950)
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THÉRÈSE NEUMANN (1898-1962)
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PADRE PIO (1987-1968)
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TÉRÉSA MUSCO (1943-1976)
 
 
TÉRÉSA MUSCO qui rencontra pour la première fois son ANGE GARDIEN le soir du 15 mars 1948, alors qu'elle avait cinq ans. Un violent orage s'était abattu sur la région de Naples, et la fillette priait dans sa chambre lorsque lui apparut un adolescent vêtu de blanc, aux ailes d'or, aux yeux étincelants comme des étoiles. Ses lèvres étaient comme des pétales de rose. Il lui apprit à faire le signe de Croix et lui enseigna une petite invocation :
 
«JÉSUS, MARIE, je vous aime et vous donne ma volonté en échange de toute l'humanité !»
 
Il l'invita à prier constamment, à offrir avec joie ses épreuves sans jamais se décourager, pour la délivrance des âmes du purgatoire et le salut des âmes. Puis il disparut, laissant derrière lui un intense parfum. Dès lors, ses visites furent quotidiennes :
 
«Tous les matins, l'ange venait me rendre visite et me faisait prier avec lui. Après la prière, il disait :
 
«TÉRÉSA prie pour les pécheurs et pour le salut des âmes ! Sache que les péchés qui mènent les âmes en enfer sont les péchés d'impureté !».
[...]
L’ange GABRIEL devint le messager régulier auprès de TÉRÉSA. En effet, déjà plusieurs fois nous l’avons vu venir porter non seulement des messages de la part de JÉSUS et MARIE, mais aussi des sommes d’argent destinées aux besoins immédiats de la famille MUSCO.
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Ce fut lui encore qu’au matin du 11 octobre 1950 se présenta à l’enfant — alors en prière — pour lui dire que JÉSUS souffrait beaucoup en voyant que tant d’hommes déversant sur Lui tant et tant de blasphèmes. La petite avoua à l’Ange que même son père était du nombre de ceux-là et lui demanda ce qu’elle devait faire, comment devait-elle se comporter face à ces mots qui déplaisent tant à JÉSUS ; L’ange GABRIEL lui répondit :
 
«Il faut prier et tout offrir avec beaucoup d’amour».
 
Puis, il ajouta encore :
 
«Tu monteras au Calvaire avec JÉSUS. Tu as déjà commencé à cheminer sur des voies bien épineuses. Mais la Maman du ciel est auprès de toi. Tu n’as pas à craindre. Tu devras souffrir sans rien dire, comme tu le fais déjà. Je te salue. Nous nous reverrons bientôt» (Journal, p. 842)».
[...]
Début septembre 1952, TÉRÉSA fit la connaissance d’une famille nombreuse — sept enfants — vivant dans la misère, sans rien avoir pour calmer leur estomac dévoré par la faim. La fillette en est très peine et vint chez elle chercher un demi kilo de haricots, afin de leur permettre de manger un peu et de calmer leur faim. Mais, une voisine qui avait regardé le va-et-vient de TÉRÉSA, alla tout raconter à son père. L’homme, comme nous le savons déjà, facilement colérique, appela sa fille et lui demanda :
 
«Est-il vrai que tu as donné des haricots ?»
 
La fillette n’est aucunement adonné au mensonge et, sa réponse est immédiate :
 
«Oui, c’est vrai. Mais, nous en avons en abondance…»
 
Le sévère SALVATORE, très en colère, se leva, prit sa fille et lui administra une très sévère correction : il la frappa jusqu’à épuisement, puis pour combler le tout, l’envoya au lit sans manger.
 
TÉRÉSA, en pleurs, prit son crucifix et offrit à JÉSUS toutes ses souffrances.
 
Vers minuit elle entendit frapper à la vitre de la fenêtre de sa chambre ; elle regarda et vit un ANGE qui lui dit :
 
«Regarde, je t’ai apporté à manger. Ne pleure plus ! C’est la Maman du ciel que m’a envoyé vers toi, pour te consoler».
 
Et il lui présenta une tourte au miel et un morceau d’agneau grille.
 
«Je n’ai jamais mangé quelque chose d’aussi bon !»
 
nota la fillette dans son Journal.
 
La SAINTE VIERGE venait ainsi récompenser la générosité de sa fille de prédilection, et nous faire comprendre, par la même occasion, qu’Elle n’abandonne jamais ceux qui, sincèrement, ont recours à Elle.
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SYMPHOROSE CHOPIN (1924-1983)
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JEANNE-LOUISE RAMONET (1910-1995)
 
 
Les «communions miraculeuses» de JEANNE-LOUISE RAMONET, modeste paysanne bretonne du village de Kérizinen qui aurait eu des apparitions de la VIERGE de 1938 à 1965, seraient attestées par quelques personnes qui eurent l'occasion d'en voir la réalité :
JEANNE-LOUISE, qui habite à 4 km de l'église et a une infirmité à la jambe, ne peut se rendre à la messe que le dimanche. Les autres jours, elle serait communiée par un ANGE, sur le lieu des apparitions. Cela se serait produit quotidiennement pendant longtemps. Je crois comprendre qu'elle se rend chaque matin à l'oratoire pour prier et là reçoit, à intervalles réguliers, cette visite qui, pour elle, n'a rien d'inattendu. Madame R. l'a déjà vue deux fois, mais n'a pas vu l'hostie. Madame Le B. et Madame P. l'ont vue chacune trois fois. Elle entre à ce moment en extase, le temps d'une ou plusieurs dizaines de chapelet, et l'une de ces personnes au moins a été témoin d'une expérience : JEANNE-LOUISE est à ce moment insensible aux piqûres et brûlures aux mains et au cou.
Ces communions apportées par un ANGE auraient été parfois visibles :
Monsieur l'abbé B. a recueilli sur ce point les déclarations d'une douzaine d'enfants, dont 4 âgés de plus de 12 ans. Ces enfants ont déclaré séparément avoir assisté à la communion miraculeuse et avoir vu l'hostie, «ronde et blanche» comme à l'église, selon une expression employée par plusieurs d'entre eux. L'un des enfants déclare avoir vu l'hostie descendre vers JEANNE-LOUISE, et non venir de la direction de l'église paroissiale, comme on aurait voulu le lui faire dire.
Que valent ces témoignages ? Il est difficile de se prononcer. JEANNE-LOUISE RAMONET, décédée en 1994 à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, était une femme simple et discrète, presque effacée. Les messages qu'elle attribuait à la VIERGE MARIE semblent avoir été le fruit de pieuses méditations, inspirées en partie par ses lectures. Mais plusieurs prêtres avaient d'elle la meilleure opinion, de même que le docteur ASSAILLY, qui a pu la visiter et l'interroger longuement :
Née dans une famille pauvre, JEANNE-LOUISE n'a jamais eu de satisfactions sur le plan matériel ; et l'on sait que, très tôt, elle a trouvé un certain épanouissement dans la vie intérieure, sans que sa constitution mentale puisse poser le problème de tendances schizoïdes ou hystéroïdes [...] On a vraiment l'impression qu'elle est absolument loyale et fidèle à des clichés particulièrement nets qu'elle ne cherche nullement à enjoliver ou à interpréter.
Les communions mystiques de JEANNE-LOUISE RAMONET ne sont pas partie intégrante des apparitions mariales dont elle affirmait bénéficier, contrairement à ce qui se rencontre dans les faits de Fatima ou de Garabandal, par exemple, auxquels un chapitre particulier sera consacré. Quelques cas contemporains de communions miraculeuses par le ministère des ANGES méritent une attention spéciale. Bien documentés, ils illustrent la pérennité du phénomène dans l'histoire de la mystique.

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22:07 Publié dans ANGES ET MYSTIQUES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anges

23/03/2012

LE MYSTÈRE DU MAL VU PAR LES THÉOLOGIENS

LE MYSTÈRE DU MAL VU PAR LES THÉOLOGIENS
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JEAN-MIGUEL GARRIGUÈS théologien
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COMMENT DIEU CONNAÎT-IL LE MAL DONT IL N'A PAS IDÉE..........................................................La suite :
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[...] Dans le domaine de la nature en effet, de par la contingence des formes dans un univers de mutation en état de voie GENÈSE 1,2 «tohu—bohu», le bien visé par le Créateur comporte inséparablement une face de néant et de privation. Dans ce cas «le mal apparaît comme étant simplement l'envers de l'ordre cosmique». Ces modalités de mal physique sont donc voulues indirectement par le Créateur dans la mesure où elles accompagnent les formes du bien directement voulues par lui. «Elles sont donc incluses dans les idées divines du bien et mesurées par Lui».
 
L'erreur des théodicées qui, à la manière de celle de LEIBNIZ, prétendent rendre raison de tout le mal que l'on peut constater dans le monde c'est d'étendre cette forme de connaissance – volonté du mal physique incluse dans les idées divines – au mal proprement dit, c'est-à-dire au mal moral du péché et à ses conséquences pour la personne humaine : la mort (temporelle et éternelle) et son cortège de peines consécutives au péché originel GENÈSE 3,19-22 ; SAGESSE 1,13-16 et 2,23-24 ; ROMAINS 5,12
 
«Alors ce philosophe nous dira qu'il est bon qu'une mère pleure la mort de son enfant, parce que la machine du monde demandait telle douleur pour être plus parfaite. RACHEL pleure ses fils et ne veut pas être consolée MATTHIEU 2,18.
 
Expliquez cette position LEIBNIZENNE à la mère en question, et que cette chose était nécessaire pour que tous les degrés de l'être fussent remplis, elle vous répondra qu'elle se moque de la machine du monde ; et qu'on lui rende son enfant. Elle aura raison ; car c'est question la ne se résolvent à par la machine du monde mais par la nuit de la foi, et par la CROIX de JÉSUS».
 
«Sans doute elles tiennent à une nature faite d'esprit et de chair ; DIEU, néanmoins, dans sa bonté infinie, avait prévu pour l'homme une condition de pure félicité. C'est à la suite d'une faute initiale que la douleur et la mort sont entrées dans notre humanité. Le cri de RACHEL est comme une postulation du paradis terrestre ; si elle ne veut pas être consolée, c'est qu'elle a l'obscur pressentiment de ce qu'était notre condition première».
 
C'est ici que prend toute sa force la parole de SAINT THOMAS D'AQUIN : «DIEU n'a pas idée du mal». [...]
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VULNÉRABILITÉ DE DIEU
....La suite :
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[...] DIEU n'est pas spectateur de notre liberté humaine qu'il habite et anime par sa grâce. Il n'est pas cet œil froid qui nous observe dans le triangle, telles que le rationalisme en a donné une représentation obscène, laquelle a envahi l'art chrétien. Impudique caricature du DIEU de la Bible, du DIEU qui, avec obstination, à garder les yeux baissés devant LA FEMME ADULTÈRE tant que ses accusateurs poussés par l'Accusateur, voulaient qu'il constate son péché !
 
Il est vrai que DIEU connaît implicitement la perfection physique du monde qu'il crée car, indirectement, il la veut comme envers inévitable du monde qu'il choisit comme chemin pour la croissance de notre liberté. Mais le mal moral, DIEU ne le connaît pas dans une décision préalable de le permettre. À proprement parler DIEU ne permet pas le mal. Il permet la liberté qui peut le poser ; mais la possibilité de pêcher, inhérente à la liberté créée, compte tenu que l'homme est créé dans la grâce, n'est aucunement une nécessité, comme le mal physique est l'envers nécessaire de l'ordre cosmique inachevé. DIEU, dès le début de la GENÈSE vient tenir les mains de son enfant dans les premiers pas de la liberté. [...]
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Cardinal CHARLES JOURNET, théologien
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LE MAL «RÉGI» ET «ORDONNÉ» PAR DIEU
....La suite :
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[...] En présence d'une société pseudo-chrétienne qui se prévaut du nom de DIEU pour justifier un ordre inique, la tâche sera toujours de dénoncer l'hypocrisie et de substituer, à toutes les images caricaturales qu'on s'est faites de lui, le vrai visage de DIEU et les inflexibles exigences du christianisme. Mais la tentation, l'illusion, sera de donner dans le piège, et de s'en prendre à DIEU lui-même des scandales qui l'outragent et qu'il maudit. Alors la sainte révolte inutile contre l'injustice se change en blasphème, elle aboutit à une folle mise en accusation du Créateur par sa créature qui tient tout de lui, jusqu'au sens même et à l'amour de la justice. [...]
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FRANÇOIS VARILLON, théologien
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MAL ET SOUFFRANCE
........LA SUITE :
http://prophetesetmystiques.blogspot.fr/2011/06/mal-et-souffrance-francois-varillon.html
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[...] LE MAL S'INTÈGRERAIT DANS UN ENSEMBLE PLUS VASTE, DANS UN PLAN, OU IL JOUERAIT LE RÔLE DE MOYEN OU DE CONDITION NÉCESSAIRE POUR ATTEINDRE UN PLUS GRAND BIEN
 
1. LE MAL ASSIMILÉ AUX OMBRES DU TABLEAU
 
Il y a là une vision esthétique des choses, un peu comme dans un tableau de REMBRANDT où les ombres sont nécessaires à l’harmonie de l’ensemble.

Quand on songe que cet argument est présenté par de grands génies comme Saint AUGUSTIN, Saint THOMAS D'AQUIN, DESCARTES,…on est un peu surpris. Dans cette optique, telle chose qui pourrait isolément paraître très imparfaite devient parfaite quand on la considère comme partie de l’univers : l’existence de JUDAS, par exemple, a sa place dans la perfection du monde.
 
2. LE MAL ASSIMILÉ A UNE CRISE DE CROISSANCE
 
D’un point de vue qui rejoint le précédent, on peut envisager le Mal comme un moment nécessaire dans l’évolution du progrès : la Souffrance c’est une crise de croissance, la Guerre, c’est l’enfantement de l’Histoire. Et le sacrifice des générations présentes serait ainsi nécessaire pour que les générations futures puissent accéder à un plus grand bonheur.
 
OBSERVATION
 
Le chrétien doit refuser tout net ce genre de plaidoiries. Il doit se placer au point de vue de l’individu qui souffre. La génération présente ne saurait être considérée comme un moyen pour le bonheur des générations futures. C’est la personne humaine qui intéresse le chrétien.

En se référant à
DOSTOIEVSKY, les plus grandes merveilles de l’univers valent-elles «une seule larme d’un seul enfant» ? Pour DIEU, chaque instant du temps compte autant que les époques futures. Les richesses de l’avenir, les progrès de l’avenir, ne peuvent pas justifier le mal présent.
 
3. LE MAL ASSIMILE A UN AVERTISSEMENT OU A UNE MISE A L'ÉPREUVE
 
On vous dit également que la souffrance est un avertissement utile. Cela ne signifie pas grand chose : pourquoi faudrait-il que le signal soit douloureux ? Quand on parle d’épreuve «purifiante» (et cela peut s’entendre dans un contexte de foi) il faut se garder de l’idée que Dieu emploierait la Souffrance pour mettre à l’épreuve ses créatures, à la formule «DIEU éprouve ceux qu’Il aime» on risque en effet de se voir rétorquer : «Je voudrais quand même être un peu moins aimé»
 
4. LE MAL TOLÉRÉ MAIS NON VOULU PAR DIEU
 
De même, est très superficielle la distinction entre ce que DIEU veut et ce que DIEU permet. Permettre suppose une volonté. Et cela pose aussitôt un autre problème : celui de la «Toute-Puissance» de DIEU. Nous en avons déjà parlé : DIEU ne peut pas tout, Il ne peut pas détruire, Il ne peut pas fabriquer, Il ne peut que ce que peut l’Amour. [...]
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«LE MYSTÈRE DU PÉCHÉ ORIGINEL»
........LA SUITE :
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[...] C’est précisément parce qu’Il est parfait, et parce que cette perfection consiste à aimer, que DIEU s’interdit d’intervenir dans les difficultés que l’homme rencontre pour se créer lui-même.
 
Ne risquons-nous pas d’avoir de DIEU une conception figée, pétrifiée, comme si la nature de DIEU pesait sur Lui ? Il faut soustraire DIEU à cette pesanteur d’une nature (se reporter à la philosophie de SCHELLING) : DIEU n’est pas Amour, Il est liberté d’Aimer, décision d’Aimer.
 
L’homme, doit construire Sa liberté ; cette liberté n’est pas toute faite ; il est impossible que DIEU nous installe dans une boîte capitonnée, qu’Il intervienne pour que nous ne souffrions pas, qu’Il veuille diriger Lui-même cette construction de nous-mêmes par nous-mêmes. Mais je crois qu’il existe une souffrance de DIEU : DIEU n’empêche pas la souffrance des hommes, alors qu’Il pourrait en l’empêchant s’éviter à Lui-même de souffrir.
 
DIEU ne juge pas que le liberté soit pour l’homme un «cadeau empoisonné». D’abord ce n’est pas un cadeau ; ensuite c’est le don suprême, mais ce n’est pas le don d’une chose, c’est le don d’une tache à accomplir : «faire, et en faisant se faire»
 
Dans mon, esprit (mais sur ce point je ne veux rien imposer) si DIEU n’est pas celui qui souffre le plus de la souffrance du monde, la Création est peut être inintelligible. Le Monde n’est justifiable que si DIEU est le plus vulnérable de tous les êtres mais pour qu’il en soit ainsi il ne faut pas envisager Dieu comme une «nature». [...]
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MAURICE ZUNDEL, théologien
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J'ENRAGE QUAND ON DIT : «DIEU PERMET LE MAL»...............................................................................La suite :
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[...] Il peut donc y avoir en DIEU une douleur, il y a en DIEU une douleur autant qu'il y a en DIEU un amour. Non pas une douleur qui le défait, qui le prive de quelque chose, mais cette douleur d'identification avec l'être aimé, au point qu'il faut dire que tout ce qui atteint l'âme, l'agonie, la douleur, la maladie, la misère, la solitude, le désespoir, le péché, tout cela DIEU le porte, pour nous, en nous, avant nous, plus que nous, comme une mère frappée par tous les états de son FILS, parce qu'elle s'identifie totalement avec lui.
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Il serait inconcevable que nous crussions à l'amour de DIEU pour nous, que nous crussions qu'il est vraiment celui qui veut notre bonheur et notre joie, sans que nous crussions qu'il est aussi le grand compatissant, et le premier frappé par tout ce qui peut nous atteindre.
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C'est pourquoi j'enrage quand on dit ; «DIEU permet le mal». Mais non, DIEU ne permet jamais le mal, il en souffre, il en meurt, il en est le premier frappé et, s'il y a un mal, c'est parce que DIEU en est d'abord la victime. [...]
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«DIEU PREMIÈRE VICTIME DU MAL»
https://docs.google.com/document/d/1T5aJ10WPcKxx8miqoXBNJAAfqy0eOU6LoclVwWH7mvY/edit
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[...] DIEU VICTIME, ET IL N'Y PEUT RIEN
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Il ne suffit pas de dire que DIEU est le compatissant d'où nous tirons tous nos sentiments de miséricorde et de fraternité, il faut dire encore qu'il est victime. Le mal a un visage effrayant, le mal gratuit surtout, le mal qui vient de l'homme et qui pourrait ne pas être, visage effrayant dans la torture des innocents, dans le massacre des êtres désarmés, dans tous ces phénomènes de la brutalité qui déconcertaient YVAN KARAMAZOV, un des héros de DOSTOÏEVSKI, et ALBERT CAMUS dans «La Peste», ALBERT CAMUS qui n'a cessé de se poser avec tant d'angoisse le problème du mal.
 
Où est DIEU dans tout cela ? justement, dans tout cela il est victime ; et s'il ne l'était pas, il n'y aurait pas de mal ; s'il n'y avait pas un bonheur absolu et indéfini dégradé, menacé, défiguré saccagé par toutes les entreprises de barbarie, il n'y aurait pas de mal. Si nous n'étions que des punaises, le problème du mal perdrait toute significations parce que disparaître serait un bienfait pour nous et pour tout le monde. Il ne faut jamais oublier qu'il est impossible d'opposer le DIEU de la conscience au spectacle du mal parce que ce DIEU intérieur -il n'y en a d'autre - ce DIEU qui est tout amour, ce DIEU qui est l'espace où notre liberté respire, ce DIEU qui est le seul chemin vers nous-même, ce DIEU silencieux, ce DIEU qui est dans une éternelle attente, ce DIEU qui ne s'impose jamais, ce DIEU qui meurt d'amour pour ceux qui refusent éternellement de l'aimer ? ce DIEU-là est frappé par tous les coups qui atteignent la créature humaine, animale, voire végétale, par tous les coups qui dégradent l'univers, et il n'y peut rien...
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Il n'y peut rien, que d'être frappé que de mourir, parce que son action, c'est son amour, parce que son être tout entier n'est que son amour et que l'amour est sans effet si ne surgit la réponse d'amour qui ferme le circuit d'où jaillit la lumière. [...]
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«LA DIGNITÉ DE L'HOMME»
https://docs.google.com/document/d/1T5aJ10WPcKxx8miqoXBNJAAfqy0eOU6LoclVwWH7mvY/edit
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[...] DIEU, PREMIÈRE VICTIME DU MAL

Et c'est bien cela en effet. Dans le CHRIST, la Révélation concerne les personnes, elle concerne chaque personne. Autrement dit, dans le CHRIST chaque personne devient un univers. Chaque personne devient universelle parce qu'elle porte en elle ce trésor déposé en chaque conscience et qui fait de chaque conscience une source et une origine, qui fait de chaque conscience le centre de l'univers et de l'Histoire non pas en se réduisant à elle-même mais justement parce qu'elle est immensifiée par cette Présence Divine, qu'elle ne peut vivre sans La communiquer.
 
Il ne faut donc pas s'acharner à retrouver le Nouveau Testament dans l'Ancien. Le Père GARRIGOU LAGRANGE dit déjà dans «la méthode historique» qu'il protestait contre cette assimilation indiscrète qui prétendait retrouver dans l'Ancien Testament tout le Nouveau en nullifiant l'apport de JÉSUS CHRIST. On n'aurait pas besoin de Lui si tout était contenu déjà dans la lettre ancienne. Ce qui est vrai, c'est qu'il y avait des jalons qui étaient posés, jalons infiniment précieux mais qui n'étaient que des jalons vers cette communication infinie, inépuisable et merveilleuse qui est celle de l'Incarnation de JÉSUS CHRIST.
 
2.5. Nous sommes donc avertis de ne pas chercher dans l'Ancien Testament ce qu'il ne peut donner. Nous sommes prémunis contre le scandale qui est pour nous ce DIEU qui menace, qui châtie, qui enferme notre destin dans son arbitraire, image inévitable si justement on se situe au niveau d'une collectivité, car une collectivité ne peut pas avoir, comme telle, des liens mystiques avec la Divinité, elle ne peut voir dans la Divinité qu'une puissance qui la protège, qui la défend contre ses ennemis, qui la fait triompher sur eux et qui est d'autant plus puissante qu'elle est plus terrible.
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La Révélation, c'est donc une relation réciproque puisque c'est un dialogue dont les côtés faibles sont évidents et manifestent précisément les balbutiements de l'homme qui est si lent à se libérer de lui-même et qui projette inévitablement sur DIEU les limites qui l'emprisonnent, si bien que, si l'on voit dans l'Ancien Testament ce Visage qui deviendra, du moins qui se révèlera comme le Visage du Crucifié, si on perçoit ce Visage, on est d'autant plus ému qu'Il ait accepté cette sorte de défiguration qu'on lui a imposée durant des siècles en lui donnant finalement le visage trop humain de l'homme.[...]
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OLIVIER CLÉMENT, théologien orthodoxe
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LA PRIÈRE DU SAINT ESPRIT
......................................................................................La suite :
http://sd-1.archive-host.com/membres/up/159434060125559597/OLIVIER_CLEMENT/OLIVIER_CLEMENT_LA_PRIERE_DU_SAINT-ESPRIT.pdf
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[...] Viens, dit alors notre prière. L’ESPRIT, a-t-elle d’abord attesté, est partout présent et remplit tout. Pourtant, maintenant, elle nous fait implorer : Viens. Si mous devons appeler ainsi celui qui nous appelle, c’est que, de toute évidence, lui qui remplit tout ne nous remplit pas.
DIEU, quand il crée et maintient le monde, d’une certaine manière se retire pour donner à ses créatures leur consistance propre. Et cet espacement, comme disent les Pères, s’inscrit dans la liberté de l’homme – et de l’ange : celui-ci donne au refus de l’homme, à l’exil volontaire du «fils prodigue», une portée cosmique, de sorte que la beauté du monde, originellement de célébration, devient magique, nostalgique, lourde de tristesse, glissant vers un engourdissement désespéré. De sorte aussi que la splendeur de l’éros peut devenir une rage de possession, une drogue, dans l’ignorance et la destruction de l’autre. L’ESPRIT qui nous porte, nous donne vie, nous entoure comme une atmosphère prête à pénétrer par la moindre faille de l’âme, ne peut le faire sans notre consentement, sans notre appel. Il nous faut prier : Viens.
«Viens, Personne inconnaissable ; Viens, joie incessante, Viens, lumière sans déclin... Viens, résurrection des morts... Viens, toi qui toujours restes immuable et qui, à toute heure, te meus et viens vers nous, couchés dans l’enfer... Viens, mon souffle et ma vie» [...]
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 https://lh3.googleusercontent.com/dn2sxUb9Fk77ksIpWu0VB3CSX3UaVxHU0vRTbiGUzpqO7gUQdlIk9sG18jPyC-86JlBflnt19NYUN0qYK_XDXuKhbAwPtO9NeMTcbklPR1yeBmGnsI6c6hjADehOhSCN563Ggn5RLi9nuBjl3M_5oz-5qo-L99MXMC1s25OR8-szcespKOYzOt3fetJY6QlfZugeeJqmMNTKgeWSIwVs8IWO_7Gsk6qXq6yRnXswnJihhQLCiB-vwy4rO-EqiyVSm83EmOzPZbqOz_rH35v-pUnEw1G-1fKIkT-KUF11qu9xliBXS5t9wOoQeOrEppdEqipGBUzSleGB4Hy-byNjqaXQHrgSg70xBSpGtq2j9mgwQghtQW1mHjXTCr8JLg0Q1copWlFmGzUqSjsyLVa9xsiaf9IA8ISEYAb83Uxff1YYrF1Smt9W-oI-Ws4y4QS1oeWgvauTN2UIyftsVwsjABoNMH3Dia53fMQS86OQL-GDZJpr5GsGai68sT7UBuGMHpQCRY00LZOGj6YanMYTPj81XkKAIgjQcf7W7Z2ON4GydSsYxeJ4liidY_F3upP21oU9fw=w108-h40-nohttps://lh3.googleusercontent.com/dn2sxUb9Fk77ksIpWu0VB3CSX3UaVxHU0vRTbiGUzpqO7gUQdlIk9sG18jPyC-86JlBflnt19NYUN0qYK_XDXuKhbAwPtO9NeMTcbklPR1yeBmGnsI6c6hjADehOhSCN563Ggn5RLi9nuBjl3M_5oz-5qo-L99MXMC1s25OR8-szcespKOYzOt3fetJY6QlfZugeeJqmMNTKgeWSIwVs8IWO_7Gsk6qXq6yRnXswnJihhQLCiB-vwy4rO-EqiyVSm83EmOzPZbqOz_rH35v-pUnEw1G-1fKIkT-KUF11qu9xliBXS5t9wOoQeOrEppdEqipGBUzSleGB4Hy-byNjqaXQHrgSg70xBSpGtq2j9mgwQghtQW1mHjXTCr8JLg0Q1copWlFmGzUqSjsyLVa9xsiaf9IA8ISEYAb83Uxff1YYrF1Smt9W-oI-Ws4y4QS1oeWgvauTN2UIyftsVwsjABoNMH3Dia53fMQS86OQL-GDZJpr5GsGai68sT7UBuGMHpQCRY00LZOGj6YanMYTPj81XkKAIgjQcf7W7Z2ON4GydSsYxeJ4liidY_F3upP21oU9fw=w108-h40-nohttps://lh3.googleusercontent.com/dn2sxUb9Fk77ksIpWu0VB3CSX3UaVxHU0vRTbiGUzpqO7gUQdlIk9sG18jPyC-86JlBflnt19NYUN0qYK_XDXuKhbAwPtO9NeMTcbklPR1yeBmGnsI6c6hjADehOhSCN563Ggn5RLi9nuBjl3M_5oz-5qo-L99MXMC1s25OR8-szcespKOYzOt3fetJY6QlfZugeeJqmMNTKgeWSIwVs8IWO_7Gsk6qXq6yRnXswnJihhQLCiB-vwy4rO-EqiyVSm83EmOzPZbqOz_rH35v-pUnEw1G-1fKIkT-KUF11qu9xliBXS5t9wOoQeOrEppdEqipGBUzSleGB4Hy-byNjqaXQHrgSg70xBSpGtq2j9mgwQghtQW1mHjXTCr8JLg0Q1copWlFmGzUqSjsyLVa9xsiaf9IA8ISEYAb83Uxff1YYrF1Smt9W-oI-Ws4y4QS1oeWgvauTN2UIyftsVwsjABoNMH3Dia53fMQS86OQL-GDZJpr5GsGai68sT7UBuGMHpQCRY00LZOGj6YanMYTPj81XkKAIgjQcf7W7Z2ON4GydSsYxeJ4liidY_F3upP21oU9fw=w108-h40-no
 
 

23/02/2012

SECTES...LES CATHOLIQUES ET LES AUTRES


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LES CATHOLIQUES ET LES AUTRES
 
 
«POURTANT LE «RETOUR DU RELIGIEUX» ME PARAÎT REVÊTIR AUSSI DES FORMES DOUTEUSES, AMBIGUËS, DONT JE VOUDRAIS D’ABORD PARLER.
 
LE REFUS DE L’HISTOIRE, soit par recherche d’un refuge, d’une «arche», soit par régression à des formes historiques révolues. Cette attitude s’accompagne de la haine d’un Occident mythique et d’une modernité réduite à ses seuls aspects négatifs.
 
LA SECTE apparaît ainsi comme un milieu à la fois autoritaire et fusionnel qui structure «du dehors» des êtres déstructurés. On sort de solitude en s’aliénant dans le culte éperdu d’un «maître». On est fier d’être séparé, de se compter parmi les rares sauvés, de pouvoir damner tous les autres.
 
Parfois aussi le religieux, régressant vers des formes révolues, qu’on idéalise, se transforme subrepticement en idéologie.
 
C’est le risque dans la révolte actuelle des Orients, non dans l’ISLAM comme tel, certes, mais dans l’islamisme radical, surtout shiite, qui cherche à figer par la force une société traditionnelle ébranlée par la modernité ;
 
...non dans le jUDAÏSME, ni en Erets Israël comme tel, certes, mais dans un SIONISME RELIGIEUX non moins radical, qui régresse du DIEU des prophètes et de la Tora au DIEU implacable de la conquête de Canaan.
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De tels mouvements se développent aussi en marge des grandes confessions chrétiennes : groupes «néo-évangéliques» et «télévangélistes» américains dans le monde PROTESTANT
 
...schisme lefebvriste dans le monde CATHOLIQUE
 
...une certaine sensibilité anti-œcuménique et anti-occidentale fort répandue dans le monde ORTHODOXE.
 
Pareilles tendances disqualifient le «retour du religieux» et aggravent la crise. Je me souviens du directeur d’un grand hebdomadaire parisien déclarant, voici peu d’années : «Je rentre du Liban. Rien n’est plus affreux que ce DIEU des monothéismes qui justifie les égorgements réciproques» Jamais la jeunesse iranienne n’a été autant fascinée par les formes les plus médiocres de la modernité, du «hard rock» aux films érotiques et aux alcools frelatés.
 
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En France, les affinités du mouvement lefebvriste avec certains groupuscules d’extrême-droite sont bien connues.
Aux États-Unis, le scandale JIMMY SWAGGART, largement répercuté par les télévisions européennes, a confirmé la thèse que le religieux n’est qu’un avatar de l’érotique.
 
Parallèlement au développement des sectes, s’affirme – plus discrètement – une volonté gnostique de puissance.
 
On connaît bien ces produits d’exportation asiatiques, dûment conditionnés pour plaire, qui s’appellent la «méditation transcendantale», le zen, les arts martiaux japonais. Pour beaucoup d’Occidentaux, certes, il s’agit là d’une simple maîtrise du corps, d’une incarnation qui peut prendre place dans une synthèse chrétienne (c’est déjà fait, ou presque, pour les formes mineures du yoga). Mais, si l’on va plus loin, on peut se laisser gagner par une vision où le divin n’est plus que la profondeur du monde, où le Soi, considéré comme absolu, ne dépasse pas mais exacerbe le moi occidental.
 
Ici intervient la QUÊTE GNOSTIQUE DE «POUVOIRS». De vastes systèmes «ésotériques» se proposent, syncrétisme subtil de «l’unité transcendante» des religions, depuis la «métaphysique» de RENÉ GUÉNON et la «structure absolue» de RAYMOND ABELLIO, jusqu’au métafascisme de JULIUS ÉVOLA.
 
La rencontre entre l’humanisme ouvert, en quête de lui-même, et ces conceptions et méthodes gnostiques s’ébauche, très partiellement encore, dans certains groupes.
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Comme VLADIMIR SOLOVIEV l’avait prédit dans son Récit sur l’Antéchrist, elle pourrait, en effet, devenir antéchristique. C’est pourquoi s’impose un renouveau du christianisme, qui permette de dépasser la modernité par une modernité plus aiguë».
 
OLIVIER CLÉMENT théologien orthodoxe
Extrait de : Anachroniques, Desclée de Brouwer, 1990..
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LES DISCIPLINES DE LA COMMUNION
Ainsi nous pouvons ébaucher les disciplines de la communion. Tout d’abord, avant même de parler de l’amour, l’humilité, et ce que devient l’humilité quand elle se tourne vers l’autre, c’est-à-dire le respect.
 
Le respect refuse toute curiosité intéressée, toute possession des âmes. Il y a des hommes qui s’imposent de dures ascèses pour se délivrer des gourmandises charnelles, mais qui tombent dans la gourmandise la plus exquise, celle des âmes. Il faut savoir la déceler et la surmonter, surtout quand on prétend à l’exercice de la paternité spirituelle. L’art et la science, ici, consistent à éveiller, à mettre au monde, sans se refermer sur l’autre, sans engluer l’autre en soi-même. Pareil respect exige le refus de toute confusion, de toute promiscuité, pour tout dire de tout érotisme dans la relation avec l’autre, que ce soit l’érotisme du prêcheur politique ou religieux rythmant l’émotion de la foule comme s’il la possédait, ou l’érotisme du «spirituel» patenté.
 
Si l’ironie risque de blesser l’autre et doit être évitée, l’humour est souvent indispensable pour se dégonfler soi-même. Le respect est une chasteté de tout l’être qui naît de l’humilité.
OLIVIER CLÉMENT théologien orthodoxe
Extrait de : Questions sur l’homme, Stock, 1972 ; Anne Sigier, Sillery, QC, 1986.
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LES ÉTAPES DU PARCOURS SECTAIRE

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LA RENCONTRE
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CORRESPONDANCE

ENTRE :

Les attentes du futur adepte

Les réponses de la secte
À un moment favorable
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PREMIÈRE ÉTAPE
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  ACCUEIL DANS LA SECTE : ,TEMPS DU BONHEUR

Rencontre avec un groupe et un charisme : la secte et le gourou

Chaleur et convivialité

Reconnaissance et valorisation de l’adepte

Promesse de paradis et de grandes réalisations (utopiques)

Rencontre avec la «vérité»

Protection contre les agressions de la société et les échecs

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DEUXIÈME ÉTAPE
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 ENDOCTRINEMENT EN bDOUCEUR

Suppression des angoisses existentielles

Satisfaction narcissique
Certitude d’évolution personnelle
Désir d’en savoir plus, désir d’initiation, émulation
Parallèlement apparition de contraintes et d’interdits pesants
et apparition de problèmes financiers , professionnels, familiaux
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TROISIÈME ÉTAPE
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  EMBRIGADEMENT DE PLUS ,EN PLUS PESANT ET ,IRRÉVERSIBLE
Prolifération des interdits et des contraintes
Affaiblissement psychique et physique
Emprise, manipulation mentale, enfermement psychique et physique
Émulation et compétition, rivalités, excès de zèle
Apparition du devoir et de la culpabilité
Écrasement de la personnalité
perte de l’identité, de l’individualité
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4ème ET DERNIÈRE ÉTAPE DU PARCOURS SECTAIRE
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Permanence de inféodation
Sécurité dans la répétition
Soumission inconditionnelle, allégeance
A la mort ou a l’emprisonnement du gourou :

Le syndrome de Stockholm

Le culte du gourou et de sa doctrine
Les commémorations, l’intemporalité
LA CONTINUITÉ
DES
«LIEUTENANTS»

Fanatisme, extrémisme

Identification au gourou
Besoin de pouvoir, escalade dans la hiérarchie
A la mort ou à l’emprisonnement du gourou
Le dauphin a la place vacante
Les nouveaux chefs à la tête des groupes dissidents
Les «petits chefs» ratés sans adepte

LA CONTINUITÉ

ET LA SORTIE

PAR LA MORT

Suicides collectifs ou assassinats

Mort par absence ou refus de soins médicaux
Suicide (individuel) dans la secte
Suicide (individuel) après exclusion

LA SORTIE PAR

LA PATHOLOGIE

PSYCHIATRIQUE

Dépression mélancolie

 
 
P
S
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C
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P
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S
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B
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E
 
 
Névrose
Psychose
Exclusion de la secte
Refuge dans une autre secte
Hospitalisation
Psychothérapie

LA SORTIE PAR

L'EXCLUSION

Lorsque l’adepte présente une pathologie psychiatrique

Lorsque l’adepte conteste, remet en question, désobéit
Lorsque l’adepte dépasse le gourou
Effets de l’exclusion
Suicide
Refuge dans une autre secte
«Électrochoc», prise de conscience
Psychothérapie
LA SORTIE PAR
LA RUPTURE

Sortie par la bascule : l’éthique personnelle dépasse l’état agentique

Sortie par l’état amoureux,
Sortie par le doute et la prise de conscience
Sortie par crise d’adolescence par rapport au gourou
Vide de sens, de repère, d’affectif
Compréhension, retour au réel
Passage à la vie adulte
Psychothérapie
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