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09/04/2010

MIRACLE DU FEU SACRE/SAINT FEU

EU SACRÉ/SAINT FEU
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EXODE 32
 
L'ange de YAHWEH lui apparut en flamme de feu, du milieu du buisson. Et MOÏSE vit, et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait pas.
3 MOÏSE dit : «Je veux faire un détour pour considérer cette grande vision, et voir pourquoi le buisson ne se consume point»
4 YAHWEH vit qu'il se détournait pour regarder ; et DIEU l'appela du milieu du buisson, et dit : «MOÏSE ! MOÏSE Il répondit : «Me voici»
5
DIEU dit : «N'approche pas d'ici, ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte»
6 Il ajouta : «Je suis le
DIEU de ton père, le DIEU d'ABRAHAM, le DIEU d'ISAAC et le DIEU de JACOB». MOÏSE se cacha le visage, car il craignait de regarder DIEU.
 
 
2 CHRONIQUES 6
 
41 «Maintenant, YAHWEHDIEU, levez-vous, venez à votre lieu de repos, vous et l'arche de votre force ! Que vos prêtres, YAHWEHDIEU, soient revêtus de salut, et que vos saints jouissent du bonheur ! 
42 YAHWEHDIEU, ne repoussez pas la face de votre oint ; souvenez-vous des grâces accordées à DAVID, votre serviteur»
Chapitre 7
 
1 Lorsque SALOMON eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l'holocauste et les victimes, et la gloire de YAHWEH remplit la maison.
 
2 Les prêtres ne pouvaient entrer dans la maison de YAHWEH, car la gloire de YAHWEH remplissait sa maison.
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LE FEU SACRÉ – EN GREC Αγιος Φως «LUMIÈRE SACRÉE»
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Le Feu Sacré (grec Αγιος Φως, littéralement «Lumière sacrée») est un miracle qui se produit chaque année à l'église du SAINT-SÉPULCRE à Jérusalem, le samedi saint, le jour précédant Pâques. Il est considéré par beaucoup comme le miracle le plus ancien
attesté annuel dans le monde chrétien, si l'événement n'a été documentée consécutivement depuis 1106. Dans les pays orthodoxes à travers le monde l'événement est retransmis en direct.
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La cérémonie débute à midi, quand le patriarche de Jérusalem ou une autre évêque orthodoxe récite une prière spécifique. Les fidèles rassemblés ensuite chantent «Seigneur, prends pitié» (Kyrie eleison en grec) jusqu'à ce que le feu Saint descende sur une lampe à l'huile d'olive détenue par le patriarche alors qu'il est seul dans le SAINT SÉPULCRE de JÉSUS-CHRIST. Le patriarche sort alors de la chambre funéraire, récite des prières, et distribue la lumière aux fidèles.
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Le feu s'enflamme spontanément ainsi que d'autres feux sur les bougies autour de l'église. Les pèlerins déclarent que le Saint-feu ne brûle ni les cheveux ni les visages, etc, dans les 33 premières minutes qui suivent l'embrasement. Avant d'entrer dans le SAINT SÉPULCRE
de JÉSUS-CHRIST, le patriarche ou archevêque président est inspecté par les autorités israéliennes pour prouver qu'il ne transporte pas des éléments techniques pour allumer le feu. Cette enquête est effectuée par des soldats turcs..
Le Feu Sacré est d'abord mentionné dans des documents datant du 4ème siècle. Une description détaillée du miracle est contenue dans le carnet de route de l'higoumène russe DANIEL, qui était présent à la cérémonie en 1106. DANIEL mentionne une incandescence bleue qui descend de la coupole de la Edicula où le patriarche attend le Feu Sacré. Certains affirment avoir été témoin de cette incandescence dans les temps modernes.
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FEU SAINT, FEU SACRÉ
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3 AVRIL 2010 LA CROIX
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Chaque année, le Samedi saint, des milliers de chrétiens orthodoxes célèbrent le Feu sacré, une cérémonie aussi belle qu’inquiétante, qui a lieu au SAINT SÉPULCRE. Les patriarches grec et arménien entrent dans l’édicule qui abrite le Tombeau du CHRIST.
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Quelques instants plus tard, sur le flanc gauche externe du Tombeau, une flamme – symbole de la résurrection du CHRIST - jaillit d’un petit orifice, comme par miracle. A la seconde même où cette lumière apparaît, les quelques fidèles qui sont juste à côté y allument
leurs cierges. Et aussitôt, ils embrasent le cierge de leurs voisins immédiats qui feront de même à leur tour… En quelques secondes, le Feu sacré illumine des milliers de cierges dans une foule compacte. Le risque d’une catastrophe n’est jamais loin. Le Feu sacré a déjà embrasé la rotonde du SAINT SÉPULCRE par le passé.
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LA LUMIÈRE DE L'ESPRIT-SAINT
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Dans la rue, certains pèlerins éteignent et rallument leur cierge plusieurs fois. Au milieu de la foule, un jeune homme, très recueilli, tient un cierge. Face à lui, une jeune femme, radieuse de bonheur, passe et repasse ses mains dans la flamme. Puis, doucement, avec
délicatesse, elle caresse son propre visage. Elle recommence une fois encore, puis elle prend le bouquet de cierges et le présente au jeune homme. Plus rapidement et plus gauche, il fait les mêmes gestes que la jeune femme ; passe ses mains dans la flamme et porte ensuite les mains à son visage.
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«C’est comme si l’on se lavait le visage avec la lumière», explique la jeune femme.
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«En russe, on dit «blagodait», cela veut dire la bénédiction de l’ESPRIT-SAINT»
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Resplendissante de bonheur, OLGA, est en
Terre Sainte pour la deuxième fois mais c’est la première qu’elle vient à Pâques. Elle est venue de Moscou avec son jeune époux, SERGUEÏ. Ils sont là pour une semaine et en ce samedi saint, elle fête son anniversaire.
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«C’est mon plus bel anniversaire», précise-t-elle aussitôt. .../...
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Une heure plus tard, lorsque le SAINT SÉPULCRE s’est en partie vidé, les pèlerins, qui étaient restés à l’extérieur, peuvent à leur tour y pénétrer. Ils peuvent assister à la cérémonie des syriaques orthodoxes, qui succède à celle menée conjointement par les grecs orthodoxes et les arméniens. Les franciscains, eux, finissent tout juste de nettoyer leur espace qui jouxte celui du Tombeau. Le marbre des Franciscains est déjà aussi immaculé que s’il n’y avait jamais eu de cérémonie du Feu Sacré.
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DEPUIS QUAND CE PRODIGE A-T-IL LIEU ?
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Depuis le 4ème siècle jusqu'à nos jours, des sources écrites rappellent cet événement impressionnant. De ces sources, il apparaît clairement que le miracle a été célébré au même endroit, le même jour, et dans le même cadre liturgique tout au long de ces siècles.
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Pendant des siècles, dans l'histoire du Saint-feu, on raconte de nombreux miracles qui se manifestèrent en maintes occasions, généralement lorsque des hétérodoxes ecclésiastiques tentèrent de l'obtenir.
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Selon la tradition, en 1099, par exemple, l'échec des Croisés pour obtenir le feu conduisit à des émeutes de rue à Jérusalem.
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Il est également allégué qu'en 1579, le patriarche arménien priait jour et nuit afin d'obtenir le feu sacré, mais le feu frappa miraculeusement une colonne près de l'entrée et alluma une bougie tenue par le Comité permanent patriarche orthodoxe à proximité.
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En entrant dans le temple, de nombreux chrétiens orthodoxes vénèrent cette colonne, qui porte les marques et une large fissure attribuable à l'éclair de la Saint-feu.
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LA LUMIÈRE SAINTE PROVENANT DU TOMBEAU DE NOTRE SEIGNEUR DIEU ET SAUVEUR JÉSUS-CHRIST
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Les pèlerins voyageant à Jérusalem, depuis les temps anciens et jusqu'à maintenant, affirment unanimement que le jour du Samedi Saint, le Feu sacré apparaît sur le Tombeau de Notre Seigneur DIEU et Sauveur JÉSUS-CHRIST. Des milliers de pèlerins pieux, affluant chaque année des pays du monde entier, de tous peuples et confessions chrétiennes, et de beaucoup d'autres, même non chrétiennes, s'empressent, depuis des temps reculés et jusqu'à maintenant, vers Jérusalem, pour y vénérer le Tombeau du Seigneur,tout particulièrement le jour du Samedi Saint. Ce jour-là, selon le témoignage de tous les voyageurs, depuis des temps anciens, chaque année et jusqu'à maintenant, le feu incréé apparaît sur le Tombeau de notre Seigneur DIEU et Sauveur JÉSUS-CHRIST, à 8 heures ou, selon notre heure, à deux heures de l'après-midi.
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Dès le vendredi, les Turcs, sous la domination desquels se trouvent Jérusalem et l’Église du Tombeau du CHRIST, éteignent les lumières dans toute l’Église (et dans les temps anciens, aussi dans Jérusalem et même chez les Turcs) ; Ils bouclent les portes du Tombeau du Seigneur et y apposent le sceau turc ; quant au patriarche, le jour même où le feu s'allume, il est soumis publiquement à une fouille devant tout le peuple par les officiels turcs, en présence d'une garde turque importante, et ensuite seulement, accompagné de cette même garde et des officiels, en présence des chrétiens de toutes confessions et des infidèles, ayant été publiquement revêtu de ses vêtements sacerdotaux et publiquement fouillé, il pénètre dans la grotte du Tombeau du Seigneur (kouvouklia), d'où les Turcs retirent alors le sceau.
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Les plus anciennes informations sur le feu sacré, selon l'affirmation de l'Archimandrite LÉONIDE, proviennent de l'antiquité..
Les écrivains grecs, rappelant cet événement, se reportent, en témoignage de cette ancienneté, aux écrits des Pères de l’Église :

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SAINT GRÉGOIRE DE NYSSE (331/394), dans sa seconde homélie sur la Résurrection, écrit :
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«PIERRE, ayant vu de ses propres yeux, mais aussi par hauteur d'esprit apostolique que le Tombeau était illuminé, alors que c'était la nuit, le vit par les sens et spirituellement»
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SAINT JEAN DAMASCÈNE (676/749), dans ses chants liturgiques, fait souvent mémoire de la lumière brillant miraculeusement sur le Saint Tombeau. Ainsi par exemple :
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«PIERRE, s'étant rapidement approché du Tombeau, et ayant vu la lumière dans le SÉPULCRE, s'effraya»
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LE PAPE URBAIN II (1042/1099), lors du concile des Croisés à Clermont, dans son discours à la foule immense rassemblée devant lui, proclama, entre autres, ceci :
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«En vérité, dans ce Temple (le Tombeau du Seigneur), DIEU repose ; jusqu'à présent, Il ne cesse d'y manifester des miracles car, aux jours de Sa Passion, alors que toutes les lumières sont éteintes au-dessus de Sa tombe et dans l'église, soudain, les lampes éteintes se rallument. Quel cœur, si endurci soit-il, ne s'attendrirait pas devant une telle manifestation !»
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Il est fort à propos de citer ici le témoignage du pèlerin HIÉROMOINE MÉLÉTIOS, et d'autres encore, sur la tentative des Arméniens de chasser les chrétiens orthodoxes du Temple de Jérusalem, pour recevoir par leurs propres hiérarques le feu incrée de la «kouvouklia».
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Cette tentative se termina en miracle. Effectivement, les Grecs ne furent pas admis par le pacha turc, qui avait été acheté pour de l'argent, et ils se tenaient hors du temple devant les portes closes. «Lorsque approcha l'heure à laquelle avait habituellement lieu le miracle, soudain, un des piliers qui se trouvent dans le mur, devant les Portes Saintes, se fendit et la Lumière s'en échappa. Voyant cela, le Patriarche (orthodoxe) s'avança avec précaution et alluma les bougies - les Arméniens, quant à eux, raconte plus loin le HIÉROMOINE MÉLÉTIOS,
ignorant tout à fait que la lumière sainte était descendue chez les orthodoxes, l'attendaient pour eux à l'intérieur du Tombeau, clamant consciencieusement, d'une voix forte, comme des Baalatim. Mais les Turcs qui gardaient le Saint Portail, voyant un tel miracle, ouvrirent les portes aussitôt. Le Patriarche entra dans le Temple avec les orthodoxes, proclamant :
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«Qui est le DIEU grand, sinon notre DIEU ? Tu es DIEU, qui fait des merveilles !».
et la suite ... Les Turcs, présents lors du miracle, crurent. Y eut-il un signe, semblable ou non, avec les latins et autres chrétiens, nous l'ignorons.
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Le
HIÉROMOINE MÉLÉTIOS, pieux staretz de Sarov affirme que l'apparition de feu sacré ne provient pas, semble-t-il, d'ailleurs que précisément du Tombeau lui-même, qui aurait été sanctifié par le Corps du CHRIST, qui le fait sourdre chaque année en signe de vérité et de rectitude de foi. N'ayant pu être personnellement témoin de l'apparition du feu, le HIÉROMOINE MÉLÉTIOS rapporte les paroles de l'Archevêque MISSAÏL, dont c'était alors le service :.
«Étant entré, lui dit l'Archevêque MISSAÏL, à l'intérieur du Saint Tombeau, nous voyons sur tout le couvercle de la tombe une lumière scintillante, comme si y étaient répandues de minuscules perles de verre, d'apparence blanche, bleue, écarlate, et d'autres couleurs, qui ensuite, se fondant les unes avec les autres, rougeoyaient et se transformaient en feu ; mais ce feu, durant le temps nécessaire à lire sans hâte quarante Kyrie Eleison, ne produit pas de brûlure et ne consume pas, et les candélabres et bougies préparés s'y allument : mais par ailleurs, ajoute l'Archevêque, comment et d'où cela provient, je ne saurais le dire»
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28/03/2010

MIRACLE. DANS LE VAL D'OISE, UNE ICÔNE ORTHODOXE «PLEURE» DES LARMES D'HUILE


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A GARGES LES GONESSES 

(FRANCE)

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EN 2010, ORTHODOXES, CATHOLIQUES ET JUIFS FÊTENT PÂQUES EN MÊME TEMPS

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MIRACLE. DANS LE VAL D'OISE, UNE ICÔNE ORTHODOXE «PLEURE» DES LARMES D'HUILE

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Depuis trois semaines, un phénomène bien étrange se passe sous le toit de la famille ALTINDAGOGLU, dans un pavillon de Garges-les-Gonesses, en région parisienne : une icône offerte par un prêtre libanais s’est mise à suinter de l’huile... provoquant l’engouement de dizaines de pèlerins venus d’un peu partout.
 
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Supercherie ou véritable miracle : difficile de le savoir. En tout cas, le Patriarche grec orthodoxe s’est déplacé hier en personne pour célébrer une messe improvisée, au beau milieu du salon.
 
FRANCE INFO 7 mars 2010
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L'information a été révélée hier par FRANCE INFO

«Cela a commencé le vendredi précédant le Carême, le 12 février lors de sa prière quotidienne, la mère de la famille ALTINDAGOGLU remarque de l'huile sur la surface de l'icône, cadeau d'un prêtre il y a quatre ans. Jusqu'à hier (samedi), la VIERGE n'a pas arrêté de pleurer», 

a affirmé son propriétaire, ESAT ALTINDAGOGLU.  explique qu'un prêtre libanais a offert cette icône à sa femme, SÉVIM, pour son anniversaire en 2006

Depuis qu'il en parlé à son entourage, cet agent commercial, de 46 ans, d'origines turque et libanaise, affirme recevoir quotidiennement entre cinquante et soixante personnes en moyenne chez lui. Des gens qui viennent de toute la France, mais aussi de Belgique et d'Allemagne.
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Ce matin, l'icône ne suintait pas, mais on pouvait distinguer des traces d'écoulement d'huile en surface. Supercherie, miracle ou autre ? Difficile à dire. En tout cas, le Patriarche grec orthodoxe s'est déplacé hier en personne pour célébrer une messe improvisée, au beau milieu du salon.

.La médiatisation récente du phénomène a renforcé l'engouement populaire : hier, vers 16h, une cinquantaine de personnes étaient agglutinées devant le portail. En majorité des chrétiens d'Orient. ÉSAT, le père de famille, accueille croyants et journalistes dans le salon.

Ferveur dans le couloir
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Mais c'est dans le couloir, entre la chambre et la salle de bains, que se tapit l'icône, entourée de fleurs et de bougies. Les pèlerins se signent, s'agenouillent, prient. Et récupèrent les cotons imbibés que MARIE, l'une des filles ALTINDAGOGLU, tamponne sur le tableau huileux. 

«C'est pour cela que l'on ne se rend pas compte que l'huile sort des yeux de la VIERGE», 

précise-t-elle. 

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Selon ÉSAT, Monseigneur JEAN, évêque du patriarchat d'Antioche, a constaté le miracle sur place. Dimanche, il s'est inquiété des dégradations provoqués par les chapelets des fidèles. 

«Je vais acheter un cadre vitré pour la protéger», 

rassure ÉSAT, qui ne s'explique pas «pourquoi DIEU s'est manifesté» chez lui, fils de prêtre turc.

DIDIER, catholique de 60 ans, s'agenouille de longues minutes. 

«J'ai dit à la VIERGE MARIE que je désirais lui ouvrir mon cœur pour qu'elle me conduise vers DIEU», 

confie-t-il, ému. Alors que les visites prennent fin, une mère, venue exprès de Marseille, est autorisée à entrer avec ses deux filles dont l'une est malade. 

«Je pleure, je tremble. La sensation est inexprimable.» 

Pendant ce temps, ADJA, «musulmane» de 44 ans, attend dans la rue : 

«Je reviendrai tous les jours jusqu'à ce que je la voie. J'y crois.»

20 MINUTES

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Des dizaines de personnes, en majorité membres d'églises chrétiennes orientales, se pressent dans une maison de Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise) où, une icône de la VIERGE À L'ENFANT suinte de façon inexplicable de l'huile odorante selon ses propriétaires. Les visiteurs convaincus du «miracle» prient et essuient pieusement des gouttes d'huile avec des morceaux de coton.
 
«Pour le respect de la famille, les visites ne sont plus autorisées. Revenez entre 12 heures et 16 heures.» 
Le mot griffonné à la va-vite sur un panneau à l’entrée du pavillon annonce la couleur. En une semaine, la vie quotidienne de la famille ALTINDAGOGLU a été complètement bouleversée. Des centaines de personnes se pressent tous les jours à Garges-lès-Gonesse, dans le petit pavillon de ces chrétiens orthodoxes d’origine turque, pour voir «l’icône de la VIERGE qui suinte de l’huile».

«Un miracle» pour la plupart des croyants qui défilent.

L’objet de dévotion, une icône en bois offerte par un patriarche grec de l’
Église orthodoxe Georges-Bizet à PARIS (XVIe), est toujours accroché au fond d’un couloir sombre qui mène à la chambre de SÉVIM. C’est cette mère de famille, très pieuse, qui a vu pour la première fois «les larmes couler sur la VIERGE» 
«Une réponse à mes prières», 
souffle-t-elle à ceux qui viennent la féliciter.

Hier vers midi et demie, la foule a répondu au rendez-vous, comme tous les jours. A l’entrée, S
ÉVIM, très fatiguée, accueille sans relâche tous les visiteurs venus de la région mais pas seulement. 

«De Chine, des États-Unis, de Suisse, énumère SÉVIM. Nous avons été obligés de nous organiser car les visites commençaient à 6 heures du matin et certains passaient jusqu’à 2 heures du matin. Demain, à part pour deux personnes qui viennent de très loin, on ferme toute la matinée, c’est catégorique !» 
A ses côtés, une voisine en doute. 
«En vérité, ils accueillent tout le monde», 
glisse-t-elle.

Hier pourtant, pas une goutte ne coulait du tableau. S
ÉVIM l’assure : 

«Ce matin, elle pleurait encore.» 
Malgré une vitrine en plexiglas posée en début de semaine, la très grande majorité des croyants touchent, frottent la VIERGE MARIE avec des chapelets ou du tissu pour emporter avec eux un peu du divin liquide. 
«J’ai essayé d’en récupérer sur un bout de coton pour faire le signe de croix avec, sur le front de ma fille et de mon mari», 
assure JEANNETTE, une jeune maman d’origine assyro-chaldéenne. Cette communauté très croyante et très présente dans l’est du département constitue, avec celle des Antillais, la grande majorité des pèlerins.

ANASTHASIE, elle, est catholique d’origine camerounaise. 

«Ce type de démonstration ne m’étonne pas, raconte la jeune quadra au chômage , venue de Levallois (Hauts-de-Seine). Chez moi, à Nsimalen, on a vu la VIERGE dans un arbre…» 
Dans le salon, un vieil homme appareillé d’une machine à respirer, une petite fille handicapée ou encore une jeune femme du Val-de-Marne venue avec une photo de son frère malade patientent. 
«Ouvrir les portes comme fait la famille est un formidable geste qui redonne la foi, assure FRÉDÉRIC, un assyro-chaldéen de Gonesse. Malgré l’agitation que cela leur cause, c’est un plaisir pour eux de faire partager ce bonheur.»

LE PARISIEN
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Une messe devant une icône de la VIERGE «pleurant»des larmes d'huile
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(AFP) – 7 mars 2010
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GARGES-LÈS-GONESSE — Une soixantaine de personnes ont assisté dimanche à une messe improvisée dans un pavillon de la banlieue nord de Paris, devant une icône orthodoxe de la VIERGE MARIE dont les propriétaires jurent qu'elle «pleure» des larmes d'huile.
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Massés dans le salon d'une maison de Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), les dévots prient en écoutant l'homélie et les chants d'un religieux représentant l’Église d'Antioche.
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A l'issue de la cérémonie, à laquelle un journaliste de l'AFP a assisté, les croyants font la queue pour toucher et embrasser la représentation de la VIERGE accrochée dans le couloir du pavillon.
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D'autres photographient l'icône avec leur téléphone portable, puis se signent. 
«C'est la deuxième fois que je la vois. La première, j'ai eu un choc», 
raconte ALAIN SALAS, 69 ans, venu de la commune voisine de Villiers-le-Bel.
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Depuis la mi-février, des curieux ou des dévots se présentent au compte-goutte à la porte du pavillon. Dimanche, une famille a même fait le voyage en voiture depuis Cologne, en Allemagne, espérant assister à un miracle. Mais rien n'est arrivé : la petite icône en bois de la VIERGE, accrochée près d'une fenêtre, ne suinte pas. En surface, on y distingue cependant des traces d'huile.
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Il est pourtant difficile de dire s'il s'agit d'un miracle ou d'une supercherie.
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Le propriétaire, ÉSAT ALTINDAGOGLU, est formel : 
«Cela a commencé le vendredi précédant le Carême, le 12 février. Et jusqu'à hier (samedi), la VIERGE n'arrêtait pas de pleurer», 
assure-t-il.
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L'agent commercial de 46 ans, d'origines turque et libanaise, explique qu'un prêtre libanais avait offert l'icône à sa femme pour son anniversaire en 2006.
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L'épouse, très croyante, jure qu'elle fut la première à avoir vu de l'huile couler. 
«C'était un matin. Je priais devant et j'ai remarqué qu'elle pleurait. Je me suis dit que quelque chose n'était pas normal»
raconte SÉVIM ALTINDAGOGLU, les yeux mouillés par l'émotion.
«C'est un petit miracle, c'est sûr et certain. C'est un message envoyé par la VIERGE et son FILS», 
assure son mari.
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Assis dans son canapé, visiblement fatigué, Monsieur ALTINDAGOGLU explique avoir hésité avant de l'annoncer à son entourage. 
«Nous avons patienté trois jours. Comme beaucoup de gens n'y croient pas, nous ne voulions pas être pris pour des fous», 
se justifie-t-il.
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Depuis, les visiteurs affluent dans son salon rempli d'icônes orthodoxes.
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Il affirme accueillir chaque jour une cinquantaine de personnes venues de province, voire d'Allemagne ou de Belgique. 
«Hier, une femme de Toulouse m'a appelé pour me dire qu'elle passerait dans la journée», 
dit Monsieur ALTINDAGOGLU.
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Les visiteurs apportent souvent des morceaux de coton qu'ils imbibent de l'huile répandue sur l'icône, espérant un effet thaumaturgique.
«Une femme est venue à la mi-février en m'expliquant qu'elle ne parvenait pas à avoir d'enfant. Elle a pris un peu d'huile sur un mouchoir qu'elle a placé sur son ventre. Il y a deux jours, elle m'a rappelé pour me dire que, d'après son médecin, elle peut désormais avoir un enfant», 
affirme Madame ALTINDAGOGLU
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19/02/2010

L'IMMACULEE CONCEPTION RACONTEE

'IMMACULÉE CONCEPTION RACONTÉE
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LIRE :
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Les pères de l’Eglise ont d’abord admis que Marie était immaculée au moment de devenir la Mère du Fils de Dieu. THÉOTECNOS DE LIVIAS (Palestine VI° siècle) est le premier à considérer qu’elle était pétrie de l’Esprit Saint depuis sa naissance, et l’on parle ensuite d’une nouvelle création qui aura des conséquences pour le monde entier, c’est bien le commencement de la rédemption.
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Longtemps, on n’osait pas dire que Marie était exempte du péché originel parce qu’on ne savait pas alors exprimer aussi que Jésus était son Rédempteur. Il faudra attendre DUNS SCOT († 1308) pour unir ces deux réalités et comprendre qu’elles ne s’excluent pas, au contraire.
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LUTHER considérait volontiers l’Immaculée conception, mais il n’admettait pas la fête liturgique qu’il jugeait inutile, déplacée. Par la suite, de nombreux auteurs issus de la réforme ont attaqué la sainteté de Marie. Ensuite, une certaine incompréhension entre catholiques et protestants s’est installée autour du thème de la grâce et de la responsabilité humaine, actuellement des accords ont été trouvés.
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TEXTES OFFICIELS
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* 1904 PIE X, AD DIEM ILLUM LAETISSIMUM

* 25.03.1987 REDEMPTORIS MATER IOANNES PAULUS PP. II

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La Vierge Marie est invoquée sous les titres d’avocate, d’auxiliatrice, de secourable, de médiatrice «Lumen gentium»..
Régis Burnet nous propose une émission de théologie fondamentale sur la Vierge Marie
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CONFÉRENCE VIDÉO DU PÈRE SAMUEL ROUVILLOIS DE LA COMMUNAUTÉ SAINT JEAN LES CONFÉRENCES DE SAMARIE
«LA VIERGE-MARIE : UNE DEVOTION PATHOLOGIQUE ?»
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IIème SIÈCLE
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Cette doctrine, tardivement obligée pour tous les fidèles, s'enracine dans la longue histoire spirituelle de l’Église dont on trouve, semble-t-il, une première approche, bien avant le concile de Nicée, lorsque des Pères, en particulier saint Justin (+ vers 165), saint Irénée (+ vers 202), l'antipape saint Hippolyte (+ 235) ou Grégoire le Thamaturge (+ vers 270), montrent en Marie, déjà nommée la Sainte Vierge, la nouvelle Ève.
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Ce thème de la nouvelle Ève est souvent repris par la suite, comme en témoignent, en Orient, les écrits de saint Épiphane (+ 403) ou de saint Éphrem (+ 373) et, en Occident, ceux de saint Jérôme, de saint Ambroise ou de saint Augustin.
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SAINT JUSTIN, (100-114/162-168)
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«Ève encore vierge et intacte a conçu la parole du serpent et a enfanté la désobéissance et la mort.
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Par contre, Marie, la Vierge, en accueillant la foi et la joie quand l'ange Gabriel lui apporta l'annonce heureuse [...] répondit : Qu'il m'advienne selon ta parole.
D'elle est né celui dont nous avons montré que parlent beaucoup d'écritures ; au moyen de qui Dieu anéantit le serpent traître et les anges et les hommes qui lui ressemblent, et libère de la mort ceux qui se repentent et croient en lui»
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SAINT JUSTIN
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SAINT IRÉNÉE DE LYON, Père de l’Église, (130/202)
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«Parallèlement au Seigneur, on trouve aussi la Vierge Marie obéissante, lorsqu'elle dit : Voici ta servante, Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole (Lc 1,38).
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Ève, au contraire, avait été désobéissante : elle avait désobéi, alors qu'elle était encore vierge.
Car, de même qu'Ève, ayant pour époux Adam, et cependant encore vierge - car ils étaient nus tous les deux dans le paradis et n'en avaient point honte (Gn 2,25), parce que, créés peu auparavant, ils n'avaient pas de notion de la procréation : il leur fallait d'abord grandir , et seulement ensuite se multiplier (Gn 1,28) - de même donc qu'Ève, en désobéissant, devint cause de mort pour elle-même et pour tout le genre humain, de même Marie, ayant pour époux celui qui lui avait été destiné par avance, et cependant Vierge, devint, en obéissant, cause de salut (He 5,9) pour elle-même et pour tout le genre humain. C'est pour cette raison que la Loi donne à celle qui est fiancée à un homme, bien qu'elle soit encore vierge, le nom d'épouse de celui qui l'a prise pour fiancée (Dt 22,23-24), signifiant de la sorte le retournement qui s'opère de Marie à Ève. Car ce qui a été lié ne peut être délié que si l'on refait en sens inverse les boucles du nœud»
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«Parallèlement au Seigneur, on trouve aussi la Vierge Marie obéissante»
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«Car il fallait qu'Adam fut récapitulé dans le Christ, afin que ce qui était mortel fut englouti par l'immortalité, et il fallait qu'Ève le fut aussi en Marie, afin qu'une Vierge, en se faisant l'avocate d'une vierge, détruisit la désobéissance d'une vierge par l'obéissance d'une Vierge»
«Et, de même que celle-là avait été séduite de manière à désobéir à Dieu, de même celle-ci se laissa persuader d'obéir à Dieu, afin que, de la vierge Ève, la Vierge Marie devint l'avocate; et, de même que le genre humain avait été assujetti à la mort par une vierge, il en fut libéré par une Vierge, la désobéissance d'une vierge ayant été contrebalancée par l'obéissance d'une Vierge»
SAINT IRÉNÉE DE LYON, Père de l’Église, (130/202)
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IIIème SIÈCLE
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SAINT GRÉGOIRE LE THAUMATURGE, Évêque de Néocésarée (213/270)
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La Vierge Marie apparaît au jeune Grégoire (première apparition connue de la Mère de Dieu)
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«Une nuit alors qu'il veillait et réfléchissait à cela, lui apparut en vision un personnage âgé ayant l'aspect d'un homme, dont le vêtement manifestait le caractère sacré, qui annonçait
une grande vertu par la grâce de son visage et la dignité de son maintien. Frappé de stupeur à ce spectacle, il se leva de son lit et lui demanda qui il était et à quelle fin il venait.
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Celui-ci apaisa le trouble de sa pensée d'une voix douce et lui dit qu'il lui était apparu sur ordre de Dieu en raison des questions controversées autour de lui, pour que lui soit révélée la vérité de la foi orthodoxe. Lui reprit courage à ces paroles et le regarda avec joie et étonnement.
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Ensuite celui-ci, ayant tendu la main droite devant lui, comme pour lui montrer avec les doigts tendus ce qui apparaissait sur le côté, lui fit tourner le regard par sa main tendue et voir en face une autre apparition sous l'aspect d'une femme, bien supérieure à une apparition humaine. Lui, à nouveau frappé de stupeur, détourna son visage ; il était incapable de regarder ce spectacle, car ses yeux ne pouvaient supporter l'apparition. Ce qu'il y avait de tout à fait extraordinaire dans cette vision, c'était, alors que la nuit était profonde, qu'une lumière brillait sur ceux qui lui étaient apparus, comme si une lampe brillante était allumée. Comme ses yeux ne pouvaient supporter l'apparition, il entendit ceux qui lui étaient apparus s'entretenir au cours d’une conversation sur l'objet de sa recherche ; grâce à eux, non seulement il fut instruit de la véritable connaissance de la Foi, mais il reconnut grâce à leurs noms ceux qui lui étaient apparus, chacun d'entre eux appelant l'autre de son propre nom. On dit en effet qu'il entendit celle qui était apparue sous l'aspect d'une femme exhorter l'évangéliste Jean à révéler au jeune homme le mystère de la vérité, et celui-ci lui répondre qu'il était prêt à accorder cela à la mère du Seigneur, puisque ce lui était agréable. Ayant ainsi exposé la question de manière convenable et bien claire, ils disparurent ensuite de sa vue. Et lui aussitôt mit par écrit cette divine mystagogie et c’est d'après elle qu’il annonça ensuite la parole dans l'église. Il laissa à ses successeurs cet enseignement donné par Dieu, comme un héritage. C'est grâce à lui que, jusqu'à ce jour, le peuple de chez eux, qui est resté exempt de toute hérésie, est initié aux mystères.»
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IVème SIÈCLE
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SAINT ÉPHREM LE SYRIEN, Père de l'Église (306/373) Patristique.Org
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«Toi seul, Jésus, et ta Mère, vous êtes beaucoup plus beaux que tout ! Pas de souillure en toi, Seigneur, et pas de tache en ta Mère ! Carm. Nisib., 27,44 «Adam nu était beau, sa femme diligente peina à lui tisser un habit de souillures !
..
Le Jardin le voyant et le trouvant hideux dehors le repoussa !
Mais pour lui par Marie fut faite tunique neuve 1..
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Vêtu de cette parure, et selon la promesse le Larron resplendit :
Revoyant en son image Adam, le Jardin l’embrassa !»
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1. Marie tisse la tunique neuve : la chair de son Fils. Le Larron se revêt du Christ, robe nuptiale».
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SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANCE, docteur de l'Église 329/390
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«[Le Christ] devient homme en tout, sauf le péché : conçu par une Vierge, prépurifiée [prokatarteisis] dans l'âme et dans le corps par l'Esprit Saint»
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SAINT AMBROISE, Père de l’Église, évêque (340/397)
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«Marie est un commencement des œuvres de Dieu : il n'est donc pas étonnant que le Dieu qui devait racheter le monde, ait commencé son œuvre par sa mère, afin que celle par qui le salut était préparé à tous, jouit la première du fruit du salut»
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SAINT AMBROISE Commentaire sur l’Évangile selon saint Luc
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SAINT AUGUSTIN
Père et Docteur de l’Église (354/430)
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«La femme avait été cause que le genre humain croupissait, captif, dans sa corruption ; car il est écrit : Le commencement du péché est dans la femme, et c'est par elle que nous mourons (Eccl. XXV,35).
Par elle le monde était prisonnier du démon. Les événements conjurés contre l'homme, les eaux du déluge pouvaient détruire l'homme, ils ne pouvaient détruire le péché.
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Isaac, né d'une mère stérile, mais non d'une vierge, mérita de porter la figure de la croix : il mérita d'être pris, lié, mais non d'être immolé en sacrifice. Moïse, sauvé des eaux, est envoyé par Dieu pour sauver son peuple, mais non pour sauver le monde ; il peut exterminer les égyptiens, mais non le péché ; le Pharaon et son armée, mais non le démon et ses légions. David déclare qu'il a été conçu dans le péché ; il demande la délivrance de son péché, mais il ne peut effacer le péché du monde. Le monde, dans sa course, voyait les fautes s'aggraver, les ruines s'accumuler, et il ne voyait venir ni remède, ni secours. Alors la cause revint à la femme, à celle qui se trouvait à nos origines. A une source de mort sera substituée une source de vie ; la mère du péché sera remplacée par la Mère du Christ».
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Vème SIÈCLE
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SAINT LÉON LE GRAND Pape et Docteur de l'Église 440/461
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«Cette paix qui fait les hommes de bonne volonté se répand maintenant sur la terre : car l'Esprit qui fait naître le Christ du sein d'une mère sans tache fait également renaître des entrailles de Sainte Église le chrétien, pour qui la vraie paix c'est de ne pas se séparer de
 
la volonté de Dieu et de ne prendre ses délices que dans ce que Dieu aime»
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S'il est bien hasardeux de prétendre qu'on professait, dès le Vème siècle, la conception immaculée de la Vierge, dans l'Occident latin il faut toutefois y remarquer le développement d'une littérature spirituelle propre à la suggérer, singulièrement chez le saint archevêque de Ravenne, Pierre Chrysologue (+ vers 450), chez saint Maxime de Turin (+ vers 480) et chez le poète Sédulius (vers 431), dont les enseignements préparaient ceux de saint Grégoire le Grand à propos de la préparation lointaine de Marie pour sa maternité divine. On pensait alors communément à Rome que si Marie écrasait la tête de l'antique serpent sous son talon, elle ne le pouvait faire qu'en bénéficiant d'une préparation exceptionnelle et, développant à l'envie ses privilèges de sainteté virginale, on finissait par conclure, implicitement, qu'elle n'avait pas totalement partagé le sort du reste de l'humanité quant au péché originel.
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Il semble que ce fut la conviction de l'évêque Pulchrone de Verdun lorsque, revenant de Rome, en 470, il fit construire une église pour abriter une statue de la Vierge écrasant le dragon.
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Fin du Vème siècle Sans doute a-t-on commencé à célébrer la fête de l'Immaculée Conception dans les laudes monastiques.
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VIème/VIIème SIÈCLE
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Il en va de même, au siècle suivant, pour l'évêque Venance Fortunat de Poitiers (+ 600) et, par la suite, pour saint Ildephonse de Tolède (+ 667), l'abbé Ambroise Autpert (+ 778) ou le diacre Warnefride d'Aquilée. Toujours est-il qu'à l'époque carolingienne, lorsqu'on célèbre la Nativité de la Sainte Vierge, les prédicateurs, Paschase Radbert (+ 860) en fait foi, orientent vers la Conception.
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L’Église grecque, héritière plus prochaine des pieuses traditions de l'Orient, célébrait l'Immaculée Conception déjà au VIème siècle, comme on le voit par le Type ou cérémonial de saint Sabbas.
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«À propos de l'incarnation, je crois que Dieu le Verbe, le Fils unique du Père..., touché de compassion pour notre nature déchue, de son initiative, par vouloir de Dieu qui l'a engendré et avec le
consentement de l'Esprit..., est descendu vers notre bassesse,... et que, en entrant dans le sein tout resplendissant de pureté virginale de Marie, la Vierge sainte et radieuse, pleine d'une sagesse divine et exempte de toute tache du corps, de l'âme et de l'esprit, s'est incarné, lui qui est incorporel...; il s'est fait vraiment homme, lui qui reste toujours Dieu... il a voulu se faire homme pour purifier le semblable avec le semblable ; pour sauver le frère au moyen du frère...
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Voilà pourquoi une Vierge sainte est choisie ; elle a été purifiée dans son corps et dans son âme; étant chaste, pure et immaculée, elle devient la coopératrice de l'Incarnation du Créateur».
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«L'Esprit Saint descendra sur de toi, o immaculée, pour t'orner d'une plus splendide pureté et pour t'accorder la capacité de porter du fruit».
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SAINT SOPHRONE DE JÉRUSALEM (550/638)
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VIIème/VIIIème SIÈCLE
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SAINT JEAN DAMASCÉNE, Père et Docteur de l’Église (650/750)
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«Marie était le ciel où devait se lever le soleil de justice, la terre qui devait porter l'épi de vie, la mer qui devait produire la perle d'un prix infini.
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C'est une terre qui ne produira jamais l'épine du péché, qui produira, au
contraire, un fruit de grâce. C'est une terre qui n'entendra jamais des paroles de malédiction, mais des paroles de bénédiction.
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Ainsi, si les Anges, au témoignage de la Sainte Écriture, louaient Dieu en contemplant la création naissante, cette création qui n'était pas sans défauts, quelles louanges ils adressaient à Dieu en contemplant cette créature toute remplie de Dieu !»
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SAINT JEAN DAMASCÈNE deuxième homélie sur la Nativité de la Vierge
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BEAUTÉ DE MARIE, ARBRE DE VIE
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«Ton appétit est de te nourrir des paroles divines et de te fortifier de leur sève, comme «l'olivier fertile dans la maison de Dieu» (Ps 52,10), comme «l'arbre planté près du cours des eaux» (Ps1, 3) de l'Esprit, comme l'arbre de vie, qui a donné son fruit au temps qui lui fut marqué (Ap 22,2) : le Dieu incarné, vie éternelle de tous les êtres. Tu tiens toute pensée nourrissante et utile à l'âme : mais toute pensée superflue et qui serait pour l'âme un dommage, tu la rejettes avant de la goûter.[...]
Toute belle, tout entière proche de Dieu. Car dominant les chérubins, plus haute que les Séraphins, proche de Dieu.»
SAINT JEAN DAMASCÈNE homélie sur la Nativité et l'Assomption
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ESPAGNE
.cident nous trouvons établie la fête de l Immaculée .
Milieu du VIIIème siècle, La fête de l'Immaculée Conception est assez ancienne dans l’Église grecque puisqu'on la trouve à la date du 9 décembre dans le synaxaire de Constantinople et, un peu avant, dans les canons de saint André de Crète (+ 740). Par ailleurs, à peu près à la même époque, une homélie du moine Jean d'Eubée la mentionne dans l'énumération des dix fêtes mariales, encore qu'elle ne soit pas célébrée partout.
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SAINT ANDRÉ DE CRÊTE (660-740), moine et évêque
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Marie, prémices de la nouvelle création
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«A l'origine, l'homme avait été formé d'une terre pure et sans tache (Gn 2,7) ; mais sa nature s'était vue privée de sa dignité innée lorsqu'elle avait été dépouillée de la grâce par la chute de la
désobéissance et chassée du pays de vie. Au lieu d'un paradis de délices, elle n'avait plus qu'une vie corruptible à nous transmettre comme patrimoine héréditaire, une vie d'où s'ensuivrait la mort avec sa conséquence, la corruption de la race.
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Tous, nous avions préféré le monde d'en bas à celui d'en haut. Il ne restait aucun espoir de salut ; l'état de notre nature appelait le ciel au secours. Point de loi qui pût guérir notre infirmité… Enfin, en son bon plaisir, le divin artisan de l'univers décida de faire paraître un monde neuf, un autre monde - tout d'harmonie et de jeunesse - d'où serait repoussée la contagion envahissante du péché et de la mort,sa compagne. Une vie toute nouvelle, libre et dégagée nous serait offerte, à nous qui trouverions dans le baptême une naissance nouvelle et toute divine..
Et ce dessein, comment le mener à bien ? Ne convenait-il pas qu'une vierge très pure et sans tache se mît d'abord au service de ce plan mystérieux, et devînt enceinte de l'être infini, selon un mode transcendant les lois naturelles ? … Aussi, de même qu'au paradis il avait puisé dans la terre vierge et sans tache un peu de limon pour en façonner le premier Adam, de même, au moment de réaliser sa propre incarnation, il se servit d'une autre terre, pour ainsi dire, à savoir de cette Vierge pure et immaculée, choisie parmi toutes les créatures. C'est en elle qu'il nous refit à neuf à partir de notre substance même et devint un nouvel Adam, lui le Créateur d'Adam, afin que l'ancien fût sauvé par le nouveau et l'éternel
».
SAINT ANDRÉ DE CRÊTE
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SAINT SAINT BÈDE LE VÉNÉRABLE, Docteur de l’Église (672-735)
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«Un ange est envoyé par Dieu à une Vierge qui doit être consacrée par
un enfantement divin, parce que la première femme [Ève] avait été la cause de la ruine humaine, lorsque le serpent fut envoyé par le diable pour tromper la femme avec l'esprit de l'orgueil. Ou mieux le diable même, une fois trompé les ancêtres, s'introduisit dans les dépouilles du serpent pour voler au genre humain la gloire de l'immortalité. De même que la mort a fait son entrée dans le monde au moyen d'une femme, c’est opportunément au moyen d'une autre femme que la vie est rentrée. Ève, séduite par le diable dans le travail du serpent, a offert à l'homme le goût de la mort ; Marie, instruite par Dieu à travers l'ange, a engendré pour le monde l'auteur du salut»
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«Dans la sainte Église s'est développée une coutume excellente et salutaire : tous enflamment leurs âmes pleines de foi en élevant chaque jour un hymne à la Vierge, avec la psalmodie de la louange du soir. Ainsi, tandis que le souvenir de l'Incarnation du Seigneur est plus fréquent, avec une conduite de vie solide et vertueuse, ils renforcent dans leur cœur les exemples de la Mère de Dieu, si souvent médités»
SAINT BÈDE LE VÉNÉRABLE
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IXème SIÈCLE
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SAINT THÉODORE le STUDITE Moine Byzantin 759/826
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Saint Théodore le Studite a une idée élevée de la sainteté de la Mère du Seigneur qu'il ne décrit pas seulement comme une absence de péché.
Certains spécialistes pensent que Théodore inclut l'absence du péché originel.
«Cf M. Jugie, L'Immaculée Conception dans l’Écriture et la tradition orientale, PAMI, Roma 1952,130-132»
Théodore est aussi le premier à nous renseigner sur la pratique du jeûne de quarante jours en préparation à la fête de l'Assomption, le 15 Août.
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Georges de Nicomédie, dans le dernier quart du IXème siècle, la considérait comme la fête de la Vierge la plus récente, et ce n'est qu'en 1166 que l'empereur Manuel Comnène la rangea parmi les fêtes de précepte à laquelle on donna, au siècle suivant, une vigile. C'est au milieu du IXème siècle qu'on trouve, à Naples, dans un calendrier gravé sur le marbre, cette inscription : CCEPTIO S. ANNE MARIE VIR (conception de sainte Anne Marie la Vierge).
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Début du IXème siècle on trouve une attestation de la fête de l'Immaculée Conception dans deux calendriers de Winchester, un martyrologe de saint-Augustin de Cantorbery, un pontifical-bénédictionnaire de Cantorbery et un autre d'Exerter à quoi s'ajoute le sacramentaire de Léofric. C'était une fête saxonne que les Normands voulurent écarter du calendrier après qu'ils eurent conquis l'Angleterre (1066). C'est alors qu'en revenant du Danemark, l'abbé Elsin, moine de Winchester devenu Abbé de Saint-Augustin de Cantorbery, fut pris dans une tempête au cours de laquelle la Vierge lui apparut pour lui demander de créer un office de sa Conception.
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Cela étant, cette fête anglo-saxonne de la Conception semble différente de la Conceptio Sanctæ Mariæ que les calendriers mozarabes (Espagne) marquent au 18 décembre ou au dimanche avant Noël. C'est d'Espagne que cette fête passa dans quelques Ordines monastiques de la Gaule carolingienne où elle était l'équivalent de l'Annonciation qui, empêchée par le Carême, était transférée avant Noël.
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Paul Diacre, secrétaire de Charlemagne (742/814), puis moineau Mont-Cassin, célébrait le mystère de l'Immaculée-Conception dans une Hymne remarquable, que nous donnerons tout à l'heure, d'après les manuscrits du Mont-Cassin, de Subiaco et de Bénévent.
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Naples : on fête l'Immaculée Conception en des situations particulières (un célèbre calendrier gravé sur le marbre, au IXème siècle, pour l'usage de l’Église de Naples, nous la montre déjà instituée à cette époque).
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Xème SIÈCLE
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SECONDE MOITIÉ DU XÈME SIÈCLE
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Eclate, à propos de l'Immaculée Conception, la grande controverse qui embrasera le siècle suivant. Saint Pierre Damien (+ 1072) et saint Bruno (+ 1101) qui touchaient de très près les pontifes romains, ont fort suggéré la conception immaculée vers quoi s'achemine aussi saint Anselme (+ 1109) dont les disciples anglais, Eadmer de Cantorbéry (+ 1124) et Osbert de Clare (+ 1160), professeront explicitement la véracité que saint Bernard réfutera contre Abélard (+ 1142) et Pierre le Chantre (+ 1197) à une époque où la croyance à ce privilège s'ancre progressivement dans les milieux populaires et monastiques.
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IRLANDE : on la fête l'Immaculée Conception en des situations particulières
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XIème SIÈCLE
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ANGLETERRE : on fête l'Immaculée Conception dans le premier quart du XIème siècle, en des situations particulières
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ANGLETERRE : En 1066, la fête s'établit en Angleterre à la suite d'un prodige opéré sur mer en faveur du pieux abbé Helsin, et bientôt elle s'étendait dans cette île par les soins du grand saint Anselme, moine et archevêque de Cantorbéry ; delà elle passait en Normandie, et prenait possession du sol français. Nous la trouvons en Allemagne sanctionnée dans un concile présidé, en 1049, par saint Léon IX ; dans la Navarre, en 1090, à l'abbaye d'Irach
 
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SAINT PIERRE DAMIEN, Père et Docteur de l'Église 1007/1072
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«Il fallait d'abord édifier la maison où il [le Verbe de Dieu] serait descendu et aurait accepté d'être hôte. De cette maison Salomon dit : «La Sagesse s'est construite une maison ; elle a taillé sept colonnes» (Prov 9, 1).
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En effet cette maison virginale est soutenue par sept colonnes, parce que la
vénérable Mère a reçu les sept dons de l'Esprit Saint».
«Il était avant nécessaire d'édifier la chambre nuptiale, pour qu'elle fût apte à recevoir l'Époux qui venait pour prendre la sainte Église comme épouse»
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«Comment la faiblesse de la nature humaine peut célébrer dignement la fête de celle qui a mérité d'engendrer la joie des anges ? Comment l'éphémère parole de l'homme mortel pourra-t-elle louer celle dont le sein a donné le jour au Verbe qui demeure dans l'éternité ?»
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Sans doute peut-on affirmer que notre actuelle fête latine de la Conception fut empruntée aux monastères grecs de l'Italie méridionale et centrale car, outre le témoignage napolitain que nous signalions plus haut, on trouve un air singulier de parenté entre les textes de la liturgie byzantine et ceux du pontifical d'Exeter.
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1050 C'est au concile de Verceil, que le saint pape Léon IX (1048-1054) recommanda vivement qu'on honorât la conception de la Vierge.
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SAINT ANSELME DE CANTORBERY, Docteur de l'Église 1033/1109
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«Il était juste qu'elle fût ornée d'une pureté au-dessus de laquelle on n'en puisse concevoir de plus grande que celle de Dieu même, cette Vierge à qui Dieu le Père devait donner son Fils d'une manière si particulière que ce Fils deviendrait par nature le Fils commun et unique de Dieu
et de la Vierge ; cette Vierge que le Fils devait élire pour en faire substantiellement sa Mère, et au sein de laquelle l'Esprit-Saint voulait opérer la conception et la naissance de Celui dont il procédait lui-même»
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«De conceptu virginali et originali peccato»
 
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XIIème SIÈCLE
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BELGIQUE, : la fête de l'Immaculée-Conception s'établit à Liège, en 1142
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SAINT BERNARD DE CLERVAUX, Abbé et Docteur de l'Église (1090/1153)
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«C'est d'une rude façon vraiment, mes bien-aimés, qu'un homme et une femme nous ont porté préjudice ; Dieu merci ! il s'est trouvé pareillement un homme et une femme pour tout réparer. Et cela s'est accompli non sans un surcroît abondant de grâces.
De plus, il n'y a aucune proportion entre le délit et le bienfait, et l'ampleur du don dépasse de beaucoup le dommage.
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Je m'explique : le divin ouvrier en sa suprême habileté et clémence, n'a pas mis en pièces ce qui déjà était fêlé, mais, pour un plus grand profit, il a complètement repris son œuvre, façonné pour nous un Adam nouveau en partant de l'ancien, et transmué Ève en Marie».
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«Maintenant il est évident que cette femme, bénie entre toutes les femmes, ne restera pas sans rien faire.
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Sa place est toute trouvée dans la réconciliation qui nous occupe. Puisqu'il faut un médiateur auprès du Médiateur qui nous est donné, personne ne le sera plus avantageusement pour nous que Marie.
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Médiatrice, Ève le fut aussi, mais combien cruelle : par elle l'antique serpent inocula même à l'homme son virus pestilentiel. Mais, en revanche, médiatrice fidèle, Marie, elle, a fait boire, aux hommes comme aux femmes, le contre-poison sauveur.
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Celle-là fut instrument de séduction, celle-ci de pardon : celle-là suggéra la désobéissance, celle-ci apporta la délivrance».
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SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX
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«Le symbole de notre foi a donc acquis, non une vérité nouvelle, mais une nouvelle lumière sur la vérité qui était auparavant l'objet de la croyance universelle. En ce jour, le serpent infernal a senti de nouveau la pression victorieuse du pied de la Vierge-mère, et le Seigneur a daigné nous donner le gage le plus signalé de ses miséricordes. Il aime encore cette terre coupable ; car il a daigné l'éclairer tout entière d'un des plus beaux rayons de la gloire de sa Mère. N'a-t-elle pas tressailli, cette terre ? N'a-t-elle pas ressenti à ce moment un enthousiasme que notre génération n'oubliera jamais ? Quelque chose de grand s'accomplissait à cette moitié du siècle ; et nous attendrons désormais les temps avec plus de confiance, puisque si l'Esprit-Saint nous avertit de craindre pour les jours où les vérités diminuent chez les enfants des hommes, il nous dit assez par là que nous devons regarder comme heureux les jours où les vérités croissent pour nous en lumière et en autorité.
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En attendant l'heure de la proclamation solennelle du grand dogme, la sainte Église le confessait chaque année, en célébrant la fête d'aujourd'hui. Cette fête n'était pas appelée, il est vrai, la Conception immaculée, mais simplement la Conception de Marie. Toutefois, le fait de son institution et de sa célébration exprimait déjà suffisamment la croyance de la chrétienté»
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SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX
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SAINT AELRED DE RIELVAULX (1099-1166)
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«Beaucoup de filles ont réuni des richesses, mais elle les a toutes dépassées» (Pr 31,29). En effet comme était singulière sa virginité et incomparable sa chasteté, sa sainteté était aussi au-dessus de toutes les autres. C'était la seule au monde à qui on puisse dire : «Tu es toute belle o ma bien-aimée ; il n'y a pas de tache en toi. (Ct 4,7)»
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Si les théologiens scolastiques du XIIIème siècle ne sont guère favorables à l'Immaculée Conception, ils ne peuvent, pour autant, empêcher ni la croyance ni la fête qui progressent séparément tout au long du XIVème siècle où Duns Scot (+ 1308) entraîne une forte réaction théologique ; la légende veut que la statue de la sainte Vierge placée au trumeau de la Sainte-Chapelle basse ait approuvé un jour de la tête le bienheureux Duns Scot qui avait bien parlé de son Immaculée Conception.
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XIIIème SIÈCLE
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SAINT BONAVENTURE
Cardinal-Évêque, Docteur de l'Église(1221-1274)
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«Comme la chute s'est réalisée dans les deux sexes, - au début la
femme, puis l'accomplissement par l'homme, de même, dans le mystère de la réparation, la femme, en croyant et en concevant, devait dans le secret débuter la victoire sur le démon, puis son Fils aurait accompli la victoire de manière manifeste... à la croix»
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«Comme Abel et ses descendants ont été formés d'Adam et Ève, de même du Christ et de son Église tout le peuple chrétien est formé. Et comme Ève est la mère d'Abel et de nous tous, de même le peuple chrétien a pour mère la Vierge»
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Début du XIIème siècle La première apologie De Conceptione S. Mariæ fut rédigée par le secrétaire et l'ami de saint Anselme de Cantorbery, le moine Eadmer.
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Au cours du XIIème siècle, la Conception de la Vierge, encore que fort contestée, est cependant de plus en plus fêtée à travers la chrétienté latine, mais la fête préconisée n'allait pas sans d'âpres discussions et l'on se souvient que saint Bernard, dans une lettre adressée aux chanoines de Lyon, prenait vivement parti contre cette nouveauté que rien, selon lui, ne motivait, ce qui, par la suite, sera l'avis de nombreux dominicains contre l'avis de nombreux franciscains.
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Boniface VIII (1294-1303) réfugié à Agnani, accorde une indulgence à ses habitants qui célèbrent de la fête de la Conception à laquelle Clément V assiste chez les Carmes d'Avignon.
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LE BIENHEUREUX JEAN DUNS SCOT (1266 - 1308)
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«... Marie ne contracta pas le péché originel justement à cause de l'excellence de son Fils, dans ce sens qu'Il est rédempteur réconciliateur et médiateur.
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[...] Je le montre de trois façons : en référence à Dieu avec qui le Rédempteur opère la réconciliation; en relation au mal duquel il libère; en relation à la dette qu'il était tenu d'acquitter.
1... La manière la plus haute et la plus parfaite de réparer l'offense de quiconque n'est autre que de prévenir cette offense. Si en effet la réparation se limite à apaiser l'offensé pour l'amener au pardon, la réparation n'est pas parfaite...Pour cette raison, le Christ n'aurait pas rendu de réparation parfaite à la Très sainte Trinité s'il n'avait pas prévenu, au moins en quelqu'un, l'offense à la Trinité même ; et ensuite si l'âme de quelque fils d'Adam n'existait pas l'exemption de telle faute. Par conséquent, il doit exister quelque descendant d'Adam, exempté de la faute originelle, qui n'ait pas de faute.
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2 Le médiateur parfait mérite que toute peine soit enlevée pour celui qu'il veut réconcilier. Mais la faute originelle représente une grande punition, la privation même de la vision divine... Donc si le Christ nous a réconcilié avec Dieu de manière parfaite, il a mérité qu'au moins quelqu'un fût préservé par cette grave peine. Mais ceci ne pouvait arriver que pour sa Mère...[...]
3. La personne réconciliée, à la limite, ne se sent pas obligée vis-à-vis du médiateur si elle n'a pas reçu le maximum de bien possible. [...] Et personne ne se sentirait ensuite aussi extrêmement obligée envers le Christ médiateur que la personne préservée du péché originel...»
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XIVème SIÈCLE
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Au début du XIVème siècle, dans l'Église latine, la fête de la Conception est presque universelle et la cour pontificale la connaît au retour d'Avignon, encore que ni Clément VI (1342-1352), ni Benoît XIII (1389-1424), en Avignon, ni Eugène IV (1431-1447), à Rome, ne la citent parmi les grandes fêtes de la Vierge.
 
 
Dès 1311, à Paris, du côté nord de l'église Saint-Séverin, à l'entrée du chœur, il existait une chapelle de la Conception où se réunissait une confrérie ; elle fut abattue lorsqu'on élargit les bas-côtés (1490) et une nouvelle chapelle de la Vierge fut édifiée au fond de l'abside, l'actuelle chapelle Notre-Dame de la Sainte-Espérance titrée pour la confrérie du même nom, fondée en 1842 pour faire disparaître les derniers restes du jansénisme.
 
1365, la confrérie des marchands et vendeurs de vin de Paris s'établit dans l'église Saint-Gervais, dans la chapelle de la Conception-Notre-Dame dont elle adopta le patronage.
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JEAN Ier, ROI D'ARAGON (1350/1395)
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L'Espagne dépassa tous les Etats catholiques par son zèle pour le privilège de Marie. Dès l'année 1398, Jean Ier, roi d'Aragon, donnait une charte solennelle pour mettre sa personne et son royaume sous la protection de Marie conçue sans péché.
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XVème SIÈCLE
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BIENHEUREUX DENIS LE CHARTREUX (1402/1471)
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«Nous avons en horreur de dire de cette femme que, devant écraser un jour la tête du serpent, elle ait jamais été écrasée par lui, et que, mère de Dieu, elle ait jamais été fille du démon» (III Sent., d. II, q. 1)
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SAINT BERNARDIN DE SIENNE (1380/1444
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«O Marie, bien avant la création, vous étiez prédestinée dans la pensée de Dieu pour le revêtir de notre chair» (Sermo 4, De Immaculata Virginis conceptione, art. 3, cap. 4.)
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1432 Après avoir inutilement incité l'empereur Sigismond à promouvoir la fête et la doctrine de la Conception pendant le concile de Constance, le roi Alphonse V d'Aragon se fait plus pressant à l'approche du concile de Bâle où les Pères qui célèbrent la fête, chargent le cardinal-archevêque d'Arles (Louis d'Aleman) de mener une enquête à ce sujet
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17 septembre 1439 Le décret voté lors de la trente-sixième session, déclare que la doctrine qu'il ne définit pourtant pas comme dogme de foi, est pieuse, conforme au culte de l’Église, à la foi catholique, à la droite raison et à l’Écriture sainte ; de plus, ce concile de Bâle érige la Conception en fête d'obligation pour toute l’Église.
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Le décret de Bâle ne fut officiellement reçu que par la France et l'Aragon qui reconnurent, malgré la rupture avec Eugène IV, la légitimité de la continuation du concile, mais on voit que la doctrine est aussi prêchée en Allemagne (Gabriel Biel), dans les Flandres (Denys le Chartreux) et en Italie (Laurent Justinien et Bernardin de Sienne).
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29 avril 1476 Dans la dernière partie du XVème siècle, la controverse fait rage, surtout en Italie, entre les franciscains immaculistes et leurs adversaires dominicains
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1476 Sixte IV rend le décret qui institue la fête de la Conception de Notre-Dame dans la ville de saint Pierre.
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4 octobre 1480 Sixte IV (1471-1484) publie la constitution Cum praeexcelsa où il accorde des indulgences à ceux qui célébreraient la fête et l'octave de la Conception pour quoi, par le bref Libenter ad ea, il approuve un nouvel office, composé par Léonard de Nogarole
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1482 Sixte IV publie la bulle Grave nimis qu'il reprend dans une nouvelle bulle, datée du 4 septembre 1483, où, sans obliger à la croyance, il en prend énergiquement la défense.
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XVIème SIÈCLE
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22 février 1502, Alexandre VI (1492-1503) confirme Grave nimis par la bulle Illius qui Léon X (1513-1521), si Cajetan ne s'y était opposé, aurait bien fait proclamer une définition doctrinale par le concile de Latran V qui reprend décret de Bâle.
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1er octobre 1567 La cinquième session du concile de Trente renouvelle les constitutions de Sixte IV (17 juin 1546). Pie V (1566-1572), dans la bulle Ex omnibus afflictionibus, a condamné, entre autres propositions, celle où Baïus prétendait que la Vierge était morte à cause du péché qu'elle avait contracté d'Adam
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1568 Saint Pie V publie l'édition universelle du Bréviaire Romain ; on y voit cette fête inscrite au calendrier, comme l'une des solennités chrétiennes qui doivent chaque année réunir les vœux des fidèles. Rome ne détermine pas le mouvement de la piété catholique envers le mystère ; elle le sanctionne de son autorité liturgique, comme elle l'a confirmé, dans ces derniers temps, de son autorité doctrinale.
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30 novembre 1570 Saint Pie V confirme les constitutions antérieures (bulle Super speculam Domini)
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XVIIème SIÈCLE
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1602 La fête de l'Immaculée Conception est promue par Clément VIII (1592-1505) au rite double majeur.
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12 septembre 1617 En dépit de la demande expresse de Philippe III d'Espagne et des sages avis du saint cardinal Robert Bellarmin, Paul V (1605-1621), dans la constitution Sanctissimus, se contente d'interdire l'expression publique d'opinions contraires à l'Immaculée Conception.
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4 juin 1622 A la requête du roi Philippe IV d'Espagne, Grégoire XV (1621-1623) publie la constitution de son prédécesseur (4 juin 1622) à quoi il ajoute l'interdiction privée et l'obligation de fêter la Conception, mais il permet aux dominicains d'en discuter entre eux.
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28 janvier 1627 Philippe IV d'Espagne, avec cette fois le concours de l'Empereur Ferdinand II, du roi Sigismond de Pologne, de l'archiduc Léopold d'Autriche, de l'archevêque-électeur de Cologne, du duc de Bavière et du comte palatin du Rhin, s'adresse à Urbain VIII (1623-1644) qui refuse d'aller plus loin.
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FERDINAND III DE HABSBOURG (1608/1657)
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«L'empereur Ferdinand III, en 1647, fit élever sur la grande place de Vienne une splendide colonne couverte d'emblèmes et de figures qui sont autant de symboles de la victoire que Marie a remportée sur le péché, et surmontée de la statue de notre Reine immaculée, avec cette pompeuse et catholique inscription :
AU DIEU TRÈS BON ET TRÈS GRAND, MONARQUE DU CIEL ET DE LA TERRE, PAR QUI RÈGNENT LES ROIS ; A LA VIERGE MÈRE DE DIEU, IMMACULÉE DANS SA CONCEPTION. PAR QUI LES PRINCES COMMANDENT, QUE L'AUTRICHE A CHOISIE AVEC AMOUR POUR SOUVERAINE ET PATRONNE , FERDINAND III AUGUSTE CONFIE, DONNE, CONSACRE SOI-MÊME, SES ENFANTS , SES PEUPLES , SES ARMÉES , SES PROVINCES, ENFIN TOUT CE QU'IL POSSÈDE, ET ÉRIGE POUR ACCOMPLIR UN VŒU CETTE STATUE, EN SOUVENIR ÉTERNEL».
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LOUIS XIV (1638/1715)
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La France, par l'entremise de Louis XIV, obtint de Clément IX que la fête de Marie immaculée dans sa Conception serait célébrée avec Octave dans le royaume faveur qui fut bientôt étendue à l’Église universelle par Innocent XII. Déjà, depuis des siècles, la Faculté de théologie de Paris astreignait tous ses Docteurs à prêter serment de soutenir le privilège de Marie, et elle maintint cette pieuse pratique jusqu'à son dernier jour.
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8 décembre 1661 Si rien de nouveau ne se fait sous le pontificat d'Innocent X (1644-1655), en revanche, Alexandre VII (1655-1667), toujours à la demande du roi d'Espagne, donne la constitution Sollicitudo omnium ecclesiarum où il renouvelle les interdictions de ses prédécesseurs et affirme avec plus de force la croyance sans pour autant lui donner la force d'une vérité de foi définie.
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1693 La fête de l'Immaculée Conception est gratifiée d'une octave par Innocent XI (1676-1689), avant que Clément XI (1700-1721) en fasse une fête de précepte pour l'Église universelle (bulle Commissi nobis du 6 décembre 1708).
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XVIIIème SIÈCLE
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26 novembre 1742 Au terme d'une large campagne d'opinion orchestrée par saint Léonard de Port-Maurice, Benoît XIV (1740-1758) décrète, pour chaque 8 décembre, la tenue, à Sainte-Marie Majeure, de la chapelle pontificale en l'honneur de l'Immaculée Conception.
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Benoît XIV ne publie pas la bulle Mulierem pulchram, préparée par le jésuite Budrioli, où, après avoir récapitulé les décisions pontificales en faveur de l'Immaculée Conception réaffirmée avec force, le pape ne la proclame cependant pas comme un dogme.
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CHARLES III D'ESPAGNE (1759/1788)
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CHARLES III obtient du PAPE CLÉMENT XIII que la Conception immaculée devînt la fête patronale des Espagnes. Les habitants du royaume Catholique inscrivaient sur la porte ou sur la façade de leurs maisons la louange du privilège de Marie ; ils se saluaient en le prononçant dans une formule touchante. MARIE DE JÉSUS, abbesse du monastère de l’Immaculée-Conception d'Agréda, écrivait son livre de la CITÉ MYSTIQUE DE DIEU, dans lequel Murillo s'inspirait pour produire le chef-d'œuvre de la peinture espagnole.
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XIXème SIÈCLE
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10 juil 1830 La croyance et le culte immémorial de l'Immaculée Conception dans l'Église syrienne, sont constatés par le patriarche de Babylone, dans une lettre à Pie IX.
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10 juillet 1830 L'Église copte en Égypte célèbre également, depuis l'antiquité la plus reculée ...La croyance et le culte immémorial de l'Immaculée Conception dans l’Église syrienne, sont constatés par le patriarche de Babylone, dans une lettre à Pie IX.
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L'Église copte en Égypte célèbre également, depuis l'antiquité la plus reculée, cette fête, à peu près le même jour que les autres Églises, comme il conste par un très-vieux manuscrit de la bibliothèque du Vatican, décrit par le cardinal Mal
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Novembre 1830 L'apparition de la Vierge Marie à Catherine Labouré au noviciat des filles de la Charité de Paris et la diffusion de la médaille miraculeuse en l'honneur de Marie conçue sans péché incitèrent beaucoup d'évêques à demander au Saint-Père que l'Immaculée Conception fût définie comme dogme de foi.
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La plupart des évêques français, largement relayés par leurs collègues espagnols et italiens, supplient, sans succès, Grégoire XVI (1831-1846), arrêté par le silence des épiscopats germaniques et anglo-saxons, de définir l'Immaculée Conception comme vérité de foi.
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Dans cette chapelle choisie par Dieu, la Vierge Marie en personne est venue révéler son identité à travers un petit objet, une médaille, destinée à tous sans distinction !
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L’identité de Marie était l’objet de controverses entre théologiens depuis les premiers temps de l’Église. En 431 le Concile Éphèse avait proclamé le premier dogme marial : Marie est mère de Dieu.

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A partir de 1830, l’invocation «O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous»
qui monte vers le ciel, mille et mille fois répétée par mille et mille cœurs de chrétiens dans le monde entier, à la demande même de la Mère de Dieu, va produire son effet !
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Le 8 décembre 1854 Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception : par une grâce spéciale qui lui venait déjà de la mort de son Fils, Marie est sans péché dès le début de sa conception.
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L'APPARITION DU 27 NOVEMBRE
Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à Catherine dans la chapelle. Cette fois, c'est à 17 h 30, pendant l'oraison des novices, sous le tableau de saint Joseph (emplacement actuel de la Vierge au globe). D'abord Catherine voit comme deux tableaux vivants qui passent, en fondu enchaîné, et dans lesquels la Sainte Vierge se tient debout sur le demi-globe terrestre, ses pieds écrasant le serpent.
Dans le 1er tableau, la Vierge porte dans ses mains un petit globe doré surmonté d'une croix qu 'elle élève vers le ciel. « Cette boule représente le monde entier, la France et chaque personne en particulier» entend Catherine.
Dans le 2e tableau, il sort de ses mains ouvertes, dont les doigts portent des anneaux de pierreries, des rayons d’un éclat ravissant. Catherine entend au même instant une voix qui dit : «Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent»
Puis un ovale se forme autour de l’apparition et Catherine voit s’inscrire en demi-cercle cette invocation en lettres d’or : «O MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ priez pour nous qui avons recours à vous».
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Alors une voix se fait entendre : «Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces
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LA BELLE HISTOIRE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE
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1° juin 1848 La campagne s'intensifie dès l'élection de Pie IX (1846-1878) qui institue à cet effet une consulte de vingt théologiens et une congrégation antépréparatoire de huit cardinaux (avec un secrétaire et cinq consulteurs), présidée par le cardinal Lambruschini (6 décembre 1848), avant que de solliciter l'avis écrit de tous les évêques (encyclique Ubi primum, 2 février 1849).
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1851 Fort des avis favorables de la très grande majorité de l'épiscopat (546 sur 603) joints aux approbations conjuguées de la consulte (17 sur 20) et de la congrégation, Pie IX demande d'abord à deux groupes théologiens (l'un sous Perrone et l'autre sous Passaglia) de préparer un projet de bulle , puis, le
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10 mai 1852, il réunit, sous le cardinal Fornari, une commission spéciale pour élaborer le texte définitif
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8 décembre 1854, Pie IX proclame, dans sa bulle Ineffabilis Deus, le dogme de l'Immaculée Conception. Il définit solennellement, à partir de l'Écriture (Genèse III 15, S. Luc I 28 et I 42), en vertu de son autorité apostolique, que la bienheureuse Vierge Marie a été exempte du péché originel :
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«Nous déclarons, Nous prononçons et définissons que la doctrine qui enseigne que la Bienheureuse Vierge Marie, dans le premier instant de sa Conception, a été, par une grâce et un privilège spécial du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée et exempte de toute tache du péché originel, est révélée de Dieu, et par conséquent qu'elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles»
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1858, Les apparitions de Lourdes furent saluées comme une confirmation céleste du dogme.
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1879, Léon XIII décide que la fête serait de rite double de première classe avec octave et une vigile.
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LOURDES Jeudi 25 mars 1858
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La vision révèle enfin son nom, mais le rosier (ou églantier)
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sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas.
Bernadette raconte :
 
«ELLE LEVA LES YEUX AU CIEL, JOIGNANT EN SIGNE DE PRIÈRE SES MAINS QUI ÉTAIENT TENDUES ET OUVERTES VERS LA TERRE, ET ME DIT : QUE SOY ERA IMMACULADA COUNCEPCIOU.»
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La jeune voyante part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas. Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne la Sainte Vierge. Quatre ans plus tôt, en 1854, le pape Pie IX en avait fait une vérité de la foi catholique
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L'HISTOIRE DE BERNADETTE SOUBIROUS
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XXème SIÈCLE
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2 fév 1904 - Ad Diem Illum Laetissimum. Sur l'Immaculée Conception Encyclique du pape Pie X, 2 Février 1904. FULGENS CORONA. Proclamation d'une année mariale pour commémorer le centenaire de la définition du Dogme de L'Immaculée Conception
 
8 déc 1954 - Après une intense activité apostolique exercée surtout dans l'Action Catholique, centenaire de la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception
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